Avec Frédéric Pinatel, président du comité d'intérêt de quartier de Château-Gombert.
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##LE_FAIT_DU_JOUR-2023-08-30##
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00:00 les chiffres officiels du ministère de l'Intérieur publiés en mars 2023
00:04 pour l'année 2022 dans les bouches du Rhône.
00:07 Je ne voudrais pas noircir le tableau, mais quand même.
00:10 Vol avec arme, 616, 0,3 délit pour 1 000 habitants, d'accord.
00:14 Violence sexuelle, 2 316.
00:17 Trafic de stupéfiants, 3 162.
00:19 Je parle des délinquances.
00:21 Coups et blessures, 13 313.
00:22 Escrocrie, 17 165 pour 1 000 habitants.
00:26 À chaque fois, c'est pour 1 000 habitants.
00:27 Vol de voiture, 18 000 pour 1 000 habitants.
00:30 Usage de stupéfiants, 22 750.
00:33 Et là, dont vous parliez, cambriolage, 11 864 pour 1 000 habitants.
00:38 Voilà, c'est... Et vol sans violence, 27 000.
00:40 Alors là, c'est énorme.
00:42 Donc, en fait, vous dites que vous appelez tous les jours la police, c'est ça ?
00:47 - Oui, en fait, si vous voulez, les chiffres, c'est...
00:51 On a eu... Moi, je remercie déjà la pochette de police, Camille Eris,
00:54 d'avoir pris rapidement...
00:58 - Elle réagit, oui.
01:02 On a un vrai problème, là.
01:06 On a un vrai problème qui n'a pas été réglé.
01:11 - Attendez.
01:11 - Oui, oui, je vous entends à nouveau, oui.
01:14 Je sais pas, écoutez, prenez peut-être votre portable,
01:17 c'est ça qu'il faut faire, je ne sais pas.
01:18 - Ah mais je suis avec mon portable.
01:19 - Ah d'accord, allez-y.
01:21 Allez-y, on vous entend, M. Pilaten.
01:22 Vous voyez, même le réseau n'est pas bon.
01:25 Donc...
01:26 - Et en fait, les chiffres sont basés sur essentiellement des plaintes.
01:32 Et aujourd'hui, les gens ne veulent plus porter plainte.
01:35 C'est le réel problème de ce qui se passe aujourd'hui.
01:38 - Et pourquoi ne veulent-ils plus porter plainte ?
01:40 - Parce que la phrase type, c'est "de toute façon, ça fait un rire".
01:45 - Oui.
01:46 - Donc, on est dans un monde, vous savez,
01:47 c'est ceux qui ont été abandonnés depuis presque 25 ans.
01:52 Et aujourd'hui, la sécurité qui monte partout ailleurs
01:56 est très très difficile, sauf qu'ailleurs, dans les quartiers,
01:59 on ne va pas... Vous savez, Châteaubomber,
02:01 à 2 km, vous avez les premières cités avec les problèmes de drogue.
02:05 - Oui.
02:05 - Donc on est vraiment très proche de...
02:08 - Oui, de Châteaubomber, oui.
02:10 - On n'en fait pas...
02:12 Enfin, on s'en sert pas pour faire de la publicité.
02:15 - Je comprends.
02:16 - Donc aujourd'hui, on grimpe sur ces problèmes-là,
02:19 et ça monte en puissance.
02:20 Alors, notre intervention a au moins permis
02:24 à ce que les gens prennent conscience
02:26 qu'il faut déjà être vigilant entre voisins,
02:29 même si vous ne parlez pas,
02:30 quand vous partez en vacances, parlez à votre voisin,
02:33 dites-lui "je ne suis pas là",
02:35 et au moins que les gens puissent déclarer les problèmes qu'ils ont.
02:39 - Toujours en direct avec Frédéric Pinatel,
02:41 président du comité d'intérêt de quartier de Châteaubomber,
02:44 dans le 13e arrondissement de Marseille.
02:46 - Frédéric Pinatel, on vous retrouve.
02:48 Avec plaisir, on a eu des problèmes de téléphone.
02:52 - Je suis toujours là.
02:54 - Très bien, voilà.
02:55 Et surtout, ne bougez pas.
02:57 - On est sur le feu.
