• l’année dernière
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

Category

📺
TV
Transcription
00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin.
00:00:04 Il était venu plusieurs fois dans notre émission et nous avions été touchés par sa gentillesse,
00:00:09 sa simplicité, sa bienveillance.
00:00:12 Marcel Hamon était né le 1er avril 1929 sous le signe du bélier, peut-être aussi
00:00:18 du poisson et il nous a quittés hier en début d'après-midi.
00:00:21 C'est bien dommage de travailler, chantait-il, sans que ce refrain devienne un message politique.
00:00:26 Il n'était pas Léo Ferré ou Jacques Brel, il n'était pas non plus Johnny Hallyday
00:00:30 ni Claude François.
00:00:31 Il était Marcel Hamon, un chanteur populaire aux physiques de jeunes premiers que les tempes
00:00:36 grises des années 70 avaient installées dans le poste à l'heure de midi-première ou
00:00:41 d'un show chez les Carpentiers.
00:00:43 "L'amour, ça fait passer le temps", écrivait-il, "sous des cieux bleus bleus comme le ciel
00:00:48 de Provence frappés par le blond blond du soleil de plomb".
00:00:52 Marcel Hamon incarne le monde d'hier, la France réconciliée au mois de juillet qui
00:00:57 chérissait Bernard Thevenet, la France qui disait François Sagan et celle qui dansait
00:01:01 avec Yvette Horner au son de l'accordéon.
00:01:03 Marcel Hamon est mort, les enfants nés dans les années 20 perdent une de leurs dernières
00:01:08 figures.
00:01:09 La nostalgie n'est plus ce qu'elle était mais nos souvenirs restent nos meilleurs compagnons.
00:01:14 Il est 9h, Barbara Durand.
00:01:16 L'actualité toujours marquée par la réforme des retraites, et la nuit dernière, les sénateurs
00:01:24 ont adopté l'article 7 qui vise à reculer l'âge de départ à la retraite à 64 ans,
00:01:30 200 une voix contre 115.
00:01:31 "Je me réjouis que les débats aient permis de parvenir à ce vote", a tweeté Elisabeth
00:01:35 Born.
00:01:36 Les débats à la Chambre haute reprendront à 10h30 autour d'un amendement qui plaide
00:01:41 pour que l'extinction progressive des régimes spéciaux.
00:01:44 Êtes-vous en colère contre la politique économique et sociale du gouvernement ? Regardez, pour
00:01:49 82% des Français sondaient la réponse "oui", résultat d'un sondage exclusif pour CNews.
00:01:54 Dans le détail, 51% se disent très en colère, 31% un peu en colère, 17% pas du tout.
00:02:02 Il y en a qui sont en colère ce matin, ce sont les supporters du Paris Saint-Germain
00:02:06 puisque nouvelle délireuse illusion pour Paris en Ligue des champions.
00:02:10 Comme l'an dernier, les Parisiens quittent la compétition dès les huitièmes de finale.
00:02:13 Hier soir en Allemagne, rien n'a fonctionné, défaite 2 à 0.
00:02:17 On va se remettre en question et retourner à notre quotidien, à déclarer après coup
00:02:22 l'attaquant Kylian Mbappé.
00:02:23 Et ça continue encore et encore.
00:02:26 Merci Barbara.
00:02:27 Marie-Estelle Dupont est avec nous, Gérard Carreyrou est là aussi, Philippe Guybert
00:02:32 est là et notre ami Olivier Dartigold est là.
00:02:35 On attend Daniel Gilbert pour tout vous dire qu'il va arriver d'un instant à l'autre
00:02:38 et Jean-Pierre Pasqualini.
00:02:39 Vous avez dit une chose très juste, vous avez dit "c'était le chanteur préféré
00:02:42 de ma maman".
00:02:43 Et vous savez le goût que j'ai pour le passé et cette phrase que vous avez dite,
00:02:50 nous sommes plein d'enfants nés dans les années 60 à la pensée, parce que c'était
00:02:54 effectivement le chanteur de nos parents, d'abord parce qu'il était souvent très
00:02:58 beau et effectivement les femmes aimaient son physique.
00:03:01 Il était venu alors.
00:03:02 Oui, j'étais là.
00:03:03 Mais on va voir cet extrait, vous étiez là.
00:03:04 C'était un homme délicieux.
00:03:05 Il est venu le 10 novembre 2021.
00:03:07 On a décidé de parler de Marcel Hamon ce matin, de lui rendre hommage pendant quelques
00:03:11 minutes.
00:03:12 Ecoutez ce qu'il nous avait dit le 10 novembre 2021 sur ce plateau.
00:03:17 On va vraiment parler avec vous, Marcel Hamon.
00:03:21 "Er hat den Klavenwohlen im Arm, er fass ihn sicher, er hält ihn warm".
00:03:30 Il va falloir soutenir.
00:03:31 Vous qui êtes médecin, vous qui êtes médecin, 93 ans, il a reçu.
00:03:34 Je suis très ému parce qu'il y a très très très longtemps, vous avez fait un gala
00:03:38 à Toulouse au Théâtre du Capitole et j'étais jeune étudiant, on m'avait demandé de vous
00:03:43 présenter.
00:03:44 Non, oui, je vous assure, je vous assure.
00:03:47 Et c'est pour ça que je suis très très ému à l'idée de vous rencontrer.
00:03:50 Je me souviens, vous avez fait la moindre survécu.
00:03:52 C'est bien dommage.
00:03:54 Provisoirement.
00:03:55 Mais nous sommes 8 milliards, vous nous posez la question.
00:04:00 Renaud.
00:04:01 Vous étiez dans votre super costume, vous avez dansé.
00:04:03 Ah oui, parce que vous étiez beau.
00:04:05 Les filles vous aimaient.
00:04:07 Pourquoi parlez vous?
00:04:09 Vous êtes beau.
00:04:10 Je suis un beau vieillard.
00:04:12 Alors franchement, vous êtes magnifique.
00:04:14 Voilà.
00:04:15 Bon, mesdames, messieurs, tout a été dit.
00:04:18 Vous pouvez passer sur la chaîne suivante.
00:04:21 Vous fumez pas?
00:04:22 Ah non, ça, vous buvez pas.
00:04:24 Ça, c'était là.
00:04:25 Quand j'étais étudiant, je courais 800 mètres à peu près dans deux minutes.
00:04:29 Vous n'avez pas de ride.
00:04:30 Vous avez une peau incroyable.
00:04:31 Mais je suis complètement refait.
00:04:32 Non, mais c'est vrai.
00:04:35 Vous avez une peau, vous avez des cheveux.
00:04:38 Ma fille m'a maquillé ce matin.
00:04:41 Oui, mais quand même.
00:04:42 Il n'y a pas de maquilleuse là-bas.
00:04:44 Ouh là là là là.
00:04:45 Elle s'est allumée.
00:04:46 Bon, on va voir les écouter peut être les chansons de Marcel Hamon, qui était vraiment
00:04:51 très présent dans les années 60, 70.
00:04:53 Il avait eu un trou entre 80 et 2000.
00:04:55 Et puis après, il était revenu à la chanson.
00:04:57 Vous voyez le sujet de Vivien Nervier.
00:04:59 Bien dommage de travailler
00:05:04 Chaque jour pour gagner sa vie, faut se lever
00:05:09 Avec cette chanson sortie en 1971, Marcel Hamon va connaître l'un de ses plus gros
00:05:15 succès.
00:05:16 Un million d'exemplaires vendus.
00:05:18 Le chanteur est au zénith de sa carrière.
00:05:20 Il a 42 ans et malgré ses cheveux poivres et sels, semble afficher une éternelle jeunesse.
00:05:27 Né à Bordeaux en 1929, Marcel Hamon, comme il le raconte dans son autobiographie, hésite
00:05:37 après le bac entre professeur d'éducation physique et le conservatoire d'arts dramatiques.
00:05:41 Ce sera la comédie et finalement la chanson.
00:05:44 A Paris, il se fait connaître dans les cabarets et tente sa chance au cinéma.
00:05:49 On le voit ici, juste derrière Brigitte Bardot en 1956 dans La mariée est trop belle de
00:05:55 Pierre Gasparuit.
00:05:56 Mais à partir de 1959, le chanteur prend le pas sur le comédien, surtout après son
00:06:08 premier grand succès, Bleu blanc blanc.
00:06:11 1962, il donne son premier one man show.
00:06:26 A Bobineau, à guichet fermé.
00:06:28 La même année, Charles Aznavour lui écrit Le Mexicain, un tube énorme qui restera plusieurs
00:06:33 semaines de suite, numéro un des ventes.
00:06:35 Marcel Hamon animera aussi plusieurs émissions de télévision jusque dans les années 70.
00:06:49 Plus discret dans les médias par la suite.
00:06:51 Il ne cessera jamais de chanter comme il le confiait sur notre antenne alors qu'il venait
00:06:55 tout juste de sortir une nouvelle compilation.
00:06:58 La scène fut son élixir de jeunesse.
00:07:16 Marcel Hamon était l'un des derniers grands représentants du musical en France.
00:07:22 Daniel Gilbert est avec nous ce matin.
00:07:25 Bonjour Daniel Gilbert.
00:07:26 Ce joli mot du musical qu'on n'emploie plus aujourd'hui.
00:07:30 Je suis tombé le jour sur un archive de Midi Première et c'est absolument sidérant les
00:07:35 artistes qui ont défilé à Marie à Midi Première.
00:07:39 Par exemple, vous avez reçu Supertramp.
00:07:41 Oui.
00:07:42 Supertramp qui était venu.
00:07:44 Oui, mais j'étais la première.
00:07:45 Mais bien sûr.
00:07:46 C'est ça.
00:07:47 Mais vous savez pas comment ça s'est passé.
00:07:48 Alors on parlera de Supertramp après, mais je voudrais d'abord qu'on parle évidemment
00:07:51 de Marcel Hamon.
00:07:52 Parce qu'il venait, c'était un invité régulier de vos émissions.
00:07:55 On chantait en direct dans Midi Première ?
00:07:57 Quand on pouvait.
00:08:00 Et l'émission était à midi.
00:08:02 Non, midi et demi.
00:08:03 Donc pour les artistes, c'était pas facile de venir à ce temps-là, parce que généralement
00:08:08 les artistes se lèvent un peu tard.
00:08:09 C'était un succès considérable.
00:08:10 Il y avait combien de personnes qui regardaient ?
00:08:12 Il y a eu entre 14 et 14 millions.
00:08:16 Ah oui ? Nous on est un peu moins le matin sur CNews.
00:08:20 Oui mais ça marche bien.
00:08:21 Moi je vous regarde.
00:08:22 Je fais partie des spectateurs.
00:08:23 Et Marcel Hamon aussi nous regardait, paraît-il, régulièrement.
00:08:27 Mais quel souvenir vous gardez de lui ?
00:08:29 De Marcel Hamon ?
00:08:30 Oui.
00:08:31 Eh bien le souvenir de quelqu'un qui incarnait vraiment… Moi je l'ai connu à partir
00:08:35 69-70.
00:08:36 Et pour moi c'est quelqu'un qui incarne terriblement bien cette époque entre les
00:08:44 années 70-80, où il y avait une véritable joie de vivre.
00:08:49 Et lui, il apportait du soleil, c'est-à-dire qu'il donnait de l'espoir aux gens.
00:08:54 Il avait un charisme énorme, il chantait très bien, il s'amusait en chantant.
00:09:00 Il s'amusait en chantant.
00:09:01 Il était heureux de vivre.
00:09:03 Il vivait.
00:09:04 Maintenant, je trouve qu'on joue un peu à vivre, on joue à être au lieu d'être.
00:09:09 Et lui, il était.
00:09:10 Et il était la joie de vivre.
00:09:11 Il arrivait, il était sympa dans la vie, il était sympa à l'antenne.
00:09:16 Il n'était pas sympa parce qu'il faut être sympa quand on est une vedette.
00:09:19 Il était normal.
00:09:20 Ce que j'appelle normal.
00:09:22 Non mais c'est vrai parce que je trouve que toute cette époque, c'est vrai que je
00:09:29 connais beaucoup de morts.
00:09:30 Ça commence à m'inquiéter, sérieux.
00:09:32 Mais bon.
00:09:33 Alors j'ai une archive que je voulais vous montrer.
00:09:35 En 1976, c'est quand même extraordinaire d'ailleurs, au lendemain de la défaite
00:09:41 de Saint-Étienne à Glasgow.
00:09:43 Oui.
00:09:44 Vous êtes à Geoffroy-Guichard.
00:09:45 Yes.
00:09:46 C'est absolument incroyable.
00:09:47 Donc on est en mai 1976.
00:09:49 Vous êtes à Geoffroy-Guichard.
00:09:50 Les joueurs sont quand même revenus.
00:09:52 Ils doivent être crevés.
00:09:53 Mais ils acceptent quand même de faire votre émission.
00:09:56 Pas tous.
00:09:57 On va voir dans l'archive.
00:09:58 Il y a Jean-Michel Larquet, Osvaldo Piazza, Santini.
00:10:01 Il n'y a que Rocheteau qui n'a pas voulu.
00:10:03 Il était trop en colère d'avoir perdu.
00:10:05 Oui.
00:10:06 Et puis il était peut-être blessé aussi.
00:10:07 Il y a Robert Herbin qu'on va voir dans cette archive.
00:10:09 Elle est tout à fait étonnante cette archive.
00:10:11 Et vous, vous êtes sur la pelouse de Geoffroy-Guichard.
00:10:14 Et vous avez lancé Marcel Hamon qui avait fait une chanson qui s'appelle "Ah, c'est
00:10:19 Stéphanois".
00:10:20 Il avait fait une chanson, un refrain pour les Verts.
00:10:22 Pour vous dire aussi ce qu'étaient les Verts dans cette période-là.
00:10:26 Vous voyez cette archive ?
00:10:27 Les supporters écossais, on va vous emprunter pour encourager Marcel Hamon.
00:10:32 Je crois que toute l'équipe de Saint-Etienne est d'accord.
00:10:34 Est-ce que vous avez admiré ces très beaux écossais ? Un peu spéciaux ?
00:10:38 *Musique*
00:10:58 Ils sont les dieux du stade quoi.
00:10:59 Regardez-moi ça.
00:11:00 Allez.
00:11:01 Tête de l'Archer.
00:11:02 L'Archer, le Bernier en direction de Baptée qui contrôle la patrine.
00:11:04 Face à rentrée à Piazza, Prasia, Hervé, Réveilly, Patrick, Réveilly, Patrick, Hervé,
00:11:07 Patrick, Patrick, Hervé, Hervé, Saramagna, Saramagna, tout seul dans Métis-Sumet, le voilà dans Métis-Sumet, il va tirer, il va tirer, il va pas tirer, non il va pas tirer. *Musique*
00:11:21 Mais il y a tout dans cette archive de ces années-là.
00:11:24 Le côté "bon enfant", vous voyez ce mot qui a disparu parfois, "bon enfant".
00:11:29 Les joueurs sont là, il n'y a pas de sécurité, ils sont là, il y a des supporters, il n'y a pas d'agressivité, il y a quelque chose de léger.
00:11:37 Il y a lui qui a fait une chanson, Marcel Hamon, sur Saint-Étienne et tout ça, Saint-Étienne n'a peut-être pas demandé de droit,
00:11:44 des joueurs ne sont pas entrés en conflit parce qu'il parle d'eux, etc.
00:11:51 Vous voyez, il y a tout ça qui effectivement a disparu aujourd'hui.
00:11:54 - Oui parce que je pense qu'on est devenu un peu tributaire d'autres choses, enfin ça a changé.
00:12:01 - Oui, mais aujourd'hui il y aurait l'agent de Piazza qui dirait "ah bah non, vous occupez de Stéphanois, je veux de l'argent"
00:12:07 ou "vous n'avez pas le droit de faire ça et puis je ne peux pas faire la chanson".
00:12:09 - Mais oui, on a mis maintenant l'argent quand même au-dessus de tout.
00:12:12 Un peu de spiritualité, d'humanité, ça ne fait pas de mal non plus.
00:12:16 L'argent c'est bien mais il faut doser quoi.
00:12:19 - Alors évidemment, nous on est un peu orphelins de cette période, nous les enfants qui sommes dans cette espèce.
00:12:25 - Vous savez ce qu'il y avait dans cette période, c'est que les gens pouvaient avoir d'espoir et avoir envie d'avoir des projets.
