En exclusivité, Jean Lassalle est l'invité d'André Bercoff !

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Transcript

00:00 Parlons un peu des élections européennes.

00:01 Vous venez me dire avant qu'on prenne l'antenne, Jean Lassalle,

00:04 qu'avec votre parti Résistons, avec votre formation,

00:08 vous voulez vous présenter aux élections européennes.

00:10 Vous ne trouvez pas qu'il y a déjà énormément de listes

00:13 et que au lieu...

00:14 Ça je veux dire au-delà vraiment de vous.

00:16 Pourquoi il n'y ait pas une...

00:18 Pourquoi c'est ce tout à l'égo ?

00:19 C'est pas votre cas spécialement,

00:21 mais au lieu qu'il y ait une myriade de listes

00:24 qui vont disperser tout le monde,

00:25 pourquoi il n'y a pas une volonté d'union

00:27 d'un certain nombre de gens qui sont sur vos chemins ?

00:31 Je crois, cher André, que tout simplement

00:34 parce que les temps sont ainsi.

00:37 Et que la dictature molle qui s'est imposée à nous

00:40 a détruit les partis politiques

00:42 et par conséquent les idées.

00:43 Jean-Luc Mélenchon explique d'ailleurs,

00:46 je vois ce matin sur Le Parisien,

00:49 que c'est même l'homo sapiens qui est en danger

00:52 et je le pense.

00:54 Donc aujourd'hui, il n'y a plus de débat d'idées.

00:58 Tout le monde s'aligne sur la même trajectoire.

01:03 Comment se fait-il, malgré tout,

01:05 on peut dire les choses comme elles sont,

01:06 qu'il n'y ait pas une seule motion de censure qui aboutisse,

01:09 que Macron ne soit pas une seule fois obligé de dissoudre ?

01:13 Comment se fait-il qu'ils viennent en Pyrénées-Atlantique

01:16 en pleine campagne des sénatoriales

01:19 soutenir deux sénateurs,

01:21 l'un du modem, l'autre des républicains,

01:25 au vu au su de tout le monde,

01:27 en ignorant d'ailleurs une petite socialiste qui est arrivée troisième.

01:32 - Qui est arrivée première de tous.

01:33 - Comme quand l'électorat ne fait pas non plus ce qu'il veut.

01:36 Non, dans ce cas-là, aujourd'hui,

01:38 il y a beaucoup de monde, mais tout le monde dit la même chose

01:40 et ne dit rien.

01:42 Donc moi j'estime que chaque fois que j'ai parlé,

01:45 et d'ailleurs,

01:46 quelques amis ont l'agentillesse de me rappeler

01:49 qu'à l'Assemblée, malgré tout,

01:51 on m'attendait de temps à autre,

01:53 même si les grands médias m'ont complètement négligé de part toi,

01:57 depuis 2017, d'après vous, pardon,

02:00 depuis ma première candidature.

02:02 Donc il faut quand même,

02:04 à cette époque-ci, moment, en ce moment,

02:07 où la France est quand même à la veille d'une nouvelle secousse grave,

02:12 je le pense,

02:13 je ne sais pas si ce sera un gilet jaune, un bonnet rouge,

02:15 ou une révolution.

02:16 - Vous pensez qu'il peut y avoir des affrontements encore plus forts

02:18 que ceux qu'on a connus ?

02:20 - Mais bien sûr, parce que...

02:24 il y a trop de gens qui n'y arrivent pas.

02:27 Le coup de la vie, maintenant, tu t'endettes pour manger,

02:31 et pour passer à la pompe,

02:33 et en plus de ça,

02:35 tu es mis au pilori,

02:38 de mettre du gasoil dans ta voiture,

02:40 t'es un sale con.

02:43 Mais on te le fait vraiment voir.

02:46 Mais quand t'as des...

02:47 c'est bien beau, moi je suis très content de monter dans Paris,

02:50 dans des taxis hybrides,

02:52 mais qu'on les mette chez nous,

02:54 avec 300 bords à faire par jour pour aller bosser,

02:56 150 à 250... - C'est plus compliqué.

02:58 - Eh bien tu ne peux pas le faire.

02:59 Donc je dis,

03:01 il est grand temps d'aller à Bruxelles,

03:03 et c'est la raison pour laquelle je veux y aller.

03:05 Alors, on est très nombreux,

03:07 mais qu'est-ce qui dit quelque chose à Bruxelles ?

