Midi News Week-End du 12/03/2023

  • l’année dernière
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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Transcription
00:00 Bonjour à tous, bienvenue sur CNews Heureux, de vous retrouver pour Midi News Weekend.
00:03 Jusqu'à 13h, c'est votre grand journal et on commence avec les titres de l'actualité
00:08 de ce dimanche.
00:09 La réforme des retraites votée hier soir au Sénat, 195 voix pour, 112 contre.
00:15 Les élus avaient jusqu'à ce dimanche pour trancher mais le gouvernement a mis un coup
00:19 d'accélérateur vendredi en décidant d'un vote bloqué.
00:21 Les précisions au début de ce journal avec Elodie Huchard du service politique de CNews.
00:26 Malgré une faible mobilisation hier lors de la 7ème journée de manifestation, le mouvement
00:32 perdure.
00:33 Vous verrez que certains opposants au projet restent déterminés, peu importe ce que ça
00:36 leur coûte à la fin du mois.
00:38 L'inflation continue d'inquiéter les Français.
00:41 Selon un sondage IFOP pour le journal du dimanche, ils sont 76% estimés que la hausse des prix
00:46 va durer et s'inscrire dans le temps.
00:48 Les précisions dans un instant.
00:50 Dans les titres de l'actualité également, le ministère de l'Intérieur a enregistré
00:55 en 2022 une hausse de 14% des vols à l'étalage.
00:58 Cette semaine, le président du groupe Intermarché a révélé que les pratiques de lutte contre
01:02 le vol justement avaient dû évoluer.
01:04 Et puis la réconciliation entre Olivier Faure et Nicolas Maillard-Rossignol vole en éclat
01:09 un mois après une élection du secrétaire général.
01:12 Difficile, la nupèce continue de diviser au sein du parti.
01:16 Voilà pour les titres de ce journal et pour m'accompagner cet après-midi j'ai le plaisir
01:22 d'accueillir Naïma M.
01:23 Fadel, essayiste.
01:24 Bonjour Naïma.
01:25 Bonjour Michael.
01:26 Vous allez bien depuis hier ?
01:27 Oui très bien.
01:28 Parfait.
01:29 Marc Vardone, vous n'étiez pas là hier en revanche.
01:31 Non.
01:32 Chef d'entreprise, ravi de vous accueillir.
01:33 Marc et puis Patrice Arzitti, journaliste.
01:35 Bonjour mon cher Patrice.
01:36 Bonjour Michael.
01:37 Et puis on va accueillir Elodie Huchard également qui est en plateau avec nous du service politique
01:41 mais je vous ai déjà présenté dans les titres Elodie.
01:43 Exactement, on n'a pas besoin de le voir.
01:44 Donc évidemment tout va bien.
01:45 C'est fait, le Sénat a donc adopté hier soir la réforme des retraites par 195 voix
01:50 contre 112 et avec une journée d'avance sur le calendrier puisque les chances étaient
01:54 fixées à ce soir minuit.
01:57 Alors Elodie, vous allez nous raconter votre soirée au palais du Luxembourg hier.
02:01 Avec plaisir.
02:02 Mais d'abord, l'affaire est pliée au Sénat avec une journée d'avance.
02:05 C'est une surprise alors qu'hier matin on disait encore que les discussions traînaient
02:09 en longueur et que le recours d'Olivier Dussopt sur le vote bloqué n'avait servi à rien.
02:13 Non parce que finalement le but aussi d'Olivier Dussopt avec ce vote bloqué ça fait tomber
02:17 tous les amendements puisque de fait ils ne seront pas votés.
02:19 Donc on peut continuer à les discuter mais on le fait de manière symbolique.
02:23 Et la gauche a tenu jusqu'au bout.
02:25 Alors d'ailleurs il y a eu un peu des dissensions parce que du côté des écologistes, assez
02:28 vite on a dit notamment à Patrick Cannaire, c'est plié, ça ne sert à rien de jouer
02:33 encore le jeu de l'obstruction.
02:34 Mais la gauche a tenu à utiliser amendement après amendement.
02:37 C'est deux minutes pour défendre les amendements, les idées fortes.
02:41 Mais on a bien vu au fur et à mesure de la journée que la gauche commençait un petit
02:44 peu à se lasser.
02:45 Il y avait aussi certains sénateurs qui étaient partis dans les manifestations donc il y avait
02:49 quand même moins de monde sur les bancs du Sénat.
02:51 Et puis surtout ce qui a vraiment accéléré les choses c'est Bruno Rotaio qui a supprimé
02:55 son amendement sur la clause du grand-père.
02:57 Il avait tout intérêt à le faire, ça ne faisait pas partie des amendements retenus
03:00 par le gouvernement.
03:01 Et en faisant tomber son amendement, il a fait tomber tous ceux qui étaient derrière.
03:04 Donc plus de 300 amendements.
03:06 Et jusqu'au bout vraiment la gauche a tenté d'utiliser le quorum, c'est-à-dire de dire
03:10 on n'est pas assez nombreux pour voter.
03:11 Donc on suspend pendant une heure et on vote au bout d'une heure.
03:15 Pas de bol pour la gauche.
03:16 Il faut 30 signataires présents dans l'hémicycle.
03:18 À ce moment-là, ils avaient bien les 30 signataires.
03:21 Mais au moment où Gérard Larcher a fait l'appel, un sénateur manquait.
03:24 Donc petit coup de théâtre.
03:25 La droite était assez hilare de voir ce dernier coup de la gauche qui n'a pas franchement
03:28 fonctionné.
03:29 Elodie, malgré cette victoire, la bataille est loin d'être gagnée pour le gouvernement.
03:33 Quelle est la prochaine étape ?
03:35 L'étape facile, c'est mercredi.
03:37 À partir de 9h, la fameuse commission mixte paritaire.
03:40 7 sénateurs, 7 députés vont se mettre d'accord sur le texte qui sera ensuite présenté.
03:45 Il n'y a pas de grand suspense.
03:46 Il y a 10 parlementaires favorables à la réforme sur 14.
03:50 Donc à priori, ils vont se mettre d'accord.
03:51 En revanche, la journée compliquée pour le gouvernement, ce sera jeudi.
03:55 Jeudi à 9h, le texte va être voté au Sénat.
03:57 A priori, pas de surprise.
03:58 En revanche, à l'Assemblée, à 15h.
04:00 On est toujours dans l'attente de savoir s'il y aura 49.3 ou pas.
04:03 Le gouvernement doit aller chercher du côté des Républicains des voix.
04:07 Mais du côté des Républicains, plus les jours passent, plus on nous explique qu'il
04:10 pourrait y avoir des voix manquantes.
04:12 Donc le gouvernement est en train de compter, pour s'assurer que s'ils vont au vote de
04:16 manière normale, ils aient bien la majorité.
04:18 Parce que sinon, c'est un vrai mauvais coup pour le gouvernement.
04:20 C'était plié à quelle heure hier ?
04:22 C'était plié un peu avant minuit, à 23h30.
04:25 Très tôt.
04:26 Très tôt finalement.
04:27 Très tôt parce que si la gauche avait fonctionné avec son coup du Corum, on perdait à une
04:31 heure.
04:32 Donc on allait jusqu'à minuit et demi.
04:33 Mais on sentait honnêtement des sénateurs du côté de la gauche, ils en avaient marre
04:35 de parler pour rien.
04:36 Un sénateur me disait qu'il fallait quand même avoir la foi de défendre ses idées
04:38 pour rien.
