Bercoff dans tous ses états - Émission du 4 juillet

  • l’année dernière
Avec Stanislas Berton Entrepreneur - Analyse économique/Risquessystémiques Auteur d' "Etre Français", de "l'Homme et la Cité I, Il et III" et de "La France Retrouvée", Jean-Eudes Gannat Fondateur de l’association Alvarium, Régis de Castelnau, avocat (blog : « Vu du droit »), Auteur de « Une justice politique » (L'artilleur) et membre de la rédaction Front Populaire et Xavier Azalbert, directeur de la publication de FranceSoir

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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2023-07-04##

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Transcript
00:00 - Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:03 - Le fait du jour.
00:04 - Comparison les parisons, mais voilà, le paysage est là,
00:07 mais pendant que les mortiers, qu'on entend les mortiers pendant les bagarres,
00:11 pendant les cagnottes, pendant les casseroles,
00:15 pendant les invectives de part et d'autre, attention,
00:18 il y a une loi de programmation militaire
00:22 qui va être effectivement votée définitivement le 6 juillet 2023
00:28 et en principe promulguée le 14 juillet ou autour du 14 juillet.
00:32 Et que dit cette loi de promulgation militaire ?
00:37 Voilà, ça on n'en parle pas parce qu'effectivement on est occupé à juste titre.
00:42 Mais vous savez, jamais oublier une dimension de l'histoire,
00:46 c'est à tous les étages que ça se passe.
00:48 Alors je le dis, on va en parler avec l'essayiste Stanislas Berton.
00:52 Bonjour Stanislas Berton.
00:54 - Bonjour André Bercov.
00:55 - Bonjour, on vous reçoit toujours avec plaisir, vous êtes entrepreneur.
00:58 Vous êtes un analyste économique et vous avez des risques systémiques.
01:01 Je rappelle vos "La France retrouvée", "Être français"
01:05 et puis "L'homme, les la cités 1, 2 et 3".
01:08 Vous suivez, non seulement vous suivez l'actualité, mais vous la décryptez
01:12 et juste je vais dire en quelques mots pour les auditeurs,
01:15 de quoi s'agit-il ?
01:17 Alors voilà, l'article 23 du projet de loi de programmation militaire dit ceci,
01:24 "En cas de menaces pesant sur les activités essentielles à la vie de la nation,
01:29 la protection de la population, l'intégrité du territoire,
01:33 la permanence des institutions de la République ou qu'à nouveau,
01:36 de nature à justifier la mise en œuvre des engagements internationaux de l'État en matière de défense,
01:42 qu'elle soit actuelle ou si elle n'est pas immédiate, mais maintenant prévisible,
01:45 l'article 2212.1 nouveau du code de la défense permettra,
01:51 s'il est adopté, au président de la République."
01:53 Écoutez bien, là, au président de la République,
01:55 "via un décret en Conseil des ministres,
01:58 d'ordonner la réquisition de toute personne, physique ou morale,
02:03 et de tous les biens et les services nécessaires pour parer à cette menace
02:07 ou d'habiliter l'autorité administrative ou militaire à procéder à ces mesures.
02:12 Le fait de refuser de déférer à la demande de recensement des personnes,
02:16 biens ou services, ou à la convocation à des essais ou à des exercices,
02:20 ou encore de refuser le blocage des biens,
02:22 sera pénalement sanctionné par un an d'emprisonnement
02:25 et 15 000 euros d'amende suite à l'adoption de l'amendement du gouvernement, etc."
02:30 Alors Stanislas Berton, comme ça en surface, on peut dire "mais oui, écoutez,
02:34 si la nation est en danger, il faut que tout le monde soit là,
02:37 il faut que chacun assume ses responsabilités,
02:39 et qu'il soit prêt, effectivement, à être réquisitionné pour défendre la patrie."
02:45 Mais apparemment, ce n'est pas tout à fait ça que cela implique.
02:51 En fait, si, c'est exactement ça que ça implique,
02:54 mais le problème c'est que qu'est-ce que ça veut dire ?
02:56 Il faut toujours lire entre les lignes.
02:58 Par exemple, vous avez dans la liste que vous avez citée,
03:00 il y a quelque chose qui est le cas nouveau,
03:02 donc ça veut dire que c'est quelque chose qui a été rajouté.
03:05 C'est "la NAT a justifié la mise en œuvre des engagements internationaux
03:09 de l'État en matière de défense."
03:11 Qu'est-ce que ça veut dire, ça, concrètement ?
03:13 Ça veut dire concrètement, si par exemple, la France, qui est membre de l'OTAN,
03:18 se retrouve dans un conflit, par exemple avec la Russie, je dis ça au hasard,
03:22 eh bien cette loi peut être mise en œuvre
03:27 et le président, par décret, peut réquisitionner tous les biens ou personnes
03:33 qu'il juge utiles à cet effort de guerre.
03:36 Donc vous voyez là, ce qui est inquiétant dans ce texte,
03:40 c'est l'effet d'entraînement qui peut susciter.
03:43 C'est-à-dire que je rappelle que là, aujourd'hui,
03:45 on est quand même impliqué dans un conflit qui dure depuis plus d'un an.
03:48 Là, on voit qu'il y a la possibilité d'une escalade
03:51 dans laquelle ça ne serait pas un conflit à distance,
03:54 mais dans lequel la France serait partie prenante
03:57 et qu'il y retrouverait, en fait, les Français seraient complètement mobilisés.
04:01 Déjà aujourd'hui, on est mobilisés par les sommes qu'on envoie en Ukraine,
04:04 par le matériel militaire qu'on envoie déjà.
04:07 – Et le personnel d'encadrement qui est en Ukraine, Stanislas Berton.
04:11 On a un personnel d'encadrement qui est en Ukraine, non ?
04:14 – Alors ça, je ne peux pas l'affirmer,
04:18 mais on sait qu'on envoie du matériel.
04:19 On envoie les canons César,
04:21 on envoie du matériel, en tout cas, pour soutenir l'effort de guerre.
04:25 Mais là, avec ce texte-là, on passerait à l'étape supérieure.
04:29 Et comme vous l'avez très bien souligné,
04:31 c'est important quand on sait qu'il y a quand même une tendance
04:34 à profiter des moments de crise et à profiter du fait que,
04:37 je dirais, l'opinion publique est concentrée sur d'autres sujets
04:41 pour faire passer des choses de genre.
04:42 Souvenez-vous du Patriot Act après le 11 septembre.
04:46 Souvenez-vous de la loi sur la sécurité intérieure en 2017,
04:50 après le Bataclan qui permettait de faire passer certaines choses
04:54 sans que ça soit soumis au contrôle d'un juge.
04:57 Donc là, il faut quand même être vigilant.
04:58 Quand on est soucieux des libertés publiques,
05:00 il faut se dire "attention, danger".
05:04 Et comme vous allez en parler tout à l'heure,
05:06 ce n'est pas juste sur le plan militaire ou saisie des biens et des personnes.
05:11 On est aussi sur la question de la liberté d'expression.
05:13 Il y a aussi des lois qui sont en train de se préparer,
05:16 qui visent le contrôle de ce qu'on appelle la désinformation
05:19 par des acteurs extérieurs.
05:20 Donc vous voyez, il y a quand même un paquet du législatif
05:23 qui est en train de se mettre en place pour dire
05:26 "si l'engrenage de la guerre se met en place,
05:29 on va pouvoir réquisitionner, on va pouvoir censurer
05:33 parce que ça sera jugé comme des agents étrangers".
05:35 Vous savez ce qui s'est passé déjà cette année avec RT France.
05:38 La chaîne a disparu parce qu'elle était accusée
05:40 de faire le jeu de la propagande russe.
05:42 Donc là on voit qu'il y a quand même un ensemble de choses
05:44 qui sont en train de se mettre en place.
05:45 - Oui, mais alors justement, Stanislas Berton,
05:48 de ce point de vue-là, il y a quelque chose qui est aussi étonnant.
05:52 C'est toujours comme par hasard, c'est-à-dire que ça se passe là,
05:55 j'ai vu le 6 juillet, les débutés sénateurs se réunissent
05:59 en commission mixte paritaire.
06:00 Le cas de le 6 juillet, c'est après-demain.
06:03 Autour du 14 juillet, on voit...
06:05 Mais dites-moi, alors, quand c'est décrit dans tout ça,
06:07 le Parlement n'est absolument pas consulté,
06:10 la nation, rien.
06:12 Ça se passera par décret, quoi.
06:14 Et où est le contre-pouvoir ?
06:17 Où est le législatif ?
06:19 Où est le pouvoir législatif ?
06:21 - C'est exactement ce que j'allais vous dire,
06:22 c'est qu'on est théoriquement dans une démocratie
06:25 avec un équilibre des pouvoirs, avec des contre-pouvoirs.
06:28 Où sont-ils ?
06:29 Où est le contrôle des libertés ?
06:31 Où est le rôle du Parlement, le rôle du Sénat ?
06:35 Là, c'est quand même très important ce qui est en train de se passer.
06:39 Et je vais même aller plus loin par rapport à ça,
06:41 c'est que ça fait...
06:42 Là, ça fait depuis la crise du Covid.
06:44 On a le gouvernement qui a géré la crise du Covid
06:46 avec la façon dont on le sait.
06:48 Là, on a cette guerre en Ukraine qui dure depuis déjà un an
06:51 avec un endettement qui vient déjà s'ajouter à un endettement
06:54 qui était... On a la France qui brûle.
