André Bercoff reçoit Régis Le Sommier (Omerta).
Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h30 à 14h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQe5oKZlhHutOQlGCq7EVU4
##CA_BALANCE-2023-06-23##
Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h30 à 14h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQe5oKZlhHutOQlGCq7EVU4
##CA_BALANCE-2023-06-23##
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Le magazine vient de sortir, le deuxième numéro du magazine, "Omerta"
00:03 et le titre est très parlant, "Immigration, le chaos organisé"
00:09 avec un point d'interrogation, ou pas, Régis Le Saumier ?
00:14 - On a pris le parti de ne pas mettre de point d'interrogation, moi j'ai toujours
00:17 j'ai fait des titres à Paris Match pendant 25 ans et j'ai toujours
00:21 détesté mettre des points d'interrogation ou des points d'exclamation, je pense que le titre est suffisamment fort comme ça
00:27 il est porteur de malheureusement de beaucoup d'interrogations auxquelles on tente de répondre
00:32 au travers de ses 112 pages, c'est un dossier très complet
00:36 et qui s'inscrit dans une perspective, si vous voulez, c'est sans tabou d'abord, l'idée c'est d'explorer la question
00:43 d'immigration sans tabou, sans se mettre des œillères, sans essayer d'appartenir à un camp ou à un autre
00:49 - Mais alors Régis Le Saumier, quand même, je vous pose la question
00:52 parce que je l'ai lu et c'est très intéressant, il y a beaucoup beaucoup d'articles, de chroniques, etc
00:57 je rappelle que vous êtes directeur de la rédaction de Merta après avoir été
01:01 patrouilleur de toutes les mers dans Paris Match et ailleurs
01:05 au fond, mais est-ce qu'il n'y a pas quand même un parti pris en disant quand même il faut peut-être arrêter
01:12 contrôler un peu plus cette immigration ?
01:14 - Bah écoutez, si vous prenez tous les sondages, je pense que vous n'êtes pas seul
01:19 il y a une immense majorité des français qui constateront qu'il y a au moins un problème avec l'immigration actuellement et qu'il faut faire quelque chose
01:26 donc l'idée, nous, c'était de prendre le problème dans sa totalité
01:31 c'est-à-dire de pas simplement dire les immigrants sont des gens qui
01:37 apportent des nuisances, c'est d'aller chez eux. On est allé en Afghanistan, on est allé en Tchétchénie, on est allé en Tunisie, on est allé à Mayotte
01:45 - C'est ça, vous allez sur le terrain - On va sur place et notamment sur l'Afghanistan, dont d'ailleurs
01:51 l'illustration c'est une petite fille afghane qui est sur la couverture
01:55 - Elle est terrible avec les lèvres - Oui, qui a eu la bouche cousue
01:59 on raconte un petit peu pourquoi elle a été, on l'a trouvé dans une maternité du côté de Sédabad au fin fond de la province du Wardak
02:05 pour montrer comment, pourquoi, en fait c'est la misère en marche, c'est-à-dire que dans ces pays, l'Afghanistan
02:13 quasiment tout le monde veut partir, c'est assez effrayant de voir ça et de se dire que finalement nous on n'a pas
02:17 non seulement on n'a pas les moyens de les accueillir mais en plus
02:21 il y a un clash qui est en train de se faire, il y a des horreurs qui sont faites, il y a des
02:27 voilà et chacun sent que le poids de cette misère qui monte vers nous, qui pense que l'Europe va lui apporter
02:34 une réponse, eh bien chaque jour on voit tous les problèmes et tout le clash qui est en train de se créer. Donc on veut faire
02:41 réfléchir, on veut, on fait aussi, on interroge aussi des
02:45 décideurs, on a des grandes interviews là-dessus sur, d'Éric Zemmour mais aussi de Julien Dray qui était un peu
02:51 qui a commencé comme fondateur d'SOS Racisme
02:54 par défendre justement les immigrés, par les rendre et puis pourquoi il a un regard aujourd'hui plus lucide sur cette crise migratoire.
03:02 - Alors justement, vous qui êtes allé sur le terrain et puis
03:05 beaucoup d'autres membres de votre équipe, de l'équipe de Merta,
03:09 au fond vous avez dit quelque chose là, vous venez de dire quelque chose qui est vraiment la racine du problème, tout le monde veut partir.
03:15 C'est-à-dire qu'il y a, non mais, c'est pas ce qu'on veut et d'ailleurs Théra et Dieu sait s'il faut être,
03:20 faire l'accueil quand il y a nécessité, mais il y aurait 50 à 100 millions de personnes qui veulent partir entre l'Afrique, entre...
