Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00De l'info sur Arabelle.
00:05Bonjour, bonjour à tous et dans ce carrefour de l'information,
00:08Job étudiant, un revenu d'appoint, une première expérience,
00:11mais aussi une nécessité pour beaucoup de jeunes aujourd'hui.
00:14À Bruxelles, la deuxième édition du salon du Job étudiant
00:16a réuni des employeurs, des associations,
00:19mais aussi plus de 150 jeunes autour de cette question devenue centrale.
00:23Comment trouver un job quand on a 16 ans, 18 ans ou 22 ans ?
00:26Pour nous en parler, nous avons le plaisir de recevoir Khadija Amrabet,
00:30chargée de projet pour la centrale de l'emploi,
00:33présidée par la ville de Bruxelles, équipe organisatrice de l'événement.
00:35Bonjour.
00:36Bonjour.
00:37Merci d'être avec nous sur Arabelle.
00:38Alors, cette deuxième édition du salon du Job étudiant,
00:41comment est venue cette idée de mettre finalement en place ce salon ?
00:45Alors, il faut savoir que je suis chargée de projet pour un contrat de quartier
00:47qui est à Nader Overenbeek.
00:49Donc l'événement s'est déroulé à Nader Overenbeek.
00:52Et en fait, dans ce contrat de quartier,
00:54je suis chargée d'organiser plusieurs événements.
00:56qui sont en lien avec l'emploi.
00:58Et du coup, la première idée qui m'est venue quand j'ai été engagée l'année passée,
01:01donc c'est la deuxième édition,
01:03c'est de faire ça pour les jeunes,
01:04parce que j'étais aussi ancienne étudiante
01:05et je sais à quel point c'est difficile de trouver un job étudiant.
01:09Et du coup, voilà, mon directeur a été hyper open pour l'idée
01:12et c'est parti pour la première édition.
01:14Et maintenant, la deuxième.
01:15Alors, est-ce que vous rencontrez des difficultés particulières
01:18pour organiser ce type d'événement ?
01:21Alors, on va dire que la plus grande difficulté,
01:23c'est la prospection des employeurs,
01:25c'est-à-dire de trouver des employeurs
01:27qui sont prêts à faire confiance à notre organisation,
01:30à notre ASBL,
01:31pour venir représenter leur entreprise.
01:34Mais on a de la chance,
01:35on a une grosse base de données à la centrale de l'emploi
01:37parce qu'on fait plusieurs événements.
01:39Donc je pense que c'était la plus grosse difficulté.
01:40Et puis bon, l'organisation, c'est toujours compliqué.
01:43Alors, quel bilan vous pouvez tirer
01:45de cette deuxième édition du salon du job étudiant ?
01:49Alors, personnellement, je trouve que c'est une grosse réussite.
01:51Après, c'était simplement hier,
01:53donc il faut encore voir tous les résultats chiffrés.
01:56Mais pour moi, ça a été une réussite
01:57parce que les employeurs s'y sentaient bien,
01:59les jeunes aussi.
02:00J'ai pris la peine de faire le tour toute l'après-midi
02:02pour voir si tout se passait bien.
02:04Et pour moi, c'était une grosse réussite,
02:06une meilleure version de la première édition.
02:09Est-ce qu'on observe un changement,
02:10disons, dans le profil des jeunes
02:12en recherche d'un job étudiant
02:13depuis quelques années, je pense, après le Covid ?
02:16Pas spécialement.
02:18Peut-être des jeunes un peu plus ambitieux qu'avant
02:19qui, très jeunes, viennent postuler
02:22parce que maintenant, la réglementation
02:24est passée à 15 ans depuis 2025.
02:26Du coup, oui, peut-être le profil
02:28a un peu changé au niveau de l'âge,
02:30mais sinon, toujours aussi motivé
02:31par l'argent et vouloir travailler, en fait.
02:34Est-ce qu'il y a des types d'emplois
02:36plus recherchés que d'autres par les jeunes aujourd'hui ?
02:38Non, ils ne sont pas difficiles.
02:39Honnêtement, quand on discute avec eux,
02:41du moment qu'ils s'y sentent bien
02:42et que l'entreprise est correcte avec eux,
02:47pour eux, c'est simplement un moyen
02:48d'avoir une petite expérience,
02:50mais surtout d'avoir un petit argent de poche chaque mois.
