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00:00 [Musique]
00:09 Bonjour, bienvenue sur InvestirTV dans notre émission Levé de Fonds où les
00:13 entrepreneuses et entrepreneurs viennent nous présenter leurs projets parce qu'ils
00:17 sont en recherche donc de financement. Aujourd'hui en vision depuis la pointe
00:22 de la Bretagne, dans le Finistère à côté de Brest, c'est Sophie Daniel qui nous a
00:26 rejoint, qui est la fondatrice de Be Health Care, qui est tout simplement
00:30 votre coach kiné virtuel. Sophie bonjour. Bonjour. Et bien commençons si vous voulez
00:36 bien par la présentation de ce coach kiné virtuel. Alors en effet on l'a appelé
00:40 Alix pour Artificial Living Intelligence Experience. Donc Alix en fait c'est un
00:45 coach kiné virtuel qui vous propose des séances d'exercice complètement sur
00:49 mesure pour répondre à un objectif santé ou pour améliorer votre forme.
00:54 D'accord. Alors pouvez-vous nous dire deux mots sur votre parcours précédent,
00:58 qu'est-ce qui vous a conduit à créer donc cette entreprise ?
01:01 Alors au départ j'avais déjà créé une startup en 2008 qui s'appelle Bukbeo
01:06 et avec laquelle on a participé de 2016 à 2019 à un projet de recherche
01:11 européen pour développer une application de kinésithérapie respiratoire
01:17 mais à distance, à domicile. Et c'est en fait en faisant cette application et en
01:22 obtenant des résultats sur les tests cliniques auprès des patients alors
01:25 atteints de bronchopneuropathie grave, donc de troubles respiratoires graves.
01:29 Donc on a développé cette application et on s'est rendu compte que les patients
01:34 qui étaient équipés de l'application étaient extrêmement motivés à faire de
01:37 l'activité physique adaptée tous les jours par rapport à leurs problèmes de
01:40 capacité respiratoire. Et ça, ça amenait des résultats de respiration presque
01:45 normale pour certains des patients. Donc du coup fort de ce résultat de 63%
01:49 de motivation en plus pour faire de l'activité physique adaptée, on s'est
01:52 dit on va développer une entreprise vraiment dédiée à ce type de dispositif
01:57 de téléréhabilitation pour la respiration mais aussi pour tout autre objet.
02:01 Pour l'ensemble du corps, pas seulement.
02:03 Voilà, du coup là aujourd'hui on adresse des objectifs santé comme le
02:06 sommeil, les troubles de poids, les troubles musculosquelétiques.
02:09 Voilà, on adresse beaucoup, beaucoup d'objectifs santé et on travaille
02:13 évidemment encore avec des médecins pour préparer des chirurgies programmées
02:18 par exemple. Vous avez une opération de la hanche, on doit vous préparer.
02:22 Votre condition physique doit être excellente pour votre opération,
02:25 pour qu'elle soit efficace. Et on suit aussi, c'est-à-dire qu'après
02:28 l'opération, vous avez une meilleure réhabilitation si vous mobilisez
02:31 en fait votre corps et même dans les zones qui sont en douleur.
02:35 C'est très post-respiratoire, donc une espèce de rééducation sans avoir
02:39 besoin d'être, comment dirais-je, assigné dans un établissement spécialisé.
02:43 C'est bien ça.
02:44 Exactement, en fait c'est effectivement une histoire de coup et aussi de suivi
02:48 en temps réel, puisqu'on équipe les patients non seulement de l'application
02:51 ALIX, mais aussi de capteurs qui permettent de remonter les données
02:54 d'activité physique, données biométriques, température, rythme cardiaque,
02:58 rythme respiratoire. Ce qui permet d'avoir, si la personne…
03:01 Un suivi à domicile, disons.
03:02 Un suivi à distance et évidemment c'est beaucoup moins coûteux que
03:05 de l'ambulatoire. Donc ça fait pratique.
03:07 Oui, moins coûteux et puis c'est quand même plus confortable d'être
03:09 chez soi, comme on dit, que dans ce genre d'établissement.
