• l’année dernière
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

Category

📺
TV
Transcription
00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros.
00:00:03 Ce matin, depuis Jules César et Brutus, c'est toujours la même histoire.
00:00:08 Tu, Kouakoué, mi, Philly, toi aussi mon fils.
00:00:11 Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron,
00:00:15 et ce matin Marine Le Pen et Jordane Bardella.
00:00:18 Le dauphin du Rassemblement national a pris ses distances avec la doctrine du partir
00:00:22 en dénonçant, je cite, "la naïveté collective à l'égard de Vladimir Poutine".
00:00:27 Les paroles de Bardella apparaissent comme un soutien pro-Ukraine.
00:00:30 Et dans le même temps, un proche de Bardella, Pierre Romain Thionnet,
00:00:34 patron des jeunes du Rassemblement national, pose à la une du magazine L'Incorrecte
00:00:39 avec ses homologues "des républicains et de reconquêtes".
00:00:43 Message subliminal, et si on faisait l'union des droites ?
00:00:47 LR + RN + reconquête serait-elle l'équation gagnante à droite pour reconquérir le pouvoir ?
00:00:56 Jordane Bardella pense-t-il que le nom Le Pen est un frein pour gagner l'Elysée ?
00:01:00 Poursuit-il une stratégie personnelle et différente pour ramasser la mise
00:01:04 et rassembler les droites ? L'avenir le dira.
00:01:07 Mais cette sortie n'est ni hasard, ni une coïncidence.
00:01:10 Jordane Bardella a des états d'âme.
00:01:13 Tu quoque mi fili.
00:01:16 Il est 9h, Audrey Berto.
00:01:22 Trois mois après la disparition de Leslie et Kevin, dans les Deux-Sèvres,
00:01:26 l'enquête s'accélère.
00:01:27 Un ami du couple a été mis en examen pour enlèvement et séquestration,
00:01:31 tandis que deux autres hommes sont en garde à vue.
00:01:33 L'homme de 22 ans mis en examen a été placé en détention provisoire.
00:01:37 Le mystère reste entier sur le sort des disparus.
00:01:41 Si vous avez moins de 15 ans et que vous voulez vous inscrire sur TikTok ou Instagram,
00:01:45 il faudra désormais l'accord de vos parents, l'Assemblée a voté hier
00:01:48 l'obligation de vérifier l'âge des utilisateurs à l'inscription
00:01:52 En cas de manquement, une amende pourra être infligée à l'entreprise
00:01:55 allant jusqu'à 1% de son chiffre d'affaires mondial.
00:01:58 Enfin, il y a 40 ans, le 3 mars 1983,
00:02:01 disparaissait à l'âge de 75 ans le créateur de Tintin,
00:02:04 RG, grand maître de la BD, RG de son vrai nom,
00:02:07 Georges Rémy Adonevy.
00:02:09 À Tintin, ses aventures ont été éditées à plus de 200 millions d'exemplaires
00:02:13 et traduites dans plus de 40 langues.
00:02:16 Tu quoque mi fili, Gautier Lebret.
00:02:19 Ça n'arrivera jamais entre nous, Pascal.
00:02:20 Petit scarabée, ça va...
00:02:22 Jamais, jamais, jamais, je le jure.
00:02:23 Vous ferez pareil ?
00:02:24 Je le jure !
00:02:25 Mais c'est la vie, petit scarabée.
00:02:27 C'est la vie.
00:02:28 Je vous attendrai jamais à la sortie du plateau comme ça.
00:02:30 Mais les hommes sont comme ça.
00:02:31 Les hommes sont comme ça.
00:02:32 C'est la vie, c'est la vie de l'humanité.
00:02:34 Rien de nouveau sous le soleil.
00:02:37 Le roi est mort, vive le roi.
00:02:39 Laurent Geoffrin, vous avez été trahi, Laurent Geoffrin,
00:02:41 par des gens que vous aviez mis en place ?
00:02:44 Ou ils ont raté leur coup.
00:02:49 Je suis resté 30 ans en place, donc forcément raté leur coup.
00:02:54 Paul Melun, il a également...
00:02:56 Georges Fédé, vous avez été trahi par des gens que vous...
00:02:58 C'est vrai que vous aviez mis en place ?
00:03:00 Avec qui vous aviez mis le pied à l'étrie ?
00:03:03 Une trahison publique et magnifique.
00:03:06 Donc c'est terrible la vie.
00:03:08 Oui, mais j'ai eu le dernier mot aussi.
00:03:10 Ah oui, vous êtes Monte Cristo, du Mont Ventès.
00:03:12 Ah, je me suis fait venger.
00:03:13 C'était une belle vengeance.
00:03:16 C'est vrai, mais il ne faut pas se venger.
00:03:18 Never explain, never complain.
00:03:20 C'est romanesque la vengeance aussi.
00:03:21 Oui, je vois que...
00:03:24 Vous y pensez, déjà !
00:03:27 Plus tard, je les entends !
00:03:29 Comme c'est là et voilà !
00:03:31 Vous m'inviterez comme ça.
00:03:33 Vous vous souvenez du vieux monsieur.
00:03:35 Joseph Macéscaron, et puis Christian Girondeau,
00:03:41 qui est séiste et qui vient régulièrement nous voir.
00:03:43 Le climat par les chiffres.
00:03:44 Là, vous avez dépassé les bornes, si j'ose dire.
00:03:47 Moi, j'adore vous lire, parce qu'en gros,
00:03:49 ce que vous dites, c'est le contraire de ce que dit tout le monde.
00:03:51 Et vous m'expliquez, on en parlera évidemment plus longuement tout à l'heure,
00:03:55 que sur les sept dernières années, dites-vous,
00:03:59 chiffres à l'appui sur les sept dernières années.
00:04:03 Voilà ce que vous dites exactement.
00:04:06 Je vais le lire.
00:04:07 Les relevés marquent plutôt une légère tendance
00:04:10 à la baisse de la température depuis sept ans sur la planète.
00:04:14 Absolument, la température baisse depuis sept ans.
00:04:18 Et ce qui est extraordinaire, c'est que le communiqué du GIEC,
00:04:21 qui a fait le tour du monde, je vous l'ai montré,
00:04:24 vous l'avez rentré là-bas, a comme titre "Faster Warming".
00:04:27 Le réchauffement s'accélère au moment où les chiffres que tout le monde...
00:04:32 - Bien protégés.
00:04:33 - Très facilement, montrent que la température moyenne du monde
00:04:37 est en train de baisser.
00:04:38 - Mais tous les scientifiques disent le contraire.
00:04:41 - Non.
00:04:42 - Excusez-moi, si...
00:04:43 - Non, pas tous les scientifiques.
00:04:45 - Oui, mais évidemment, tous les marginaux,
00:04:47 tout le monde du genre disent le contraire.
00:04:49 - Pardonnez-moi.
00:04:50 - C'est comme les antivax, il y a des gens qui se font prendre les vaccins.
00:04:53 - Quand j'entends dire que l'année 2022 est la plus chaude de l'histoire,
00:04:58 comment dire, ce sont des statistiques, c'est un fait.
00:05:01 - En France.
00:05:02 - En France.
00:05:03 - En France, la France est un millième du globe.
00:05:05 - Donc en France, en revanche, il y a un réchauffement climatique.
00:05:07 La température s'élève, je veux dire.
00:05:09 - Oui, absolument.
00:05:10 - Alors où est-ce qu'elle baisse, par exemple ?
00:05:12 - Elle augmente plus dans l'hémisphère nord que dans l'hémisphère sud.
00:05:17 L'hémisphère sud, elle ne connaît pas du tout les mêmes températures.
00:05:20 Là, on parle de température moyenne, et ce ne sont pas des chiffres qu'on invente,
00:05:23 c'est des relevés officiels du GIEC.
00:05:26 Semble-moi que le GIEC ne les publie pas.
00:05:28 - Mais il n'y a pas de complot du tout.
00:05:31 - Il n'y a pas de complot du tout.
00:05:32 - Il n'y a pas de complot du tout.
00:05:33 - Il y a un complot de 195 pays pour cacher la vérité, c'est ça, Luc Thèse ?
00:05:35 - Bon, ça s'appelle le climat par les chiffres.
00:05:37 - Il faut savoir, dans le GIEC, il faut dire une chose, le GIEC, ce n'est pas un groupuscule,
00:05:42 c'est 197 pays qui participent à cette agence de l'ONU.
00:05:48 - Oui, tout à fait.
00:05:49 - Donc vous m'expliquez que 197 pays mentent.
00:05:52 - Non, ce n'est pas ce que je dis.
00:05:53 - Si, vous avez dit qu'ils cachent les données, donc ils mentent.
00:05:57 - Il faut voir comment fonctionne le GIEC.
00:06:00 Vous avez des scientifiques.
00:06:01 - Oui, on a écliqué 25 fois.
00:06:04 - Qui fabriquent des rapports, 1 000 pages, 2 000 pages, que personne ne lit.
00:06:08 - Mais si, il y a des gens qui ne lisent pas, personne ne lit.
00:06:10 - Mais on ne peut pas les lire, ils sont très lisibles, ils sont dans les récords.
00:06:13 - Mais il y a des spécialistes qui les lisent et qui en tiennent.
00:06:15 - Non, pas du tout, ça ne marche pas comme ça.
00:06:17 Puis vous avez un noyau de responsables du GIEC qui produisent un texte,
00:06:23 qui est le communiqué de presse, qui dit le contraire des rapports.
00:06:26 C'est un noyau clair.
00:06:28 - Il y a un complot, oui.
00:06:29 - Oui, c'est comme si on disait...
00:06:30 - Il y a un complot mondial.
00:06:31 - Non, non, c'est pas...
00:06:32 - C'est mondial.
00:06:33 - C'est une blague.
00:06:34 - La fameuse question que je pose souvent le matin, d'où parlez-vous vous-même ?
00:06:38 Quels sont vos titres et qualités pour parler ?
00:06:40 - Vous n'êtes pas qui m'attends dans vos blogs, je le sache.
00:06:41 - Laurent.
00:06:42 - Mais non, mais c'est énervant.
00:06:43 - C'est énervant, si vous voulez...
00:06:44 - C'est un débat qui a eu lieu il y a 20 ans et qui a toujours eu lieu,
00:06:47 et qui va avoir lieu.
00:06:48 - Non, mais...
00:06:49 - Allez-y, allez-y.
00:06:50 - Et qui va avoir lieu.
00:06:51 - Excusez-moi.
00:06:52 - Oui, je veux dire, on a vu monsieur, vous écoutez.
00:06:54 - Yes.
00:06:55 - Quels sont vos titres et qualités pour parler de ça ?
00:06:57 - Les titres et qualités, bon, il se trouve que je suis, comment dirais-je,
00:07:00 ingénieur de formation, que j'ai dû écrire une demi-douzaine de livres sur le sujet,
00:07:04 mais je ne suis pas seul, il y a des académiciens de France,
00:07:07 des académiciens de sciences.
00:07:08 - Oui, mais quels ?
00:07:09 - Il y a une...
00:07:10 - Quel académicien de France ?
00:07:11 - À l'Académie des sciences, il s'appelle Vincent Cortillot,
00:07:14 qui est l'ancien directeur de l'Institut Physique du Globe.
00:07:16 - Pas de règle.
00:07:17 - Mais il y en a beaucoup d'autres.
00:07:18 - D'accord.
00:07:19 - Et c'est mondial, il y a une pétition qui vient d'être signée,
00:07:23 il vient d'avoir 1500 signatures, d'académiciens de sciences,
00:07:27 de professeurs d'université, une pétition, elle est hollandaise d'origine,
00:07:30 elle s'appelle "CleanTel", tout le monde peut le voir.
00:07:32 Le titre, c'est "Il n'y a pas d'urgence climatique".
00:07:35 Ça vient d'être signé par 1500 scientifiques.
00:07:38 - Je ne vois pas comment on peut dire ça.
00:07:39 - Et qu'est-ce qu'ils ont fait ?
00:07:40 Ils l'ont écrit au secrétaire général des Nations Unies, puisque c'est l'ONU qui...
00:07:43 - C'est le plus positif.
00:07:44 - Et qu'est-ce qu'ils ont eu comme réponse ?
00:07:46 Ils n'ont même pas eu d'accusé de réception.
00:07:48 C'est quelque chose qui est bloqué.
00:07:50 - Excusez-moi, juste pour savoir, il faut bien comprendre,
00:07:52 vous avez dit par vous-même que si globalement il n'y avait pas de réchauffement climatique,
00:07:56 il y avait un réchauffement climatique dans le Nord.
00:07:58 Or c'est bien l'hémisphère Nord aujourd'hui qui nous préoccupe.
00:08:00 On est bien d'accord ?
00:08:02 - Oui, mais là je vous parle du titre du rapport du GIEC.
00:08:05 - D'accord, mais moi je vous parle juste pour qu'il n'y ait pas de...
00:08:07 - Soyons clairs.
00:08:08 - Le rapport...
00:08:09 - Je suis clair justement dans ma question.
00:08:10 Il y a bien un réchauffement dans l'hémisphère Nord.
00:08:12 - Il y a un réchauffement sur une tendance longue.
00:08:15 Bien entendu, d'une année à l'autre...
00:08:17 - Les climato-sceptiques niaient auparavant.
00:08:19 - Oui, mais ça je ne le nie pas.
00:08:21 - Les climato-sceptiques changent de thèse en permanence.
00:08:24 - Non.
00:08:25 - Ils se sont commencé par dire qu'il n'y avait pas de réchauffement,
00:08:28 après ils ont dit que le réchauffement existe,
00:08:30 mais il n'est pas lié à l'homme,
00:08:31 et maintenant ils trouvent d'autres arguments qui ne sont pas fondés sur des climatologues.
00:08:38 Ce ne sont pas des climatologues en général.
00:08:40 - On en parlera tout à l'heure si j'ose dire,
00:08:41 mais moi j'aime bien éviter, et je le dis sans arrêt,
00:08:43 c'est ça, la liberté d'expression n'a pas de prix,
00:08:45 et j'invite régulièrement des gens qui ne disent pas la même chose que la DOXA,
00:08:50 et que le débat contradictoire se met en place.
00:08:53 Maintenant, on en parlera tout à l'heure.
00:08:55 Ce qui m'intéresse ce matin, c'est la politique.
00:08:57 Et la politique effectivement avec Jordan Bardella.
00:09:00 - Qui est au Salon de l'agriculture pour deux jours.
00:09:02 - Parce que ce n'est pas neutre.
00:09:03 Évidemment, ce qui se passe n'est pas neutre, par définition.
00:09:07 Il est le dauphin, on est quasiment un an après la présidentielle,
00:09:12 il se rend compte peut-être que, c'est ce que je disais tout à l'heure,
00:09:15 peut-être que le nom Le Pen est un frein pour gagner l'élection présidentielle,
00:09:21 peut-être jamais les Français ne voteront ou n'éliront quelqu'un qui s'appelle Le Pen,
00:09:27 et peut-être, bien sûr, prend-il ses distances.
00:09:30 - Est-ce qu'on peut émettre aussi l'hypothèse,
00:09:32 parce que tout le monde parle de la présidentielle,
00:09:34 qu'avant il y a une élection qui va être extrêmement dure
00:09:36 pour toutes les formations politiques, ce sont les européennes,
00:09:38 et que Jordan Bardella aussi pense aux européennes ?
00:09:41 - Bien sûr.
00:09:42 - Sans doute.
00:09:43 Donc il a dénoncé la naïveté collective à l'égard de Vladimir Poutine
00:09:46 et dévié de la ligne officielle avec un discours pro-Ukraine,
00:09:49 le RN est "vent debout", visiblement.
00:09:52 - "Vent debout", non, je n'irai pas jusque-là.
00:09:54 Surtout que le RN, maintenant, est sous la main et sous la coupe de Jordan Bardella
00:09:58 puisqu'il en a pris la présidence.
00:09:59 Effectivement, il y a eu friction, coup de froid,
00:10:02 "sibériens", diront certains, avec Marine Le Pen,
00:10:06 qui, après la tribune dans l'opinion de Jordan Bardella,
00:10:09 a écrit dans une lettre aux Français, où elle dit "en ce qui me concerne",
00:10:12 elle a la formule "en ce qui me concerne", comme si elle lui répondait,
00:10:16 qu'elle privilégiait une position de "non-alignée"
00:10:19 avec l'indépendance de la France.
00:10:21 - Je continuerai à porter inassablement le message d'indépendance et de paix
00:10:23 qui fut, je le crois, l'honneur de notre patrie.
00:10:25 C'est Marine Le Pen qui a répondu immédiatement.
00:10:27 C'est pour ça que c'est, entre nous, parfois, on appelle ça de la "popole" de la journée.
