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  • il y a 5 jours
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de Greg du 16/04/2025.

Catégorie

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Sport
Transcription
00:00Mon petit Raphaël Sebaoun, avant Giovanni Castelli, la grande soirée, on va quand même revivre l'émotion d'hier soir.
00:07Ah oui, l'émotion, il s'est passé beaucoup de choses, donc le résumé en 30 secondes de la qualification du Paris Saint-Germain,
00:11qui s'est incliné sur le score de 3 buts à 2, ils ont souffert, pourtant ça s'était bien passé au début, la 11ème minute avec Hakimi qui va ouvrir le score,
00:18il va y avoir même 2-0 avec le deuxième but de Nuno Mendes, mais derrière Weston Vila va revenir Tillman, stand 4ème,
00:24L'égalisation là, vous la voyez de McGinn, Rashford, la frappe repoussée par Gianluigi Donnarumma, Rashford contre ça qui va donner l'avantage à Aston Villa,
00:343-2 pour les Villains, la balle de 4-2, heureusement Donnarumma est là, et puis en toute fin de rencontre, la volée de Madsen et Pacho
00:41qui va repousser devant sa ligne, Paris a souffert, mais Paris est bien qualifié pour les demi-finales, on écoute après la rencontre, Louis Senrique.
00:50Ce match va nous faire grandir, vivre ces moments difficiles où il faut toujours continuer à jouer,
00:54je pense que mon équipe a su être mature pour surmonter les temps faibles, c'est un match qui va nous servir pour continuer de nous améliorer.
01:03On est parti de cette phrase là et de ce match, et franchement quand on aime le foot et les émotions, bon, comme il y a la qualif ça va,
01:09mais qu'est-ce que c'était étonnant à vivre, je vous pose la question messieurs dames, est-ce que le PSG en sort plus fort de cette qualifiée dans la douleur ?
01:17Regardons, oui pour Alicia, non et non pour Anthony et pour Pierre, oui pour Nabil, non pour Jérôme et Louis, bien sûr.
01:28Oui, Nabil Jelit, pour vous, ce PSG-là a vécu quelque chose qu'ils n'ont pas forcément connu cette année.
01:33Écoutez, je vais citer Nietzsche, oula, il jouait où lui ? L'altérale gauche de l'oskriadienne, c'est ça.
01:40Ce qui ne fut pas rend plus fort dans le crépuscule des idoles, et hier il n'y a pas eu de crépuscule des idoles,
01:46puisque les stars du Paris Saint-Germain sont encore en vie.
01:49Il a dit tout ça ?
01:50Non, ça c'est bon.
01:53Il avait mis le match en préface.
01:54Justement, hier, quand on regarde le match, qu'est-ce qu'il se passe ?
02:01Il se passe qu'on a tous vu le truc arriver, comme ça arrive souvent au Paris Saint-Germain,
02:06malheureusement en Ligue des Champions depuis pas mal de temps.
02:09Nabil, je ne l'ai pas vu venir.
02:11À 2-0, je ne l'ai pas vu.
02:14Je ne parle pas du 0-2, je parle quand ça commence à tourner.
02:18Il y a 2-2, 3-2, quand c'est à 3-2, quand le 2-2 il arrive et le 3-2 il arrive aussi vite,
02:23tout le monde se dit qu'on convoque les démons du passé.
02:26Peut-être que vous, vous étiez serein, mais moi j'étais avec des gens autour de moi
02:29qui ne l'étaient peut-être pas autant que vous.
02:31Ils connaissaient moins le ballon.
02:32Qu'est-ce qu'ils ont failli faire ? Ils ont failli faire une PSG, une marque déposée,
02:36c'est-à-dire repousser les limites du ridicule, comme ils l'ont fait à la Romontada,
02:40comme ils l'ont fait avec Manchester United, comme ils l'ont fait avec le Real.
02:44Et ce coup-ci, en revanche, là où ça devait arriver, ça n'est pas arrivé.
02:48La pièce allait retomber du bon côté.
02:49On peut expliquer pourquoi ça s'est passé comme ça, on le fera certainement.
02:53Insuffisance, etc.
02:54Peut-être une équipe plus athlétique en face, etc.
02:57Mais moi, je me dis que dans l'histoire d'un parcours, dans l'histoire d'un tournoi,
03:00souvent, on remarque que quand vous allez au bout, dans votre parcours,
03:04il y a un moment où vous n'êtes pas loin de passer à la trappe.
03:06Le Real de Benzema était à tous les matchs sur la corde.
03:10Et vous êtes tourné pendant le match.
03:12Et parfois, ça arrive contre une équipe qui n'est pas censée vous emmener jusqu'à là.
03:18Très souvent.
03:18Parfois, vous êtes beaucoup plus fort face à des forts.