02:52Les jeunes sont-ils informés suffisamment
02:55de leurs droits en tant que travailleurs à 16 ans ?
02:57Ce n'est pas évident.
02:57Oui et non.
02:58C'est pour ça qu'à notre salon,
03:00il y avait une partie employeur
03:00et une partie association,
03:02donc organisme d'aide à la jeunesse.
03:03Ils étaient là pour répondre à leurs questions.
03:05Mais il y a beaucoup de changements
03:06en Belgique et à Bruxelles tout au long de l'année.
03:09Donc ils sont informés,
03:10mais ils doivent se tenir informés.
03:11Donc c'est important de les accompagner
03:12tout le long du processus.
03:14Est-ce que vous avez déjà des retours
03:16de la part de ces étudiantes et étudiants
03:18sur les stands, les opportunités proposées ?
03:20Hier, j'ai discuté avec quelques jeunes.
03:22Ils étaient très contents
03:23parce que les employeurs,
03:24en tout cas les employeurs qu'on a sélectionnés,
03:26que j'ai sélectionnés,
03:27ont l'habitude de travailler avec des étudiants.
03:29Du coup, ils se sentaient à l'aise
03:30et je pense que globalement,
03:32ça s'est super bien passé.
03:33On sent aussi une évolution des besoins
03:35ou des attentes des jeunes
03:36par rapport aux années précédentes.
03:38Est-ce qu'il y a un changement,
03:39une transformation ?
03:40Non, pas spécialement.
03:42En deux ans, c'est compliqué
03:43de voir le changement.
03:45Mais je pense que,
03:46comme j'ai dit plus tôt,
03:47le principal,
03:48c'est qu'ils se sentent bien
03:49dans leur job étudiant.
03:50Et c'est ce que j'essaye de faire
03:51en sélectionnant des bons employeurs.
03:53Alors, dans ce salon,
03:54il y avait pas mal d'associations présentes,
03:56mobilisées.
03:56Est-ce qu'on peut avoir une idée ?
03:57Oui, il y avait un Fort Jeune,
03:59Jeep, Student,
04:01You Start,
04:01j'en oublie certainement.
04:03Mais voilà,
04:04c'est que des organismes
04:05qui sont là pour les jeunes,
04:05qui travaillent pour les jeunes
04:07et qui permettent un accompagnement
04:09hyper spécifique avec eux.
04:11Ils font un boulot monstre,
04:12donc je la remercie.
04:13Radija Amrabat,
04:15est-ce qu'il est important,
04:16selon vous,
04:16de souligner
04:16que ce genre de salon
04:18dépasse la simple question de l'emploi
04:20pour toucher,
04:21je pense à l'orientation,
04:22la confiance,
04:23le lien social,
04:23surtout quand on est aussi jeune ?
04:25Oui, surtout à cet âge-là.
04:26Parce que, comme j'ai dit,
04:27je suis passée par là.
04:28Et parfois,
04:28on est perdu dans le monde de l'emploi,
04:30on nous demande de travailler très tôt.
04:32Et je pense que ce genre d'organisme,
04:33ce genre d'événement
04:34permet aussi de connecter
04:36tous les jeunes, en fait,
04:37entre eux,
04:38avec les employeurs et les organismes.
04:40Donc, je pense que c'est important.
04:41Au-delà de l'aspect financier et emploi.
04:42Alors, au-delà du salon,
04:43on va ouvrir un autre chapitre
04:45en ce qui concerne
04:46l'augmentation du nombre autorisé
04:47pour les étudiants
04:48qui changent concrètement.
04:49Est-ce que ça change concrètement
04:50les choses sur le terrain ?
04:52Oui, clairement.
04:53Parce qu'on passe de 475 heures,
04:55il me semble,
04:55à plus de 600 heures.
04:57Ça change quelque chose
04:58parce que, du coup,
04:59on est moins limité.
05:00Enfin, je dis on,
05:01parce que j'étais ancienne étudiante.
05:03Mais pour les jeunes,
05:04oui, ça change quelque chose
05:04au niveau de l'argent, déjà.
05:07Est-ce qu'on peut ressentir
05:09une volonté, disons,
05:10d'ancrer ce salon dans la durée,
05:13voire aussi peut-être le développer,
05:14plus large,
05:15élargir l'éventail, justement ?