00:12:33 Maintenant, quand on est jeune, avoir comme projet énorme d'être influenceur, je ne sais pas si ça comble complètement une vie.
00:12:42 - Oui, il y a une fragmentation et on le voit bien pour parler des retraites, de ce qui se passe aujourd'hui.
00:12:47 Je crois qu'hier, Philippe Guibert disait une chose très intelligente, comme souvent, et très juste et très précise.
00:12:52 Vous avez tapé dans le mille et vous avez dit "le Président de la République ne veut pas rassembler" et c'est la phrase clé.
00:12:59 En fait, non seulement il s'en fiche, mais il sait que...
00:13:02 - Il ne s'en fiche même pas, il n'essaye même pas.
00:13:04 - Voilà, c'est-à-dire que pour lui, la politique est un jeu, il gagne à tous les coups, et le reste il s'en fiche.
00:13:11 C'est dur, c'est dur, ça c'est très très dur.
00:13:14 - Je pense qu'il le paiera cher à un moment.
00:13:16 - Ah ben un jour, vous savez, j'entends des gens qui disent "un jour ça va péter".
00:13:21 - Oui, c'est ça.
00:13:22 - Et un jour ça va péter. Dans un an, dans cinq ans, dans dix ans, je ne sais pas.
00:13:26 Mais un jour, à force de mépriser comme ça les gens, de ne pas les écouter, vous avez une part de la France aujourd'hui qui est laissée de côté,
00:13:34 mais c'est pas grave, parce qu'on gagne, parce qu'on gagne, parce qu'on gagne.
00:13:37 Mais bon, on ferme la parenthèse et on revient à Marcel Hamon.
00:13:40 Et je voulais vous faire écouter une dernière archive où vous êtes présente également, alors c'est son plus gros succès,
00:13:46 c'est "L'amour ça fait passer le temps", vous vous souvenez de...
00:13:49 - Oui, "L'amour ça fait passer le temps", mais c'est pas son plus gros succès.
00:13:52 Moi je pense que c'est quand même le Mexicain écrit par Aznavour.
00:13:56 - Oui, parce que là, il en a vendu un million.
00:13:59 - Vous avez toujours bien fait de venir.
00:14:03 - Vous ne saviez pas que le Mexicain basanais c'était de lui ?
00:14:05 - C'était Aznavour, que c'était écrit par Aznavour, non je ne savais pas.
00:14:08 - Ah oui, le chapeau de Mireille c'est...
00:14:10 - Le chapeau de Mireille c'est Brassens.
00:14:11 - C'est Brassens.
00:14:12 - C'est Brassens, oui.
00:14:13 - Ah oui, alors écoutez, on va vous voir encore, vous avez changé de coiffure avec le temps.
00:14:17 - Ah écoutez, il y a quelques années, j'ai des heures de vol, j'ai changé souvent de coiffure.
00:14:22 - Mais alors, les gens se coiffaient comme vous à l'époque peut-être ?
00:14:25 - Oui, c'est-à-dire que mes cheveux s'étaient mis comme ça tout seuls.
00:14:29 Au moins il y a une jeune femme à cette table, donc elle sait ce que ça veut dire, parce que...
00:14:35 - En ce qui me concerne, vous n'êtes pas en ce qui me concerne, je sais moins.
00:14:38 - Oui.
00:14:39 - Et cette mode-là est très typée années 60.
00:14:44 - Oui, moi j'appelle ça la coiffure clé mobile, mais le jour où l'émission s'est arrêtée, j'ai tout coupé.
00:14:49 - Et elle s'est arrêtée...
00:14:51 - J'ose pas le dire, 1982, 1er janvier 1982.
00:14:55 - Bien sûr, et c'est François Mitterrand...
00:14:57 - C'est François Mitterrand qui m'a montré un porte-sortie.
00:14:59 - Oui, c'était une éviction politique, disons-le, parce que les gens ne savent pas.
00:15:01 C'était une éviction, moi je l'ai vécue, c'était une éviction purement politique.
00:15:06 On disait effectivement, Daniel Gilbert, c'est Giscard, c'est cette équipe-là.
00:15:10 Et de la même manière qu'on a épuré dans les médias, dans un certain nombre de médias,
00:15:14 j'en sais quelque chose, à Europe 1, par exemple, comme dans d'autres,
00:15:18 eh bien on a épuré également à la télévision, et Daniel Gilbert a été la victime.
00:15:22 - Oui, parce que la déconstruction commence là, on ne veut pas de ça, à cette époque-là.
00:15:27 Non mais on ne veut pas de cette France populaire.
00:15:29 - On était de chamalière, alors on a associé, parce qu'on voulait prendre la tranche qui marchait bien.
00:15:35 - C'est Anne Sinclair qui vous avait remplacée.
00:15:37 - Oui.
00:15:38 - Mais Anne Sinclair, moi je l'ai adorée dans 7 sur 7.
00:15:42 Et les gens l'ont moins adorée à Midi et Demi.
00:15:44 - Alors, voyez ce petit extrait de "L'amour ça fait passer le temps".
00:15:48 - L'amour ça fait passer le temps.
00:15:52 Et c'est parti.
00:15:53 (Applaudissements)
00:15:57 (Musique)
00:16:01 C'est bien dommage de travailler chaque jour pour gagner sa vie, faut se lever.
00:16:10 Mais pour le reste, heureusement, merci la vie, l'amour ça fait passer le temps.
00:16:20 Il pleut ma mère dans mon grenier, les cuils de sel, le vent qui les a emportés.
00:16:29 Mais pour le reste, heureusement, merci la vie, l'amour ça fait passer le temps.
00:16:36 - Je me souviens de ma mère chantant ça.
00:16:38 - C'est drôle parce qu'en fait une chanson, c'est pour ça que plus rien n'entre dans la playlist de passer 25 ans,
00:16:43 c'est qu'une chanson c'est un moment, immédiatement t'es reconnecté, t'as 10 ans, t'as 15 ans, t'as 18 ans, c'est ça la chanson.
00:16:52 - C'est un moment où il y a deux époques qui coexistent et qui explosent.
00:16:57 La jeunesse, effectivement, Marcel Hamon, il avait 12 ou 13 ans de plus que moi,
00:17:03 Marcel Hamon c'était plutôt effectivement la génération des parents.
00:17:06 Et puis on avait au même moment 62, on avait l'irruption de Bill Haley et d'Elvis Presley et de Johnny Hallyday.
00:17:14 Et Hamon c'est un peu le symbole d'une époque qui se termine par rapport à une autre époque,
00:17:20 en tout cas en ce qui concerne la chanson, les variétés.
00:17:22 - Olivier Dardigolle et je salue Jean-Pierre Pasqualini qui est arrivé un poil en retard.
00:17:26 - Qui était un grand ami de Marcel Hamon et qui vient de nous dire la place qu'il laisse dans la chanson française.
00:17:30 - Une anecdote rapide, je croisais très régulièrement Marcel dans nos périples Pau-Paris.
00:17:35 Il était d'une humeur égale, d'une humeur très joyeuse et un fidèle des fidèles de l'émission.
00:17:39 Il connaissait la composition des plateaux selon le jour de la semaine et il était devenu un peu mon coach.
00:17:44 Chaque fois, c'était un comique de répétition, il me disait "Olivier, quand Pascal te donne la parole, tu as quelques secondes".
00:17:50 Donc il me disait "Pam, va direct à ce que tu as à dire, pam".
00:17:55 Chaque fois, il me refaisait la même scène et quand il partait, il se retrouvait et il me faisait "Pam".
00:18:00 - Jean-Pierre Pasqualini, alors d'abord on peut vous écouter régulièrement, moi je suis un fan absolu de Mélodie.
00:18:06 Je fais la pub, il n'y a pas un soir où je ne zappe pas vers Mélodie.
00:18:09 Il y a des pépites, il y a des émissions de Drucker extraordinaires, d'ailleurs la modernité de Drucker dans les années 70,
00:18:14 c'est des émissions de journalistes formidables.
00:18:16 - Et il y a Daniel Gilbert aussi.
00:18:18 - Et il y a Daniel Gilbert parfois, bien sûr.
00:18:20 - Melodie, on ne pourrait pas se passer de Daniel.
00:18:24 - C'est formidable.
00:18:25 En revanche, quelle place Marcel Hamon dans la chanson française ?
00:18:28 - Vous avez dit beaucoup de choses depuis ce matin, je vous ai suivi dans les bouchons des grèves.
00:18:33 Mais c'est vrai qu'il a quand même été un fantaisiste qui avait aussi de l'émotion.
00:18:39 On a souvent oublié l'émotion que sa voix pouvait porter.
00:18:42 Quand vous écoutez "Tout doux, tout doucement" ou même "Bleu, blanc, blanc",
00:18:46 derrière le fantaisiste, il y avait quelqu'un qui faisait peut-être aussi pleurer, réfléchir.
00:18:56 Il y a eu des chansons que Brassens lui a écrites, on l'oublie, que Nougaro,
00:19:00 il a débuté avec Nougaro, les premières chansons qu'il enregistre, c'est Nougaro qui les signe.
00:19:04 Donc c'était quand même beaucoup plus qu'un rigolo.
00:19:07 Parce que souvent, on a tendance à penser que les fantaisistes sont des rigolos.
00:19:11 Il était fan de Montant, il m'avait raconté que son déclic, ça a été Montant.
00:19:14 Il voulait faire ce que faisait Montant dans les années 40.
00:19:17 Il était encore à Bordeaux quand Montant débute en 45 et il dit "moi je veux faire ça",
00:19:22 c'est-à-dire acteur, chanteur, showman, le chapeau, la canne.
00:19:27 Et pour lui, c'était ça le but de sa vie.
00:19:29 Et d'ailleurs, il l'a fait, il a tenu 100 jours à l'Olympia en 70,
00:19:33 peut-être que Daniel y était avec des cascadeurs, des danseuses.
00:19:37 Il était l'invité rêvé pour les Carpentiers.
00:19:39 Et les Carpentiers, quand ils invitaient Marcel Hamon, ils pouvaient rentrer chez eux,
00:19:42 ils lui laissaient les clés parce qu'ils avaient fait le truc.
00:19:45 C'est pourquoi j'ai voulu qu'on en parle ce matin,
00:19:46 parce qu'effectivement, les gens qui nous écoutent ont souvent plus de 50 ans le matin.
00:19:49 Les jeunes, effectivement, ne regardent plus la télévision aujourd'hui, ou en tout cas moins.
00:19:56 Mais le public qui nous écoute, j'en ai la conviction, il a une histoire personnelle avec Marcel Hamon,
00:20:02 comme Philippe Guibert dit "c'était la chanson de ma mère qu'elle chantait".
00:20:07 C'était pas le doyen de la chanson française.
00:20:08 Aujourd'hui, les deux doyens de la chanson française, c'est Hugo Fray qui repart en tournée, 93 ans.
00:20:13 Et Charles Dumont, qui est toujours de ce monde.
00:20:16 Chez les garçons.
00:20:18 Et on a aussi une chanteuse, devenue actrice, Linne Renaud, née en 28.
00:20:23 Ah oui, donc elle, c'est la doyenne de la chanson française.
00:20:27 Elle est née en 28, comme Annie Cordy, qui nous a malheureusement quittés.
00:20:30 Donc effectivement, on est dans des...
00:20:33 Il y a très peu de témoins, encore, de ce musical qu'on appelait "Musical à papa".
00:20:38 Quand les yéyés sont arrivés, on appelait ça les "croulants".
00:20:41 Mais c'est vrai que lui, il a réussi pendant les yéyés à exister.
00:20:45 Beaucoup ont cassé leur pipe, entre guillemets, à l'époque yéyé.
00:20:49 Lui, à l'époque yéyé, il fait le mexicain Bazanet en 62, alors que tout le monde twiste.
00:20:54 En 65, il fait Mireille aux Mireilles.
00:20:57 Le chapeau de Mireille ?
00:20:58 Non, le chapeau de Mireille, c'est 75.
00:21:00 Il a une première chanson qui s'appelait Mireille en 65, qui a un gros succès.
00:21:03 Il fait déjà trois mois Bobino en 62.
00:21:06 Pendant que Johnny Twist, il a Bobino et il ose tout.
00:21:10 Il fait des chansons des années 20.
00:21:12 Il enregistre un album de chansons à papa, déjà.
00:21:15 Il vivait dans la banlieue...
00:21:18 - Entre Paris et Boligas. - Voilà.
00:21:19 On salue ses filles.
00:21:21 Ses enfants, oui. Il a eu quatre enfants.
00:21:25 On salue bien sûr Marlène, que j'ai eue hier soir au téléphone.
00:21:28 Marlène, c'est son épouse ?
00:21:29 Oui, c'est son épouse Marlène.
00:21:31 Et il s'est endormi paisiblement ?
00:21:33 Oui, j'ai été le voir il y a deux dimanches.
00:21:38 On savait que son cœur n'allait pas tenir encore longtemps.
00:21:43 J'étais heureux, fier, honoré d'aller lui dire au revoir.
00:21:47 Et quand vous l'avez eu il y a quinze jours, il était conscient ?
00:21:49 Vous avez pu échanger avec lui ?
00:21:51 Oui, il était conscient.
00:21:53 Il était évidemment alité.
00:21:56 Il avait du mal à parler, parce que quand le cœur commence à faiblir,
00:22:00 ça répond moins vite.
00:22:03 Mais lui qui était un esprit vif, même diminué,
00:22:07 il continuait à avoir toute sa tête.
00:22:10 Voilà, il est parti hier après-midi.
00:22:13 Même si on s'y prépare, ça fait toujours un choc,
00:22:16 parce que je le fréquentais depuis 1993.
00:22:18 Ça fait quand même pas mal d'années qu'on se voyait.
00:22:21 Je l'avais aidé à faire son dernier album,
00:22:23 où il avait un duo avec Aznavour,
00:22:25 qu'il faut écouter, ils chantent tous les deux le mexicain.
00:22:27 Aznavour avait écrit le mexicain.
00:22:29 Il était venu d'ailleurs pour ce dernier disque,
00:22:33 il y a trois, quatre ans peut-être ?
00:22:35 C'est ça, oui.
00:22:36 Et puis il y avait eu ses 90 ans à la Lambra,
00:22:39 où il y avait eu des duos avec tout le monde.
00:22:41 Même dans les années 2000, son avant-dernier album,
00:22:44 il y avait Didier Lockwood, Biréli Lagrène.
00:22:47 Les gens le respectaient, il était sur un label de jazz.
00:22:51 On voulait lui rendre hommage, Daniel Gilbert.
00:22:54 À votre actualité en ce moment, Daniel ?
00:22:56 Je fais une tournée avec une pièce de Laurent Ruquier, toujours.
00:22:59 "Grosse Chaleur".
00:23:01 Et puis j'ai d'autres petits trucs aussi.
00:23:05 Peut-être un livre qui va sortir.
00:23:07 Mais enfin, ce n'est pas moi qui l'ai initié.
00:23:10 C'est un livre avec beaucoup de photos.
00:23:12 Moi, je suis avec des anecdotes,
00:23:15 mais ça m'intéresse un peu moins.
00:23:17 Et hommage à Marcel Chournoy.
00:23:23 Je sais que ça intéresse.
00:23:25 Mélodie, c'est sur quelle chaîne ?
00:23:27 Ça dépend de votre box.
00:23:29 J'ai l'impression que je vais sur 160 chez moi.
00:23:32 Sur Orange, ça doit être 160.
00:23:35 Je la connais bien, mais on est des foumis.
00:23:39 On est sur toutes les boxes.
00:23:41 Canal+, évidemment.
00:23:43 Ça marche bien, Mélodie ?
00:23:45 On existe encore, donc c'est déjà pas mal.
00:23:48 Là, vous vous replongez, vous regardez les rendez-vous du dimanche.
00:23:52 Midi 1ère.
00:23:54 Midi 1ère.
00:23:56 Je trouve qu'il n'y a pas beaucoup de Jacques Martin.
00:23:59 J'ai l'impression que Music & Music, toutes ces émissions-là, elles sont...
00:24:02 C'est Daniel Gilbert qui l'a reçue et qui a co-animé avec lui.
00:24:06 Il est midi.
00:24:08 Il faudrait inverser le truc.
00:24:10 C'est lui qui m'a reçue.
00:24:12 Lui, il était connu, et moi, j'étais connue de ma famille et des Auvergnats.
00:24:15 Merci en tout cas à tous les deux d'être passés.
00:24:18 On voulait vraiment faire un focus sur Marcel Hamon.