03:28 - Je vais vous dire, je vais vous confier une anecdote, André, j'ai même rencontré, j'ai même, même chez les talibans
03:35 qui ont repris le pouvoir en Afghanistan, j'en ai rencontré qui m'ont dit
03:38 "Est-ce que vous pouvez nous aider à avoir un visa ?" Je leur ai dit "mais attendez, vous n'êtes pas censé avoir
03:43 créé le paradis, on n'est pas censé être les mécréants, mais vous voulez quand même venir chez nous."
03:48 Ça dit tout, je veux dire, ça veut dire que voilà, il y a un espoir fou avec cette Europe,
03:54 il faut, nous, politiquement, la rendre moins attrayante, ça c'est une évidence, il faut qu'on se
04:01 s'occupe du problème de l'Angleterre, c'est pas possible d'avoir un pays comme ça, qui est une sorte de, comment, de réservoir ouvert
04:07 pour où tous les migrants veulent aller, parce qu'ils veulent pas aller en France, ils veulent tous aller en Angleterre.
04:14 Il y a toujours ce problème qui n'est toujours pas résolu,
04:16 monsieur Darmanin essaye d'avoir son homologue anglais où on met la frontière, en fait, en fait la frontière c'est nous, on est devenu la frontière
04:23 de l'Angleterre, et donc, et ça on en supporte le poids,
04:26 on voit bien qu'aujourd'hui il y a des tentatives d'implantation de migrants dans nos campagnes, et que ça, ça pose énormément de problèmes.
04:33 - Dieu sait, ces problèmes avec la population, au Calaxe, à Breda, on les voit partout.
04:37 - Et on a voulu alerter un petit peu là-dessus, on a voulu constituer ce dossier en se disant "attention parce que
04:41 vers où on va quoi ?" c'est ça le vrai problème.
04:44 - C'est ça, et vous en parlez un peu partout, mais non, justement,
04:47 est-ce qu'il n'y a pas aussi,
04:49 là-bas, vous parlez de la pauvreté, de la misère, des problèmes, et puis il y a cette industrie des passeurs, cette espèce d'extraction.
04:55 - Une ordinaire mafia des passeurs, et puis le rôle des ONG.
04:59 - Oui tout à fait, rôle trouble, on aborde la question de l'Ocean Viking,
05:03 voilà, du fait que oui, il y a à venir en aide le droit de la mer, qui doit que quand quelqu'un est
05:09 sur l'embarcation en péril, on doit le secourir, ça c'est la base. Ensuite la base, évidemment, elle a été dévoyée parce qu'il y a un
05:16 business extrêmement lucratif derrière. Je ne dis pas que ces associations
05:20 touchent de l'argent, mais en tout cas, il y a ce qui semblerait une complicité dans certains cas,
05:25 où les passeurs abandonnent leur équipage et
05:28 sur des bateaux qui à la dérive, et puis,
05:30 comme par hasard, on a des bateaux pour venir les secourir. Donc là, il y a quelque chose à revoir du tout au tout,
05:36 il y a la question également, toutes les questions juridiques, la question de l'exécution des OQTF,
05:40 tout ça, c'est des problèmes qu'on entend en permanence, on a voulu aller vraiment au fond, les expliquer aussi, il y a tout un dossier juridique,
05:47 et puis c'est un numéro aussi extrêmement humain, on raconte un petit peu, vous savez, le million de Syriens, vous vous souvenez, qui ont
05:54 quitté la guerre, qui ont quitté la Syrie en guerre en 2015, qui ont été accueillis en Allemagne, on a voulu savoir un petit peu, enquêter,
06:01 savoir comment, certains sont extrêmement bien intégrés,
06:04 - Oui, il faut le dire, bien sûr.
06:06 - Et d'autres, pour d'autres, ça a été plus compliqué, enfin bref, on essaye d'explorer ce phénomène
06:12 partout, sur tous les bouts, sur toutes les coutures, en partant des pays d'origine et en allant vers les populations qui aujourd'hui
06:18 subissent cette immigration.
06:20 - Alors justement, vous avez fait le parcours, mais il y a quelque chose quand même qu'on se dit, parce qu'il y a des gens qui ont témoigné,
06:27 l'individu, est-ce qu'on a une idée assez précise, l'individu qui veut partir, qui donc va avoir un passeur, une embarcation,
06:35 grosso modo, en moyenne, on lui demande combien d'argent, c'est quoi le prix, évidemment ça va aller, mais ça varie.
06:42 - C'est différent, enfin, je sais que c'est à peu près de 3000 euros pour traverser la Méditerranée, mais il faut savoir qu'il y en a beaucoup qui viennent du Sahel,
06:49 donc il y a aussi au départ, et vous avez des villages qui se cotisent,
06:53 notamment au Mali, qui est un pays que je connais bien aussi.
06:56 - Ah des villages qui se cotisent pour envoyer quelqu'un ?