05:16C'est le but.
05:17On en parle à la centrale de l'emploi,
05:18justement,
05:19parce qu'on l'a initié
05:20dans le cadre du contrat de quartier.
05:22Le contrat de quartier se finit fin 2026.
05:24Donc, je ne serai plus là
05:25après fin 2026.
05:26Mais on espère que ça durera
05:29dans d'autres contrats de quartier
05:30et que ça se reproduira
05:32au fil des années
05:34parce que je pense que c'est important.
05:35Il y a assez les salons,
05:36mais aussi, disons,
05:38est-ce que la ville
05:39peut mieux accompagner
05:40les jeunes entre 15 et 25 ans
05:42dans leur insertion professionnelle ?
05:44Est-ce qu'on peut imaginer
05:44d'autres pistes, bien sûr ?
05:46Alors, je ne vais pas parler
05:47au nom de la ville.
05:48On est présidé par la ville de Bruxelles.
05:50Mais c'est vrai que je pense
05:51qu'il y a plus d'initiatives
05:52à faire auprès des jeunes.
05:53Et je pense que c'est pour ça
05:54qu'on nous missionne, nous,
05:56pour ce genre de salon.
05:57Mais je pense que oui,
05:58il y a plusieurs initiatives.
06:00Le premier pas,
06:01c'est un peu le salon,
06:02mais il peut y avoir aussi
06:02des ateliers
06:03à plus petite échelle.
06:05Moi, par exemple,
06:06je fais des permanences
06:06avec des jeunes
06:07le lundi et le mardi.
06:08Donc, les jeunes peuvent venir
06:09dans mon bureau
06:09et discuter de leur avenir,
06:11de comment ils se sentent
06:13dans le cadre de tout...
06:15Même de manière générale,
06:16même au niveau...
06:16au-delà de l'emploi
06:17et des études.
06:19Donc, je pense que oui,
06:19il faut continuer à faire ça.
06:21Alors, il y a aussi
06:21le rôle des écoles
06:23et des universités.
06:24Est-ce que, selon vous,
06:26elles devraient mieux intégrer
06:27la préparation
06:28à l'emploi étudiant ?
06:30Oui.
06:30Oui, pour l'instant,
06:31ce n'est pas encore le cas,
06:32que ce soit au niveau secondaire
06:33ou universitaire.
06:34En tout cas,
06:35de mon point de vue,
06:36je pense qu'on ne nous prépare pas
06:37à l'après encore assez.
06:39Mais je pense que ça se fait
06:40de plus en plus
06:41parce qu'il y a beaucoup d'écoles
06:41qui relaient ce genre d'infos.
06:44Il y a des écoles
06:45qui ont relayé mon événement.
06:46Donc, je pense que ça se fait
06:47de plus en plus.
06:48Alors, est-ce que, selon vous,
06:50il y a d'autres projets
06:50pour développer d'autres initiatives
06:53au-delà des salons
06:53dans d'autres quartiers,
06:55par exemple ?
06:56Il y en a,
06:57mais je vous avoue
06:57que, de mon point de vue,
06:59je ne les vois pas tous
07:00parce que je suis chargée
07:01de projets pour Néder Over & Bec.
07:02Mais je sais qu'il y a
07:04énormément d'initiatives
07:05sur plein de contrats de quartier.
07:07Et c'est parfois un peu le problème,
07:08c'est qu'on fait plein d'événements.
07:09Donc, la semaine prochaine,
07:10il y a un autre salon
07:10du job étudiant
07:11qui est organisé par Scarbet,
07:12qui me semble.
07:13Et du coup, oui,
07:14il y a plein d'initiatives,
07:15mais on n'est pas assez connectés.
07:16Donc, je pense que...
07:17Il y a plein de doublons
07:19d'événements,
07:20mais je pense que c'est bien
07:20pour les jeunes.
07:21Ils en ont besoin.
07:22Alors, votre regard
07:23en tant que chargée de projet
07:24sur les priorités
07:26pour l'emploi des jeunes
07:27à Bruxelles
07:27dans les mois à venir ?
07:28Ça, c'est une question
07:29plus politique,
07:30mais je vous la pose quand même.
07:34En tant que chargée de projet,
07:36c'est un peu compliqué
07:37comme question
07:37parce que, comme j'ai dit,
07:38je n'ai pas trop
07:39cet aspect politique.