00:24:21 Et ce week-end, sur Mélodie, il y aura beaucoup de Marcel Hamon.
00:24:24 Merci à tous les deux.
00:24:26 On va enchaîner peut-être avec le Bayern contre le PSG.
00:24:29 Eric Dupond-Moretti a-t-il failli démissionner ?
00:24:33 Eh oui ! C'est Le Monde qui le révélait.
00:24:36 Et Florian Tardif, il a piqué une crise et il a dit "Bon, si c'est ça, je m'en vais".
00:24:40 Et il n'est pas parti.
00:24:42 Peut-être était-ce une manière de...
00:24:44 Retenez-moi, je fais un malheur, vous connaissez.
00:24:46 Le grand classique.
00:24:48 Merci Daniel, merci Jean-Pierre.
00:24:50 La pause, nous revenons dans une seconde.
00:24:52 Et puis, on n'oubliera jamais Marcel Hamon.
00:24:55 Florian Tardif nous a rejoint.
00:24:57 Bonjour Florian.
00:24:58 Vous allez nous dire si Eric Dupond-Moretti a failli ou non démissionner.
00:25:03 Mais d'abord, Barbara Durand.
00:25:05 Ça rame toujours dans les transports.
00:25:10 Aujourd'hui, au niveau national, le trafic est perturbé.
00:25:13 Avec un TGV Inouï et un Ouigo sur trois,
00:25:16 deux TER sur cinq. Dans le métro parisien, ça va mieux.
00:25:20 Seulement quatre lignes sont perturbées.
00:25:22 Dans les airs, 20 à 30% des vols sont annulés.
00:25:26 Les forces russes sont menées de nouvelles frappes massives
00:25:29 à travers toute l'Ukraine cette nuit.
00:25:31 Dix régions ont été visées selon le président Zelensky,
00:25:34 dénonçant des misérables tactiques russes.
00:25:37 La ville de Kharkiv, dans l'est du pays,
00:25:39 est ce matin sans eau, sans électricité et sans chauffage.
00:25:42 Dans la capitale, à Kiev, au moins deux personnes ont été blessées.
00:25:45 Et puis la colère ne faiblit pas en Géorgie,
00:25:48 où les manifestations devraient se poursuivre,
00:25:50 malgré le retrait d'une loi controversée.
00:25:52 Des partis d'opposition appellent à maintenir la pression
00:25:55 sur le gouvernement. Selon eux, le projet voulu par le pouvoir en place
00:25:59 était calqué sur une loi adoptée en Russie en 2012
00:26:02 et que le Kremlin utilise depuis pour réprimer les médias
00:26:05 et les voix critiques.
00:26:07 Florian Tardif, qui sort cette information ? C'est Le Monde ?
00:26:10 Oui, et de nombreux députés qui ont bien évidemment
00:26:14 échangé toute la journée hier au sujet d'Éric Dupond-Moretti,
00:26:18 ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale.
00:26:20 On m'a expliqué effectivement qu'il était prêt à tout quitter,
00:26:24 qu'il était furieux après ce qui s'est passé.
00:26:27 Furieux de quoi ? Parce que c'est lui qui fait un bras d'honneur ?
00:26:30 C'est-à-dire que, lorsque Olivier Marlex s'exprime,
00:26:34 il a estimé qu'il était visé par le président du groupe LR
00:26:39 à l'Assemblée nationale.
00:26:41 Mais c'était une réalité, il le visait, il est mis en examen.
00:26:44 Bien évidemment, il le visait et il est sorti de ses gonds,
00:26:48 il n'arrivait plus du tout à redescendre,
00:26:50 c'est ce que m'ont expliqué des députés.
00:26:52 Il y a eu une interruption de séance et c'était compliqué de le calmer.
00:26:56 Et effectivement, il y a eu une difficulté pour tenter de le raisonner.
00:27:02 La présidente de l'Assemblée nationale, qui n'était pas présente
00:27:05 dans l'hémicycle, a pu s'entretenir avec lui.
00:27:09 Elle avait appelé précédemment Elisabeth Borne, la première ministre.
00:27:12 Elisabeth Borne a appelé Eric Dupond-Moretti en disant que,
00:27:16 tout simplement, ce n'était pas un geste à faire à l'Assemblée nationale,
00:27:19 qu'il devait s'excuser, puisqu'il ne s'était pas encore exclusé
00:27:22 auprès d'Olivier Marlex et auprès de l'ensemble de la représentation nationale.
00:27:26 Et donc voilà, il a pu redescendre et ensuite, c'est pour cela qu'il s'est excusé,
00:27:31 qu'il a présenté ses excuses à Olivier Marlex et à l'ensemble des députés
00:27:35 qui étaient présents dans l'hémicycle.
00:27:38 Ce n'était pas deux, mais trois, pas d'honneurs qui ont été faits.
00:27:41 - Oui, mais vous y croyez ? Moi, je ne le crois pas.
00:27:43 Je ne crois sur rien d'Eric Dupond-Moretti.
00:27:45 Je ne crois pas à ses arguments.
00:27:46 Je crois vraiment qu'il a un problème avec la vérité, si j'ose dire.
00:27:49 Donc, vous croyez vraiment qu'il a voulu démissionner ?
00:27:53 - Alors, qu'il a voulu démissionner, je ne sais pas.
00:27:59 Après, effectivement, on instrumentalise aussi un petit peu politiquement
00:28:03 ces moments-là.
00:28:04 Ce qui est sûr, c'est qu'il a un tempérament.
00:28:06 Il est connu, il est sanguin.
00:28:09 - Ça veut dire quoi être sanguin quand tes ministres gardent des seaux ?
00:28:12 - Oui, oui.
00:28:13 - Je veux dire, c'est...
00:28:14 - Vous connaissez un président qui ne devrait pas dire ça,
00:28:16 c'est un ministre qui ne devrait pas faire ça.
00:28:18 - Oui, si, si.
00:28:19 - Parce que l'épisode auquel il doit faire face, l'intervention d'Olivier Marlex,
00:28:22 c'est la vie politique.
00:28:23 - Oui.
00:28:24 - Il n'y a rien de particulier dans...
00:28:25 - Il est chatouilleux, hein !
00:28:27 Non, mais pourquoi vous riez ?
00:28:29 - Rien, hein !
00:28:30 - Il est chatouilleux.
00:28:31 - À l'invité de la majorité, il a reconnu que...
00:28:32 - En fait, on peut l'énerver assez facilement, cet homme-là.
00:28:36 - Il est un terroriste, si vous voulez.
00:28:39 - Non, Gérard, non.
00:28:42 - Il va démarrer sur le plateau, Gérard.
00:28:44 - Je retire, je retire le mot.
00:28:46 Gérard Carreyrou est devenu...
00:28:48 - Gérard, ne le dénervez pas.
00:28:51 - Je vais reformuler.
00:28:52 - Oui, reformulez.
00:28:54 - J'ai l'impression que vous êtes des bravoureux.
00:28:56 - Si vous pouviez, nous...
00:28:58 - Il utilise quelque chose qui ressemble à ce que Vergès appelait la défense de rupture.
00:29:03 Il a fait régner, et il est devenu un avocat formidable,
00:29:06 il a fait régner, demandez autour de vous en province,
00:29:10 il a fait régner la terreur.
00:29:12 - Il est président.
00:29:13 - Il est président de...
00:29:14 - C'est pour ça qu'il voulait bien l'accepter.
00:29:16 - Il est président.
00:29:17 - Moi, il peut venir sur le plateau, il fera pas régner la terreur ici.
00:29:20 D'ailleurs, il vient pas.
00:29:21 - Mais simplement, il aimait faire, effectivement, aux autres ce qu'il n'aime pas qu'on le fasse.
00:29:26 - Bien sûr.
00:29:27 - À l'instant, il a eu l'impression, à cet instant, à l'Assemblée,
00:29:30 il a eu l'impression qu'on l'agressait, alors on l'agressait pas du tout.
00:29:33 C'était un rappel d'un fait.
00:29:35 - Factuel.
00:29:36 - Mais il a estimé que le simple fait de rappeler un fait était inacceptable pour lui.
00:29:40 - Non, mais il a une personnalité, il a appelé l'autre jour M. Guillaume, l'humoriste,
00:29:43 parce que cet humoriste, chez Elia Salamé, il l'avait un petit peu attaqué,
00:29:48 après il a appelé des journalistes, enfin.
00:29:50 - Oui, mais c'est ça la terreur.
00:29:52 - Il comprit toute la journée hier, il a appelé des journalistes, il envoyait des messages.
00:29:55 - C'est la menace.
00:29:57 - Il m'appelle pas, il veut pas me parler, c'est dommage.
00:30:00 Mais c'est vrai qu'il devrait venir, parce qu'on aurait un échange, ça serait intéressant.
00:30:04 - Oui, mais c'est préoccupant quand même, le niveau d'immaturité de la classe politique,
00:30:08 tout parti confondu, est quand même assez préoccupant.
00:30:11 - Vous trouvez que c'est immature ?
00:30:12 - Ça va pas aider la jeunesse à s'identifier à des modèles structurants.
00:30:15 Ils sont tous hystériques, en train de s'insulter.
00:30:18 - Vous trouvez qu'il est, par exemple, vous trouvez qu'il est immature,
00:30:20 c'est un comportement...
00:30:21 - Entre ceux qui jouent au ballon avec la tête des ministres,
00:30:23 ceux qui veulent emmerder certains français,
00:30:25 et ceux qui disent "je vais m'en aller" comme un enfant hystérique et vexé,
00:30:29 franchement, faut relever le niveau de jeu.
00:30:32 - Tout à fait juste.
00:30:33 - Ça donne pas envie d'aller voter, c'est pas étonnant que les jeunes en aient ras-le-bol.
00:30:36 - Ce qui est intéressant, c'est le comportement de science.
00:30:38 - Non mais c'est vrai qu'il y a un niveau de personnalité,
00:30:41 on est passé d'Alain Perfit, Robert Badinter...
00:30:43 - Non mais on est dans l'ego puéril de l'enfant de 5 ans, quoi.
00:30:45 Enfin, je veux dire, moi-même, mes enfants, ils font pas ça.
00:30:47 [Rires]
00:30:50 - Je l'ai très bien, parce que vous dites des choses que les autres ne disent pas.
00:30:53 - Mais comment ils pensent ?
00:30:54 - Oui, oui...
00:30:56 - Ils seraient capables de faire mieux, tout certainement.
00:30:58 - Mais ils se souviennent, ces gens qui sont regardés,
00:31:00 qui ont une fonction politique,
00:31:02 il y a une dignité de la fonction ou pas ?
00:31:04 - Non, à l'évidence, non.
00:31:05 - Que ce soit à l'extrême gauche, au centre, dans la majorité,
00:31:09 je désigne pas spécialement M.Dupond-Moretti,
00:31:11 ils sont tous comme ça en ce moment.
00:31:12 - Bon, ils restent, finalement.
00:31:13 - Ils veulent pas se dire bonjour...
00:31:15 - En ce moment, il y aura...
00:31:16 - Je suis direct.
00:31:17 - Est-ce qu'on sait vers quelle heure ça s'est passé, à quel moment, à quelle journée ?
00:31:20 Parce que comme il a beaucoup communiqué...
00:31:22 - C'était en fin de soirée, mardi.
00:31:24 - J'ai peur avec la fin de la phrase qui arrive.
00:31:26 Mais bon, vous avez été bien.
00:31:28 - Non, mais ce qui est intéressant, c'est le compte-rendu de séance
00:31:31 qui a été publié hier, qui relate l'événement.
00:31:34 Il y a marqué "M.Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, a esquissé un bras d'honneur".
00:31:40 J'ai trouvé ça assez joliment dit de la part des puissiers de l'Assemblée nationale.
00:31:44 - Il a esquissé une démission.
00:31:46 - Il n'y a pas l'image.
00:31:48 Nous n'avons pas l'image, mais l'image a été présentée à Camarlex.
00:31:51 - Les retraites hier au Sénat, deux sons que je voulais vous faire écouter.
00:31:56 D'abord, M.Retailleau.
00:31:57 Pourquoi M.Retailleau ?
00:31:58 Parce qu'il est LR et ça montre...
00:32:00 Est-ce que les LR vont voter ou pas ?
00:32:02 Il y a combien de... 62, c'est ça ? 62 députés LR ?
00:32:06 - À l'Assemblée nationale.
00:32:07 - À l'Assemblée nationale.
00:32:08 Bon, est-ce qu'on sait combien vont voter ?
00:32:10 Est-ce qu'on sait si la loi va passer à la majorité ?
00:32:12 On pourrait quand même le savoir à huit jours.
00:32:14 - Justement, non.
00:32:15 Parce qu'il y a un tableau Excel qui est en train de circuler au sein du gouvernement
00:32:20 et notamment au ministère des Relations avec le Parlement
00:32:24 pour justement compter chaque voix.
00:32:26 - Pointer.
00:32:27 - Pointer, voir quel député on gagne, quel député on est en train de perdre
00:32:30 pour savoir s'il peut être voté ou non et si on est obligé d'utiliser le 49-3.
00:32:35 - Moi, je pense que les LR, je ne suis pas sûr que ce soit la bonne stratégie.
00:32:39 Parce que là, ils sont derrière Emmanuel Macron
00:32:42 et tu as quand même une partie des Français,
00:32:45 une grande partie des Français, qui manifestement ne veut pas de cette réforme.
00:32:48 Écoutez, M. Retailleau, c'était hier soir.
00:32:50 - C'est un soulagement.
00:32:52 On s'était donné la limite pour le vote de l'article 7,
00:32:56 c'est-à-dire à peu près à minuit, à quelques minutes près, il a été voté,
00:33:00 très largement voté.
00:33:01 Et encore une fois, c'est le cœur de la réforme, vous le savez bien.
00:33:04 C'est donc le passage de 62 à 64 ans.
00:33:07 Je veux quand même dire aux Français, en 2030,
00:33:10 c'est ce qui nous permet de sauver notre régime par répartition,
00:33:13 faire en sorte, par exemple, qu'on puisse payer les pensions pour les retraités actuels,
00:33:17 faire en sorte que nos jeunes n'aient pas deux retraites à payer,
00:33:20 la leur et puis la nôtre.
00:33:22 Et surtout, en 2030, la France sera le pays de toute l'Europe
00:33:26 où on partira le plus tôt en retraite
00:33:29 et où on aura, par exemple, le régime de carrière longue le plus avantageux.
00:33:34 - C'est vrai ou pas ?
00:33:36 - Oui.
00:33:38 - La plupart de nos voisins européens partent à 65-67 ans.
00:33:41 - Donc c'est factuel.
00:33:42 - Mais quand vous dites ça, il faut que vous parliez du niveau des pensions
00:33:45 et du fait que ça aura un coût très important sur l'assurance chômage
00:33:48 puisque un nombre encore plus important de seniors ne sera pas en activité,
00:33:52 ne le sont déjà plus aujourd'hui à 62 ans.
00:33:54 Un sur deux n'est plus en activité.
00:33:56 - Bon, moi, ce qui m'ennuie,
00:33:57 et c'est le thème qu'on a développé un peu hier soir avec Philippe Guibert,
00:34:00 c'est lorsque vous avez dit le président de la République,
00:34:03 il ne veut pas rassembler.
00:34:04 C'est terrible de dire ça.
00:34:05 Parce qu'en fait, il n'en a même pas besoin.
00:34:07 La politique pour lui est un jeu et il gagne.
00:34:09 Et non seulement il n'a pas besoin de rassembler,
00:34:11 mais même ça peut l'arranger de ne pas rassembler.
00:34:13 Ce qui est terrible, je trouve, il y a une part de machiavélisme et de cynisme
00:34:16 qui peut...
00:34:17 - Il joue la division.
00:34:18 - Voilà, vous dites il joue la division.
00:34:20 - Oui, il a besoin d'une base électorale.
00:34:22 Le drame dans notre République, c'est que les politiques se sont dit
00:34:26 dès lors qu'on a Marine Le Pen en face au deuxième tour,
00:34:29 on aura toujours une majorité pour gagner.
00:34:31 Donc on n'a plus besoin de rassembler.
00:34:33 Vous voyez, c'est ça le mécanisme.
00:34:35 Par le rejet de Marine Le Pen, on passera toujours.
00:34:38 C'est ce qui s'est passé en 2022.
00:34:40 - Donc vous faites une première campagne contre Jean-Luc Mélenchon.
00:34:44 - Exactement.