00:10:32 - Exactement.
00:10:33 - Mais là, c'est quand même intéressant de décoder...
00:10:35 - Il y a une question de fond.
00:10:37 Philippe Olivier, tout le monde ovationnait la Troisième Guerre Mondiale.
00:10:40 Moi, je n'ai pas envie de me prêter à cette hystérie collective.
00:10:43 Est-ce qu'on a envie de mourir pour Danzig ?
00:10:45 - Alors là, il faut faire une explication.
00:10:46 - Qui est Philippe Olivier ?
00:10:47 - Philippe Olivier, c'est un conseiller spécial de Marine Le Pen,
00:10:50 qui est aussi député européen.
00:10:51 Et quand il dit "tout le monde applaudissait la Troisième Guerre Mondiale",
00:10:54 c'était dans les colonnes du JDD, ça faisait référence aux députés européens
00:10:57 qui applaudissaient Woldemir Zelensky, et notamment les députés européens du RN,
00:11:01 sous la coupe de Jordan Bardella, qui leur a dit "il faut applaudir Woldemir Zelensky".
00:11:05 Et ça n'a pas plu à Philippe Olivier, qui fait une référence à Marcel Déat,
00:11:08 collabos socialistes, qui se posaient les mêmes questions en 1939
00:11:11 et qui n'étaient pas pour entrer en guerre avec l'Allemagne.
00:11:13 - Bon. Est-ce que je peux vous montrer, avant de vous donner la parole,
00:11:15 de donner tous les éléments, pour voir la friction qui peut exister,
00:11:18 ou les différences ?
00:11:21 La une de l'Incorrect.
00:11:23 L'Incorrect, c'est un journal, je pense que tout le monde ne le connaît pas.
00:11:25 - D'extrême droite.
00:11:26 - Comment ?
00:11:27 - D'extrême droite.
00:11:28 - Est-ce que Libération est un journal d'extrême gauche, quoi ?
00:11:32 Faut arrêter.
00:11:33 - Moi j'en ai marre assez.
00:11:35 - Non, j'arrête pas.
00:11:36 - L'Incorrect est animé par des gens qui ont des thèmes plutôt d'extrême droite.
00:11:39 - Mais arrêtez de dire que tout le monde est d'extrême droite, c'est insupportable.
00:11:41 - Pas seulement. Loin de là.
00:11:42 - Pourquoi vous dites ça d'abord que l'Incorrect est d'extrême droite ?
00:11:44 - Parce que c'est vrai.
00:11:45 - Alors qui est d'extrême droite dans l'Incorrect ?
00:11:46 - Non mais j'ai lu ce journal.
00:11:48 - Mais qui ? Vous avez lu qui ?
00:11:50 - Non mais j'ai lu, je ne connais pas le nom.
00:11:51 - Bon, ben vous ne connaissez pas, donc vous dites...
00:11:52 - J'ai lu le journal, si je le connais, c'est parce que je l'ai lu.
00:11:54 - Mais alors quels sont les journalistes qui sont d'extrême droite ?
00:11:56 - J'ai lu le texte.
00:11:57 - Mais qui sont-ils ? Vous les accusez.
00:11:59 - Il suffit de le lire, le journal ça se lit.
00:12:01 - Eh bien, quels sont les journalistes qui sont d'extrême droite dans ce journal ?
00:12:04 - Je ne connais pas leur nom, j'ai lu le texte.
00:12:06 - Vous n'avez pas lu le texte.
00:12:08 - En tout cas, c'est un journal qui prône l'union entre le Rassemblement National, Reconquête et Les Républicains.
00:12:12 - Alors, l'Incorrect, l'Incorrect, et c'est intéressant, c'était une...
00:12:15 - C'est du FD.
00:12:16 - Enfin, à la une de ce journal, vous avez Guilhem Carion, qui est le président des Jeunes des Républicains.
00:12:23 - Et vice-président du parti aussi.
00:12:25 - Et vous avez Stanislas Rigaud.
00:12:29 - Président de la génération Z, le mouvement de jeunesse des Rex et Moore.
00:12:32 - Et vous avez...
00:12:33 - Pierre-Romain Thionnet.
00:12:34 - Thomas Di Dono.
00:12:35 - Pierre-Romain Thionnet, le patron du RNJ, le mouvement de jeunesse du Rassemblement National.
00:12:39 - Le mouvement subliminal de cette photo, c'est l'union des droites.
00:12:45 - Avec le titre, regardez, "Les jeunes coupent le cordon", le cordon sanitaire qui empêche le débat
00:12:51 et le cordon ombilical à leur chef, que certains d'entre eux n'ont pas prévenu avant de faire cette une.
00:12:56 - Évidemment, la gauche fera tout pour que ce cordon continue, parce qu'autrement, ils se sont battus pendant 50 ans.
00:13:02 - Juste une nuance.
00:13:03 - Peut-être.
00:13:04 - C'est pas si sûr.
00:13:05 - Juste une nuance, parce que...
00:13:06 - Donc, ils ont tellement peur, évidemment, que Les Républicains...
00:13:08 - Non, c'est la droite qui a maintenu le fossé.
00:13:11 - Mais bien sûr, et on écoutera tout à l'heure.
00:13:13 - Une précision pour...
00:13:14 - Mais les jeunes, peut-être, ne sont pas sur cette ligne-là, parce que les jeunes, peut-être, considèrent
00:13:19 que Marine Le Pen n'est pas d'extrême droite, que le RN n'est pas d'extrême droite.
00:13:22 D'ailleurs, je le dis sans arrêt, il faudrait qu'on m'explique...
00:13:24 - Les jeunes Les Républicains, ça fait pas de doute, oui.
00:13:25 - Il faudrait qu'on m'explique...
00:13:26 - Certains des jeunes élèves ont voté Marine Le Pen au second tour.
00:13:28 - Il faudrait bien vous réexpliquer.
00:13:29 - Non, mais ce que je voulais préciser...
00:13:30 - Éric Ciotti a dit "Il n'y a rien dans les propos de Guilhem Carayon que je conteste, c'est le titre et la photo qui sont malveillants".
00:13:35 Ça veut dire quoi ?
00:13:36 - Alors, effectivement, Guilhem Carayon juge le titre fallacieux. Je le cite, je l'ai contacté au téléphone au moment où cette une est parue,
00:13:42 parce qu'il dit qu'il est contre l'union des droites dans l'interview. Enfin, contre.
00:13:47 C'est-à-dire que les trois jeunes hommes sont amis dans la vie, ils sortent dans les mêmes bars, ils fréquentent...
00:13:53 - Et puis, ils ont peut-être les mêmes idées.
00:13:54 - Sur 90% des sujets. Il suffit de lire l'entretien...
00:13:56 - S'ils ont les mêmes idées, il faut mieux qu'ils s'associent, c'est plutôt logique.
00:14:00 - Alors, ils ont des divergences sur les retraites, notamment.
00:14:02 C'est-à-dire que Guilhem Carayon et Stanislas Rigaud sont pour la réforme des retraites portée par Emmanuel Macron.
00:14:06 À l'inverse, Pierre-Romain Thionnet du Rassemblement national, ça ne vous étonnera pas, est contre.
00:14:11 Mais, effectivement, ils sont d'accord sur la plupart des sujets.
00:14:14 Il suffit de lire l'entretien pour s'en rendre compte.
00:14:16 Après, ce concept d'union des droites porté par Éric Zemmour pendant la campagne présidentielle est rejeté par Marine Le Pen et Éric Ciotti et eux par leur coulant.
00:14:22 - C'est pour ça que c'est intéressant de voir que Bardella ne paraît pas tout à fait sur cette ligne-là.
00:14:28 Il laisse un peu d'ouverture sur l'idée de l'union des droites.
00:14:31 - Il reprend pas le concept, mais je vous rappelle que Jordan Bardella, on en avait parlé ensemble pendant la campagne présidentielle, Pascal Praud,
00:14:36 il avait proposé à Stanislas Rigaud d'être candidat RN et donc de devenir potentiellement député du Rassemblement national.
00:14:42 - C'était plus du débauchage que l'union des droites.
00:14:44 - Georges Fenech a connu jadis les LR et le FN.
00:14:50 Est-ce que vous diriez aujourd'hui que l'homme des Républicains que vous étiez,
00:14:57 est-ce qu'il y a des passerelles aujourd'hui avec le RN alors qu'il n'y en avait pas avec le FN ?
00:15:01 - Il y a toujours eu une ligne rouge.
00:15:04 Moi, je me souviens très bien depuis Jacques Chirac.
00:15:07 - Vous avez bien compris ma question.
00:15:09 Aujourd'hui, c'est différent.
00:15:11 - Je crois qu'il y a toujours, de mon point de vue...
00:15:14 - Qu'est-ce qui différencie selon vous les Républicains du RN sur un point ?
00:15:19 - D'abord, c'est pas la même histoire.
00:15:21 C'est important une histoire.
00:15:23 On n'a pas le même héritage.
00:15:26 - Le fait même de dire ça montre que vous n'avez pas beaucoup de différences aujourd'hui.
00:15:30 Moi, ce que je voudrais, c'est que vous me disiez le sujet d'actualité, les retraites.
00:15:35 Économiquement, ça n'a aucun sens de vouloir revenir à la retraite à 60 ans.
00:15:39 - Mais c'est d'être d'extrême droite de la retraite à 60 ans ?
00:15:42 - Comment ?
00:15:43 - C'est d'être d'extrême droite de la retraite à 60 ans ?
00:15:45 - Non, mais vous demandez des différences.
00:15:47 - Oui, mais c'est pas une ligne rouge.
00:15:49 Ça, c'est pas une ligne rouge.
00:15:51 C'est pas une ligne rouge de ne pas être d'accord sur la retraite.
00:15:54 Il me semble.
00:15:55 C'est simplement une différence d'appréciation sur un sujet économique ou social.
00:15:59 - C'est sur tous les sujets économiques.
00:16:01 - Est-ce qu'il y a un sujet, par exemple sur l'immigration, vous n'êtes pas d'accord ?
00:16:05 Est-ce qu'il y a des sujets sur lesquels vous n'êtes pas d'accord ?
00:16:08 Parce que c'est quand même tous les sujets économiques, ce n'est pas rien.
00:16:11 Paradoxalement, ce qu'il faut que les personnes entendent,
00:16:13 c'est qu'il y a incontestablement des passerelles chez les Républicains,
00:16:17 et parfois chez les mêmes personnes,
00:16:20 à la fois avec, disons, une frange de la Macronie,
00:16:25 et en même temps avec les troupes de reconquête.
00:16:28 En revanche, le Rassemblement national,
00:16:32 je dis ça pour les dirigeants et les parlementaires des LR,
00:16:36 est toujours considéré comme de l'autre côté.
00:16:39 D'ailleurs, parfois, soit il considère que Marine Le Pen est d'extrême droite,
00:16:44 pour reprendre la terminologie de Laurent Geoffrin,
00:16:47 soit parce qu'il considère qu'elle est à gauche.
00:16:49 Soit parce qu'il considère qu'elle est à gauche.
00:16:51 C'est ce que j'ai entendu sur le vol de...
00:16:53 - D'un mot, monsieur le Premier ministre.
00:16:55 - Il faut quand même que je réponde.
00:16:57 Je n'ai pas eu le temps de répondre à vos questions.
00:16:59 - Oui, mais vous n'étiez pas très rapide pour répondre à ma question.
00:17:02 Est-ce que vous aviez du mal à trouver la raison ?
00:17:04 - Si le Rassemblement national a pris cette importance,
00:17:07 c'est sans aucun doute par le fait que notre droite républicaine
00:17:11 a failli sur un certain nombre de sujets.
00:17:13 Et qu'on a laissé monter, si vous voulez, le Rassemblement national.
00:17:17 Voilà. Il n'y en a qu'un qui a réussi à mettre un petit peu sous le boisseau,
00:17:21 c'était Nicolas Sarkozy. Pourquoi ?
00:17:23 Parce qu'il parlait d'immigration, parce qu'il parlait de sécurité,
00:17:25 qu'on avait tendance à abandonner ces sujets-là.
00:17:27 - Il se faisait lui-même traiter d'extrême droite quand il en parlait.
00:17:29 - Eh oui, mais Sarkozy n'est pas d'extrême droite, voyez-vous.
00:17:32 - Voilà, vous me dites la différence.
00:17:34 La différence, c'est qu'il y a un moment, il faut qu'on parle un langage de vérité.
00:17:37 - J'ai pas tout à fait le même diagnostic que vous, Georges,
00:17:40 sur la montée du Rassemblement national.
00:17:41 Je pense précisément que la stratégie de Marine Le Pen,
00:17:44 de sortir du clivage gauche-droite et donc de cette idée d'union des droites,
00:17:48 est précisément ce qui a permis à Marine Le Pen
00:17:50 de se hisser aussi haut dans les dernières élections.
00:17:53 Marine Le Pen, aujourd'hui, est dans une logique,
00:17:55 dans le grand combat entre mondialistes et nationaux.
00:17:59 Ce qui est une recomposition du clivage,
00:18:01 c'est qu'il y a un certain nombre de pays, notamment en Europe,
00:18:04 notamment sur la plupart des grands nationalismes ou des populismes européens,
00:18:07 vous pouvez pas les classer à gauche ou à droite.
00:18:09 Ils sont pour la souveraineté nationale et c'est très difficile de les classer.
00:18:12 Et je pense en cela que la stratégie d'union de droite
00:18:15 ne prendra pas aux yeux des électeurs de Marine Le Pen,
00:18:17 dont beaucoup d'entre eux ne se revendiquent pas de droite,
00:18:20 mais se revendiquent de l'idéologie qui est prônée aujourd'hui par Marine Le Pen,
00:18:24 qui a un axiome idéologique qui recoupe certaines idées de gauche,
00:18:27 comme la réforme des retraites,
00:18:29 ou des idées de droite comme les sujets migratoires et le régainement.
00:18:32 - Laurent Geoffrin, et après j'ai des éléments à vous faire écouter.
00:18:35 - Ce qui est vrai, c'est qu'il y a une partie des gens qui sont dans la droite classique,
00:18:38 républicaine, qui professent des thèses qui ne sont pas très éloignées
00:18:42 de celles du Rassemblement National, c'est vrai.
00:18:45 Est-ce que tout le parti est d'accord pour se coaliser avec le Rassemblement National ?
00:18:49 - C'est quoi les thèses de Marine Le Pen ?
00:18:54 - C'est l'obsession de l'immigration.
00:18:56 - Oui, mais tout le monde aujourd'hui parle d'immigration.
00:18:58 - Tout le monde n'est pas obsédé par l'immigration.
00:19:00 - Pourquoi vous dites obsession ?
00:19:01 - Tout le monde a une politique sur l'immigration, bien sûr, tout le monde en parle.
00:19:03 - Oui, parce que c'est un fait marquant.
00:19:05 - Mais oui, mais le mot obsession, il n'est pas justifié. Pourquoi obsession ?
00:19:08 - C'est mon mot, ce n'est pas le vôtre, c'est le mien.
00:19:10 Donc, vous me posez une question, je vous réponds.
00:19:12 L'obsession de l'immigration, l'obsession de l'identité nationale,
00:19:15 et qui va ensemble.
00:19:17 - Nicolas Sarkozy n'a pas eu grand débat sur l'identité nationale.
00:19:19 - Justement, c'est pour ça.
00:19:21 Il a repris certaines idées, mais de manière très édulcorée,
00:19:24 puisqu'il n'en a pas fait une politique.
00:19:26 - Et en quoi est-ce mal de parler de l'identité nationale ?
00:19:28 - C'est mal, c'est mal.
00:19:29 - Et même si on est obsédé par l'identité nationale, où est le problème ?
00:19:32 Vous n'avez pas envie de défendre la France, ses valeurs, son histoire ?
00:19:35 - Je trouve que ce n'est pas comme ça.
00:19:37 - Pourquoi on ne serait pas obsédé par la culture française ?
00:19:41 - Ce n'est pas en fermant les frontières, laissez-moi terminer.
00:19:44 Ce n'est pas en désignant les étrangers comme les boucs émissaires
00:19:47 de tous les problèmes français, c'est ça le rassemblement national.
00:19:50 Il y a un vaste problème en France, c'est l'immigration qui est responsable
00:19:53 de la plupart des maux qui nous touchent.
00:19:56 C'est ça leur discours permanent.
00:19:58 - Ce n'est pas ce sentiment qui a dit ça.
00:20:00 - Quant à l'identité nationale, je voudrais terminer.
00:20:02 - Terminez, mais...
00:20:03 - L'identité nationale, en deux mots, je ne vais pas être très long.
00:20:05 L'identité nationale, c'est une vision fixe.
00:20:08 C'est-à-dire qu'on est français, et puis ça ne bouge pas.