07:41Mais je pense que
07:43moi, le plus important,
07:44c'est vraiment
07:44de donner la parole aux jeunes,
07:45de donner la chance aux jeunes.
07:46Et je pense qu'en faisant
07:47ce genre d'événement,
07:48c'est ce qu'on fait, nous.
07:49Enfin, en tout cas, moi,
07:50à mon échelle
07:50en tant que chargée de projet.
07:52Et surtout,
07:54de se positionner
07:54en tant qu'ancienne jeune aussi.
07:56Ancienne jeune ?
07:56Ancienne étudiante.
07:58Parce que je suis encore
07:58un peu jeune,
07:59mais ancienne étudiante.
08:00Je pense qu'avoir
08:01cette casquette-là
08:02de chargée de projet
08:03mais aussi ancienne étudiante,
08:04c'est un plus.
08:05Je pense que c'est pour ça
08:06que les jeunes me font confiance.
08:07En tout cas,
08:08ceux qui viennent
08:08à mes permanences au quotidien.
08:10Donc, voilà.
08:11C'est un plus.
08:11C'est la conclusion
08:12de Khadijam Rabed.
08:13Je rappelle que vous êtes
08:14organisatrice de cet événement,
08:15le Salon du Job étudiant
08:16et également chargée de projet
08:18pour la centrale de l'emploi
08:19présidée par la ville de Bruxelles.
08:21Merci d'avoir fait
08:22un détour par Arabelle.
08:23Merci à vous.
08:24On se retrouve dans quelques instants
08:25pour la suite
08:25de votre carrefour de l'info.
08:26A tout de suite.
08:29Le carrefour de l'info
08:31sur Arabelle.
08:32Et toujours dans ce carrefour
08:36de la formation,
08:37on s'intéresse toujours
08:38au Job étudiant,
08:40un revenu d'appoint,
08:40une première expérience,
08:42mais aussi une nécessité
08:43pour beaucoup de jeunes aujourd'hui.
08:45Notamment la deuxième édition
08:46du Salon Job étudiant
08:47qui a réuni pas mal de monde,
08:49des employeurs,
08:49des associations,
08:50pas mal de jeunes.
08:51Pour nous en parler,
08:52nous avons en ligne
08:53Didier Waters,
08:54échevant des affaires économiques
08:55et de l'emploi,
08:56du commerce
08:57et des équipements communaux
08:58à Bruxelles.
08:58Bonjour.
09:00Bonjour.
09:00Bonjour, monsieur Lali.
09:01Merci d'être avec nous
09:02sur Arabelle.
09:03Alors, on a évoqué
09:05il y a quelques instants
09:06tous les détails,
09:07disons, pratico-pratiques
09:08de cet événement organisé
09:09avec Khalijam Rabet.
09:11Je voudrais vous reposer
09:12aussi la même question,
09:14disons, plus politique cette fois.
09:15Est-ce que l'augmentation
09:16du nombre d'heures
09:17qu'on a autorisé
09:19pour les étudiants,
09:20est-ce que ça change
09:20vraiment quelque chose
09:21sur le terrain
09:22pour ces jeunes
09:23de 16, 18 ou 22 ans ?
09:25Alors, en tout cas,
09:25du retour que moi j'ai
09:27de la jeunesse autour de moi
09:29et notamment de ma propre fille,
09:31c'est vrai que, bon,
09:32en 2022-2023,
09:35on était à 600 heures
09:37puis on était repassés
09:39à 450 heures.
09:40Donc, aujourd'hui,
09:41on a 200 heures
09:42à peu près en plus.
09:44Alors, c'est, je dirais,
09:45presque un win-win
09:46dans la mesure où,
09:47notamment des jeunes
09:48qui viennent de familles
09:49moins aisées,
09:51on va dire ça comme ça,
09:52ou de jeunes très débrouillards
09:53qui cotent tout seuls,
09:55qui veulent se débrouiller
09:56dans la vie
09:56et qui doivent,
09:57pour se faire,
09:58se débrouiller.
10:00Eh bien, le fait
10:00d'avoir un plafond
10:02un peu plus haut,
10:02ça leur permet
10:03de ne pas perdre
10:04une série d'avantages
10:05tout en ayant la possibilité
10:07de poursuivre leurs études
10:08et je dirais,
10:09parallèlement à ça,
10:10à se frotter,
10:12au sens strict du terme,
10:13au monde du travail,
10:14d'un peu tâter le terrain,
10:15de voir comment ça se passe.