00:34:45 - Et vous faites un entre-deux-tours contre Marine Le Pen.
00:34:49 - Exactement.
00:34:50 - Avec un cynisme et un machiavélisme, mais qui laissera des traces dans le pays.
00:34:54 - Avec un volcan démocratique quand même.
00:34:56 - Mais qui va laisser des traces.
00:34:57 - C'est l'objectif de Deux Français sur Trois.
00:34:59 - C'est ce qui s'est passé.
00:35:00 - Mais, pardon, Gérard, vous parliez du suscarnisme des années...
00:35:03 C'était l'ambition de Deux Français sur Trois.
00:35:05 Il y avait au moins un récit.
00:35:06 Là, il peut en effet passer avec un Français sur cinq.
00:35:09 Certaines démocraties fonctionnent comme ça.
00:35:11 Quand vous regardez les présidents américains,
00:35:13 ils sont élus sur un corps électoral très faible au niveau de l'abstention.
00:35:16 - Vous abimez.
00:35:17 - Mais avec un régime vraiment présidentiel.
00:35:19 - Je vais donner la parole.
00:35:20 - Oui, Gérard.
00:35:21 - Effectivement, je partage le sentiment de Philippe.
00:35:24 On a maintenant la trahison de...
00:35:26 On a trois blocs dans la vie politique française.
00:35:29 On a le bloc macroniste, autour de 25-30%.
00:35:33 - Exactement.
00:35:34 - On a le bloc du rassemblement national, autour de 25 et plus ou moins.
00:35:39 Et on a le bloc, effectivement, de la gauche et des gauches,
00:35:43 rassemblés dans la nuppes.
00:35:45 Et donc, aujourd'hui, on a un jeu qui n'existait...
00:35:48 Avant, on était dans le binaire.
00:35:50 C'était majorité-opposition.
00:35:52 Donc, c'était un jeu difficile.
00:35:53 Là, on a le jeu qui permet un coup...
00:35:56 Je fais voter avec la gauche.
00:35:59 Regardez, là, les retraites, effectivement.
00:36:02 Pourquoi je suis aujourd'hui convaincu...
00:36:05 J'ai cru longtemps que le mouvement pouvait l'emporter.
00:36:08 Depuis la dernière manifestation,
00:36:10 qui n'a pas été le tumulte, qui n'a pas été le mur,
00:36:13 le tsunami qu'on pouvait imaginer,
00:36:15 je pense qu'effectivement, c'est fini.
00:36:18 Enfin, c'est presque fini.
00:36:19 - Oui, mais c'est pas mieux.
00:36:20 - Non, mais ce que je veux dire, c'est parce que...
00:36:22 Parce que là, si vous voulez, il n'y a que la gauche.
00:36:25 En fait, si on est honnête,
00:36:27 les gros bataillons, les 2 millions ou 1,5 million,
00:36:30 c'est essentiellement la gauche.
00:36:32 La gauche politique, la gauche syndicale, les gauches.
00:36:35 La droite de Marine Le Pen ne s'est pas véritablement mobilisée.
00:36:39 - Mais vous savez pourquoi ?
00:36:40 - Non, mais je sais pourquoi.
00:36:41 - Parce qu'elle attendait l'argent.
00:36:42 - Parce que si elle y va, elle va se faire insulter.
00:36:44 - Mais ce que je veux dire, simplement, c'est que...
00:36:45 - Elle va se faire insulter dans la rue.
00:36:46 - Tant qu'il y aura ce phénomène,
00:36:47 vous aurez une extrême gauche et une droite,
00:36:50 les deux étant, s'excluant l'une l'autre,
00:36:53 et ça sera forcément le jour du président de la République.
00:36:56 - Alors, moi, ce qui m'inquiète, et je le dis sans arrêt,
00:36:58 c'est qu'un jour, les Français, et notamment en région,
00:37:01 un jour, ça va mal se terminer.
00:37:03 Mais je ne sais pas quand.
00:37:04 Ça peut être dans 5 ans.
00:37:05 - Ni comment.
00:37:06 - Ça peut être...
00:37:07 - À quelle occasion ?
00:37:08 - Il y a quelqu'un qui m'a dit, hier,
00:37:10 qui évolue, j'allais dire, dans les milieux que vous fréquentez,
00:37:14 qui m'a dit un jour.
00:37:15 On ne sait pas quand, mais un jour, il y aura une révolution.
00:37:17 - Mais ça fait 6 ans qu'on dit ça.
00:37:18 - Mais c'est peut-être dans 5 ans.
00:37:19 - Ça sera peut-être l'élection.
00:37:20 - Peut-être dans 10 ans.
00:37:21 - Ça sera peut-être l'élection.
00:37:22 - Parce qu'un jour, les gens vont dire, il y en a marre.
00:37:24 - Un jour, on viendra.
00:37:25 - Là, ils n'ont pas encore dit, il y en a marre, magnifiquement.
00:37:27 - Le vrai problème, c'est...
00:37:28 - Alors, écoutez la France en colère,
00:37:29 parce que ça m'intéresse, Solène Boulan,
00:37:31 les Français en colère.
00:37:32 Les Français en colère, parce que ça laisse des traces, tout ça.
00:37:35 Écoutez ce sujet.
00:37:36 - Selon un sondage CNews,
00:37:40 82% des Français assurent être en colère
00:37:43 contre la politique économique et sociale du gouvernement.
00:37:46 51% d'entre eux se disent très en colère
00:37:48 lorsque 31% le sont un peu.
00:37:51 Dans le détail, les partisans de la France insoumise
00:37:54 sont les plus en colère contre la politique du gouvernement, à 86%.
00:37:58 Ils sont suivis des écologistes à 60%.
00:38:01 Les socialistes, eux, ne sont que 45% à se dire très en colère.
00:38:05 À droite, la politique économique et sociale de l'exécutif
00:38:08 est très contestée,
00:38:10 notamment chez les partisans du Rassemblement national.
00:38:13 Ils sont 76% à se dire très en colère.
00:38:16 Du côté des Républicains,
00:38:18 ils ne sont que 33% à être très en colère.
00:38:21 Sans surprise, les soutiens du parti présidentiel Renaissance
00:38:24 sont les plus tolérants envers les choix du gouvernement,
00:38:27 avec seulement 21% de partisans de la majorité
00:38:30 à se dire très en colère.
00:38:32 - Il y a une parlementaire du RN qui vous écoute avec intérêt,
00:38:35 Marie-Estelle Dupont, elle s'appelle Caroline Parmentier,
00:38:38 et elle vous adresse ce message.
00:38:40 Merci à votre chroniqueuse
00:38:42 de ne pas mettre tous les parlementaires dans le même sac.
00:38:45 - "Tout parti confondu n'est pas honnête.
00:38:47 Les députés du RN ont un comportement impeccable et responsable."
00:38:51 Caroline Parmentier, députée du Pas-de-Calais.
00:38:54 - Ancienne attachée de presse de Marine Le Pen.
00:38:57 - Mais ce qu'elle dit est juste.
00:39:00 - Hein ?
00:39:01 - C'est-à-dire que, durant cette législative...
00:39:04 - Oui.
00:39:05 - Ils se retiennent.
00:39:06 - Non, non, mais tout à fait.
00:39:08 Ils ont d'ailleurs été insultés.
00:39:10 - C'est formidable de dire "ils se retiennent".
00:39:13 - Ils ont même été insultés parce que c'est LFI qui a refusé de leur serrer la main.
00:39:17 - Quand il y a des débordements, ils disent "regardez le Renseignement national",
00:39:21 et quand il n'y en a pas, ils disent "ah oui, mais..."
00:39:23 - Non, non, mais...
00:39:24 - Ils se retiennent parce qu'ils ont envie d'en faire un.
00:39:26 - Elle a raison, vous le suivez.
00:39:27 - En tout cas, ils n'ont pas fait une grosse séquence parlementaire sur le texte.
00:39:30 Que ce soit en commission ou dans les mille cycles.
00:39:32 La respectabilité, d'accord, mais l'intervention sur le texte...
00:39:35 - 20 000 annonces.
00:39:37 - J'ai suivi ça tous les jours.
00:39:39 Le groupe RN n'a pas travaillé ce texte,
00:39:41 il n'a pas lancé de contre-proposition.
00:39:43 - C'est au seunet de la politique d'intervention.
00:39:45 - Elle rappelle que quand il y a eu des vrais problèmes de bonne éducation,
00:39:48 ça ne venait pas de leur camp.
00:39:50 - Ce qui est très étonnant dans la vie politique en ce moment,
00:39:53 c'est que vous avez les héritiers lointains de Jean-Marie Le Pen,
00:39:56 qui était quand même le roi des dérapages.
00:39:58 Pendant 20 ans, il a fait un dérapé avec des blagues
00:40:02 ou des bons mots plus ou moins antisémites et autres.
00:40:05 Et c'est vrai, je reconnais, Pascal, vous avez raison,
00:40:08 aujourd'hui, c'est les députés RN qui donnent le sentiment
00:40:11 qu'ils ont un comportement respectueux des institutions.
00:40:14 - Jordan Bardella, qui est une figure de fou du RN,
00:40:18 sur le plan comportemental, vous pouvez ne pas être d'accord avec lui,
00:40:22 sur le plan comportemental, vous avez peu de choses à lui reprocher.
00:40:28 - C'est pour ça, on avait pendant le sujet une discussion
00:40:31 avec Marie-Estelle que je trouve intéressante.
00:40:33 La révolution dont vous parlez, Pascal, vous dites...
00:40:36 - Non, ce n'est pas moi qui l'ai dit, c'est que je citais quelqu'un qui le disait.
00:40:39 - Oui, mais on a cette idée qu'un jour, ça va péter.
00:40:41 Est-ce que le jour où ça va péter, ça ne va pas être l'élection de Marine Le Pen ?
00:40:45 Est-ce que ce n'est pas ça, la révolution ?
00:40:47 - Je n'en sais rien.
00:40:48 - Parce que tout le monde en s'arrête quand même de se dire
00:40:52 aujourd'hui, Marine Le Pen est dans la condition où elle peut gagner.
00:40:56 Marie-Estelle faisait remarquer qu'elle ne voulait pas le pouvoir.
00:40:59 - Moi, je n'ai pas l'impression qu'elle veuille, au fond d'elle,
00:41:02 être résiliente, c'est lourd comme...
00:41:04 - Je ne suis pas dans le cerveau de Marine Le Pen.
00:41:09 Je ne suis pas non plus... Je laisse cette psychologie-là.
00:41:14 - Non, mais on n'en sait rien.
00:41:16 Il disait que le risque, c'est qu'elle soit au pouvoir.
00:41:18 On n'est pas du tout sûr qu'elle arrive au pouvoir.
00:41:21 - Ce qui m'intéresse, c'est aujourd'hui, pour le moment.
00:41:24 Alors, aujourd'hui, que se passe-t-il ?
00:41:25 J'ai dit hier, la France n'est pas à l'arrêt, c'est incontestable.
00:41:28 Elle n'est pas à l'arrêt, c'est important de le dire.
00:41:31 Et c'est terrible, d'ailleurs, parce qu'il y a radicalisation,
00:41:34 parce que les gens, ils se disent, ils comprennent, là.
00:41:37 Ils sont en train de comprendre qu'en fait, ils ont fait grève pour rien.
00:41:40 Ils ont perdu des journées pour rien.
00:41:43 Ils n'ont rien obtenu.
00:41:45 Ils ne sont pas entendus, peut-être à juste titre,
00:41:49 peut-être que c'est une très bonne chose pour le pays.
00:41:51 Mais qu'est-ce que tu fais pour eux ?
00:41:53 Radicalisation, je voudrais qu'on voit le sujet de Mickaël Dos Santos.
00:41:56 Radicalisation ?
00:42:02 Céline Verzeletti est la préférée des radicaux de la CGT
00:42:05 pour succéder à Philippe Martinez.
00:42:07 Parmi les membres de la ligne dure qui la soutiennent,
00:42:10 figure Emmanuel Lépine, l'un des leaders du syndicat,
00:42:13 à l'origine jeudi, de propos très controversés.
00:42:15 Le but, partout, c'est de désorganiser au maximum la production.
00:42:19 Et si la question, c'est de savoir si on veut mettre à genoux l'économie française,
00:42:23 la réponse, elle est oui.
00:42:24 Tout comme Emmanuel Lépine, Olivier Matheu a défendu
00:42:27 le blocage des raffineries en octobre dernier.
00:42:29 A l'époque, le secrétaire général des Bouches-du-Rhône
00:42:32 avait reconnu exercer des pressions pour éviter des réquisitions.
00:42:35 On est allé voir le préfet, il nous dit "vous, la première réquisition, c'est la guerre.
00:42:39 Jusqu'au dernier CGT, vous devrez vous crever.
00:42:42 On vous met le feu au département, mais pas le feu au Sénégal,
00:42:44 on vous met le feu, on effleure."
00:42:46 Un vocabulaire guerrier révolutionnaire, identique à celui de la FSM,
00:42:50 l'ancienne intersyndicale mondiale communiste.
00:42:53 Les deux hommes en partagent les idées, mais ils sont loin d'être les premiers.
00:42:57 En 1946-1947, la CGT se radicalise énormément,
00:43:03 elle s'allie ouvertement avec le Parti communiste français
00:43:09 et contribue à l'organisation de manifestations violentes, de sabotages.
00:43:16 Pour le moment, Marie Buisson, pro-Martinez, jugée trop tendre,
00:43:19 n'aurait pas les faveurs des plus de 600 000 adhérents de la CGT.
00:43:23 - Qu'est-ce qu'il va se passer à gauche ?
00:43:26 - Il y a un gauche politique ou sociale ?
00:43:29 - Comment vous sentez-vous ?
00:43:31 - D'abord, l'intersyndicale a dit "est-ce qu'il est possible de refaire le point ?"
00:43:35 A partir du moment où l'exécutif ne veut absolument pas bouger sur les mesures d'âge,
00:43:39 depuis le début, il va se passer une chose.
00:43:42 D'abord, dans les gens qui sont à gauche ou au-delà, un sentiment de frustration.
00:43:46 Mais chez certains, cette frustration peut évoluer en sentiment d'humiliation.
00:43:50 Nous n'avons rien obtenu.
00:43:52 Et l'humiliation peut nourrir des processus qui mettent les gens au pied d'un mur
00:43:58 et la colère se transforme en des mouvements dont on ne peut pas juger aujourd'hui la nature,
00:44:03 le rythme, l'ampleur.
00:44:05 Mais ça reste une situation totalement imprévisible sur la manière dont,
00:44:09 socialement, des gens peuvent répondre aux comportements du pouvoir dans ce moment-là.
00:44:13 – Mais ils le savent au gouvernement, puisqu'ils ont prévu tout ce qu'il faut
00:44:17 pour réprimer des émeutes urbaines.
00:44:19 Donc ils savent très bien que ça peut péter.
00:44:21 – Pardon, j'attendais que tu… – Voilà, j'ai fini.
00:44:23 – Oui, moi, ce qui me frappe, je regarde les chiffres,
00:44:26 alors les chiffres, ils sont discutables,
00:44:28 parce qu'il y a les chiffres de la CGT et puis il y a les chiffres du gouvernement.
00:44:31 Mais si on regarde les courbes, aussi bien celles de la CGT que du gouvernement,
00:44:34 ce qui me frappe, c'est qu'on a eu si grosse journée
00:44:37 et que pratiquement, on a le même étiage.
00:44:40 On est à un gros million, alors disons même un million et demi,
00:44:45 allez, arrondissons, on est à un million et demi de gens
00:44:48 qui se sont mobilisés six fois.
00:44:50 Moi, j'ai pensé, c'est pour ça que je dis, j'ai pensé à un moment donné
00:44:53 que peut-être ce million et demi se transformerait,
00:44:56 à une des occasions, en trois ou quatre millions.
00:44:58 Et qu'à ce moment-là, ça deviendrait irrépressible
00:45:01 et que le gouvernement, éventuellement, serait amené à retirer son texte.
00:45:04 – Et dans les sondages, il reste un 70%.
00:45:06 – Vous l'avez dit tout à l'heure.
00:45:07 – Mais ça ne s'est pas produit.
00:45:08 – Je suis d'accord, mais vous l'avez dit.
00:45:10 – Oui, non mais d'accord, mais c'est ça, vous posez la question,
00:45:12 qu'est-ce qui va se passer ?
00:45:13 Ce qui va se passer, c'est qu'il y aura moins de monde, probablement.