03:20Et parfois, face à une équipe comme ça, intermédiaire plus, dans le cas du parcours du Paris Saint-Germain,
03:25peut-être que s'ils gagnent la Ligue des Champions, les gars, ils vont se regarder,
03:28ils vont se dire, cette Ligue des Champions, ce parcours-là, on ne l'a pas gagné contre Liverpool.
03:32Déjà, c'était limite contre City à 0,2 à la 5.
03:34C'est un peu, quand même, leur histoire.
03:38En vrai, si on fait le cumulé de tout, ce qui pourrait paraître facile depuis 4 mois,
03:44n'était qu'un trompe-l'œil sur les difficultés.
03:47Non, mais peu importe, chacun pense qu'il veut.
03:48Non, non, pas du tout.
03:49Je vais me dire ça, il va se fixer.
03:50Moi, ça ne me dérange pas.
03:51Ce n'est plus un discours, c'est une méthode, comme dirait Descartes.
03:56Non, mais ici, à 3,2...
03:58Arrête de pointer du toit.
03:59Non, mais ce n'est pas méchant, c'est gentil.
04:00L'accuse, maintenant.
04:01À 3,2, honnêtement, ici, qui était serein à 100%, à 3,2.
04:06Moi, je prends...
04:07Alors, Greg, il a dit plus de manière.
04:08J'ai dit, ils se qualifieront à 3,2.
04:09Ok, moi, franchement, on met une caméra, vous étiez hier.
04:13Je suis persuadé qu'à 3,2, quand ils mettent le troisième, c'est la panique générale.
04:16Alors, je vais être complètement honnête.
04:18Attendez-moi, je vais être complètement honnête.
04:20J'ai même écrit...
04:21Peut-être que pour l'émission, c'est le meilleur des scénarios, s'ils se qualifient comme ça.
04:24Vous voyez, je suis même dans un cynisme...
04:26Mais là, Greg, toi, t'es ailleurs.
04:27Moi, je te parle de monsieur, madame...
04:28Allez, monsieur, madame, tout le monde, bonsoir.
04:30Pierre Mathurana.
04:30Moi, je n'ai pas d'auteur à cité, déjà.
04:32Oui, c'est déjà, ça j'en a.
04:33Non, non, ça a duré moins longtemps.
04:34Je suis un peu d'accord sur le début, effectivement.
04:36Oui, merci.
04:37Il n'y a pas une sérénité folle, je trouve, côté parisien.
04:39Même à 2-1, je trouvais que déjà, ça commençait à...
04:42Qui est serein dans cette Ligue des Champions depuis des années ?
04:44Non, non, mais pourquoi pas ?
04:45Mais là, c'est un match qui était censé être plutôt simple et ils se sont un peu compliqués.
04:49Après, est-ce qu'on en sort plus fort d'une défaite ?
04:51Moi, je ne suis pas sûr.
04:52Et j'avais l'impression, parce que là, je ne suis pas d'accord avec Nabil,
04:54que Paris avait un peu mis derrière lui les histoires de doute et de démons du passé
04:58et de déconcentration totale pendant quelques minutes
05:01et, en fait, de problèmes tactiques, etc., émotionnels, tout ce qu'on a pu voir hier.
05:06Et, en fait, je trouve qu'ils sortent de ce quart de finale en disant
05:08qu'en fait, on est encore capable d'avoir peur, quoi.
05:11Chose que, pendant quelques mois...
05:12Non, mais les gars, ils sont en demi, quand même.
05:14Non, mais c'est super.
05:16Attention, attention.
05:17La qualif, elle est super.
05:19Et, effectivement, ils ont, dans leur saison, 30 matchs références
05:21qui sont plus forts, sans doute, que ce match-là hier.
05:24Mais hier, tu as quand même une heure de jeu.
05:26Parce que moi, je ne suis pas un grand fan de l'esqu'il du relâchement.
05:28Le relâchement, ça dure 5-10 minutes, quoi.
05:30Mais il y a quand même une grosse mi-temps
05:32où, franchement, le 4-2, il n'est pas très loin.
05:35Et s'il y a 4-2, je ne suis même pas sûr comment...
05:37Et pour aller dans ton sens, Pierre,
05:39quand on regarde les chiffres
05:40de la première et de la deuxième période du Paris-Saint-Germain,
05:43qu'on a tout simplement comparé,
05:45ils ont subi deux fois plus de tirs en deuxième période.
05:48Ils ont subi cinq grosses occasions.
05:50Vous voyez, même les expected goals subis,
05:52on était passé de 0-23,
05:53où il ne se passait rien dans la surface de réplation du PSG,
05:55à 1-83.
05:57Et même dans le jeu, pour aller se projeter vers l'avant,
05:59on arrivait moins à trouver les camarades
06:01dans le dernier tiers.