10:17D'une part,
10:18je parlais d'un win-win,
10:19il y a aussi des employeurs
10:20qui, eux,
10:21peuvent bénéficier
10:22d'un tarif ONSS avantageux.
10:24Donc, je pense que
10:25l'augmentation de ces heures
10:27est à la fois raisonnable
10:28et à la fois assez bien demandée,
10:30était assez bien demandée
10:32par les jeunes, justement.
10:33Alors, Didier Waters,
10:34comment, justement,
10:35la ville de Bruxelles
10:36peut, disons,
10:37mieux accompagner
10:37tous ces jeunes
10:38dans leur insertion professionnelle ?
10:40En ces temps,
10:41on le sait,
10:41compliqué et difficile.
10:43Alors, c'est,
10:44effectivement,
10:44ce n'est pas évident,
10:46mais donc,
10:47la volonté que nous avons
10:48ici à la ville de Bruxelles,
10:49c'est de, justement,
10:50il y a énormément
10:51d'associations
10:52qui travaillent
10:53sur l'insertion des jeunes
10:54et je l'ai encore vu hier
10:56à ce salon de job étudiant.
10:58La dynamique est énorme,
11:00l'énergie est énorme
11:02et donc,
11:03plutôt que d'inventer des choses,
11:04on essaye de les soutenir,
11:06d'être partenaire avec eux
11:07et avec toutes ces associations
11:09et donc,
11:11c'est vrai que,
11:12même au sein
11:13de la ville de Bruxelles,
11:14par exemple,
11:14au-delà des outils que j'ai
11:16qui sont, par exemple,
11:17la centrale de l'emploi
11:19et d'autres éléments,
11:21eh bien,
11:21on essaye de travailler
11:22de façon transversale,
11:23que ce soit avec le CPS,
11:25que ce soit avec
11:26l'instruction publique,
11:27qui est d'ailleurs
11:28d'excellente qualité
11:29à la ville de Bruxelles,
11:29pour essayer, justement,
11:31d'avoir toute une série
11:32de biais
11:33par lesquels les jeunes
11:34peuvent avoir
11:34le maximum d'informations,
11:36le maximum de formations
11:37et je suis étonné
11:39parce qu'il y avait
11:40200 inscrits hier,
11:42ce qui est quand même
11:42un très, très beau résultat
11:44et j'étais étonné
11:45de voir que, par exemple,
11:46il y avait la possibilité
11:47de faire des CV,
11:48vous voyez,
11:48gratuitement, etc.
11:49Parfois,
11:50ils galèrent
11:50pendant des heures
11:51et des jours,
11:51ils n'ont pas les outils,
11:53ils n'ont pas les liens
11:54et les connexions
11:55et puis là,
11:56dans ces salons,
11:57mais après,
11:58dans les contacts
11:58qu'ils peuvent continuer
11:59à avoir avec
12:00toutes ces associations,
12:01eh bien,
12:01ils parviennent
12:02à se débrouiller.
12:02C'est vraiment ça,
12:04l'objet.
12:04Alors,
12:05beaucoup de monde
12:05se mobilise
12:06pour aider ces jeunes.
12:07Est-ce que vous n'avez
12:08pas l'impression
12:08que les écoles
12:10et les universités
12:10ne font pas assez,
12:12justement,
12:12pour préparer tous ces jeunes
12:14au marché de l'emploi ?
12:15Alors,
12:15il est clair
12:16qu'elle pourrait faire plus.
12:17Moi,
12:17j'ai quand même
12:18eu le plaisir
12:18de voir hier,
12:21notamment,
12:21que l'ULB était là aussi
12:24et donc,
12:25des choses se mettent,
12:26je vois,
12:26en place au fur et à mesure
12:28de mieux en mieux
12:29et donc,
12:30je pense que
12:31notre job à nous,
12:32enfin,
12:33celui de moi
12:33en tant qu'échefin,
12:34mais aussi de nos services
12:35et moi,
12:35je remercie vraiment
12:36la centrale de l'emploi,
12:38donc son directeur,
12:39Jean-Louis Peters,
12:39mais surtout Kadija Mrabet
12:41ou Riagli
12:42qui a piloté ce salon,
12:43c'est parce qu'en fait,
12:44en faisant ces salons,
12:46en faisant ces événements
12:47et on ne s'arrête pas là,
12:49on continue et on continue,
12:51eh bien,
12:51on peut de plus en plus
12:53faire connaître
12:53l'existence
12:54de tout ce qui existe
12:55et mettre en contact
12:57et en synergie
12:58les jeunes
12:59avec tous ces intervenants
13:02qui peuvent les aider.
