SMART SPORTS - Wilson, un partenaire emblématiques du grand chelem

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Vendredi 15 septembre 2023, SMART SPORTS reçoit Bertrand Blanc (Directeur Commercial Monde, Wilson)

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Transcript
00:00 -Il débarque à peine de New York où se disputait l'US Open de tennis,
00:04 une quinzaine de la plus haute importance
00:07 pour la marque de Chicago.
00:09 Son directeur commercial, Mond, est avec nous.
00:12 Bonjour, Bertrand Blanc. -Bonjour, Pierre.
00:14 -Pas trop jetlagué ? -Un peu, mais on va profiter
00:17 du week-end pour se reposer.
00:19 -Comment s'est passée cette édition 2023 ?
00:22 -Elle est en cours. La 1re semaine n'est pas encore terminée,
00:25 mais pour l'instant, ça se passe très bien.
00:28 On parle souvent d'une quinzaine de tournois de Grand Chelem,
00:31 pour Roland-Garros, mais les tournois de Grand Chelem
00:34 durent 3 semaines, la semaine des qualifications.
00:37 On en est à 2 semaines, ça se passe très bien.
00:40 Il y a un bel engouement, du public.
00:42 On va battre des records d'affluence cette année
00:45 à Flushing Meadows.
00:46 -Qu'attendez-vous en termes de vente d'un événement majeur
00:50 pour une marque comme Wilson ?
00:52 -C'est surtout de la visibilité,
00:54 c'est pas de la notoriété,
00:56 puisque on est partenaire du tournoi depuis 1978,
01:00 donc on fête les 55 ans du partenariat cette année.
01:03 Le grand public et les fans de tennis connaissent la marque
01:06 et savent qu'elle est associée à l'événement
01:09 depuis beaucoup d'années.
01:11 Il y a bien sûr des retombées économiques, financières.
01:14 Il y a des produits estampillés US Open dans la gamme Wilson
01:18 depuis très longtemps, notamment la fameuse balle,
01:21 qui représente des ventes importantes pour Wilson,
01:24 mais pas des ventes qui ont lieu toute l'année,
01:27 mais uniquement pendant le tournoi.
01:29 -On vend combien de balles ? 100 millions ?
01:31 -Alors, dans le monde, oui, marque confondue.
01:34 Aujourd'hui, c'est plusieurs millions pour Wilson uniquement.
01:39 C'est considérable.
01:40 On parle de boîtes de balles.
01:42 Avec nos fournisseurs, on parle de douzaines de boîtes de balles.
01:46 C'est l'unité de mesure qu'on utilise avec eux.
01:48 C'est prodigieux, surtout aux Etats-Unis.
01:51 Nos amis américains ont tendance à ouvrir une boîte de balles
01:54 à chaque partie.
01:56 Là où, en Europe, en France, on les use.
01:58 On les garde pour 2, 3, 4 matchs, parfois plus.
02:01 Les Américains sont très consommateurs.
02:03 C'est un produit de grande consommation.
02:06 -Sur site, sur l'OS Open,
02:08 quand une marque comme Wilson se déploie,
02:10 il y a un sujet de notoriété, vous en parlez,
02:13 mais il y a un sujet d'héroïne.
02:15 J'imagine que ça coûte cher,
02:16 un emplacement dans l'enceinte du Stade de New York.
02:20 Combien de chaussures, de sacs, de raquettes se vendent ?
02:23 Et est-ce que ces contributeurs... Oui, j'imagine, au résultat.
02:27 -Bien sûr. On a un magasin sur site
02:29 qui draine des milliers de personnes tous les jours.
02:33 Donc ça représente des ventes importantes.
02:36 Une partie de ces ventes est reversée à la Fédération américaine.
02:39 -Il y a un rêve cher avec eux. -Ca fait partie du contrat.
02:42 Mais ça représente des ventes intéressantes pour la marque.
02:46 Ca nous permet de vendre les nouveaux produits,
02:49 de mettre en valeur les nouvelles histoires,
02:51 les lancements. On vient de lancer une nouvelle raquette.
02:54 Donc on communique beaucoup dessus
02:57 et on la mise bien sûr en place et en valeur dans le magasin.
03:01 C'est tout type de produit.
03:02 Ca va des raquettes à la bagagerie, en passant par le textile.
03:06 Vous avez parlé des chaussures.
03:08 Donc tout l'équipement nécessaire aux joueurs et aux joueuses de tennis.
03:11 Ils viennent le chercher dans le magasin.
03:14 Il y a aussi un produit phare, en particulier à l'US Open,
03:17 qui est ce qu'on appelle la "maxi-ball",
03:19 c'est-à-dire, en anglais, la "jumbo balls",
03:22 que les fans apprécient beaucoup là-bas.
03:24 C'est un souvenir. Les enfants, à Roland-Garros,
03:27 vont les faire signer, autographer par leur joueur préféré.
03:31 Ca, c'est un best-seller.
03:33 -Avez-vous un indicateur, quelques chiffres,
03:36 pour nous rendre compte de ce business qui se joue
03:39 pendant cette quinzaine ? -Sur une quinzaine,
03:41 c'est presque trois semaines maintenant,
03:43 on parle d'un chiffre d'affaires
03:45 entre 1 et 2 millions de dollars sur le magasin Wilson.
03:48 Donc pour des produits qui vont du simple accessoire
03:53 comme le porte-clés à la boîte de balles ou la bagagerie, etc.,
03:56 on va dire que ça va de 5-10 dollars
04:00 à un produit qui peut coûter jusqu'à 300-350 au maximum.
