Avec Jean Charles Bouchoux, psychanalyste, psychothérapeute, auteur de plusieurs livres, de « Chevaucher le Dragon » - Editions Dervy et de « Les violences invisibles » - Éditions Le courrier du livre.
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##BRIGITTE_LAHAIE-2023-06-08##
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00:00 Bonjour à tous, ravie de vous retrouver en direct sur Sud Radio.
00:04 Désolée, des petits soucis techniques nous ont empêchés de commencer comme d'habitude à 14h.
00:09 Mais ça y est, on est ensemble et je suis avec Jean-Charles Bouchoud qui habite pas loin du Cap d'Agde
00:16 puisque là on est en réalité à l'hôtel Ozyn qui nous invite en direct du Cap d'Agde.
00:22 Et évidemment, on va faire un petit tour d'horizon du Liberté-Nage.
00:27 Le Cap d'Agde, je crois que le monde entier connaît cet endroit.
00:30 Il est rendu célèbre grâce d'abord au naturisme depuis très longtemps,
00:35 mais également au Liberté-Nage.
00:37 C'est le lieu le plus fréquenté du monde par les libertins.
00:42 Alors qu'est-ce que le Liberté-Nage ?
00:43 Jean-Charles Bouchoud, déjà vous pourrez nous en dire deux mots durant cette heure.
00:48 Et puis le naturisme, je me suis amusée en préparant l'émission, je me suis dit le naturisme.
00:55 Est-ce que ça a un lien avec l'écologie ?
00:57 Parce qu'en général, dans les endroits naturistes, il y a un vrai lien avec la nature.
01:01 Bon, je vous laisse éventuellement réagir, nous raconter vos expériences naturistes libertines.
01:07 Vous connaissez notre numéro, vous nous appelez au 0 800 26 300 300.
01:10 Jean-Charles Bouchoud, bonjour.
01:12 Bonjour Brigitte, bonjour à tous.
01:14 Alors le Liberté-Nage, quelle définition vous en donnez ?
01:17 C'est chaud chez le dragon ?
01:20 A l'origine, le mot libertinus vient du latin.
01:24 Et les libertinus, c'était des esclaves qui s'étaient libérés de leur chaîne.
01:30 Donc, ils avaient été affranchis.
01:32 Soit qu'ils avaient acheté leur droit à la liberté, soit qu'on les avait libérés.
01:37 Donc, ils s'étaient appelés libertinus.
01:38 Puis, on retrouve ce mot libertin employé par l'Église lorsqu'elle parlait des sorcières.
01:44 Voyez-vous, c'était des libertines qui faisaient fi, en fait, qui n'écoutaient pas la morale de l'Église.
01:50 Et elles étaient pour ça...
01:51 C'est finalement ne pas être dans les normes de la mœurs de la société.
01:55 Être libérés des chaînes, oui.
01:57 Et on retrouve de nouveau ce terme de libertin à l'époque de la Révolution,
02:02 s'agissant du bon marquis, par exemple, le marquis de Sade.
02:06 Donc, la définition, c'était qui s'est libéré des chaînes de l'Église, de la morale de l'Église.
02:12 Voilà ce qu'est un libertin.
02:13 Ce qui ne veut pas dire que les libertins sont amoraux.
02:17 Ils ne suivent pas la morale de l'Église.
02:20 Oui, ils ont leur moralité, ils ont leurs règles, on le voit bien ici.
02:23 C'est très réglementé, on ne fait pas n'importe quoi.
02:27 Ce sont les femmes qui dirigent.
02:28 Oui, c'est intéressant, dans les lieux libertins, ce sont les femmes qui prennent le pouvoir.
02:31 C'est-à-dire qu'il ne peut se passer quelque chose que si elles sont d'accord.
02:36 - Est-ce que les libertins seraient féministes avant l'heure ?
02:40 - Vous croyez ça ?
02:41 - Je ne sais pas, je lance l'appel. 0800 16 300, réagissez.
02:46 Je sais que quelqu'un ici qui ne respecterait pas une femme serait expulsé de l'endroit.
02:51 Donc c'est important.
02:53 - Oui, c'est bien.
02:54 - Donc on sait libérer des chaînes, mais on a une morale, on a une éthique.
02:58 Enfin je dis "on, ils", pronom indéfini.
03:01 Ils respectent une éthique qui est la leur.
03:04 - Alors est-ce que David, qui est avec nous, qui pratique,
03:07 qui est dans le milieu libertin depuis de nombreuses années,
03:09 est d'accord avec ce que vient de dire Jean-Charles Bouchoud ?
03:11 Bonjour David.
03:12 - Oui, bonjour, oui, tout à fait d'accord.
03:14 Je ne connaissais pas cette signification de libertinus, mais bon, c'est bien à connaître.
03:21 - C'est un peu de l'hypothèse.
03:24 - Pour moi, ça venait de mon liberté, tout simplement,
03:26 liberté de faire ce que l'on voulait.
03:28 - Oui, c'est ça, c'est l'esclave qui a recouvré sa liberté, on est d'accord.
03:32 Qui s'est libéré des chaînes de l'esclavage, en fait.
03:36 - Oui, donc oui, je pratique le libertinage depuis 23 ans.
03:41 On m'a amené pour mes 20 ans la première fois dans un club libertin en tant qu'homme seul.
03:45 Et puis, depuis, j'ai pratiqué ça avec mes trois femmes consécutives.
03:50 - Et pourquoi consécutives ?
03:54 Est-ce que finalement, vous pourriez les avoir en même temps, d'après ce que je comprends ?
03:58 - Si elles sont d'accord.
03:59 - Non, elles ne sont pas d'accord.
04:01 - Et voilà, c'est ça.
04:02 - Elles ne sont pas d'accord, donc en plus, le libertinage, je l'ai vraiment fréquenté,
04:04 parce que ma première femme était 100% bisexuelle
04:09 et n'aimait les relations qu'avec des femmes.
04:11 Donc, on sortait dans ce milieu-là pour trouver son bonheur.
04:14 Et il n'y avait que des relations entre femmes.
04:17 - Et avec vous ?
04:19 - Oui.
04:20 - Et avec vous ?
04:21 - Non, non, non.
04:22 Moi, en tant que voyeur, je partageais un peu avec elle,
04:26 mais c'était vraiment son plaisir à elle.
04:28 - Oui, d'accord.
04:30 Mais donc, vous n'aviez pas de relations sexuelles tous les deux ?
04:33 - J'avais des relations sexuelles avec ma femme quand elle avait fini avec Adam.
04:38 - D'accord, mais pas en privé ?
04:40 - Non, ou avec le couple avec qui on était,
04:45 mais les relations extra-conjugales ne se passaient qu'entre femmes.
04:49 - D'accord.
04:50 Non, parce que vous dites qu'elle était 100% lesbienne, mais non.
04:54 - Non, 100% bisexuelle, j'ai entendu.
04:56 - 100% bisexuelle, oui.
04:58 Son délire, c'était vraiment les femmes.
05:01 Après, j'ai eu une autre femme par derrière avec qui je suis resté dix ans,
05:04 qui, elle, par contre, c'était l'échangisme pur.
05:08 Pour maintenant finir avec Adam.
05:10 - C'est quoi de l'échangisme pur, David ?
05:13 - Un échange entre les partenaires.
05:16 Elle n'était pas du tout bi, donc c'était vraiment...
05:19 Elle prenait le monsieur du couple avec qui on était, et moi, Adam.
05:23 Voilà, c'est tout.
05:25 - D'accord.
05:26 - Et ma troisième femme, c'est 100% homme,
05:29 donc je suis plus scandoliste qu'autre chose.
05:32 - Donc vous êtes où, vous ?
05:35 - Multi-carte, je suis multi-carte.
05:37 - Multi-carte, oui, oui, d'accord.
05:42 Et qu'est-ce que vous préférez, vous ?
05:44 Si vous aviez à choisir, la quatrième, là,
05:47 la quatrième partenaire, ce serait quoi ?
05:49 - Sincèrement, je prie mon plaisir dans les trois relations,
05:53 parce que mon réel plaisir, c'est le plaisir de ma partenaire.