00:45:16 Samedi, il y aura encore le gros million,
00:45:18 mais peut-être que la semaine prochaine, il n'y aura plus tout à fait le gros million
00:45:21 et que finalement, la victoire, malgré tout…
00:45:24 – Il y aura des poches d'explosion sociale.
00:45:25 – Oui, il y aura peut-être…
00:45:26 – Mais sur la radicalisation, il y a un précédent.
00:45:28 Ce qui s'est passé durant la crise des Gilets jaunes.
00:45:30 Et ça, les gens l'ont également en tête.
00:45:32 C'est-à-dire qu'au tout début de la crise, les gens manifestaient calmement.
00:45:35 Ensuite, il y a eu ces exactions et ils ont obtenu 15 milliards d'euros.
00:45:39 C'est-à-dire l'équivalent du…
00:45:40 – Je salue Catherine Ney qui nous écoute et qui dit
00:45:42 "Pour qu'il y ait une révolution, il faut un leader".
00:45:44 Mélenchon en rêve, mais ce ne sera pas lui.
00:45:46 Et je… Ben oui, c'est important.
00:45:49 Et puis, je précise aussi qu'on a parlé des députés du Rassemblement national
00:45:53 qui se tiennent bien.
00:45:54 Les députés communistes se tiennent bien.
00:45:56 – Oui, parce qu'ils ont une culture parlementaire.
00:45:58 – Exactement, comme toujours, les communistes,
00:46:01 ils savent se tenir.
00:46:02 – On peut ne pas être d'accord ou pas avec eux, mais…
00:46:04 – Ils font un gros travail au Sénat.
00:46:06 – Exactement, exactement.
00:46:07 – Au congrès de la CGT, il y en a un qui pèse beaucoup
00:46:10 dans cette affaire de la radicalisation.
00:46:11 – Sans doute, sans doute, sans doute.
00:46:12 – C'est le congrès de la CGT qui a terminé tout ça.
00:46:14 – Vous allez vous mettre là, parce que la jeune femme qui va arriver tout à l'heure,
00:46:17 je préfère qu'elle soit en face, Philippe Guibert.
00:46:18 Elle s'appelle Alexandra Henrion-Côde.
00:46:20 – Pourquoi ?
00:46:21 – Je voulais vous montrer le tweet qu'elle a publié.
00:46:24 Elle a publié "Les apprentis sorciers",
00:46:26 tout ce que l'on vous cache sur la RN messager.
00:46:28 Et son livre sort aujourd'hui, là vous allez pouvoir échanger avec elle.
00:46:33 Elle a fait un tweet ces dernières heures.
00:46:35 "Complotistes ? Est-ce que j'ai une gueule de complotiste ?
00:46:37 Il y a trois ans, TF1, Le Monde, Le Parisien m'ont inventé une vie,
00:46:40 comme pour d'autres, un traitement de dénigrement intolérable."
00:46:42 C'est vrai, c'est vrai.
00:46:44 Que tous ceux qui n'étaient pas dans la DOXA étaient montrés du doigt.
00:46:49 Pour vous donner le ton de son livre, le bilan du vaccin,
00:46:54 est-ce que le vaccin a stoppé l'épidémie ? Non.
00:46:56 Est-ce que le vaccin empêche d'attraper le Covid ? Non.
00:46:59 Est-ce que le vaccin empêche d'attraper à nouveau le Covid ? Non.
00:47:02 Est-ce que le vaccin empêche d'infecter les autres ? Non.
00:47:04 Est-ce que le vaccin empêche de mourir du Covid ? Non.
00:47:07 – Ça, c'est le dernier point, c'est le disque-cadre.
00:47:09 – Vous allez lui dire, vous qui êtes le professeur Jean-Bernard de notre émission.
00:47:13 – Je suis pas dans la gamme de Jean-Bernard, ça n'a pas sauvé de vie.
00:47:16 – Bien évidemment. À tout de suite.
00:47:18 – Ça empêche les pharmacographes, mais ça n'a pas sauvé de vie.
00:47:20 – Bon.
00:47:23 – Alexandra Henrion-Côte, bonjour, les apprentis sorciers.
00:47:27 J'espère que ce livre aura un grand écho.
00:47:31 J'espère que vous serez invitées partout pour qu'on entende votre voix
00:47:36 et que vous puissiez défendre vos arguments.
00:47:39 Je l'espère, mais je ne suis pas sûr que vous soyez invitées sur France Inter,
00:47:44 chez Léa Salamé, chez Quotidien, chez tous ceux qui ne veulent pas entendre
00:47:50 ce que vous écrivez dans votre bouquin.
00:47:52 Mais nous vous avons entendus et vous allez pouvoir développer ces arguments.
00:47:58 Barbara Durand nous rappelle avant cela les titres.
00:48:01 [Musique]
00:48:04 – La réforme des retraites et les blocages se poursuivent dans les raffineries.
00:48:08 Le spectre d'une nouvelle pénurie d'essence inquiète.
00:48:11 Certains automobilistes préfèrent anticiper et se rue sur les stations à essence.
00:48:16 Résultat, regardez ces images tournées par nos équipes ce matin à Issy-les-Moulineaux.
00:48:20 Cette station-service n'a plus de sans-plomb 95 ni de sans-plomb 98.
00:48:26 L'emploi salarié dans le privé progresse +0,2% au quatrième trimestre 2022 en France
00:48:32 avec 44 400 créations nettes d'emploi, estimation définitive publiée par l'INSEE.
00:48:39 Dans le secteur public, l'emploi salarié reste stable, il dépasse de 0,9% son niveau d'avant-crise.
00:48:46 Et puis la laïcité est menacée dans les établissements scolaires.
00:48:49 Une enquête du syndicat national des personnels de direction de l'éducation nationale en révèle de nouveaux chiffres.
00:48:54 42% des personnels de direction interrogés constatent la présence de tenue religieuse à l'école
00:49:00 et un quart révèle que des contestations de contenu pédagogique au nom de la religion.
00:49:05 Qui êtes-vous madame Orion Caude ?
00:49:08 Vous êtes lauréate du prestigieux prix Eisenhower Fellowship aux Etats-Unis en 2013.
00:49:12 Vous avez dirigé plusieurs équipes de recherche en génétique à l'hôpital Trousseau puis à Necker.
00:49:17 En tant que directrice de recherche de l'Inserm, vous avez découvert l'implication de l'ARN dans différentes maladies génétiques.
00:49:24 Maladies génétiques de l'enfant et vous avez révélé l'existence des ARN mitomyres qui servent aux régulations fondamentales de la cellule.
00:49:32 Tout ça pour vous dire que je ne suis pas sûr de comprendre tout ce que je viens de lire.
00:49:35 Mais tout ça pour dire que vous savez de quoi vous parlez.
00:49:39 Et que dites-vous ? Votre bouquin est un réquisitoire contre le vaccin.
00:49:43 Donc moi je n'ai pas d'avis comme toujours, je passe mon temps à dire que je n'ai pas d'avis.
00:49:48 Mais j'écoute ou je donne la parole forcément à ceux qui ont des avis sur ce sujet.
00:49:54 Je l'ai dit il y a deux secondes.
00:49:56 Est-ce que le vaccin a stoppé l'épidémie ? Écrivez-vous.
00:49:59 Non. Je pourrais dire il l'a peut-être quand même freiné. Stopper non mais freiner.
00:50:02 Est-ce que le vaccin empêche d'attraper le Covid ?
00:50:04 Non. Il l'empêche peut-être pas à 100% mais il l'empêche peut-être un peu.
00:50:07 Est-ce que le vaccin empêche d'attraper à nouveau le Covid ?
00:50:09 Non. Est-ce que le vaccin empêche d'infecter les autres ?
00:50:12 Alors ça manifestement pas du tout.
00:50:15 Est-ce que le vaccin empêche de mourir du Covid ?
00:50:17 Vous dites non mais là encore, j'entends que pour les cas graves il a été utile.
00:50:25 Pour certains cas il a été utile.
00:50:29 Votre réponse ?
00:50:31 D'abord j'aimerais vous remercier de m'accueillir sur ce plateau.
00:50:35 Cela fait effectivement trois ans que j'ai hélas été un personnage public
00:50:41 dans cette triste crise et donc au bout de trois ans,
00:50:45 venir ici c'est pour moi, je vous remercie de m'accueillir.
00:50:50 Pour répondre à votre question, nous avons quand même,
00:50:57 il ne nous a pas échappé que la dialectique de ce drapeau de solution
00:51:04 qu'était le vaccin a changé quelque peu de forme un certain nombre de fois.
00:51:08 Et donc on nous a raconté qu'il fallait protéger les autres et se vacciner.
00:51:13 Le dernier bastion sur lequel on est, c'est effectivement,
00:51:16 est-ce que ça protège des formes graves ?
00:51:20 Mais vous avez raison de dire que c'est le dernier bastion d'ailleurs.
00:51:23 Comment ?
00:51:24 Vous avez raison de dire que c'est le dernier.
00:51:26 Jusqu'à ce qu'il en sorte un autre.
00:51:28 Mais pour le moment c'est le dernier.
00:51:31 Et j'ai envie de dire, ma réponse va être un petit peu curieuse pour vous,
00:51:35 j'ai envie de le laisser croire aux gens.
00:51:38 Parce que sinon, il y a quelque chose de désespérant à s'être fait vacciner.
00:51:44 Parce qu'effectivement, si on s'aperçoit que ça ne servait absolument à rien.
00:51:47 Après les faits, ils sont dans mon livre,
00:51:51 on voit bien les augmentations de décès sur l'année 2021-2022,
00:51:56 dans les bases de données vaccinales d'observation des effets indésirables.
00:52:02 C'est-à-dire qu'il y a plus de morts liées aux vaccins.
00:52:07 C'est-à-dire que non seulement vous dites que ce vaccin ne sert à rien.
00:52:10 Je vais rester extrêmement prudente parce que je vous dis,
00:52:12 je préfère que les gens gardent cette idée en tête.
00:52:14 Mais en plus il est facteur de davantage de morts, c'est ce que vous dites.
00:52:18 C'est-à-dire que ce que je dis, c'est qu'on a une augmentation d'après la base de données,
00:52:21 par exemple américaine, qui ne répartit que les effets indésirables des vaccins.
00:52:26 Et donc en fait, vous notifiez si vous avez eu un problème ou autre post-vaccinal,
00:52:31 dans cette base de données qui s'appelle le VAERS, Vaccin Adverse Effect, donc américaine.
00:52:38 Et là, qu'est-ce qu'on s'aperçoit ?
00:52:39 C'est qu'on a une augmentation de 4 800 % des décès rapportés dans cette base de données.
00:52:45 Oui, mais s'il y a eu plus de gens vaccinés, c'est peut-être normal.
00:52:47 C'est-à-dire que là tout le monde était vacciné.
00:52:49 C'est ce qu'on nous dit.
00:52:50 C'est logique.
00:52:51 En France, combien de gens ont été vaccinés ?
00:52:55 Moi, ce qui m'intéresse, c'est le pourcentage.
00:52:57 Est-ce qu'il y a plus d'effets indésirables avec ce vaccin qu'avec un autre ?
00:53:01 C'est ça la seule question.
00:53:02 C'est pour ça que je ne vais pas aller dans le débat des chiffres.
00:53:04 Mais répondez à ma question.
00:53:05 Mais vous savez, Pascal, qu'on n'a pas les chiffres.
00:53:09 Vous savez très bien que vous êtes un non-vacciné à partir du moment où vous n'avez eu que deux vaccins.
00:53:14 Vous êtes un non-vacciné à partir du moment où vous êtes dans les 15 jours qui suivent votre vaccination.
00:53:19 Alors vous répondre à cette question, je ne vais pas me trahir, mon souci de l'exactitude
00:53:26 et je laisse chacun se faire juge du fait qu'il y a une augmentation de 4 800 % des notifications de décès par an
00:53:36 dans la base de données du VAERS par rapport aux 30 années précédentes.
00:53:43 Ça c'est où ? C'est aux États-Unis ?
00:53:45 Ça c'est aux États-Unis.
00:53:46 Alors si seulement la NSM pouvait se faire garant de notre pharmacovigilance, ce serait merveilleux.
00:53:52 La NSM, vous avez consulté j'imagine.
00:53:56 Il faut dire ce qu'est la NSM.
00:53:57 Soyez pensé au déshéritateur.
00:53:59 L'Agence de sécurité du médicament.
00:54:01 C'est pour ça que je préfère rester sur le VAERS.
00:54:03 Qui répertorie l'ensemble des effets indésirables et qui sont des données publiques consultables par l'ensemble des spectateurs.
00:54:09 En tout cas, je crois que les enjeux, je vais vous dire, de ce que nous vivons,
00:54:12 ils vont bien au-delà de est-ce que ça nous a gardé des formes graves ou pas.
00:54:15 Chacun sera juge dans ce qui nous écoute.
00:54:20 Et ceux qui ont perdu des proches post-vaccination du Covid-19 sont assez nombreux pour savoir ce dont je veux parler.
00:54:30 Donc, il vaut mieux clore le sujet puisque je vous ai dit, j'accepte que psychologiquement, ils aient ce bastion.
00:54:40 Après, la question c'est, est-ce qu'on peut parler de ce qu'il y a dans ce livre ?
00:54:46 L'avantage de parler de ce qu'il y a dans ce livre, c'est que plus vite on regarde ensemble la même réalité,
00:54:52 plus vite on va trouver de solutions à un certain nombre de victimes que vous avez d'ailleurs très gentiment et gracieusement,
00:54:59 avec grande grâce, accueillies sur ce plateau.
00:55:02 Par exemple, les troubles menstruels sont désormais un chapitre important de la vie des femmes vaccinées.
00:55:06 Il concerne entre 10 et 65% des femmes vaccinées avec ou sans rappel, respectivement,
00:55:11 selon le ministère de la Santé en Israël et selon une publication italienne dans Open Medicine.
00:55:15 C'est ça ? Alors, on oscille en juste, c'est pas grave messieurs, vous n'êtes absolument pas concernés,
00:55:22 on oscille entre 10% et 65% de troubles menstruels chez les femmes post-vaccinales.
00:55:27 Après vaccination.
00:55:28 Après vaccination. Sur la base de...
00:55:30 Mais c'est la base de...
00:55:31 Oh, mais avec joie, je vous les donne, les bases du ministère de la Santé d'Israël, cher monsieur.
00:55:35 Mais pourquoi vous ne dites jamais les données françaises ? Je comprends.
00:55:38 Ah, mais parce que si elles étaient là...
00:55:40 Mais parce qu'il n'y en a pas.
00:55:41 Mais il n'y en a pas.
00:55:42 Les troubles menstruels, ils sont dans l'audition, ils ont auditionné...
00:55:47 Non, ça a été reconnu.
00:55:48 Ça a été reconnu, mais voilà, alors ils n'ont pas de chiffres.
00:55:51 La NSM, la justice des médicaments, ne donne pas les données pour la France.
00:55:54 La NSM n'a jamais, de ma petite et humble connaissance, n'a jamais été en mesure d'arrêter le moindre des scandales
00:56:04 que Big Pharma a occasionnés.
00:56:08 Ça aussi, c'est dans mon livre.
00:56:10 Vous répondez précisément sur le sujet, madame.
00:56:12 Ah si, à partir du moment où il y a, pour moi, un déficit dans le fait que nos impôts vont dans un organisme
00:56:20 qui est censé défendre notre santé et qu'elle n'est jamais capable...
00:56:25 Quels sont les éléments qui vous permettent de faire un procès ?
00:56:27 Tout simplement, actuellement...
00:56:29 Moi, je connais bien, je travaille avec eux, donc vous les accusez...
00:56:31 Je ne dis pas qu'ils sont parfaits, mais quoi que ce soit.
00:56:33 Je n'accuse personne.
00:56:35 Quels sont les éléments concrets pour les accuser ? Parce que là, vous leur faites un procès assez grave.
00:56:39 Oui, je dis que les instances ne nous ont pas protégés.
00:56:44 Donc, il faut étayer.
00:56:46 Pourquoi je me base là-dessus ?
00:56:50 Qu'est-ce qui a lancé l'alerte sur le fait qu'il fallait arrêter AstraZeneca ?
00:56:54 Qu'est-ce qui a lancé l'alerte sur le fait qu'il fallait arrêter de vacciner Moderna chez les moins de 18 ans ?
00:57:00 Qu'est-ce qui a lancé l'alerte sur le fait qu'il fallait arrêter toute vaccination des moins de 50 ans ?