03:09 - Alors on va en parler tout de suite après cette petite pause.

03:10 - On a eu des hommes qui ont parlé.

03:12 Mais aujourd'hui, t'as plus personne.

03:14 - Eh bien, il y a encore Jean Lassalle,

03:16 et il y en a quelques autres, j'espère.

03:18 - Écoute, il ne me casse pas les oreilles,

03:20 par ce qu'il dit.

03:22 - À tout de suite.

03:23 À tout de suite, et on va prendre des auditeurs.

03:25 En tout cas, un auditeur de sur 0826-300-300.

03:30 Avec Jean Lassalle, avec Jean Lassalle,

03:32 l'ancien député,

03:33 avec Jean Lassalle, le fondateur du parti Résistons,

03:37 et avec Jean Lassalle,

03:38 qui se présente effectivement

03:42 aux élections européennes, avec sa liste,

03:44 et qui vient de nous dire qu'il persistait et signait,

03:48 dans le fait de sa certitude, de sa conviction,

03:50 c'est la sienne,

03:51 que Emmanuel Macron n'a pas été vacciné,

03:55 ne s'est pas fait vacciner.

03:57 Alors Jean Lassalle, juste pour un tout petit peu parler de l'état des lieux.

04:01 Vous, au fond, ce qui est intéressant,

04:03 c'est que vous ne dites pas, moi au moins,

04:05 ou c'est le contraire, je décroche de la politique,

04:07 ça va, j'ai fait ce que j'avais à faire,

04:09 j'ai dit ce que j'avais à dire,

04:11 je continue, ça fait des décennies que vous êtes là,

04:14 et qu'on vous connaît, et que beaucoup vous apprécie,

04:19 mais en même temps, vous dites,

04:20 ben voilà, je vais me présenter aux européennes,

04:22 mais au fond, vous dites, je vais aller à Bruxelles, ce que vous disiez.

04:25 Mais à Bruxelles, vous savez très bien qui dirige Bruxelles,

04:27 ça franchement, ce n'est pas une prise d'opposition politique.

04:30 Madame Oursou Lavanderienne, qui elle n'a pas été élue,

04:33 n'a pas besoin d'avoir été élue,

04:36 envoie des SMS à M. Albert Bourla, PDG de Pfizer,

04:39 ça fait trois ans que le Parlement européen,

04:41 nous avons reçu Michel Rivasi, Virginie Geron et beaucoup d'autres,

04:45 demandent à Mme Oursou Lavanderienne de venir parler devant le Parlement,

04:49 rien que ça, et Mme Vonderleyen les envoie pètre

04:53 avec une espèce de mépris profond,

04:55 et ne vient pas, et continue de ne pas venir,

04:57 et personne ne touche et personne ne bouge.

04:59 Alors vous croyez que vous Jean Lassalle,

05:01 vous avez changé quelque chose, à supposer que vous soyez élu,

05:04 vous avez changé quelque chose à Bruxelles ?

05:06 - Ah oui.

05:07 - Ah bon ?

05:08 - Non mais je me connais, je ne veux pas être plus prétentieux,

05:12 mais les Français me connaissent aussi bien que je me connais.

05:16 Je vais citer trois faits, députés.

05:19 J'ai fait venir à Paris, alors que,

05:21 bon à l'époque c'était un petit peu différent,

05:24 en posant trois faits,

05:26 l'ensemble des journalistes et des experts du monde entier,

05:31 et pas qu'un peu,

05:33 quand je chante, je chante un jour sur Sarkozy,

05:37 pendant qu'il parle,

05:39 parce que je m'oppose à lui,

05:41 et c'est la seule manière que j'ai trouvé,

05:44 pour l'empêcher de parler.

05:45 L'Assemblée est tétanisée,

05:46 tous les journalistes viennent.

05:48 On veut m'arracher, total,

05:50 veut m'arracher une usine,

05:52 qui est une de celles qui gagne le plus d'argent,

05:53 et que j'ai été chercher au Japon.

05:55 Et là je fais une grève de la faim,

05:58 où je vais jusqu'aux dernières extrémités,

05:59 Chirac s'occupait de moi, tout le monde,

06:02 et puis je gagne toutes les télés,

06:05 et journaux du monde entier.

06:06 - Et l'usine est venue ?

06:07 - Non mais l'usine est restée, elle est toujours là.

06:10 - Elle est restée.

