• l’année dernière
(1964-1966)
Production : Hanna-Barbera
Distribution : Screen Gems
2 octobre 1965

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TV
Transcription
00:00 <i>Une fille charmante, colline boisée, sommeil neigeux,</i>
00:02 <i>verte prairie, un décor idéal</i>
00:04 <i>pour la lutte éternelle d'un chat et d'une souris.</i>
00:07 Tiens-toi tranquille, ne bouge pas,
00:09 et je vais te montrer ce qu'on appelle un esprit frondeur, souriceau.
00:13 Tu as un coeur de pierre, méchant maitre !
00:16 En plein dans le ville !
00:19 (rire)
00:21 (rire)
00:23 (rire)
00:25 (rire)
00:27 En plein dans le ville ! (rire)
00:30 Je n'aime vraiment la bagarre que quand je suis le vainqueur.
00:33 (rire)
00:35 Sors de là, petit bêta.
00:39 Tu vas faire un vol plané.
00:41 Tu vas goûter au joie de la sarbacane.
00:44 Allez, entre là-dedans.
00:47 Allez, bon voyage.
00:49 (gémissement)
00:51 (coup de feu)
00:52 (coup de sifflet)
00:54 Il est temps de filer avant que ça tourne mal.
00:57 (coup de sifflet)
00:59 Notre souriceau n'aime pas l'eau froide.
01:01 Tropique, pour une fois, il prendrait une douche.
01:04 (rire)
01:05 (gémissement)
01:07 (coup de sifflet)
01:09 Je m'en sortirai jamais.
01:11 Non, Nara, c'est le moment d'exercer mon adresse.
01:15 (coup de feu)
01:18 (rire)
01:19 Vous avez vu comme il saute ?
01:22 Eh, t'es où, comme ça ?
01:24 Tu reviens ici tout de suite. La journée n'est pas terminée.
01:28 (coup de sifflet)
01:29 Ça, c'est une veine. Voilà ce qu'il me faut.
01:32 Allons-y.
01:33 C'est de la graisse ou quelque chose de ce genre.
01:36 Ça glisse. Vous allez voir.
01:39 Tu crois que tu vas m'échapper, peut-être ?
01:42 Oh, non ! Qu'est-ce qui m'arrive ?
01:45 Je ne peux plus m'arrêter.
01:47 On joue les patineurs ?
01:49 Je vais finir par me casser la figure.
01:52 Tu verras ça.
01:54 Heureusement, une cabane m'a marqué.
01:57 (coup de feu)
01:58 (coup de feu)
01:59 (coup de feu)
02:00 (coup de feu)
02:01 (coup de feu)
02:02 (coup de feu)
02:04 Tu n'as rien de cassé ?
02:06 Tu es blanc comme un fantôme.
02:08 Ça alors !
02:10 Je ne m'attendais pas à ce que ça finisse aussi mal.
02:12 Oh ! Oh !
02:14 Je vois ce qui s'est passé.
02:15 Mon matou est devenu tout blanc comme un fantôme.
02:18 Ça me donne une idée géniale.
02:21 Je vais couvrir mon ennemi de la tête aux pieds
02:25 avec le contenu de ses sacs de farine.
02:27 Quand il se réveillera,
02:29 cet imbécile croira qu'il est bel et bien mort.
02:31 (coup de feu)
02:32 Je pousse devant lui ce miroir
02:35 pour bien lui montrer qu'il est un fantôme.
02:37 Voilà. Passons à la seconde partie de mon plan.
02:40 (rire)
02:41 Oh, pauvre gros matou !
02:46 Le voilà parti pour le paradis des chats des champs.
02:49 (rire)
02:50 Pauvre, pauvre matou !
02:53 Mais... pourquoi, pauvre matou ?
02:56 Que veux-tu dire ?
02:57 Pauvre gros minet si sympathique.
02:59 On ne le verra plus jamais courir si gentiment
03:02 après les petites souris.
03:03 (pleurs)
03:05 Mais c'est impossible, voyons.