06:03Donc oui, il y a eu un PSG aux deux visages hier.
06:05Après, ce qui va être intéressant,
06:06c'est qu'on va vite avoir la réponse.
06:08Je veux dire, les demi-finales, elles arrivent très vite.
06:09Que ce soit le Real ou Arsenal,
06:11vous verrez si c'était un match
06:12ou une demi-temps, la tête à l'envers,
06:14ou si c'était une réalité de l'instant.
06:15Alicia.
06:16Oui, j'allais dire, excusez-moi, Greg,
06:17il suffisait de voir déjà le visage des Parisiens
06:20pour comprendre qu'on était très loin de l'euphorie.
06:22Alors, il y a eu certes le cri immense de Marquinhos
06:25au coup de soufflet final
06:26qui traduisait tout le soulagement.
06:27Mais sinon, les joueurs,
06:28ils étaient plutôt fermés.
06:31Ils étaient frustrés
06:32après leur performance.
06:34Il y a même eu ce visage d'Ousmane Dembélé
06:36qui a tourné partout
06:37quand il a reçu son trophée d'homme du match.
06:40Pas un seul sourire
06:41sur le visage d'Ousmane Dembélé
06:43qui a d'ailleurs voulu s'en débarrasser
06:44le plus vite possible
06:45de ce trophée d'homme du match.
06:47Très agacé,
06:48il est venu s'expliquer au micro de Canal.
06:50Il faut être exigeant,
06:51surtout dans ces matchs.
06:52On s'est rendu la tâche difficile.
06:54En deuxième, on s'est relâché.
06:55On s'est cru trop beau.
06:57À 2-1, on a cru qu'on était déjà qualifié,
06:59que c'était fini.
07:00La Ligue des champions est comme ça.
07:01Tu peux tomber sur des équipes
07:02avec un public chaud
07:03qui peuvent renverser le match.
07:05Il va falloir être plus exigeant
07:07pour les demi-finales.
07:08Ce match va nous servir pour la suite.
07:10C'est peut-être ça qu'il faut retenir.
07:11Ashraf Hakimi aussi était loin
07:13d'afficher un grand sourire
07:14après le match.
07:16Ce n'est pas possible
07:17qu'une équipe comme nous
07:18qui voulait gagner la Champions League
07:20qu'on commence la deuxième mi-temps
07:21avec deux buts comme ça
07:23vite.
07:24On devait prendre de ça.
07:25On devait prendre un peu plus
07:27de responsabilité
07:28dans cette action.
07:29On devait m'améliorer.
07:31On a du temps pour ça.
07:32On va parler de ça.
07:34Pour les indiscrétions,
07:35signe Loïc Tanzy,
07:36même dans les vestiaires.
07:36Il n'y a pas eu d'explosion
07:37de joie, de rire ou de scène
07:40comme on peut voir parfois
07:40de célébration.
07:42On termine sans doute
07:43avec une analyse très tranchante
07:45de la part du Télégraphe
07:47en Angleterre.
07:47Ce sera peut-être
07:48la première équipe du PSG
07:50à remporter la Ligue des champions.
07:52Mais elle a passé la nuit
07:53à se demander si l'ancienne
07:54malédiction n'allait pas
07:55frapper encore.
07:56Depuis que le Qatar
07:56possède le club,
07:57le PSG a trouvé de nombreuses
07:58manières de saboter
07:59des campagnes européennes
08:01prometteuses.
08:02Et pendant quelques instants,
08:03on a pu penser
08:04qu'il allait encore
08:05perdre ses nerfs.
08:05Anthony, vous retenez
08:07qu'ils ont presque perdu
08:08leurs nerfs
08:09ou qu'ils ne les ont pas
08:10perdus assez
08:11pour être dehors ?
08:13Non, je retiens
08:13qu'ils n'ont pas perdu assez
08:14parce que jusqu'après
08:15du contraire,
08:16ils sont qualifiés.
08:16Ils ont aussi fait
08:17une fin de match
08:18qui était plutôt bien gérée.
08:19Il faut le rappeler.
08:20En fait, ce qui n'est pas mal,
08:21c'est le dernier quart d'heure
08:21de maîtrise malgré
08:22les deux grosses actions.
08:23Dans les dernières minutes,
08:25ils ont bien cassé le jeu.
08:26Il y avait quand même
08:26une certaine expérience
08:27qui s'est montrée.
08:28Oui, c'est pour ça
08:32qu'ils n'ont pas
08:32tout mal géré
08:33en seconde période.
08:34Sinon, ils ne seraient pas là
08:34parce que le vent soufflait
08:35tellement fort
08:36vers la 75e
08:37qu'il n'y avait vraiment
08:38rien d'être emporté.
