• l’année dernière
Transcription
00:00 Alors, rebonjour à tous. Nous venons vous présenter la rentrée littéraire pour la
00:08 Maison Bouquin. J'en profite pour introduire Jeanne Gala qui vient de nous rejoindre comme
00:15 relation libraire pour la Maison Bouquin. Vous pouvez vous adresser à elle pour toutes
00:19 vos demandes de lecture. Je vais laisser la parole tout d'abord à Jean-Luc Barré qui
00:25 dirige la Maison, puis à Dominique Bourgois qui s'occupe du domaine étranger chez Bouquin.
00:29 Bonjour à toutes et à tous. Merci d'être là et heureux de vous retrouver pour cette
00:37 rentrée littéraire qui gravitera autour de quatre titres. Plus que cela en réalité,
00:46 mais quatre titres que nous avons retenus pour cette présentation. Le premier est le journal.
00:53 Nous allons parler à la fois des livres qui paraissent dans la collection et des livres
00:57 qui paraissent dans la maison d'édition. Je pense que le distinguo est fait désormais
01:01 même s'il s'agit de la même maison. Pour ce qui concerne la collection, un titre dans
01:06 cette rentrée littéraire que nous avons souhaité publier à ce moment-là, c'est
01:10 le journal de Yann Moix qui s'appelle Hors de moi. Yann Moix est très, très connu.
01:16 Je ne vais pas trop le présenter. Personnage, je le sais, assez controversé. Mais je crois
01:24 que personne ne peut contester qu'il s'agisse d'un écrivain. Et cet écrivain-là, qui
01:32 s'est imposé déjà par plusieurs livres, certains couronnés par des prix littéraires,
01:36 on va le retrouver complètement dans ce, et peut-être plus que jamais dans ce journal,
01:40 qui est un journal qui traverse les années 2016-2017, un moment où il était chroniqueur
01:49 chez Ruquier et où il était l'observateur de beaucoup de personnages qui passaient sur
01:54 le plateau. Et donc, ce journal est un journal très intime qui nous parle de lui, nous parle
02:00 de ses amours, nous parle de ses lectures, nous parle de ses goûts musicaux. Il nous
02:05 parle de tout ce qu'il observe dans le monde, dans la société qu'il côtoie. C'est un
02:11 journal qui fourmille de portraits, je dois dire, assez féroces d'un certain nombre de
02:15 personnages publics, qu'il s'agisse de personnages du monde littéraire, aussi du monde politique.
02:20 C'est un journal extrêmement sensible dans lequel vous verrez des pages merveilleuses
02:25 consacrées à la peinture, au caravage par exemple, des pages consacrées aussi au jazz
02:31 qu'il adore, à tout ce qu'il aime au fond, parce qu'il n'y a pas que simplement des
02:37 vacheries. D'abord, il a un art du portrait extraordinaire. C'est pour ça que je lui
02:42 ai proposé d'entrer dans la collection, ce qui est extrêmement rare puisque la collection
02:45 est rarement ouverte à des vivants, surtout à des créations. Et là, je n'ai pas hésité
02:50 une seconde tellement j'ai trouvé que ce texte était très fort. Et encore une fois,
02:56 nous montrait d'ailleurs un autre Yann Moix que celui peut-être que nous connaissons
02:59 et que nous apprécions ou pas. Mais ça, à mon avis, ce n'est pas la question. La question,
03:05 c'est vraiment de retrouver un écrivain dont la dimension se confirme à travers ce
03:10 texte. Il y aura sans doute une suite, mais c'est en tout cas le premier volume que nous
03:14 publions dans cette rentrée. Le deuxième livre est un premier roman de Victor Dumiau.
03:23 Victor Dumiau est un jeune romancier qui a 25, 26 ans, dont nous avons découvert le
03:31 livre, je ne dis pas par hasard, mais je sais que ce livre, ce manuscrit était circulé
03:37 dans quelques autres maisons d'édition, qui étaient d'ailleurs des maisons qui étaient
03:42 très tentées par la publication. Nous avons été peut-être plus rapides, je ne sais
03:45 pas. En tout cas, je n'ai pas hésité une seconde à la lecture de ce texte qui est
03:48 très, très original, très dérangeant par son thème dont je vais vous parler, mais
03:54 qui s'impose par, je trouve, une qualité d'écriture, une originalité d'écriture.