05:57 C'est vraiment le plaisir de ma partenaire, mon plaisir.
06:02 - Vous adaptez à ce que votre partenaire a envie.
06:06 Donc ça revient à ce que disait Jean-Charles, David,
06:09 c'est que la femme est reine.
06:11 - Oui, c'est ça.
06:12 C'est elles qui sont libérées de leur chaîne.
06:14 C'est intéressant.
06:15 - Tout à fait.
06:16 - Mais à condition qu'elle aime le sexe.
06:19 - Et c'est l'homme qui devient un objet.
06:23 On est d'accord avec ça, David ?
06:26 - L'objet, peut-être pas.
06:28 Je dirais peut-être pas l'objet,
06:30 mais je pense que mes trois partenaires prenaient leur plaisir comme moi,
06:33 en se regardant dans les yeux et qu'on voit le plaisir de l'autre.
06:36 Donc c'est vrai que si moi je n'y prends pas de plaisir,
06:39 si moi je vois qu'il y a une gêne de mon côté à moi,
06:43 ça bloquait tout et ça stoppait tout.
06:45 Donc non, l'objet non.
06:47 On est des partenaires sexuels, on est là pour se faire plaisir.
06:51 Et c'est ce qui m'attriste aujourd'hui,
06:55 depuis quelques années dans le milieu libertin,
06:57 surtout au Cap d'ailleurs,
06:59 où on allait toutes les années,
07:01 où c'est vrai que le milieu a énormément changé.
07:04 Et ce qui nous attriste un petit peu.
07:07 - Qu'est-ce que vous regrettez ou qu'est-ce qui vous ennuie aujourd'hui au Cap d'Agde ?
07:12 - Aujourd'hui au Cap d'Agde,
07:14 il n'y a plus beaucoup de récoupes, je trouve.
07:19 Déjà la clientèle s'est vachement rajeunie.
07:21 On y voit des jeunes de 18 à 25 ans,
07:24 ce qu'on ne voyait pas il y a encore 10 ans en arrière.
07:27 Il y a beaucoup de clientèles des pays russes, suédois, finlandais,
07:33 toutes ces choses-là.
07:34 Avant ils venaient, mais pas pour la même chose, ils venaient en couple.
07:37 Aujourd'hui c'est plus des messieurs, on va dire, physiquement riches,
07:40 qui viennent avec des demoiselles physiquement belles.
07:43 Et c'est vrai qu'il n'y a plus de...
07:46 - Vous voulez dire qu'elles sont payées, ou en tout cas entretenues ?
07:51 - Oui, elles sont entretenues.
07:55 Lui, lui s'amuse avec des femmes, donne cette demoiselle en "pâture".
08:02 Et il n'y a plus de relation réellement couple-couple,
08:05 avec des sentiments, avec de la beauté, avec cet échange.
08:09 - Parce qu'un couple peut tomber amoureux d'un autre couple ?
08:12 Enfin, vous parlez de sentiments.
08:14 - Non, moi je parle de sentiments dans le couple, dans le vrai couple.
08:18 Moi, avec ma femme, il y a de l'amour.
08:22 Et aller avec un couple avec qui on voit qu'il n'y a pas de sentiments,
08:26 que c'est 100% pécunier, sexe, ça ne nous intéresse pas.
08:32 - Si je comprends bien, David, pour vous, le vrai libertinage,
08:36 c'est deux êtres qui vont aller échanger,
08:39 qui ont un lien réel affectif entre eux,
08:43 et qui vont, grâce au libertinage, pouvoir jouer sexuellement avec d'autres,
08:47 mais pour leur plaisir, et pour créer du lien encore plus.
08:51 C'est ça ?
08:52 - Tout à fait.
08:53 Pour moi, ça a toujours été ça.
08:55 - Oui, mais je crois que, enfin, c'est ce que j'ai beaucoup entendu
08:59 depuis que j'étudie le libertinage,
09:01 c'est pas un endroit où on va consommer du sexe.
09:04 - Ah non.
09:06 - Pour consommer.
09:07 - Consommer pour consommer, c'est pas mon biais.
09:08 - Ça a toujours existé, c'était des clubs dans le camp,
09:10 mais c'est vrai qu'à l'époque, c'était plutôt les hommes qui allaient dans des clubs,
09:13 qui étaient pour certains d'ailleurs interdits aux femmes,
09:15 ou alors il y avait des prostituées, ou alors les bordels aussi.
09:19 Les gens allaient pas forcément au bordel pour consommer,
09:21 ils allaient au bordel pour rencontrer leurs copains.
09:23 Et là, j'ai l'impression que c'est un petit peu ce qui se passe.
09:26 - Là, maintenant, c'est devenu différent, je sais pas.
09:30 Moi, j'ai connu le libertinage dans un club qui existe toujours,
09:33 mais qui a changé de propriétaire, et qui est toujours aussi bien,
09:37 qui s'appelle l'Absolu à Mougins.
09:38 Et avant, il était tenu justement par des anciens libertins,
09:43 qui sont très connus, Michel et Paulette,
09:46 et qui avaient donné vraiment des bases au libertinage,
09:49 au niveau tenue vestimentaire, au niveau âge, au niveau pratique sexuelle.
09:54 Et c'est vrai que c'était très encadré, c'était très joliment fait,
09:59 et puis il y avait du glamour, il y avait une vraie clientèle libertine.
10:04 Aujourd'hui, malheureusement, cette clientèle est un peu faussée.
10:08 - Bon, bah écoutez, David, votre témoignage est important
10:13 parce que vous avez 20 ans d'expérience, donc du recul.
10:16 On va voir ce qu'on nous dit.
10:19 Le micro est ouvert à tous ceux qui ont envie de témoigner.
10:22 Est-ce que vous êtes d'accord ou pas avec David ?
10:24 En tout cas, on est en direct du Cap d'Agde avec Jean-Charles Bouchoud.
10:28 On fait une petite pause et puis on se retrouve dans un instant.
10:30 - Au revoir, Michel. - Merci, David.
10:31 Mais revenez quand même au Cap d'Agde, c'est un bel endroit.
10:34 - Oui, oui. - J'y viens, moi.
10:35 Nous, on y vient parce qu'on a un ami qui a un château libertin
10:38 juste à la sortie du camp.
10:41 Et donc, c'est vrai que notre plaisir, c'est d'aller dans ce château
10:44 et d'y rester pendant une semaine, dix jours et de descendre manger sur le camp.
10:47 Mais après, c'est vrai qu'au niveau des discothèques et des sorties,
10:50 ça a un peu changé. C'est ça qui est dommage.
10:52 - Bon, on va essayer de faire mener notre petite enquête avec Jean-Charles Bouchoud.
10:56 - Voilà, on va aller. - Merci, David. Merci beaucoup.
10:58 Allez, on fait une petite pause.
10:59 On se retrouve dans un instant toujours sur Sud Radio 0826 300 300.
11:03 - 14h16, Brigitte Lahaie, Sud Radio.
11:07 - Le libertinage, évidemment, on en parle.
11:10 Ça peut tenter tout le monde.
11:13 En tout cas, on est avec Jean-Charles Bouchoud en direct de l'hôtel Ozyn,
11:17 cet hôtel au Cap d'Agde, 5 étoiles,
11:20 où on peut venir prendre son petit déjeuner totalement à poil.
11:23 Si demain matin, Jean-Charles, vous voulez aller prendre votre déjeuner à poil,
11:27 personne ne vous dira rien.
11:30 Caroline, bonjour.
11:32 - Bonjour, Brigitte. Bonjour, Jean-Charles.
11:35 - Bonjour, Caroline.
11:36 - Donc, vous avez découvert ce milieu il n'y a pas très longtemps, en couple ?
11:41 - Oui, c'est ça.
11:42 En fait, ça fait juste quelques petites années qu'on a franchi le cap.
11:46 On est en couple depuis une vingtaine d'années.
11:49 Et on s'était toujours un peu, comment dire, rassurés ou pas,
11:56 en se disant non, il ne faut pas qu'on aille là.
11:59 Ça doit être trop glauque, trop peur de rencontrer des gens qu'on connaît, etc.
12:03 On avait des vieilles images vraiment pas très sympas du milieu.