06:56 On a l'effondrement de nos services publics,
06:58 l'effondrement de l'école, la propagande à l'école,
07:00 à tous les niveaux, qui est rejetée par les parents.
07:03 La question qui commence à se poser aujourd'hui, c'est
07:05 est-ce que...
07:06 Quelle est la légitimité du gouvernement pour nous emmener
07:09 dans des engrenages aussi graves ?
07:11 Parce que là, on parle quand même de réquisition de biens et de personnes.
07:13 - Et de personnes, absolument.
07:14 - Est-ce que la confiance du gouvernement est encore...
07:17 Est-ce que le gouvernement a la confiance du peuple français
07:20 pour nous amener aussi loin ?
07:21 Et est-ce que l'opposition joue son rôle et fait son travail ?
07:25 - Vaste question.
07:27 On verra ça en 2027 ou en 2024,
07:30 ou avant d'ailleurs, ou avant.
07:32 Merci Stanislas Berton à suivre,
07:33 en tout cas à suivre vraiment avec beaucoup d'attention.
07:37 Sud Radio André Bercoff.
07:39 - Ça balance pas mal !
07:41 Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
07:44 - Il y a effectivement tout ce dont on a parlé,
07:47 sur les émeutes, sur les pillages,
07:49 sur effectivement la mort du jeune Naël,
07:54 le policier mis en examen, ou en prison en tout cas,
07:58 etc. Les cagnottes, la bataille des cagnottes,
08:02 et puis surtout cette espèce de front qui se fissure.
08:05 On a beaucoup parlé que ça se fissurait en Russie,
08:08 mais alors en France, je ne sais pas comment on peut parler,
08:11 de quoi on peut parler.
08:12 Et puis il y a eu effectivement à Metz,
08:15 à Strasbourg, ou à Lyon ou ailleurs,
08:19 des personnes qui descendent et qui écrivent
08:21 "Bleu, blanc, rouge, on est chez nous, on est chez nous,
08:24 la France aux Français".
08:25 Et alors c'est tout de suite évidemment
08:27 les fachos d'extrême droite.
08:29 Et qu'est-ce qui s'est passé effectivement à Angers,
08:31 encore hier soir et depuis trois jours ?
08:34 Jean-Eude Gana, bonjour.
08:36 - Bonjour.
08:37 - Alors vous êtes fondateur de l'association Alvarium,
08:40 qui a été dissoute.
08:42 Vous êtes militant identitaire.
08:44 Et dites-nous, qu'est-ce qui se passe exactement,
08:48 on entend, entre "antifa" et entre "extrême droite".
08:52 Je mets bien en guillemets,
08:53 ce sont des qualificatifs qui sont donnés et jetés.
08:57 Et en fait, on a l'impression que,
08:59 voilà, que dès que quelqu'un essaie de s'en prendre aux émeutiers
09:04 qu'il n'est pas de la police,
09:06 il est automatiquement situé à l'extrême, à l'extrême, extrême droite.
09:10 Qu'est-ce qui s'est passé à Angers, Jean-Eude Gana ?
09:13 - Alors le contexte est assez ancien,
09:16 parce qu'en réalité, ça fait depuis quatre ans
09:18 que les antifascistes locaux
09:20 harcèlent, font des tentatives d'incendie,
09:22 affrontent la police et viennent vers les anciens locaux de l'Alvarium
09:27 à chaque manifestation,
09:28 qui aujourd'hui sont occupés par le rassemblement des étudiants de droite.
09:32 Et vendredi dernier, lors de la manifestation,
09:35 contre les violences policières, ils ont affronté la police,
09:38 ils ont mis le feu à un parc,
09:39 et ensuite les émeutiers se sont rendus ruducornés
09:43 en proclamant et en criant...
09:44 - Tu es le siège d'Alvarium et d'aujourd'hui l'association des étudiants de droite, c'est ça ?
09:49 - Exactement, exactement.
09:50 En disant "on va les tuer, cagouler, etc."
09:53 et alors là, une quinzaine de jeunes patriotes sont sortis,
09:56 armés, il est vrai, de bout de bois pour se défendre à 10 contre 1,
10:01 et les ont fait reculer.
10:03 Alors la presse, dès le lendemain, a parlé de "milice d'extrême droite",
10:06 reprenant en cela la rhétorique antifasciste.
10:10 C'est un cas d'école d'ailleurs à Angers, mais au niveau national aussi.
10:13 Les antifas racontent quelque chose,
10:16 la presse reprend, et les magistrats appliquent ensuite,
10:19 sans se soucier toujours de la vérité.
10:22 - Juste un mot, Jean-Aude Gana, là-dessus.
10:25 Vous dites, c'est-à-dire, en fait, quand la presse reprend,
10:28 ou les médias, etc., on ne reprend jamais votre point de vue,
10:32 on reprend uniquement le point de vue des antifas ?
10:36 - Quasiment systématiquement, d'ailleurs,
10:38 vous êtes bien le premier, et je vous en remercie,
10:42 d'avoir eu le courage à nous appeler, à nous demander notre version,
10:44 alors que depuis samedi, depuis vendredi soir dernier,
10:48 chaque soir, il y a des affrontements rue du Cornez,
10:51 car après la bagarre de vendredi contre l'extrême-gauche,
10:55 l'extrême-gauche a eu une idée assez intelligente,
10:58 c'est de diffuser un visuel sur internet,
11:00 sigler Alvarium, alors que l'Alvarium a été dissous,
11:03 appelant à se réunir rue du Cornez pour ensuite aller faire des chasses aux étrangers en banlieue.
11:09 - Ils vous ont attribué un tract que vous niez, c'est ça ?
11:14 - Que nous nions, et d'ailleurs, moi j'ai réactivé les réseaux sociaux de l'Alvarium,
11:19 seulement pour dire, non, c'est faux, ce tract est un faux,
11:23 nous n'avons aucunement à laisser une milice anti-casseurs,
11:25 et à aller chasser les étrangers en banlieue,
11:27 sauf que c'est trop tard, l'incendie était parti,
11:29 donc dès samedi à 19h, une vingtaine d'individus,
11:34 de jeunes de banlieue, sont venus rue du Cornez,
11:37 et ont commencé pendant 30 minutes à enfoncer la porte anti-effraction,
11:41 sans que la police n'intervienne,
11:43 apparemment des jeunes du Rassemblement des étudiants de droite ont appelé la police,
11:45 qui leur a dit "on ne peut pas intervenir, on n'a pas les effectifs",
11:47 ce qui est quand même assez troublant, en plein centre-ville à 19h,
11:51 et ensuite, il y a eu une attaque d'une centaine de personnes,
11:55 armées pour certains de hachoirs et de couteaux,
11:58 dès le samedi soir à minuit,
12:00 plus une autre attaque à... - Toujours au siège de la rue du Cornez ?
12:03 - Toujours rue du Cornez, une autre à 2h du matin,
12:07 une autre à 3h du matin,
12:09 le lendemain, dans la journée, il y a beaucoup de voitures
12:13 qui circulaient, des grosses voitures, des Mercedes, etc.,
12:16 ou des gens en scooter, ça faisait vraiment "chouf",
12:18 comme le font les dealers,
12:20 et là, la mairie a dit qu'elle allait fermer la rue du Cornez,
12:25 elle a fermé la rue du Cornez, il y a eu des policiers toute la nuit,
12:27 et dès le lundi matin,
12:29 la police n'a pas quitté la rue du Cornez,
12:31 elle a perquisitionné les locaux du Rassemblement des étudiants de droite
12:34 pour attroupement armé,
12:37 ce qui est quand même un petit peu piquant,
12:39 c'est-à-dire qu'il y a des émeutes partout en France,
12:41 la police n'a pas le temps d'intervenir
12:43 quand les locaux sont attaqués,
12:45 elle est mobilisée pour perquisitionner
12:47 des jeunes étudiants patriotes qui se défendent.
12:49 - D'accord.
12:51 - Et depuis lundi, il s'est passé quelque chose d'assez grave encore,
12:54 hier après-midi, il y a eu une attaque,
12:56 tous les gens qui circulent dans le quartier
12:58 et qui ressemblent à des militants de droite,
13:00 même les jeunes filles ou autres,
13:02 sont menacés, gazés, et samedi soir encore,
13:04 il y a eu une attaque, il y a des vidéos assez violentes
13:06 qui ont été publiées sur Internet.
13:08 - Lundi soir, vous voulez dire ? Lundi soir ?
13:10 - Oui, tout à fait, lundi soir, à nouveau.
13:12 Et voilà, et ce qui pousse, si vous voulez,
13:14 les patriotes à se défendre,
13:16 mais sans être une milice anti-casseurs,
13:18 simplement à vouloir se défendre pour protéger leurs locales
13:20 et même leur vie, si j'ose dire,
13:22 parce que quand on est attaqué avec des couteaux,
13:24 avec des projectiles, avec des tirs de mortier,
13:26 si la situation perdure
13:28 et que le préfet,
13:30 M. Horry, continue
13:32 à chasser les patriotes
13:34 et à ne pas envoyer la police
13:36 pour les aider,
13:38 ou au moins pour faire cesser les émeutes en centre-ville,
13:40 et si le procureur de la République,
13:42 M. Bouillard, continue, lui,
13:44 à faire des perquisitions chez les patriotes,
13:46 au lieu de s'occuper des véritables voyous,
13:48 on va aller à un drame.
13:50 C'est un véritable conflit ethnique
13:52 qui est en train d'avoir lieu, là, dans les rues d'Anchers,
13:54 et les autorités ne font rien.