03:59 Je sais bien qu'on vous dit peut-être, et souvent c'est la même chose, on vous dit
04:02 originalité, qualité d'écriture, mais il se trouve que là, je crois que c'est tellement
04:06 vrai que je n'ai pas le souvenir d'avoir lu un texte et d'avoir vu un écrivain écrire
04:11 de cette manière-là. Donc il y a quelque chose d'assez nouveau, qui est assez violent,
04:15 mais qui tient sans doute au thème et aussi à l'univers que je crois que ce jeune romancier
04:20 porte déjà en lui. Notre problème est constamment de savoir si nous publions un premier roman
04:24 en considérant peut-être que ce sera le seul. Là, j'ai le sentiment du début d'une
04:28 œuvre. Et ce thème, c'est quoi ? C'est Acide, c'est l'histoire d'une femme qui
04:34 se trouve dans le métro, une très jolie femme, dont la vie, apparemment, il n'y a
04:41 pas de problème dans sa vie. Rien qui puisse annoncer un drame. Et puis, au moment de la
04:46 sortir du métro, quelqu'un qu'elle ne connaît naturellement pas va lui jeter un
04:49 verre d'acide au visage. Donc, c'est terrible. La scène, d'ailleurs, est très impressionnante.
04:54 À partir de cette scène-là, évidemment, c'est l'histoire d'une femme qui perd son
04:59 visage et qui, d'une certaine manière, perd son identité. Pas que le visage résume
05:03 son identité, mais en tout cas, elle est tout à fait désarmée, évidemment, en révolte,
05:10 parce qu'elle ne sait pas d'où vient ce coup-là, qui a fait ça. C'est évidemment
05:14 une remise en cause de toute sa vie, du regard que les autres peuvent porter sur elle, du
05:18 regard qu'elle peut porter sur elle-même, de reconstruction de soi, y compris, d'ailleurs,
05:21 du point de vue chirurgical. Et c'est un livre, d'ailleurs, dans lequel... C'est un livre
05:28 qui prend le contre-pied du statut de la victime. Vous savez, c'est normal, d'ailleurs, c'est
05:33 une société qui victimise beaucoup de choses. Et il y a de réelles victimes et d'autres
05:37 qui le sont peut-être moins. En tout cas, elle refuse ça. Et donc, dans sa révolte
05:40 vis-à-vis de sa famille, vis-à-vis de tout ce qu'elle aime, elle ne veut pas apparaître
05:43 comme une victime. Elle est simplement dans la révolte et dans la reconstruction de soi.
05:47 Et parallèlement à ça, il y a un autre personnage qui, lui, passe ses journées, qui
05:54 est vraiment un pauvre type, un type totalement paumé, qui vit seul et qui passe ses journées
06:00 à regarder des vidéos et qui regarde des vidéos toujours plus violentes. Tout ce qui
06:04 est violent l'intéresse. Donc, par hasard, il va tomber sur une vidéo qui montre la
06:12 scène de l'accident, enfin de l'attentat, on pourrait presque dire, dont a été victime
06:18 cette jeune femme. Il ne la connaît pas. Mais lui, qui est fasciné par ce genre de
06:22 thème, évidemment, totalement saisi par cette image-là, il n'est pas l'auteur, semble-t-il,
06:30 en tout cas, il n'est pas l'auteur, non, mais il y a un doute à la fin sur celui qui
06:34 a pu faire ça. Mais en tout cas, il n'est pas l'auteur de cet acte-là. Mais cet acte-là
06:39 envahit sa vie, comme d'ailleurs toutes les autres scènes qu'il voit. C'est aussi un
06:42 livre sur l'image d'un côté, avec l'héroïne. C'est aussi un livre sur ce qui se passe
06:49 aujourd'hui dans la société, où de plus en plus de gens vivent de manière virtuelle
06:53 et visionnent des choses qui, évidemment, non seulement ils ne vivent pas dans leur
06:57 propre vie, mais qui envahissent véritablement leur existence. Et c'est tout à fait saisissant
07:02 parce que je trouve qu'un des moments les plus forts du livre, en dehors, évidemment,
07:06 de la scène de départ, c'est aussi cette relation entre un homme et son époque. Il
07:11 ne vit rien du tout, mais il vit de manière virtuelle à travers tout cet univers de violence
07:17 qui est souvent notre propre univers. Alors, c'est la confrontation des deux à un moment
07:21 donné qui, évidemment, va donner aussi son sens au livre. Je ne vous en dirai pas plus,
07:24 mais c'est un livre, je trouve, très contemporain. Et l'écriture est tout à fait à la hauteur
07:32 de cet exercice extrêmement difficile parce qu'il n'y a pas de pathos à aucun moment.