00:20:12 En gros, tout apport étranger est louche, est dangereux.
00:20:15 C'est le grand remplacement, c'est la corruption de l'identité nationale.
00:20:18 - Mais sur l'immigrant aussi.
00:20:20 - Oui, c'est ça.
00:20:21 - Quand Georges Marchais disait qu'il fallait mettre fin à l'immigration légale et illégale,
00:20:24 il était d'extrême droite, Georges Marchais ?
00:20:26 - Troisième critère.
00:20:27 - Dans les années 70.
00:20:28 - Tu peux envoyer les bulldozers.
00:20:29 - Troisième critère.
00:20:30 - Quand François Mitterrand parlait quasiment de ré-immigration en 88,
00:20:32 il était d'extrême droite.
00:20:33 - Je parle d'un ensemble de...
00:20:34 - Terminez, Laurent.
00:20:35 - Je ne parle pas d'une idée particulière.
00:20:36 - Terminez.
00:20:37 - Oui, l'obsession de l'immigration.
00:20:39 Marchais n'était pas obsédé par l'immigration, c'est pas vrai.
00:20:41 Il a fait des mesures...
00:20:42 - On reprendra ses discours dans les années 70.
00:20:44 - Je termine.
00:20:45 Par ailleurs, une obsession de l'autorité, de la sanction, de la répression,
00:20:51 en matière criminelle, en matière de délinquance, c'est trois.
00:20:56 Parce que, un, il y a d'autres gens qui parlent de délinquance,
00:20:58 il y a d'autres gens qui demandent des sanctions.
00:21:00 - Et ça, c'est d'extrême droite.
00:21:01 - Oui, ça définit l'extrême droite.
00:21:02 - De vouloir l'autorité, c'est d'extrême droite.
00:21:04 - Et la preuve, d'ailleurs...
00:21:05 - Donc l'autorité, l'identité nationale, ça, c'est d'extrême droite.
00:21:07 - Non, l'obsession, le fait de faire passer l'identité nationale avant toute valeur.
00:21:11 - C'est normal que la République...
00:21:14 - L'extrême droite, c'est le nationalisme.
00:21:15 - On peut appeler ça le nationalisme, si vous voulez, c'est pareil.
00:21:18 - Tous les Américains le font, même les démocrates.
00:21:20 - Si vous m'interrompez à chaque fois, ce n'est pas possible.
00:21:22 Vous aurez le temps de parler, ne vous inquiétez pas.
00:21:24 - Je vous ai plombé en...
00:21:25 - Et je termine en disant que les liens, ce n'est pas du tout daté.
00:21:29 - Mais si, c'est daté.
00:21:30 - Je ne parle pas d'il y a 20 ans.
00:21:32 - Votre vision de l'Assemblée nationale est totalement datée.
00:21:34 - Pas du tout, c'est vous qui vous trompez.
00:21:36 - Bien sûr que si.
00:21:37 - Si, c'est vous qui vous trompez.
00:21:38 - Mais je termine en disant que...
00:21:39 - Lisez un peu plus.
00:21:40 - Je termine en disant qu'il est très clair que les liens internationaux
00:21:45 du rassement national sont avec aussi des parties d'extrême droite.
00:21:49 - Avec Trump, avec Bolsonaro, avec Poutine, avec Orban, avec l'extrême droite.
00:21:55 - J'ai compris, je peux me permettre une remarque ?
00:21:58 Je peux me permettre une remarque ?
00:21:59 Je comprends que vous soyez à 1,7% dans ce pays.
00:22:02 - C'est votre avis.
00:22:03 - Je comprends parce qu'avec ce discours-là...
00:22:05 - Vous pouvez m'expliquer pourquoi le FN n'a jamais gagné une élection nationale
00:22:08 et pourquoi il n'a jamais réussi à s'allier avec la droite.
00:22:10 Pourquoi est-ce que la droite française ne s'est pas alliée avec l'Assemblée nationale ?
00:22:13 C'est parce qu'elle considère la droite comme une extrême droite.
00:22:15 - Ah ben ça, c'est une bonne question.
00:22:17 - Oui, mais vous devriez vous demander pourquoi.
00:22:19 - On peut en parler pendant des heures.
00:22:21 - Parce qu'elle considère que leur programme est trop extrême.
00:22:23 - On peut en parler pendant des heures.
00:22:25 Alors, je voudrais qu'on écoute des réactions, parce que là on a parlé,
00:22:28 et c'était intéressant d'ailleurs,
00:22:30 je voudrais qu'on écoute par exemple Robert Ménard
00:22:32 qui juge ce qui s'est passé entre Bardella et Marine Le Pen
00:22:35 et ce qui va se passer. Écoutez-le.
00:22:37 - Oui, il prend ses distances par rapport à une histoire qui est celle de son parti.
00:22:41 Que Marine Le Pen lui ait répondu comme ça,
00:22:44 ça dit à quel point d'abord pour ceux qui pensent un instant qu'elle ne sera pas candidate,
00:22:48 c'est une douce plaisanterie,
00:22:50 et d'autre part qu'elle est la patronne.
00:22:52 Elle est la patronne et elle entend le faire respecter.
00:22:54 Je trouve que c'est bien qu'il ait osé dire ça.
00:22:56 Il rentrera dans le rang comme tous les gens du Rassemblement national
00:23:01 sont toujours rentrés dans le rang.
00:23:03 - Bon, ça c'est le premier passage.
00:23:05 Deuxième passage que je voulais vous faire écouter,
00:23:07 c'est Gilbert Collard du Rassemblement national
00:23:09 parlé de Reconquête.
00:23:11 - Ancien du Rassemblement national.
00:23:12 - Il n'y est plus. Il n'y est plus à Reconquête.
00:23:14 D'ailleurs il a vivement critiqué Éric Zemmour
00:23:16 et il demande à Éric Zemmour de laisser sa place à Marion Maréchal.
00:23:18 - Voilà. Gilbert Collard.
00:23:20 - Il est un peu électro-libre.
00:23:22 - Il y a un parallèle à faire entre Robert Ménard et Gilbert Collard,
00:23:25 c'est les deux tontons-flingueurs et chacun règle ses comptes,
00:23:27 l'un avec le RN et l'autre avec Reconquête.
00:23:29 - On va l'inviter à Gilbert Collard.
00:23:31 Il y a autant qu'on ne l'a pas reçu d'ailleurs.
00:23:33 On va l'inviter à bientôt. Écoutez-le.
00:23:35 - Il faut qu'elle prenne la place de Zemmour.
00:23:37 - D'accord. Ah ben maintenant, c'est le prochain qui arrive.
00:23:39 - Non mais non, parce que soyons clairs,
00:23:41 il a un destin d'écrivain, lui.
00:23:43 Il n'est pas fait pour diriger un parti politique.
00:23:45 - Il a tout raté, Éric Zemmour, Gilbert Collard.
00:23:47 - Oui, je pense qu'il a tout raté.
00:23:49 - Et pourtant vous êtes à partie chez lui.
00:23:51 - Oui, mais en même temps,
00:23:53 il reste l'intellectuel que j'apprécie et que j'admire.
00:23:57 C'est une magnifique intelligence.
00:23:59 Il faut qu'il continue à écrire,
00:24:01 il faut qu'il continue à penser,
00:24:03 mais il faut qu'il y ait un autre porte-étendard.
00:24:05 Mais c'est un garçon gentil,
00:24:07 beaucoup plus gentil qu'on ne le croit,
00:24:11 mais pas fait pour ce monde.
00:24:13 - D'accord.
00:24:15 - Là, je vous ai fait écouter
00:24:17 ce que vous appelez les deux tontons-flingueuses,
00:24:19 Robert Ménard et puis Gilbert Collard.
00:24:21 Vous l'avez compris,
00:24:23 il parlait de Marion Maréchal-Le Pen.
00:24:25 Marion Maréchal, il faut qu'elle prenne
00:24:27 la place d'Éric Zemmour.
00:24:29 - Absolument.
00:24:31 - On va marquer une pause.
00:24:33 - On va marquer une pause.
00:24:35 - On va marquer une pause.
00:24:37 - Vous remarquez que Bardella conteste
00:24:39 la position antérieure du Rassemblement
00:24:41 maréchal sur Poutine.
00:24:43 - C'est ce qu'on a dit tout à l'heure.
00:24:45 - Après, vous allez m'expliquer qu'ils ne sont pas d'extrême droite.
00:24:47 - Mais ce n'est pas sérieux.
00:24:49 - Mais ils ne sont pas d'accord entre eux.
00:24:51 C'est ce qu'on a dit tout à l'heure.
00:24:53 - Je me pose une question, Laurent.
00:24:55 Est-ce que Mélenchon n'avait pas cette même position ?
00:24:57 - Il serait baissé sur des rues.
00:24:59 - Est-ce qu'il vous a échappé ?
00:25:01 - C'est une position qui n'est pas une marie.
00:25:03 - Je ne m'en étais pas aperçu.
00:25:05 - Bardella, qui précisément est identitaire,
00:25:07 soutient l'Ukraine.
00:25:09 C'est bizarre quand même.
00:25:11 - Comme Jean-Michel Mélenchon en Italie.
00:25:13 - Ça ne rentre pas dans vos cases.
00:25:15 - Mais bien sûr que si.
00:25:17 - Mais non, c'est pas bien sûr que si.
00:25:19 Mélenchon est bêtement anti-américain.
00:25:21 - Mais elle est identitaire.
00:25:23 Elle soutient Poutine.
00:25:25 - L'incorrect.
00:25:27 - Elle voit en elle un modèle de société.
00:25:29 - La pause.
00:25:31 Je vous suggère que l'incorrect est financé par Charles Beigbeder
00:25:33 et une personne qui s'appelle Laurent Mechert
00:25:35 qui est membre de l'Avant-Garde,
00:25:37 qui est un think-tank de l'ancien ministre Charles Millon
00:25:39 qui en son temps avait fait alliance avec le FN pour gagner les élections régionales.
00:25:41 Il a été dénoncé en septembre 2017
00:25:43 par des personnalités de droite.
00:25:45 Il comprend de nombreux proches de Marion Maréchal
00:25:47 tels que Jacques de Guillebon,
00:25:49 qui est un député victorialiste.
00:25:51 - Il n'y est plus.
00:25:53 - Arnaud Stéphan,
00:25:55 qui est un ancien attaché de presse parlementaire,
00:25:57 des proches d'hommes politiques
00:25:59 comme Damien Rieu,
00:26:01 génération identitaire, Bruno...
00:26:03 - Damien Rieu qui est chez Zemmour.
00:26:05 - Après vous me dites qu'il n'est pas d'extrême droite le journal.
00:26:07 Vous venez de vous-même de faire la démonstration.
00:26:09 - Je lis, je donne des informations
00:26:11 aux uns aux autres.
00:26:13 - Non, non, c'est que j'avais les mêmes.
00:26:15 - Je vous ai dit que Jacques de Guillebon n'y était plus.
00:26:17 Jacques de Guillebon a quitté le journal L'Incorrect
00:26:19 parce qu'il trouvait que la ligne...
00:26:21 - La pause, je suis très en retard. Soyez gentils.
00:26:23 Un peu de discipline et d'autorité.
00:26:25 - Il a lui donné une information.
00:26:27 - Audrey Bertheau nous rappelle les titres du jour.
00:26:31 - L'affaire Pierre Palmade, aucun contenu
00:26:37 pédopornographique n'a été retrouvé
00:26:39 dans les supports informatiques de l'humoriste.
00:26:41 On vient tout juste de l'apprendre.
00:26:43 Des investigations étaient menées par les enquêteurs
00:26:45 sur le matériel informatique de Pierre Palmade.
00:26:47 Pierre Palmade qui n'a pas encore été entendu
00:26:49 dans cette affaire en raison de son état de santé.
00:26:51 Il n'y aura pas de match de football
00:26:53 ce week-end dans les Bouches-du-Rhône.
00:26:55 Cette décision a été prise suite à l'agression
00:26:57 d'un arbitre blessé à la tête par un joueur
00:26:59 dimanche dernier dans la commune de Saint-Mitre-les-Rempars
00:27:01 près de Marseille.
00:27:03 La victime a déposé plainte
00:27:05 tandis que l'agresseur présumé,
00:27:07 le capitaine de l'équipe de Châteauneuf,
00:27:09 a été placé en garde à vue.
00:27:11 Et puis des perquisitions sont en cours
00:27:13 à la gare de Larissa en Grèce.
00:27:15 Une collision meurtrière a eu lieu mardi soir
00:27:17 entre deux trains.
00:27:19 Une enquête sur les causes de l'accident est en cours.
00:27:21 Au moins 57 personnes ont perdu la vie.
00:27:23 Le gouvernement a fait hier son mea culpa
00:27:25 sur les défaillances chroniques du réseau ferroviaire du pays.
00:27:27 - Et puis Audrey,
00:27:29 vous ne le direz pas vous-même
00:27:31 parce que vous êtes trop délicate bien sûr,
00:27:33 mais bon anniversaire à M. Berthouper.
00:27:35 - Très bon anniversaire à mon papa.
00:27:37 - C'est important le reste, vous savez.
00:27:39 - Merci.
00:27:41 - Il doit être très fier de vous en tout cas
00:27:43 et ça c'est l'essentiel.
00:27:45 On va écouter Jacques Chirac
00:27:47 puisqu'on va écouter d'où vient la droite.
00:27:49 Parce qu'en fait la droite vit depuis 1986, 1981.
00:27:51 C'est-à-dire que le Front National sort en 1984
00:27:53 avec les élections européennes.
00:27:55 Il fait 10%.
00:27:57 C'est une déflagration.
00:27:59 Et en 1986...
00:28:01 - Il a un groupe à l'Assemblée nationale.
00:28:03 - Il rentre à l'Assemblée nationale
00:28:05 et puis il fait un défi.
00:28:07 - Il est un défi.
00:28:09 - Il rentre à l'Assemblée nationale
00:28:11 et puis il y a un cordon...
00:28:13 - Grâce à François Mitterrand.
00:28:15 - Ça ne nous a pas échappé.
00:28:17 Et il y a un cordon sanitaire
00:28:19 et depuis, effectivement,
00:28:21 il aurait pu avoir des passerelles
00:28:23 parce qu'il y avait quand même
00:28:25 quelques points communs disons-le,
00:28:27 entre la droite...
00:28:29 En fait il y aurait pu avoir des passerelles
00:28:31 comme il y a des passerelles entre le PS et le PC.
00:28:33 - Mais il y a eu la fracture de la guerre
00:28:35 et la fracture de l'Algérie.
00:28:37 - C'est ça, l'origine historique.
00:28:39 - Oui, l'Algérie, c'est de l'histoire.
00:28:41 - Et de la guerre.
00:28:43 - Je pense que le détail a beaucoup pesé.
00:28:45 - Et il y avait l'antisémitisme affleurant
00:28:47 permanent de Le Pen qui était un obstacle.
00:28:49 - Alors écoutez ce que dit Jacques Chirac,
00:28:51 c'est une archive de 1995,
00:28:53 il vient de gagner le premier tour
00:28:55 de l'élection présidentielle, il est en tête,
00:28:57 et Jean-Marie Le Pen est qualifié pour le deuxième tour.
00:28:59 Et il n'y aura pas de débat.
00:29:01 - 2002.
00:29:03 - On est en 2002, excusez-moi.
00:29:05 Donc vous allez écouter Jacques Chirac
00:29:07 et Jean-Marie Le Pen pour dire d'où on vient précisément.
00:29:09 - Pas plus que je n'ai accepté
00:29:11 dans le passé d'alliance
00:29:13 avec le Front National
00:29:15 et ceci quel qu'en soit le prix politique.
00:29:17 (Applaudissements)
00:29:19 Pas plus que je ne l'ai accepté
00:29:21 dans le passé, je n'accepterai demain
00:29:23 de débat avec son représentant.
00:29:25 (Applaudissements)
00:29:27 - Je vous le dis,
00:29:29 je vous le dis,
00:29:31 je vous le dis,
00:29:33 je vais débat avec son représentant.
00:29:35 (Applaudissements)
00:29:37 - Je ne peux pas
00:29:39 accepter la banalisation
00:29:41 de l'intolérance
00:29:43 et de la haine.
00:29:45 - C'est une pitoyable dégonflade.
00:29:47 Moi, je lui offrais un duel
00:29:49 et quand un adversaire d'un duel
00:29:51 est considéré
00:29:53 comme s'étant
00:29:55 retiré,
00:29:57 il est déshonoré.
00:29:59 Ce sont les règles de l'honneur,
00:30:01 ce que connaît mal Jacques Chirac.
00:30:03 - Bon, il n'y a pas eu de débat
00:30:05 et évidemment...
00:30:07 - Une explication sur...