12:07 Et puis, un jour, on s'est dit qu'il fallait mieux aller vérifier par nous-mêmes
12:11 plutôt que de se fier aux rumeurs.
12:14 Et puis, finalement, ça a été complètement l'inverse.
12:17 On a découvert un monde plein de respect, plein de bienveillance.
12:22 Il n'y a pas de jugement.
12:24 Enfin, voilà, moi, j'ai souvenir que des premières expériences comme ça,
12:28 ne serait-ce que d'aller dans ces lieux-là.
12:31 Je ne me suis jamais sentie aussi peu jugée qu'à l'extérieur,
12:36 qu'en discothèque quand on était jeune, ou des choses comme ça.
12:38 Enfin, vraiment, j'ai trouvé le regard des autres parfaitement neutre.
12:43 - C'est ce que je viens de dire à Jean-Charles.
12:45 Je venais de vous dire pendant la pause que ce qui me plaisait le plus dans ce milieu-là,
12:48 c'est cette tolérance.
12:50 - Oui, le respect.
12:51 Et puis, comme je l'ai dit tout à l'heure,
12:53 ce sont les femmes qui décident si elles veulent ou si elles ne veulent pas.
12:55 Donc, en fait, effectivement, c'est un milieu très féministe.
12:58 - Absolument, oui.
13:00 - Tout à fait. On se sent belle, qu'on le soit ou pas.
13:03 On se sent regardée, mais comme dit, avec vraiment de la bienveillance.
13:07 - Est-ce que ça, justement, Caroline,
13:10 est-ce que depuis que vous avez été dans ces lieux,
13:13 vous vous sentez plus désirable ?
13:15 - Je ne dirais pas ça,
13:18 parce que je n'ai pas trop de difficultés de ce côté-là,
13:21 mais je préfère en tout cas être regardée dans ces lieux-là
13:24 que dans la rue, en fait.
13:25 Je ne sais pas.
13:26 - Oui, mais je comprends.
13:27 - C'est très particulier, comme aspirée,
13:32 mais vraiment, je me sens des fois plus jugée dans la rue,
13:36 selon la tenue que je porte ou pas,
13:38 qu'en étant parfaitement à poil dans un lieu comme ça.
13:41 - Jugée.
13:42 Ah oui, oui, c'est ça.
13:43 Jugée, c'est-à-dire que, oui, parce que finalement, vous êtes...
13:48 Peut-être que les hommes qui sont dans ce milieu sont assez clairs.
13:54 - Et puis peut-être qu'on peut faire de vraies rencontres, je m'explique.
13:57 C'est-à-dire que dans la vie de tous les jours,
13:59 il y a toujours quelque chose de l'ordre de la séduction.
14:01 Alors que dans les clubs libertins, j'imagine que...
14:04 - Tu veux ou tu ne veux pas ?
14:05 - Voilà, c'est ça.
14:06 D'abord, on se rend compte, on fait ce qu'on a à faire,
14:09 et après, on se retrouve au salon,
14:11 et là, peut-être, est-ce qu'il y a de vraies rencontres,
14:13 sans arrière-pensée, puisque tout a été consommé.
14:16 - Tout a été consommé.
14:17 - On baisse d'abord, on discute ensuite.
14:20 Et peut-être est-ce qu'il y a des rencontres
14:22 qui sont plus vraies dans ces circonstances.
14:25 - Oui, en tout cas, sur la tenue vestimentaire,
14:28 des choses comme ça, si je me promène dans la rue
14:30 avec une mini-jupe, je vais avoir l'impression
14:32 que tous les regards sont sur moi, avec certainement...
14:34 - Vous êtes une pute.
14:35 - Voilà. Alors que...
14:37 - Enfin, pour certains hommes, en tout cas.
14:39 - Oui, absolument.
14:40 - Certains hommes et certaines femmes.
14:42 - Et certaines femmes, exactement.
14:44 Oui, c'est même peut-être plutôt ça,
14:46 les regards accusateurs des femmes, c'est terrible.
14:49 - Elles sont jalouses.
14:51 - C'est ça. Alors que là, c'est beaucoup plus bienveillant.
14:55 C'est vraiment ce côté respectueux, absolu,
14:57 qui m'a le plus plu.
14:59 Après, on n'est pas devenus des grands consommateurs pour autant.
15:02 On y va à dose homéopathique, bien sûr.
15:04 - Oui, c'est peut-être mieux comme ça, d'ailleurs.
15:06 - Des plannings familiaux qu'on peut avoir.
15:08 Mais je trouve ça chouette.
15:10 En tout cas, ça nous a...
15:12 - Est-ce que vous avez l'impression
15:14 que c'est un peu votre zone de liberté
15:16 où on peut être ce qu'on est, quoi, sans...
15:18 - Absolument.
15:19 - Justement, sans jugement.
15:20 - C'est exactement ça.
15:21 Oui, c'est exactement ça, Brigitte.
15:23 - Sans jugement, donc sans triche.
15:25 - Oui, tout à fait.
15:26 On est parfaitement nous-mêmes, justement.
15:28 - Donc, en fin de compte, c'est une forme de naturisme.
15:30 C'est rigolo parce que le thème de l'émission,
15:32 c'était du naturisme.
15:34 On partait de l'aide du naturisme au départ.
15:36 Et j'avais envie de dire, c'est pas du tout la même chose.
15:38 Mais en fin de compte, t'as bien y réfléchir, si.
15:40 C'est une autre forme de natureisme.
15:42 - On laisse tomber le masque.
15:44 - Oui, c'est ça.
15:45 - Que ce soit l'aide du masque.
15:47 - Et moi, je suis quand même très pudique
15:49 et bizarrement, j'avais beaucoup plus de facilité là
15:52 qu'à envisager d'aller justement dans un camping naturiste
15:55 ou des choses comme ça.
15:57 C'est particulier.
15:59 - Bon.
16:01 - J'encourage en tout cas tous les gens à essayer au moins une fois.
16:05 - Je suis pas sûre, Caroline, que tout le monde puisse essayer.
16:12 - Tout le monde en a pas forcément envie.
16:14 - D'une part.
16:15 Mais même, je crois pas que tout le monde soit capable.
16:17 - Même d'aller juste dans une...
16:19 Parce que ça peut être très très dérangeant,
16:22 justement, cette liberté du corps.
16:26 Parce qu'en fond, c'est quoi ? C'est la liberté du corps.
16:28 - Oui, mais...
16:29 - Au départ, c'est sortir d'une zone de confort
16:31 pour en fin de compte rentrer dans quelque chose
16:33 qui s'avérait très confortable.
16:35 Une fois qu'on a accepté de faire le pas.
16:37 - Il n'y a aucune obligation.
16:38 Moi, c'est ce que j'ai retenu aussi.
16:40 C'est que, en fait, si on a envie de rien faire du tout
16:43 et de toucher à personne et de se faire toucher par personne,
16:45 il n'y a aucun souci.
16:47 Et ça, c'est hyper rassurant, hyper confortable.
16:50 - Oui, mais sauf que...
16:52 Pourquoi je mets quand même un petit peu de prudence
16:55 dans ce que vous dites, Caroline ?
16:57 C'est que quelqu'un qui n'est pas très à l'aise
16:59 dans son corps et dans sa sexualité
17:01 peut être très bouleversé, voire très choqué
17:05 par d'autres personnes qui vont justement
17:07 être dans cette liberté du corps.
17:09 - Oui, et puis il faut être très à l'aise
17:11 dans son couple aussi, dans la communication.
17:13 Faire un gros briefing avant, un gros débrief après.
17:17 Il y a beaucoup, beaucoup de choses
17:19 qui se passent par la communication dans un couple
17:21 pour que ça fonctionne très bien aussi.
17:23 - Oui, parce qu'il y a des risques de jalousie, j'imagine.
17:25 - Absolument, oui, oui, tout à fait.
17:27 - Et la première fois, justement, que vous avez vu
17:31 ou que vous avez su que votre compagnon
17:34 avait une relation avec une autre femme,
17:36 qu'est-ce que vous avez ressenti ?