07:35 Il n'y a pas non plus de voyeurisme au sens où l'auteur ne cherche pas absolument à
07:40 nous démontrer. Il nous fait entendre une voix et il nous montre deux solitudes, finalement,
07:45 conjuguées. Donc, Acide, premier roman. Autre roman que nous allons publier dans cette rentrée
07:53 littéraire. Alors, pour le coup, ce n'est pas un premier roman, mais c'est un roman
07:56 inédit d'un écrivain que vous connaissez, dont nous avons publié l'an dernier dans
08:03 la collection une somme dans laquelle il y avait La Côte Sauvage, que vous connaissez
08:09 bien, le journal de Jean-René Huguenin, dans lequel il y avait aussi quelques inédits,
08:15 et c'était des fragments ou de romans et beaucoup d'ailleurs de critiques inédites
08:21 sur de critiques littéraires inédites. Et nous avions, j'avais repéré aux archives,
08:28 parce que souvent ces textes dorment dans des archives publiques d'ailleurs, en l'occurrence
08:32 les archives nationales. J'avais repéré dans le fond un roman qui s'appelait Les
08:35 enfants de septembre. Et ce roman est tout à fait à la hauteur de La Côte Sauvage.
08:42 C'est un roman qu'il avait imaginé, alors vous savez que Jean-René Huguenin est mort
08:46 en 1962 à l'âge de 27 ans dans un accident de voiture, qu'il a laissé une œuvre qu'on
08:51 lit toujours, La Côte Sauvage est toujours lu, on l'a toujours réédité au Seuil et
08:57 désormais aussi chez nous. Donc c'est un écrivain qui n'a pas disparu loin de là,
09:01 ne serait-ce que parce qu'il a grâce de cette jeunesse fauchée très tôt et il traverse
09:07 le temps par une écriture classique. C'est pas du tout, il a échappé au nouveau roman,
09:11 il a échappé à tout cela à l'époque, bien que proche de Philippe Solers. Son œuvre
09:15 est une œuvre classique dans le ton, dans le style. Et ce livre-là, Les enfants de
09:20 septembre, donc il l'avait pratiquement terminé et puis il a décidé, je ne sais pas pourquoi,
09:25 de passer à La Côte Sauvage, considérant qu'il peut être plus tard il reviendrait
09:29 sur ce texte et qu'il le publierait. Bon, il n'a pas eu le temps et aujourd'hui à
09:33 la lecture de ce roman, j'ai considéré qu'il était suffisamment achevé, suffisamment
09:36 fort pour être publié comme inédit. C'est un roman qui reprend en fond les thèmes
09:41 de La Côte Sauvage mais qui les inscrit un peu plus dans l'histoire. C'est quand
09:44 même l'histoire de trois personnages qui ont l'âge de Huguenin, c'est-à-dire
09:48 qui ont 25, 26 ans, parfois un peu plus âgés mais moins de 30 ans et qui sont trois héritiers
09:56 d'une histoire qui n'est pas la leur, c'est-à-dire qu'il y a là un fils de Colabot,
10:02 il y a là un fils dont la famille, une partie de la famille a été déportée, un autre
10:06 qui a été, dont la famille a été communiste. Donc ils sont tributaires de cette histoire
10:11 absolument écrasante, ils ne sont pas responsables de cette histoire-là mais elles participent
10:15 de leur destin d'une certaine manière. Et les enfants de septembre, ça peut paraître
10:21 très curieux d'avoir un titre pareil quand on est jeune mais c'est là où on retrouve
10:25 le thème de Huguenin. Huguenin a toujours été hanté par l'idée que très vite dans
10:31 la vie, la menace c'était l'âge, c'était le moment de basculement où on cesse d'être
10:37 jeune, enfin on a le sentiment de cesser d'être jeune pour entrer dans l'âge adulte.