00:30:09 - Pourquoi vous dites "chiracisation" de Bardella ?
00:30:11 - Parce que figurez-vous qu'il est
00:30:13 deux jours au Salon de l'agriculture,
00:30:15 aujourd'hui et demain, à taper le cul des vaches
00:30:17 et son entourage, c'est pas moi,
00:30:19 son entourage, je vous l'explique,
00:30:21 assume une opération "chiracisation"
00:30:23 quand vous leur posez la question.
00:30:25 - Et ça veut dire quoi "chiracisation" ?
00:30:27 - Ça veut dire être proche des agriculteurs...
00:30:29 - Ça n'a rien à voir avec la droite
00:30:31 ou le Front National, le Rassemblement National...
00:30:33 - Non, c'est se présidentialiser aussi !
00:30:35 - Oui, mais il y a une ambiguité
00:30:37 de le dire en parallèle
00:30:39 avec ce dont nous parlons.
00:30:41 - Oui, mais c'est intéressant de passer l'archive
00:30:43 que vous passez, on voit évidemment
00:30:45 toutes les tensions qu'il y a pu avoir
00:30:47 entre Jean-Marie Le Pen et Jacques Chirac,
00:30:49 et aujourd'hui d'avoir l'entourage de Jean-Marie Bardella
00:30:51 qui dit "il faut qu'ils se chiracisent".
00:30:53 - Bon, en tout cas, les lignes, est-ce qu'elles vont bouger ou pas ?
00:30:55 On voulait vous en parler ce matin.
00:30:57 - Le problème de cette affaire, si j'ose dire,
00:30:59 c'est que jeudi 2 mars à Bordeaux,
00:31:01 la ministre déléguée chargée de l'égalité
00:31:03 entre les femmes et les hommes, Isabelle Rohm,
00:31:05 est venue affirmer son soutien au personnel du planning familial
00:31:07 de la Gironde, victime de tags haineux
00:31:09 sur ses locaux pour la troisième fois en trois semaines.
00:31:11 Bon, les députés du département
00:31:13 de la Gironde étaient conviés par la préfecture.
00:31:15 C'est l'usage. Mais Edwige Diaz,
00:31:17 qui est députée du Rassemblement National,
00:31:19 s'est vu refuser l'entrée.
00:31:21 Donc moi, je trouve ça quand même très ennuyeux,
00:31:23 voyez-vous, parce que jamais on ne recevra
00:31:25 une députée RN à déclarer Myrtille Bondu de Grise,
00:31:29 qui est la coprésidente de l'association dans le département
00:31:31 sur France Bleue. Et la ministre,
00:31:33 d'une certaine manière, a accédé à ça.
00:31:35 Ce sont des républicains, ce sont des députés élus
00:31:37 par la République. Alors, sur
00:31:39 la page Facebook du planning
00:31:41 familial de la Gironde,
00:31:43 notre association ne souhaite pas recevoir
00:31:45 dans ses locaux les députés d'un parti d'extrême-droite
00:31:47 prenant la haine et la régression des droits humains,
00:31:49 en particulier ceux des femmes, des minorités
00:31:51 du genre et des personnes racisées.
00:31:53 Bon...
00:31:55 - Ça souligne le problème de l'idéologie
00:31:57 qui peut régner au sein du planning
00:31:59 familial et de son aspect un peu trop militant,
00:32:01 ce qui est problématique. - Parce que c'est
00:32:03 une association qui est payée quand même par des fonds publics.
00:32:05 - C'est un problème. - Donc, les recevoir,
00:32:07 c'est cautionner, les cautionner, c'est préparer
00:32:09 leur arrivée au pouvoir et si ils arrivent au pouvoir,
00:32:11 tout ce pour quoi nous nous battons
00:32:13 sera anéanti.
00:32:15 Je n'ai pas le sentiment, disons-le,
00:32:17 que le Rassemblement National
00:32:19 prône la régression des droits humains.
00:32:21 Je n'ai pas ce sentiment.
00:32:23 - Laurent Geoffrin peut-être... - Non mais peut-être,
00:32:25 vous voyez, parce que vous souriez, mais
00:32:27 on est dans cette intolérance
00:32:29 en fait, en France. - C'est problématique.
00:32:31 - Oui, mais vous devriez vous demander pourquoi.
00:32:33 Pourquoi est-ce que ça fait 50 ans que ça dure
00:32:35 quand même, cette histoire ?
00:32:37 Peut-être que les thèses du Front National
00:32:39 sont un peu trop extrêmes pour la moyenne des Français.
00:32:41 - Ben, il faut...
00:32:43 - C'est un plan familial,
00:32:45 ce n'est pas la moyenne des Français. - Je vous dis pourquoi.
00:32:47 - Le planning familial, je rappelle que...
00:32:49 - Les gens se méfient du Rassemblement National.
00:32:51 - Parce qu'après, c'est le G7 parti.
00:32:53 - La majorité des gens se méfient du Rassemblement National.
00:32:55 - Ce type de réaction n'existe
00:32:57 dans aucun autre pays d'Europe.
00:32:59 Ça n'a jamais existé en Italie, ça n'a jamais existé
00:33:01 en Espagne, ni en Allemagne.
00:33:03 Pourquoi ? Pourquoi ça existe ?
00:33:05 Non, non, mais pourquoi ça existe en France ?
00:33:07 Ça existe en France parce que la gauche,
00:33:09 depuis 50 ans, par confort intellectuel,
00:33:11 n'est pas antitotalitaire,
00:33:13 elle est antifasciste. Voilà.
00:33:15 Et le problème, c'est que bien sûr que lorsque le totalitarisme
00:33:17 vient, par exemple, sous sa forme islamiste,
00:33:19 comme par hasard, ils ne le voient pas.
00:33:21 La seule chose qui l'intéresse, c'est extrême droite,
00:33:23 extrême droite, extrême droite. Voilà.
00:33:25 Quand il y a du totalitarisme, il n'y a plus personne.
00:33:27 - Je vais vous répondre à ça, parce que c'est idiot.
00:33:29 Il y a une gauche...
00:33:31 - Je comprends que ce qui vous pose un problème...
00:33:33 - Excusez-moi, je vais terminer mon propos.
00:33:35 Il y a une gauche antitotalitaire depuis toujours.
00:33:37 Depuis le congrès de Tours, il y a des gens qui dénoncent
00:33:39 l'Union soviétique. - Il y a aussi des poissons volants.
00:33:41 - Il y a aussi des poissons volants. - Mais non, c'était la majorité.
00:33:43 - Pardonnez-moi de le dire,
00:33:45 le logiciel des années 80,
00:33:47 si le rassemblement...
00:33:49 - Je réponds à...
00:33:51 - Si le rassemblement national
00:33:53 était un parti fasciste,
00:33:55 qui s'attaquait aux droits humains,
00:33:57 il n'y aurait pas 44% des Français...
00:33:59 - Je n'ai jamais dit fasciste.
00:34:01 - Il n'y aurait pas 44%,
00:34:03 il a fait au deuxième tour de la présidentielle,
00:34:05 il n'y aurait pas 44% des Français...
00:34:07 - Il arrive que des partis d'extrême droite
00:34:09 gagnent des élections.
00:34:11 - Vous devriez dire, si vous avez du courage intellectuel...
00:34:13 - J'ai du courage intellectuel,
00:34:15 c'est vous qui êtes très déplaisant
00:34:17 en utilisant cette formule.
00:34:19 - Vous devriez dire que la position
00:34:21 du planning familial de Gironde
00:34:23 n'est pas convenable.
00:34:25 - Il faut comprendre qu'il y a des gens qui ont des convictions...
00:34:27 - Il faut toujours comprendre.
00:34:29 - Il vaut mieux comprendre que de ne pas comprendre.
00:34:31 - Dans un côté vous comprenez, puis dans l'autre côté
00:34:33 vous ne comprenez pas, manifestement.
00:34:35 - Je suis en désaccord, c'est pas la même chose.
00:34:37 - Bref, qu'est-ce que le planning familial ?
00:34:39 - C'est un mouvement créé en 1956 sous le nom de
00:34:41 la Maternité Heureuse dans l'objectif de diffuser
00:34:43 l'information sur le contrôle des naissances.
00:34:45 Et l'association est devenue en 1960
00:34:47 le Mouvement pour le Planning Familial.
00:34:49 Et puis alors la ministre,
00:34:51 ça qui est formidable,
00:34:53 la ministre qui considère que un député
00:34:55 de la République c'est la coutume.
00:34:57 En fait, tu te plies devant l'extrême gauche.
00:34:59 C'est l'extrême gauche qui a demandé ça.
00:35:01 Mais si !
00:35:03 C'est une réalité !
00:35:05 Vous vous pliez devant l'extrême gauche.
00:35:07 - J'ai parlé d'ailleurs avec...
00:35:09 Hier j'ai parlé de Johanna Rolland, maire de Nantes.
00:35:11 Elle était la semaine dernière
00:35:13 dans une réunion avec
00:35:15 toutes les gens de la France Insoumise.
00:35:17 - Je suis le premier à déplorer
00:35:19 l'hégémonie
00:35:21 des filles sur les gauches.
00:35:23 - Bon, alors écoutons
00:35:25 Édwige Dias parce qu'elle était hier sur notre plateau.
00:35:27 Et puis après, chacun se fait son opinion.
00:35:29 C'est la règle.
00:35:31 - Moi il était hors de question que je me taise
00:35:33 vis-à-vis
00:35:35 de ce mépris
00:35:37 des usages républicains.
00:35:39 Je dirais même de leur violation.
00:35:41 Donc je tenais à être présente.
00:35:43 Et donc au moins, on a vu plusieurs choses.
00:35:45 On a vu qu'un ministre
00:35:47 est capable de s'aplatir
00:35:49 devant des injonctions d'une association
00:35:51 politisée. Et donc on peut se poser la question
00:35:53 du poids de ces associations,
00:35:55 des pressions qu'ils sont en mesure
00:35:57 d'exercer sur des membres du gouvernement.
00:35:59 Nous nous condamnons sans aucune ambiguïté
00:36:01 les dérives wokistes du planning familial.
00:36:03 Pour autant,
00:36:05 quand dans les collectivités locales
00:36:07 dans lesquelles nous siégeons, il y a des subventions
00:36:09 qui sont votées en faveur
00:36:11 du planning familial,
00:36:13 nous, dès lors qu'elles vont dans le bon sens
00:36:15 et dès lors qu'elles viennent en aide
00:36:17 à des personnes en détresse,
00:36:19 nous votons pour ces subventions.
00:36:21 - En fait, ce qui est sidérant, c'est qu'on vient de voir
00:36:23 une séquence pendant un mois
00:36:25 où la France insoumise
00:36:27 s'est conduit
00:36:29 pour faire court n'importe comment
00:36:31 dans l'hémicycle.
00:36:33 Vous avez un rassemblement national
00:36:35 qui a fait preuve
00:36:37 de...
00:36:39 comment dire...
00:36:41 d'une certaine qualité de tenue
00:36:43 dans l'hémicycle.
00:36:45 Et vous avez un espace médiatique
00:36:47 qui considère que...
00:36:49 - Tout le monde l'a dit, ça.
00:36:51 - Oui, mais vous avez un espace médiatique
00:36:53 qui considère que le rassemblement national,
00:36:55 ce sont des fascistes,
00:36:57 et les gens de la France insoumise,
00:36:59 on peut discuter avec eux.
00:37:01 - Mais ce que vous dites là, tout le monde l'a dit.
00:37:03 - Ah oui, oui.
00:37:05 - Et ça se ressent aussi dans les sondages.
00:37:07 - Qu'est-ce que vous voulez dire ?
00:37:09 - Je voulais dire que ça se ressentait dans les sondages
00:37:11 puisqu'il y a eu un top 5 des personnalités politiques
00:37:13 préférées des Français.
00:37:15 Numéro 1, Édouard Philippe. Numéro 2, Marine Le Pen.
00:37:17 Et en 5e position, Jordan Bardella.
00:37:19 Donc deux figures importantes du RN
00:37:21 parmi les personnalités politiques préférées des Français.
00:37:23 Il y a aussi eu un sondage de l'IFOP
00:37:25 sur le parti préféré des Français,
00:37:27 qui a été une référence généralisée vis-à-vis de tous les partis politiques.
00:37:29 Et c'était le RN qui arrivait en tête.
00:37:31 Donc forcément, oui, ça s'est vu aussi
00:37:33 dans les enquêtes d'opinion, le comportement du RN.
00:37:35 - Voilà ce que vous pouvez dire sur ce sujet.
00:37:37 On a fait un peu de politique sur ça.
00:37:39 - Et l'IFI a rendu un grand service au rassemblement national.
00:37:41 - Bien sûr.
00:37:43 - En tout cas, l'exemple du planning familial,
00:37:45 ce n'est pas convenable.
00:37:47 - Je ne dis pas qu'elle a raison.
00:37:49 - Mais la ministre devrait se faire préoccuper de ça
00:37:51 et faire reculer l'idéologie qui règne au sein du planning familial.
00:37:53 Ce n'est pas la vocation du planning familial
00:37:55 que de faire de la politique ou de défendre une idéologie.
00:37:57 - La France à l'arrêt.
00:37:59 Emmanuel Lépine, secrétaire général CGT Chimie.
00:38:01 Vous avez entendu ce qu'il a dit ?
00:38:03 - Oui.
00:38:05 - L'économie française à genoux.
00:38:07 Je ne veux pas dire que personne ne dit rien.
00:38:09 C'est incroyable d'ailleurs de dire une phrase comme ça.
00:38:11 Ça vous fait sourire.
00:38:13 - Non, ce qui me fait sourire, c'est que...
00:38:15 - Votre complaisance pour l'extrême gauche,
00:38:17 vous souriez.
00:38:19 Au fond, ça vous amuse.
00:38:21 - Non, c'est votre indignation jouée qui me fait sourire.
00:38:23 - Non, pas du tout.
00:38:25 - Les syndicalistes, ils ont un voyage parfois.
00:38:27 - Je trouve que notre pays est incroyable et sidérant.
00:38:29 Et plus que notre pays, c'est l'espace médiatique.
00:38:31 - Pourquoi voulez-vous que quelqu'un s'indigne ?
00:38:33 Et Olivier Véran dit exactement la même chose.
00:38:35 Olivier Véran a dit que l'Égypte allait tomber sur la France.
00:38:37 Donc que l'économie allait être à l'arrêt.
00:38:39 Il allait y avoir une explosion des cancers du col de l'utérus.
00:38:41 - Oui, ça c'est vrai.
00:38:43 - Plus de pluie, pas de trafic sur l'Ur.
00:38:45 - On va l'écouter.
00:38:47 D'abord Emmanuel Lépine, secrétaire général CGT Chimie.
00:38:49 On l'écoute.
00:38:51 - Le but partout, c'est de désorganiser au maximum la production.
00:38:55 Et si la question c'est de savoir si on veut mettre à genoux l'économie française, la réponse elle est oui.
00:38:59 - Bon.
00:39:01 - C'est pas le monde dans lequel ils veulent vivre d'ailleurs.
00:39:05 Je sais pas s'ils veulent vivre...
00:39:07 - Je crois qu'il y a une fraction à la CGT qui est beaucoup plus...
00:39:09 - Ah ben ça, oui.
00:39:11 - Oui, oui, oui, Martinez.
00:39:13 - La forme peut-être malheureuse, mais ce qu'il veut dire c'est de mettre à l'arrêt l'économie.
00:39:15 - Il y a un congrès.
00:39:17 - Monsieur Ménet, mais non, mais il prend la ligne la plus radicale.
00:39:19 - Oui, bien sûr, on a vu les effets au XXème siècle dans certains pays, c'était vraiment bien.
00:39:23 Sébastien Ménesplié, secrétaire général de la CGT.
00:39:25 Il est à peu près sur la même ligne. Écoutez-le.
00:39:27 - Nos secrétaires généraux de syndicats réunis ce matin ont décidé de passer un cap.
00:39:35 Un cap pour gagner.
00:39:37 La fédération promet une semaine noire dans l'énergie.
00:39:43 Il y aura de nombreuses actions.
00:39:45 Il y aura des coupures ciblées.
00:39:47 Il y aura des blocages.
00:39:49 Il y aura des occupations de sites.
00:39:51 On poursuivra aussi les robins de bois d'énergie pour les gratuités notamment.
00:39:55 Donc nous avons décidé, vous comprenez dans mes propos, de repeindre les lignes rouges.
00:40:07 Donc pour nous, il est très clair, à partir de lundi, c'est la grève reconductible jusqu'au retrait de la réforme et donc jusqu'à la gagne.
00:40:21 - Jusqu'à la gagne. Et là on va écouter M. Véran qui est curieusement sur cette ligne-là d'une certaine manière.