04:04 -Combien par an, Wilson produit de raquettes de tennis ?
04:08 -Environ...
04:10 Alors, 4 millions.
04:12 On va dire, grosso modo, un million de raquettes dites "performants",
04:17 c'est-à-dire pour les joueurs de club qui jouent en compétition,
04:20 et les 3 millions restants sont des raquettes
04:22 pour les joueurs occasionnels,
04:25 qui ne jouent que de temps en temps,
04:27 qui ne sont pas affiliés à un club ou qui ne jouent pas en compétition.
04:31 -Quel est l'impact de la sortie sur les ventes,
04:34 justement, de raquettes,
04:36 de Roger Federer et de Serena Williams ?
04:39 Vous avez pu le mesurer ?
04:41 -Alors, oui, dans les 2 cas, oui,
04:43 puisque Roger et Serena faisaient partie
04:47 des rares joueurs et joueuses sur le marché
04:50 qui avaient une raquette à leur nom.
04:52 Ils avaient des raquettes dites "autographes".
04:55 Il y en a eu très peu dans l'histoire du tennis
04:57 et de Wilson, en particulier.
04:59 Roger a eu la sienne, la fameuse RF97,
05:02 avec laquelle il est revenu sur le circuit en 2017,
05:04 en gagnant ce fameux Open d'Australie.
05:07 Et Serena avait aussi sa raquette.
05:09 Donc on peut mesurer très concrètement,
05:11 quand ils prennent leur retraite, par la baisse des ventes,
05:14 l'impact que ça peut avoir pour une marque comme nous.
05:17 Alors, en l'occurrence, RF est toujours une marque,
05:20 une raquette qui se vend bien,
05:23 parce que Roger, c'est reste Roger.
05:25 Les fidèles, les consommateurs nous demandent
05:29 quand est-ce qu'il y aura une suite à cette raquette.
05:32 Peut-être dans l'avenir, on y travaille.
05:35 Et même chose pour Serena,
05:37 même si les ventes étaient moindres.
05:39 -En termes de chiffres,
05:41 ça représente quoi, le différentiel de sortie ?
05:44 -La raquette de Roger,
05:46 c'était quelques dizaines de milliers d'unités vendues par an.
05:50 Pour celle de Serena,
05:51 je n'ai pas les derniers chiffres en tête,
05:54 mais on doit être à 10 000 au maximum dans le monde entier.
05:57 Pour celle de Roger, c'était une raquette
05:59 qui était même, dans certains cas, trop vendue,
06:02 à savoir que c'était une raquette lourde,
06:05 difficile à jouer, c'était vraiment ses spécificités,
06:08 c'est-à-dire une raquette de 340 grammes.
06:10 Les amateurs vous le diront, c'est pas évident à manoeuvrer.
06:14 Beaucoup l'ont achetée parce qu'ils la trouvaient belle,
06:17 parce que c'était la raquette de Roger
06:19 et qu'ils voulaient avoir, on va dire,
06:21 une pièce, un souvenir de lui,
06:23 mais ce n'était pas forcément la raquette
06:26 qui leur convenait le mieux.
06:28 Donc on en a beaucoup vendu,
06:29 parfois trop, dans certains cas,
06:32 mais je pense que ça reste une raquette
06:35 qui, je pense, se vendra bien.
06:37 -Les entraînements...
06:39 Les entraînements, non, les événements s'enchaînent.
06:42 Juste après l'US Open,
06:45 il y a l'Open de France de padel.
06:48 Wilson y est très présent.
06:49 Il y a un match entre le padel et le tennis.
06:52 Qui va le gagner ?
06:53 -Le padel est très nettement le sport,
06:57 et c'est d'ailleurs le sport de raquette
06:59 qui croit le plus au monde.
07:01 Là-dessus, il n'y a pas match.
07:02 On parle de taux de croissance d'une année sur l'autre
07:06 supérieur à 20 %, donc c'est un marché
07:08 en très forte expansion.
07:10 Le tennis a eu deux très belles années
07:12 pendant la pandémie du Covid,
07:14 mais qui a retrouvé, on va dire,
07:15 un niveau plus normal cette année.
07:18 Donc ça s'est un petit peu tassé.
07:20 Par contre, le padel a encore beaucoup à faire
07:23 avant d'atteindre, bien sûr,
07:25 la taille qu'est le marché du tennis,
07:28 mais ça se développe, il y a beaucoup d'intérêt.
07:31 Il y a des bonnes nouvelles qu'on a eues dernièrement,
07:35 avec la nouvelle que les instances de gouvernance
07:38 au niveau mondial ont enfin fusionné.
07:41 Donc ça va permettre, on l'espère,
07:43 au sport de pouvoir se développer encore plus vite.
07:46 Encore faut-il qu'il y ait les structures
07:49 qui suivent au niveau national dans chacun des pays,
07:52 qu'il y ait des joueurs et des joueuses
07:54 aussi qui atteignent le haut niveau.
07:56 On espère que ce sera le cas en France.
07:58 C'est ce qui permettra au sport de gagner en notoriété
08:03 et d'asseoir son développement.
08:06 Les fans voudront à un moment que les Français et les Françaises
08:09 brillent. -Bertrand Blanc,
08:11 directeur commercial Monde de Wilson,
08:13 merci d'être venu sur ce plateau.
08:15 C'est la fin de cette édition de Smart Sport.
08:18 A très vite sur Bismarck.
08:20 SOUS-TITRAGE : RED BEE MEDIA
08:23 ...