06:11 - Et ensuite, j'entame,

06:13 parce que je sens le vent m'envoyer venir,

06:16 il y a 10 ans tout juste cette année,

06:17 nous sommes en 2023, 2013,

06:19 je vous ai rapporté, pour rappel,

06:22 le livre que j'avais commis à l'époque,

06:24 "La rencontre des français",

06:25 et vous avez eu l'objet de rappeler.

06:27 Bon,

06:29 j'ai été suivi par des journalistes du monde entier,

06:32 je faisais France 2 Cultures 3 fois par semaine.

06:34 Aujourd'hui je n'ai plus personne.

06:36 Et je pense que ça ne va pas s'améliorer avec le monde,

06:40 parce que Niel a racheté tous les avoirs de Chissini,

06:44 et il va être le patron absolu.

06:46 Le gendre de notre armée à Rano, bon peu importe.

06:51 Mais alors moi je vais trouver les moyens.

06:53 - Oui, mais à Bruxelles, qu'est-ce que vous pourrez faire à Bruxelles ?

06:57 - Papa, qui est l'homme que j'ai le plus aimé,

06:59 tout le monde le sait,

07:00 il n'était que berger,

07:02 et il m'avait dit un jour à propos de plusieurs conversations,

07:06 "Bon, tu te penses un peu pour ces indiens qu'on a tous exterminés."

07:11 Je me demande si leur chef n'aurait pas pu essayer une démarche,

07:19 c'est d'aller une fois à Washington.

07:21 - Ah oui, "sitting bull".

07:23 - Et alors moi, qu'est-ce que tu veux ?

07:26 La situation dans laquelle je me suis trouvé,

07:28 après le fait de ne plus être député,

07:31 je me suis emmerdé à mourir.

07:35 Parce que j'avais beaucoup de boulot, tout le monde me reconnaissait,

07:38 tout le monde m'aimait,

07:39 mais je n'avais plus d'action ni de légitimité.

07:41 Et deuxièmement, j'ai fait quasiment une dépression.

07:45 Et je me dis, ça ne peut pas durer,

07:47 je suis fait pour combattre.

07:49 Il faut que je combatte.

07:50 - Alors justement, Estéban, nous avons...

07:52 - Justement, vos propos, Jean Lassalle, faut en réagir,

07:54 puisque nous avons Jean-Paul qui nous appelle de Draguignan.

07:56 - Bonjour Jean-Paul.

07:58 - Bonjour André, bonjour M. Lassalle.

08:01 Ecoutez, M. Lassalle, je ne veux pas remettre votre volonté en doute,

08:08 que je trouve admirable.

08:10 Je vous suis depuis longtemps,

08:12 et je trouve que vous êtes un personnage intègre.

08:15 Il y en a tellement peu maintenant dans cette société

08:18 que c'est un cela que je vous trouve admirable.

08:21 Par contre, il y a quelque chose que je voudrais vous dire,

08:25 c'est que pourquoi un homme comme vous

08:28 n'organiserait pas quelque chose pour assembler les Français de bon sens ?

08:33 Parce que j'ai l'impression qu'il y a encore des Français

08:38 qui ont un peu de bon sens, mais il y en a un.

08:41 Mais qu'ils sont tous dans leur précaré,

08:43 et qu'ils ballent tous dans leur coin au lieu de s'unir.

08:46 - C'est ce que je veux dire, vous avez raison.

08:49 - Les Français sont devenus des moutons,

08:51 et il suffit, comme vous le disiez,

08:54 comme on vous montre du doigt au sujet du gazole,

08:57 pour que les gens baissent la tête maintenant.

09:00 Qu'est-ce qu'on a demandé ?

09:02 On est des millions à avoir travaillé tous les jours,

09:04 à avoir besoin d'un autre véhicule diesel,

09:06 ou une chose ou l'autre,

09:08 et on a créé des richesses pour cette société,

09:10 maintenant on veut nous écraser.

09:12 Tout cela est lamentable, et tout cela suffit.

09:16 Je pense que les Français doivent réagir,

09:18 et ils en ont besoin.

09:20 - Merci Jean-Paul.

09:22 Et nous sommes encore quelques minutes avec Jean Lassalle,

09:24 député, fondateur et président du parti Résistons,

09:28 qui vient de nous faire, qui vient de persister et signer,

09:31 sur le président Emmanuel Macron,

09:34 et ce qu'il a donné comme, selon lui, des informations,

09:39 à voir et à suivre en tout cas,

09:41 et surtout sur sa détermination, Jean Lassalle,

09:44 par rapport à ce qui se passe.