04:39 Et puis, on avait aussi envie d'en finir.
04:41 Et surtout de garder ce dimanche un peu plus tranquillement.
04:44 Un certain nombre de sénateurs avaient déjà les billets retour pour rentrer dans leur
04:47 département donc il fallait y aller cette fois.
04:48 Tout va bien, vous avez eu vos 8h de sommeil.
04:50 Parfait, je suis ravie.
04:52 Merci beaucoup.
04:53 Avec seulement 368 000 personnes dans les rues, selon le ministère de l'Intérieur,
04:58 la mobilisation était en nette baisse hier pour la 7e journée de protestation contre
05:02 cette réforme.
05:03 Il s'agit même du plus faible niveau de mobilisation depuis le 19 janvier.
05:07 Pourtant, certains opposants au projet restent déterminés et peu importe ce que ça leur
05:12 coûte à la fin du mois de reportage.
05:14 De Mathieu Devese, Pierre Emco et Marine Savoie.
05:17 Présents depuis le premier jour de mobilisation, ces français veulent continuer à manifester.
05:22 Mais cela est de plus en plus compliqué pour certains, comme pour cette professeure d'histoire-géographie
05:27 en Seine-Saint-Denis.
05:28 J'ai déjà perdu une semaine de salaire qui n'a pas encore été prélevée sur les
05:33 salaires qui ont été versés jusqu'alors, qui vont probablement être prélevés d'un
05:36 seul coup pour le salaire de mars ou d'avril, donc ça va faire très très mal.
05:41 D'autres souhaitent également porter la voix de tous ceux qui n'ont pas pu se rendre
05:45 dans la capitale, malgré le prix à payer, comme l'explique cette directrice d'école.
05:49 Je comprends des gens qui ne peuvent pas venir manifester et aussi on manifeste pour tous
05:55 ces gens qui ne peuvent pas venir manifester.
05:57 Un agriculteur va fonder la creuse, il ne peut pas laisser sa ferme, son exploitation.
06:03 Donc je manifeste aussi pour tous les gens qui ne peuvent pas manifester.
06:07 Même si manifester devient difficile, certains opposants à la réforme des retraites restent
06:12 déterminés.
06:13 A chaque manifestation, je serai là.
06:16 Je suis très déterminé à tenir pour que ça change.
06:21 L'objectif c'est le retrait de la réforme des retraites, donc on fera ce qu'il faut
06:27 pour l'obtenir.
06:28 Hier, 368 000 Français étaient dans les rues selon le ministère de l'Intérieur,
06:34 un chiffre en net recul par rapport aux manifestations précédentes.
06:37 D'un côté la mobilisation baisse, de l'autre certains irréductibles n'en démorent pas.
06:44 Marc Varneau.
06:45 Oui c'est exact, la mobilisation baisse, elle baisse deux fois.
06:50 Elle baisse en nombre et puis elle baisse aussi en proportion, puisque là il y avait
06:53 un samedi.
06:54 Et souvenez-vous, les syndicats nous disaient qu'ils allaient faire une manif le samedi
06:59 pour avoir tous ceux qui ne peuvent pas perdre un jour de sa règle à la semaine ou qui
07:01 ne peuvent pas s'absenter.
07:03 Finalement ça ne marche pas.
07:04 Résultat, ça ne marche pas du tout.
07:06 D'un côté il y a une démobilisation, puis de l'autre côté on a une radicalisation
07:11 de certaines sections de la CGT, notamment à Marseille.
07:14 M.Matteux.
07:15 D'ailleurs je suis surpris que ce monsieur n'ait plus quasiment appelé à l'insurrection
07:19 et au sabotage, ce qui est quand même incroyable, sans pour autant être inquiété de quoi
07:23 que ce soit.
07:24 Comment un délégué syndical de la CGT à Marseille peut appeler au sabotage sans être
07:30 inquiété ? Je veux dire, là on a vraiment touché le fond, c'est impossible, il faut
07:34 faire quelque chose.
07:35 Naïma.
07:36 Non mais la mobilisation effectivement est en baisse, mais ça ne veut pas dire que la
07:40 colère n'est plus présente.
07:42 Au contraire, il y a une colère importante dans le pays qui s'accentue et aujourd'hui
07:48 je pense que ce qui va se passer, par rapport à ce que vous disiez Marc, c'est que c'est
07:55 la radicalité qui va prendre le pas.
07:57 Alors justement, justement Naïma, on vient de voir les irréductibles qui continuent
08:01 de manifester et puis il y a ceux qui ont des actions plus radicales.
08:04 Jeudi, la CGT a lancé une coupure du courant du Stade de France et du Village Olympique
08:09 de Saint-Denis, une coupure ciblée pour s'opposer à la réforme des retraites, sauf qu'à
08:14 proximité, des particuliers ont également été touchés.
08:16 Reportage de Jules Bédot et de Michael Dos Santos.
08:19 Dans cette rue de Saint-Denis, le courant a encore du mal à passer.
08:25 Depuis jeudi dernier et l'action de la CGT contre le Stade de France, certains immeubles
08:30 font face à des coupures intempestives.
08:32 Electroménagers, lumières, ascenseurs, rien ne fonctionne.
08:36 De quoi agacer les clients affectés.
08:38 Il n'y a rien, on va déjà manifester, donc je ne sais pas pourquoi qu'ils nous mettent
08:45 un coup de pression comme ça, qu'ils mettent la pression sur l'Etat, mais pas avec nous.
08:48 On a des congélateurs, on a de la viande, on fait à manger, ça se coupe, c'est pas
08:52 normal.
08:53 On est en train de perdre la moitié des choses, les gens se plaignent, ils regardent la télé,
08:57 ça coupe, on n'a pas de lumière en vie dans le noir, il y a des personnes âgées.
09:00 Si mon frigo en prend un coup, c'est un peu embêtant.
09:03 Au pied des immeubles, les commerçants, eux, ont plus de chance.
09:06 Tout est rentré dans l'ordre.
09:08 Jeudi, certains d'entre eux avaient dû refuser des clients pendant l'heure du déjeuner.
09:11 On nous a coupé les machines à palinis, les caisses, la machine à café, nos frigos,
09:16 nos congélos, mais heureusement, ça ne nous a pas impacté plus que ça.
09:19 De son côté, la CGT reconnaît quelques dommages collatéraux.
09:23 Les plans du réseau, tels que nous les avions, n'étaient probablement pas à jour.
09:27 Une action condamnée par Enedis, le gestionnaire du réseau qui a rétabli le courant des jeudis
09:32 pour la plupart, a décidé de porter plainte contre la CGT.
09:35 Alors Patrice, des coupures pourtant ciblées, qui finalement impactent des particuliers,
09:40 certains parlent de dommages collatéraux.
09:41 Évidemment, de toute façon, qu'est-ce qu'on attend ?
09:43 Qu'il y ait des victimes, qu'il y ait des accidents.
09:45 On sait qu'il y a une instrumentalisation de la part de la CGT, d'un groupe de personnes
09:51 qui vont évidemment essayer d'en engager d'autres derrière le drapeau de la CGT.
09:56 Mais on en est où là ?
09:58 La retraite, entre parenthèses, la retraite, ça n'est plus le vrai problème.
10:01 Le vrai problème, on le sait, c'est le pouvoir d'achat, ce sont les prises alimentaires
10:06 dont nous parlerons probablement tout à l'heure, de l'eau, du gaz, de l'électricité, et ainsi de suite.