02:59 - Alors, dites-moi, on a bien compris,
03:02 je l'ai bien expliqué,
03:03 d'ailleurs, ce qui est très important,
03:05 c'est cette réponse, important, préoccupant, mais réelle,
03:08 cette réponse des gens du quartier,
03:12 ils disent "ouais, ça sert à rien d'appeler,
03:14 ça ne change rien, etc."
03:17 Et vous leur avez dit, vous leur avez dit,
03:19 vous leur avez dit "mais écoutez,
03:21 il faut que vous en occupiez vous-même,
03:23 en tout cas, il faut que vous participiez à votre propre défense."
03:27 Alors, effectivement, ça pose un problème,
03:29 on en parle depuis longtemps, Frédéric Pinatel,
03:32 et nous, on n'est pas langue de bois, vous le savez,
03:34 vous non plus.
03:36 Au fond, est-ce que les gens ne vont pas être amenés
03:40 à effectivement s'occuper de leurs affaires,
03:42 soi-même, je ne dis pas que c'est bien,
03:44 mais est-ce qu'il n'y a pas, un peu partout,
03:47 précisément là, vous en avez parlé,
03:49 il dit "voilà, vous devez être beaucoup plus vigilant,
03:51 et vous occupez vous-même de votre défense."
03:53 - Alors, moi, je veux que les choses soient claires.
03:55 Est-ce qu'on nous a accusés
03:57 de demander à faire des milices,
03:59 des trucs comme ça ? Non.
04:01 Il faut revenir un petit peu sur terre.
04:03 - Bien sûr.
04:05 - Nous, on est conscient qu'aujourd'hui,
04:07 les effectifs de police, il n'y en a pas assez,
04:09 que ce soit les deux polices, un municipal ou un national.
04:11 On est conscient que nous sommes des quartiers excentrés,
04:13 et que nous ne sommes pas la priorité
04:15 à la fois de la ville de Marseille
04:17 et à la fois de la police nationale,
04:19 parce qu'il se passe des choses ailleurs.
04:21 Je ne jette la pierre à personne,
04:23 mais c'est une réalité.
04:25 Aujourd'hui, on appelle les gens
04:27 à être beaucoup plus vigilants,
04:29 à prévenir quand ils voient la police,
04:31 pas nous, pas que nous, la police, le 17,
04:33 quand ils voient des choses qui se passent
04:35 ou des gens qui sont en train d'escalader des murs,
04:37 quand il y a des agressions,
04:39 il faut aller porter plainte.
04:41 Moi, j'ai mené une dame porter plainte
04:43 parce qu'elle ne voulait pas y aller.
04:45 Je l'ai amenée, elle l'a fait.
04:47 Il faut que vraiment...
04:49 Vous savez, on a un souci.
04:51 Nous sommes des quartiers normalement paisibles,
04:53 et il y a des quartiers où il y a beaucoup de chasseurs.
04:55 Je ne sais pas si je devrais le dire,
04:57 mais il y a déjà des chasseurs qui tirent
04:59 sur des gars qui sont sur les toits.
05:01 Je ne vous dirai pas où, bien évidemment,
05:03 mais c'est déjà le cas.
05:05 Demain, ils les attrapent.
05:07 Vous vous rendez compte où on va ?
05:09 Déjà que dans les cités, ça tire à tout va,
05:11 on n'a pas envie d'arriver là.
05:13 C'est un cri d'alarme.
05:15 C'est une clonette, ce que vous voulez.
05:17 En tout cas, on est en train
05:19 d'expliquer à nos autorités,
05:21 à nos élus,
05:23 que nous sommes aussi
05:25 des quartiers où il y a des gens
05:27 qui habitent et où il faut
05:29 s'occuper de ces personnes-là.
05:31 - Et des gens qui ne demanderaient à personne
05:33 qui, eux, ne volent pas, ne violent pas,
05:35 ne cambriolent pas, ne dealent pas.
05:37 Est-ce qu'ils ont le droit d'exister ?
05:39 C'est ça le problème.
05:41 - D'exister et surtout d'être protégé.
05:43 Parce que c'est violent.
05:45 La dame qui s'est fait casser le code du fémur,
05:47 elle est en piteux état, la pauvre dame.
05:49 - C'était quoi ? On voulait lui voler quelque chose ?
05:51 - Un collier.
05:53 - D'accord.
05:55 - Il faut qu'on soit entendu, il faut qu'on soit
05:57 écouté.
05:59 Je veux dire, on n'est pas...
06:01 C'est pas parce que c'est plus paisible qu'ailleurs
06:03 qu'on n'a pas le droit.