09:45 Alors Jean Lassalle, on a eu deux,

09:47 il y en avait beaucoup d'auditeurs qui voulaient parler malheureusement,

09:50 on n'a pas le temps, nous avons reçu énormément d'appels,

09:53 pour vous, mais vous avez entendu les deux auditeurs,

09:56 qui vous posaient la question, d'un côté de l'union,

09:59 et de l'autre côté aussi, revenez sur l'histoire du vaccin,

10:03 des effets collatéraux, et ce que ça avait pu décourager certains.

10:06 Jean Lassalle.

10:08 - Merci d'abord cher Jean-Paul Norbert,

10:11 j'étais très touché par ce que vous avez dit.

10:14 Alors, pourquoi personne n'essaye de rassembler,

10:21 ce grand peuple qu'est le nôtre ?

10:23 Moi, c'est le combat de toute ma vie,

10:25 et je ne cesse de le mener, je l'ai mené encore cette fois au présidentiel,

10:29 moi je ne mets pas mon parti en tête de tout,

10:32 j'appelle au rassemblement, c'est la seule chose qui nous manque.

10:36 Et c'est ce que je vais faire, et c'est l'un des sens de ma candidature

10:40 aux européennes, et je le dis d'ailleurs à André Bercoff,

10:44 et à tous ceux qui nous écoutent,

10:45 s'il y a des candidats qui ne trouvent pas de liste,

10:48 de place dans notre liste,

10:49 ils sont les bienvenus, parce que moi je peux parler à tout le monde,

10:51 c'est comme ça qu'on va réconcilier.

10:53 Et la France a été forte, chaque fois qu'elle a été réconciliée.

10:57 Après ça ne dure pas, mais ça permet de redonner un cap,

11:01 et aujourd'hui, nous n'en avons aucun.

11:03 Je voudrais dire à notre ami Norbert,

11:08 que, effectivement, c'était une époque floue,

11:13 puisque des scientifiques eux-mêmes n'étaient pas d'accord,

11:16 est-ce que 24 mois c'était suffisant, mais on n'en les avait pas,

11:19 pour valider des vaccins, etc.

11:22 Moi, ce que je veux simplement dire par rapport à ça,

11:27 c'est que s'il n'y avait pas un loup quelque part,

11:32 on ne s'intéresserait pas autant à ma prise de position,

11:36 et au fait que je dise clair, haut et clair,

11:40 qu'il n'a jamais été vacciné, c'est un placebo.

11:43 - Non, mais beaucoup de gens vous disent "oui, mais Jean Lassalle a dit ça pour faire le buzz,

11:47 pour faire parler de lui, etc.", c'est ce qu'on a entendu aussi.

11:50 - Mais alors, ceux qui disent ça, pourquoi ils ne s'intéressent pas à la question eux-mêmes directement ?

11:54 Parce qu'ils ont peur.

11:56 Et c'est ce que je disais tout à l'heure, dans cette terreur molle,

11:59 tout le monde a peur.

12:01 Et tout le monde est mort de peur.

12:03 Puis je vais dire un dernier mot, parce que ça va répondre à Norbert et à Jean-Pierre.

12:08 Mon problème pour réunir les Français, c'est notre presse.

12:12 Elle est toute aux mains des oligarques.

12:14 Vous avez vu encore ce qui s'est passé avec Niel, je l'ai dit tout à l'heure.

12:18 Et le problème, c'est qu'ils m'ont privé de parole.

12:22 Heureusement qu'il y avait RT, les deux télévisions russes à l'époque,

12:25 parce qu'on me disait "mais tu étais député, donc tu pouvais parler".

12:28 Non, il y avait RT, il y avait mes amis de Paris 1ère qui me faisaient parler,

12:33 ceux qui rient de tout le monde avec son magique,

12:37 et puis il y avait Berkhof, et il y avait Sonia Mavrouk.

12:40 Et même mon amie Sonia Mavrouk m'a complètement oublié.

12:43 Donc à qui voulez-vous que j'explique que je veux rassembler les Français à Berkhof,

12:48 avec cette terre de la résistance du général de Gaulle.

12:53 Merci, merci Jean Lassalle.

12:55 - Merci Jean Lassalle d'avoir été avec nous. Je rappelle que vous êtes président du mouvement Résistons, il est l'heure.

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