00:57:06 La France ? Jamais.
00:57:08 La France, vous savez, c'est ce pays extraordinaire où les nuages de radioactivité s'arrêtent.
00:57:13 Donc, effectivement, il y a quand même un côté un peu dernier bastion,
00:57:17 qui fait que, hélas, je ne peux pas dire que dans cette crise,
00:57:21 il n'y a eu aucune fois...
00:57:23 D'accord, j'entends ce que vous dites.
00:57:25 Il n'y a eu aucune fois où l'ANSM, par exemple, a été la première à dire
00:57:34 "Ouf, on a des myocardites, ouf, on a des troubles menstruels,
00:57:37 ouf, il faut arrêter les AstraZeneca parce que les tromboses."
00:57:41 Et qu'à chaque fois, c'est les autres pays qui ont lancé l'alerte.
00:57:44 Comme vous le savez, écrivez-vous, les virus mutent tout le temps.
00:57:47 Juillet 2020, on avait déjà recensé plus de 15 000 variants.
00:57:50 15 000 variants ?
00:57:51 Du SARS-CoV-225, 15 000 variants.
00:57:54 Je ne savais pas ça.
00:57:55 Des variants qui compromettent la spécificité des tests PCR,
00:57:58 comme celle des anticorps.
00:57:59 Autrement dit, le vaccin nous fait produire des anticorps périmés
00:58:02 face aux nouveaux variants.
00:58:03 C'est ce qui est arrivé avec Alpha, Beta, Gamma, Delta, Omicron, Enfermili.
00:58:06 Ce n'est pas moi qui le dis, mais le patron de Moderna.
00:58:08 Mais pourquoi, à ce moment-là, si c'est tellement évident, ça ?
00:58:11 Pourquoi tout le monde ne se range pas ?
00:58:13 Pourquoi le Conseil scientifique...
00:58:15 C'est ça que je n'arrive pas à comprendre.
00:58:17 Par exemple, Robert Sebag, vraiment, j'ai confiance en lui en 100 %.
00:58:21 Je l'aime beaucoup, c'est un homme de grande qualité,
00:58:24 c'est un homme merveilleux, il est à la salle pétrière, etc.
00:58:27 Et puis, il n'est pas corrompu, disons les choses.
00:58:30 Il est juste en conflit d'intérêt, mais il n'est pas corrompu.
00:58:32 Il ne serait pas content si vous entendiez.
00:58:34 Non, mais il m'entendra.
00:58:35 C'est pas vrai.
00:58:36 Mais lui, il ne me dit pas "le vaccin, Pascal".
00:58:39 Ça marche, Philippe.
00:58:41 Pardon.
00:58:42 On dit que quelqu'un est en conflit d'intérêt,
00:58:44 et on laisse passer comme ça.
00:58:46 Oui, d'ailleurs, il n'est pas en conflit d'intérêt.
00:58:48 Écoutez, je ne l'ai jamais entendu dire qu'il ne l'était pas.
00:58:51 Donc moi, j'ai la joie.
00:58:53 Non, non, non.
00:58:54 Là, je ne suis pas.
00:58:55 J'ai la joie de le dire.
00:58:56 D'ailleurs, on peut l'appeler Robert Sebag, je le dis à Marine Lanson.
00:59:00 Je le salue.
00:59:01 Pourquoi tout le monde n'est pas "si" ce que vous dites là ?
00:59:04 Ce que je viens de dire.
00:59:05 Pour moi, c'est important.
00:59:06 Vous dites, vous dites, "le vaccin nous fait produire des anticorps périmés face aux nouveaux variants".
00:59:11 Ça, c'est clair.
00:59:12 C'est clair.
00:59:13 Bon, si c'est le cas, je suis incapable d'avoir un avis là-dessus.
00:59:16 C'est tellement évident.
00:59:18 Pourquoi est-ce qu'on se vaccine à ce moment-là ?
00:59:20 C'est quoi le but ?
00:59:22 Il ne faut jamais se vacciner.
00:59:23 Non, mais c'est quoi le but ?
00:59:24 Non, non, ça n'a rien à voir.
00:59:26 Bien évidemment, le vaccin contre la grippe, chaque année, le vaccin contre la grippe, il est fait grâce aux souches précédentes.
00:59:32 Expliquez, parce que je vous assure, je ne comprends rien.
00:59:34 Bien évidemment.
00:59:35 Le vaccin contre la grippe, il n'est pas périmé.
00:59:37 Le vaccin contre la grippe, chaque année, il n'est pas périmé.
00:59:40 Donc, vous connaissez tous des vaccins à l'ARN-SAG.
00:59:42 Non, mais le vaccin qui est donné à la population française...
00:59:45 Alors, dites-moi donc, dites-moi s'il y a une différence avec les autres vaccins ou pas.
00:59:49 Non, mais le vaccin...
00:59:50 Il y a une autre vaccin ou pas ?
00:59:51 Non, mais le vaccin contre la grippe...
00:59:52 Les vaccins ARN-SAG ont un fonctionnement qui n'a juste rien à voir.
00:59:55 Pourquoi ? Parce qu'il donne un petit élément de séquence.
00:59:59 Mais vous me posez une...
01:00:00 Mais non, parce qu'en fait, mon sujet n'est pas là-dessus, il est sur les vaccins ARN-SAG.
01:00:04 Je ne suis pas en train de revoir...
01:00:06 Mais écoutez, cher monsieur, est-ce que vous voulez qu'on avance ?
01:00:08 On n'a pas beaucoup de temps.
01:00:09 Florian !
01:00:10 Je vais vous dire une chose, il y a un enjeu d'ailleurs.
01:00:12 Vous savez quel est cet enjeu ?
01:00:14 Ça fait 540 jours, 540 jours que des gens crèvent de faim, véritablement,
01:00:23 n'ont pas les moyens de payer leur loyer,
01:00:26 parce que ça fait 540 jours qu'ils ne peuvent pas travailler,
01:00:30 qu'ils n'ont pas de chômage et qu'ils ne peuvent pas reprendre un travail.
01:00:32 Et tous les droits d'auteur de ce livre vont pour eux.
01:00:36 Alors oui, je pense que je peux parler autre chose que du vaccin contre la grippe, si vous voulez bien.
01:00:41 Surtout qu'on est sur un enjeu sociétal majeur.
01:00:44 Je veux que vous répondiez à ma question.
01:00:46 L'ARN messager vous donne un petit bout de séquence,
01:00:48 qui rentre dans votre corps, sans qu'on sache à quel moment il va en sortir.
01:00:52 Hélas.
01:00:53 Qu'est-ce que cela fait ?
01:00:55 Cela fait qu'il y a évidemment une espèce d'homogénéité génétique,
01:01:00 que nous tous récupérions un petit bout de séquence,
01:01:05 qui est trafiquée, puisqu'on sait maintenant,
01:01:08 c'est un secret de polychine pour personne, j'espère que je n'offusquerai personne,
01:01:11 sur le fait que le SARS-CoV-2 était un produit de laboratoire.
01:01:16 Donc on se retrouve avec cette petite séquence,
01:01:18 qui est une séquence commune.
01:01:20 Vous avez vu un petit peu, vous avez été admiratif sur le nombre de variations.
01:01:23 Autrement dit, nous approvrissons notre patrimoine génétique
01:01:28 en le rendant vulnérable par une séquence qui est totalement trafiquée
01:01:33 et que nous allons tous partager, puisque les chiffres sont là,
01:01:38 qui sont assez impressionnants, du nombre de vaccinations.
01:01:41 Et on ne s'est posé aucune question ?
01:01:43 Comme vous le dites.
01:01:44 Comment se fait-il qu'on ne se soit pas posé des questions ?
01:01:47 Je n'en sais rien.
01:01:48 C'est à vous, cher journaliste, de faire votre travail, moi j'en sais rien.
01:01:51 Je reprends sur produit, vous dites produit trafiqué.
01:01:54 Là, il y a deux versions.
01:01:56 Il y a la version qu'effectivement, il y avait des essais en laboratoire
01:02:00 et qu'il est sorti du laboratoire, mais qu'il y avait une...
01:02:03 qu'on dirait que c'était quand même quelque chose de naturel, ce virus.
01:02:07 Et quand vous mettez l'idée que ce soit trafiqué,
01:02:11 c'est l'idée du professeur Montagné qu'en plus il y avait...
01:02:14 qu'il était...
01:02:15 - Manipulation.
01:02:16 - Oui, manipulation.
01:02:17 - Faites attention, parce que là...
01:02:19 - Alors, alors...
01:02:20 - Là, pardonnez-moi, qu'il sorte du laboratoire, oui,
01:02:23 qu'il soit trafiqué...
01:02:25 - Alors, vous reprenez, décembre 2022,
01:02:27 c'était Nature & Science, qui était quand même un journal,
01:02:32 et qui dit que la totalité de la communauté des virologues
01:02:37 s'accorde pour dire que l'hypothèse d'une origine animale du virus
01:02:44 est presque nulle.
01:02:45 - Mais non, le professeur Lina dans Le Parisien avant-hier...
01:02:48 - Non, mais je vous le dis...
01:02:49 - Le professeur Lina, c'est pas n'importe qui...
01:02:51 - Je vous dis ce que Nature & Science dit, oui, bah...
01:02:53 - Je ne connais pas ce professeur, mais...
01:02:55 - Ah non, le professeur Lina, il est...
01:02:57 - Je ne connais pas ce qu'il dit, donc je n'en sais rien.
01:03:00 Je vous dis les articles scientifiques.
01:03:03 - Madame Marion Caude, entendez ce que je dis.
01:03:05 - J'entends.
01:03:06 - Le professeur Lina, il a donné une interview
01:03:08 dans Le Parisien cette semaine.
01:03:10 - Moi, je préfère Nature & Science.
01:03:12 - Oui, mais ce que je veux vous dire, c'est que c'est
01:03:14 un virologue de haut niveau qui est intervenu toujours
01:03:16 et tout le temps durant la crise, nous sommes d'accord, c'est tout.
01:03:19 - Oui.
01:03:20 - Moi, je suis là pour apporter la contradiction.
01:03:22 - Il a dit qu'il n'y a pas de preuve...
01:03:26 - Ah, ça, j'ai toujours dit qu'on n'aurait jamais la preuve.
01:03:28 C'est pour ça que c'est une hypothèse presque nulle.
01:03:30 - Il penche plutôt que ça vient de l'animal,
01:03:34 mais qu'effectivement, il y a une fuite du laboratoire.
01:03:37 Mais il penche plutôt pour cette analyse...
01:03:41 - C'est une exception et il n'est pas dans le consensus
01:03:43 actuel scientifique, ce qui n'est pas grave,
01:03:45 parce que moi, vous savez...
01:03:47 - Revenez maintenant sur l'ARN.
01:03:49 - Moi-même, je n'ai pas été dans le consensus
01:03:50 pendant trois ans.
01:03:51 - Revenez sur l'ARN messager, c'est-à-dire que l'ARN messager,
01:03:54 pour vous, vaccin ARN messager, c'est toxique,
01:03:57 si j'ai bien compris.
01:03:58 - Alors, déjà, en fait, ce qui est intéressant,
01:04:02 et c'est ce que je raconte un petit peu dans mon livre,
01:04:04 c'est tout l'historique, en fait, de ce développement
01:04:06 de vaccins ARN messager, qui était en échec,
01:04:09 en cuisante échec depuis 20 ans.
01:04:11 C'est-à-dire que jamais on n'a dépassé la phase 2
01:04:13 des essais cliniques, ce qui montre que, quand même,
01:04:16 ça ne marchait pas super bien, parce que parallèlement,
01:04:18 des médicaments à base d'ARN ont pu être développés.
01:04:21 Ça, je m'appuie notamment aussi sur le patron
01:04:26 de Pfizer-Bourla, que je cite, en disant,
01:04:30 nous n'avons jamais vu, quand ils sont venus
01:04:32 avec la solution d'ARN messager, j'étais tout surpris
01:04:34 parce que je savais qu'aucun vaccin ni médicament
01:04:37 n'avait jamais été développé à base d'ARN messager.
01:04:40 Donc, c'est un secret de polychinelle pour personne,
01:04:42 encore une fois.
01:04:43 Donc, on va sur cette technologie,
01:04:46 et cette technologie pose énormément de questions.
01:04:49 Parce qu'effectivement, d'abord, elle n'a jamais montré
01:04:52 son efficacité, et finalement, on en fait les frais
01:04:56 aujourd'hui.
01:04:57 Et par ailleurs, elle pose des questions éthiques
01:05:00 absolument majeures, notamment du fait que
01:05:03 la diversité génétique est très importante.
01:05:05 Vous voyez comme on n'arrête pas de muter
01:05:07 les uns et les autres, et qu'on a une mutation
01:05:11 toutes les mille lettres qui change les uns et les autres.
01:05:15 Donc, c'est quelque chose, une complexité extraordinaire.
01:05:18 Et ça aussi, j'en parle dans mon livre,
01:05:20 parce que je suis admirative de toute cette diversité.
01:05:23 Et là, on va donner la même séquence à tout le monde
01:05:27 qui ne va pas bouger.
01:05:28 C'est embêtant.
01:05:29 Vous écrivez Pfizer, BioNTech, Moderna,
01:05:32 les grandes entreprises à l'origine des trois vaccins
01:05:34 les plus utilisés dans la lutte contre le Covid-19,
01:05:36 ont réalisé des bénéfices records de 1000 dollars
01:05:38 par seconde en 2021.
01:05:40 Plus largement, les bénéfices annuels de ces entreprises
01:05:42 sont estimés à 34 milliards de dollars avant impôt,
01:05:44 ce qui représente plus de 1000 dollars par seconde,
01:05:46 65 000 dollars à la minute, 93 millions de dollars par jour.
01:05:51 Bon, d'accord que eux aient intérêt à...
01:05:54 - Ah oui.
01:05:55 - Mais pourquoi...
01:05:56 - C'est normal qu'ils aient fait ce flip,
01:05:57 parce qu'il n'est pas employé.
01:05:58 - Mais pourquoi...
01:05:59 - Oui, non, mais c'est pas moi qui le relève, c'est l'autre soir.
01:06:01 - Pourquoi les gouvernements ? Pourquoi les gouvernements ?
01:06:03 Pourquoi ? Quel mobile ?
01:06:05 - Mais moi, je ne réponds que à ce à quoi je peux répondre.
01:06:09 Je ne vais pas répondre pourquoi les gouvernements...
01:06:11 - Vous avez une telle suspicion sur beaucoup de choses,
01:06:12 quand même, excusez-moi.
01:06:13 - Non, non, non, c'est des faits.
01:06:15 Non, que la NSM n'ait pas sorti des alertes, je suis désolée,
01:06:18 ça vous offusque, mais c'est la vérité, c'est des faits.
01:06:21 - Je crois que vous...
01:06:22 - Moi, je reste sur les faits.
01:06:23 - Vous vous y trouviez, quoi.
01:06:24 - Et vous verrez que ce livre n'est que sur des faits
01:06:27 et je cite toutes mes sources.
01:06:28 - D'accord.
01:06:29 - Ce qui permet à chacun d'avoir sa propre analyse.
01:06:32 - Madame, en rayon code, moi, je suis vaccinée,
01:06:34 mes enfants sont vaccinés, mes amis sont vaccinés,
01:06:37 tout le monde est vacciné ici, on n'a aucun problème.
01:06:40 - Oui.
01:06:41 - Gérard Carreau est vacciné, Marie-Estelle est vaccinée,
01:06:42 on est deux.
01:06:43 Là, vous me faites peur, mais moi, on n'a rien.
01:06:46 - Alors, je ne vais pas vous faire peur.
01:06:47 - Non, mais c'est quoi les conséquences ?
01:06:48 - C'est pour ça, d'ailleurs, que j'ai dit que je l'essaie.
01:06:50 - C'est quoi les conséquences, par exemple, pour nous, aujourd'hui,
01:06:52 qui avons été vaccinées à trois ans,
01:06:54 il n'y a plus de conséquences possibles ?
01:06:55 - Les conséquences de la même façon,
01:06:56 comme je l'ai répondu tout à l'heure, oui, oui,
01:06:58 les conséquences, au-delà des chiffres sur lesquels
01:07:00 je n'ai pas envie d'aller...
01:07:02 - Non, mais dites-moi, si moi, je risque quelque chose,
01:07:04 je me suis fait vacciner à trois ans.