10:10 Et on a pris un drapeau avec retraite, retraite, retraite.
10:13 Mais enfin franchement, il faut savoir ce qui se passe.
10:16 On prend une machine à calculer, on prend une simple machine à calculer.
10:19 Si on n'allonge pas la durée du travail, les pensions baissent terriblement.
10:24 Qu'est-ce qu'on attend ?
10:25 On veut simplement reculer, reculer de quelques années, comme ça se passe en écologie,
10:30 en écologie où il y a 20 ans, si tous les pays s'étaient véritablement rassemblés
10:34 et avaient décidé quelque chose, on n'en serait pas à voir des endives poussées en été,
10:39 et des fraises en hiver.
10:41 Et là, cette radicalisation qui est menée par la CGT, surtout, c'est un véritable scandale.
10:47 Et pourquoi faire ?
10:48 Puisque de toute façon, ça a l'air plié.
10:51 Mais Patrice, c'est ça qui est grave, c'est que le gouvernement devait prévoir ça.
10:56 Parce qu'effectivement, c'est la convergence des colères.
10:59 On est bien d'accord que c'est l'inflation, c'est le pouvoir d'achat qui baisse.
11:02 C'est toute cette classe moyenne qui est déclassée aujourd'hui,
11:05 qui se voit baisser son niveau de vie, etc.
11:09 Et on a aujourd'hui quoi ? On a les gilets jaunes et la classe moyenne qui sont autour de la valeur.
11:14 Mais ça va d'avoir...
11:15 Des lycéens, des jeunes étudiants qui n'ont pas travaillé un seul jour...
11:20 Alors les amis, on va justement parler de hausse de prix.
11:24 Vous me disiez, on va en parler dans un instant, mais on va en parler tout de suite.
11:27 On parlait, il y a quelques secondes, de ces manifestants qui ont bien l'intention de faire durer le mouvement.
11:31 Et puis, il y a autre chose qui va durer selon les Français, c'est l'inflation.
11:34 Le mois dernier, elle a atteint 6,2%.
11:37 Et bien selon un sondage IFOP pour le journal du dimanche,
11:40 76% des Français estiment que cette hausse des prix va durer et s'inscrire dans le temps.
11:45 24% pensent qu'elle n'est que temporaire.
11:48 Et pour 81% des Français, le gouvernement n'agit pas assez pour atténuer cette inflation.
11:54 Alors, dans l'actualité également, le gouvernement a promis de trouver des solutions
11:59 pour régler ce problème de l'inflation.
12:00 Au début de semaine, souvenez-vous, un accord a été trouvé entre le ministre de l'Économie
12:04 et la Grande Distribution sur la création d'un trimestre anti-inflation.
12:08 Il consiste à laisser les enseignes de la Grande Distribution choisir librement
12:12 une sélection de produits sur lesquels elles s'engagent à proposer le prix le plus bas
12:16 en reniant sur leurs marges.
12:18 Les précisions de Laura Lestrade, Valérie Labonne et Inès Salikhan.
12:21 Remplir son chariot de produits au prix bloqué,
12:25 le panier anti-inflation voulu par le gouvernement cède désormais sa place
12:30 aux propositions propres à chaque enseigne de distribution.
12:33 Chacune engagée à faire des efforts sur ses marges et à mettre en place des offres de prix serré.
12:39 Les enseignes, quand elles font de la promo, et c'est le cas de ces paniers anti-inflation,
12:43 c'est ni plus ni moins qu'une promo de long terme pendant un trimestre,
12:47 elles acceptent de sacrifier une partie ou la totalité de leurs marges
12:52 pour faire de ces promos des produits d'appel.
12:55 Et ça, c'est vieux comme le commerce.
12:56 C'est le principe de l'îlot de perte dans un océan de profit.
13:00 Si l'inflation a impacté le panier de course des Français,
13:03 certains ont aussi changé leurs habitudes alimentaires.
13:06 Et ça lue l'initiative de ce panier à prix coûtant.
13:09 C'est toujours intéressant d'avoir des produits
13:14 où tout le monde peut, vu la conjoncture actuelle, se procurer.
13:21 Ce serait bien franchement. C'est un bon geste s'ils font ça.
13:25 Pour certains produits oui, mais pour d'autres je préjuge la qualité quand même.
13:29 Selon les spécialistes, dans ces paniers, la question de la qualité des produits
13:33 pourrait se poser.
13:35 Les consommateurs pourront retrouver des marques de distributeurs,
13:38 voire des premiers prix.
13:41 Vous l'avez compris, ce trimestre anti-inflation qui doit entrer en vigueur le 15 mars
13:45 n'est autre qu'une V2 du panier anti-inflation.
13:48 Personne ne voulait de la première version.
13:50 Ils ont donc décidé de laisser plus de liberté aux enseignes de la grande distribution.
13:54 Alors ça semble être une bonne idée, mais il faut-il renier sur la qualité
13:58 en reniant sur les prix ?
13:59 Marc Varnot, est-ce que cette solution va suffire ?
14:03 Tout d'abord, il faut regarder en face la réalité de la grande distribution
14:07 et ne pas oublier que quand les prix sont bas,
14:09 ce n'est pas parce que M. Leclerc et consorts décident de ne pas gagner d'argent,
14:12 mais parce qu'ils continuent à faire 50% de marge
14:14 et ils écrasent les prix des agriculteurs et des PME.
14:17 Il faut déjà parler vrai.
14:19 N'oublions pas que la grande distribution en France,
14:21 c'est là où 2/3 des Français vont acheter leur alimentation,
14:23 mais par contre il y a 3 centrales d'achat derrière.
14:25 Donc le pouvoir de la grande distribution est tel que,
14:29 aujourd'hui quand on nous dit que la grande distribution va figer des prix dans le temps,
14:33 la réalité c'est qu'ils ne vont sans doute pas figer leur marge autant qu'on l'aimerait,
14:37 ils vont surtout pressuriser leurs fournisseurs
14:40 pour essayer d'obtenir les prix les plus bas
14:42 et continuer à communiquer sur leur sacro-saint défense du pouvoir d'achat,
14:45 mais plutôt que de dire défense de leur marge,
14:48 c'est beaucoup plus marketing et ça passe mieux.
14:49 Moi je n'y crois pas du tout,
14:51 je n'y crois pas du tout parce que l'inflation elle est aujourd'hui durable
14:54 et tous ces boucliers tarifaires, ces prix fixés,
14:56 c'est reculer pour mieux sauter.
14:58 C'est-à-dire que de toute façon le problème est là
15:00 et toutes ces mesures qui consistent à cacher la vérité aux Français,
15:03 on est dans une période inflationniste, il faut en prendre acte.
15:06 Alors oui si le gouvernement veut faire quelque chose,
15:07 il y a deux solutions qui sont immédiates et radicales.
15:10 On baisse la taxe sur les pétroles, la TIPP,
15:12 70% de taxe sur un litre d'essence,
15:14 baisser cette taxe, ça donnera du pouvoir d'achat.
15:17 Et puis la deuxième chose, on y revient sans arrêt,
15:19 baisser les charges des entreprises,
15:21 à charge pour les entreprises de transformer ces charges en salaires,
15:24 ça sera remarquablement efficace.
15:26 Alors est-ce une conséquence de l'inflation ?
