• l’année dernière
Avec Stanislas Berton, entrepreneur, analyse économique/Risques systémiques Auteur d' "Être Français", de "l'Homme et la Cité I, II et III" et de "La France Retrouvée".

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##CA_BALANCE-2023-03-08##

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News
Transcription
00:00 Sud Radio André Bercoff
00:02 "Ça balance pas mal"
00:04 Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio
00:07 Alors rappelez-vous, c'était le lendemain du 6 janvier 2021.
00:12 C'était quand une horde a effectivement envahi le Capitol, le Congrès des Etats-Unis,
00:17 après la défaite de Donald Trump aux élections présidentielles américaines.
00:24 Et rappelez-vous, tous ce qu'on avait dit, tous, et on pensait que c'était ça,
00:28 avec ces gens accoutrés d'une passion incroyable, qui rentraient dans le Capitol,
00:32 qui rentraient dans le sacro-saint, effectivement,
00:35 lieu de la représentation américaine, que ce soit le Sénat ou la Chambre des représentants.
00:41 Et rappelez-vous, c'était quoi ? C'était la nuit du Reichstag,
00:44 c'était l'incendie du Reichstag, c'était la nuit des longs couteaux,
00:48 c'était la nuit de Cristal, ça y était, voilà !
00:51 Le nazi Trump, avec ses hordes, avait ordonné, lui, que l'on prenne le Capitol.
00:57 C'était le coup d'État, on sonnait le toxin, la résistance,
01:02 et pratiquement tout le monde se disait "Vraiment, c'est pas possible,
01:06 heureusement que ce type est parti, ce malade, et regardez qui il avait !"
01:11 Et puis, c'était donc il y a plus de deux ans.
01:14 Et puis, vous savez, on a commencé à inquiéter, c'est toujours pareil,
01:18 les narratifs sont là, ils commencent à s'installer,
01:20 et quiconque, évidemment, évidemment, osé, contesté, ou même questionné,
01:26 je dis bien questionné, le narratif dominant et ultra-dominant,
01:31 était évidemment un complotiste, à la droite d'Adolf Hitler, etc.
01:37 Et puis, on enquête. Et puis on enquête.
01:40 Et hier soir, sur la chaîne Fox News, le journaliste Turk Erkansan,
01:46 a fait visionner, il a donné les résultats, il a fait visionner
01:50 40 000 heures, ou pratiquement en tout cas des dizaines de milliers d'heures de vidéos,
01:55 car vous savez que le congrès est truffé de caméras,
01:58 donc ils ont tout regardé, ils ont pris effectivement du temps de regarder,
02:02 des mois pour regarder, ce qui s'est littéralement et vraiment passé,
02:07 ce fameux jour du 6 janvier 2021, au Capitole,
02:12 que l'on a annoncé comme cette tentative de coup d'État,
02:14 la première dans l'histoire américaine, c'était terrible,
02:17 et on voit bien que la démocratie était en danger,
02:20 et c'était les hurlements à travers la planète.
02:23 Eh bien, écoutez, le narratif, c'est pas du tout celui-là.
02:26 Stanislas Berton, bonjour.
02:28 - Bonjour Andréa.
02:31 - Oui. Stanislas, vous êtes essayiste, vous êtes écrivain,
02:35 vous avez écrit, on vous a reçu d'ailleurs, pour vos trois tomes
02:39 de "L'Homme et la Cité", des essais tout à fait intéressants.
02:42 Vous avez suivi cette histoire depuis longtemps,
02:45 vous l'avez suivi très assidûment,
02:48 et qu'est-ce qu'on découvre suite aux révélations de Fox News,
02:55 et surtout suite aux révélations des vidéos, des caméras,
02:59 qu'on a pu aujourd'hui sortir, alors que pendant deux ans,
03:02 ce n'était pas possible ?