06:58 - Oui, pour envoyer quelqu'un, et le quelqu'un va renvoyer de l'argent, parce qu'il y a aussi ça, vous avez
07:03 un revenu qui est fait,
07:06 dont le pays bénéficie, de la part de sa population
07:11 immigrée, et le Mali en est un exemple, et donc voilà, on va se mettre,
07:17 après, c'est le rejeton qui va prendre tous les risques pour traverser le désert, déjà c'est quelque chose,
07:22 ensuite traverser la Méditerranée avec des points d'échois,
07:26 la Tunisie par exemple, où aujourd'hui il y a des problèmes de racisme en Tunisie, entre cette population...
07:33 - Entre Africa, Sub-Saharien et Afrique du Nord.
07:35 - Exactement, donc tout est un problème
07:38 insondable, et ce n'est pas simplement un problème français, c'est un problème international.
07:44 - Mais alors au bout de la lecture de votre magazine, que je recommande, encore une fois, c'est le numéro 2 d'Omerta, sur l'immigration,
07:49 la question qui se pose, c'est, la question elle est profondément politique, qu'est-ce que nous pouvons faire,
07:55 qu'est-ce que eux peuvent faire les gouvernements, est-ce qu'il y a à être un peu plus précis par rapport au rapport
08:01 à l'obtention de visa, ou à la, comment dire, sanction contre les gouvernements ou les états qui ne veulent plus accueillir
08:08 les migrants qui sont partis, l'OQTF, comme on sait, obligation de quitter le territoire français,
08:13 c'est à 6% exécuté, quid de cela ? C'est politique ?
08:17 - Évidemment politique, moi je vais vous dire, c'est peut-être un peu tarte à la crème de parler du Danemark, mais on sait qu'au Danemark c'est
08:24 une coalition sociale démocrate qui a pris le pouvoir, et cette coalition
08:27 applique une politique migratoire extrêmement stricte. Bon, certes le Danemark c'est une population moins importante que la France,
08:33 mais il faut, en fait, à mon sens, comme tentent de le faire d'autres pays
08:40 d'autres pays européens comme la Pologne, comme la Hongrie, même la Suède, d'essayer de
08:44 restreindre cet accès et de redevenir maître de son destin. Et je pense que la clé dans les années qui viennent,
08:50 justement, ça va être peut-être d'éviter cet écueil de l'Europe, mais quand on voit le Danemark qui parvient, on se dit "pourquoi ?"
08:56 On nous dit "ah bah oui, la CEDH va nous empêcher, on va nous dire c'est anticondensé, pas possible, vous pouvez pas faire ça, etc."
09:02 Les Danois ont tenu des dérogations, à nous aussi d'être intelligents et de le faire.
09:06 - Sauf que le Danemark, vous vous rappelez, a eu une dérogation dès le départ. - Bien sûr, bien sûr.
09:10 - Mais on peut renégocier nous aussi des choses, on n'est pas piézé-point lié, je crois.
09:16 - En fait, donc, c'est vrai, votre magazine "Miroir qui réfléchit" pose la question politique.
09:22 - Ah c'est un coup de poing dans le visage, il faut y aller quoi, parce que il s'agit de notre avenir.
09:30 Je veux dire, voilà.
09:32 Et je pense que beaucoup de personnes en sont conscientes, donc on veut éveiller quoi.
09:36 - Alors ce qui m'amuse, moi j'adore votre paradoxe, ça s'appelle "Omerta", "Omerta" c'est le "Red Silence"
09:40 et vous, vous parlez beaucoup, et c'est très bien. - C'est la loi de l'information. - C'est la loi de l'information.
09:46 Régis Saussomier, je rappelle effectivement ce numéro 2 d'Omerta, il y a aussi la plateforme,
09:52 évidemment, et les enquêtes, et vous avez un film qui sort aussi. - Oui, il y a un documentaire en parallèle,
09:57 "Immigration sur la route des clandestins", là on est vraiment avec eux, on va dans, on est depuis le camp...
10:02 - Depuis le début. - Ouais, depuis le camp de Zarzis,
10:04 Zarzis, on va à Lampedusa. - Alors vous partez d'où, de Tunisie ? - On part de Tunisie, on va dans l'île de Lampedusa, ensuite on va
10:11 en Italie, on constate la campagne, on y est pendant la campagne de Giorgia Melloni, et on termine à
10:18 Vintimi, la porte de la chapelle, et Calac aussi, là où
10:23 il y a eu une tentative qui a échoué d'implanter un certain nombre de familles. Je fais une petite...
10:29 Pour vos auditeurs, il faut aller le chercher, parce que là j'essaie de le prendre avant d'arriver dans le coeur,
10:39 de sa côté il est déjà parti, donc...
10:41 - Vous avez Amazon, voilà, et puis vous pouvez toujours le commander. - Voilà, exactement, on peut le commander sur le site
10:48 omertamedia.fr. - Merci Régis Saumier, voilà, il faut lire, il faut toujours se renseigner partout.