13:56 - Oui, mais conflit ethnique,
13:58 là, effectivement, ça appelle des nuances,
14:00 mais surtout, vous êtes aussi armé,
14:02 vous-même, enfin, votre camp est armé,
14:04 non ?
14:06 - Bien sûr, mais parce qu'on est obligé,
14:08 bien sûr, pour se défendre, oui, tout à fait.
14:10 Mais vous savez, conflit ethnique peut sembler
14:12 appeler à des nuances, en réalité,
14:14 - Je crois, oui.
14:16 - Non, mais ce qui se passe, c'est que l'extrême-gauche
14:18 a fait croire aux jeunes de banlieue qu'une bande de racistes
14:20 voulait leur casser la figure et que c'était un conflit ethnique.
14:22 Et ça l'est devenu de ce fait,
14:24 parce que ces jeunes de banlieue
14:26 qui viennent pour nous attaquer
14:28 ont un véritable ressentiment,
14:30 du coup, qui a été entretenu, d'abord,
14:32 de longue date, par l'éducation nationale, etc.,
14:34 vis-à-vis de la France, par beaucoup de choses,
14:36 et là, vis-à-vis des fachos, de ces salles blancs,
14:38 de ces salles racistes.
14:40 Et c'est en cela qu'il y a un conflit ethnique, si vous voulez.
14:42 - Et vous sentez que, de ce point de vue-là,
14:44 la tension est montée d'un cran,
14:46 depuis, par rapport à il y a quelques années ?
14:48 C'est-à-dire, on est passé à un stade,
14:50 je dirais pas supérieur,
14:52 mais un stade plus préoccupant, encore ?
14:55 - Souvenez-vous, Gérard Colombe,
14:57 en quittant le gouvernement il y a quelques années,
14:59 avait dit "Aujourd'hui, nous vivons côte à côte,
15:01 dans cinq ans, nous vivrons face à face."
15:03 Et il a été assez prophétique,
15:07 et aujourd'hui, nous en sommes là.
15:09 Et Emmanuel Macron, qui a dit,
15:11 pendant les entre-deux-tours, face à Marine Le Pen,
15:13 "Votez pour moi, sinon ce sera le chaos, la guerre civile",
15:15 doit être mis face à ses responsabilités.
15:18 Gérald Darmanin, qui a dit ceci,
15:20 sur un certain nombre d'associations patriotes,
15:22 sans motif valable, parfois,
15:24 devrait être mis face à ses responsabilités.
15:27 Parce que, comment se fait-il
15:29 que des milices antifas
15:31 puissent attaquer des églises, comme à Angers,
15:33 il y a deux ans, puissent ficher sur Internet,
15:35 ouvertement ? - Des librairies, aussi,
15:37 des librairies catholiques, à Nantes, par exemple.
15:39 - A Nantes, bien sûr, tout à fait.
15:41 Puissent ficher des militants sur Internet,
15:43 impunément,
15:45 puissent appeler à la violence, ne soient jamais dissoutes,
15:47 alors qu'en parallèle,
15:49 toutes les organisations dites d'extrême droite,
15:51 même des organisations locales, comme l'Alvarium,
15:53 dont l'objet, je dois le rappeler,
15:55 était quand même de distribuer la nourriture
15:57 aux foyers précaires et aux SDF,
15:59 ce que nous fîmes durant quatre ans.
16:01 Et c'est peut-être cela, d'ailleurs, qui a excité la haine
16:03 de l'extrême gauche, c'est de ne plus avoir le monopole
16:05 du social.
16:07 Mais Darmanin ne fait rien.
16:09 - Oui, enfin, en tout cas,
16:11 la situation est effectivement très préoccupante.
16:13 Jean-Luc Gana,
16:15 merci de vos éclaircissements.
16:17 Évidemment,
16:19 l'antenne est ouverte à qui
16:21 veut répondre à cela
16:23 et apporter
16:25 d'autres interprétations. En tout cas,
16:27 il y a quelque chose qui est là,
16:29 on ne peut pas continuer à laisser
16:31 vraiment se dégrader
16:33 cette situation, et pas seulement en Gé,
16:35 mais dans toute la France,
16:37 sans apporter le "oh là",
16:39 sans apporter, effectivement,
16:41 des réponses, en tout cas,
16:43 vertébrées, des réponses circonstanciées,
16:45 des réponses, je dirais,
16:47 de bon sens. Et Dieu sait s'il y en a.
16:49 - Si je peux me permettre,
16:51 André Bercoff, d'abord,
16:53 merci de m'avoir reçu. Et pour finir, il faut vraiment
16:55 que les autorités fassent quelque chose, parce que
16:57 s'il arrive un drame, elles auront
16:59 une part de responsabilité, quand même. Si ce soir, il y a à nouveau
17:01 des affrontements entre centaines de personnes armées,
17:03 il peut arriver quelque chose de très grave,
17:05 qui peut amener d'autres faits encore plus graves.
17:07 - Certes. En tout cas,
17:09 on suivra évidemment tout cela.
17:11 Sud Radio Bercoff
17:13 - Alors là, ce n'est pas du tout "merci patron",
17:15 merveilleux, "merci patron", ça rappelle
17:17 le film de François Ruffin, aussi.
17:19 Non, non, écoutez, c'était un
17:21 échange, bref, mais vous allez voir, très,
17:23 très, très remarqué et remarquable
17:25 entre l'ancien président
17:27 François Hollande
17:29 et le journaliste Darius Rochemin
17:31 sur LCI. Écoutez, c'est
17:33 bref, mais tendez l'oreille.
17:35 - Très important que les Français
17:37 sachent que nous disposons de
17:39 cette force-là, qui nous donne indépendance
17:41 et souveraineté
17:43 et respect. - Merci De Gaulle. - Merci à vous.
17:45 - Mais non, vous pouvez me remercier si vous voulez,
17:47 mais là, je parlais de De Gaulle pour l'instant, il va apprécier de partir.
17:49 - C'est magnifique, c'est magnifique.
17:51 C'est des moments pareils,
17:53 franchement, il faut les chérir, il faut
17:55 les regarder et les chérir.
17:57 C'est quoi ? C'est qu'effectivement,
17:59 François Hollande rappelait la force nucléaire,
18:01 voilà, et que ça nous
18:03 garantit notre indépendance, et c'est
18:05 merveilleux, et
18:07 évidemment, Darius Rochemin disait, bon,
18:09 rappelez le maire du général De Gaulle,
18:11 l'Aldain, il disait "merci De Gaulle",
18:13 et François Hollande
18:15 répond "merci à vous".
18:17 C'est merveilleux, parce qu'il s'est pris, à un moment donné,
18:19 pour De Gaulle, voilà, et chacun
18:21 sait qu'entre François
18:23 De Gaulle et Hollande,
18:25 franchement, il n'y a pas l'épaisseur d'un papier à cigarette,
18:27 les deux, c'est vrai. Hollande, c'est
18:29 le De Gaulle d'aujourd'hui, enfin, il faut le dire,
18:31 il ne faut pas avoir peur de le dire.
18:33 Voilà,
18:35 très, très, très, très, très
18:37 vite, après
18:39 ceci.
18:41 - Je n'aime pas la blanquette
18:43 de veau. Je n'aime pas
18:45 la blanquette de veau.
18:47 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
18:49 - Et comme vous le savez, la liberté
18:51 ne s'use que si l'on ne s'en sert pas.
18:53 Et c'est tout le problème, nous sommes,
18:55 je le rappelle, avec Xavier Azalbert,
18:57 directeur de la rédaction de France Soir,
18:59 et avec maître Régis
19:01 de Castelnau, avocat, et nous parlons de quoi ?
19:03 Évidemment, de ce qui nous fait
19:05 fonctionner de notre ADN,
19:07 la liberté d'expression. Sans ça, de quoi on parlait ?
19:09 - Juste un mot,
19:11 par rapport à la surveillance
19:13 et la censure. Dans une
19:15 démarche présentée sous un prétexte positif,
19:17 lutter contre la faude en ligne,
19:19 la France est sur le point
19:21 d'obliger les navigateurs à créer
19:23 une capacité technique dystopique.
19:25 Qu'est-ce que ça veut dire ? Écoutez,
19:27 l'article 6, paragraphe 2 et 3
19:29 du projet de loi "Sécuriser
19:31 et réguler l'espace numérique"
19:33 obligerait les fournisseurs de
19:35 navigateurs à créer les moyens
19:37 de bloquer obligatoirement
19:39 les sites web figurant sur liste fournie
19:41 par le gouvernement.
19:43 Une telle mesure renverserait
19:45 quand même des décennies de normes
19:47 établies en la matière, modération
19:49 de contenu. Alors, Xavier Azalbert,
19:51 ça veut dire quoi, ça ?
19:53 Techniquement, les fournisseurs de
19:55 navigateurs, donc le gouvernement
19:57 donne une liste, quel que soit le gouvernement,
19:59 gauche, droite, etc., et bien là,
20:01 vous bloquez. - Alors, vous savez,
20:03 sécuriser et réguler, ça part toujours
20:05 d'un bon sentiment. Il suffit de regarder
20:07 ce qui se passe avec l'Agence Nationale de Sécurité
20:09 du Médicament, qui n'a jamais eu aucun problème. Il n'y a pas eu
20:11 de scandale du Mediator, on n'a pas changé
20:13 de nom, il n'y a déjà jamais eu aucun problème.