03:03 - Oui, alors, ce qu'on découvre, vous venez de le dire,
03:06 c'est que tout le récit médiatique qui avait été fait
03:10 autour de cet événement était un tissu de mensonges,
03:14 et je tiens quand même à préciser au départ
03:16 qu'on doit ces éléments au nouveau président de la Chambre,
03:21 Kevin McCarthy, qui est le nouveau président de la Chambre
03:24 des représentants, qui a donné aux équipes de Tucker Carson
03:28 accès à tous ces éléments de vidéosurveillance,
03:31 qu'on n'avait pas auparavant.
03:33 - Et c'était interdit avant, on ne pouvait pas les consulter ?
03:36 - En tout cas, il avait refusé, l'ancienne présidente,
03:40 c'était Nancy Pelosi, on va voir le rôle qu'elle a pu jouer
03:43 dans ces événements, refusait de donner accès aux journalistes.
03:47 Donc maintenant, on a ces vidéos qui ont été données
03:49 grâce au changement de majorité à la Chambre des représentants.
03:52 Et donc, ce qu'on découvre, en fait, on le savait,
03:54 ceux qui avaient suivi ça depuis le début le savaient déjà,
03:57 aujourd'hui on le voit pour le grand public, on va dire,
04:00 mais ce qui est très bien, c'est qu'on voit que c'est complètement,
04:04 je dirais, le narratif est complètement battu en brèche.
04:08 Alors déjà, il y a une chose qu'il faut rappeler au départ,
04:10 c'est que Donald Trump avait demandé lors de son rassemblement,
04:15 il avait dit "il y a la possibilité, je peux donner l'ordre,
04:18 de déployer la garde nationale pour assurer la sécurité du bâtiment".
04:21 Il faut quand même rappeler, et Carl Carson le rappelle,
04:24 que c'était le maire de Washington, Muriel Bowser,
04:27 et la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi,
04:30 qui n'avaient pas donné suite à la proposition de Donald Trump
04:33 de protéger l'enceinte du Capitol.
04:36 Donc il y a déjà ça.
04:37 Et ensuite, il y a les images en tant que telles.
04:39 - Alors les images, c'est très important.
04:41 Attendez, Stanislas, les images, il faut expliquer à nos auditeurs.
04:45 Les images, comment on peut les avoir ?
04:47 Le congrès est truffé de caméras, ce sont les caméras qu'ils ont à l'intérieur ?
04:51 - Oui, exactement.
04:53 Et il y a la police du Capitol qui s'occupe de la sécurité.
04:56 Et donc là, ce que je viens de dire, c'est qu'en plus de cette sécurité interne,
05:00 au Capitol, il y avait la possibilité de déployer la garde nationale
05:03 pour protéger vraiment de manière beaucoup plus drastique l'enceinte.
05:06 Et ça, Trump avait fait la proposition à l'époque,
05:09 et ça, ça avait été projeté notamment par l'ancienne présidente.
05:12 - D'accord, vous l'avez dit.
05:14 - Voilà. Et donc ensuite, en ce qui concerne les images elles-mêmes,
05:16 qu'est-ce qu'on voit ?
05:17 On voit qu'il y a quelques hooligans qui cassent un petit peu,
05:21 mais la majorité des gens rentrent dans le bâtiment,
05:25 se promènent, font des selfies, c'est très paisible,
05:28 c'est une ambiance bon enfant, ils font même des tours guidés
05:32 en prenant des photos, etc.
05:34 Et surtout, il y a un personnage qui est très important
05:36 qui s'appelle Jacob Dantzler.
05:38 Et en fait, Jacob Dantzler, vous savez, on l'a appelé le "Qanun Shaman".
05:42 Vous savez, c'est cette figure haute en couleur,
05:44 ses photos ont fait le tour du monde.
05:46 - Ah oui, avec les cornes, avec le visage.
05:48 - Voilà, le chapeau en fourrure, les cornes du bison,
05:51 voilà, il a été appelé comme ça.
05:53 Et en fait, qu'est-ce qu'on voit dans les vidéos de Tucker Carlson ?
05:56 On voit cet homme qui rentre, qui a quand même été, je précise, inculpé,
06:00 qui a pris 4 ans de prison pour sa participation à cet événement.
