Vendredi 31 mai 2024, SMART SPORTS reçoit Michael Tapiro (Fondateur, Sports Management School) et Frank Tapiro (consultant créatif)
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00:00 [Générique]
00:03 - Quelle classe si chic ! Vous l'avez vu ? Vous les avez vus ?
00:07 - On les a vus bien entendu, puis ça nous fait tellement plaisir de les voir.
00:09 Mais sur un autre terrain, je veux bien entendu parler de Nadal et Fédérar.
00:13 On est habitué à les voir plutôt sur une terre battue, sur quelques couics.
00:16 Et là on les voit sur des pentes enneigées, des dolomites en Italie.
00:20 On les voit en t-shirt, déjà faut y aller parce qu'il a l'air de faire très froid,
00:23 avec quand même, on vend quand même un produit, un sac à dos, le nouveau sac.
00:28 - Il est formidable. - Oui, à quel prix ?
00:30 - A Damier. - A quel prix ?
00:31 - 2700 euros. - Exactement, 2700 euros.
00:33 - Alors ça fait Charles sac à dos. - 750 euros.
00:35 - 2750, alors ça fait Charles sac à dos à Damier.
00:37 Il est très joli, mais ce qu'il y a de bien, c'est que, encore une fois,
00:39 on le voit vraiment au loin, il n'est pas mis en flagrance.
00:43 Donc ce qui est intéressant, c'est de voir les deux, ces deux amis,
00:46 qui étaient comme des deux ennemis sur le terrain, mais amis dans la vie,
00:49 avec une mentalité qui, je l'espère, on ne mettra peut-être pas des siècles à en trouver,
00:53 mais deux comme ça, c'est rarissime.
00:55 - Et en termes de talent, tu as amené tes 100 démés. - Attends, attends, attends, juste une question.
00:58 - C'est merveilleux. - Vous avez vu le match la semaine dernière de Nadal ?
01:01 - Cette semaine de Nadal ? - Cette semaine, bien sûr, j'ai vu.
01:03 - Il a perdu en conseil contre Zeref. - Terrible.
01:05 - Mais attendez, attendez, c'est une petite défaite, je vous dis qu'il n'a pas fini,
01:09 il va revenir l'an prochain, c'est sûr, et il sera mieux préparé.
01:12 Il ne peut pas partir sur un 3-7 au premier tour, ce n'est pas Nadal.
01:15 - Alors ce n'est pas évident, parce que s'il continue à jouer au tennis,
01:17 il ne sera plus dans les publicités de Louis Vuitton,
01:19 mais justement, les campagnes "Core Values", elles font bénéficier les athlètes,
01:25 les champions, les stars qui ont raccroché les crampons ou les chaussures.
01:28 - J'ai compris en fait ce que tu es en train de dire, c'est qu'il a fait exprès de perdre hier,
01:31 en disant "voilà, j'ai fait mon truc systémistique pour enfin être le star Core Values de Louis Vuitton".
01:37 - Encore une fois, sur cette photo-là et sur ce clip-là, on retrouve ce qui s'est déjà fait chez Louis Vuitton,
01:42 notamment avec Messi et Ronaldo, qui jouaient aux échecs avec un d'amis Louis Vuitton.
01:47 On se rappelle aussi de la partie de baby-foot avec Zidane, avec Maradona et Pelé.
01:52 Il y en a eu pas mal comme ça, et voilà, c'est une pub absolument formidable.
01:56 - Alors, on va les entendre, ce qui est rare de les avoir côte à côte.
02:00 Écoutez ce qu'ils disent de leur performance et des conditions de leur succès, leurs secrets de succès.
02:06 J'ai eu un très bon équipe autour de moi, qui m'aide, une très bonne famille.
02:11 Depuis le début, j'ai probablement reçu les bonnes valeurs pour continuer à grandir.