17:38 - C'est très drôle parce que je pensais être
17:41 la plus à l'aise des deux sur ce point de vue-là,
17:44 en me disant "C'est pas de problème, au contraire,
17:46 c'est plaisir, c'est génial".
17:48 Mais je dois reconnaître que ça m'a quand même
17:50 fait un petit pincement au cœur la première fois
17:52 que j'ai vu sa tête dans la... d'une autre nana.
17:54 Mais c'était... voilà, ça fait un petit pincement.
17:57 On s'est dit "Ah oui, en fait, je me suis cru
18:00 parfaitement libre et en fait, j'ai quand même
18:02 des vieux schémas qui me tiennent quand même encore
18:06 à cette fameuse morale dont on parlait tout à l'heure".
18:09 Et voilà, c'est moi qui ai eu le plus de mal à ça,
18:12 mais après c'est passé, mais je veux dire,
18:14 il ne faut pas s'imaginer que ça va aller
18:16 comme sur des roulettes et que c'est bon.
18:18 - C'est pas anodin. - C'est pas anodin, absolument.
18:20 Et je pense que c'est bien de le savoir aussi avant
18:23 pour se préparer un petit peu psychologiquement
18:25 et puis encore une fois, la clé c'est d'en parler, quoi.
18:27 Après, ça va.
18:29 - Oui, mais c'est là, c'est pour ça que je disais
18:31 la liberté des corps, parce que finalement,
18:33 on ne possède pas le corps de l'autre.
18:35 - Absolument, oui.
18:37 - En revanche, le lien qu'il y a entre vous
18:39 et votre compagnon peut se renforcer
18:42 justement parce que vous acceptez sa liberté du corps
18:44 et la vôtre.
18:46 - Oui, parce qu'on peut créer, j'imagine, dans ces cas-là,
18:48 une complicité avec son partenaire ou sa partenaire,
18:51 mais à un moment donné, effectivement, lorsqu'il a la tête
18:53 dans les affaires de l'autre, la complicité doit
18:55 un petit peu s'effacer, quoi.
18:57 - C'est ça. - Il n'est vraiment plus avec vous
18:59 à ce moment-là. - Voilà, c'est ça, exactement.
19:01 Il n'est plus avec moi à ce moment-là,
19:03 mais il est quand même avec moi parce qu'il sait
19:05 que je suis là et que...
19:07 - D'accord. - Voilà.
19:09 - Il y a un lien subtil, mais la réalité,
19:11 elle est quand même... - Oui.
19:13 - On peut la prendre dans les yeux quand même au départ.
19:15 Il ne faut pas imaginer que ça va passer tout seul.
19:17 - Oui, ça, c'est vrai.
19:19 - Mais en même temps, moi, c'est ce que je dis souvent,
19:22 c'est parce qu'on sait que l'autre ne nous appartient pas
19:24 totalement qu'on continue à le désirer.
19:26 - C'est vrai qu'il y a une part de ça,
19:29 de voir déjà une autre nana
19:33 parfaitement conglée... - En profiter.
19:36 - En profiter, voilà.
19:38 On a envie de lui dire "Voilà, je lui ai tout appris."
19:40 (rires)
19:42 Mais c'est...
19:44 Voilà, oui, effectivement, un manque de désir.
19:46 - Oui, mais il vous revient,
19:48 et du coup, vous le redésirez plus
19:50 parce qu'il vous a un peu échappé.
19:52 - Tout à fait. - Oui, oui.
19:54 En tout cas, bravo, Caroline,
19:56 parce que je trouve qu'on vous en parlait très bien.
19:58 On voit bien ce que ça apporte,
20:00 et puis les risques, il faut dépasser.
20:02 - Oui, c'est très didactique,
20:04 votre intervention, merci beaucoup.
20:06 - Bienvenue. - Oui, c'est chouette.
20:08 Merci, Caroline, merci beaucoup.
20:10 On va faire une petite pause,
20:12 on se retrouve dans un instant avec vous, bien sûr.
20:14 On est au Cap d'Ac, vous y êtes,
20:16 vous avez envie de témoigner, vous avez envie de nous retrouver,
20:18 on est à l'hôtel Ozyne, et puis,
20:20 dans un instant, on revient sur la question
20:22 du naturalisme, du libertinage.
20:24 Prem4.fr,
20:26 le plus grand site de webcams live
20:28 réservé aux adultes.
20:30 14h-16h,
20:32 Brigitta et Sud Radio.
20:34 Toujours en compagnie
20:36 de Jean-Charles Bouchoud,
20:38 nous sommes en direct
20:40 dans l'hôtel Ozyne,
20:42 cet hôtel qui se trouve au Cap d'Ac,
20:44 dans l'endroit
20:46 spécial libertin,
20:48 où on vient de voir,
20:50 d'ailleurs. - Oui, on les voit passer devant la fenêtre,
20:52 c'est très étonnant de faire de la radio et en même temps
20:54 de voir des gens passer tout nus par là.
20:56 C'est amusant. - Oui, oui. - Moi j'aime bien.
20:58 - Oui, oui, et puis ce soir, on verra
21:00 des gens
21:02 qui s'habillent comme ils veulent,
21:04 et que ça ne choque personne.
21:06 C'est vrai, c'est pas loin
21:08 de liberté, quand même, le libertinage.
21:10 - La racine, c'est liberté, oui.
21:12 - Alors, Jean-Charles Bouchoud,
21:14 évidemment, il y a aussi
21:16 des magasins
21:18 qui vendent des "love shop",
21:20 aussi au Cap d'Ac, évidemment.
21:22 Alors, c'est le moment de tester,
21:24 c'est Delphine qui a reçu ce
21:26 rouge à lèvres. Bonjour Delphine.
21:28 - Bonjour Brigitte, bonjour Jean-Charles.
21:30 - Bonjour Delphine.
21:32 - Alors, c'est un vibromasseur rouge à lèvres
21:34 de la marque Piloto,
21:36 qu'on trouve évidemment sur l'enseigne
21:38 rue-des-plaisirs.com. Alors moi, c'est ce que
21:40 j'ai aimé beaucoup dans ce jouet,
21:42 c'est son...
21:44 - Il pourrait
21:46 passer inaperçu dans le sac d'une femme.
21:48 - C'est vraiment ça qui peut passer inaperçu.
21:50 - Et même quand on l'ouvre.
21:52 - Même quand on l'ouvre, oui.
21:54 Après, une fois qu'on le met en route,
21:56 on comprend de quoi il s'agit.
21:58 Alors Delphine, qu'est-ce que vous en pensez ?
22:00 - Eh bien, moi je suis complètement
22:02 d'accord avec ce que vous dites.
22:04 Et même, j'ai poussé le vis,
22:06 je dirais, jusqu'à le laisser
22:08 traîner sur le rebord
22:10 de la tablette de la salle de bain pour voir si mon mari
22:12 allait se poser les questions ou pas.
22:14 Et en fait, il m'a juste dit
22:16 "Disons, il est un peu gros pour un rouge à lèvres."
22:18 Mais il n'a pas été plus loin.
22:20 Donc vraiment,
22:22 vraiment à s'y méprendre
22:24 avec un vrai rouge à lèvres.
22:26 C'est un beau bijou, en tout cas.
22:28 - Oui, oui, et puis ce que je trouve
22:30 rigolo, en effet, c'est qu'on peut le mettre dans le sac,
22:32 on peut l'offrir... Moi je trouve que ce qui serait
22:34 rigolo, c'est de l'offrir à une copine. C'est peut-être ce que je vais faire.
22:36 Tiens, tu me diras.
22:38 - Ah ben moi, j'ai eu la même idée que vous, Brigitte.
22:40 - C'est vrai, hein ?
22:42 Bon, alors, ça c'est le côté
22:44 design. Mais alors après,
22:46 je ne suis pas convaincue
22:48 de son efficacité. Mais c'est vous qui allez nous le dire.
22:50 - Alors après,
22:52 moi, quand on en a parlé
22:54 en préparation
22:56 avec Bénédicte, elle m'avait
22:58 expliqué que c'était quelque chose qui avait
23:00 plutôt de l'effet sur toute la partie clitoridienne.
23:02 - Ben oui, il semble.
23:04 - Voilà, c'est ça.
23:06 Et en fait, si très honnêtement...