20:15 Donc, à partir du moment où on sécurise et on régule,
20:17 si on le fait à bon escient, et que
20:19 c'est fait vraiment pour assurer à nos
20:21 enfants d'avoir la sécurité,
20:23 se retrouver dans une forme de réglementation qu'on va
20:25 respecter, qui est civique, et bien,
20:27 c'est une bonne chose. Par contre,
20:29 quand c'est pour s'en servir comme étant
20:31 un outil de censure, un outil de
20:33 contrôle, et bien, on va
20:35 trop loin. Donc, je pense que
20:37 ici, c'est le juste milieu
20:39 qu'il faut trouver. Trop de règles,
20:41 trop de règles, ce que ça fait,
20:43 c'est que ça empêche la liberté d'expression.
20:45 Mais, avant tout, si on éduque
20:47 bien les gens, c'est comme sur les réseaux
20:49 sociaux, si on éduque les gens à ne pas s'insulter,
20:51 ils ne vont pas s'insulter. En fait, quand on laisse
20:53 préférer des insultes sur les réseaux sociaux
20:55 exactement comme quand Le Monde nous
20:57 traite de blocs complotistes,
20:59 Auduro, en l'occurrence, un journaliste du Monde,
21:01 et bien, il y a un moment où ça va trop loin. Est-ce que
21:03 "complotiste" est une injure ? Est-ce qu'on a l'adjectif
21:05 "dénigrant" ? Et bien, aujourd'hui, oui, Le Monde
21:07 a été condamné pour
21:09 dénigrement, concurrence déloyale
21:11 par dénigrement. Mais il faut rappeler une chose,
21:13 c'est qu'en France, on a appris
21:15 des règles, on nous a appris le civisme, et
21:17 toutes ces règles-là, on les a oubliées.
21:19 Donc oui, on est obligé d'y rajouter une certaine
21:21 couche, comme pour
21:23 la NSM. Moi, j'aimerais que
21:25 les fabricants de produits pharmaceutiques
21:27 soient vraiment régulés, et ne
21:29 soient pas aidés par la NSM. - On va voir
21:31 si ce n'est pas un vœu pieux, justement, Xavier
21:33 Azalbert, régisse de Castello.
21:35 Comment vous réagissez à,
21:37 d'abord, cette fameuse
21:39 "sécuriser et réguler l'espace numérique",
21:41 et aussi, je voudrais une seconde question,
21:43 la manière dont Xavier Azalbert
21:45 a attaqué, il n'a pas attaqué sur le plan
21:47 pénal "Défense de la liberté", il a attaqué
21:49 sur le plan "concurrence déloyale".
21:51 Et l'homme de droit que vous êtes,
21:53 j'aimerais savoir comment il réagit
21:55 par rapport à, justement, ce qu'il faut faire
21:57 par rapport à cette espèce d'espace
21:59 que l'on cherche à rétrécir de plus en plus.
22:01 - Alors,
22:03 à la première question,
22:05 comme par hasard, on nous
22:07 resserre la loi Avia
22:09 qui est une violation,
22:11 enfin, ce que vous me décrivez est une
22:13 violation des principes
22:15 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
22:17 La Déclaration française,
22:19 celle qui est dans la Constitution,
22:21 qui dit que la liberté d'expression
22:23 est absolue, qu'elle peut
22:25 être limitée s'il y a un intérêt général
22:27 qu'il permet, et que
22:29 ça doit être prononcé par le juge
22:31 dans un contrôle a posteriori.
22:33 Là, qu'est-ce qu'on essaye de nous faire ?
22:35 On essaye de nous dire "on va faire un contrôle
22:37 a priori", et c'est l'exécutif
22:39 qui va décider ce qu'on a le droit de dire
22:41 et de ne pas lire. - Pas les juges, mais l'exécutif.
22:43 Absolument. - Voilà.
22:45 Et donc, ça, c'est une hérésie totale.
22:47 Bon. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle
22:49 le texte d'Avia
22:51 avait été retoqué au Conseil
22:53 constitutionnel, qui est pourtant
22:55 bien gentil avec le système Macron.
22:57 Alors, la deuxième question,
22:59 donc, je remercie Xavier Azalbert
23:01 de m'avoir offert une petite
23:03 friandise, parce que
23:05 j'ai lu la décision du
23:07 tribunal de commerce
23:09 qui condamne le monde, et je trouve
23:11 que c'est excellent
23:13 comme idée. Moi, je regrette de ne pas l'avoir
23:15 eue. C'est-à-dire que
23:17 lorsqu'on est insulté,
23:19 lorsqu'on est diffamé, lorsque
23:21 on voue harcèle de cette façon-là,
23:23 aller devant les juridictions
23:25 du droit de la presse, et je pense en particulier
23:27 à la 17e chambre correctionnelle
23:29 de Paris,
23:31 à mon avis, ça ne sert pas à grand-chose, parce que
23:33 c'est très long, et ensuite,
23:35 les magistrats sont
23:37 extrêmement, comment dire,
23:39 soucieux de ne pas
23:41 condamner, et de laisser un petit
23:43 peu, je prends mes responsabilités en
23:45 le disant, de laisser un petit
23:47 peu ce système perdurer, ce système
23:49 de domination perdurer. Alors,
23:51 le fait d'avoir saisi
23:53 le tribunal
23:55 de commerce, où
23:57 siègent des magistrats, on appelle ça des
23:59 "j'vins", ce sont des magistrats
24:01 professionnels, issus,
24:03 donc j'ai vu d'ailleurs, à cette occasion,
24:05 en lisant la décision, que je
24:07 connaissais un des magistrats,
24:09 personnellement, je l'ai
24:11 connu il y a longtemps, et donc ce sont des
24:13 professionnels qui, oui, ont vu
24:15 quoi ? Ils ont vu qu'il y avait des
24:17 allégations qui n'étaient pas prouvées, ils ont
24:19 vu qu'il y avait de la diffamation, et
24:21 ils ont considéré que
24:23 ces informations fausses
24:25 et systématiques, constituaient
24:27 de la concurrence déloyale, c'est-à-dire
24:29 François est un organe
24:31 de presse avec
24:33 un site numérique, le monde
24:35 aussi, référence ou pas, moi,
24:37 j'ai des doutes sur la
24:39 référence aujourd'hui, et par conséquent,
24:41 c'est de la concurrence déloyale.
24:43 Le dénigrement par concurrence.
24:45 Prends un petit exemple.
24:47 Histoire de faire une petite métaphore.
24:49 Admettons que
24:51 tel fabricant de yaourts vienne dire
24:53 "Bah écoutez, les yaourts de mon concurrent,
24:55 ils sont tous
24:57 date dépassée,
24:59 ils ne sont pas... - Pourris, c'est énorme.
25:01 - Et ils sont pourris.
25:03 Bon, je suis désolé, il va être lourdement condamné.
25:05 Il va être lourdement condamné.
25:07 Donc, c'est une façon de venir
25:09 sur un terrain qui est le terrain
25:11 pratique. Et moi, je trouve que c'est une
25:13 excellente idée, et
25:15 j'espère que d'autres vont
25:17 s'en saisir, hein, M. Azalbert,
25:19 parce que vraiment, c'était ce qu'il fallait faire.
25:21 Alors, bien sûr, ils ont fait appel,
25:23 on verra ce que dire la Cour d'appel,
25:25 et là, la Cour d'appel, ce sont des magistrats
25:27 professionnels, hein, ce ne sont plus des éjeunes
25:29 qui vont statuer, mais ça constitue
25:31 un précédent, et puis, écoutez, la lecture
25:33 est quand même très sévère
25:35 pour le monde, hein, très sévère.
25:37 En disant "Attendez, vous dites ça, ça, ça et ça,
25:39 vous n'établissez rien, vous le
25:41 dites..." - "Vous ne pouvez pas que c'est
25:43 complotiste, etc." Mais juste un mot,
25:45 et après, je redonne un panneau à Xavier
25:47 Azalbert, puisque, effectivement,
25:49 il a trouvé cette stratégie,
25:51 comme vous dites, le pas de côté,
25:53 mais dites-moi,
25:55 ce mot qu'on prononce, Régis
25:57 de Castelnau, à tort et à
25:59 travers, et un tour encore, de
26:01 "complotiste", ça a remplacé quoi ? Fasciste ?
26:03 Ça a remplacé extrémiste ? Ça a remplacé
26:05 quoi ? C'est quoi "complotiste"
26:07 aujourd'hui ? - Non, alors,
26:09 c'est fondamental, je pense, c'est
26:11 l'accusation,
26:13 hein, qui, ça fait
26:15 quelques années qu'on s'en sert,
26:17 l'accusation qu'on lance contre celui
26:19 qui s'oppose au discours
26:21 dominant. Or, le débat contradictoire, les
26:23 opinions diverses et éventuellement
26:25 contradictoires, c'est la façon d'élaborer
26:27 une approche du réel et une
26:29 approche de la vérité. L'avocat qui vous parle,
26:31 il a toujours pratiqué ça,
26:33 pour arriver à la vérité judiciaire, il faut
26:35 qu'il y ait un débat contradictoire. - Bien sûr.
26:37 - Donc là, il s'agit de disqualifier
26:39 l'opposition
26:41 en l'accusant
26:43 de complotisme. Et
26:45 ce qui est grave, c'est-à-dire que
26:47 ça a dérivé, maintenant,
26:49 dès que vous imputez
26:51 à un opérateur une intention,
26:53 un opérateur, un gouvernement,
26:55 un ministre,
26:57 à des intervenants, dès que vous
26:59 leur prêtez une intention,
27:01 et dans l'histoire, on sait très bien qu'il y a des intentions,
27:03 on vous traite de complotiste.