03:11 Exactement, ça faisait aussi partie de la motivation des personnes à utiliser
03:15 un dispositif comme ALIX, parce qu'évidemment on est dans son confort,
03:18 on fait quand on veut, on peut démarrer très tôt le matin ou très tard le soir.
03:23 Parfait. Alors, parlez-nous un petit peu justement de vos spécificités,
03:28 de votre solution, qu'est-ce qui vous distingue, vos atouts par rapport
03:32 au kiné physique et puis aux autres applications similaires ?
03:37 Alors, comme on venait d'un projet européen de recherche sur un dispositif médical
03:41 qui évitait les problèmes de déserts médicaux, qui faisait de la télémédecine,
03:47 on a d'abord travaillé avec des professionnels de santé.
03:49 Donc, on a créé toute une base de données d'exercice à partir de vidéos
03:53 qui nous étaient envoyées par des kinés, par exemple sur la perte de poids
03:56 ou sur les problèmes de TMS. On a travaillé avec des spécialistes
04:00 d'activité physique et on a fait en sorte que notre coach virtuel,
04:03 notre agent qu'on voit à côté de moi là sur un miroir,
04:06 prenne vraiment les positions demandées par des kinés.
04:09 Et ensuite, c'est des séries d'exercices qui se sont générées sur mesure.
04:13 Donc déjà, ça, ça fait une différence par rapport à un coach virtuel
04:16 que vous avez en direct. Nous, on va pouvoir programmer une séance sur mesure
04:20 par rapport à votre problématique santé. Et évidemment, la base est faite
04:24 par des kinés et des spécialistes. Deuxième chose, c'est que notre algorithme,
04:30 ALIX, qui va générer votre séance sur mesure, en fait, tout a été validé
04:34 par des scientifiques et notamment une chercheuse qui s'appelle Véronique Bia
04:38 et qui a 30 ans d'expérience sur la physiologie. Et avec elle, elle nous a validé,
04:42 par exemple, telle séance, c'est pour du cardio, telle séance, c'est pour du respiratoire,
04:47 telle séance, ça va être pour un étirement d'un muscle, etc.
04:50 Donc, tout est validé et tagué par des scientifiques.
04:53 Et ensuite, ALIX peut aller choisir la séance d'exercice qui vous correspond le mieux.
04:58 Une petite précision, ALIX va me montrer les mouvements à faire,
05:02 mais est-ce qu'il va me corriger si je ne les fais pas correctement ?
05:05 Non, ça, ce n'est pas la clé. Effectivement, on a le miroir,
05:08 on pourrait, avec la caméra, voir si vous faites mal les mouvements,
05:11 mais ce n'est pas ça qui est important. Quand vous avez un objectif,
05:14 par exemple, respiratoire, ce qui va compter, c'est que vous fassiez les exercices
05:18 pendant toute la séance. C'est souvent des exercices qui vont durer 30 minutes,
05:22 entre 20 et 30 minutes pour que ce soit efficace, avec de l'échauffement,
05:24 de l'étirement à la fin. Et c'est ça qui va compter.
05:27 Et évidemment, ça s'adapte à votre rythme cardiaque, c'est-à-dire qu'ALIX
05:30 va caler sa vitesse sur votre rythme cardiaque parce que justement,
05:34 on a équipé ALIX de capteurs. Et en fait, on se lie avec n'importe quel capteur du marché.
05:39 Donc, on a des accords aujourd'hui avec WeThings, qui fait les matelas
05:42 et les balances connectées. Et on a aussi des accords avec Polar, par exemple,
05:47 qui fait des capteurs entre bracelet ou ceinture et qui remontent le rythme cardiaque
05:51 en temps réel. Et ça, ça nous permet d'être hyper souples sur votre objectif santé.
05:55 Demain, on pourra se lier avec un capteur particulier pour une pathologie particulière,
05:59 par exemple préparer à une chimiothérapie ou il y a un enjeu particulier sur,
06:04 par exemple, la montée en température du corps.
06:07 D'accord. Très bien. C'est vraiment très intéressant. Quel est votre business model ?