23:08 Alors, il est très étonnant parce qu'il est tout petit,
23:10 mais il est
23:12 en termes de vitesse,
23:14 il y a tout un panel
23:16 de vitesse qui est assez large.
23:18 C'est-à-dire que vraiment, il peut être très très
23:20 soft, mais il va très vite aussi.
23:22 Et honnêtement, moi, j'en suis ravie.
23:24 La matière est très très douce. Sur la partie
23:26 bleue, la matière
23:28 est très très douce. Donc c'est très agréable.
23:30 Et après, moi, j'ai été étonnée parce que
23:32 j'ai trouvé qu'en termes de
23:34 résultat, en tout cas en termes de plaisir,
23:36 il était très efficace.
23:38 Alors après, pour être très honnête...
23:40 - Ah oui, alors j'ai remarqué quand j'appuie...
23:42 Alors il y a une petite langue qui s'agit
23:44 dans tout... Enfin, très très vite. Et puis quand on appuie
23:46 dessus, ça se met à tourner.
23:48 - C'est ça. En fait, la petite langue s'agit
23:50 et en fait, plus vous restez le doigt appuyé
23:52 sur l'interrupteur dessous, plus la vitesse grandit.
23:54 Donc vous pouvez vraiment...
23:56 - D'accord. - Non, non, il ne faut pas appuyer d'un coup ça.
23:58 Si on appuie d'un coup ça, il s'arrête.
24:00 Et il faut laisser
24:02 le doigt appuyé dessus pour laisser monter
24:04 l'intensité. Alors peut-être que le seul bémol
24:06 est autour de ça. C'est-à-dire que, bah, il faut
24:08 en fait se... Si je puis lire et sans
24:10 vouloir faire jeu de mots, il faut
24:12 le prendre en main. Et donc il faut
24:14 se familiariser avec les effets de vitesse
24:16 par rapport à ce qu'on souhaite
24:18 obtenir en termes de résultat.
24:20 Voilà. Et après, l'autre petit bémol
24:22 c'est par rapport à la charge. Alors il est très pratique
24:24 parce qu'il a un port USB. Donc très honnêtement
24:26 ça charge même dans une voiture. Vous voyez, pour les personnes
24:28 qui ont envie d'être très coquines,
24:30 on peut proposer... - Dans un embouteillage,
24:32 oui, pourquoi pas. - Voilà. Et on peut
24:34 proposer... On peut faire
24:36 le coup de lapin à son mari avec un rouge à lèvres,
24:38 vous voyez ? C'est rigolo.
24:40 - Oui. - Mais...
24:42 Mais le chargeur...
24:44 Il faut que le...
24:46 Vraiment, il faut que ce soit un endroit avec une surface
24:48 plutôt plane parce que sinon le petit fil bouge
24:50 et du coup il charge pas. Donc là du coup,
24:52 j'aime dire, le soufflet retombe dans le coup. - Oui, oui.
24:54 C'est un peu le problème de
24:56 tous maintenant. Mais là, vous voyez, je l'ai mis
24:58 en effet dans une vitesse intensive.
25:00 J'arrive plus à l'éteindre comme d'habitude, mais c'est pas grave.
25:02 - On l'entend vibrer, je crois.
25:04 - Oui, oui, on l'entend. Il faut appuyer longtemps, c'est ça ?
25:06 - Si vous appuyez d'un coup sec,
25:08 il va s'arrêter normalement.
25:10 - Il finira bien par se décharger.
25:12 - Oui, mais... D'être déchargé...
25:14 Oui, d'accord. Mais bon,
25:16 j'appuie d'un coup sec, mais c'est important. - On l'emmènera
25:18 ce soir. - Ah, non.
25:20 - Bon, écoutez, c'est pas grave. Il va se décharger.
25:22 - Oui, il faut le mettre
25:24 dans une poche, mais pas de n'importe qui.
25:26 - Oui, oui.
25:28 En tout cas, vous l'avez visiblement bien apprécié.
25:30 - Oui, moi j'ai beaucoup apprécié.
25:32 Alors après, pour être très transparente
25:34 avec vous, alors j'ai envie de dire,
25:36 il faut le prendre de qui ça vient, moi il se trouve que j'étais dans
25:38 une démarche de réconciliation
25:40 avec mon corps. Pendant très longtemps,
25:42 j'ai été écartée
25:44 de tout justement ce qui était
25:46 sensualité, sexualité, de ce que j'avais vécu,
25:48 des choses très traumatisantes dans ma petite enfance.
25:50 Et là, depuis l'année
25:52 dernière, je suis dans une démarche de retour
25:54 vers moi, et donc le travail
25:56 de réconciliation a été
25:58 de se passer
26:00 par cette étape-là, de contact physique
26:02 de soi-même à soi-même, et honnêtement,
26:04 je trouve qu'il a participé
26:06 à ce que je puisse
26:08 redécouvrir ça,
26:10 donc merci beaucoup pour le cadeau.
26:12 - Je vous en prie, on est ravis,
26:14 parce que c'est vrai que
26:16 vous êtes autorisée
26:18 à vous donner du plaisir et
26:20 à vous découvrir tranquillement.
26:22 Vous aviez
26:24 l'autorisation, grâce à
26:26 Sud Radio.
26:28 - Votre mari ne sait pas encore ?
26:30 - Mon mari ne sait pas, non. C'est notre secret
26:32 à tous les trois maintenant.
26:34 - Juste nous.
26:36 - Juste nous, personne
26:38 ne nous écoute, on est bien d'accord.
26:40 - Ah bah oui, c'était dans le
26:42 terme de contrat.
26:44 - Et puis en plus,
26:46 je pense qu'en effet, le fait que ce soit
26:48 un design comme ça, ça a dû vous aider.
26:50 - Complètement. En fait, ça a
26:52 complètement participé. Comme ça
26:54 m'a aussi aidée à reprendre
26:56 la possession du féminin. Vous voyez le fait que ce soit
26:58 élégant, et bien ça
27:00 déculpabilise beaucoup. - J'entends bien.
27:02 - Et ça aide à la prise en main.
27:04 - Eh bien écoutez, je suis ravie, Delphine,
27:06 ça me fait plaisir. Et continuez, vous êtes sur
27:08 la bonne voie, comme on dit. - Ah bah mais
27:10 - Quelle note vous lui donnez ? - Eh bien je dirais 9,
27:12 honnêtement. Mais alors pareil, toujours
27:14 avec le petit bémol que je viens de vous citer.
27:16 Peut-être que des personnes
27:18 qui sont plus habituées que moi
27:20 aux jouets, trouveraient que c'est pas
27:22 quelque chose de suffisant. Moi, je lui mettrais
27:24 9 uniquement parce que, voilà, il y a cette histoire
27:26 de prise en main qui est un petit peu délicate.
27:28 Mais sinon, moi je trouve que
27:30 la note de 9 est très correcte.
27:32 - Eh bien 9 sur 10 pour
27:34 ce vibromasseur rouge à lèvres
27:36 piloto que l'on retrouve
27:38 sur l'enseigne ruedeplaisir.com. Et
27:40 sincèrement, je trouve que, justement
27:42 pour des femmes qui sont peut-être pas très à l'aise
27:44 tout ça, c'est un joli petit cadeau qu'on peut
27:46 faire pour
27:48 une première approche. - Oui, c'est très joli,
27:50 oui. - Franchement, il est très très mignon.
27:52 - Voilà. Merci Delphine, merci beaucoup.
27:54 - Vous pouvez vérifier pour le cadeau, c'est le prix.
27:56 - Euh...
27:58 Oui, j'ai pas le prix suffisant. - Vous l'avez pas
28:00 non plus ? - Non,
28:02 je devrais l'avoir, mais
28:04 j'ai dû le...
28:06 j'ai zappé. Mais c'est pas grave,
28:08 de toute façon, vous allez sur
28:10 l'enseigne ruedeplaisir.com. - Sur le site, on va le retrouver, ouais.
28:12 - Sur le site, on le retrouvera. - Mais honnêtement, s'il est à un prix
28:14 abordable, je trouve que c'est une idée originale.