03:07 Je me sens en parfaite santé.
03:10 Oh !
03:12 C'est vrai, il a raison.
03:13 Je suis un fantôme.
03:15 Oh, jamais plus je ne pourrai faire
03:17 de méchants de farce abonné de mille sourisseaux.
03:20 Mais au fait, je vais pouvoir m'amuser d'une autre manière.
03:24 Tout le monde sait que les fantômes peuvent traverser les murs.
03:28 (coup de feu)
03:29 (coup de feu)
03:30 (musique douce)
03:31 (coup de feu)
03:33 (coup de feu)
03:34 Ce genre de sport doit demander de l'entraînement, je suppose.
03:37 Pour en finir avec ce crétin de chat des champs,
03:40 je vais lui envoyer une lettre de ma façon.
03:42 (rire)
03:45 Je commence à m'ennuyer dans l'autre monde.
03:48 Tiens, qu'est-ce que c'est ?
03:49 Ça ressemble à une lettre par avion, probablement le percepteur.
03:54 "Chers fantômes de chat des champs,
03:56 "nous vous donnons encore une dernière chance
03:59 "de pouvoir revenir en ce monde.
04:01 "Vous devez renoncer à persécuter le gentil sourisseau.
04:04 "Et c'est signé, l'au-delà."
04:07 Tiens, il me reste une chance.
04:10 Oh, mon ami très cher, mon sourisseau adoré,
04:13 mon vieux cabavane.
04:15 Ton ami de toujours est là, prêt à t'aider,
04:18 à te prouver son affection.
04:20 Tu n'es pas content de retrouver ton ami chat des champs ?
04:23 Pourquoi ? Tu n'es qu'un fantôme ?
04:25 Comment un fantôme peut être gentil ? C'est trop tard, gros matou.
04:29 Oh, mais non, tout est différent maintenant, sourisseau.
04:33 J'ai un amour avec toi.
04:37 Tu pourras faire désormais tout ce que tu voudras.
04:40 Tiens, assieds-toi là, confortablement.
04:42 Tu veux du fromage ? Que puis-je faire pour toi ?
04:46 Tu sais ce qui me ferait envie ? Une demi-douzaine de tartes.
04:49 Mais tout de suite, sourisseau.
04:52 Mais pourquoi veux-tu autant de tartes ?
04:55 Tu as donc si faim que ça ?
04:57 Oh, non, c'est pas pour les manger.
04:59 C'est pour les utiliser à quelque chose de beaucoup plus amusant.
05:03 Ah, ben voilà ce que j'appelle une plaisanterie spirituelle.
05:11 C'est amusant, hein, gros matou ?
05:13 J'ai toujours eu envie de jouer à ce jeu-là.
05:19 Tu sais, comme tu y as joué avec moi.
05:21 Lâchez tout !
05:23 En plein dans le mille !
05:28 On peut dire qu'il se paye du bon temps.
05:32 Et maintenant, qu'est-ce que tu veux que je fasse ?
05:37 Que tu te gênes du haut du toit dans ce sceau d'eau, naturellement.
05:41 Naturellement.
05:43 Que je suis bête de demander ça.
05:45 Que c'est bon d'être amis tous les deux, gros matou.
05:52 Jamais je me suis tant amusé de ma vie.
05:55 Tiens, pourquoi ma couleur blanche est-elle en train de partir ?
06:04 Ce qui m'arrive là me semble bien bizarre.
06:08 On s'est simplement plié ma tête.
06:10 Ce blanc n'est pas celui d'un fantôme, c'est de la farine.
06:13 Je ne suis pas mort.
06:14 Mais toi, tu le seras quand je t'attraperai, sourisseau.
06:18 Quelles sont tes dernières volontés, sourisseau ?
06:23 Eh bien, c'est de te faire enrager jusqu'à la fin des temps.
06:27 C'est tout ce que je peux faire, gros matou.
06:30 Sous-titrage Société Radio-Canada
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