06:05 Et qu'est-ce qu'il fait cet homme ?
06:06 Il rentre tout tranquillement, et il est escorté jusqu'à la chambre du Sénat
06:11 par la police du Capitole dont on vient de parler.
06:14 Donc on le voit, on le suit, vraiment maître après maître
06:17 par les caméras de surveillance.
06:19 Il rentre dans le bâtiment, il salue les policiers,
06:21 les policiers le prennent, l'escortent, il y a jusqu'à 9 policiers qui l'entourent,
06:25 et très gentiment, très tranquillement,
06:27 il l'amène jusqu'à la chambre elle-même, où là il sera pris en photo,
06:30 en train de hurler, de crier, mais avant de faire ça,
06:33 il fait quand même une prière pour remercier les...
06:36 Tucker Carlson le monde, il fait une prière pour remercier les policiers
06:40 qui si gentiment l'ont accueilli et l'ont amené jusqu'à l'intérieur du Capitole.
06:44 - Et qu'est-ce qu'on voit d'autre ?
06:47 Alors, oui mais attendez, d'abord, quand même, Stanislas, il faut dire,
06:51 ces gens-là vous dites, ils faisaient des selfies, tout ça,
06:53 mais enfin, ils n'avaient pas le droit d'entrer là-dedans,
06:55 ils ont quand même, en Amérique où on est si respectueux de la légalité,
06:59 ils ont quand même forcé la porte, forcé les portes du Capitole et de la chambre.
07:04 C'est quand même pas très, très, très, très...
07:06 ni légal, ni très civique tout ça.
07:09 - Alors ça, c'est... vous abordez un point qui est très intéressant,
07:12 c'est ce qu'on voit aussi dans ces vidéos,
07:15 c'est le rôle d'agent provocateur,
07:17 parce que ça, il y a quelque chose qui a été révélé,
07:20 alors à la fois par ces vidéos et par le comité du 6 janvier,
07:24 c'est le rôle d'agent provocateur durant cette manifestation.
07:27 Il y a un personnage dont on n'a quasiment jamais parlé,
07:30 qui s'appelle Ray Epps.
07:31 Ray Epps, c'est quelqu'un qui est sur place,
07:34 qui a été entendu par le comité du 6 janvier,
07:36 et Ray Epps, on le voit très clairement sur de nombreuses vidéos,
07:39 il incite les gens à rentrer dans le Capitole,
07:42 c'est-à-dire, il dit, il faut rentrer dans le Capitole,
07:44 et il commence à pousser sur les barrières, etc.
07:46 et on voit après qu'à sa suite, il y a beaucoup de gens qui ouvrent les portes,
07:50 qui poussent les portes, et après, on va dire,
07:52 dans le sillage de ces quelques personnes,
07:54 il y a la masse des citoyens, des manifestants qui s'engouffrent.
07:59 Et c'est intéressant le rôle de Ray Epps,
08:02 parce que Ray Epps, il est identifié sur les vidéos,
08:06 il a été identifié, il n'a jamais été inquiété par le FBI.
08:09 Jamais inquiété par le FBI, alors qu'il a été identifié,
08:13 on le voit sur toutes les vidéos, et on voit son action.
08:15 Et surtout, le comité du 6 janvier,
08:18 là, l'a interrogé, l'a interpellé sous la pression,
08:21 "Qu'est-ce que vous faisiez là ?"
08:23 Et il a dit "Non, non, non, je n'étais pas là, je suis rentré à mon hôtel."
08:26 Et ce qui est intéressant, c'est qu'on a,
08:28 parce que comme l'enquête a été menée,
08:30 on a les comptes rendus de ces textos et de ces communications.
08:33 Et alors qu'il prétend devant le comité qu'il est rentré chez lui à l'hôtel,
08:37 on a un texto qu'il envoie à son neveu,
08:39 où il dit "Je suis sur place, on est en train de rentrer dans le Capitole,
08:42 et d'ailleurs, c'est moi qui ai tout orchestré."