27:05 C'est-à-dire que, et alors il y a
27:07 un spécialiste de ça, c'est Gérald Bronner,
27:09 un macroniste pur jus,
27:11 qui vient nous dire que
27:13 prêter l'histoire, elle se fait toute seule.
27:15 Prêter des intentions à des opérateurs,
27:17 c'est directement
27:19 complotiste. Non, c'est très grave.
27:21 Cet outil qui est
27:23 devenu un outil de censure, pur et simple.
27:25 - Oui, on revient toujours à ça.
27:27 Xavier Azalbert, justement,
27:29 vous y allez,
27:31 effectivement, vous n'y allez pas par quatre chemins.
27:33 Jusqu'ici, d'ailleurs,
27:35 vous avez, on a cherché
27:37 à vous condamner, on vous a attaqué à plusieurs
27:39 reprises, mais effectivement,
27:41 à chaque fois, je crois,
27:43 vous avez effectivement trouvé, en tout cas,
27:45 sinon trouvé la parade, montré que, voilà,
27:47 on se demande, est-ce que les...
27:49 Même question que j'ai posée à Régis De Castelnau,
27:51 est-ce que, au fond,
27:53 est-ce que c'est une accusation commode
27:55 pour écarter la personne et pour
27:57 la décrétibiliser, ou
27:59 est-ce que c'est une manière aussi de dire
28:01 qu'il vaut mieux parler
28:03 des faux complotistes pour ne pas parler des vrais
28:05 comploteurs ? - Alors ça,
28:07 c'est une phrase qui sera
28:09 souvent reprise, on va dire. Qui
28:11 vraiment profite du complotisme ? Qui
28:13 profite des comploteurs ?
28:15 En l'occurrence, quand on est dans un
28:17 cénacle, dans un dîner, et qu'on s'insulte
28:19 les uns les autres, voilà, bon,
28:21 c'est une embrouille. Mais quand
28:23 ça se passe au niveau commercial, c'est ce que disait
28:25 Régis De Castelnau, il arrive un moment ou un autre
28:27 où, ben, si, mes yaourts sont moins bons que ceux
28:29 d'à côté, et qu'on nous vise dessus,
28:31 qu'est-ce que ça va faire ? On va perdre des parts de marché.
28:33 Donc ça se traduit par une véritable
28:35 perte commerciale. Le monde,
28:37 oui, est un organe de presse,
28:39 de référence dans l'inconscient collectif et dans
28:41 la tête des gens. C'est une marque.
28:43 Cette marque doit
28:45 respecter la chaire Dominique,
28:47 elle doit respecter les lecteurs
28:49 le plus que possible. Et François
28:51 est aussi une marque. François, c'est une grande marque.
28:53 François, c'est aujourd'hui un grand journal.
28:55 La différence qu'il y a, c'est que
28:57 le monde
28:59 a une grande rédaction, et ils commettent des
29:01 erreurs. Ils ont commis des erreurs, et ils l'ont
29:03 répété, cette erreur. C'est ce qu'a condamné
29:05 le tribunal de commerce.
29:07 De dire une fois qu'on est un blog,
29:09 ça va le dire 20 fois,
29:11 c'est été jugé comme étant
29:13 du dénigrement par concurrence de la Royal, c'est-à-dire
29:15 qu'ils essayent de porter atteinte
29:17 à François.
29:19 François, c'est un grand journal. Et ça veut dire quoi, un grand
29:21 journal ? Ça ne veut pas dire qu'on a une grande rédaction.
29:23 Ça veut dire qu'aujourd'hui,
29:25 moi, je lis les dépêches AFP, comme fait
29:27 le monde. Je suis même abonné à l'AFP.
29:29 - Vous ne lisez pas que l'AFP ?
29:31 - Mais je ne lis pas que l'AFP. Et au contraire,
29:33 ce que je fais, c'est que j'ai ma propre grille de lecture.
29:35 Je ne regarde pas ce que font les autres.
29:37 Eux, ils se regardent entre eux.
29:39 Nous, on a nos propres titres, comme vous avez
29:41 chez Dradio. Vous,
29:43 vous êtes un grand média
29:45 parce que vous avez vos propres
29:47 points de vue, vos propres grilles d'analyse.
29:49 Et c'est ce que vous offrez à vos lecteurs.
29:51 Et c'est pour ça que vos lecteurs vous écoutent.
29:53 Et moi, j'invite tous les gens
29:55 qui ont une croyance que François est
29:57 un blog complotiste ou qu'il font des fausses informations
29:59 à venir voir et à venir
30:01 lire. - Jugé d'eux-mêmes.
30:03 - Jugé par vous-même. Je vous fais confiance.
30:05 - Comme ici, comme ailleurs. Absolument. - Nous avons fait confiance
30:07 à nos lecteurs. Nous l'avons écrit dans le
30:09 manifeste, nous, aux experts. C'est vous.
30:11 Et donc, en faisant confiance aux gens,
30:13 les gens viennent et s'instruisent,
30:15 s'informent et se rendent compte que,
30:17 ben non, oui, c'est un point de vue différent.
30:19 Eh bien, ça m'instruit et ça m'aide
30:21 à avoir un point de vue plus objectif
30:23 et plus adulte. - C'est ce qui devrait être
30:25 ce que devrait être le journalisme
30:27 et la formation
30:29 dans tous leurs états. Malheureusement,
30:31 c'est pas toujours le cas. On en parle
30:33 tout de suite après une nouvelle petite
30:35 pause avec Régis De Castelnau,
30:37 avec Xavier Azalbert
30:39 et avec ce que vous mettez, auditeurs de Sud Radio,
30:41 le plus au monde, la liberté.
30:43 - Et vous avez la parole,
30:45 chers auditeurs de Sud Radio 0 826
30:47 300 300.
30:49 Vous nous appelez pour participer au débat sur la liberté
30:51 de la presse et la liberté de l'expression.
30:53 A tout de suite sur Sud Radio.
30:55 - Ici,
30:57 Sud Radio.
30:59 Les Français
31:01 parlent au français.
31:03 Les carottes
31:05 sont cuites.
31:07 Les carottes sont cuites.
31:09 - Sud Radio Bercov dans tous ses états.
31:11 - Et avec
31:13 toujours
31:15 Xavier Azalbert, directeur de la rédaction de François,
31:17 Régis De Castelnau, avocat,
31:19 je rappelle son blog "Vu du droit"
31:21 et auteur d'une justice politique,
31:23 on l'avait reçu là-dessus, d'ailleurs, aux éditions de l'artillère
31:25 et membre de la rédaction de Front Populaire.
31:27 On n'est pas encore en 2036
31:29 mais Régis De Castelnau
31:31 se prépare.
31:33 Non, sérieusement, Régis De Castelnau,
31:35 au fond, on a ce problème.
31:37 On l'a évoqué pour le réseau social
31:39 et que pour François, on l'a évoqué
31:41 pour beaucoup de gens qui, quand ils sortent des passages
31:43 routés, se voient retirés.
31:45 On l'avait vu, d'ailleurs, avec
31:47 Twitter, avec un certain
31:49 nombre, on ne va pas énumérer,
31:51 avec un certain nombre de... avant Elon Musk,
31:53 en tout cas, on l'avait vu
31:55 avec un certain nombre de réseaux et de gaffes
31:57 hommes et compagnie, au fond,
31:59 est-ce qu'il y a... alors,
32:01 vous avez salué l'initiative,
32:03 enfin, la stratégie d'Xavier Azalbert,
32:05 au fond, est-ce
32:07 qu'il n'y a pas un vrai problème ?
32:09 Et on l'a vu, d'ailleurs, avec le journal du dimanche,
32:11 aujourd'hui, c'est-à-dire,
32:13 moi, ça m'a frappé, quel que soit ce qu'on peut penser
32:15 de Geoffroy Lejeune,
32:17 ou de l'équipe,
32:19 etc., que, bon,
32:21 que les journalistes du JDD ne sont pas d'accord,
32:23 tout ça, mais quand on fait
32:25 un...
32:27 vous savez, quand on fait une pétition
32:29 signée par 600 personnes, en disant
32:31 "il est inadmissible que le JDD
32:33 soit pris", c'est comme si,
32:35 si vous voulez, en fait, c'était la résistance
32:37 qui passait à l'occupation allemande.
32:39 Ça vous inspire quoi, ça,
32:41 Régis De Castelnau ?
32:43 - C'est une dégradation de l'esprit
32:45 public qui est tout à fait considérable.
32:47 Tout à fait considérable.
32:49 C'est-à-dire que vous avez un journal...
32:51 Quand un certain
32:53 nombre de journaux ont été rachetés,
32:55 je pense à M. Drahi, par exemple,
32:57 je pense au Monde,
32:59 le Monde a été racheté par Pigasse et par
33:01 Niel, ils y ont mis leurs hommes
33:03 et c'est devenu une feuille
33:05 qui a une orientation
33:07 extrêmement précise,
33:09 et une orientation politique précise,
33:11 et qui, en ce qui concerne le traitement de l'information,
33:13 est non seulement
33:15 extrêmement orientée,
33:17 très subjective, mais est tout à fait capable,
33:19 tout à fait capable
33:21 de véhiculer des fausses nouvelles.
33:23 - On va encore être attaqué,
33:25 mais c'est très bien.