02:17 Et je crois vraiment que pour moi, la chose la plus importante dans ma carrière, c'est d'avoir l'amour de continuer à m'améliorer tout le temps.
02:26 Pour moi, c'est toujours essayer de trouver de nouvelles choses, de m'améliorer de plus en plus.
02:29 Je pense que ça fait la différence entre les meilleurs joueurs et ceux qui sont très bons.
02:35 - Peut-être une petite chose que tu peux ajouter à ton jeu, même si tu joues super bien, il y a toujours un peu de plus que tu peux faire.
02:44 Je me suis aussi assis avec les bonnes personnes, d'abord et tout au long de ma carrière.
02:50 Choisir les meilleurs qui m'inspirent et m'inspirent.
02:53 - Federer, Tapiero, Tapiero-Nadal.
02:56 - Oui, mais on ne fait toujours rien parce qu'on a deux superstars qui sont sur le toit du monde.
03:00 Enfin, ce n'est pas le toit du monde, c'est Dolomites, mais ça pourrait l'être avec eux.
03:02 - C'est quand même la grande classe, on le voit.
03:04 D'ailleurs, pour revenir à l'opération marketing, ce qui est intéressant, c'est que chacun porte une montre de son propre sponsor qui ne fait pas partie du groupe LVMH.
03:12 Ça, c'est la première chose.
03:13 - Quelle mensuitude !
03:14 - Royal Aubard.
03:16 On peut remarquer que Federer porte une doudoune Uniqlo qui, bien sûr, n'est pas du groupe LVMH aussi.
03:22 C'est intéressant parce que je pense que LVMH l'a joué méta-corporate en permettant à chacun de venir avec ce qu'ils sont pour travailler sur les valeurs humaines.
03:34 C'est ce qu'on voit dans cet échange qui est formidable.
03:36 - Ça, c'est la plus grande des prouesses de ce film-là.
03:39 Mais surtout, c'est les points communs de ces deux plus grandes stars.
03:42 La classe, l'élégance, la gentillesse.
03:45 J'ai eu la chance de les rencontrer les deux.
03:47 C'est inouï de voir l'humilité, la passion et la gentillesse, la proximité qu'ils ont avec les gens.
03:53 On a l'impression qu'ils n'ont jamais été stars de certaines journées dans leur vie.
03:57 C'est vraiment un exemple et j'aimerais que...
04:00 - De rôle-modèle parfait, oui.
04:02 - Retrouvons Federer au sommet.
04:05 Ils vont nous dire, ils vont se remémorer leur première rencontre.
04:08 - Je me souviens, probablement pas de lui.
04:13 - Je ne me souviens pas.
04:14 - Quand tu as gagné ton premier Wimbledon.
04:16 - Oh !
04:17 - J'étais...
04:18 Quel an c'était ?
04:20 - 2003.
04:21 - 2003.
04:22 - Et c'était agréable pour toi ?
04:23 - Un peu, mais non.
04:25 Non, non, non, on était...
04:29 Je veux dire, honnêtement, tu étais super agréable.
04:32 Je suis juste arrivé sur le tour, je suis un junior,
04:35 donc j'étais super timide pour te parler.
04:37 Mais tu étais très agréable, oui.
04:38 - Je me souviens de ton premier match au Monaco.
04:40 Quel an c'était ?
04:41 - Probablement 2003.
04:44 - 2003 aussi ?
04:45 - Il était super jeune, tellement bon.
04:47 Et bien sûr, on s'attendait à un autre Spaniard,
04:51 un autre "Clay", "Corder", "Dirtballer",
04:54 futur top teneur, peut-être encore plus.
04:57 Et il a réussi tout.
04:59 Pour moi, je pense que le moment le plus spécial
05:02 c'était quand j'étais numéro un du monde en 2004
05:04 et je jouais au Miami.
05:05 Et il m'a battu,
05:06 ce qui était peut-être une surprise pour certains.
05:08 Mais à ce moment-là...