00:40:25 Je rappelle que dans le livre biblique de l'Exode, une série de fléaux terrifiants a frappé l'Egypte à la suite de l'affrontement entre Moïse et le Pharaon qui avait réduit le peuple hébreu en esclavage.
00:40:35 Et puis les catastrophes qui se sont abattues sur l'Egypte, les eaux du Nil transformées en sang, l'invasion de grenouilles, de moustiques, de mouches, la disparition des troupeaux, l'épidémie de pustules, l'orage de grêle, la prolifération de sauterelles, les ténèbres et enfin la mort des premiers-nés.
00:40:47 Eh bien, Olivier Véran n'est pas allé jusque-là bien sûr. Mais écoutez ce qu'il a dit.
00:40:53 - Mettre le pays à l'arrêt, c'est prendre le risque d'une catastrophe écologique, agricole, sanitaire, voire humaine dans quelques mois.
00:41:01 Mettre la France à l'arrêt, ce serait négliger la santé de nos enfants.
00:41:04 En 15 ans, il est possible d'éradiquer le cancer du col de l'utérus grâce à la vaccination.
00:41:09 Mettre la France à l'arrêt, ce serait rater le train du futur.
00:41:12 Alors que notre réseau ferroviaire est en train de vieillir à vitesse grand V, il est urgent d'investir massivement pour assurer la pérennité d'un des moyens de transport les plus efficaces et écologiques.
00:41:23 - Bon, la ferme du col de l'utérus, c'est quand même...
00:41:25 - Non, et puis c'est du pur cynisme. Il fait ça parce qu'il a envie de mettre le feu aux poudres vis-à-vis des syndicalistes.
00:41:29 Enfin, il ne faut pas être dupe, je pense sur les intentions de M. Véran, qui a envie de cliver et c'est une stratégie un peu classique.
00:41:35 Donc après, il ne faut pas s'étonner des déclarations des syndicalistes face à un gouvernement qui est mutique et face à M. Véran qui, avec la morgue qu'on lui connaît, prédit le chaos face aux Français.
00:41:45 C'est totalement irresponsable.
00:41:46 - La marre qu'on brandisse des peurs comme ça à chaque fois.
00:41:49 - Non mais c'est une stratégie du Covid.
00:41:51 - Elle a marché, pourquoi voulez-vous qu'on change ?
00:41:54 - Le climat, c'est pareil.
00:41:55 - Le climat, c'est pareil.
00:41:56 - Le climat, c'est pareil.
00:41:57 - Et le climat, c'est pareil.
00:41:58 - C'est Macronisme.
00:41:59 - Exactement la même chose.
00:42:00 - C'est la même chose.
00:42:01 - Oui, oui, c'est la même chose.
00:42:02 - Il y a pas d'alternative.
00:42:03 - L'autre jour, il y a quelqu'un qui est venu parler au président de la République, lui-même, il est tellement embrigadé, ce jeune homme, qu'il est persuadé que c'est le chaos.
00:42:08 Il est sincère d'ailleurs, il est devenu illuminé, il pense que la terre va s'arrêter dans 30 ans.
00:42:13 - Emmanuel Macron avait dit que si les syndicats passaient, gagnaient, c'était la victoire de l'irresponsabilité.
00:42:18 Donc ça s'inscrit là-dedans.
00:42:19 C'est effectivement ce sur quoi il a fait campagne plusieurs fois, moi ou le chaos.
00:42:23 - Bon, on écoute M.Martineschi sur une ligne quand même un poil différente, même s'il répond à Olivier Véran.
00:42:28 - C'est fort de café qu'un ministre de la République accuse les syndicats, et donc vous, qui vous mobilisez, de la pandémie, de la sécheresse.
00:42:38 (Applaudissements)
00:42:41 Quand on en arrive à ça, alors qu'on a démarré le 10 janvier en disant "c'est une réforme de justice sociale",
00:42:50 ça veut dire que, comme on dit, ils râment.
00:42:53 Et je ferai une citation de Laurent Berger qui a même dit, ils vont bientôt nous accuser, nous faire dire que c'est à cause des syndicats que la France a perdu en finale de la Coupe du Monde.
00:43:07 (Rires)
00:43:08 - Bon, qu'est-ce qu'il y a de ce passé ? Personne ne sait.
00:43:11 A votre avis, vous avez une intuition ?
00:43:13 - Je crains que le mouvement actuellement unitaire se sépare, qu'une partie des centrales ou des fractions de centrales ou des syndicats de branches
00:43:25 veulent être beaucoup plus durs, parce que pour l'instant ils n'ont pas obtenu satisfaction.
00:43:30 Et probablement la CFDT, la CFTC, peut-être, l'UNSAC, qui sont pour l'instant sur une ligne assez dure.
00:43:37 Parce que l'histoire de la France à l'arrêt, c'est Berger qui l'a dit, mais c'était pour une journée.
00:43:40 Il voulait une grève massive pour montrer que le mouvement était très mobilisé.
00:43:44 - Non mais là vous parlez des syndicats.
00:43:45 - Mais après il risque de se diviser.
00:43:46 - Non mais c'est ce qui va se passer.
00:43:47 - Vous parlez des syndicats.
00:43:48 - Genre...
00:43:49 - Parlons des gens.
00:43:50 Vous croyez que les Français qui souffrent aujourd'hui de l'inflation, qui souffrent de ne pas pouvoir se nourrir, qui ont peur, qui ne peuvent pas se chauffer, etc.
00:43:56 vont accepter que les syndicats mettent la France à genoux encore plus ?
00:44:00 - Non, je ne suis pas sûr du tout.
00:44:01 - Oui, c'est ça.
00:44:02 - Pour le moment, dans le cadre d'opinions, ils sont plutôt dans les réglementations.
00:44:04 - Ça ne durera pas.
00:44:05 - C'était le pari du gouvernement depuis le départ et ça n'a pas eu lieu jusqu'ici.
00:44:08 - Mais genre, je ne suis pas sûr parce que vous ne voyez pas une partie des Français qui...
00:44:16 Vous allez en voir un mars rouge en plus.
00:44:18 Vous savez de combien l'inflation, quand vous faites vos courses, je ne sais pas si vous les faites, entre le 1er janvier 2022 et ce que sera le 1er juillet 2023.
00:44:33 Votre yaourt, votre yaourt.
00:44:34 - Sur l'alimentaire, ça peut être 14 %, je sais.
00:44:37 - Il aura pris 25 % d'inflation en 18 mois.
00:44:40 - Et vous croyez qu'en mettant la France à genoux, on va faire baisser l'inflation ?
00:44:43 - Non, mais je pense qu'il y a des gens aujourd'hui, lorsque tu leur dis que tu vas bosser jusqu'à 64 ans et que tu gagnes 1000 euros par mois ou 1200 euros par mois,
00:44:53 je pense qu'ils ne vont pas y aller.
00:44:54 Et dans cette retraite, ce qui manque, c'est pour ceux qui sont le plus en difficulté.
00:44:58 Ce n'est pas pour les cadres états, mais on l'a dit 25 ans.
00:45:00 - Les gens se mobilisent pas que pour les retraites, ils se mobilisent aussi pour l'inflation.
00:45:03 - Oui, bon, petit scarabée.
00:45:04 - Merci, grand pharaon.
00:45:05 - Non, non, non.
00:45:07 - Petit scarabée, tout comme le myphilie.
00:45:10 - Mais attends, grand pharaon, il se prend pour Moïse.
00:45:12 - Oui, grand pharaon, c'est pas ça.
00:45:14 - Non, non, non, non.
00:45:15 - Il se prend pour Moïse.
00:45:16 - Mais non, c'était dans quoi ? C'était dans Kung Fu, petit scarabée.
00:45:18 - Oui, Kung Fu.
00:45:19 - Voilà, c'était le petit scarabée.
00:45:21 Bon, c'est bien.
00:45:23 Vous avez été...
00:45:24 C'est bien, vous vous êtes tenu aujourd'hui.
00:45:26 - C'est gentil.
00:45:27 - Et...
00:45:28 - Et je ne serai pas brutus.
00:45:29 - Non, non, non.
00:45:30 - Oh, vous...
00:45:31 - Je ne sais pas.
00:45:32 - Je serai un...
00:45:33 - Mais c'est terrible d'ailleurs, c'est l'histoire humaine.
00:45:35 - C'est la politique, Emmanuel Macron a été brutus par rapport à François Hollande.
00:45:38 - Eh oui.
00:45:39 - Ah ben, vous avez un ami.
00:45:40 - Et vous-même, vous avez...
00:45:41 Alors, on dit toujours, est-ce que vous, vous avez trahi un de vos chefs, un de vos patrons,
00:45:44 un de vos mentors ?
00:45:45 - Ah non, moi, c'est pas mon genre.
00:45:46 - Ah oui, ben, vous connaissez quelqu'un qui dit "je suis un traître" ?
00:45:48 - Ben, vous me posez pas la question, si vous pensez que je vais mentir.
00:45:51 - Non, mais peut-être que des gens...
00:45:53 D'ailleurs, il est là.
00:45:54 - Non, je n'ai pas souvenir.
00:45:55 - Il est là et il a voulu vous parler.
00:45:57 - Le rideau va s'ouvrir.
00:45:58 - Le rideau va s'ouvrir.
00:45:59 - Non, mon patron, c'était Serge Julli, je ne l'ai pas trahi, vous vous souviennez,
00:46:03 il est parti, mais je n'étais pas là.
00:46:05 Et mon autre patron, c'était Jean Daniel, j'étais ami avec lui.
00:46:08 - Bon, c'est bien.
00:46:09 Vous voyez, vous n'êtes pas complètement mauvais.
00:46:11 - Je ne suis pas totalement mauvais.
00:46:12 - Vous pouvez rester sur ce plateau.
00:46:14 - Pour vous, je ne vous garantis rien.
00:46:16 - C'est bien parce que vous avez de l'esprit.
00:46:21 - Et il est honnête.
00:46:22 - C'est ça qui est beau.
00:46:23 L'esprit a le droit de venir à cette table.
00:46:27 Bon, on reçoit Frédéric Tadei dans une seconde parce que vous le savez, il a rejoint notre chaîne le samedi et le dimanche.
00:46:34 Et il est à l'antenne et il va nous parler du pourquoi et du comment.
00:46:37 Ça nous fait très plaisir d'accueillir sur cette chaîne et sur ce plateau Frédéric Tadei,
00:46:47 qui a commencé la semaine dernière entre 22h et minuit, le samedi et le dimanche, son rendez-vous.
00:46:56 D'actualité, comment je dis ?
00:46:58 - Ça s'appelle "Les visiteurs du soir".
00:47:01 Moi, je dis que ce n'est pas tout à fait d'actualité.
00:47:03 L'actualité, c'est l'écume des choses.
00:47:06 Et nous, ce qui nous intéresse, c'est la mer qui est en dessous.
00:47:09 - En tout cas, moi, ça me fait très plaisir que vous soyez là parce que, à mes yeux, je vous aime beaucoup.
00:47:15 Je ne vous connais pas beaucoup, mais j'aime beaucoup votre travail parce que vous symbolisez quelque chose qui est parfois en perdition.
00:47:22 C'est l'indépendance d'esprit.
00:47:26 - Oui, ce n'est pas facile.
00:47:28 - Donc, la tolérance également et la liberté d'expression.
00:47:34 Et c'est vrai que j'ai parfois le sentiment que, paradoxalement, curieusement, quand je vois les débats des années 70,
00:47:41 quand je vois les gens chez Pivot, par exemple, où tout le monde était là, j'ai l'impression qu'aujourd'hui, c'est plus compliqué.
00:47:46 - D'ailleurs, moi, c'est plutôt ma référence parce qu'en fait, je regardais plus la télévision dans les années 70-80 qu'aujourd'hui.
00:47:53 Aujourd'hui, j'ai l'impression que je n'ai pas regardé la télévision depuis les années 90, à peu près, depuis que j'en fais d'ailleurs.
00:47:58 Et même avant, même avant, je n'avais arrêté de regarder la télé.
00:48:01 Et donc, en fait, moi, j'en suis resté là.
00:48:05 - Mais vous voyez, par exemple, là, je reçois M. Christian Girondeau.
00:48:09 Le Climat par les chiffres. Bon, je suis le seul à le recevoir.
00:48:12 Il ne sera nulle part. Il n'ira pas à France Inter. Il est blacklisté partout. Pourquoi ?
00:48:17 Parce qu'il propose sur Le Climat, où il fait entendre une voix différente de, j'allais dire, la DOXA.
00:48:25 Donc ça, il ne me semble pas que ça existait dans les années 70.
00:48:28 Mais on va en parler ensemble avec vous. Et vous me direz, par exemple, si vous auriez reçu M. Girondeau, si vous trouvez qu'il est crédible ou pas.
00:48:34 - Avec plaisir. Je le recevrai avec plaisir, mais il y aurait quelqu'un en face.
00:48:38 - Oui, évidemment qu'il y a quelqu'un en face. Il y a M. Chauffin.
00:48:42 - Il y aurait quelqu'un en face qui a travaillé de la même manière.
00:48:45 - Oui, oui. - Voilà. Mais moi, c'est mon truc à moi.
00:48:47 - Mais vous avez raison. - Moi, je ne suis pas un spécialiste du Climat.
00:48:49 - Mais M. Girondeau non plus. - Vous avez raison. Sauf Frédéric.
00:48:52 Sauf Frédéric. Si vous voulez faire dialoguer M. Girondeau avec quelqu'un du GIEC, le type du GIEC refusera.
00:48:58 Vous ne pourrez pas monter le plateau. Ils ne viendront pas. Parce qu'ils ne veulent pas parler avec vous.
00:49:02 - Ça, je confirme. - Ils ne veulent pas parler avec vous.
00:49:05 - Il en est aujourd'hui. Il se trouve que Jean Jouzel, qui était d'ailleurs dans la première des visiteurs du soir,
00:49:09 qui est venu beaucoup dans ce soir ou jamais, et que j'ai vu lutter contre ce qu'on appelle les climatosceptiques,
00:49:16 contre les politiques, contre... À l'époque, en tout cas, Jean Jouzel, maintenant, il n'est plus le vice-président du GIEC,
00:49:24 mais il était très combatif et il acceptait tous les débats.
00:49:28 - À l'époque, peut-être, mais moi, j'ai le sentiment que c'est parfois plus difficile.
00:49:31 - Audrey Bertheau nous rappelle les titres et on est un poil en retard. Audrey.
00:49:35 - La revenante de Daech, Amandine Lecoste, est jugée à Paris. Le procès s'est ouvert hier à la Cour d'assises spéciale de Paris
00:49:44 pour cette Française, deux fois mariée à des djihadistes en Syrie.
00:49:47 Elle était revenue en France en 2019 avec trois autres femmes radicalisées et sept enfants.
00:49:52 La décision est donc attendue aujourd'hui.
00:49:55 Le gouvernement va présenter aujourd'hui un plan de soutien à l'industrie agroalimentaire
00:49:59 avec des mesures d'urgence pour aider les entreprises à supporter la flambée de leurs coûts de production
00:50:04 et des financements pour accélérer leur modernisation.
00:50:06 Pour rendre plus compétitif ce secteur, un fonds de 500 millions d'euros devrait voir le jour, selon Bercy.
00:50:12 Enfin, regardez ces images d'Hong Kong. Un hôtel de 42 étages en construction a été ravagé par les flammes cette nuit.
00:50:18 L'incendie n'a fait aucune victime, mais 170 riverains ont dû être logés en urgence.
00:50:23 Les autorités ont indiqué que le feu était largement éteint ce matin.
00:50:27 Frédéric Taddeï est donc sur CNews depuis la semaine dernière entre 22h et minuit.
00:50:32 Les visiteurs du soir.
00:50:34 C'est bien ça.
00:50:35 En référence à un film que chacun a pu voir.
00:50:39 Alors évidemment, moi j'aime beaucoup les titres d'émissions qui sont inspirés d'un titre de film.
00:50:43 Donc c'est à la fois ça, mais c'est aussi cette expression que tout le monde connaît sur, vous savez,
00:50:48 ces conseillers de l'ombre qui se glissent le soir à l'Elysée.
00:50:52 On en parle depuis au moins François Mitterrand, Laurent Geoffrin.
00:50:55 Je ne sais pas si on parlait des visiteurs du soir sous Valéry Giscard d'Estaing.
00:50:59 Non, non, c'est né sous Mitterrand.
00:51:00 C'est né sous Mitterrand, mais on en parle pour tous les présidents de la République.
00:51:03 Ils viennent comme ça.
00:51:05 Au moment du tournant de la rigueur, parce qu'il y avait des conseillers officiels le jour.
00:51:08 Et Mitterrand voyait des gens qui étaient dissidents,
00:51:11 mais il les voyait discrètement parce qu'il ne voulait pas vexer les autres.