33:27 - Non, non, non, des fausses nouvelles, au sens,
33:29 il y a des façons de faire aussi, il y a des présentations,
33:31 dans la guerre en Ukraine,
33:33 ils ont quand même été à l'avant-garde
33:35 des âneries qu'on a entendues depuis un an et demi
33:37 maintenant.
33:39 Et y compris, ils ont laissé passer des articles
33:41 qui étaient de
33:43 discrimination et de racisme
33:45 russophobe, qui étaient assez étonnants.
33:47 Bon, toujours est-il qu'aujourd'hui,
33:49 justement,
33:51 le pluralisme, vous avez l'Arkhom
33:53 qui doit y veiller, au pluralisme.
33:55 Alors, dans le service public,
33:57 ça, il n'y a aucune illusion à voir.
33:59 Mais, dès que vous avez une voix dissidente,
34:01 à ce moment-là, vous avez toute une mécanique
34:03 qui se met en branle, vous en savez quelque chose,
34:05 André, hein ? Vous en savez quelque chose.
34:07 C'est-à-dire que, effectivement,
34:09 vous avez été l'objet de campagnes,
34:11 et donc, là,
34:13 en l'occurrence,
34:15 c'est l'histoire
34:17 de Geoffroy Lejeune,
34:19 c'est incroyable.
34:21 Vous avez 600 personnes
34:23 qui... - Moi, c'est ça qui m'a frappé.
34:25 Les pétitions, 600 personnes
34:27 qui disent comment ? - Et vous avez des gens...
34:29 - Alto-nazisme, enfin, je veux dire...
34:31 - Et vous avez des gens qui se piquent
34:33 d'être ceci, cela, ou progressiste,
34:35 et qui ont oublié ce que disait
34:37 Rosa Luxembourg,
34:39 qui disait que la liberté d'expression,
34:41 c'est d'abord celle de celui qui ne pense pas comme moi.
34:43 C'est-à-dire qu'ils ont...
34:45 C'est étonnant, ça, parce que je pense que...
34:47 André, on est de la même génération,
34:49 moi, je me rappelle qu'il y a 30, 40
34:51 ans, c'était pas comme ça.
34:53 C'est-à-dire que la parole, les débats étaient durs,
34:55 les débats pouvaient être durs,
34:57 mais il n'y avait pas des levées
34:59 de boucliers pour faire taire les gens, quoi.
35:01 - Bien sûr, bien sûr.
35:03 Non, c'est ça qui est assez terrible,
35:05 et d'autant plus, d'autant plus, quand même,
35:07 que cette presse, vous parlez de ça,
35:09 cette presse, Gavia Zalbert,
35:11 je le dis d'autant plus que Sud Radio
35:13 n'est pas subventionnée, Sud Radio
35:15 n'est pas... Sud Radio est une radio
35:17 libre, au vrai sens du terme,
35:19 il y en a d'autres, il y a d'autres médias,
35:21 mais ces subventions, dites-moi,
35:23 ces journaux qui appartiennent à des...
35:25 bon, à des...
35:27 à des gens, mais tant mieux
35:29 pour eux, très, très aisés,
35:31 très, très... qui ont ce qu'il faut,
35:33 et puis qui sont subventionnés, on voit, on analyse,
35:35 c'est public.
35:37 16 millions d'euros par an par tel ou tel journal,
35:39 18 millions d'euros par an
35:41 pour tel journal, payés par nous,
35:43 contribuables, par l'État. C'est quoi ça ?
35:45 - Alors tout à fait, les subventions,
35:47 on en est très friands,
35:49 en France, il arrive un moment
35:51 où les subventions qui deviennent pérennes,
35:53 puisqu'en fin de compte, c'est tous les ans,
35:55 on en prend une habitude, ça devient une mauvaise habitude,
35:57 et en fait, les journaux attendent ces subventions,
35:59 et ils les prennent en considération,
36:01 même dans leur bilan. Alors,
36:03 chez Sud Radio, vous n'en avez pas, chez François, nous n'en avons pas,
36:05 et c'est ça qui nous fait vraiment
36:07 libres, parce qu'on est indépendants de ces subventions,
36:09 nous ne sommes pas indépendants, nous sommes
36:11 inféodés à personne, nous invitons
36:13 nos lecteurs à nous soutenir,
36:15 et donc on est là pour
36:17 amener une information,
36:19 et c'est vraiment notre
36:21 motivation, on est à cœur de servir l'information.
36:23 Quand on reçoit des subventions,
36:25 on a à cœur de servir
36:27 ceux qui nous subventionnent, et ça paraît
36:29 tout à fait logique. Alors,
36:31 ça paraîtrait logique si on n'avait pas la chaire
36:33 de déontologie, la chaire de Munich,
36:35 c'est-à-dire dire la vérité, quoi qu'il en coûte.
36:37 Quand le monde dit
36:39 a priori, François a dit des fausses informations,
36:41 et qu'a postériori, il se fait condamner
36:43 par le tribunal, on revient à la
36:45 chose dont on a parlé, maître de Castelnau, tout à l'heure,
36:47 c'est que, eh bien, ils peuvent le dire,
36:49 moi je les encourage à le dire,
36:51 mais sachez une chose, c'est que si a postériori,
36:53 vous vous faites condamner, moi j'aimerais savoir,
36:55 c'est, allez-vous respecter
36:57 le devoir numéro 6 de la chaire de Munich,
36:59 c'est-à-dire... - Oui, allez-vous corriger les articles...
37:01 - Allez-vous corriger vos articles. Si vous êtes un vrai
37:03 journaliste, vous devrez en tirer la leçon.
37:05 Le monde n'en a pas tiré la leçon.
37:07 Tous ces médias qui sont aujourd'hui
37:09 subventionnés, devraient en tirer la leçon.
37:11 Mais il faut aller plus loin, parce qu'ils ne sont
37:13 pas seulement subventionnés,
37:15 ils sont aussi titulaires
37:17 d'une CPPAP, d'un agrément,
37:19 que ce soit l'ARCOM ou la CPPAP.
37:21 Dès lors qu'on a un agrément,
37:23 et qu'on sert une propagande, ou qu'on sert une
37:25 vision unilatérale, et qu'on continue
37:27 à dénigrer, à faire de la concurrence
37:29 déloyale comme on nous a fait,
37:31 moi j'invite tous ces individus,
37:33 tous ces titulaires d'une CPPAP,
37:35 que ce soit Conspiracy Watch,
37:37 que ce soit Libération, que ce soit le Journal de le Monde,
37:39 à corriger leurs articles.
37:41 François est un grand média.
37:43 François ne fait pas de fausses informations.
37:45 François n'est pas un blog. - D'accord.
37:47 On est d'accord là-dessus, on va voir
37:49 s'ils corrigeront leurs articles ou pas.
37:51 Mais le plus important, c'est
37:53 ce que vous avez obtenu, c'est quand même
37:55 mettre le taquet et une condamnation,
37:57 parce qu'on dit voilà, jusqu'où on peut
37:59 aller trop loin. Sur les subventions
38:01 régissent de Castelnau.
38:03 - Ecoutez, ça c'est une survivance
38:05 de la Libération.
38:07 C'est-à-dire qu'à la Libération,
38:09 dans le programme du CNR, il y avait
38:11 eu une volonté de sortir
38:13 du système antérieur, à la Deuxième
38:15 Guerre mondiale, où effectivement
38:17 la presse s'était fourrouée.
38:19 Le Figaro avait
38:21 sauvé sa position,
38:23 mais d'extrême justesse. C'est-à-dire que tous
38:25 les journaux qui avaient continué
38:27 à être publiés après une date donnée,
38:29 qui était la fin 1942,
38:31 ont été
38:33 interdits.
38:35 Ils ont été remplacés.
38:37 Donc on a mis en place un système.
38:39 Alors il y avait des règles assez strictes qui ont été
38:41 abandonnées au fur et à mesure.
38:43 Ce qui a permis
38:45 que le système français
38:47 soit un système de presse privé
38:49 et vous avez
38:51 un certain nombre de grandes
38:53 fortunes qui ont acquis
38:55 les journaux. Alors il y a
38:57 des façons de le gérer.
38:59 Bon, les échos...
39:01 - Attendez, excusez-moi Régis Castelnau,
39:03 vous voyez que des grandes fortunes acquièrent
39:05 des journaux, c'est en France,
39:07 c'est en Amérique, partout, et pourquoi pas ?
39:09 C'est tout à fait leur droit. Le problème,
39:11 c'est en plus la subvention.
39:13 - Mais voilà, c'est ce que j'allais dire.
39:15 - C'est ça. - André,
39:17 je veux dire, aujourd'hui, le système
39:19 est complètement différent et on garde
39:21 le beurre et l'argent du beurre. Il y a un problème.
39:23 - Voilà. - Et donc,
39:25 ces subventions, vous savez,
39:27 Xavier a raison sur la subventionnée
39:29 à la française.
39:31 Regardez, Wauquiez, quand il est
39:33 arrivé à la région, il a un peu fait le ménage
39:35 dans les subventions.
39:37 Et donc, elles sont considérées
39:39 comme des dues. D'ailleurs, on l'a vu avec l'affaire
39:41 du fonds Marianne. Non, ce ne sont pas
39:43 des dues. Vous recevez des subventions,
39:45 vous avez un cahier des charges,
39:47 parce que vous rendez un service
39:49 d'intérêt général, la presse peut en être un,
39:51 mais par conséquent,
39:53 vous devez, à ce moment-là, justifier
39:55 de votre irréprochabilité.