05:09 - Tu étais un peu malade.
05:11 - Oui, j'avais eu un stroke de soleil.
05:13 Mais il m'a toujours battu en équilibre.
05:16 C'était cool de voir les jeunes joueurs se déployer,
05:21 les Murrays, les Djokovics,
05:23 et de jouer pour la première fois.
05:25 Ce premier match sera toujours très significatif,
05:27 même si j'ai perdu.
05:28 C'était une excellente rivalité
05:31 avec tellement d'autres joueurs.
05:33 Mais Rafa, bien sûr,
05:34 avec son style de jeu et son attitude sur le terrain
05:38 à un jeune âge,
05:39 ce n'était pas comme tout le monde.
05:42 On pouvait sentir qu'il y avait quelque chose de spécial.
05:45 La classe, l'élégance...
05:47 Quand je vois aujourd'hui dans d'autres sports
05:49 le niveau intellectuel,
05:50 la gentillesse, l'humour qu'ils ont.
05:54 Et on parle de deux plus grands stars.
05:56 Un raconte qu'il était tout timide.
05:58 Quand il était junior, il l'a vu.
06:00 Et puis il a eu la première amitié.
06:02 Et puis la première défaite alors qu'il était le numéro un mondial.
06:04 Et ils en parlent comme si c'était un jeu.
06:06 - On comprend l'anglais,
06:07 vous n'avez pas besoin de traduire.
06:08 - Certaines personnes qui nous regardent ne comprennent pas.
06:11 - Ce qui laisse ressortir, ce sera ce qui le trouve.
06:13 - Le sourire, ils se moquent l'un de l'autre.
06:15 On parle quand même de...
06:17 - Mais surtout, c'est la quintessence de l'humilité.
06:20 C'est vraiment une leçon pour tous les athlètes
06:23 au devenir, pour tous les juniors,
06:25 de regarder ce clip.
06:26 C'est aussi une super humilité parce que
06:28 on a connu un entraîneur de Marseille
06:30 qui était sous une glacière.
06:31 Eux, ils sont sous une glacière, certes, Louis Vuitton,
06:33 un peu plus grande.
06:34 Mais enfin, on est sur le même contexte.
06:36 Donc même sur la façon de s'asseoir,
06:38 ils ont été dans une humilité absolue.
06:39 - Alors justement, on leur a demandé,
06:41 ils leur ont demandé quels souvenirs
06:43 ils souhaitaient laisser.
06:46 - On a été sur le tour
06:49 pendant plus de 20 ans.
06:52 On a rencontré beaucoup de nouveaux gens.
06:55 Et à la fin, ce qui m'a vraiment
06:59 rendu fier et heureux,
07:01 c'est que quand je sors de ce monde,
07:03 les directeurs du tournoi,
07:05 les gens qui travaillent sur le tournoi,
07:07 les staffs, l'ATP,
07:10 parlent bien de qui j'étais sur le tour
07:13 ou qui je suis en tant que personne
07:15 plutôt que de joueur de tennis.
07:16 Parce que comme joueur de tennis,
07:17 à la fin, on a les titres,
07:19 on a les réussites,
07:20 et c'est comme ça.
07:22 J'ai réussi plus que ce que j'avais rêvé.
07:24 Donc pour moi, à la fin,
07:26 le légace, en termes d'être humain,
07:29 même pour moi,
07:31 après avoir réussi toutes les choses
07:33 que nous avons réussi,
07:34 je pense que pour moi,
07:35 c'est la chose la plus importante, sans doute.
07:36 - J'espère que je me souviens
07:37 non seulement comme joueur de tennis,
07:38 mais aussi comme la personne derrière
07:40 ce que je donnais au jeu
07:41 et ce que je représentais au jeu
07:42 et ce n'était pas tout simplement
07:43 mon nom et mes victoires,
07:45 ce qui m'a beaucoup signifié.