00:51:14 Mitterrand a adoré cloisonner aussi.
00:51:17 Et il me semble qu'on rêverait tous d'avoir des visiteurs du soir qui viennent nous dire
00:51:22 voilà comment sont les choses, comment ils voient les choses.
00:51:24 Après, on fait ce qu'on veut.
00:51:25 On se forge notre propre opinion.
00:51:26 On prend nos propres décisions.
00:51:28 Très joli titre.
00:51:29 Et on peut revoir le film d'ailleurs avec Jules Berry.
00:51:31 Avec Jules Berry dans le rôle du diable.
00:51:34 Ça, c'était le film de Marcel Carellnet avec Alain Cuny et Arletty dans le rôle des envoyés du diable.
00:51:41 Bon, qu'est-ce que vous avez envie de faire ?
00:51:43 Là, maintenant, tout de suite ?
00:51:45 Dans l'émission.
00:51:46 Qu'est-ce que vous avez envie de faire ?
00:51:48 Et qu'est-ce qui vous frappe dans cette télévision et cette radio aujourd'hui,
00:51:52 dans ce débat politique, sociétal, intellectuel ?
00:51:56 Je me fie plus à ce que j'entends dire.
00:51:58 On n'arrête pas de me demander des interviews pour savoir pourquoi il n'y a plus de débat.
00:52:03 Alors je ne sais pas pourquoi il n'y a plus de débat.
00:52:05 Et je vous l'ai dit, je ne regarde pas tellement la télévision.
00:52:07 Est-ce que vraiment il n'y a plus de débat ? J'en sais rien.
00:52:09 Moi, j'ai envie de faire une émission à la fois pédagogique,
00:52:13 plus pédagogique que ne l'était "Ce soir ou jamais" par exemple,
00:52:16 qui était une émission extrêmement animée, avec des figures,
00:52:21 des oppositions, parfois radicales.
00:52:24 Là, j'ai envie de faire une émission plus pédagogique,
00:52:27 où on a une chance de comprendre le monde,
00:52:30 parce que je crois que ce monde, aussi compliqué soit-il, on peut l'expliquer.
00:52:34 Les événements ne tournent pas du ciel, si vous voulez.
00:52:38 Les choses peuvent être comprises.
00:52:42 Ça ne veut pas dire qu'on les admène, qu'on les encourage,
00:52:45 mais ça veut dire qu'au moins on comprend pourquoi c'est comme ça.
00:52:48 Donc à la fois avec des interviews, et puis aussi avec des débats,
00:52:52 mais pas des grands débats comme j'en faisais dans "Ce soir ou jamais",
00:52:55 où il y avait 6, 7, 8 personnes parfois qui intervenaient.
00:52:58 – Et puis on vous avait écouté également longtemps dans "Paris dernière",
00:53:01 qui était vraiment une émission culte.
00:53:04 – C'était à l'époque où j'étais avant-gardiste, j'étais moderne.
00:53:07 – Ou baladier dans Paris. – Maintenant, je suis un classique.
00:53:09 – Bon, on a voulu, parce qu'effectivement, il reste parfois des images cultes
00:53:13 des émissions que vous avez faites, et il y en a une effectivement
00:53:16 qui reste très présente, c'est "La colère d'Alain Finkielkraut",
00:53:20 dans une émission, vous vous souvenez évidemment.
00:53:22 – Bien sûr. – C'est en quelle année ça ?
00:53:24 – Je ne pourrais pas vous dire, mais je sais que pendant un certain temps,
00:53:26 Alain m'envoyait ses livres et il me les dédicassait de la part de "Taisez-vous".
00:53:30 Et il écrivait "Taisez-vous" en lettres capitales, avec un point d'interrogation.
00:53:34 – Alors on va voir cet échange qu'il a avec un intellectuel.
00:53:37 – Avec Abdelraouf Dhafri, qui est le scénariste d'un certain nombre de séries
00:53:41 sur Canal+ à l'époque, qui a fait des films depuis.
00:53:45 – Bon, alors effectivement, ça reste un moment de télé, par exemple.
00:53:48 – Le discours romantique de l'appartenance, l'importance donnée par…
00:53:55 le rôle donné par les romantiques à l'appartenance face à l'idéologie
00:54:00 d'un homme des lumières, conçu comme son propre fondement…
00:54:04 – Maurice Barrès, c'est tout ! – Non, non, laissez-moi !
00:54:07 – Taisez-vous ! – Non, non, non, Abdelraouf Dhafri !
00:54:09 – Taisez-vous ! – Maurice Barrès est tout sauf romantique !
00:54:12 – Abdelraouf Dhafri, laissez-le terminer. – C'est pas possible !
00:54:15 – Non, non, laissez-le terminer. On vous écoute à l'infini.
00:54:18 – Bon, voilà, ça reste un moment.
00:54:23 Bon, alors des débats, nous on en a, mais vous voyez, la difficulté de recevoir
00:54:28 Christian Gérondeau, c'est qu'au fond, moi, j'ai pas travaillé aussi précisément.
00:54:32 – Vous l'avez lu déjà ? – Oui, bien sûr, je l'ai lu,
00:54:35 je peux pas lui apporter la contradiction aussi précisément que j'aimerais
00:54:39 lui apporter la contradiction. – Donc, par exemple, lorsque vous dites,
00:54:43 et je l'ai dit tout à l'heure, cette chose incroyable,
00:54:46 "évolution de la température terrestre depuis sept ans", vous sortez des graphiques, etc.
00:54:51 et vous dites "il n'y a en évidence aucune tendance à la hausse de la température
00:54:54 terrestre depuis l'accord de Paris de fin 2015", contrairement à toutes
00:54:58 les déclarations officielles plus alarmistes les unes que les autres,
00:55:00 et qui affirment que tout va en s'empirant. Bien au contraire !
00:55:03 Alors que la concentration de CO2 dans l'atmosphère n'a cessé de croître
00:55:07 pendant la même période, les relevés marquent plutôt une légère tendance
00:55:10 à la baisse de la température depuis sept ans. On va pas faire, je veux dire,
00:55:14 on va pas les prendre, on va pas s'en sortir. – C'est les chiffres officiels,
00:55:19 c'est pas les miens. – Il est inutile de chercher cette courbe fondamentale
00:55:23 dans le rapport du GIEC de 2021 qui est auscitré "le réchauffement s'accélère,
00:55:27 la désinformation atteint, en l'occurrence, un niveau rarement atteint,
00:55:30 avec des conséquences d'une extrême gravité, tant pour l'économie mondiale
00:55:34 et plus particulièrement européenne et française, etc."
00:55:37 Mais quel est l'intérêt, la question pour le coup était posée par Laurent Geoffrin tout à l'heure,
00:55:41 quel est l'intérêt selon vous que tous ces pays mentent sur le réchauffement climatique ?
00:55:46 Quel est leur intérêt ? Ça coûte, par exemple, nous on va dépenser je ne sais combien
00:55:50 de milliards pour la transition écologique. – C'est beaucoup plus grave que ça.
00:55:54 C'est qu'au départ, vous avez un noyau de gens qui ont pris le pouvoir des idées
00:55:58 il y a 30 ans, et les pouvoirs des idées c'était très simple,
00:56:01 il y a de plus en plus de CO2, la température monte, elle montait à l'époque,
00:56:05 et donc c'est l'homme qui est responsable.
00:56:08 Regardez aux Nations Unies les responsables actuels du département du développement,
00:56:14 du département de l'environnement, c'est des gros nonnes allemands,
00:56:17 on connaît leur nom, ils ont pris le pouvoir, ensuite par le GIEC,
00:56:21 ils ont répété sans arrêt les mêmes choses, bien entendu ils font travailler
00:56:25 des scientifiques, le GIEC fait travailler sur le dernier rapport 700 scientifiques,
00:56:30 ils donnent le nombre, et il y a des milliers de rapports,
00:56:33 des rapports illisibles de milliers de pages, la seule chose qu'on lit c'est le communiqué,
00:56:37 et le communiqué il dit exactement le contraire de ce qu'il y a dans les rapports.
00:56:40 – Pourquoi les auteurs ne le dénoncent pas alors ? – Comment ?
00:56:43 – Pourquoi les 700 auteurs ne le dénoncent pas ? – Parce que les auteurs,
00:56:45 il y en a qui l'ont dénoncé et qui ont, à perte de fracas, claqué la porte.
00:56:49 – Ce sont des points marginaux mais globalement… – Vous voulez nous dire pourquoi ?
00:56:52 – Plus que vous me dites, je suis charpentin parce que j'ai une courbe sur les yeux,
00:56:56 c'est le réchauffement depuis 1950, ça monte tout le temps.
00:57:00 – Oui, regardez bien les dernières années, si votre courbe est exacte,
00:57:03 parce que moi je vous montre les 8 dernières années,
00:57:05 les 8 dernières années le réchauffement s'est arrêté, bon c'est comme ça.
00:57:10 Et alors qu'est-ce qui se passe ? – C'est des agents de Hulot,
00:57:12 – Qu'est-ce qui se passe ? – Les auteurs sont des spécialistes,
00:57:15 c'est un problème fondamental qui avait soulevé déjà René Descartes,
00:57:18 chacun est dans sa spécialité, il y a au moins 80 spécialités,
00:57:22 il y a ceux qui s'occupent des volcans, ceux qui s'occupent des glaciers,
00:57:25 ceux qui s'occupent de la température de la mer, etc.
00:57:28 – Et ils sont assez idiots, ils sont assez idiots pour voir une température monter
00:57:32 quand elle baisse, si ça vous plaît.
00:57:34 – Ils sont spécialistes, ils sont fiers, ils ont écrit des choses bien dans les rapports,
00:57:37 les rapports sont honnêtes mais le communiqué de presse qui mousse…
00:57:41 – D'accord, alors les éoliennes par exemple, parce que les éoliennes,
00:57:44 on investit beaucoup sur les éoliennes, est-ce que c'est utile, efficace et l'avenir ?
00:57:50 – Ça ne sert à rien les éoliennes, alors vous vous tenez un peu surpris,
00:57:53 mais c'est très simple à comprendre, les éoliennes ça marche avec du vent,
00:57:56 il y a des jours où il y a du vent, il y a des jours où il n'y a pas de vent,
00:57:59 bon, il n'y a pas de vent, et le rapport de la production d'électricité c'est 1 à 20,
00:58:04 ce n'est pas un petit rapport, donc il y a des jours où il n'y a pratiquement pas de vent,
00:58:08 mettons que sur le mardi, il n'y a pas de vent, est-ce qu'on va manquer de courant le mardi ?
00:58:11 Ben non, on n'a jamais manqué de courant dans le passé,
00:58:14 et je peux rassurer ceux qui nous écoutent, on ne manquera pas dans l'avenir,
00:58:17 nos réacteurs sont en train d'être réparés, on est en surcapacité des réacteurs,
00:58:22 on en a 56, l'Allemagne en a 3, donc vous voyez tout de suite la différence,
00:58:26 donc on ne va pas manquer de courant le mardi, le mercredi le vent souffle,
00:58:30 puis il amène un quart d'électricité en plus, qu'est-ce qu'on peut en faire,
00:58:35 puisqu'on ne peut pas la stocker, et puisque le mardi on n'en a pas besoin,
00:58:38 vous savez ce qu'on en fait ? Alors à 80% on l'exporte,
00:58:43 c'est-à-dire que les éoliennes qui tournent chez nous ne nous servent pas à nous,
00:58:47 elles servent à l'Allemagne, à l'Italie, on l'exporte, mais on l'exporte,
00:58:51 à 20% du prix qu'on a payé aux promoteurs, bien entendu on n'exporte pas cher,
00:58:57 et puis il y a des jours où les Allemands, les Italiens n'ont pas besoin de courant,
00:59:01 qu'est-ce qu'on en fait ces jours-là ? Qu'est-ce qu'on fait puisqu'on a l'électricité
00:59:05 et qu'on ne peut pas la stocker ? Mais on freine nos réacteurs nucléaires,
00:59:09 donc nous ne pouvons pas utiliser l'électricité en France qui est produite
00:59:15 par nos éoliennes et nos panneaux photovoltaïques, c'est simple à comprendre.
00:59:19 - Mais si c'est si simple, pourquoi est-ce qu'on est allé dans cette industrie
00:59:24 qui défigure les paysages, qui est chère, qui ennuie un peu tout le monde,
00:59:29 et vous lui dites que ça ne sert à rien, comment moi ?
00:59:31 - Eh bien on l'a fait pour faire plaisir aux écologistes,
00:59:33 - Et les Anglais, les États-Unis, c'est une bande d'idiots.
00:59:36 - Uniquement pour des raisons purement idéologiques.
00:59:38 - Mais on s'est imaginé, on a dit, on a écrit, on va mettre 50% de nucléaire
00:59:41 et 50% de renouvelables. - On le fait pour le temps.
00:59:44 - Mais les jours où il n'y a pas de vent, on ne fait pas rien, les renouvelables.
00:59:49 - Pourquoi les autres pays le font ? L'Allemagne en fait plein.
00:59:52 Pourquoi la Suède le fait ? Pourquoi le Grand Bretagne le fait ?
00:59:54 - Parce qu'ils n'ont pas de central nucléaire. - Ils n'ont pas d'autre centrale.
00:59:58 - Alors qu'est-ce qu'ils font ? - Alors ça sert à quelque chose,
01:00:00 en l'occurrence, c'est pas en général. - Mais les jours où il n'y a pas de vent,
01:00:04 comment ça marche l'Allemagne ? - Je ne pense pas qu'il y ait des gens
01:00:06 qui aient dit que ça marchait quand il n'y avait pas de vent.
01:00:08 - Non, mais comment fait l'Allemagne ? - Précision intéressante, vous pouvez.
01:00:13 - Elle fait des centrales à charbon. - Malgré les 3 500 milliards de dollars
01:00:20 investis en vin depuis 10 ans, les énergies renouvelables, éoliennes
01:00:24 et pas de nos photovolcaïdes, ne fournissent toujours que 1% de l'énergie mondiale,
01:00:28 c'est vrai ça ? - Absolument.
01:00:30 - En France c'est beaucoup plus, en France c'est 20%.
01:00:34 - Les éoliennes, de l'électricité, pas de l'énergie. L'électricité c'est 20% d'énergie.
01:00:40 Vous prenez votre voiture, pour l'instant en tout cas, c'est pas de l'électricité.
01:00:44 Donc actuellement c'est 1%, et qu'elle nous avait dit le GIEC,
01:00:49 les mêmes personnes entre les mains des gros non-allemands,
01:00:52 on sait très bien qu'elle a dédigé le rapport.
01:00:54 - Ils ne sont pas entre les mains des verts allemands, ce n'est pas vrai.
01:00:57 - C'est des mensonges. - Mais laissez-moi aller.
01:00:59 - L'ONU ce n'est pas les verts allemands, qu'est-ce que c'est que ça ?
01:01:02 - Mais laissez-moi aller. - Mais vous dites n'importe quoi.
01:01:04 - Mais laissez-moi parler. - Oui mais c'est fatigant d'entendre des gens
01:01:06 qui disent n'importe quoi. L'ONU n'est pas aux mains des verts allemands,
01:01:09 c'est de la bêtise. - Non mais l'ONU, pardonnez-moi.
01:01:12 - L'ONU n'est pas aux mains des verts allemands, je ne dis pas ça.
01:01:15 - Allez regardez les départements de l'ONU. - Mais il vient de le dire.
01:01:18 - Regardez qui dirige les départements de l'ONU si vous ne me croyez pas.
01:01:22 C'est M. Hakeem Steiner. - Il y a tous les scientifiques du monde
01:01:25 sur le climat dans le GIEC. - Je termine.
01:01:28 - Ils sont tous dans le complot. - Je termine.
01:01:31 - Oui c'est un complot. - C'est un complot, c'est intéressant.
01:01:34 C'est un complot de qui alors ? - De l'idéologie.
01:01:36 - Des verts allemands, c'est ça ? - Je suis en train de vous l'expliquer.
01:01:39 - Non je n'ai pas de complot ici. C'est un complot de qui ?
01:01:42 - Laurent, il y a deux animateurs ici, est-ce que vous pouvez le tenir ?
01:01:45 - Certainement. - Animez le débat à ma place.
01:01:47 - Oui mais quand on entend n'importe quoi, on a le droit de réagir.
01:01:49 - Oui mais vous l'avez dit maintenant. - Je vais continuer.
01:01:52 - Je t'ai donné le droit de dire n'importe quoi.
01:01:54 - Bon alors j'ai le droit de dire n'importe quoi qui est vérifiable.
01:01:56 - Ça se vérifie à chaque seconde.