06:11 Alors, le business model, là, aujourd'hui, on est dans une phase où l'application est finie,
06:16 elle est développée, l'algorithme est prêt. On a commencé à le vendre en prévention santé
06:20 en entreprise et on a une urgence, si vous voulez, c'est d'aller collecter un maximum
06:27 de données d'utilisateurs pour entraîner notre intelligence artificielle pour qu'ensuite,
06:31 elle puisse être autonome à la demande d'une prescription d'un médecin.
06:35 Donc là, aujourd'hui, l'enjeu, c'est de pouvoir équiper un maximum d'utilisateurs
06:39 pour leur objectif santé. Et pour ça, on propose un prix d'abonnement à 5 euros par mois
06:45 et l'achat d'un capteur. Donc ça, c'est dans le modèle de prix abonnement.
06:50 Et sinon, pour tout ce qui est entreprise, prévention santé, institution, on propose des programmes,
06:55 des programmes vidéo qu'on peut diffuser sur un poste de travail, sur un ordinateur,
06:59 sur un miroir connecté dans une salle de gym, sur un écran dans une salle
07:04 pour faire de l'activité collective. Et là, on est plutôt sur du…
07:08 On fait des programmes de 20 séances selon la problématique.
07:11 Ça peut être de l'échauffement à la prise de poste, de l'étirement post-journée, du TMS.
07:17 Et dans ce cas-là, ça va être des programmes qui vont entre 5 et 30 minutes
07:22 et qui sont sur une vingtaine de séances, on va être plutôt à 10 000 euros le programme.
07:27 Mais si vous ramenez ça au salarié, pour 100 salariés, ça fait 10 euros le programme par an.
07:31 D'accord. Alors, côté traction, vous avez commencé fin l'année dernière.
07:36 Vous faites déjà un peu de chiffre d'affaires et vous avez pas mal de commandes dans le pipe, je crois.
07:39 Oui, c'est ça. On a commencé à vraiment activer toute la partie prévention santé en entreprise.
07:45 Et là, il y a un énorme travail, puisque pour diminuer les accidents du travail,
07:51 les arrêts du travail, les stress, etc., il y a beaucoup de coûts qui sont justement liés
07:56 à tout ce qui est mauvaise posture, qui est geste répétitif et télétravail.
08:01 On reste en sédentarité beaucoup trop longtemps.
08:03 Et la pénabilité au travail, c'est un sujet d'actualité, bien sûr.
08:06 Voilà, c'est ça. Et quand on discute avec les médecins, le peu d'activité physique
08:10 que peuvent faire les salariés dans le cadre de leur travail ou à la maison,
08:14 ça amène des gains en accidents du travail et en arrêt de travail énormes.
08:19 D'accord.
08:20 Donc là-dessus, on a commencé à rentrer des contrats, oui.
08:23 D'accord. Pour développer tout ceci, vous avez besoin d'argent.
08:25 Alors, vous avez commencé avec cette année une première levée de fonds de 600 000 euros, je crois.
08:29 Voilà.
08:30 Qui sera suivie d'une seconde l'année prochaine de 5 millions.
08:33 Donc, on va déjà commencer sur celle-ci. À quoi vont servir ces fonds et à quel usage vous allez les utiliser ?
08:39 Alors, justement, ce que je vous disais, c'est déjà de pouvoir embaucher un peu plus de monde dans BeWellScare
08:44 pour pouvoir aller à la rencontre des entreprises et promouvoir la partie prévention santé en entreprise.
08:51 Et le second aspect, c'est surtout de pouvoir aller faire de la publicité,
08:56 nous rendre visibles à l'échelle européenne, parce qu'on a déjà un contrat
08:59 qui est signé sur la marketplace Décathlon Europe.
09:02 Donc, on a commencé par le pays Belgique, mais on voudrait attaquer l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie.
09:07 Donc, là-dessus, on a besoin de moyens pour aller collecter nos données,
09:11 pour pouvoir transformer Alix en véritable intelligence artificielle embarquée sur le téléphone mobile.
09:16 Donc, l'algorithme est déjà prêt, mais par contre, le service est déjà prêt.