07:47 Donc je pense que si je me souviens
07:48 plus que de la personne,
07:50 plutôt que de la personne de joueur,
07:52 ce serait génial.
07:53 Et si j'étais un bon modèle pour les enfants,
07:55 ça me ferait plaisir.
07:57 Et ce serait bien,
07:58 comme Rafa l'a dit,
07:59 si les gens étaient heureux de nous revoir.
08:01 Pas comme "Oh non, ce gars-là encore !"
08:04 Non.
08:05 J'espère que c'est le cas.
08:08 - En fait, je n'aurais jamais imaginé
08:10 que Rafa et Federer puissent apparaître
08:12 comme les deux vieux du boupet de show.
08:15 Parce qu'en fait, involontairement,
08:16 ils leur ont mis des cheveux blancs
08:18 à cause de la neige.
08:19 Donc on imagine dans 30 ans,
08:20 "Alors Rafa, comment tu vas ?"
08:22 Et Federer "Je vais pas mal et toi ?"
08:25 Ce qui est extraordinaire,
08:26 c'est que bien entendu,
08:27 aujourd'hui, ils se projettent dans un avenir
08:29 en disant, vous savez qu'on préférait
08:31 que ce soit notre personnalité,
08:32 nos valeurs humaines.
08:33 Mais ça, ça pourrait être écrit dans des manuels,
08:35 vous savez, de coaching,
08:37 comment être, le savoir-être,
08:38 le savoir-vivre.
08:39 Mais ils sont comme ça fondamentalement.
08:41 Ces deux superstars sont les superstars de la vie.
08:43 J'espère qu'on pourra me le dire.
08:45 - Et sincèrement, ce qui se faisait à une époque,
08:47 c'était que des grands joueurs de foot africains
08:48 pouvaient devenir présidents de la République
08:50 de leur pays.
08:51 Alors là, ils sont en Espagne et en Suisse,
08:52 ça se fait pas tellement.
08:53 Mais sincèrement, on aurait bien aimé
08:54 que d'ici à une quinzaine d'années,
08:55 ils puissent devenir les présidents de la République
08:57 ou les présidents de l'État.
08:58 Parce que ce sont des rôles modèles absolus.
09:01 - Moi, je mise tout, je deviens espagnol demain
09:03 pour voter pour Nadal.
09:04 Ça évitera la folie qui est en ce moment
09:06 en train de se passer en Espagne.
09:08 En Suisse ?
09:09 - Non, en Suisse, ça va.
09:11 - Les citoyens qui sont au pouvoir ?
09:13 - Non, mais voilà, les citoyens sont dans une votation
09:15 à peu près mensuelle.
09:17 Donc rien ne se passe.
09:18 - Enfin, même plus.
09:19 - Alors, qu'est-ce que dirait aujourd'hui
09:22 Nadal et Federer
09:23 aux jeunes Nadal et aux jeunes Federer ?
09:27 - Pour moi, personnellement, je dirais juste
09:30 pratiquer avec la bonne attitude,
09:32 avec le bon esprit,
09:34 écouter les gens à côté de toi,
09:37 être humble suffisamment pour continuer
09:40 à écouter les gens, même si tu as du succès.
09:43 Et puis, je veux dire,
09:44 le reste des choses se passe, tu sais.
09:47 Tu as des erreurs, tu réussis des choses,
09:51 mais tu dois apprendre à faire ça toi-même,
09:54 je pense, c'est un peu des choses
09:56 que personne ne peut te dire à un moment donné.
09:59 - Oui, prendre du feed-back,
10:01 pas de façon personnelle.
10:02 Les gens qui sont autour de toi,
10:04 les parents, les coaches, etc.,
10:06 les fitness, les physios,
10:07 ils veulent tous le meilleur pour toi.
10:09 Ils ont souvent les meilleurs intentions.
10:11 Donc je sais que parfois ça a l'air assez critique.