08:44 Il dit en anglais littéralement "I orchestrated it."
08:48 Donc ça, c'est quand même quelque chose de très très important,
08:52 qu'on retrouve et qui est aujourd'hui évoqué.
08:55 Mais il y a plein de choses qui sont autour de cette...
08:58 - Et les vidéos, Stanislas Berton, montrent ce que vous avez vu,
09:02 vous avez regardé complètement l'émission de Fox News d'hier soir.
09:08 Les vidéos montrent beaucoup de choses de ce genre ?
09:12 - Oui, tout à fait, mais il n'y a pas que...
09:14 On voit vraiment les gens qui poussent,
09:16 on voit clairement qu'il y a vraiment des agents qui entraînent le peuple,
09:20 et on voit aussi des gens, par exemple, qui tiennent les portes ouvertes.
09:22 C'est-à-dire que ça, c'est assez frappant.
09:24 On voit qu'il y a les portes...
09:26 Il y a même la police qui essaye un petit peu de faire son travail,
09:28 mais on voit qu'il y a des gens qui maintiennent les portes ouvertes,
09:30 et qu'il y a beaucoup de choses qui sont faites
09:32 pour faire rentrer les gens à l'intérieur du Capitole.
09:36 Donc il y a vraiment ce rôle d'agent provocateur,
09:39 et Tucker Carlson le souligne dans son segment,
09:42 c'est le rôle exact, c'est quel rôle a joué la communauté du renseignement
09:45 et notamment le FBI dans cet événement,
09:47 parce qu'ils étaient avertis, ils savaient qu'il allait y avoir une manifestation,
09:51 Trump avait proposé de déployer la Garde Nationale,
09:54 et on voit clairement des gens qui incitent vraiment le peuple.
09:58 Vous voulez dire que le FBI était au courant, bien sûr,
10:00 qu'il allait y avoir une manifestation devant le Capitole ?
10:02 Bien sûr, et que vous savez, aujourd'hui,
10:04 il commençait avec les moyens de surveillance modernes,
10:07 on a accès au bornage des téléphones,
10:09 au contenu des SMS,
10:11 on peut suivre les e-mails, etc.
10:13 Donc oui, oui, tout ça a été fait.
10:15 Mais il y a...
10:17 Alors, Stanislas, qu'est-ce que ça a entraîné ?
10:19 Il faut rappeler aussi à tout le monde, aux éditeurs, à tout le monde,
10:22 qu'est-ce que ça a entraîné cette affaire du 6 janvier ?
10:25 Je crois qu'il faut rappeler, parce qu'il y a eu quand même des conséquences très fortes.
10:29 Oui, exactement, il y a eu des conséquences très fortes,
10:31 donc il y a déjà beaucoup de gens qui ont participé,
10:33 qui sont rentrés, qui ont été emprisonnés.
10:37 Les prisonniers du 6 janvier, d'ailleurs,
10:39 Donald Trump, plusieurs fois, leur a rendu hommage les assaluts,
10:41 avec des peines de prison très très lourdes.
10:43 Je veux dire, des années de prison,
10:45 Jacob Densley, dont je parlais, a pris 4 ans de prison,
10:47 ce qui est vraiment énorme.
10:49 Oui, mais alors attendez, attendez, je vous interromps quand même.
10:52 Comment il se fait que Jacob Densley a pris 4 ans de prison,
10:55 alors que selon ce que vous dites,
10:57 enfin, ce que montrent les vidéos,
10:59 il était plus ou moins, je ne dirais pas de mèche,
11:01 mais vous dites très bien qu'il a été escorté par les policiers
11:04 jusqu'à la chambre des représentants.
11:06 Donc s'il était de mèche,
11:08 comment ça se fait qu'il a attrapé 4 ans de prison ?
11:10 Ah ben voilà, ça c'est toute la question que soulève Tucker Carlson,
11:16 c'est qu'il est condamné pour des faits d'obstruction.
11:18 Je crois que la condamnation, c'est obstruction d'une réunion officielle
11:23 ou quelque chose comme ça.