28:16 - Je pense pas, à mon avis, vu l'objet,
28:18 je pense pas qu'il soit très cher, non.
28:20 - Moi non plus, je pense pas.
28:22 - Pour toutes les bourses, comme on dit.
28:24 Merci Delphine.
28:26 Merci beaucoup, merci beaucoup.
28:28 Allez, on retrouve Didier Mandouni.
28:30 Didier Mandouni, je sais pas si vous avez
28:32 écouté le témoignage de David.
28:34 Vous êtes le rédacteur en chef
28:36 de France Coquine,
28:38 ce guide de la France Coquine,
28:40 le guide du libertinage, qui sort
28:42 depuis tellement d'années.
28:44 Vous connaissez bien ce monde du
28:46 libertin, vous l'avez suivi depuis
28:48 certainement bien avant
28:50 que vous soyez créateur
28:52 de ce guide du libertinage.
28:54 David disait que
28:56 les choses
28:58 n'évoluent pas dans le bon sens.
29:00 Je crois que c'est un peu votre avis. Bonjour Didier Mandouni.
29:02 - Bonjour Brigitte, bonjour Jean-Charles.
29:04 Oui, effectivement.
29:06 Il y a une évolution.
29:08 On est rentré,
29:10 j'ai le sentiment...
29:12 Ça me gêne un peu de dire ça,
29:14 parce qu'avec l'âge,
29:16 on peut imaginer que je suis
29:18 devenu un vieux con, mais
29:20 ce que je ne renie pas forcément.
29:22 Oui, il y a une évolution.
29:24 On est passé dans le consumérisme
29:26 sexuel, c'est-à-dire, on est passé
29:28 d'un mode de vie
29:30 à une vie à la mode.
29:32 Et
29:34 aujourd'hui,
29:36 c'est devenu...
29:38 Il n'y a pas
29:40 d'épanouissement par rapport
29:42 à la philosophie libertine.
29:44 Il y a juste une recherche sexuelle.
29:46 Et c'est un petit peu
29:48 ce que je trouve
29:50 gênant, parce que les gens
29:52 s'interdisent
29:54 tout un tas de plaisirs qu'il y a
29:56 entre le moment où on se
29:58 trouve dans un espace
30:00 pour libertin et
30:02 la consommation
30:04 sexuelle. Voilà.
30:06 Et pour la plupart des gens,
30:08 aujourd'hui, la consommation sexuelle
30:10 est devenue un aboutissement, alors que
30:12 ce n'est pas vraiment le fond
30:14 de la philosophie libertine.
30:16 - Est-ce que
30:18 je comprenne bien Didier Mendouni ?
30:20 Ça voudrait dire qu'aujourd'hui, les gens ne viennent chercher
30:22 que du sexe, et encore du sexe,
30:24 alors qu'on doit venir chercher
30:26 certes du sexe,
30:28 bien sûr, on ne va pas dire le contraire,
30:30 mais aussi des rencontres,
30:32 des échanges, c'est ça ? - Oui, puis j'imagine
30:34 aussi qu'à une époque, ce qui mettait du piment,
30:36 c'était la transgression. C'est-à-dire, on fait des choses
30:38 que les autres ne font pas, et qu'on n'a pas
30:40 le droit de faire, mais on le fait quand même.
30:42 Alors que si ça devient à la mode,
30:44 ça rentre dans quelque chose de banal, et
30:46 sûrement ce piment, il disparaît.
30:48 C'est ça qui vous manque, j'imagine ? - Voilà.
30:50 C'est pas qu'on n'avait pas le droit de faire, c'est simplement se détacher
30:52 des préceptes
30:54 judéo-chrétiens, de la bonne morale,
30:56 c'était être libre
30:58 de penser et d'être,
31:00 sans se soucier de savoir,
31:02 puisqu'on se retrouvait entre gens
31:04 qui avaient la même
31:06 philosophie de vie. Aujourd'hui, on est
31:08 vraiment dans la recherche de la sexualité
31:10 à tout prix. J'ai
31:12 par exemple des patrons de clubs qui me disent "hier soir,
31:14 j'ai eu une clientèle jeune,
31:16 et je n'ai jamais retrouvé autant d'emballages
31:18 de
31:20 produits tels que
31:22 Viagra ou autre,
31:24 et c'était une clientèle
31:26 jeune. Alors, j'arrive pas
31:28 à comprendre quelle est cette recherche de la
31:30 performance,
31:32 alors qu'en fin de compte, si on se laisse aller,
31:34 on est dans le jeu,
31:36 on est dans le plaisir d'être avec les autres,
31:38 c'est quelque chose que je...
31:40 Mais peut-être que la pornographie, malheureusement,
31:42 a peut-être été
31:44 le vecteur
31:46 de l'instruction. - Alors, c'est toujours
31:48 la question, c'est pas que je veuille
31:50 absolument défendre la pornographie, mais c'est l'histoire
31:52 de la poule et de l'œuf. Je pense que la
31:54 pornographie a pris énormément d'importance
31:56 parce qu'on est dans une société
31:58 qui est dans la performance et...
32:00 - Tout à fait. La
32:02 pornographie, si vous voulez, la pornographie,
32:04 là, encore une fois, c'est pareil,
32:06 je vais passer pour un réac, peut-être,
32:08 mais la pornographie,
32:10 il y a 15, 20, 30 ans,
32:12 était un... Comment dire ?
32:14 C'est un petit peu comme
32:16 des vidéos de cuisine. On se dit "Tiens,
32:18 il est possible de cuisiner tel plat."
32:20 Et donc, on se disait "Tiens, ben,
32:22 pourquoi pas ?" Et puis ensuite, on faisait sa
32:24 propre découverte sexuelle, on faisait
32:26 ses propres jeux sexuels,
32:28 selon ses envies du moment. Aujourd'hui,
32:30 il y a un schéma.
32:32 Il y a un mode de fonctionnement
32:34 qui fait que...
32:36 C'est bête,
32:38 ce que je vais vous dire, mais en clair,
32:40 aujourd'hui, c'est félation,
32:42 cunie, vagie
32:44 et anal, et éventuellement
32:46 ejac facial. Voilà.
32:48 En gros, c'est un petit peu le schéma classique.
32:50 - Oui, il y a un mode d'emploi...
32:52 Il y a un mode d'emploi un peu
32:54 obligatoire. - Et c'est
32:56 sur le schéma des films pornos d'aujourd'hui
32:58 qui n'ont rien à voir avec les films
33:00 pour adultes d'il y a
33:02 20 ou 30 ans, où il y avait
33:04 beaucoup de suggestions de situations,
33:06 beaucoup de... Il y avait
33:08 beaucoup plus d'érotisme aujourd'hui,
33:10 c'est plus du tout le cas.
33:12 - Mais j'imagine quand même, Didier Mendouni,
33:14 que ça dépend des clubs. Il y a des clubs
33:16 où il y a peut-être encore cette
33:18 ambiance que vous avez l'air de regretter,
33:20 et puis il y en a d'autres où c'est plus la consommation.
33:22 Ça dépend aussi de
33:24 la manière dont le gérant,
33:26 si je puis dire, dirige son club.
33:28 - Le problème des clubs aujourd'hui, c'est que
33:30 c'est un business.
33:32 Et donc il faut rentrer une recette...
33:34 - Non mais c'est normal.
33:36 - Non mais c'est normal.
33:38 Sauf qu'à un moment,
33:40 bon nombre
33:42 de patrons de clubs font passer
33:44 le tiroir caisse
33:46 avant la philosophie que
33:48 devraient protéger leur club.
33:50 C'est inadmissible
33:52 qu'il y ait des clubs aujourd'hui
33:54 qui font gratuit pour les couples et pour les femmes seules.
33:56 Et les mecs seuls payent.
33:58 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que le patron
34:00 en fin de compte c'est quoi ? C'est un proxénète hôtelier.
34:02 Il utilise la présence des femmes...
34:04 - Et les clients sont des prostituées.
34:06 - Non, elles ne sont pas prostituées, mais elles ne payent pas.
34:08 - Non, elles ne sont pas payées. - Quand c'est gratuit, c'est toi le produit.
34:10 Moi j'ai entendu dire.
34:12 - Oui, c'est exactement ça.