01:01:58 - À savoir que le rapport du GIEC qui a dit que les énergies renouvelables
01:02:04 pourraient fournir 80% de l'énergie de la planète, on est à 1%.
01:02:08 Ce rapport est signé, connu par un leader, auteur, auteur leader du GIEC
01:02:14 qui est le coordinateur mondial de Greenpeace pour les énergies renouvelables.
01:02:20 Il s'appelle monsieur Sven. Alors dites-moi le contraire.
01:02:23 Est-ce que c'est faux ce que je dis ?
01:02:25 - C'est 1 sur je ne sais pas combien. - C'est lui qui a signé le rapport.
01:02:28 - En tout cas. - C'est lui qui a signé le rapport.
01:02:30 - Et puis tout ça, mais le fait que la planète se réchauffe et que les glaciers fondent,
01:02:34 il suffit de... Vous aimez un peu la montagne, moi je vais souvent en montagne,
01:02:37 le glacier du Vigneumal dans les Pyrénées, il est devenu pot de chagrin
01:02:40 alors qu'avant il était immense, c'est incontestable ça non ?
01:02:42 - Les glaciers dont vous parlez, ils n'existaient pas au XIVe siècle.
01:02:45 - Oui il y a des variations de température mais...
01:02:47 - J'ai reçu des chandicis qui t'expliquent... - Ça s'accélère très fortement en un siècle et demi.
01:02:50 - Le problème... - Parce que vous dites "elle a été refutée par tous les chandicis"
01:02:54 - Depuis un siècle et demi, il faut regarder la courbe de réchauffement climatique
01:02:57 sur un siècle et demi, soit depuis la révolution industrielle.
01:02:59 - Oui ! - Ça fait une exponentielle en mathématiques.
01:03:01 - Il n'y a pas de courbe avant ! Il n'y a pas de courbe avant parce qu'il n'y avait pas de...
01:03:04 - Ça fait 1°C. - Et l'exponentielle colle à la mondialisation
01:03:07 et à la révolution industrielle, c'est un hasard pour vous ?
01:03:10 - Ah oui ! Mais le... Attends, expliquez-moi pourquoi il y a eu l'optimum climatique...
01:03:14 - On passe d'un milliard à 7 milliards d'habitants, c'est un hasard que...
01:03:17 - Expliquez-moi pourquoi il y a eu un optimum climatique dans l'an 1000
01:03:20 qui a permis de faire nos cathédrales parce qu'il y avait des récoltes abondantes,
01:03:23 il n'y avait pas de voiture diesel ! Alors arrêtons !
01:03:26 - Je crois que c'est la première fois que c'est dans ces proportions-là...
01:03:28 - Frédéric Taddeï ! - Non ! Non !
01:03:30 - Frédéric Taddeï, que doit faire l'animateur ?
01:03:34 - Que doit faire l'animateur ? - Que doit faire l'animateur ?
01:03:37 - Il doit avoir mis en face de monsieur quelqu'un qui a autant travaillé que lui,
01:03:41 et qui réfute tous ses arguments... - Je suis d'accord.
01:03:45 - Ce qui est difficile à faire pour ceux qui n'ont plus...
01:03:48 - Je suis d'accord. - Je suis d'accord.
01:03:51 - Bon, avançons ! La sécurité ! Les deux premiers sujets ! Il reste 20 minutes !
01:03:55 - J'ai écrit 8 livres sur le climat ! - Oui mais c'est délit 2 secondes main !
01:03:58 - Ah 2 secondes main ! - Bah oui, 2 secondes main !
01:04:00 - Vous avez pris le rapport des GEC, puis vous analysez le rapport des GEC...
01:04:03 - C'est le premier que j'ai reproduit ! - Allez, tombez la mortalité routière !
01:04:06 - Oui, il est très bon en mortalité routière ! - Exceptionnel monsieur Girodot !
01:04:09 - Non, ça ne veut pas dire qu'il n'est pas en climat ! - Ne le traitez pas de cette manière-là !
01:04:12 - Je le traite comme il le mérite ! - Comme je suis très en retard, j'ai 2 sujets possibles.
01:04:17 - Soit on parle de l'insécurité à Nantes, c'est une nantienne... - Religion !
01:04:21 - Soit on parle des peines minimales planchées qui ont été... - Non, vous voulez !
01:04:25 - Qui ont été... Il n'y aura pas de peines minimales planchées !
01:04:28 - Oui, mais c'est Nantes ! - C'est une erreur !
01:04:30 - Non, parce que les deux femmes, les deux religieuses qui s'amènent au Krav Maga, etc.
01:04:36 - Les religieuses qui s'amènent au Krav Maga, c'est quand même too much !
01:04:40 - Voyons le sujet de Michael Chahut à Nantes, parce que...
01:04:42 Alors, là encore, pardonnez-moi, il n'y a quasiment que nous qui en parlons.
01:04:45 - De religieuses à Nantes... - De Nantes, ça c'est sûr !
01:04:48 - Oui, mais de religieuses à Nantes qui sont obligées de quitter la ville pour des raisons de sécurité.
01:04:54 Alors, ça n'entre pas dans la grille de lecture de France Inter.
01:04:57 Donc, on n'en parle pas.
01:05:00 - Sauf que le jour où ils vont en parler, vous allez faire un communiqué dans ce cas-là.
01:05:03 - J'aimerais qu'ils en parlent, parce que si ce n'était pas deux religieuses catholiques, peut-être que...
01:05:08 - Ah oui, c'est vrai qu'ils... - Je n'en sais rien !
01:05:10 - Peut-être que ça éveillerait... - C'est des verts allemands aussi qui dirigent France Inter.
01:05:14 - Ça, c'est peut-être plus vrai que pour le VIEC !
01:05:16 - Enfin une parole sensée !
01:05:21 - Écoutez ce reportage de Michael Chahut.
01:05:25 Depuis huit ans, les deux religieuses veillent au quotidien sur cette église Sainte-Croix,
01:05:30 en plein centre-ville de Nantes, ouverte à tous.
01:05:33 C'est un crève-cœur de partir, disent-elles aujourd'hui, mais elles se sentent épuisées face à l'insécurité.
01:05:39 - On n'est pas les franciscains du Bronx et je pense qu'aussi, il faut peut-être une carrière un peu plus forte pour être en ce lieu.
01:05:47 Si on n'avait pas eu ces petits cours de self-défense, ça aurait pu être des agressions physiques.
01:05:52 En fait, on a su prendre de la distance quand ça devenait dangereux.
01:05:56 Et on a eu quand même une personne qui nous a craché dessus et qui est aussi une autre personne qui en serait venue aux mains
01:06:03 s'il n'y avait pas des paroissiens, des fidèles ou des gens qui étaient intervenus.
01:06:07 - Les religieuses précisent que les choses vont mieux depuis novembre et l'arrivée de renforts policiers en centre-ville.
01:06:13 Mais leur décision est prise, une décision que comprennent les commerçants qui déballent devant l'église et les paroissiens.
01:06:20 - L'église, c'est un endroit de refuge aussi. Donc forcément, ils sont au premier plan, les soeurs.
01:06:27 - Pour leur sécurité, quoi. Elles ont peur. Elles vivent comme nous on fait, d'ailleurs, dans le quartier. On a peur de tout.
01:06:33 - Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe dans ce quartier ?
01:06:35 - Vous ne voyez pas la clientèle qu'il y a ? Vous voyez, à côté du parking de Cré, c'est pas mal avec les chiens. Non, non.
01:06:43 - Les deux soeurs partiront en juillet. La paroisse Sainte-Croix recherche des volontaires pour reprendre la mission.
01:06:49 - Alors Gilles Dassalin, qui est un des adjoints au maire de Nantes, lui, il n'est pas au courant, manifestement, de ce qui se passe dans sa ville.
01:06:55 - Il est sous une forme de déni. Cette dame qui dit "on a peur de tout", parce qu'il faut se balader dans les rues de Nantes.
01:07:00 - Je vous assure, vous pouvez être surpris. Vous êtes allé à Nantes, Laurent Geoffroy ?
01:07:03 - Oui, je suis de la famille à Nantes.
01:07:05 - Et vous êtes allé quand ?
01:07:06 - Il y a trois mois, je crois.
01:07:08 - Et comment vous avez trouvé ?
01:07:09 - Je n'ai pas resté longtemps. Je n'ai pas fait une enquête.
01:07:11 - Effectivement, il y a de la sécurité, il n'y a aucun doute.
01:07:14 - Et de l'insécurité. Et puis là, c'est une forme d'insécurité toute particulière.
01:07:17 - Je ne suis pas dans le déni, contrairement à ce que vous pourriez penser.
01:07:19 - Pardonnez-moi, parce que juste d'un point sur les religieux, ça va même au-delà de l'insécurité.
01:07:25 Pour moi, c'est une expression d'une forme de choc des civilisations, parce que ce n'est pas un hasard s'il s'agit d'actes anti-chrétiens,
01:07:31 et si les actes anti-chrétiens explosent en France et partout dans le monde.
01:07:34 Donc je pense qu'on aurait tort de prendre ce phénomène-là à la légère et de ne pas en tirer des conséquences sur l'évolution de la société.
01:07:40 - Alors écoutez M. Gildas Salin à la mairie de Nantes.
01:07:45 - J'étais quelque peu étonné dans la mesure où nous n'en avons pas échangé récemment, alors qu'il nous arrive d'échanger des messages ensemble.
01:07:54 Je sais aussi qu'elles sont bien connues, notamment des services de la police municipale, qui interviennent autant que besoin,
01:08:01 et qui passent très régulièrement autour de l'église et du passage Saint-Croix, du jardin.
01:08:06 Ce qui m'étonne c'est que nous avons eu d'énormes progrès quant à la situation dans ce secteur, dans le quartier du centre-ville d'une manière générale,
01:08:17 grâce aux renforts à la fois de la police municipale, mais aussi de la police nationale, et des relations fonctionnelles combinées que nous portons ensemble.
01:08:28 C'est vrai que le contexte actuel étant à l'amélioration, et ce sont les chiffres notamment de la préfecture qui le prouvent,
01:08:35 mais les commerçantes, les commerçants comme les habitants du quartier m'en parlent aussi régulièrement que cette situation s'améliore.
01:08:43 Je dis donc en effet que j'étais assez étonné lorsque j'ai découvert leur message, mais une fois encore, il ne m'appartient pas de commenter cette décision qui leur appartient.
01:08:52 La situation s'améliore, mais c'est tellement la langue de bois que les copeaux tombent à chaque fois, à chaque phrase.
01:08:59 C'est extraordinaire.
01:09:01 – Non mais peut-être que la situation s'améliore, pourquoi vous dites ça ?
01:09:03 – Oui, alors je vous confirme, je vous confirme que depuis que Gérald Darmanin a pris l'affaire en main et envoyé des policiers…
01:09:11 – C'est ce qu'il a dit ?
01:09:12 – Oui, vous me coupez tout le temps en fait.
01:09:15 – Non, je vous embourdeais dans votre sens.
01:09:17 – Oui, bien sûr, on va embourder en silence.
01:09:19 [Rires]
01:09:21 Et c'est vrai que la situation s'améliore un peu.
01:09:24 D'ailleurs il y a quelqu'un qui m'écrit, mais il y a quelque chose de pas…
01:09:27 – Mais vous avez des ambitions politiques à Nantes vous ?
01:09:29 – Aucune.
01:09:31 – Vous en faites beaucoup.
01:09:32 – Alors je vais vous dire, je n'ai aucune ambition politique du tout, que les choses soient claires.
01:09:36 Contrairement à vous je crois, parce que vous avez fait un 73% aux dernières élections.
01:09:40 – J'étais pas candidat.
01:09:41 – Quand vous vous êtes engagé avec Anis Dalgaux.
01:09:43 – J'ai pas été candidat nulle part, j'ai comme vous moi au fond.
01:09:45 – Vous étiez dans l'équipe d'Anis Dalgaux.
01:09:47 – Je lui ai donné un coup de main, c'est vrai.
01:09:49 – Ah bah on dit de non, c'est vraiment…
01:09:51 – C'est très efficace, c'est ça que vous voulez me dire, c'est vrai.
01:09:54 – Un 73%, c'est vrai que vous avez pas… je vous ai connu meilleurs.
01:09:58 – On y répond.
01:10:00 – Il y a quelqu'un qui me dit, êtes-vous vraiment obligé d'avoir dans votre émission monsieur Geoffrin ?
01:10:06 – Non je ne suis pas obligé, mais je l'aime, et c'est pour ça qu'il est…
01:10:10 – Il parle beaucoup quand même.
01:10:11 – Comment ?
01:10:12 – Il parle beaucoup.
01:10:13 – Et oui il parle beaucoup.
01:10:14 – Il coupe un peu.
01:10:15 – Je suis d'accord avec vous.
01:10:16 – Non ce qui est…
01:10:17 – Je voudrais juste revenir, je voudrais juste revenir, merci Laurent,
01:10:19 je voudrais juste revenir sur ce qu'a dit Paul, qui est vraiment très important,
01:10:23 c'est-à-dire sur le fait que ce soit des religieuses.
01:10:25 Autrefois, vous alliez dans des églises pour trouver refuge.
01:10:29 Aujourd'hui, ce sont les personnes qui accueillaient qui doivent trouver refuge.
01:10:33 – Même à la règle de l'Amérique du Sud de Rome avait parlé de refuge.
01:10:36 – C'est une aversion complète, et d'ailleurs c'est même une aversion à un point que l'adjoint,
01:10:41 j'ai énoté la phrase, l'adjoint dit,
01:10:43 "elles sont bien connues des services de la police municipale".
01:10:46 Alors ça je trouve ça extraordinaire.
01:10:48 – Il a tout dit.
01:10:49 – Et alors je ne sais pas si on dit Gildas ou Gilda d'ailleurs,
01:10:51 j'ai toujours cette interrogation, c'est monsieur Salin.
01:10:54 Et alors voyez cette image, si vous souhaitez aller sur la page Facebook
01:10:58 de la Fraternité Bénédictine Apostolique,
01:11:00 je ne doute pas cher Laurent que vous le fassiez ce week-end,
01:11:03 et bien vous pourrez voir Sœur Marie-Anne Leroux ou Sœur Agathe Dutrais,
01:11:09 je ne sais pas si on va les voir, Marine, c'est une image qu'on avait passée hier soir.
01:11:14 Et est-ce qu'on l'a cette image ? Non, on ne l'a pas.
01:11:16 Bon, c'est vendredi, et vendredi c'est vendredi, comme vous le savez.
01:11:21 Vous nous regardez de temps en temps Frédéric ?
01:11:22 Oui j'ai vu d'ailleurs, vous avez été gentil avec nous dans le Paris.
01:11:24 – J'ai regardé un peu, parce qu'on m'avait tellement parlé de l'ogre Pascal Praud,
01:11:29 je regarde, j'ai trouvé ça très intéressant, vous faites un truc que moi je ne saurais pas faire,
01:11:35 mais je compare un peu à ce que fait Alain Finkielkraut d'ailleurs sur France Culture.
01:11:39 – Oui. – Taisez-vous.
01:11:40 [Rires]
01:11:42 – C'est une référence, rarement t'es du même…
01:11:44 – Non, non, c'est-à-dire que vous mettez beaucoup de vous-même.
01:11:46 – Pas faux. – Bien sûr.
01:11:48 – Mais vous aussi.
01:11:49 – Et je pense qu'on vous regarde pour savoir ce que vous pensez.
01:11:51 – Mais non, ça c'est pas vrai, c'est pas vrai du tout ça,
01:11:54 je peux vous dire que c'est pas vrai du tout, on regarde parce que, voilà,
01:11:57 on parle de l'actualité en écoutant les uns et les autres.
01:12:00 – Et être très modeste. – Mais non.
01:12:02 – Trop modeste.
01:12:03 – Bon, c'est vendredi, et vendredi vendredi, comme vous le savez,
01:12:06 c'est un moment vraiment culte, je ne sais pas ce qu'on va en faire de tout ça,
01:12:11 mais vendredi vendredi, générique.
01:12:13 – Où est-il ?
01:12:14 [Musique]
01:12:19 – Ah, il n'y a pas de musique aujourd'hui.
01:12:21 – Ah si, si.
01:12:22 [Musique]
01:12:26 – Ah ça, évidemment.
01:12:28 [Musique]
01:12:30 – Écoutez, j'aurais parié, parce que je le dis chaque semaine,
01:12:33 je n'ai pas le droit de savoir où vous êtes, même Marine ne me dit rien,
01:12:35 mais je me doutais que vous seriez au Salon de l'agriculture, cher Jacques.
01:12:38 Bonjour et quel plaisir de vous voir.
01:12:40 [Musique]
01:12:42 – Comment ça va ? Vous savez, Pascal, que vous faites un triomphe ici, un triomphe.
