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00:08 Bonjour et bienvenue sur Inistar TV dans notre émission Levé de Fonds où les entrepreneurs en recherche de financement viennent nous présenter et proposer leurs projets.
00:18 Aujourd'hui c'est Alain Abra, le fondateur de Quantic HealthCare qui nous a rejoint.
00:24 Quantic HealthCare c'est une application qui permet de mesurer votre état de santé avec votre smartphone.
00:30 Alain bonjour.
00:31 Bonjour.
00:32 Et bien commençons par la présentation de votre appareil.
00:35 Alors pour contextualiser d'abord, je vous montre, je ne sais pas si on les voit à l'écran, mais globalement un tensiomètre, chose que tout le monde ne sait pas utiliser mais qui sont beaucoup vendus.
00:45 Un oxymètre pour avoir le taux d'oxygène dans le sang.
00:49 Globalement de ce type de dispositifs il y en a d'autres, il y en a à peu près 100 millions qui sont vendus chaque année.
00:54 Donc c'est beaucoup, il y en a 20% à peine qui sont recyclés et ça ne couvre que 10% du besoin.
01:00 Donc globalement ça veut dire qu'il faudrait un milliard de dispositifs hardware comme ça chaque année et globalement c'est une équation qui n'est pas possible ne serait-ce que d'un point de vue économique et logistique.
01:14 Et puis ce n'est pas pratique non plus de les utiliser.
01:16 Non pas du tout.
01:17 Donc nous globalement ce qu'on fait c'est qu'on remplace tout ça par le téléphone qu'on a déjà dans la poche.
01:22 Et très concrètement vous prenez votre téléphone, vous vous regardez pendant 30 secondes, nous on va analyser votre visage et on va en déduire votre rythme cardiaque, votre fréquence respiratoire, bientôt votre tension, votre SpO2 c'est-à-dire la saturation d'oxygène.
01:38 Et là on travaille aussi sur le taux d'hémoglobine et encore d'autres métriques qui vont arriver.
01:43 Uniquement en faisant un selfie ?
01:45 Oui tout simplement. On vous regarde 30 secondes ça suffit puis vous avez toutes ces données.
01:50 On a fait une étude clinique par exemple pour le rythme cardiaque et la fréquence respiratoire qui démontre qu'on a les mêmes précisions qu'un dispositif hardware classique.
01:58 D'accord. Alors on va rentrer un petit peu dans le détail après. Juste deux mots. Alors vous avez un co-fondateur qui s'appelle Fabien. Deux mots sur vos parcours respectifs.
02:05 Alors Fabien c'est quelqu'un d'exceptionnel, on va commencer par là, qui est donc CTO. Globalement lui il a fait Central Paris, ensuite il a fait une thèse à Polytechnique en physique quantique.
02:18 Il a été primé par Springer, il a travaillé avec le prix Nobel de physique et lui quand il se présente, il va se présenter en disant "j'ai suivi un parcours d'ingénieur classique".
02:27 C'est ce genre de personne. Pour ma part, j'ai fait de l'intelligence artificielle mais j'ai surtout travaillé en start-up, j'ai créé des équipes internationales, j'ai eu la chance aussi de créer des start-up qui ont fonctionné.
02:40 Et la dernière justement m'a laissé penser qu'il fallait vraiment que je trouve le meilleur co-fondateur du monde. Ce que j'ai fait.
02:46 Et vous sortez pas d'école de commerce, vous avez une certaine expérience, vous êtes complémentaire donc tout se présente bien.
02:50 On se comprend très bien.
02:51 Alors quelles sont vos spécificités, vos atouts, vos avantages par rapport, vous avez commencé donc à les évoquer mais si on rentre un peu plus dans le détail, par rapport aux autres acteurs du marché, peut-être aussi des acteurs digitaux parce qu'il n'y a pas forcément du hardware.
03:06 Tout à fait. Pour le hardware, ne serait-ce que ça, la plupart des solutions de télésurveillance qui existent aujourd'hui et même toutes les solutions de prévention se basent de plus en plus sur des dispositifs.
03:20 Donc ils doivent se connecter.
03:21 Donc nos clients, nous aujourd'hui ce qu'on vend c'est une API, donc une brique logicielle pour faire du logiciel, B2B, SaaS.
03:27 Et donc ceux qui cherchent à créer des solutions globalement doivent se connecter à plusieurs dispositifs, ça leur prend grosso modo deux ans homme de travail.
03:38 D'accord.
03:39 Ce qui est beaucoup. Avec nous c'est une semaine.
03:40 Donc déjà c'est la première chose.
03:42 La deuxième c'est que pour on-border un nouveau client, il leur faut généralement à peu près un mois à six semaines.
03:48 Donc avec nous c'est le temps d'un téléchargement.
03:50 Donc ça c'est tout pour tout ce qui est hardware.
03:52 Maintenant c'est vrai que ceux qui font du software, ceux qui s'y essayent, disons qu'on a trois concurrents directs principaux dans le monde.
03:59 Ce qu'on a montré c'est qu'on était plus précis, qu'on exécutait plus rapidement et qu'on était plus robuste.
04:04 D'accord.
04:05 Globalement, voilà le principe.
04:07 D'accord, tout le monde part du selfie mais après c'est l'analyse des images, les algorithmes, etc. qui font la différence.
04:12 Exactement, c'est-à-dire que ça ne suffit pas par exemple d'être certifié médical pour un médecin, il faut aussi avoir les meilleures précisions.