39:57 Or, les journaux qui sont subventionnés,
39:59 ils le sont parce qu'ils viennent
40:01 soutenir les dominants. Puis c'est tout.
40:03 - C'est... Les journaux
40:05 devraient être tributaires de la publicité.
40:07 C'est normal que la publicité
40:09 est de leur lecteur. Je ne parle pas
40:11 pour le service public. Le service public,
40:13 la redevance, c'est encore autre chose, là aussi.
40:15 - Oui, mais attendez, André,
40:17 excusez-moi, je vous interromps.
40:19 Sleeping Giant,
40:21 vous avez des officines dont on ne sait pas
40:23 d'où elles viennent, on ne sait pas qui les finance,
40:25 on ne sait pas s'ils sont rossés derrière,
40:27 j'en sais rien du tout,
40:29 je donne ce nom comme ça,
40:31 mais qui viennent et qui font des campagnes
40:33 de harcèlement pour inciter
40:35 les annonceurs à ne plus aller
40:37 chez telle presse qu'Author, où j'ai travaillé
40:39 un temps, etc. Non. Attendez,
40:41 tout ça est complètement
40:43 vicié au bout d'un moment. Et c'est une
40:45 énorme question politique. - Nous avons
40:47 aussi, André, les mêmes problèmes avec Sleeping Giant,
40:49 en fait, ils ont incité nos annonceurs.
40:51 Alors aujourd'hui, on n'a plus d'annonceurs,
40:53 on ne vit exclusivement que des dons.
40:55 Mais j'aimerais revenir sur ce que disait
40:57 le président de Castano. Il parle de "dû".
40:59 En fait, en France, on a des acquis, il faut savoir
41:01 qu'on est un des pays avec le plus grand collecte
41:03 et la plus grande redistribution, c'est pratiquement 60%
41:05 du produit national brut.
41:07 C'est énorme.
41:09 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on s'attend,
41:11 on s'attend, c'est un acquis,
41:13 et on ne veut pas le remettre en cause. C'est difficile de
41:15 le remettre en cause, ces millions que l'on donne,
41:17 eh bien voilà, c'est confortable.
41:19 Apprendre à faire de la vraie concurrence
41:21 et apprendre à avoir un véritable business
41:23 model, c'est-à-dire un modèle d'affaires,
41:25 un plan d'affaires, c'est ce qu'on a essayé de faire chez François.
41:27 François est un des rares médias
41:29 qui, en 2021,
41:31 était profitable sans subvention.
41:33 - Oui, non mais c'est
41:35 en tout cas, en tout cas,
41:37 c'est ça l'entreprise privée, et ça
41:39 doit être valable pour la presse, comme pour le reste.
41:41 Encore une fois, les lecteurs sont là,
41:43 les donneurs, le don est là.
41:45 On va peut-être prendre
41:47 des auditeurs. - Oui,
41:49 vous avez la parole au 0826
41:51 300 300 sur ce sujet
41:53 épineux de la liberté de la presse.
41:55 Si on accueille Patricia Duloir-Escher,
41:57 qui a une question pour Xavier Zalbert. Bonjour Patricia.
41:59 - Oui, bonjour,
42:01 et merci pour
42:03 votre courage.
42:05 Voilà, en étant
42:07 que nous vivons,
42:09 voilà, c'est une qualité
42:11 qui est vraiment appréciable.
42:13 - Merci. - Voilà, merci à votre courage,
42:15 à votre intégrité.
42:17 Donc,
42:19 oui, certes, voilà,
42:21 la presse est subventionnée, mais il faut savoir
42:23 aussi que le monde, que Bill Gates
42:25 a été, comment dire,
42:27 un des contributeurs du monde.
42:29 Et donc, il faut...
42:31 - 3 millions de dollars, je crois. - Voilà.
42:33 Et donc, il faut recontextualiser ça
42:35 dans un agenda
42:37 mondial, et j'ai
42:39 fait une vidéo
42:41 où, en off,
42:43 des affidés
42:45 de Klaus Schwab se vantaient d'avoir
42:47 tout infiltré.
42:49 Donc, y compris,
42:51 voilà, les syndicats, toutes les institutions,
42:53 tout,
42:55 voilà. Et donc,
42:57 il y a, au niveau
42:59 de, comment dire, de l'expression,
43:01 quelque chose qui me semble en déficit,
43:03 puisqu'on voit bien
43:05 que le plan,
43:07 le nouveau plan de l'OMS
43:09 qui veut
43:11 instaurer... - On en a parlé.
43:13 - Voilà, vous en avez parlé,
43:15 je vous en remercie.
43:17 Donc, on voit bien
43:19 que derrière tout cela,
43:21 cette volonté de vacciner les gens
43:23 à tout prix, donc il y a
43:25 un agenda transhumaniste
43:27 qui passe par la vaccination,
43:29 et notamment... - Mais, mais, Patricie,
43:31 attendez, on ne va pas reprendre... - ...de Graffel.
43:33 - Pardon, on ne va pas reprendre tout l'agenda transhumaniste.
43:35 - Oui, oui, je sais bien.
43:37 - Arrivez à votre question, s'il vous plaît, parce qu'on a beaucoup de...
43:39 - Ma question est, est-ce que vous pourriez faire une émission
43:41 où vous inviteriez
43:43 des chercheurs,
43:45 et là, j'en ai toute une liste
43:47 que je peux vous communiquer,
43:49 qui alerte sur la présence
43:51 d'oxyde de Graffen
43:53 dans toutes les injections
43:55 qu'on veut généraliser. - Alors, Patricia, Patricia, je comprends.
43:57 Vous allez envoyer, vous avez l'adresse
43:59 de Sud Radio, vous envoyez
44:01 à mon nom, au nom de Lucien Gasparrac,
44:03 vous envoyez cette liste, et nous avons
44:05 commencé à en parler, et nous en reparlerons.
44:07 Voilà. Et je vous remercie
44:09 pour ça, parce que sinon,
44:11 sinon, vous savez, on a beaucoup
44:13 d'auditeurs, et on ne va pas faire cette émission
44:15 là-dessus, mais je vous le dis, on fera d'autres
44:17 émissions là-dessus, c'est clair.
44:19 - Restez bien avec nous, on se retrouve
44:21 tout de suite pour continuer à parler de la liberté
44:23 de la presse et la liberté d'expression avec
44:25 Régis De Castelnau et Xavier
44:27 Azalbert. Vous avez la parole au 0826
44:30 300 300, à tout de suite sur Sud Radio.
44:32 [Musique]
44:34 - Les Français parlent au français.
44:36 Je n'aime pas
44:38 la blanquette de veau.
44:40 Je n'aime pas la blanquette
44:42 de veau. - Sud Radio
44:44 Bercoff, dans tous ses états.
44:46 - Vous êtes bien sur Sud Radio,
44:48 dans le face-à-face d'André Bercoff
44:50 avec Régis De Castelnau et Xavier
44:52 Azalbert sur le sujet de la liberté de la presse
44:54 et la liberté d'expression, et vous
44:56 avez la parole au 0826
44:58 300 300. On accueille tout de suite
45:00 Emmanuel de PESAC. Bonjour Emmanuel.
45:02 - Bonjour Emmanuel. - Bonjour André.
45:04 Bonjour à vous inviter et merci
45:06 de vous bagarrer.
45:08 Moi j'ai vraiment la sensation qu'il y a
45:10 vraiment une mâchoire qui se referme. Vous savez, on parlait
45:12 des subventions, en anglais on dit "follow the money".
45:14 Celui qui donne est toujours au
45:16 celui qui reçoit. Ça c'était de Napoléon.
45:18 - C'est vrai. - Et
45:20 vous avez reçu le jour
45:22 de Dominique Michel, que je crois François a reçu aussi
45:24 d'ailleurs.
45:26 Quand il a écrit "Mein Kampf", tout le monde l'a pris pour un taré.
45:28 Hitler.
45:30 L'Isée, le Grand Riset, tout le monde les prend pour
45:32 des tarés. Mais en fait, le premier
45:34 young leader de Davos
45:36 c'est quand même Macron.
45:38 Donc le plan se déroule, c'est une mâchoire
45:40 qui se referme à tous les niveaux.
45:42 La loi de programmation militaire c'est pareil.
45:44 On peut reprendre une phrase de Schwab, "Vous n'aurez rien,
45:46 vous serez heureux". Donc là c'est carrément un décret.
45:48 Donc ça veut dire le fait du prince.
45:50 Et la première victime dans toutes les
45:52 guerres, c'est la vérité.
45:54 Pour moi c'est une immense mâchoire qui se referme
45:56 et vu les intervenants
45:58 que vous avez régulièrement et même depuis le début
46:00 de cette émission, on voit que c'est à tous
46:02 les niveaux. On voit que c'est une immense mâchoire qui
46:04 se referme et qui va une fois, comme un piège,
46:06 une fois se refermer, on sera tous
46:08 piégés dedans. Voilà, j'aimerais savoir ce qu'en pensent
46:10 vos invités, c'est mon analyse et
46:12 malheureusement elle se confirme. Et je vous souhaite
46:14 beaucoup de courage et continuez à vous battre
46:16 et croyez-moi qu'on est beaucoup
46:18 derrière vous. - Merci, merci Emmanuel.
46:20 Alors Régis, la mâchoire se referme ?
46:22 - Je suis moins pessimiste
46:24 que ça et en même temps
46:26 assez pessimiste.
46:28 Bon, je m'explique.
46:30 Faut pas voir le monde
46:32 exclusivement
46:34 au travers de la crise de l'Occident.