01:12:47 Quand ils m'ont vu arriver, ils m'ont dit "vous êtes là pour Pascal", moi j'ai dit oui.
01:12:50 Alors donc je suis au Salon de l'agriculture.
01:12:53 – Alors on ne vous entend pas très bien, cher Jacques, on ne vous entend pas très bien.
01:12:57 – Là vous ne m'entendez pas.
01:12:58 – Ah ben oui, il faut que vous vous rapprochiez,
01:13:00 parce que vous n'avez pas compris à chaque fois que je vous le dis,
01:13:02 il faut que vous vous rapprochiez du micro.
01:13:03 – Vous entendez la vache.
01:13:04 – Non mais je me rapproche du micro, mais je signale quand même
01:13:07 qu'il y a 80 000 personnes par jour, donc il y a un petit peu de bruit,
01:13:11 il y a un petit peu d'ambiance, je m'en excuse.
01:13:13 Je suis avec Palombre, une vache magnifique, elle est charmante,
01:13:20 elle m'a longuement parlé de vous, elle fait 782 kg, elle est originaire du Cantal,
01:13:26 elle a 4 ans, c'est la première fois qu'elle vient et elle appartient au groupe Salers,
01:13:31 d'ailleurs ils m'ont demandé de mettre la tenue, je l'ai mise pour le groupe Pascal,
01:13:35 et donc c'est un grand moment.
01:13:37 Alors j'ai quand même une mauvaise nouvelle à vous annoncer,
01:13:39 j'ai demandé aux deux propriétaires de la marque Salers si ils aimaient bien le football,
01:13:43 ils m'ont dit qu'ils étaient supporters de Saint-Etienne, je suis désolé,
01:13:46 et l'autre m'a dit, le Camien m'a dit, lui il est supporter de l'Asse-Montpérin en rugby.
01:13:52 Voilà, vous savez tout, et je voudrais dire franchement qu'il y a un monde fou,
01:13:58 que c'est bien organisé, que c'est une fête hyper positive,
01:14:03 qu'ils aiment le football, qu'ils aiment le rugby,
01:14:06 et c'est vraiment un grand moment de convivialité, je rappelle que pas longtemps...
01:14:12 Bon, est-ce que vous pouvez, qu'on voit la vache quand même Jacques,
01:14:15 qu'on voit la vache et que vous pouvez interviewer la vache,
01:14:19 parce que ça c'est ça qui m'intéresse,
01:14:21 est-ce que vous êtes capable de faire dire un mot à cette vache de 780 kilos ?
01:14:26 Non mais regarde, c'est un truc de merde, on est sans dire.
01:14:29 Vous n'avez pas l'air très rassuré.
01:14:31 On voit quand même que c'est...
01:14:36 Voilà, il y a les assistants qui tiennent les cornes.
01:14:38 Et puis il y a les assistants qui tiennent les cornes, vous êtes...
01:14:41 Est-ce que vous savez traire une vache ?
01:14:44 Je vous signale quand même que le père de Palombre s'appelle Neymar,
01:14:50 et sa mère...
01:14:51 Juliette.
01:14:52 Juliette, voilà, si vous voulez savoir.
01:14:54 Juliette, est-ce que vous savez traire une vache Jacques ?
01:14:57 Comment ?
01:14:58 Est-ce que vous savez traire une vache ?
01:15:00 Traire.
01:15:01 Non, non, non, non, non.
01:15:03 Là, pour ne pas me demander trop,
01:15:05 vous voyez où ça donne de l'agriculture,
01:15:07 très très heureux, très très pompon.
01:15:09 C'est ça que j'aimerais voir, en train de traire une vache.
01:15:12 Bon, merci en tout cas Pierre-Jacques.
01:15:14 Non mais j'ai croisé, j'ai croisé,
01:15:16 j'ai croisé quelqu'un qui vous embrasse, qui a mis de Saint-Hermelin.
01:15:19 Voilà, vous m'en demandez de venir.
01:15:22 Bon, c'est une information.
01:15:24 Effectivement, et je vous remercie de me l'avoir donné.
01:15:29 Vous saluerez cette personne, bien évidemment, cher Jacques.
01:15:33 Bon.
01:15:34 Donc, pas long, 782 kilos.
01:15:36 Ah oui, mais ça, on ne va pas redire ce qu'on vient de dire à l'instant,
01:15:39 parce que c'est, il faut nous laisser maintenant.
01:15:41 Merci, cher Jacques.
01:15:43 Merci, et puis moi je serai au salon de l'agriculteur tout à l'heure
01:15:45 avec nos amis d'RTL pour tout vous dire,
01:15:47 parce qu'on va faire là-bas l'édition de la mi-journée.
01:15:51 Je voulais vous dire également que,
01:15:53 alors vous savez que le docteur Millot,
01:15:55 désormais,
01:15:56 Je ne l'ai pas oublié, c'est bien.
01:15:57 Non seulement je n'ai pas oublié,
01:15:58 mais chaque vendredi, nous passerons un extrait du docteur Millot.
01:16:03 Eh oui.
01:16:04 Brigitte nous parlera d'un fléau qui concerne beaucoup d'entre vous,
01:16:07 les allergies.
01:16:08 Je ne sais pas si vous êtes allergique,
01:16:10 à part à moi, vous n'êtes allergique à personne, monsieur Geoffray.
01:16:13 Dans une seconde partie,
01:16:14 elle montrera des images exceptionnelles du corps humain,
01:16:16 comme vous ne l'avez jamais vu grâce à un logiciel.
01:16:18 Et ça, c'est exceptionnel.
01:16:20 Regardez cette séquence.
01:16:23 C'est la première fois qu'on faisait un musée métavère médical.
01:16:28 D'accord, alors on va aller se balader dans votre musée métavère médical.
01:16:32 Et vous allez nous commenter, c'est toujours mis en image.
01:16:34 Alors déjà, c'est magnifique.
01:16:36 Alors oui, on est à l'étage des poumons.
01:16:39 Oui.
01:16:40 Et on voit les embolies.
01:16:43 Et tout d'un coup, on va voir trois images parmi quelques milliards.
01:16:49 On va voir une seconde le foie, le poumon.
01:16:52 On peut aller partout.
01:16:53 Le cœur. Il n'y a plus de limite.
01:16:55 C'est l'infinité des mondes parallèles, je dirais.
01:16:58 C'est samedi à 10 heures.
01:16:59 Et puisqu'on est dans les annonces, demain soir, 12 heures plus tard,
01:17:02 exactement à 22 heures, entre 22 heures et minuit, on pourra vous écouter.
01:17:06 Est-ce que votre programme de demain soir est déjà fait ?
01:17:11 Jamais. Moi, je n'ai jamais réussi à faire une émission
01:17:13 où on avait le programme la veille ou l'avant-veille.
01:17:16 Jamais. Je n'ai jamais réussi.
01:17:18 Mais est-ce qu'on a des pistes quand même ?
01:17:20 Est-ce que vous savez de quoi vous allez parler demain ?
01:17:22 J'ai une vague idée.
01:17:23 Par exemple, la majorité numérique, c'est très intéressant.
01:17:25 C'est quoi la majorité numérique ?
01:17:27 C'est que maintenant, les moins de 15 ans ne pourront plus avoir un compte
01:17:33 sur les réseaux sociaux sans l'accord de leurs parents.
01:17:36 Une révolution pour les moins de 15 ans.
01:17:38 Quand les moins de 15 ans, heureusement, ils ne regardent pas la télévision en général,
01:17:41 mais quand ils vont l'apprendre, ils vont être fous.
01:17:43 Qu'est-ce qui vous a intéressé cette semaine en actualité, Frédéric ?
01:17:46 Plein de choses. L'inflation. Vous en avez parlé tout à l'heure.
01:17:51 L'inflation, c'est fascinant.
01:17:54 Et encore, nous, c'est rien à côté de l'Angleterre, par exemple.
01:17:57 Mais vous remarquerez que quand vous lisez les journaux sur l'inflation,
01:18:00 ils vous disent tous, là, il y a eu des grandes négociations annuelles
01:18:03 entre les supermarchés et leurs fournisseurs.
01:18:08 Donc, on s'attend à 10 points de plus d'inflation au printemps.
01:18:11 Mais personne ne vous dit pourquoi ça augmente.
01:18:14 Pourquoi est-ce que...
01:18:16 Parce que la mature première augmente.
01:18:18 C'est-à-dire que le céréalier, il achète le blé à l'Ukraine plus cher,
01:18:21 donc son blé augmente. Donc quand il vend, après, son blé, le blé augmente.
01:18:26 Et ceux qui ont fait des gâteaux avec le blé augmentent.
01:18:29 Et après, ils arrivent au supermarché.
01:18:31 Oui, c'est effectivement ce qu'on peut imaginer.
01:18:34 C'est moins clair sur le sucre.
01:18:37 Sur le papier, ce n'est pas clair du tout.
01:18:40 Voilà, c'est intéressant de savoir pourquoi les prix augmentent.
01:18:43 Par exemple, le président de la République, Emmanuel Macron,
01:18:47 était en tournée en Afrique.
01:18:49 Pourquoi la France perd à ce point de l'influence et des parts de marché en Afrique ?
01:18:53 Inexorablement.
01:18:56 Les Américains, d'abord, nous ont un peu poussé hors de certains pays dans les années 90.
01:19:03 Aujourd'hui, on dirait que c'est les Russes, les Chinois...
01:19:06 Donc, on peut retrouver peut-être ces thèmes-là, demain ?
01:19:08 On peut.
01:19:10 Les invités sont déjà choisis pour demain ?
01:19:13 En fonction des thèmes.
01:19:15 À chaque fois, il faut qu'il y en ait un en face.
01:19:18 Qu'ils ne soient pas tout à fait d'accord, etc.
01:19:22 C'est compliqué, mais on va certainement y arriver.
01:19:26 C'est le but, quand même.
01:19:30 Bon, ça commence à 22h et ça se termine à minuit.
01:19:35 C'est vrai que c'est un moment où on peut peut-être réfléchir.
01:19:38 C'est le but.
01:19:40 Non, on a une mission, le matin, on ne réfléchit pas.
01:19:42 Il faut prendre un peu de recul par rapport à la semaine.
01:19:45 C'est bien, ça. Le décryptage, tout le monde dit la même chose.
01:19:47 Je crois qu'il faut prendre du recul sur l'actualité, il faut pouvoir la décrypter.
01:19:51 Nous serons avec quelques spécialistes.
01:19:53 Vous voyez, j'aime...
01:19:55 Je ne prends jamais ce terme-là.
01:19:57 Mais j'aime. Alors que le matin, c'est un peu l'émission d'accueil.
01:20:00 On ne prend pas du tout de recul, nous.
01:20:02 On y va, on arrive le matin, on ne décrypte pas, on ne prend pas de recul.
01:20:06 C'est le principe. Audrey Berthiaume.
01:20:09 Les obsèques de l'enseignante Agnès Lassalle seront célébrées aujourd'hui dans l'intimité.
01:20:18 La messe se tiendra en l'église sainte Eugénie de Biarritz à 14h30.
01:20:22 La professeure d'espagnol est décédée la semaine dernière après avoir été poignardée en classe par l'un de ses élèves.
01:20:28 En Corse, une vingtaine de veillées étaient organisées hier soir pour le premier anniversaire de la mort d'Ivan Colonna.
01:20:34 Concernant l'enquête sur les circonstances de sa mort, les avocats de la famille demandent la levée du secret défense concernant Franck Elongabé.
01:20:41 Ils veulent savoir si l'assassin présumé du détenu Corse était une source du renseignement pénitentiaire.
01:20:47 Et puis, à partir d'aujourd'hui jusqu'au 5 mars, une nouvelle collecte des restos du cœur se tient dans 7000 supermarchés en France.
01:20:54 Cette année, la misère est beaucoup plus forte, alerte le président des restos du cœur, Patrice Douré,
01:20:59 en précisant que les jeunes de moins de 25 ans constituent la moitié des bénéficiaires des restos du cœur.
01:21:05 La liberté d'expression n'a pas de prix. Frédéric Tadei qui a commencé la semaine dernière son émission sur CNews.
01:21:13 Est-ce que pour conclure cette émission, vous diriez qu'elle vous paraît moins présente, cette liberté d'expression, qu'elle ne l'était ?
01:21:20 C'était la première question que je vous avais posée il y a 30 ou 40 ans.
01:21:25 Je ne suis pas sûr. Il y a 30 ou 40 ans, j'étais moins actif sur les médias.
01:21:30 Mais de toute façon, on a une liberté d'expression qui est réduite en France et on l'admet très bien.
01:21:37 On n'a pas le droit de faire l'apologie de la drogue, on n'a pas le droit de faire l'apologie de la haine, du racisme.
01:21:44 On n'a pas le droit de diffamer les gens. Il ne faut pas croire qu'on vit dans un pays où on a le droit de tout dire.
01:21:51 Moi, je trouve que la loi en France est plutôt bien faite.
01:21:54 Je le comprends, mais je comprends très bien que les Américains nous trouvent empêtrés dans des lois qui n'ont pas de sens.
01:22:01 – Parce qu'on peut tout dire aux États-Unis. – Aux États-Unis, c'est primordial.
01:22:04 – Non, il y a une censure privée. – Oui, mais…
01:22:06 – Il n'y a pas de censure d'État. – Mais il n'y a pas de censure d'État.
01:22:09 – Oui, mais c'est remplacé par la censure privée qui n'est pas toujours la moins rigoureuse.
01:22:13 – Vous pouvez être nazi. – Regardez Hollywood, ils ont été soumis à des règles volontaires,
01:22:16 mais très très strictes pendant 50 ans.
01:22:18 – C'est-à-dire que c'est très paradoxal, comme toujours aux États-Unis, il y a des éléments de liberté…
01:22:22 – Mais vous avez le droit d'être nazi, vous avez absolument tous les droits.
01:22:25 Chez nous, ce n'est pas possible, vous ne pouvez pas.
01:22:27 Mais voilà, est-ce qu'il faut s'en plaindre ?
01:22:30 – Dans ce qui me paraît le plus significatif des dernières années dans notre société,
01:22:37 le wauquisme m'intéresse vraiment.
01:22:39 – Le wauquisme. – Vous sauriez, mais le wauquisme à l'université,
01:22:42 parce que ce sont les gens qui seront demain en place, me paraît un des sujets majeurs de notre société.
01:22:46 – Si vous voulez, pour moi ce qui s'est passé, c'est que tout le monde s'est un peu radicalisé,
01:22:50 il faut bien le dire, mais c'est vrai de tout le monde.
01:22:52 Et au fond, à l'université, on a passé son temps, mais depuis très très longtemps,
01:22:58 en France, à Paris notamment, à jeter des anathèmes et à refuser que l'autre puisse s'exprimer.
01:23:03 C'est toujours le même problème, au fond, c'est que…
01:23:05 Alors après, vous avez des rapports de force qui évoluent,
01:23:11 mais au fond, tout le monde est pour la liberté d'expression,
01:23:14 mais la sienne, pas celle de l'autre.
01:23:16 – Oui, exactement.
01:23:18 Je remercie Jacques Vendreau, qui était en direct du Salon de l'agriculture ce matin.
01:23:23 Magnifique Jacques !
01:23:25 – A demain !
01:23:27 – A demain, vous prenez un deuxième ticket, je ne sais pas s'ils vont vous laisser ressortir.
01:23:30 – Non mais demain, il y a Paris Saint-Germain-Nord quand même.
01:23:33 – Ah oui, Paris Saint-Germain-Nord, vous avez parfaitement raison.
01:23:36 Je vous remercie de le rappeler également.
01:23:38 Merci M. Gérondo, Le Climat parle les chiffres,
01:23:41 donc c'est bien d'écouter une parole, j'allais dire, dissidente.
01:23:44 Merci à Marine Lanson, bien sûr, qui était avec nous cette semaine.
01:23:48 Merci à Laurent Capra, qui était à la réalisation,
01:23:51 Grégory Possidalo, qui était au son, David Tonnully à la vision,
01:23:54 Justine Serchera, qui était également là cette semaine.
01:23:57 Vraiment grand merci à Marine qui, de main de maître,
01:24:00 organise toujours tout cela, dès très tôt le matin.
01:24:04 Et puis, bon, courage à vous, bonne chance à vous,
01:24:07 on ne dit pas bonne chance d'ailleurs, je sais ce qu'on dit,
01:24:09 mais on le dit, on le redit puisque vous repartez.
01:24:11 – Dites-moi bon week-end !
01:24:13 – Voilà, bon week-end Pascal, bien sûr.
01:24:15 Et Jean-Marc Morandini, dans une seconde.
01:24:18 Merci.
01:24:19 Merci.
01:24:20 Bonne journée.