04:19 D'accord.
04:20 Et donc justement ce qu'on démontre c'est qu'on a de très bonnes précisions et qu'on peut aller beaucoup plus loin encore.
04:26 Ok. Alors vous parlez de vos clients, au niveau business model c'est qui vos clients exactement ?
04:30 Alors nos clients, on en a trois types principalement.
04:32 Le premier sont les fournisseurs de solutions dans l'ice santé, de type plateforme de téléconsultation, plateforme de télésurveillance,
04:40 les différentes applications de prévention.
04:43 D'accord.
04:44 C'est le premier type.
04:45 Le deuxième type sont les assurances qui elles-mêmes essayent de se différencier et de travailler sur ces sujets-là.
04:49 Et les troisièmes sont les groupes pharmaceutiques et ce qu'on appelle les CRO, c'est-à-dire ceux qui s'occupent de faire des études cliniques pour eux.
04:55 D'accord. Au niveau facturation, il y a quoi ? Un abonnement plus un nombre de téléchargements ?
04:59 C'est, effectivement, c'est une licence généralement annuelle qui est par nombre de patients qui l'utilisent
05:07 et nombre de métriques qu'on met à disposition.
05:10 D'accord.
05:11 Donc voilà, c'est très très basique.
05:13 D'accord, et vous les avez fait en fonction de...
05:15 C'est ça, donc plus il y a de personnes, plus on paye.
05:17 Et plus vous utilisez d'options.
05:19 Et ensuite, voilà, le panier moyen, disons, va augmenter avec le nombre de métriques.
05:24 Et c'est pour ça aussi qu'on travaille sur ajouter des métriques et passer des certifications en Europe et aux États-Unis.
05:29 D'accord. Justement, le périmètre, il est mondial ?
05:31 Ah oui, évidemment. Il est mondial. Maintenant, il faut y aller par étapes.
05:36 Donc première étape, l'Europe. Très très rapidement, les États-Unis qu'on a déjà commencé à attaquer.
05:40 Et puis à terme, l'Asie.
05:42 Et ensuite, l'Asie, évidemment, en commençant par la Corée du Sud et le Japon.
05:47 D'accord. Vous faites déjà du chiffre d'affaires ?
05:49 Oui. On se vient de démarrer vraiment vraiment. Mais globalement, on a commencé la commercialisation.
05:54 Il y a déjà des clients, quoi.
05:55 Oui, oui, on a signé plusieurs clients.
05:56 C'est mentionné.
05:57 On a un chiffre d'affaires qui... Je ne sais pas si je peux le dire ici ou pas.
06:00 Ah bien, bien sûr.
06:01 On a signé pour 460 000 euros de chiffre prévisionnel pour l'année 2023-2024.
06:08 Et on en a encore 4 autres qui arrivent dans les 2 mois qui arrivent.
06:11 Donc ça va plus vite que prévu.
06:13 Ça ne peut pas être alimenté. Et puis pour augmenter le flux, vous avez besoin d'argent pour accélérer.
06:19 Combien vous comptez lever ? A quel usage ces fonds vont-ils vous servir ?
06:23 Alors là, on cherche 3 millions en tout de financement.
06:27 D'accord.
06:28 Dont 2 millions en equity. Et sur ces 2 millions en equity, on a commencé par les Business Angels
06:33 parce que c'était le plus important pour nous au départ.
06:36 Et donc là, on est déjà à 600 000 euros. On cherchait 350 pour les Business Angels.
06:43 D'accord.
06:44 Donc ça allait très très vite.
06:45 Et en fait, finalement, on continue avec les Business Angels parce que ça se passe très bien.
06:49 Donc ça nous fait de sécuriser en tout 1 595 000 pour être très précis.
06:55 Sur quelle valo ? Vous valorisez à combien ?
06:57 La valorisation, alors...
06:59 Approximative ?
07:00 Là maintenant...
07:01 Non, non, il y a une très précise. C'est-à-dire que tant qu'on est arrivé jusqu'à fin septembre,
07:06 c'est une valorisation à 6 000 euros et demi.
07:07 D'accord.
07:08 Puis après, en fait, avec les fonds, ça serait une valorisation à 8 millions.
07:10 Ok, très bien.
07:11 Pour conclure, avez-vous un message particulier à destination de tous les investisseurs potentiels,
07:15 Business Angels qui nous regardent ?
07:17 Un message particulier... côté business, on peut toujours en parler à tous ceux qui sont intéressés.
07:21 Mais vraiment le plus important pour moi, je dirais que c'est l'équipe.
07:24 On a vraiment une très bonne équipe de gens qui sont à la fois passionnés, qui sont motivés,
07:29 qui partagent les mêmes valeurs et qui fait qu'on avance vraiment très vite
07:33 et qui nous permet d'exécuter ce qu'on doit faire.
07:39 Donc je pense que c'est le principal.
07:41 Alain, merci d'être venu nous présenter ce joli projet.
07:44 Je vous souhaite de réussir cette levée de fonds, de réussir cette société, QuantiCadeScare,
07:50 tout ce que vous avez proposé.
07:52 Tous les investisseurs intéressés peuvent bien entendu contacter directement Alain
07:56 ou bien contacter la chaîne qui transmettra vos coordonnées.
07:59 Merci à tous de nous avoir suivis.
08:01 Je vous donne rendez-vous très vite sur Investeur TV avec un autre projet dans lequel investir.
08:06 [Musique]
08:16 [Silence]