15:28 Le ministère de l'Intérieur a enregistré en 2022
15:31 une hausse de 14% des vols à l'étalage.
15:34 Toujours est-il que l'envolée des prix ne doit pas ranger les choses,
15:37 cette semaine le président du groupe Intermarché a révélé
15:40 que les pratiques de lutte contre le vol avaient dû évoluer.
15:44 Reportage dans un magasin où une puce anti-vol est désormais
15:47 systématiquement glissée dans les barquettes de viande fraîche
15:50 ou de poisson.
15:51 Michael Chayot.
15:53 50 000 euros par an, c'est le manque à gagner moyen lié au vol
15:57 dans ce magasin d'une petite ville de l'Ordre Atlantique.
16:00 Chiffre conséquent déjà, mais depuis fin 2022
16:03 et l'envolée de l'inflation, il a explosé.
16:06 Depuis le mois de décembre, il y a eu une énorme recrudescence des vols.
16:09 On peut dire réellement qu'on est à fois deux de ce qu'il y avait avant.
16:14 Il y a quand même une ampleur sur tout ce qui est boucherie,
16:17 poissonnerie et fromage.
16:18 Direction le rayon boucherie où depuis quelques semaines,
16:21 on ajoute discrètement une petite étiquette difficile à repérer
16:25 sur chaque barquette de viande préparée.
16:27 On met une petite étiquette autocollante qui est anti-volée.
16:32 Il y a une espèce de petite puce électronique à l'intérieur.
16:35 Et quand les gens passent au niveau de la caisse,
16:37 s'ils ne passent pas dans la caisse, ça sonne
16:39 et le vigile s'occupe du reste.
16:41 Le vigile a été recruté début janvier,
16:43 coût pour le magasin 5 000 euros par mois,
16:45 auquel il faut ajouter une vingtaine de caméras supplémentaires
16:48 installées en urgence.
16:50 La lutte contre le vol, c'est 6 500 euros de charges mensuelles supplémentaires.
16:54 Le magasin s'est adapté et le profil du voleur a changé.
16:57 Maintenant, ça peut être monsieur ou madame tout le monde.
17:00 Il n'y a plus de profil de voleur où avant on pensait que plus un tel, un tel.
17:04 Aujourd'hui, c'est fini. Aujourd'hui, n'importe qui vole.
17:08 Dernier vol recensé, trois côtes de bœuf pour un montant total
17:12 de près d'une centaine d'euros, planqués sous le manteau
17:15 d'une femme qui se disait enceinte.
17:18 - C'est elle, ça vous inquiète de se dire qu'en 2023,
17:21 des Français volent de la viande dans les supermarchés ?
17:23 - Oui, ça m'inquiète. Ça m'inquiète que ces produits-là,
17:26 on puisse mettre des antivols.
17:28 Je trouve ça extrêmement grave.
17:31 Et je pense qu'aujourd'hui, c'est aussi révélateur d'une société.
17:35 On est quand même la sixième, septième puissance au monde.
17:38 Et malgré toutes les associations caritatives,
17:43 les épiceries sociales et solidaires,
17:45 on voit bien qu'aujourd'hui, ceux qui volent, c'est un autre public.
17:49 Ce n'est pas forcément un public qui est modeste
17:51 et qui est suivi par les services sociaux.
17:53 C'est clairement des personnes, on va parler encore,
17:56 j'en reparle encore, de la classe moyenne,
17:58 qui aujourd'hui est complètement déclassée et qui a du mal.
18:01 Et ce n'est pas anodin.
18:02 Alors, on parlait du coût pour l'entreprise.
18:06 C'est la symbolique qui est la plus importante.
18:09 Et je voudrais aussi relever tout à l'heure,
18:10 par rapport à ce qu'on s'est dit,
18:11 en Espagne, ils ont décidé sur environ 200 produits
18:16 de première nécessité de supprimer la TVA.
18:20 Donc ça, c'est important.
18:21 Là, c'est un vrai geste et qui n'impacte pas
18:24 nos agriculteurs et nos producteurs.
18:26 La réconciliation entre Olivier Faure et Nicolas Maillard-Rossignol
18:30 vole en éclat un mois après une élection du secrétaire général.
18:33 Difficile, les divisions entre pro et anti-NUPES
18:36 se révèlent au grand jour en cause,
18:38 le soutien d'une candidate de la France insoumise
18:40 à une élection partielle en Arriège.
18:42 Les explications de Valérie Labonne.
18:46 L'alliance conclut fin janvier entre Olivier Faure,
18:48 réélu à la tête du Parti Socialiste et Nicolas Maillard-Rossignol.
18:52 Son numéro 2 n'aura duré que quelques semaines.
18:54 Ce dernier dénonce un coup de force du Premier secrétaire
18:57 qui n'a retenu ce samedi aucun représentant de son courant
19:01 en refondation dans la nouvelle direction pléthorique du parti.
19:04 Quand on compose une équipe, il y a deux écueils,
19:06 la purge et l'armée mexicaine.
19:07 Là, malheureusement, j'ai peur qu'on ait cumulé les deux.
19:11 C'est une élection partielle en Arriège qui a révélé les désaccords.
19:14 Pour respecter son engagement avec la NUPES,
19:16 le Parti Socialiste soutient Bénédicte Thorin,
19:19 candidate de la France insoumise,
19:21 alors que le maire de Rouen est en faveur
19:23 de la dissidente socialiste Martine Frauger.
19:26 Olivier Faure dénonce un problème de loyauté.
19:28 Cette question, je le dis, elle a été évoquée avant Marseille,
19:32 entre nous, pendant Marseille, entre nous,
19:34 comme l'une des conditions à l'accord.
19:37 Et donc, voir que cette condition-là n'est pas respectée,
19:40 voir que se multiplient les accros dans la presse,
19:44 eh bien, effectivement, je n'ai pas de problème
19:46 avec le fait que des gens disent des choses différentes de moi,
19:50 mais je ne veux pas qu'on puisse dire qu'il y a une direction
19:52 qui ne sait pas où elle va.
19:54 Il défend que le parti ne doit avoir qu'une seule ligne politique,
19:58 pour le moment, Nicolas Maillard-Rossignol,
19:59 seul représentant de son courant, reste premier secrétaire délégué,
20:03 mais pour combien de temps encore ?
20:06 Patrice Sarditti, la NUPS continue de diviser OPS.
20:10 Ce n'est pas fini, ce n'est pas fini,
20:11 de toute façon, on sait très bien qu'Olivier Faure,
20:13 il joue la survie, la survie véritable de son parti.
20:17 Le Parti socialiste ne disparaîtra véritablement jamais,
20:20 mais quand on pense à ce qu'il a été et ce qu'il est maintenant,
20:22 c'est une catastrophe et je pense qu'Olivier Faure
20:24 a une très très grosse responsabilité d'avoir opté
20:27 pour la NUPS alors qu'il pouvait quand même jouer à...
20:31 excusez du rapprochement, mais à Astérix,
20:34 à Astérix et dire bon, même si nous ne sommes pas nombreux,
20:36 nous gardons notre identité.
20:38 Et là, nous avons quoi ?
20:39 Nous avons un certain nombre de personnes qui suivent aveuglément Olivier Faure.
20:43 Et puis, il y a des détracteurs et des opposants
20:45 qui lui en voudront toujours d'être un féodé.
20:48 Il lui manque les moustaches pour faire Astérix.
20:50 Patrice, vous dites que le PS existera toujours.