46:36 C'est-à-dire qu'on vit, depuis
46:38 le déclenchement de la guerre en Ukraine,
46:40 on vit une phase planétaire
46:42 qui est assez étonnante.
46:44 Il y a une accélération de l'histoire.
46:46 L'Occident a fait toutes les erreurs possibles
46:48 et on est en train de se faire
46:50 des erreurs. L'Occident a fait toutes les erreurs
46:52 possibles, les sanctions, il est arrivé
46:54 à rien. Il va probablement,
46:56 je pense l'OTAN, va probablement
46:58 perdre la guerre si c'est pas déjà fait.
47:00 Et je veux dire
47:02 nos pays ne vont pas très bien.
47:04 Regardez ce qui s'est passé depuis quelques jours.
47:06 Enfin je veux dire,
47:08 ça fait des images qui font le tour du monde.
47:10 Regardez ce qui se passe aux États-Unis.
47:12 Le pays est quand même très malade.
47:14 Très malade, au point que
47:16 Douglas MacGregor, qui n'est quand même
47:18 n'importe qui, c'est un militaire,
47:20 le général Douglas MacGregor,
47:22 et qui est
47:24 extrêmement pertinent, il dit "je ne sais pas si
47:26 les élections, la présidentielle
47:28 de 2024 va se tenir".
47:30 Oui mais par rapport, donc vous
47:32 vous dites qu'on est trop
47:34 occidental, occidental dans l'histoire de la
47:36 mâchoire. Je pense que la mâchoire,
47:38 je pense que ces
47:40 gens n'ont pas nécessairement
47:42 les moyens de la refermer complètement.
47:44 Il y a véritablement une fuite
47:46 en avant, il y a
47:48 des atteintes aux libertés fondamentales,
47:50 mais en même temps il y a une crise sociale,
47:52 il y a des opinions publiques qui
47:54 ne marchent plus. Regardez,
47:56 c'est peut-être idiot ce que je vais dire, mais le succès
47:58 de cette
48:00 cagnotte, je n'aime pas trop la manœuvre de
48:02 M. Messiah qui met le feu sur le feu, etc.
48:04 La cagnotte pour la famille du policier.
48:06 L'importance
48:08 qu'elle a prise, le caractère,
48:10 c'est un véritable incendie, ça en
48:12 dit long sur
48:14 l'opinion publique en France.
48:16 C'est vrai que les gens ne votent plus,
48:18 mais je
48:20 pense que
48:22 les anticorps
48:24 à tout ça existent.
48:26 Je pense qu'ils existent
48:28 et je ne suis pas
48:30 sûr que
48:32 la mise en place d'un système
48:34 néofasciste, c'est-à-dire que
48:36 ultra-autoritaire
48:38 sera aussi facilement
48:40 possible. Alors attention,
48:42 ça passera d'abord par une
48:44 forme d'effondrement, parce qu'on
48:46 ne rebâtira pas à partir
48:48 de ceux qui sont encore là. Je pense
48:50 que non, il faudra les chasser.
48:52 - Alors Xavier Azalbert, cette tentation de l'autorité
48:54 que l'on sent, on dit "voilà,
48:56 pardon, je vais être le bordel
48:58 partout, etc. On veut vraiment
49:00 des gens à poignes. Est-ce que
49:02 cette mâchoire dont parlait
49:04 Emmanuel, est-ce que vous la sentez
49:06 aussi se
49:08 fermer ou comme Régis
49:10 vous êtes plus nuancé ? - Moi je serais plus
49:12 nuancé pour plusieurs
49:14 raisons. D'abord, mettre en place la République
49:16 populaire d'Europe, c'est
49:18 une tentation qui est naturelle
49:20 chez tous les leaders, on va dire.
49:22 D'avoir un plus grand contrôle sur le peuple,
49:24 c'est comme l'asservissement,
49:26 servitude volontaire ou pas,
49:28 on veut avoir plus de contrôle, c'est naturel.
49:30 Par contre, le rôle des
49:32 médias ici est prépondérant.
49:34 Notre rôle, c'est le quatrième pouvoir,
49:36 c'est le rôle du peuple. Donc si
49:38 on a des élus qui sont élus,
49:40 c'est pour gouverner pour le peuple, par le peuple
49:42 s'ils ne le font plus, c'est que là on a un véritable
49:44 problème de démocratie. Et on le voit,
49:46 on teste les limites de la
49:48 démocratie, on teste les limites de la presse,
49:50 on teste les limites, et après ça demande
49:52 comme disait Emmanuel, du courage.
49:54 En fait, ça demande du courage de s'opposer à ça.
49:56 Alors c'est certain, de temps en temps,
49:58 on a des baisses de morale, on peut avoir
50:00 la tentation de dire "je vais arrêter"
50:02 ou "je ne vais pas arrêter". Moi ça m'est
50:04 arrivé de me poser cette question,
50:06 parce que à quoi bon prendre tous ces coups ?
50:08 Mais en fin de compte, on fait ça au nom de
50:10 quelle valeur ? Des valeurs morales.
50:12 On fait ça au nom de valeurs
50:14 humaines. Parce que c'est impensable
50:16 que dans un monde qui se
50:18 dit démocratique, dans un pays qui
50:20 est des déclarations des droits de l'homme,
50:22 la presse soit muselée, que les opinions
50:24 soient muselées, que le contrôle soit
50:26 effectif. Et qu'est-ce qu'on a fait avec
50:28 François, qui je le rappelle, en 1941
50:30 a été créé en s'appelant "Défense de la France",
50:32 n'a été inféodé à personne,
50:34 s'est battu pour donner
50:36 des certificats,
50:38 des laissés-passer.
50:40 - Non mais il y a toute une presse résistante
50:42 très forte. - Une presse résistante qui était
50:44 très forte. Je pense qu'à un moment
50:46 ou un autre, ce qu'il faut faire, c'est prendre
50:48 notre avenir entre nos propres mains.
50:50 Et c'est ce qu'on a fait avec François,
50:52 en décidant d'aller combattre
50:54 l'agrément, en décidant d'aller combattre
50:56 le monde
50:58 au tribunal de commerce. Et ça montre
51:00 que les institutions fonctionnent, parce que quand on va
51:02 trop loin, eh bien on a du répondant
51:04 de l'autre côté. Donc c'est pour ça que je suis
51:06 plus optimiste, mais il faut
51:08 trouver les bons angles, il faut surtout être
51:10 irréprochable.
51:12 - Oui, et puis voilà, il faut savoir
51:14 Régis De Castelnau, malheureusement nous
51:16 arrivons à la fin de cette émission, on aurait beaucoup
51:18 beaucoup de choses à dire, on le refera.
51:20 Juste une chose, et je regrette pour Victor,
51:22 mais Victor on vous prendra bientôt, mais là
51:24 on n'a pas le temps, et là c'est la fin de l'émission.
51:26 Juste un mot Régis De Castelnau,
51:28 au fond,
51:30 ce qu'il faut toujours faire,
51:32 et par tous les temps,
51:34 c'est de se dire,
51:36 eh bien voilà, il y a une manière, regardez
51:38 comment Twitter a ouvert la boîte de Pandore,
51:40 qu'on ne connaissait pas,
51:42 donc il y a toujours un espoir,
51:44 et désespoir, au bon sens du mot.
51:46 - Oui, ça
51:48 porte un nom, ça s'appelle la résistance.
51:50 Résister à ce que
51:52 on essaie de mettre
51:54 en place, ils ont cette tentation.
51:56 Je crois que l'analyse d'Emmanuel était la bonne,
51:58 ils ont cette tentation.
52:00 Ils ont envie, parce que
52:02 ce serait plus facile,
52:04 quand vous voyez le niveau de la culture
52:06 des libertés publiques d'Emmanuel Macron,
52:08 ça fait peur, mais ils ont cette tentation
52:10 et il faut y résister.
52:12 C'est vrai qu'il y a des moments où
52:14 on a l'impression qu'on ne va pas y arriver,
52:16 en même temps, ça bouge.
52:18 Et Xavier a raison,
52:20 sur la décision du tribunal
52:22 de commerce de Paris,
52:24 ce sont des classiques,
52:26 ce sont les magistrats qui siègent à Paris.
52:28 Elle est sanglante
52:30 pour le monde, elle est sanglante,
52:32 elle est juridiquement à mon avis imparable,
52:34 et elle est extrêmement sévère.
52:36 Ça donne le moral.
52:38 - Oui, absolument. Ça donne le moral,
52:40 comme quoi, effectivement, il faut faire confiance aussi
52:42 là, dans la justice de son pays,
52:44 quand elle agit.
52:46 Et il faut surtout se dire
52:48 que vraiment, encore une fois,
52:50 la liberté, la liberté,
52:52 la liberté, vous savez, c'est pas par hasard que c'est
52:54 le premier article qui est sur le fronton
52:56 de tous les édifices publics de France et de Navarre.
52:58 Eh bien, attention,
53:00 soignez-la
53:02 à tous les niveaux.
53:04 Sinon, ce sera en béton.
53:06 - Merci beaucoup, chers auditeurs,
53:08 d'être toujours aussi nombreux à nous écouter.
53:10 Merci à Régis De Castelnau, avocat,
53:12 et son livre "Auteur d'une justice politique"
53:14 aux éditions L'Artillerie. Xavier Azalbert,
53:16 directeur de la rédaction de François.
53:18 Tout de suite, après les informations, l'émission de Brigitte Lahaie.
53:20 A tout de suite sur Sud Radio.

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