10:41 Autrement dit c'est l'inquiétude de l'entrée dans l'âge adulte qui est le thème de ce
10:45 roman qui a hanté littéralement l'auteur et qui hante ses personnages. Donc on les
10:50 retrouve dans leur histoire personnelle, dans leurs amours, dans leurs échanges, dans leurs
10:54 vacances en Bretagne, c'est tout l'univers de Huguenin est là. Et ce qui est très beau,
10:59 c'est ce moment dans les années 60 qui est une période chargée du point de vue historique
11:03 avec la guerre d'Algérie, avec d'autres événements, ce moment de grande mélancolie
11:08 d'une génération qui d'une certaine manière se refuse d'entrer dans l'âge adulte mais
11:13 qui est bien obligée. C'est un roman très très beau, d'une magnifique écriture et
11:19 je pense que ce sera un des événements de la rentrée littéraire en tout cas, ce roman-là
11:24 le mérite et nous sommes très très heureux de le publier. C'est évidemment le dernier
11:28 inédit de Jean-René Huguenin mais en soi je considère que c'est un événement aussi
11:32 important que la publication d'autres inédits parce que c'est un grand texte. Et ce qui
11:36 est émouvant c'est évidemment de le publier, alors bien sûr nous le publions à l'accord
11:39 de la famille, bien sûr tout ça fait l'objet d'une réflexion d'ailleurs parce que la famille
11:43 s'est dit mais après tout il n'est plus là, est-ce qu'on a le droit ? Et à la lecture
11:47 de ce texte on s'est vite convaincus que c'était tout à fait logique et normal et même salutaire
11:51 de le publier. Voilà ce que je voulais vous dire sur ces trois livres, je vais passer
11:55 la parole à Dominique pour un roman étranger. Vous savez que nous publions aussi de la littérature
11:59 étrangère, c'est une volonté aussi d'incarner d'une certaine manière la diversité de bouquins
12:09 à travers tous les genres que nous abordons. Vous savez que nous faisons beaucoup de non-fiction,
12:13 de la fiction française mais aussi de la fiction étrangère et je dois dire que le
12:16 fait que Dominique nous ait rejoint est évidemment un encouragement supplémentaire à publier
12:20 de la littérature. Merci Jean-Luc. Donc moi aussi je vais défendre un roman avec j'espère
12:26 le même enthousiasme que vous. Donc c'est le troisième roman que je publie dans la collection
12:31 littérature de bouquins qui est un roman écrit par une jeune femme turque qui vit
12:36 à Paris. Une jeune femme turque qui vit à Paris, le roman est traduit de l'anglais.
12:41 Ayegul Savas a écrit ce texte qui s'appelait en anglais "White on White" et pourquoi on
12:46 a choisi d'appeler la transparence de la lumière ? Parce qu'il y a une transparence
12:52 sur la mesure qu'il s'installe entre les protagonistes du roman. Complètement comme
12:58 ça d'accord. L'histoire est rapidement l'histoire d'une jeune doctorante en histoire de l'art
13:04 qui s'intéresse au nu dans la sculpture médiévale ce qui est déjà en soi un sujet
13:08 particulier parce qu'il y a très peu de nu dans la sculpture médiévale et que plutôt
13:12 les sculptures médiévales représentent plutôt des corps couverts ou des corps en tout cas
13:18 habités. Et elle écrit très très bien en disant que la pierre raconte une histoire
13:23 et s'intéresse à l'histoire que raconte la pierre. Elle vit dans une maison qui appartient
13:28 à un professeur d'histoire de l'art dont la femme est peintre et cette femme vient
13:33 s'installer dans la maison et elle commence entre elles une discussion. Une discussion
13:37 sur l'art, sur la vie, sur la maternité, sur qu'est-ce que c'est qu'être une vie
13:42 de femme qui devient peintre. Donc il y en a une qui est artiste qui crée de l'art
13:46 et l'autre qui l'écoute et qui essaie de comprendre ce que c'est que l'art. Et là
13:50 vous avez une rencontre absolument étonnante entre deux femmes qui se regardent, qui s'expliquent
13:55 et qui se servent de l'art de manière différente. Une pour comprendre, une pour s'exprimer.