20:54 On a un peu l'impression que le parti est en pleine implosion.
20:57 Bien entendu, mais il y a quelque chose qui est assez remarquable
21:01 et que j'ai pu noter pendant des années et des années de journalisme,
21:05 c'est que la France a besoin d'un parti,
21:09 un parti, qu'il soit au pouvoir ou pas,
21:11 mais généralement, il est au pouvoir, et d'une opposition,
21:13 mais les deux classiques.
21:16 Les extrêmes, ils sont derrière.
21:18 Alors, de temps en temps, il y a des velléités
21:22 pour essayer de gagner quelque chose.
21:25 Mais les Français respectent surtout les partis classiques
21:29 parce que la France, ce n'est pas un pays de manifestation perpétuelle,
21:34 comme on essaye de nous le faire croire.
21:36 On nous dit "ça va continuer, ça va continuer, ça va continuer".
21:38 Et je reparle de retraite, il y a un moment donné où ça va arrêter,
21:42 parce que je l'ai déjà dit, il faut savoir raison garder.
21:45 Allez, c'est la fin de cette première partie.
21:46 Votre Grand Journal continue avec une nouvelle édition dans un instant.
21:49 Mais d'abord, nouveau rendez-vous désormais avec Barbara Klein.
21:52 Bonjour Barbara, on vous retrouve désormais un peu avant 12h30
21:56 pour nous dérouler le menu, non pas de votre déjeuner,
21:58 mais de votre émission "La parole aux Français".
22:01 Effectivement, bonjour Michael, bonjour à tous.
22:03 À 14h, nous évoquerons d'abord l'érosion de la notion d'autorité en France.
22:08 Le constat est partagé par de nombreux Français.
22:10 Ils ont le sentiment que parce que la police n'est pas respectée,
22:13 elle n'a plus la main en matière de lutte contre la délinquance.
22:16 C'est le témoignage dans l'émission d'un médiateur des quartiers nord de Marseille
22:19 qui, chaque été, emmène les jeunes de ces quartiers en sortie avec la police nationale
22:25 pour tenter de retisser ce lien et de restaurer l'autorité.
22:29 Dans "La parole aux Français", également l'adjointe Homère d'une commune des Hauts-de-France
22:33 qui a décidé de distribuer des chèques inflation de 100 euros à tous les foyers de la ville
22:39 et ce sans condition de revenus,
22:41 ou bien quand les mairies décident d'aller au-delà du gouvernement face à la crise économique.
22:46 Et puis enfin, nous évoquerons le débat sur la fin de vie.
22:49 La convention citoyenne sur le sujet se termine à la fin du mois
22:52 et Emmanuel Macron hésite encore.
22:55 La France doit-elle faire évoluer sa politique en la matière ?
22:58 Rejoignez-nous à partir de 14h.
23:00 Vous entendrez le témoignage d'une femme atteinte de la maladie de Charcot
23:04 qui a décidé de se rendre en Belgique afin de se faire aider à mettre fin à ses jours.
23:10 Et le rendez-vous est pris avec Barbara Klein.
23:12 A tout à l'heure, nous on se retrouve dans un court instant.
23:14 Nous reviendrons sur le vote cette nuit au Sénat de la très controversée réforme des retraites.
23:18 A tout de suite sur CNews pour la suite de Midi News.
23:21 De retour pour la suite de Midi News Weekend sur CNews.
23:27 Le Grand Journal continue jusqu'à 13h.
23:29 Voici les titres de cette deuxième partie.
23:31 La réforme des retraites votée hier soir au Sénat,
23:35 195 voix pour, 112 contre,
23:38 mais la bataille est loin d'être terminée.
23:40 Les parlementaires auront jusqu'au 26 du mois pour clore les discussions
23:44 et voter le texte, faute de quoi le gouvernement devra recourir au fameux article 49.3.
23:50 Face à l'inflation de plus en plus, de Français changent leurs habitudes de consommation.
23:54 Certains se tournent vers des boutiques de seconde main.
23:59 La réconciliation entre Olivier Faure et Nicolas Maillol ressignole, vol en éclat.
24:03 Un mois après une élection du secrétaire général difficile,
24:06 la NUPES continue de diviser au sein du Parti Socialiste.
24:11 L'intelligence artificielle au service de la sécurité à Aulnay-sous-Bois,
24:14 un nouvel outil controversé a été mis en place par la mairie.
24:17 La ville est désormais équipée d'un dispositif pour assister le réseau de caméras surveillance.
24:23 Et puis nous irons au théâtre à la fin de ce journal,
24:25 découvrir une comédie policière interactive,
24:29 car si un meurtre est commis chaque soir, c'est au public de résoudre l'enquête.
24:33 Midi News Weekend, la suite avec toujours Patrice Sarditti, Naïma M. Fadel et Marc Varnode.
24:40 On va poursuivre notre journal avec cette information de la soirée.
24:45 Après 10 jours de débats, le Sénat a adopté hier la très controversée réforme des retraites.
24:51 La course contre la montre s'achève finalement avec une journée d'avance,
24:54 puisque vendredi l'exécutif avait utilisé un article de la Constitution
24:58 permettant de limiter le temps des débats législatifs.
25:01 Première victoire donc pour le gouvernement,
25:03 mais la bataille est encore loin d'être gagnée.
25:06 Marine Sabourin.
25:09 Un pas de plus pour le gouvernement après ce vote obtenu par 195 voix contre 112.
25:15 Une victoire dont s'est félicitée la Première ministre Elisabeth Borne.
25:19 Une étape importante a été franchie ce soir.
25:21 Avec un vote large du texte de la réforme des retraites au Sénat,
25:25 je suis sûre qu'il existe une majorité au Parlement pour voter ce texte.
25:29 Car le gouvernement doit à présent convaincre les députés de le voter à l'Assemblée.
25:34 Mais au Palais Bourbon, contrairement au Sénat, la droite est très divisée sur le sujet.
25:39 Seulement un député LR sur deux y est favorable.
25:41 Selon un ministre qui s'est confié au JDD,
25:44 il manquerait une dizaine de votes pour que la réforme des retraites passe à l'Assemblée.
25:48 Le président LR, Éric Ciotti, incite les députés de droite à voter pour.
25:52 Je la voterai car elle est nécessaire, car elle garantit nos pensions comme nos salaires
25:56 et car elle a été améliorée par la discussion parlementaire.
25:59 Sans certitude de majorité à l'Assemblée,
26:01 le gouvernement pourrait recourir à l'article 49.3.
26:05 Cette hypothèse serait dramatique selon le secrétaire général de la CFDT.
26:09 Ce serait une forme de vice démocratique.
26:11 Que la fin de l'histoire soit un 49.3, ça me paraît incroyable et dangereux.
26:16 Il reste cinq jours au gouvernement pour écarter cette option.
26:21 Marc Varnot, l'option du 49.3,
26:23 si le gouvernement ne parvient pas à trouver une majorité à l'Assemblée,
26:26 ce serait une erreur selon vous ?
26:29 Non, je ne pense pas que ce soit vraiment une erreur,
26:31 parce que si on se met à leur place,
26:32 ils utilisent les outils qui sont légalement à leur disposition,
26:35 le 49.3 est légalement à leur disposition.
26:37 Après, ce n'est pas une erreur juridique,
26:41 ça peut être une erreur politique, une erreur d'image.
26:43 Mais bon, là, c'est encore un tout autre débat.