01:07:05 - C'est une question qui mérite de se reposer.
01:07:08 Quand on voit simplement que la répétition,
01:07:10 et ça, c'est l'Agence du médicament européen
01:07:12 qui avait alerté très tôt, en disant la répétition des injections
01:07:15 met à risque d'infection...
01:07:19 met les gens à risque d'infection, d'accord ?
01:07:23 C'est l'Agence du médicament européen qui a alerté en disant,
01:07:26 attention, quand on fait trop...
01:07:28 - Oui, mais alors, qu'est-ce que je peux avoir ?
01:07:29 - Des risques d'infection, par exemple.
01:07:31 Et puis, les gens...
01:07:33 - Et vous, vous n'êtes pas vaccinée, par exemple ?
01:07:34 - Alors, moi, je ne réponds jamais à cette question.
01:07:36 - Mais pourquoi ?
01:07:37 - Parce que par secret médical, je trouve ça tellement merveilleux
01:07:40 de ne pas vous répondre.
01:07:41 - Non, mais là, c'est trop facile, madame.
01:07:42 - Non, c'est pas trop facile.
01:07:43 C'est pour cela que mes frais, mes droits d'auteur
01:07:47 vont au suspendu, parce qu'ils ont refusé
01:07:49 de bafouer ce secret médical.
01:07:51 Pour vous, ça ne veut rien dire.
01:07:53 Pour quelqu'un qui est malade...
01:07:55 - J'ai aucun problème à dire, j'ai été vacciné, oui, effectivement.
01:07:57 - Mais parce que peut-être que vous êtes en bonne santé,
01:07:58 vous avez beaucoup de chance.
01:07:59 Vous savez, si vous aviez des troubles de la prostate,
01:08:01 je ne suis pas sûre que vous aimeriez que tout le monde le sache.
01:08:04 - Bon, dites-moi les conséquences...
01:08:05 - Je ne suis pas sûre que vous aimeriez que je vous demande
01:08:07 à quand vous entremontrez votre dernier toucher rectal.
01:08:09 Il y a des moments où, effectivement, le secret médical...
01:08:11 - Quel rapport avec le sujet ?
01:08:12 - Le secret médical.
01:08:13 - Le secret médical.
01:08:14 - Quel rapport avec le sujet ?
01:08:15 - Le secret médical.
01:08:16 - Je souhaite qu'on...
01:08:17 - Le toucher rectal, on entre pas, effectivement.
01:08:20 - Surtout qu'on est au petit-déjeuner.
01:08:21 - S'il faut parler du toucher rectal, maintenant, enfin, c'est formidable.
01:08:24 - C'est pareil, le vaccin.
01:08:25 - C'est pareil, le vaccin.
01:08:26 - On ne peut pas en entendre dans ces considérations.
01:08:27 - Bon, dites-moi, répondez-moi.
01:08:29 Je pense aux gens qui nous écoutent,
01:08:33 je pense aux gens qui nous écoutent qui sont inquiets.
01:08:35 Ceux qui se sont fait vacciner,
01:08:37 qui n'ont pas eu d'effet indésirable,
01:08:39 est-ce qu'ils peuvent en avoir les prochaines années ?
01:08:41 Vous m'avez répondu, c'est une bonne question, on n'en sait rien.
01:08:43 Mais je peux avoir plus d'infections.
01:08:44 - En tout cas, non, ce que je peux vous rapporter,
01:08:46 c'est par le New England Journal of Medicine.
01:08:47 À partir du moment où on est passé en négativité
01:08:50 de l'efficacité de la réponse immunitaire,
01:08:57 les risques sont importants.
01:08:59 Notamment, les autres questions qu'on se pose,
01:09:01 c'est sur ces fameux turbocancers qu'on a vus autour de nous.
01:09:04 Qui n'a pas vu des gens où on leur disait...
01:09:06 - Qu'est-ce que c'est un turbocancer ?
01:09:07 C'est un cancer qui va à fond ?
01:09:08 - C'est un cancer qui va à fond.
01:09:09 - Je suis d'accord avec vous, moi je suis frappé par ça.
01:09:11 - Ah ben voilà.
01:09:12 - Non, mais moi je suis d'accord.
01:09:13 - Et puis pareil, les morts subites, etc.
01:09:14 - Je suis frappé de ça.
01:09:15 - Vous voyez des gens qui tombent comme ça.
01:09:16 - Je suis d'accord.
01:09:17 - Je n'ai jamais vu.
01:09:18 - Je n'ai jamais vu.
01:09:19 - La professeure de l'un de mes enfants...
01:09:21 - Madame Orion-Coudre.
01:09:22 - Ce sont des choses que je n'ai jamais vues en généco-synchronisée.
01:09:25 - Je suis d'accord avec vous.
01:09:26 Des gens du sport me disent ça.
01:09:28 Des pharmaciens me disent ça.
01:09:30 - Donc nous sommes à risque.
01:09:31 - Des médecins me disent je ne fais plus de pharmacovirigidence,
01:09:35 il faut trois quarts d'heure pour faire le papier.
01:09:37 Je n'ai jamais vu dans mon cabinet autant de gens
01:09:39 qui ont des affaires désirables.
01:09:41 Mais tout ça, ce que je dis là, je le rapporte parce que c'est vrai,
01:09:44 mais ce n'est pas des études.
01:09:46 - Ce n'est pas des études.
01:09:48 - Je l'ai reçu, Mélodie, il n'y a pas longtemps, de "Où est mon cycle ?"
01:09:51 Et même moi, en consultation, les femmes, alors que je suis psychologue,
01:09:54 elles me disent que ma vie sexuelle, ma vie de femme,
01:09:56 elle est bouleversée.
01:09:57 Soit j'ai mes nauposes précoces, soit j'ai des règles noires hémorragiques.
01:10:00 - Soit je saigne en permanence.
01:10:02 - Je saigne en permanence, j'ai mes règles tous les dix jours.
01:10:05 Il y en a énormément et ça bouleverse leur vie.
01:10:07 Et on a obligé des jeunes femmes de 15 ans pour continuer à faire du sport,
01:10:11 à se vacciner, peut-être qu'elles ne pourront pas avoir de bébé.
01:10:14 - Et c'est là où je reviens avec ce livre, parce que ce livre,
01:10:17 si on accepte de regarder le verre à moitié vide, à moitié plein,
01:10:21 en disant bon, l'autre, Henri-Encaude, elle est con,
01:10:24 elle dit qu'il est plein d'eau, mais l'autre, il sait qu'il est plein d'air.
01:10:28 À ce moment-là, on va travailler ensemble et on va trouver des solutions,
01:10:31 parce qu'il ne se peut pas qu'on ne trouve pas des solutions.
01:10:34 Donc moi, je veux rester positive en disant...
01:10:36 - Mais ils ne voudront pas vous écouter parce qu'ils sont allés trop loin.
01:10:39 Si votre thèse est juste, c'est un scandale d'État,
01:10:42 c'est le plus grand scandale d'État du XXIe siècle.
01:10:44 Pardonnez-moi de le dire comme ça.
01:10:46 - Ce n'est plus une thèse, je suis restée sur les faits.
01:10:49 - Je peux vous apporter un autre témoignage quand même,
01:10:51 parce que dans mon entourage, il y a trois ou quatre personnes
01:10:53 qui ont perdu leurs parents, qui n'étaient pas vaccinées du Covid.
01:10:56 - Il n'y a que trois ou quatre personnes, vous avez de la chance.
01:10:58 - Madame, respectez, je respecte ce que vous dites,
01:11:01 mais ce que je dis ici, ça ne vous dérange pas d'avoir une question.
01:11:04 Qu'est-ce que vous dites à tous ces gens qui ont perdu leurs parents du Covid
01:11:08 qui n'étaient pas vaccinés, à qui les médecins ont dit,
01:11:11 ce n'est pas moi, ce sont les médecins, ont dit,
01:11:13 s'ils avaient été vaccinés, ils auraient eu plus grande chance de vivre
01:11:17 ou tout au moins de vivre plus longtemps.
01:11:19 Qu'est-ce que vous leur répondez ?
01:11:20 Ce sont des témoignages, je peux vous en apporter.
01:11:22 - Je leur réponds.
01:11:24 - Écoutez, moi je vais...
01:11:25 - Désolée que je m'associe à leur peine.
01:11:27 - Oui, je voudrais simplement...
01:11:28 Michel Mouli était là hier avec nous.
01:11:30 Il nous écoute.
01:11:31 - Mais vous n'avez pas répondu à ma question.
01:11:32 - Mais si, je réponds à votre question.
01:11:33 - Michel Mouli était là avec nous hier, il est cancérologue.
01:11:35 - Je vais la réconforter.
01:11:36 - C'est une réalité de mon quotidien.
01:11:38 On ne nous a pas écouté sur les troubles des règles.
01:11:40 Réalité au quotidien.
01:11:41 Nos patientes paniquaient.
01:11:42 Consultation de femmes angoissées.
01:11:44 Il dit "Patiente que j'ai opéré d'un cancer du sein où tout allait bien
01:11:47 il y a 8 ans, du jour au lendemain elle a eu des métastases partout".
01:11:50 - Je ne conteste pas moi.
01:11:51 - Mais moi, c'est des médecins.
01:11:52 - Je ne conteste pas.
01:11:53 - Je suis d'accord avec vous.
01:11:54 - Pardonnez-moi.
01:11:55 - Je vous donne d'autres témoignages.
01:11:56 - Mais c'est votre idée.
01:11:57 - Il y a un scandale.
01:11:58 - Non, mais ce n'est pas des témoignages.
01:12:00 Pardonnez-moi.
01:12:01 - Non, non, non.
01:12:02 - Ce que dit tout à fait Madame.
01:12:03 - Voilà, je suis désolée de vous donner des témoignages.
01:12:05 - La décision de vacciner l'ensemble de la population n'est pas une décision
01:12:08 scientifique, c'est une décision politique.
01:12:10 - Bien sûr.
01:12:11 - C'est effectivement une décision politique puisque normalement, lorsque
01:12:13 l'on donne un traitement à un patient, il faut étudier toujours la balance
01:12:16 bénéfice/risque.
01:12:17 Or, cela n'a pas été le cas.
01:12:18 - Je vais donner la parole à Marie-Estelle Dupont parce qu'elle est venue pour
01:12:21 nous parler des jeunes et qui sont en difficulté.
01:12:23 C'est peut-être lié d'ailleurs au Covid et au vaccin.
01:12:25 La mise en place d'un vaccin en temps normal, en général, il faut une bonne
01:12:27 décennie avant qu'un vaccin soit mis sur le marché.
01:12:29 Pourquoi ? Parce qu'en temps normal, après l'étape de la recherche, viennent
01:12:32 les expérimentations sur les animaux puis sur les hommes.
01:12:34 Cette étape est celle des essais cliniques qu'on appelle des phases.
01:12:37 Il y en a trois.
01:12:38 À chaque étape, on affine la recherche et on ajoute des participants afin de
01:12:41 garantir la sécurité des futurs utilisateurs du vaccin.
01:12:44 - Ben ça, c'est vrai.
01:12:45 - Et là, on a fait ça en...
01:12:48 Écoutez, je pense que c'est un sujet...
01:12:51 - C'est un sujet important parce qu'il y en a 15 derrière.
01:12:56 - Est-ce qu'on va vous inviter sur France Inter ?
01:12:59 - J'espère.
01:13:00 En tout cas, je leur ai fait des gentils dédicaces.
01:13:02 - Oui.
01:13:03 Ce que je trouve extraordinaire, la liberté d'expression n'a pas de prix.
01:13:06 - C'est ça.
01:13:07 - Moi, j'invite tout le monde.
01:13:08 La limite de notre plateau, c'est que j'aurais dû avoir quelqu'un avec vous
01:13:11 qui puisse...
01:13:12 - Contradire.
01:13:13 - Voilà.
01:13:14 Moi, je ne peux pas.
01:13:15 Bon, bien sûr.
01:13:16 Mais je m'aperçois que les gens ne veulent pas non plus forcément parler
01:13:19 avec vous.
01:13:20 C'est ça qui est aussi compliqué.
01:13:21 - C'est ça.
01:13:22 - Donc, on est dans cette impasse et moi, je soumets aux uns et aux autres ce
01:13:25 qui est grave.
01:13:26 Mais sur les cas graves, peut-être que ça marche.
01:13:29 Peut-être que ça marche.
01:13:30 En tout cas, vous n'arrivez pas à me montrer à l'issue de cette discussion
01:13:34 que le Covid ne marche pas contre les formes graves.
01:13:38 - J'ai commencé à vous dire, je ne souhaite pas vous le démontrer.
01:13:40 - Et on avait un système hospitalier.
01:13:42 - Je ne souhaite pas parce que psychologiquement, ce qui m'importe,
01:13:44 c'est que les gens aillent bien.
01:13:46 Et je ne souhaite pas traiter le mal de la peur qu'on nous a fait par la peur.
01:13:51 Donc, effectivement, j'essaye d'être...
01:13:53 - Oui, mais vous ne répondez encore pas.
01:13:55 - Bon, Marie-Estelle, et c'est une conséquence, parce que je voulais
01:13:58 que vous soyez là, Marie-Estelle, ce matin.
01:14:00 Montrez-moi la une du point.
01:14:02 Parce qu'effectivement, moi, je pense que le Covid, c'est un drame.
01:14:04 - Je suis là tout ce que je peux dire.
01:14:05 - Un drame, les conséquences économiques, sociales, psychologiques.
01:14:08 Adolescents en état d'urgence.
01:14:09 Et je pense que tout ça, c'est lié au Covid.
01:14:11 On a empêché les gosses de faire du sport.
01:14:13 Ça, ça m'a rendu fou.
01:14:14 - Le point a fait un bon dossier assez complet qui dit grosso modo
01:14:18 ce que je dis depuis deux ans et demi sur la santé mentale des jeunes
01:14:21 et que le remède va être pire que le mal en ce qui concerne la gestion de la pandémie.
01:14:25 En 2014, on avait 5% des jeunes filles de 15-24 ans qui avaient un syndrome dépressif.
01:14:30 Pas un trouble psychologique, juste un syndrome dépressif.
01:14:33 En 2022, c'est 25%, juste les dépressions.
01:14:37 Aujourd'hui, les jeunes vont extrêmement mal.
01:14:40 C'est la tranche d'âge dans la population qui fait le plus de dépressions,
01:14:42 le plus de symptômes anxieux, le plus d'idées suicidaires également.
01:14:47 Et le dossier est bien fait parce qu'il évoque l'état de la pédopsychiatrie en France.
01:14:52 On est quand même le pays le plus mal loti en termes de formation des pédopsychiatres,
01:14:55 ce qui est très révélateur de notre anthropologie.
01:14:57 Les médecins ne sont pas formés aux troubles pédopsychiatriques.
01:15:00 C'est-à-dire que la santé mentale des jeunes, ils y sont très peu formés.
01:15:04 Or, on sait qu'un diagnostic précoce, c'est essentiel.
01:15:06 Parce qu'un jeune qui n'est pas diagnostiqué, ça détruit la vie de sa famille,
01:15:08 ça détruit la vie de sa fratrie.
01:15:10 Il ne travaillera pas, il ne sera pas actif, il sera à la charge de la société.
01:15:12 Alors que pris en charge tôt, un jeune, c'est spectaculaire.
01:15:15 Moi, parfois, en trois séances, un gamin, c'est réglé sa phobie.
01:15:18 Il va bien, il n'a pas besoin de médicaments.
01:15:20 Parce qu'il est pris en charge tôt.
01:15:21 Sauf qu'aujourd'hui, on n'a pas de moyens.
01:15:23 On a un numerus clausus trop strict.
01:15:24 Les médecins ne sont pas formés.
01:15:26 On raconte aux médecins et aux infirmières qu'il ne faut pas parler aux patients
01:15:28 parce que c'est de la perte de temps.
01:15:30 Donc, on déshumanise.
01:15:31 Donc, les soignants sont en burn-out.
01:15:32 Donc, ils vont aussi mal que les patients, parfois.
01:15:35 Et on n'a pas de lit.
01:15:36 Sur un bassin, je le disais dans la revue politique et parlementaire au mois de juin dernier,
01:15:40 sur un bassin de 400 000 personnes dans la région de Metz,
01:15:43 on a 7 lits, Pascal, 7 lits de pédopsychiatrie.
01:15:47 Donc, quand vous avez 3 enfants le même soir dans la région
01:15:49 qui font une tentative de suicide et qu'ils arrivent aux urgences,
01:15:51 il y en a un qui a un lit aux urgences et il y en a 2 qui rentrent chez eux.