11:24 Et en effet, je dirais, la contradiction, c'est s'il a obstrué quelque chose,
11:30 pourquoi les policiers ne l'ont pas essayé de l'arrêter,
11:33 de l'arrêter et d'agir ?
11:35 À savoir, ça c'est quelque chose qu'il faudra aussi voir.
11:38 Et donc, si vous voulez, ce qu'il y a eu aussi politiquement,
11:41 ça a beaucoup joué, j'imagine aussi, sur les élections.
11:44 Enfin, pas élections Trump, là, c'était fait,
11:47 mais ça a joué dans le climat politique américain de l'époque.
11:51 - Oui, tout à fait, mais c'est surtout, en fait, ça a permis d'attaquer Trump.
11:55 Donc il y a quand même eu une volonté de dire,
11:57 on va faire une procédure d'impeachment contre Trump
12:01 et on va l'empêcher de se représenter.
12:04 On va mettre une procédure criminelle contre Trump
12:08 pour incitation à prendre d'assaut le Capitole.
12:12 Donc, en fait, cette opération, elle a surtout servi,
12:15 et notamment le comité du 6 janvier, la commission d'enquête,
12:20 a surtout été reprochée, instrumentalisée, pour empêcher Donald Trump.
12:25 Et là, on voit qu'il a annoncé sa candidature,
12:28 qui se représentait là pour 2024.
12:30 Il semblerait que c'est surtout visé à empêcher Donald Trump
12:33 de se représenter en le représentant comme un danger pour la démocratie
12:36 et qu'il y ait une condamnation pénale de son rôle,
12:41 soi-disant rôle, dans cet événement.
12:44 - Et Stanislas Berton, juste, qu'est-ce qui peut, aujourd'hui,
12:47 qu'est-ce qui peut changer la révélation de ces milliers d'heures de vidéos ?
12:52 - Bah, ce que ça peut changer, c'est que c'est en train, une fois de plus,
12:57 c'est encore un clou de plus dans le cercueil des médias de masse.
13:00 Donald Trump disait toujours "les médias de masse sont les ennemis du peuple".
13:05 Là, les Américains se rendent compte qu'une fois de plus, on leur a menti.
13:09 On a présenté les choses, en fait, de manière extrêmement biaisée.
13:13 D'ailleurs, le segment de Tucker Carlson montre très très bien
13:16 comment il y a eu un choix des images par les médias de masse
13:20 pour, je dirais, rendre beaucoup plus violent et beaucoup plus agressif
13:24 l'entrée des manifestants dans le Capitole.
13:28 Il y a une vraie propagande médiatique et ça, c'est très important
13:31 parce qu'au-delà de l'événement du Capitole, c'est une méthode qu'on retrouve toujours
13:37 et vous la dénoncez, d'ailleurs, dans votre émission régulièrement,
13:40 c'est comment les médias de masse manipulent l'opinion publique
13:43 et comme vous l'avez dit très justement, après, il y a enquête,
13:46 après, le soufflet médiatique retombe et, en fait, on se rend compte qu'il y a eu des mensonges.
13:50 Il y a un autre exemple de ça, c'est par exemple, il y a eu un policier
13:54 qui s'appelait Brian Sicknick, qui est mort durant la journée.
13:58 Les médias de masse ont dit "Regardez, il a été tué, massacré par des Trumpistes,
14:02 à foifé de sang, ce pauvre policier".
14:04 C'est ce qui a été dit, on se rend compte aujourd'hui qu'en fait,
14:07 ce pauvre homme, il a fait un AVC et qu'il est mort de son AVC.
14:10 Mais ça, ça a été pareil, la commission d'enquête a fait son travail
14:13 plusieurs mois plus tard et ça, on n'en a jamais parlé.
14:15 Merci, Stanislas Berton.
14:17 Voilà, écoutez, c'est quelque chose qui se passe, on va suivre tout cela
14:20 mais attention au narratif, attention toujours, question à tout, toujours.
14:26 Merci André.

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