26:47 Moi, sur le débat à l'Assemblée, ce qui m'a le plus dérangé,
26:51 c'est que M. Retailleau retire son amendement.
26:53 Pourquoi ? Parce que cet amendement, on n'en a pas beaucoup parlé,
26:55 mais c'est celui qui accélérait la disparition des régimes spéciaux.
26:59 Et ça, c'est quelque chose qui choque beaucoup de Français,
27:01 ces régimes spéciaux qui continuent à exister,
27:04 qui ont disparu, close du grand-père, pour les nouveaux entrants,
27:07 mais qui concernent finalement, aujourd'hui,
27:09 que ceux qui ont moins de 30 ans.
27:11 Tous ceux qui sont aujourd'hui sous régime spécial,
27:14 continueront à avoir un régime spécial.
27:16 Et ça, c'est vrai que beaucoup de Français ne comprennent pas ça aujourd'hui.
27:20 Et il serait peut-être temps de régler ça.
27:22 On ne peut pas continuer à accepter que dans le privé,
27:25 on parte à la retraite réellement, je dis à 63 ans,
27:27 avec en moyenne 1 300 euros de retraite,
27:29 calculé sur les 25 dernières années,
27:31 et qu'en contrepartie, sous régime spécial,
27:34 pour le cas de la RATP et de la SNCF,
27:36 on continue à partir à moins de 60 ans, parfois à 56,
27:39 et parfois avec jusqu'à 3 000 euros de retraite,
27:42 calculé sur les 6 derniers mois.
27:44 Ça, c'est inacceptable.
27:45 J'aurais aimé que M. Retailleau maintienne son amendement,
27:48 au moins pour qu'une discussion soit ouverte.
27:49 Non, il a été obligé de le retirer,
27:51 parce que le gouvernement n'en voulait pas.
27:53 Donc de toute façon, il était exclu,
27:55 et il allait juste perdre du temps à parler de cet amendement,
27:58 qui de toute façon n'aurait pas été retenu par le gouvernement.
28:01 Le fait de perdre du temps va peut-être être utile.
28:03 On va enchaîner.
28:04 Il faut une stratégie, parce que sinon, on ne pouvait pas voter.
28:06 Le gouvernement fait-il la sourde oreille
28:09 face à la mobilisation des Français ?
28:11 Une chose est sûre, la colère monte.
28:13 Le choix d'un vote bloqué,
28:14 le refus du président de la République de recevoir les syndicats
28:16 est vécu par certains comme un véritable affront.
28:19 Beaucoup considèrent que cette nouvelle démonstration de mépris
28:23 est celle de trop écouter.
28:26 Si la colère avait été, en tout cas, contenue jusqu'à présent,
28:30 là, elle monte, oui.
28:32 Et le fait de ne pas se faire entendre fait qu'elle monte.
28:35 La réforme, elle va passer, qu'on soit là ou pas.
28:37 Et c'est ça qui me dégoûte, qui me déprime,
28:41 c'est ça qui fait monter la haine.
28:43 Aujourd'hui, ne rien faire, c'est devenir complice.
28:47 Donc là, il faut que le peuple sorte dans la rue.
28:49 On est 99 %, ils ne représentent qu'un pour cent.
28:53 Nous avons le pouvoir.
28:54 On nous raconte n'importe quoi.
28:56 On n'a plus aucune confiance dans ce gouvernement.
28:58 Et je crois que tout le monde est absolument scandalisé
29:00 par la façon dont est traitée la démocratie aujourd'hui.
29:03 Et ça ne peut pas durer comme ça.
29:05 Patrice Sarditti, pourquoi le président de la République
29:07 refuse toujours de recevoir les syndicats ?
29:09 Il a écrit une lettre dans laquelle il dit que le dialogue est ouvert,
29:11 mais en même temps, il ne veut pas les recevoir.
29:13 Il y a un côté paradoxal.
29:15 Mais ce n'est pas paradoxal du tout, c'est normal.
29:17 Il est au-dessus des partis.
29:19 Nous avons une constitution avec un président de la République,
29:22 avec un exécutif, avec un Parlement,
29:25 une Assemblée nationale, un Sénat.
29:27 Et là, il se passe quelque chose d'extrêmement important,
29:31 puisque ce dossier des retraites est extrêmement important.
29:34 Et il y a des gens qui sont là en disant non, non, non, non, non, non.
29:36 Il faut balayer tout cela, c'est-à-dire le comexe, si je puis dire,
29:40 l'exécutif, le président, ce qui s'est passé ou pas passé,
29:44 mais tout à fait réglementairement au Parlement.
29:47 Et il faut donner évidemment la voix au peuple.
29:49 Mais attendez, là, on ne va pas refaire 17-18 heures.
29:51 Oui, mais alors le dialogue n'est pas ouvert,
29:52 parce qu'il dit le dialogue est ouvert, mais je ne vous reçois pas.
29:55 Mais le dialogue est ouvert, comme le veut la Constitution,
29:58 avec un certain nombre de paramètres, de gens qui sont là pour discuter.
30:02 Et lui, il est en dernier recours.
30:03 Il tient les rênes du pouvoir.
30:06 Il n'agit pas comme un roi.
30:08 Il agit comme un président.
30:10 Un président qui s'assoit à se montrer ferme,
30:12 regarder ce qui se passe et statuer en tout état de cause.
30:16 On le disait tout à l'heure, certains manifestants ont donc l'intention
30:19 de faire durer le mouvement.
30:20 Et il y a autre chose qui va durer, selon les Français, c'est l'inflation.
30:23 Le mois dernier, elle a atteint 6,2%.
30:26 Et bien, selon un sondage IFOP pour le journal du dimanche,
30:28 76% d'entre eux estiment que cette hausse des prix va durer
30:32 et s'inscrire dans le temps.
30:33 24% pensent qu'elle n'est que temporaire.
30:36 Et pour 81% des Français, le gouvernement n'agit pas assez
30:40 pour atténuer cette inflation.
30:42 90% des Français pensent même que ce sujet doit être la priorité
30:46 de l'État. Naïma M. Fadel, est-ce que ce n'est pas finalement
30:49 l'inflation qui a plombé le débat sur les retraites ?
30:51 Mais exactement, exactement. C'est ça qui est aujourd'hui,
30:55 pour rebondir sur ce que disait Patrice, mais justement,
30:57 il n'a pas entendu le peuple, il n'a pas entendu la grogne,
30:59 il n'a pas entendu la colère qui est due aussi à cette inflation,
31:02 à cette baisse du pouvoir d'achat.
31:04 Il aurait fallu justement tout de suite prendre une mesure.
31:07 Il aurait fallu s'occuper de l'inflation en priorité ?
31:09 Mais oui, mais oui, parce que de toute façon,
31:11 ce n'était pas le bon bonbon pour la réforme des retraites.
31:13 Si il s'était occupé de l'inflation, il pouvait mettre en place
31:17 ce débat sur la réforme.
31:18 On ne peut pas s'occuper de l'inflation comme ça,
31:20 parce que le coup, et qu'en France, on est bien d'autres.
31:22 Si je termine l'inflation aujourd'hui, Patrice,
31:24 quand on fait la course, on le voit, c'est entre 15 et 30 %,
31:27 jusqu'à 37 % le sucre. Ce n'est plus possible.
31:31 Et aujourd'hui, il n'y a pas eu de signe fort qui a été fait.