06:05 Vous savez, les patrouilles de police,
06:07 ça m'étonne, mais on sait pourquoi.
06:09 Ils ont des consignes.
06:11 C'est-à-dire qu'il y a des choses qui se passent ailleurs
06:13 et la consigne, c'est pas aller danser, promener,
06:15 Châteaubembert, la Croix-Rouge, les Mouray ou autre.
06:17 - Vous voulez dire, vous occupez-vous des quartiers
06:19 sensibles, vraiment sensibles
06:21 et le reste, on n'a pas le temps.
06:23 C'est un peu ça quand même.
06:25 - Mais c'est ça, c'est une preuve d'impuissance
06:27 quand même, quelque part.
06:29 Mais on ne peut pas continuer
06:31 à vivre comme ça. On ne peut pas.
06:33 - Mais dites-moi, Frédéric Pinatel,
06:35 moi j'aimerais avoir
06:37 vraiment votre sentiment de citoyen,
06:39 votre sentiment de... voilà, humain.
06:41 Vous avez entendu, et ça s'est passé
06:43 à plusieurs reprises, mais il y a eu une reprise où,
06:45 vous savez, il y a trois cambrioleurs qui sont entrés
06:47 chez quelqu'un.
06:49 Ce quelqu'un qui pratiquait
06:51 les arts martiaux et les sports
06:53 a pu les faire fuir.
06:55 Deux, a arrêté
06:57 en attendant la police, a pour le livrer à la police
06:59 et on l'a accusé de séquestration.
07:01 - Eh oui, vous vous rendez compte ?
07:03 En fait, ça traduit
07:05 quelque chose aussi qui est très important,
07:07 c'est qu'il y a un gros problème de justice
07:09 derrière. Donc, on a eu,
07:11 nous, on est souvent
07:13 en relation avec la police nationale
07:15 sur beaucoup de sujets,
07:17 on discute beaucoup avec eux,
07:19 et ils nous disent des choses qu'ils ne peuvent pas dire
07:21 devant tout le monde. Effectivement, quand la justice
07:23 aujourd'hui est contre
07:25 celui qui est attaqué,
07:27 ou alors relâche très rapidement
07:29 des personnes, ils le savent de toute façon,
07:31 dans la nature, qui ont fait
07:33 des actions et autres, c'est un gros problème.
07:35 Il est français, il est national,
07:37 il n'est pas qu'à Châteaugomère,
07:39 mais en attendant, c'est un vrai, vrai problème.
07:41 Et moi, ce que j'ai peur,
07:43 parce qu'on connaît, vous savez l'avantage des CIQ,
07:45 quand on fonctionne
07:47 et qu'on a les moyens de fonctionner,
07:49 et les personnes pour fonctionner,
07:51 on connaît la population.
07:53 On est au contact de la population tous les jours,
07:55 même le soir. Hier soir, je suis allé t'appeler à 21h,
07:57 sur la place du village.
07:59 On est là, on est présents.
08:01 Et tout le bénévolement, attention,
08:03 précisons-le bien,
08:05 nous ne sommes que des bénévoles.
08:07 - C'est important de le préciser.
08:09 - On connaît les gens, donc on sait
08:11 comment ils peuvent réagir. Et moi, ce dont j'ai
08:13 vraiment peur aujourd'hui, c'est que les gens
08:15 réagissent, et c'est pour ça que
08:17 j'envoie ce prénom.
08:19 - Vous voulez dire que les gens ont envie de se faire justice
08:21 eux-mêmes, quoi, soi-même.
08:23 - Prenez l'exemple de ce monsieur, on l'a accusé de séquestration.
08:25 La prochaine fois,
08:27 on va le faire.
08:29 - Oui, c'est un vrai problème.
08:31 - Il va faire en sorte que...
08:33 - Qu'il n'y ait pas ce problème-là.
08:35 - Il faut dire les choses.
08:37 - Oui, mais vous avez raison.
08:39 Tout ça est très dangereux.
08:41 Mais à votre avis,
08:43 quand vous dites aux gens "faites attention",
08:45 etc., et c'est très bien,
08:47 personne n'a envie que se créent des milices
08:49 et de la violence supplémentaire.
08:51 Mais en revanche,
08:53 vous dites quoi ? Augmenter les moyens de la police ?
08:55 En revanche,
08:57 être peut-être sanctionné
08:59 plus sévèrement ?