01:15:54 Voilà.
01:15:55 Donc, pour finir, on va les mettre peut-être en psychiatrie adulte,
01:15:57 ce qui n'est pas approprié.
01:15:59 Et ils citent l'exemple d'une jeune fille qui est arrivée en psychiatrie adulte.
01:16:02 Résultat, pour des troubles du comportement alimentaire,
01:16:04 résultat, elle a été violée par un patient du service de psychiatrie adulte
01:16:08 parce que ce n'est pas approprié.
01:16:10 Donc, vous voyez les réactions en cascade, les conséquences en cascade qu'on a.
01:16:14 Et le dossier est très intéressant sur le bilan, il est très bien fait.
01:16:18 J'invite vraiment les gens qui pensent que je suis sentimentaliste
01:16:21 ou que j'en fais trop sur les jeunes depuis 2 ans et demi à regarder ce dossier
01:16:26 et l'état de la psychiatrie qui est le parent pauvre de la médecine en France
01:16:29 et particulièrement la pédopsychiatrie,
01:16:31 parce que je crois qu'on n'a pas donné la bonne place aux enfants dans notre société.
01:16:33 Alors, les causes, elles sont antérieures à la crise Covid.
01:16:36 Ils allaient mal avant et ils allaient mal parce qu'en fait, on ne leur donne rien.
01:16:40 C'est-à-dire que l'instruction est de mauvaise qualité aujourd'hui.
01:16:44 Il y a la moitié des élèves en 6e qui ne savent pas lire et écrire.
01:16:46 Quand vous avez peu de moyens intellectuels, vous n'êtes pas sûr de vous.
01:16:49 Donc, vous êtes déprimé ou vous devenez violent.
01:16:51 D'accord ? Donc, il y a l'instruction.
01:16:53 Les parents qui, parfois, sont dans des conditions précaires,
01:16:56 les mettent derrière des écrans.
01:16:58 Donc, ça a l'enfermement mental lié aux écrans.
01:17:00 Plus personne dans la communauté scientifique ne le nie.
01:17:02 C'est absolument catastrophique au niveau du cerveau.
01:17:05 Rétrécissement des aires cérébrales liées aux compétences sociales.
01:17:08 Baisse du QI de 8 points.
01:17:10 C'est un drame. Absolu.
01:17:12 Et ça touche plus les jeunes filles. Pourquoi ?
01:17:14 Vous savez pourquoi ça touche ?
01:17:15 Je ne vous pose pas la question, Alexandra, puisque vous le savez,
01:17:17 puisque vous êtes une femme.
01:17:18 Pourquoi ça touche plus les jeunes filles, les actes suicidaires liés aux réseaux sociaux ?
01:17:22 Parce qu'en fait, elles sont plus vulnérables, d'une part, à l'isolement.
01:17:26 Donc, quand il y a un confinement, les jeunes filles souffrent plus
01:17:28 parce qu'elles ont plus tendance, quand elles sont déprimées,
01:17:30 à aller chercher du soutien social, à aller vers les autres.
01:17:33 Parce que la pression sur l'image du corps est très très forte
01:17:35 et qu'aujourd'hui, les actes de chirurgie esthétique sont majoritaires
01:17:39 chez les moins de 30 ans.
01:17:41 Pas chez les femmes de 50 ans, chez les moins de 30 ans.
01:17:44 Donc, voilà, les réseaux sociaux et évidemment tous les dégâts de la pandémie
01:17:47 que j'ai répétés, répétés, répétés depuis deux ans,
01:17:49 où on a quand même interdit aux jeunes...
01:17:51 - Je commence avec Marcel Hamon et un peu des détaillements.
01:17:53 - Ce sera juste ma conclusion.
01:17:55 Je voudrais qu'on ait tous conscience ici vis-à-vis de nos mineurs,
01:17:58 dont nous sommes tous responsables moralement,
01:18:00 que nous avons interdit aux jeunes de faire tout ce qu'ils avaient besoin de faire
01:18:04 pour devenir des adultes équilibrés.
01:18:06 Ne sors pas de chez toi, ne t'éloigne pas de tes parents,
01:18:08 ne trouve pas d'autres modèles, n'étudie pas, ne pose pas de questions aux profs,
01:18:11 ne fais pas de sport et ainsi de suite.
01:18:13 Donc aujourd'hui, ils vont mal.
01:18:14 On nous a parlé des vagues Covid, moi je vous parle des vagues pédopsychiatriques
01:18:17 qui n'en finissent pas.
01:18:19 - Marc Douaillet nous écoute et vous connaissez son histoire.
01:18:22 Marc Douaillet, puisque son épouse Morissette est décédée
01:18:26 dans des conditions si particulières.
01:18:31 Je vous écoute en direct, m'écrit-il,
01:18:33 et pour tenter de répondre à la question de votre intervenant
01:18:35 sur les gens décédés du Covid non vaccinés,
01:18:38 et moi je dis quoi aux petits-enfants de Morissette ?
01:18:41 Qu'elle a fait confiance, puisque elle a fait confiance.
01:18:44 Non, je ne sais pas quoi dire.
01:18:46 - Je comprends très bien cette question.
01:18:48 - Non mais il y a quelque chose.
01:18:51 - Il y a une distinction à avoir.
01:18:52 - Il y a quelque chose sur...
01:18:53 - Je dis pas le contraire.
01:18:54 - Mais on entendit le contraire, pardonnez-moi.
01:18:56 Si aujourd'hui vous ne dites pas le contraire,
01:18:57 vous avez déjà changé d'avis.
01:18:58 - Non, pardon.
01:18:59 - Si, vous disiez il n'y avait pas de problème.
01:19:01 - Simplement j'aimerais que vous...
01:19:02 - Comme tous d'ailleurs, je ne vous accuse pas.
01:19:04 - Non, Pascal.
01:19:05 - On n'avait même pas le droit d'en parler.
01:19:06 - Si je peux, juste...
01:19:07 - Non, parce qu'il est 10h30, mais vous avez changé d'avis.
01:19:09 - Il faudra faire la transparence sur la pharmacovigilance de la NSA.
01:19:14 C'est ça le sujet.
01:19:15 S'il y a un scandale, Pascal,
01:19:17 s'il y a un scandale, c'est la NSA qu'on doit interroger.
01:19:21 - Merci, monsieur.
01:19:22 Ce mot de la fin est fondamental.
01:19:24 Vous avez tellement raison.
01:19:25 La transparence des données.
01:19:27 - Il n'y a pas besoin d'avoir la transparence.
01:19:29 Il y a juste à parler avec les médecins,
01:19:30 ce que je fais de façon à les entendre.
01:19:31 - Oui, mais maintenant, faisons...
01:19:33 - Mais maintenant, la transparence.
01:19:34 - Il y a besoin d'un bilan.
01:19:35 - Bon, Barbara Durand,
01:19:36 et on va dire quelques mots quand même du Paris Saint-Germain,
01:19:38 parce qu'il faut la transparence.
01:19:39 Mais alors, oui, ils ont été transparents hier, le Paris Saint-Germain.
01:19:42 Là, c'est bien le problème.
01:19:43 Ils ont été complètement transparents.
01:19:45 Et puis comme ça fait plusieurs années que ça dure,
01:19:47 ça nous interroge.
01:19:48 - Transparence, tout.
01:19:49 - Parce qu'il faudrait les vacciner,
01:19:50 mais je ne sais pas à quoi elle pèse.
01:19:51 Barbara Durand.
01:19:52 - La réforme des retraites.
01:19:56 Et la nuit dernière,
01:19:57 les sénateurs ont adopté l'article 7
01:20:00 qui vise à reculer l'âge de départ à la retraite à 64 ans,
01:20:04 201 voix contre 115.
01:20:06 Je me réjouis que les débats aient permis de parvenir à ce vote.
01:20:09 A tweeter Elisabeth Borne,
01:20:10 les débats à la Chambre haute doivent reprendre dans quelques minutes
01:20:14 autour d'un amendement qui plaide
01:20:16 pour que l'extinction progressive des régimes spéciaux.
01:20:19 Les blocages vont commencer à se faire sentir
01:20:22 puisqu'à Paris, les éboueurs sont toujours en grève.
01:20:24 La collecte des déchets ne se fait plus dans quatre arrondissements.
01:20:28 Conséquence, les déchets s'entassent sur les trottoirs.
01:20:31 Les habitants sont excédés.
01:20:33 Et puis les forces russes ont mené de nouvelles frappes massives
01:20:36 à travers toute l'Ukraine.
01:20:37 Les plus importantes depuis des semaines,
01:20:39 au moins 6 personnes ont été tuées.
01:20:41 10 régions ont été visées, selon le président Zelensky.
01:20:44 La ville de Kharkiv, dans l'Est du pays,
01:20:46 est ce matin sans eau, sans électricité, sans chauffage.
01:20:49 A l'Est, la bataille pour le contrôle de Barmouth fait-elle toujours page.
01:20:53 Le PSG est donc éliminé de la Ligue des champions
01:20:55 dès les huitièmes de finale.
01:20:56 C'est une habitude.
01:20:57 Le club de la capitale s'est incliné hier sur la pelouse du Bayern Munich.
01:21:00 Franchement, c'est une très mauvaise nouvelle.
01:21:01 C'est une nouvelle pour nous, amateurs de football.
01:21:03 C'est une mauvaise nouvelle.
01:21:05 C'est une mauvaise nouvelle, disons-le, pour Canal.
01:21:07 Parce que nous, nous aimons ces soirées-là.
01:21:08 Nous retransmettons les matchs.
01:21:10 C'est une mauvaise nouvelle pour les amateurs, vraiment.
01:21:12 C'est très sombre, bien sûr.
01:21:15 Alors là, Verratti a été perdre un ballon.
01:21:17 T'as envie de...
01:21:18 Je veux dire, c'est des trucs de juniors, quoi.
01:21:21 Dans la surface de réparation, il perd un ballon.
01:21:23 Marco Verratti.
01:21:24 Et le deuxième but est inscrit par M. Gnabry.
01:21:28 Et puis, c'est pas la première année, c'est sans arrêt.
01:21:31 Ils ont été mangés en deuxième mi-temps, physiquement.
01:21:33 Pourquoi vous voyez...
01:21:34 - Entre agacement.
01:21:35 - Mais oui, parce qu'ils ont été mangés.
01:21:37 Moi, j'ai regardé le match.
01:21:38 Ils mettaient pain et pied devant l'autre.
01:21:40 Les Allemands leur marchaient dessus pendant 45 minutes.
01:21:43 Tu te dis, mais...
01:21:45 Je veux dire, c'est pas possible.
01:21:47 Alors, on va écouter.
01:21:48 Qui on va écouter ?
01:21:49 On va écouter, tiens, M. Galtier.
01:21:52 On va écouter Mbappé, peut-être.
01:21:53 Parce que Mbappé, il va partir un jour.
01:21:55 Et ça, c'est un drame pour le foot français, s'il part.
01:21:57 - Il n'est pas ballon d'or, là, c'est fini.
01:21:59 - Non, mais c'est un drame parce que c'est notre joyau.
01:22:01 C'est le meilleur joueur français de tous les temps à 24 ans.
01:22:04 Hier, on ne l'a pas vu.
01:22:05 A 24 ans.
01:22:07 Il n'y en a pas 50 000 des joueurs français.
01:22:09 Il y a Platini, Copa, Zidane et Mbappé.
01:22:11 A 24 ans, il est en avance sur eux.
01:22:13 - D'accord.
01:22:14 - C'est tout.
01:22:15 - C'est bien, là, quand même.
01:22:16 - Je m'incline.
01:22:17 - Non, mais après, c'est à la fin du bal qu'on paye les musiciens.
01:22:22 - Absolument.
01:22:23 - On verra.
01:22:24 S'il a un ballon d'or, s'il a une grande carrière, etc.
01:22:25 Mais à 24 ans, il est meilleur qu'eux au même âge.
01:22:28 Écoutons Mbappé.
01:22:30 - Ils ont une grande équipe.
01:22:31 Ils ont un grand effectif.
01:22:33 Ils ont une équipe qui est bâtie pour gagner la Champions League.
01:22:38 Quand je l'ai dit en début de saison, à ma première conférence de presse de Champions League,
01:22:42 qu'on allait faire notre maximum, notre maximum, c'est ça.
01:22:45 C'est la vérité.
01:22:46 On va se remettre en question et on va retourner à notre quotidien, qui est le championnat.
01:22:51 - Moi, je suis désespéré.
01:22:53 - Quand il dit qu'on va retourner à notre quotidien, qui est le championnat,
01:22:57 oui, c'est plus facile de gagner contre Nantes, malheureusement.
01:23:00 - Non, s'il vous plaît, vous êtes gentil, Florian Tarnay.
01:23:04 D'abord, alors, franchement, ça, vous...
01:23:07 - Vous avez une séquence difficile.
01:23:09 J'aurais dû citer Montpellier.
01:23:11 J'ai des journées difficiles sur le plan footballistique.
01:23:13 - En plus, par le plus grand des hasards, j'étais en train de répondre sur mon propre téléphone
01:23:19 au président Kita, qui est en train de nous écouter, et qui me dit, je ne sais pas pourquoi,
01:23:23 il dit "Pascal, il faut être attentif sur les sujets".
01:23:25 Mais il a toujours...
01:23:27 C'est le coach.
01:23:29 Il apprécie, je pense.
01:23:31 Il vous écoute avec beaucoup d'intérêt, voyez-vous.
01:23:33 C'est le président du Sénat.
01:23:35 Mais bon, peu importe, je ferme la parenthèse.
01:23:37 Mais non, je suis inquiet, je suis triste.
01:23:40 Et je me dis, les mêmes causes produisent les mêmes effets.
01:23:42 Il y a un truc que je ne comprends pas, d'ailleurs.
01:23:45 C'est incompréhensible.
01:23:46 - C'est le management, sans doute.
01:23:47 - C'est le management ?
01:23:48 - Ils ont changé dix fois l'entraîneur.
01:23:49 - L'addition de Star.
01:23:50 - Ils ont les meilleurs.
01:23:51 - L'addition de Star qui ne fait pas...
01:23:53 - L'addition de Star, elle est dans tous les grands clubs.
01:23:55 - Ah oui, mais...
01:23:57 Tu as rarement des joueurs qui ne savent pas jouer au football dans les grands clubs.
01:24:00 - Moi, je n'ai jamais été président.
01:24:01 - Après match, les joueurs du PNJ, ils disent "je".
01:24:04 Ceux de l'équipe adverse, ils disent "oui".
01:24:06 - Oui, enfin...
01:24:07 - C'est un commentaire de Canal+ hier soir.
01:24:09 - Excellent.
01:24:10 Bonne analyse, alors.
01:24:12 Bonne...
01:24:13 - Ah, non, non.
01:24:14 - Très bonne analyse.
01:24:15 Bon, merci, Mme Henrion-Coule.
01:24:17 - De Ginola.
01:24:18 - Merci.
01:24:19 - Je pense que vous allez revenir sur la chaîne, de toute façon.
01:24:21 Je pense que M. Ruffol va être sensible à ce bouquin.
01:24:25 Et qu'il va vous inviter et qu'on pourra...
01:24:29 Vous connaissez le professeur Jean Barnard, qui a écouté ça régulièrement.
01:24:32 Il est entré une fois dans un hôpital, il s'est dit "ah".
01:24:35 - Mais surtout, si on peut se mettre ensemble pour activer la transparence...
01:24:38 - Non, mais c'était...
01:24:39 Vraiment, c'était intéressant.
01:24:40 C'est aux éditions Albin Michel.
01:24:42 Et puis, ça serait...
01:24:43 C'est bien, surtout, qu'on vous invite.
01:24:45 Mais qu'on vous invite face à face, peut-être, avec quelqu'un qui vous apporte la contradiction.
01:24:48 Thibault Palfroi était à la réalisation.
01:24:50 Pierre Maurice était à la vision.
01:24:51 Merci à Guillaume qui était au son.
01:24:52 Marine Lanson, bien sûr.
01:24:54 Florian Doré était avec nous.
01:24:55 Toutes les admissions sont à retrouver sur cnews.fr.
01:24:58 Jean-Marc Morandini, dans une seconde.
01:25:00 Rendez-vous ce soir.
01:25:01 Bonsoir.
01:25:02 *Bruit de la boîte qui s'ouvre*

Recommandations