31:34 Distribuer des chèques, toujours à des catégories modestes,
31:37 c'est très bien, sauf qu'on voit bien qu'aujourd'hui,
31:39 l'impact, il est sur les classes moyennes,
31:41 et que justement, cette colère, elle a agrégé les gilets jaunes
31:46 et la classe moyenne. Et on sait très bien que la classe moyenne,
31:49 c'est elle qui tient l'équilibre d'une société.
31:51 Et si la classe moyenne vacille, c'est le pays qui vacille.
31:55 Donc, aujourd'hui, le président de la République,
31:59 en bon père de famille, doit donner des signes forts au peuple,
32:05 justement sur cette question.
32:06 Alors, la réponse de Patrice,
32:10 il fallait que ça arrive un jour.
32:13 La réponse de Patrice Arditi, rapidement,
32:15 avant de passer à autre chose.
32:17 Une fois de plus, Emmanuel Macron n'est pas le petit père des peuples.
32:22 Il faut le dire une bonne fois pour toutes.
32:23 Mais qui va croire ? Et c'est là le danger,
32:27 le danger de certains syndicats qui affirment à leurs troupes
32:31 que M. Macron est responsable de tout,
32:34 qui est responsable de l'inflation.
32:35 Regardons l'inflation dans notre pays par rapport à d'autres pays.
32:39 Mais il y a eu le quoi qu'il en coûte, il y a eu l'Ukraine,
32:44 il y a eu une foule de choses, il a toujours été là.
32:46 Ce n'est pas que je ne suis pas défenseur de M. Macron,
32:48 je suis défenseur du principe, on ne peut pas dire
32:52 qu'il est responsable de la misère du monde,
32:54 et particulièrement de la France.
32:56 La taxe sur les cartons.
32:57 Alors, 15 secondes Marc Varneau,
32:58 parce que comme ça, vous aurez tous eu...
33:00 Naïma, il faut qu'on enchaîne pour poursuivre le journal.
33:03 J'aimerais quand même rappeler qu'on a 5% de déficit public aujourd'hui,
33:06 que l'Europe va nous tomber dessus parce qu'on est au-dessus des trois,
33:10 que l'on a tous les chiffres que vous connaissez,
33:11 les 3 000 milliards de dettes, etc.
33:13 et que la marge de manœuvre du gouvernement est nulle.
33:15 La réalité, elle est là.
33:17 C'est qu'aujourd'hui, le gouvernement ne peut plus bouger,
33:20 y compris sur ces taxes et ces impôts qui remplissent les caisses de l'État,
33:24 sur lesquels il ne peut pas faire d'efforts.
33:25 Voilà le problème.
33:26 Allez, face à l'inflation de plus en plus de Français,
33:29 change leurs habitudes de consommation.
33:31 Certains se tournent désormais vers des boutiques de seconde main,
33:34 appelées aussi ressourceries.
33:36 On en compte déjà 2 000 en France, souvent tenues par des associations.
33:40 Reportage à Paris dans la nouvelle boutique Emmaüs
33:43 avec Sacha Robin et Célia Barotte.
33:45 Des chaussures, des vêtements ou encore des objets insolites,
33:49 c'est ce que propose cette boutique située en plein cœur de Paris.
33:52 Adepte des achats de seconde main, Cléo, 24 ans,
33:56 est à la recherche des bonnes affaires.
33:57 On peut trouver en général, d'expérience, des manteaux à partir de 15-20 euros.
34:03 Donc c'est beaucoup plus facile de les acheter.
34:07 Surtout qu'un manteau, en général, on n'en a pas qu'un, on en a 2-3.
34:10 Cette autre cliente, elle, a été séduite par les ustensiles de cuisine,
34:14 de qualité et à petit prix.
34:16 Vous voyez, 2 euros, franchement, il est en très bon état.
34:20 Et dans le commerce, c'est un Pirex en plus.
34:24 Dans le commerce, il vaut facilement 12 euros à 15.
34:29 Les tarifs affichés dans le magasin Solidaire font en grande partie son succès,
34:33 d'autant plus avec le contexte d'inflation, comme l'explique son directeur.
34:38 Globalement, ici, vous allez pouvoir acheter des choses que vous achèteriez neuves,
34:43 à 1/5, 1/10 du prix, parfois plus.
34:47 Et on a une fréquentation qui est en hausse,
34:50 même si tout ça dépend des dons que les gens nous font.
34:53 Inaugurée en février dernier, cette boutique devrait rester ouverte
34:57 dans le célèbre centre commercial jusqu'à l'année prochaine.
35:02 Voilà pour cette page consacrée à l'inflation.
35:04 Parti socialiste à présent, la réconciliation entre Olivier Faure et Nicolas Maillard-Rossignol
35:10 vole en éclats.
35:11 Un mois après une élection du secrétaire général difficile,
35:14 les divisions entre pro et anti-NUPES se révèlent au grand jour en cause.
35:18 Le soutien d'une candidate de la France Insoumise à une élection partielle en Ariège.
35:23 Les explications avec Valérie Labonne.
35:25 L'alliance conclue fin janvier entre Olivier Faure réélu à la tête du Parti socialiste
35:31 et Nicolas Maillard-Rossignol, son numéro 2, n'aura duré que quelques semaines.
35:35 Ce dernier dénonce un coup de force du premier secrétaire qui n'a retenu ce samedi
35:39 aucun représentant de son courant refondation dans la nouvelle direction pléthorique du parti.
35:44 Quand on compose une équipe, il y a deux écueils, la purge et l'armée mexicaine.
35:48 Là, malheureusement, j'ai peur qu'on ait cumulé les deux.
35:50 C'est une élection partielle en Ariège qui a révélé les désaccords.
35:54 Pour respecter son engagement avec la NUPES, le parti socialiste soutient Bénédicte Thorin,
35:59 candidate La France Insoumise, alors que le maire de Rouen est en faveur
36:03 de la dissidente socialiste Martine Frauger.
36:06 Olivier Faure dénonce un problème de loyauté.
36:09 Cette question, je le dis, elle a été évoquée avant Marseille, entre nous,
36:13 pendant Marseille, entre nous, comme l'une des conditions à l'accord.
36:18 Et donc, voir que cette condition-là n'est pas respectée,
36:21 voir que se multiplient les accros dans la presse,
36:25 et bien, effectivement, je n'ai pas de problème avec le fait que des gens disent des choses différentes,
36:29 mais je ne veux pas qu'on puisse dire qu'il y a une direction qui ne sait pas où elle va.
36:34 Il défend que le parti ne doit avoir qu'une seule ligne politique.
36:38 Pour le moment, Nicolas Maillard-Rossignol, seul représentant de son courant,
36:41 reste premier secrétaire délégué. Mais pour combien de temps encore ?
36:45 Marc Varnaud, la réconciliation a été finalement de courte durée entre les deux rivaux.
36:51 Oui, la réconciliation a été de courte durée et on est dans l'éternel débat du parti socialiste
36:56 qui est être dans la NUPES ou ne pas être dans la NUPES.
36:59 La réalité, c'est qu'ils ont renoncé à un certain nombre de leurs idées fortes pour pouvoir rentrer dans la NUPES
37:04 et ils se rendent bien compte qu'aujourd'hui, la NUPES profite à la LFI et que à la LFI.