08:39Je pense qu'une équipe
08:39plus faible
08:40et moins sûre d'elle
08:41aurait été emportée.
08:42Mais après,
08:43de là en tirer une leçon,
08:43je ne suis plus circonspité
08:44parce que je ne pense pas
08:45qu'ils vont se retrouver
08:46dans la même situation.
08:47Là, la leçon d'hier,
08:48s'il y en a une,
08:49c'est qu'il ne faut pas
08:49se relâcher,
08:50qu'il ne faut pas se croire
08:50arriver alors qu'on ne l'est pas.
08:52Sauf que si vous prenez
08:53Arsenal qui vous a quand même
08:55dominé à l'automne
08:56ou le Real Madrid en demi,
08:58je ne suis pas sûr
08:58qu'ils vont se retrouver
08:59dans cet état d'esprit.
08:59Si vous vous relâchez
09:00en demi-finale,
09:01des champions vont aller
09:01faire le sport.
09:02Exactement, en se disant
09:02qu'ils vont y aller.
09:03Et puis même,
09:03je pense que plutôt
09:04ce mauvais passage,
09:06plutôt que de leur servir,
09:07ils montrent aussi des lacunes
09:08dans la façon de défendre,
09:11des fois parfois
09:12quelques lacunes récurrentes
09:15qui me semblent difficiles
09:15à régler pour le 2 à la demi-finale
09:17et qui correspondent plutôt
09:18aux limites parfois
09:19de cet effectif.
09:21Donc c'est pour ça
09:21que je ne vois pas
09:22une leçon vraiment concrète.
09:24Commencez vos arguments,
09:25je vous laisserai finir
09:25après la pause.
09:26Mais je voudrais
09:26que la France vous entende,
09:27Jérôme Alonzo.
09:28Quand on est joueur,
09:29vous comprenez
09:30qu'il ne soit pas enthousiaste
09:30et qu'il soit comme ça ?
09:32Il y a une image
09:32de Hakimi à la fin du match.
09:34Il est dégoûté.
09:35Il est fou de rage.
09:36Et c'est pour ça
09:36que j'ai mis non,
09:37c'est parce que je me suis aussi fier
09:38à ce que je voyais.
09:40Et le body language des joueurs,
09:41le body language des joueurs
09:43après le match...
09:45Le body language des joueurs
09:45c'est un méchant.
09:47C'est un body.
09:47C'est un body.
09:48C'est un body.
09:48Bondi le village.
09:49Oui, moi aussi.
09:50Mais en fait,
09:51tu vois,
09:52les deux images,
09:53parfois tu vois les gars
09:54qui sentent
09:55qu'ils ont passé un truc
09:55et parfois tu sens
09:57les gars qui se disent
09:58mais on a fait n'importe quoi.
10:00En fait, dans ce match-là,
10:01tu as réveillé les morts.
10:02Le sport de haut niveau,
10:03tu ne peux pas.
10:03Mais oui,
10:04tu ne peux pas réveiller les morts.
10:052-0, il n'y a plus de match,
10:06c'est fini, au revoir,
10:06bonne journée.
10:09Dortmund, Barça,
10:09c'est un peu différent.
10:10Ils ont marqué le premier,
10:15ils ont conscience
10:16d'avoir fait complètement
10:17n'importe quoi
10:17pendant une demi-heure
10:18et que ça, pour le coup,
10:20le match bascule pour moi,
10:22c'est PSG City.
10:24Donc le pro-é,
10:24je l'avais déjà vu avant.
10:26Quand Paris ne gagnait pas
10:26quand c'était dur avant,
10:27maintenant Paris gagne
10:28quand c'est dur
10:29ou se qualifie quand c'est dur.
10:30Donc le changement,
10:30c'est plus PSG City,
10:31ce n'est pas celui-là.
10:32Celui-là,
10:33j'ai même plutôt peur
10:34qu'il puisse leur faire
10:34un petit peu mal
10:35et enrayer un peu la machine.
10:36Et surtout,
10:37il va falloir arrêter
10:37de décaler les matchs de Ligue 1,
10:39ça ne sert absolument à rien.
10:40Alors non,
10:40parce que d'or plus
10:41de l'année dernière,
10:41défaite, défaite
10:42et la défaite.
10:43Ça fait trois semaines.
10:44Le faux,
10:44c'est plus le championnat
10:45pour les gars
10:46en besoin de galoper.
10:47Allez,
10:48dans un instant,
10:48vous avez été très bon finalement.
10:50Les joueurs,
10:50on va parler des joueurs
10:51parce que c'est quand même
10:51eux qui ont la clé
10:52de tout ça.
10:53En plus du coup,
10:54bien sûr,
10:55le conseil de classe
10:56arrive dans quelques secondes
10:57dans le DG.

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