10:14 Et quand tu es jeune, tu ne veux pas l'entendre
10:16 parce que tu veux entendre que tu es le meilleur
10:17 et que tu vas être le numéro un du monde.
10:19 Mais malheureusement, ce n'est pas comme ça.
10:20 Donc c'est une très fine ligne
10:21 entre être confiant
10:23 et croire que tu vas le faire,
10:25 à ne pas être très bon
10:26 parce que tout le monde me dit
10:27 que je ne suis pas si bon.
10:29 Je pense que
10:30 sachant que tu as aussi du temps
10:32 et que tu dois te souvenir
10:35 que 50% du coaching que tu as
10:37 vient de l'intérieur.
10:38 Tu es ton propre coach aussi
10:39 parce que je pense que beaucoup de fois,
10:41 on oublie ça.
10:42 Ce qui est formidable dans le sport d'excellence,
10:44 dans le sport de haut niveau,
10:45 c'est souvent la simplicité.
10:48 Et là, on se retrouve avec 1 minute 30 de cours
10:51 parfaits sur la simplicité,
10:53 sur ce que doit être le sport d'excellence,
10:54 sur ce que doit être le sport de haut niveau,
10:56 mais surtout sur ce que doit être
10:57 l'attitude par rapport à sa carrière,
11:00 par rapport à ses performances
11:01 et par rapport à ce qu'on imagine
11:03 de ce qu'on fera pendant une quinzaine d'années.
11:04 Ce qui est incroyable,
11:05 c'est que c'est un sport individuel,
11:06 mais quand on les voit là,
11:07 on a l'impression qu'ils ont fait du sport collectif
11:09 toute leur vie.
11:10 Parce qu'ils sont entourés
11:11 - Ils sont entourés, voilà.
11:12 Ils sont entourés.
11:13 C'est vrai que c'est très difficile
11:14 à un niveau moyen le tennis.
11:16 C'est très ingrat.
11:17 Il faut vraiment être dans les 100 premiers
11:18 pour vivre de son sport de façon forte.
11:20 Demandez à ceux qui sont entre les 500
11:22 et un peu moins de 500,
11:23 c'est des grands, grands, grands joueurs,
11:25 mais c'est une catastrophe au quotidien.
11:27 Là, ils sont entourés,
11:28 c'est vrai que c'est très collectif.
11:29 - Qui sont les Nadal et Federer aujourd'hui ?
11:32 - Je n'en ai pas encore vu.
11:35 Vous savez pourquoi je n'ai pas vu ?
11:36 Oubliez le jeu.
11:37 - Non, pas de charisme.
11:38 - Je n'ai pas vu de charisme.
11:39 Je n'ai pas vu quelqu'un qui a ment sur votre...
11:41 Et en plus, Federer,
11:42 dans le silence le plus absolu,
11:43 mais vous savez,
11:44 c'est ce qui s'appelle le langage du corps.
11:46 Il y a des gens qui n'ont pas besoin de s'exprimer
11:48 pour dégager quelque chose,
11:49 une aura, une bienveillance, un sourire.
11:51 Rappelez-vous, Federer qui arrive à Flushing Middle.
11:55 Il arrive, il a oublié son badge.
11:57 Le responsable de sécurité ne le reconnaît pas.
11:59 Il dit "Monsieur, vous ne pouvez pas rentrer".
12:01 Il fait demi-tour, il est numéro 1 mondial.
12:02 Et là, il y a un responsable du tournoi
12:03 qui dit "Non, mais viens, viens, viens !
12:04 Je te fais rentrer."
12:05 Il fait "Non, non, je vais chercher mon badge,
12:07 je l'ai oublié à l'hôtel."
12:08 C'est ça, Federer.
12:09 Le mec, il n'a pas de passe droit.
12:11 Il respecte tout le monde.
12:12 Et c'est pour ça qu'il est aussi respectable.
12:14 Voilà pour la saga Federer-Nadal.