37:09 Donc il y a un vrai sujet là pour les socialistes comme pour les écologistes demain,
37:13 qui est celui de savoir, est-ce qu'ils doivent rentrer dans un ensemble qui ne leur correspond pas vraiment,
37:19 mais dont ils pensent avoir des intérêts et des avantages électoraux,
37:23 ou est-ce qu'ils doivent retrouver leur âme et assumer leur popularité qui est effectivement basse,
37:31 mais qui à mon avis ne pourrait que monter parce que de renoncer à leur position sur le nucléaire, sur l'OTAN,
37:36 qui sont des positions fortes de la LFI et qui ont été imposées à la NUPES,
37:40 je ne pense pas que ce soit bon sur le long terme pour le parti socialiste.
37:43 Je rejoins à Patrice, ça ne va faire qu'accélérer leur disparition.
37:46 L'intelligence artificielle au service de la sécurité.
37:49 À Olnay-sous-Bois, un nouvel outil controversé a été mis en place par la mairie.
37:53 La ville est désormais équipée d'un dispositif pour assister le réseau de caméras de surveillance,
37:58 une technologie que vante la mairie, mais qui attire les critiques de l'opposition.
38:04 Olivier Gangloff et Thomas Bonnet pour le sujet.
38:07 Les rues d'Olnay-sous-Bois sont sous bonne garde.
38:11 Dans son arsenal de surveillance, la mairie possède un dispositif basé sur l'intelligence artificielle.
38:18 Depuis 2021, c'est à l'aide de cette technologie que peuvent être détectés les méfaits commis dans la ville.
38:23 Concrètement, le logiciel permet de programmer des comportements qui déclenchent l'activité de la caméra.
38:29 Détecter de manière informatique un regroupement anormal, un déchet anormal,
38:37 c'est un outil de main indispensable si on veut bien surveiller la voie publique.
38:44 La ville compte 500 caméras pour 23 opérateurs.
38:48 Se vantant d'excellents résultats, Bruno Bechisa répond également aux craintes des opposants.
38:53 Non, il n'y a pas de reconnaissance faciale ni de système biométrique.
38:57 Non, le modèle n'est pas celui de la surveillance à la chinoise.
39:01 Nous sommes dans une société où ça ne dérange personne de vendre son visage,
39:06 de vendre son intimité quand on est sur Internet,
39:09 aux GAFA américains qui se le revendent entre eux.
39:12 Par contre, quand l'État veut dédaîner avec toutes les protections que donne l'État,
39:16 là, il y a de l'émotion chez tout le monde.
39:19 Reste que le dispositif est controversé.
39:21 Des associations dénoncent les potentiels dérives que peut engendrer cette technologie.
39:26 Un débat qui ne fait que commencer.
39:28 La surveillance automatisée figure dans le projet de loi relatif aux Jeux olympiques 2024
39:33 qui sera débattu prochainement à l'Assemblée.
39:36 Au-delà de l'intelligence artificielle, c'est bien sûr la question de la vidéosurveillance
39:40 qui revient sur le tapis, Marc Varneau.
39:42 Oui, et j'en profite pour saluer cette société qui est derrière cette intelligence artificielle
39:46 et qui est une merveilleuse start-up française, une future licorne
39:49 qui analyse les images vidéo avec une intelligence absolument incroyable
39:53 et qui va donner à la France un outil extraordinaire en termes de sécurité.
39:57 Précisons quand même qu'aujourd'hui la biométrie et la reconnaissance faciale
40:00 ne sont pas légales en France
40:01 et que donc cette société est malheureusement bridée à cause de ça.
40:04 Néanmoins, discrètement, nos gouvernants nous préparent la légalisation de la biométrie
40:09 et de la reconnaissance faciale pour les Jeux olympiques.
40:11 Donc le débat est clos.
40:13 On aura la reconnaissance faciale et la biométrie pour les Jeux olympiques.
40:16 Enfin.
40:17 Notre sujet culture et on vous emmène au théâtre ce dimanche
40:21 découvrir une comédie policière interactive.
40:23 Interactive car si un meurtre est commis chaque soir, c'est au public de résoudre l'enquête.
40:28 Reportage au théâtre des Maturins avec Charles Bagé et Somaïa Labidi.
40:32 C'est qui la prochaine ?
40:34 Euh... Lui !
40:37 Des caricatures poussées à l'extrême.
40:39 Les 20 prochaines minutes de votre vie vont être tout simplement paralysiques.
40:45 Je suis libertine.
40:48 Un humour explosif.
40:50 Madame Bioret, mais vous avez un teint !
40:53 Tout simplement !
40:55 Enfin, quand je serai vieux, j'aimerais tellement être comme vous.
40:58 Merci.
41:01 C'est un ovni théâtral.
41:03 Il existe depuis 12 ans.
41:05 C'est la pièce qui a connu le plus grand succès avec plus de 3000 représentations.
41:10 1 100 000 spectateurs.
41:12 Tous les soirs, plein.
41:14 6 jours par semaine.
41:16 Ah ! Au secours, allez !
41:20 Les gens assistent à un meurtre qui a lieu à l'étage du dessus, au dessus du salon.
41:23 La police débarque, la lumière s'allume.
41:26 Le commissaire de police dit aux gens,
41:28 "Vous avez assisté à un meurtre, vous allez nous aider à effectuer la reconstitution du meurtre."
41:33 Et là, à partir de ce moment-là, la salle est allumée jusqu'à la fin.
41:36 Donc nous, on joue avec les gens du public.
41:39 Vous avez tous été témoins de ce qui s'est passé dans le salon cet après-midi ?
41:43 Oui !
41:44 Bien. Alors pendant la reconstitution, je vais avoir besoin de votre aide.
41:47 Belge, autre chose ?
41:49 Oui ?
41:51 Elle avait des gants orange ?
41:52 Non, pas orange, mandarine.
41:55 Les gens sont tellement instinctifs et tellement directs.
41:59 C'est toujours très étonnant de les voir prendre la parole,
42:03 de rentrer dans le jeu, d'être à fond dans l'enquête,
42:07 de ne rien laisser passer, d'être terrible avec nous,
42:11 mais nous, on leur rend bien parce qu'on est aussi terrible avec eux.
42:13 Et le public plonge allègrement dans ce clouet d'eau géant.
42:17 Super, drôle, interactif, vraiment, on passe un super moment.
42:22 Une pièce très originale et à recommander.
42:25 12 ans que cette adaptation d'une pièce américaine est jouée,
42:28 elle a même reçu le Molière de la Comédie en 2014.
42:31 (musique)
42:37 Et Viviane Hervier en récit de ce sujet dernier coup de ciseau,
42:41 ce Théâtre des Maturins du mardi au samedi à 21h et à 16h également le samedi.
42:45 C'est la fin de Midi News Week-end.
42:47 Merci aux chroniqueurs qui m'ont accueilli ce dimanche et hier également.
42:50 Alors ce dimanche, il y avait Marc Varneau, Naïma M. Fadel et Patrice Arditi.
42:54 Merci à tous les trois.
42:56 Le week-end prochain, vous retrouverez Thierry Cabane qui nous regarde,
42:58 j'en suis sûr, et qu'on salue, on l'embrasse.
43:01 Merci à François Heppe et Coralie de Leplace.
43:03 Merci également à Audrey Missiarraka qui était à la réalisation cet après-midi.
43:07 À la vision, il y avait Alice Malet et au son, Guillaume.
43:10 Dans un instant, enquête d'esprit avec Aymeric Pourbet.
43:12 Pour voir où revoir nos émissions, c'est sur cnews.fr.
43:16 Bon dimanche.
43:17 [Musique]

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