09:20 Les consommateurs n'ont pas moins que dans le futur.
09:23 Mais par contre, demain, Alix sera capable, sur n'importe quelle pathologie, par exemple,
09:27 l'arthrose du genou ou la préparation à la chirurgie de la hanche,
09:30 elle sera capable de programmer des séances adaptées sur mesure pour le patient type.
09:36 D'accord, ça, il faut sensibiliser les praticiens, le monde médical.
09:40 Voilà, alors ça, par contre, ils sont très en attente, parce qu'ils se rendent bien compte
09:44 qu'aujourd'hui, l'ambulatoire, ça devient compliqué, la clinique de nuit, c'est très cher, etc.
09:50 Donc, ils sont très en attente de ce type d'outils qui peuvent leur permettre de suivre leur patient,
09:54 mais six mois avant une opération, par exemple, et sans les faire venir à l'hôpital
09:58 ou pour quelques séances avec un kiné, mais qui vont être en présentiel et extrêmement utiles,
10:02 pas simplement pour faire des choses qu'ils peuvent faire à la maison.
10:05 Donc là, ils sont très, très en demande.
10:07 Et effectivement, une fois qu'on a notre intelligence artificielle autonome,
10:11 qu'on a pu, grâce à ces 600 000 euros, faire suffisamment de publicité
10:15 pour pouvoir avoir nos 10 000 utilisateurs quotidiens, là, on peut entraîner notre IA.
10:21 Et une fois qu'on est prêt, on peut adresser le marché du médical à l'échelle européenne.
10:25 Et c'est là qu'on souhaite lever 5 millions d'euros.
10:27 Là, on va se concentrer sur les 600 000 et puis vous viendrez nous revoir l'année prochaine.
10:31 Absolument.
10:32 On sait que dès juillet 2024, il faut absolument, si on veut faire un outil d'envergure.
10:38 Je sais que la valo est en cours d'authorisation.
10:40 Pour avoir un ordre d'idée, vous allez lever sur quelle enveloppe à peu près, les 600 000 ?
10:45 C'est-à-dire ?
10:47 Vous allez autour de la valo actuelle.
10:49 Je sais que vous êtes en train de la finaliser, mais juste pour avoir un ordre d'idée.
10:53 On est à 6 millions aujourd'hui en valorisation.
10:56 Et on passera à 20 millions quand on sera en lèvres à les 5 millions.
10:59 Bien sûr.
11:00 Pour conclure, avez-vous un message particulier à destination de tous les investisseurs potentiels qui nous regardent ?
11:07 C'est plus un message que je partage avec des médecins qui nous disent tous,
11:12 en gros, il y a urgence pour développer ce type de dispositif et pas seulement Alix,
11:17 pour accompagner les médecins dans la télémédecine.
11:20 Parce qu'aujourd'hui, on a des données, on a des capteurs, etc.
11:23 Mais qu'est-ce qu'on en fait ?
11:25 Et finalement, il n'y a pas d'accompagnement en prévention santé, ne serait-ce que pour l'Alzheimer, par exemple.
11:31 À partir de 45 ans, on peut tous être atteint d'Alzheimer ou ça peut démarrer.
11:35 Et la seule prévention contre l'Alzheimer, c'est l'activité physique adaptée.
11:39 Et alors, la marche, les 10 000 pas par jour, ça, tout le monde le connaît, mais on ne le fait pas.
11:43 Et là, il y a urgence à pousser ce type de dispositif Alix pour motiver les gens à rester en meilleure santé.
11:50 Et bien, Sophie, bravo pour ce joli projet.
11:53 Merci de vos précisions.
11:55 Je vous souhaite de réussir cette levée de fonds et puis le succès pour B.O.Helsker et Alix.
12:00 Tous les investisseurs intéressés peuvent bien entendu contacter directement Sophie ou contacter la chaîne qui transmettra leurs coordonnées.
12:06 Merci à tous de nous avoir suivis.
12:08 Je vous donne rendez-vous très vite sur Investeur TV avec un nouveau projet dans lequel investir.
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