34:14 C'est ça qui est regrettable.
34:16 C'est ça qui est regrettable.
34:18 C'est que là on est dans une autre démarche.
34:20 Vous avez un patron de club, que je ne citerai pas
34:22 parce que ça m'ennuierait énormément de les faire de la pub,
34:24 mais qui va sur internet,
34:26 sur Facebook et qui racole
34:28 "J'ai trois couples cet après-midi, j'ai deux femmes seules,
34:30 vous êtes où messieurs ?"
34:32 Oui, parce qu'il intéresse que les messieurs arrivent
34:34 parce que sinon il fait une recette de zéro.
34:36 - Oui. - Et là on n'est plus
34:38 du tout dans le domaine du libertinage.
34:40 - Oui.
34:42 - Didier Meldouni, c'était
34:44 déjà comme ça dans certains clubs
34:46 il y a 30 ans ?
34:48 - Oui, oui d'une certaine...
34:50 Mais c'était beaucoup plus discret.
34:52 C'était plus du tout...
34:54 C'était quand même relativement rare.
34:56 - On offrait la consommation à la femme,
34:58 on ne l'offrait pas à l'homme, c'était plus discret.
35:00 - Oui c'était plus discret.
35:02 Mais moi j'ai vu des patrons de club
35:04 faire gratuit pour les dames
35:06 dans des saunas par exemple, et puis quand la dame s'en va
35:08 certains patrons de club
35:10 qui leur disent "Tu t'en vas déjà,
35:12 t'as rien fait."
35:14 Comme si la fille, parce qu'elle avait été invitée,
35:16 parce qu'elle n'avait pas payé son entraînement,
35:18 était obligée de s'occuper des hommes seuls qui étaient là.
35:20 - C'est pareil,
35:22 on a le même cas de figure
35:24 avec les saunas homosexuels
35:26 qui aujourd'hui organisent des après-midi
35:28 mixtes, dites mixtes,
35:30 parce qu'il n'y a pratiquement jamais de femmes.
35:32 Ça veut dire quoi ?
35:34 C'est simplement que l'entrée habituellement
35:36 est à 12-15 euros,
35:38 avec en plus une discrimination par l'âge,
35:40 ce qui est complètement hors-la-loi.
35:42 Plus on est vieux, plus on paie cher l'entrée.
35:44 Et puis quand ils font des après-midi mixtes,
35:46 pour faire un sauna à un mame, un jacuzzi,
35:48 en clientèle masculine,
35:50 vous payez 10-12 euros,
35:52 quand c'est en après-midi soi-disant mixtes,
35:54 vous payez 35 euros.
35:56 Pourquoi ?
35:58 Parce qu'il n'y a pas de procès à faire.
36:00 Et c'est là qu'il y a une dérive
36:02 qui part dans tous les sens.
36:04 C'est pour ça que les soirées privées
36:06 fonctionnent de mieux en mieux.
36:08 Parce que les soirées privées regroupent
36:10 les vrais libertins qui sont là pour s'amuser,
36:12 pour se retrouver entre eux,
36:14 et pas pour faire du...
36:16 Les organisateurs font du business autour de ça,
36:18 bien évidemment, et pendant qu'ils ne sont même pas déclarés.
36:20 Peu importe, c'est encore autre chose.
36:22 Mais il y a une dérive qui est partie
36:24 depuis ces 15-20 dernières années,
36:26 autour du business uniquement.
36:28 On n'est plus du tout...
36:30 Vous savez,
36:32 j'ai l'habitude
36:34 de faire toujours une relation
36:36 entre le plaisir de la table
36:38 et le plaisir de la chair.
36:40 On allait
36:42 de temps en temps
36:44 dans des bons petits restos
36:46 et puis on se faisait une soirée coquine.
36:48 Et de temps en temps, on allait dans un
36:50 gastronomique et on se faisait
36:52 une grosse soirée coquine.
36:54 Aujourd'hui, on va dans un fast-food
36:56 et on se fait une soirée coquine.
36:58 C'est aussi bête que ça.
37:00 C'est aussi bête que ça.
37:02 On a perdu le plaisir...
37:04 - Qu'est-ce qu'il faut faire, Didier Mendrouini,
37:06 pour donner ces lettres de noblesse
37:08 aux libertinages ?
37:10 Qu'est-ce que vous donneriez comme conseil
37:12 aux libertins qui nous écoutent ?
37:14 On est au Cap d'Agde, il y en a beaucoup...
37:16 - Il existe des clubs,
37:18 je crois, réservés aux couples.
37:20 - Oui, bien sûr, heureusement
37:22 qu'il en existe.
37:24 Simplement de revoir
37:26 sa philosophie de vie,
37:28 non pas par rapport à une consommation sexuelle,
37:30 mais au plaisir d'être
37:32 dans un monde
37:34 où tout est possible, rien n'est
37:36 obligatoire. Et c'est ça, le premier bonheur.
37:38 Le premier bonheur...
37:40 Il y a des patrons de clubs qui disent
37:42 "J'arrête pas de recevoir un coup de téléphone, salut, est-ce qu'il y a du monde ?"
37:44 Ça ne veut rien dire. Le premier plaisir
37:46 d'aller dans un club libertin, c'est de pousser
37:48 la porte et de ne pas savoir ce qu'on va retrouver derrière.
37:50 - Surpris, bien sûr.
37:52 - Voilà, ça va bien.
37:54 - Parce que comme ça, je suis plus sûr de constater.
37:56 - Tout à fait. Vous avez
37:58 des sites internet aujourd'hui, des sites de rencontres
38:00 qui font la pub pour les clubs libertins
38:02 et les gens s'inscrivent
38:04 pour la soirée de samedi prochain.
38:06 Déjà, j'ai du mal
38:08 à comprendre la démarche.
38:10 Ça, c'est le premier point pour dire "oui, samedi prochain,
38:12 je suis à tel club". Mais
38:14 c'est d'une débilité profonde.
38:16 Parce que
38:18 24 heures... Enfin, une semaine avant,
38:20 savoir que samedi prochain, on sera dans tel endroit...
38:22 Mais c'est...
38:24 Je n'arrive pas à comprendre
38:26 comment est-ce qu'on peut construire
38:28 sa sortie d'amusement
38:30 comme ça. C'est pour grimper...
38:32 - En tout cas, vous continuez...
38:34 Enfin, je peux
38:36 dire que ce guide de la France Cochine
38:38 a beaucoup, beaucoup
38:40 aidé aussi à trouver les clubs
38:42 qui correspondent à nos goûts.
38:44 Vous faites partie
38:46 de la vie du libertinage en France.
38:48 Merci Didier Mendounis de cet échange.
38:50 On fait une petite pause et on va se retrouver
38:52 dans un instant.
38:54 14h16, Brigitte...
38:56 CAM4.fr, le plus grand
38:58 site de webcams live réservé
39:00 aux adultes.
39:02 14h16, Brigitte
39:04 Laé, Sud Radio.
39:06 - Jean-Charles Bouchou est avec nous.
39:08 On évoque le libertinage. Il nous reste quelques
39:10 minutes pour écouter Didier.
39:12 Bonjour Didier.
39:14 - Allô, bonjour Brigitte.
39:16 Bonjour Jean-Charles.
39:18 - Bonjour Didier. - Alors, vous, vous avez
39:20 fréquenté le milieu pendant quelques
39:22 années et je crois que vous avez
39:24 arrêté. - Oui.
39:26 Mais ce n'est pas
39:28 le milieu qui m'a fait arrêter parce que
39:30 au contraire, j'ai adoré cette période de ma vie,
39:32 j'ai adoré être libertin.
39:34 Mais c'est pour d'autres raisons qui ont à voir avec
39:36 le milieu du libertinage que j'ai arrêté.
39:38 - D'accord, d'accord.
39:40 OK. Et donc,
39:42 qu'est-ce que ça vous a apporté, vous,
39:44 ce milieu ? - Moi, plus
39:46 de confiance en moi déjà. Déjà, plus
39:48 de confiance en moi. Je suis quelqu'un qui...
39:50 Oui, je ne suis pas un très bon dragueur.
39:52 Dans la vie courante, je suis
39:54 même un très mauvais dragueur, par exemple.