14:01 Il y a une relation extrêmement belle avec une certaine tension que la presse américaine
14:05 a soulignée. La plasticienne Abrahama Hobbits a dit que ce livre est magnifique. La jeune
14:12 auteure Lauren Groff que vous avez sans doute eu en librairie a souligné l'extraordinaire
14:17 relation de ces deux femmes. Et il y a un charme qui grandit petit à petit dans une
14:22 relation de deux femmes qui en fait ne devaient pas se rencontrer et surtout n'ont pas la
14:26 même appréciation de ce que l'art peut apporter à la vie. Et je crois que ce que
14:31 dit ce roman c'est qu'en fait l'art n'est pas une imitation de la vie mais simplement
14:35 une clé de la vie. Elles vont l'une et l'autre essayant de comprendre qu'est-ce
14:42 qu'elles font dans la vie, ce qui les a motivés, où elles sont et pourquoi leur relation
14:46 est importante et leur amitié, leur affection. Même s'il y a une certaine disons distance
14:53 parce qu'on ne peut pas tout accepter de l'autre mais on peut essayer de comprendre
14:56 l'autre. Et en fait je crois que c'est le magnifique sujet de ce livre. Et c'est
15:01 pour ça que transparence est important dans le titre parce qu'il y a finalement entre
15:05 les deux une certaine transparence de la vie. Je ne sais pas si je vous l'ai bien raconté
15:10 mais en tout cas l'auteur est à Paris, vous pouvez l'inviter, elle viendra présenter
15:14 elle-même son livre. Elle a beaucoup de charisme, elle parle très bien français. Et voilà.
15:19 Je voudrais juste ajouter, mais vous pouvez applaudir une deuxième fois, mais que d'abord
15:32 effectivement il y a un vrai charisme chez cet auteur et que ce livre rappelle un petit
15:34 peu un livre que vous avez soutenu et je crois aimé qui s'appelait "Marée" l'an dernier
15:40 de Sarah Freeman. C'est au fond, ce n'est pas le même sujet, mais il y a cette écriture
15:44 comme ça intime et très belle, très très belle. C'est absolument magnifique. Voilà
15:49 juste un mot pour terminer. Je vous passe la parole si vous voulez. Juste pour terminer
15:52 mais une seconde et demie. Vous signalez aussi l'apparition dans cette rentrée de deux volumes
15:57 bouquins de la collection. Un, une nouvelle traduction de l'intégrale ou quasi intégrale
16:01 des œuvres de Joseph Roth. Première traduction depuis 40 ans, notamment "La marche de Radevski".
16:07 Et puis un volume consacré à Jacques-Anne Léleger qui est un écrivain qui a beaucoup
16:11 compté il y a dix ans, qui s'est suicidé, mais dont l'œuvre est très très forte avec
16:16 une préface de Cécile Gilbert. Voilà, ça fait partie des événements de la rentrée.
16:19 Je veux simplement vous dire que ce n'est pas parce que c'est un texte qui parle de
16:24 l'art que c'est un texte qui demande d'avoir des connaissances de l'art. Ce n'est pas
16:28 vraiment le sujet et ça vous amusera peut-être de voir qu'un des noms de créateurs que
16:33 l'auteur utilise c'est Agnès Varda. Moi j'étais surprise de la trouver là mais
16:38 je pense que c'est une résonance pour les lecteurs français.
16:40 Voilà, merci.
16:42 [Applaudissements]

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