09:01 - Alors, nous, déjà, on s'est battus
09:03 pour avoir un nouveau commissariat.
09:05 On a le 13e, on ne peut pas toujours gagner.
09:07 On aura un commissariat
09:09 13 et 14 décembre.
09:11 Qui sera basé du côté du lycée
09:13 Simonnevalle et du côté de Saint-Denis.
09:15 - D'accord.
09:17 - Il y aura à peu près 100 policiers à l'intérieur.
09:19 Pas tous sur le terrain, bien évidemment.
09:21 Mais ça, on n'aura que 2025
09:23 voire 2026.
09:25 En attendant, moi, ce que je dis
09:27 à la police, et c'est ce qu'on a dit
09:29 parce qu'on a été reçu rapidement
09:31 à la préfecture de police,
09:33 on veut plus de...
09:35 D'abord, nous, on va inciter les gens
09:37 à appeler le 17,
09:39 à faire le 17 quand il se passe quelque chose,
09:41 et ne pas se renfermer sur eux-mêmes,
09:43 et qu'on ait beaucoup plus de patrouilles.
09:45 Parce qu'ici, effectivement,
09:47 on est à peu près à 12 km du centre-ville.
09:49 Alors, la municipale, quasiment pas.
09:51 - Et la nationale, oui, bien sûr.
09:53 - Et la nationale,
09:55 elle fait ce qu'elle peut. Vous vous rendez compte ?
09:57 Quartier Nord, 13e arrondissement,
09:59 70 000 habitants.
10:01 - Ah oui, quand même !
10:03 - 70 000 habitants. - Oui, c'est énorme.
10:05 - Vous vous rendez compte ?
10:07 C'est le plus étendu avec le nombre d'habitants.
10:09 Je ne prends pas le 9e où il y a les calanques.
10:11 Donc, c'est immense.
10:13 - Oui, oui.
10:15 Et dites-moi, Frédéric Binaten,
10:17 une dernière question. Franchement,
10:19 on voit la situation, et encore une fois, comme vous dites,
10:21 ce n'est pas seulement dans le 13e arrondissement
10:23 ou à Châteaubert. - Non, non, non.
10:25 - C'est un peu partout, enfin, en tout cas, d'énormément de villes.
10:27 Vous êtes vraiment,
10:29 sincèrement, vous êtes optimiste,
10:31 ou vous êtes pessimiste par rapport à ce qui se passe ?
10:33 - Non, je ne suis pas optimiste.
10:35 Parce que...
10:37 les choses, on ne les voit pas avancer dans le bon sens.
10:39 Parce qu'il y a aussi des guéguerres
10:41 internes, et on ne va pas rentrer dans le détail,
10:43 mais des guéguerres internes, celui qui fait ci,
10:45 celui qui fait là, quelle police doit faire ci,
10:47 quelle police doit intervenir,
10:49 des guéguerres politiques, bien évidemment.
10:51 Et derrière, il y a des citoyens.
10:53 Il y a des citoyens qui attendent, qui ne comprennent pas ça.
10:55 Nous, on y trempe,
10:57 on comprend ce qui se passe, mais je suis pessimiste.
10:59 Oui. Je suis pessimiste,
11:01 et j'ai peur qu'il arrive quelque chose.
11:03 - Bah écoutez, j'espère vraiment
11:05 que les gens vont réagir, et que les princes
11:07 qui nous gouvernent vont réagir, parce que
11:09 ça me paraît extrêmement important, et sinon,
11:11 vous savez, les gens...
11:13 Encore une fois, moi, ce que je dis, simplement,
11:15 je dis, mais écoutez, vous dites que la violence
11:17 doit s'arrêter, et qu'il ne faut pas être violent,
11:19 mais que, messieurs,
11:21 les violents commencent !
11:23 Parce que chaque jour,
11:25 il y a manifestation de violence,
11:27 et c'est ça qui ne va pas.
11:29 - Et c'est de plus en plus violent.
11:31 - Merci, merci Frédéric Pinatel,
11:33 on se tiendra au courant, en tout cas,
11:35 et vous revenez quand vous voulez.
11:37 - En tout cas, merci à vous de nous donner la parole,
11:39 parce que quand vous me donnez la parole, vous donnez la parole aux citoyens.
11:41 C'est une très bonne chose. Merci beaucoup.
11:43 - Merci, au revoir.
11:45 Au revoir.