39:56 C'est un manque de confiance en moi
39:58 pour aller voir les filles, pour les femmes,
40:00 décider d'aller qu'elles veulent ou essayer de leur plaire.
40:02 Et en fait, j'ai appris
40:04 à le faire parce que j'utilisais
40:06 beaucoup un site internet que
40:08 beaucoup de libertins utilisent et j'ai appris
40:10 à le faire, à draguer à travers ce site,
40:12 à me sentir plus confiant,
40:14 à être plus à l'aise quand j'allais dans des soirées
40:16 ou dans des clubs. Et en fait, j'ai remarqué
40:18 ça. Ça m'a donné plus de confiance en moi,
40:20 ça m'a permis de pouvoir avoir
40:22 quelques relations avec
40:24 différentes femmes et d'avoir un retour
40:26 de la part de ces femmes, justement. Et donc,
40:28 du fait de leur retour, ça m'a rassuré.
40:30 - C'est des femmes
40:32 qui aiment les hommes, j'imagine ?
40:34 - Oui, oui, les femmes hétérosexuelles.
40:36 Il y en a comme moi. - Oui, oui, oui.
40:38 Non, mais je veux dire, c'est des femmes qui sont
40:40 libres, qui sont...
40:42 qui finalement vous ont permis
40:44 de vous trouver vous, telle que vous êtes.
40:46 C'est ça ?
40:48 - Non, ça peut être des femmes en couple aussi.
40:50 Il y a beaucoup...
40:52 - Oui, oui, mais quand je dis "libre",
40:54 "libre" dans leur sexualité, parce qu'il y a beaucoup de femmes
40:56 qui ne sont pas libres dans leur sexualité et qui forcément
40:58 demandent aux hommes des choses
41:00 que vous ne pouvez pas leur apporter. - Oui, puis il y a
41:02 quelques fois des femmes qui veulent faire plaisir à leur mari.
41:04 J'ai connu des cas, et c'est catastrophique.
41:06 Il faudrait qu'on en parle de ça aussi.
41:08 - On en parlera peut-être plus demain. - On en parlera demain, d'accord.
41:10 - On verra les dangers, les avantages et les dangers
41:12 du libertinage. Et donc,
41:14 combien de temps vous avez pratiqué, Didier ?
41:16 - Un peu plus de 8 ans, 9 ans,
41:18 à peu près.
41:20 C'était vraiment très enrichissant,
41:22 très intéressant.
41:24 Je me suis fait tout un tas de copains, d'amis,
41:26 des personnes que je voyais.
41:28 On essaie de se faire des bouts de temps en temps
41:30 en dehors du libertinage.
41:32 On s'appelait régulièrement, on se voyait les deux pour Noël,
41:34 des choses comme ça. Et j'avais
41:36 vraiment une vie sociale libertine.
41:38 Et c'était vraiment très enrichissant.
41:40 - Oui, ça c'est un truc que
41:42 j'ai souvent entendu qu'on se fait
41:44 des vrais copains en club.
41:46 - Oui.
41:48 Je m'étais vraiment fait de bons potes.
41:50 Franchement de bons potes.
41:52 - Vous les avez toujours ou ils vous ont pas
41:54 reniés parce que vous avez arrêté ?
41:56 - Non, non, mais
41:58 comme je vous disais, j'ai eu des...
42:00 En dehors du libertinage,
42:02 j'avais une autre vie à côté. Il y a des choses qui sont
42:04 compliquées qui fait que j'ai dû...
42:06 - Oui, oui, je veux pas vous embêter.
42:08 Et alors, quel serait votre
42:10 meilleur souvenir ? Qu'est-ce que vous pourriez nous raconter ?
42:12 - Mon meilleur souvenir
42:14 de libertin ?
42:16 Mon meilleur souvenir ?
42:18 Je vais vous raconter une histoire.
42:20 Sur le site internet, il y avait
42:22 une fiche de femmes seules.
42:24 Elles commencent à me contacter, on discute,
42:26 on échange ensemble. Et en fait,
42:28 au bout d'un moment, elles m'expliquent qu'elles vivent en Asie.
42:30 Elles sont françaises, mais elles vivent en Asie.
42:32 Puis elles me disent, oui, oui, voilà,
42:34 je sais pas comment elle a fait pour...
42:36 Enfin, qui lui a parlé de moi ? Elle m'a jamais dit qui lui avait parlé de moi.
42:38 Mais elle me dit, bah voilà, je viens régulièrement
42:40 en France, et quand je viendrai en France, j'aimerais pouvoir te voir.
42:42 Donc ça a duré, comment, 6, 7 mois,
42:44 8 mois, on a échangé ensemble.
42:46 - Ça a changé ? - Oui.
42:48 Le jour où elle est venue en France, elle me dit, bah voilà, je suis là,
42:50 je suis à Paris, je suis dans tel hôtel
42:52 à Montparnasse, est-ce que tu peux
42:54 venir et tout ? Je dis, OK, d'accord.
42:56 Et en fait, elle me dit, voilà,
42:58 je suis dans tel hôtel, dans telle chambre,
43:00 et mon copain t'a réservé une surprise. Et en fait,
43:02 quand je suis arrivé, la porte était ouverte,
43:04 et la femme était, bon,
43:06 bien évidemment, très sexy.
43:08 Et le jeu de son copain,
43:10 c'était de me la livrer les yeux bandés,
43:12 attachés sur une... pas vraiment
43:14 du bondage, mais c'était plus avec un ruban,
43:16 c'était vraiment quelque chose de très
43:18 esthétique, elle était attachée à une chaise.
43:20 Et bah, j'ai trouvé ça très drôle.
43:22 J'ai trouvé ça très drôle, très marrant, surtout
43:24 que c'était une traite des femmes. Et je me dis,
43:26 mais c'est vraiment un monde spécial,
43:28 le monde libertin, parce que quelque part, ils ne m'avaient jamais rencontré.
43:30 Mais comme ils
43:32 m'aimaient bien, ils avaient confiance en moi, bah voilà.
43:34 C'était vraiment une très belle
43:36 surprise d'arriver dans une chambre,
43:38 d'ouvrir la porte, et de voir qu'une
43:40 femme...
43:42 vivait quelque part
43:44 un de ses fantasmes avec son copain,
43:46 grâce à moi, quoi.
43:48 - Eh oui.
43:50 Eh oui, c'est...
43:52 joli cadeau.
43:54 Joli cadeau. Jean-Charles Bouchoud, il nous reste
43:56 quelques minutes, quelques secondes.
43:58 Qu'est-ce que vous avez envie de dire pour conclure, vous ?
44:00 - Bah je sais pas, moi je trouve que
44:02 ce monde est bien joyeux, déjà.
44:04 Très respectueux, c'est important.
44:06 Et on y lit,
44:08 apparemment, pour ce qu'on en entend,
44:10 de grandes amitiés, donc je trouve ça
44:12 très sain. - Eh bah on reste
44:14 jusqu'à demain au Cap d'Agde ? - Ah bah volontiers !
44:16 - On reste là ? Eh bien
44:18 merci Didier, merci à
44:20 tous. Désolée pour ces petits problèmes
44:22 techniques qu'on a eus en début d'émission, mais demain
44:24 dès 14h, on se retrouve à nouveau
44:26 en direct du Cap d'Agde,
44:28 en direct dans cet hôtel aux Inuits, on est si
44:30 bien reçus. Merci à
44:32 tous et à toutes d'avoir
44:34 participé, puisqu'on a eu aussi
44:36 le témoignage de Caroline.
44:38 Et puis demain, on essayera
44:40 de voir, justement, qu'est-ce qui
44:42 permet, quand on est en couple, d'y aller
44:44 et quand est-ce qu'il vaut mieux, peut-être
44:46 d'abord faire un vrai débriefing. - Oui, prendre des précautions.
44:48 - On évoquera tout ça demain.
44:50 Tout de suite, vous retrouvez, c'est votre avenir
44:52 et demain, on se retrouve dès 14h.
44:54 - Parlons vrai. - Parlons vrai.
44:56 - Sud Radio. - Parlons vrai.
44:58 - Parlons vrai.