13:03Et donc,
13:03oui,
13:03les universités
13:04ou les hautes écoles
13:06en font partie aussi
13:07et donc,
13:07c'est un des objectifs
13:08qu'on doit améliorer
13:09effectivement.
13:10Un salon job étudiant,
13:11c'est bien.
13:12Développer d'autres initiatives,
13:13c'est encore mieux.
13:14Qu'est-ce qui est prévu,
13:15justement,
13:16dans d'autres quartiers,
13:16par exemple ?
13:18Alors,
13:19en tout cas,
13:19nous,
13:20notre salon,
13:20il a eu lieu maintenant ici
13:22à Nédé-Rover-en-Bec,
13:23mais donc,
13:24la ville de Bruxelles
13:25est un grand espace
13:26et donc,
13:27il est important
13:28de venir aussi
13:28dans les quartiers
13:29où ça se passe
13:30et donc,
13:30ça peut être à l'âge,
13:32ça peut être au Marolle,
13:32ce sera le cas d'ailleurs
13:33et donc,
13:34chaque fois,
13:35nos salons vont avoir lieu
13:37dans différents quartiers
13:38de la ville,
13:38vraiment pour venir
13:39à la rencontre des jeunes.
13:41Je pense que c'est vraiment important
13:42de ne pas être comme ça
13:43dans sa tour d'ivoire,
13:44mais d'être vraiment
13:45imbriqué dans les quartiers
13:46et ce qui permet aussi,
13:47parce qu'on a un associatif
13:48extrêmement développé
13:49en région bruxelloise
13:51de manière générale,
13:51mais sur la ville de Bruxelles
13:52en particulier,
13:53c'est aussi
13:54de faire se rendre compte
13:56aux jeunes
13:56dans leur propre quartier
13:57que toute une série
13:58d'outils existent.
14:00Je pense à un fort jeune,
14:01je pense à des écoles
14:03ce qu'on appelle
14:04les écoles de devoirs,
14:05mais qui existent
14:05pour les études supérieures aussi,
14:07vraiment pour aider le jeune
14:08à ne pas perdre pied
14:09dans ses études
14:10et tout ça existe
14:11dans différents quartiers,
14:12je pense au Marolle,
14:13je pense à l'Ackencentre
14:15et des choses comme ça
14:16et donc,
14:17c'est vraiment ça
14:18de façon très concrète
14:19qu'on va faire
14:20en allant dans ces quartiers.
14:22Une dernière question,
14:23si vous voulez bien,
14:24quelle serait selon vous
14:26la priorité,
14:27des priorités
14:28pour aider l'emploi
14:29des jeunes
14:29à la ville de Bruxelles
14:30dans les mois
14:31ou les semaines à venir ?
14:33Il y a tellement de priorités
14:35que c'est difficile
14:36de répondre à cette question
14:37et ce n'est pas du tout
14:38de la langue de bois,
14:39c'est parce que je pense
14:39que c'est vraiment,
14:40vous aurez remarqué
14:41que j'ai employé souvent
14:42le mot transversal,
14:44j'ai presque envie de dire
14:44que c'est comme un râteau,
14:46il y a tellement
14:46d'attentes différentes,
14:48de situations différentes,
14:49de niveaux de formation
14:50différents,
14:51que dire qu'une priorité
14:53ça va être ça ou ça,
14:54c'est un peu limité.
14:55Ce que je peux vous dire,
14:56c'est qu'en tout cas
14:57dans notre accord de majorité
14:58et certainement
14:59dans mon chef,
15:00la volonté est claire
15:02et précise
15:03de travailler notamment
15:04et certainement
15:05sur la jeunesse,
15:06sur l'emploi des femmes
15:07et donc aussi
15:09des jeunes femmes,
15:09évidemment,
15:10et sur la formation
15:12la plus possible
15:13concernant tous les métiers
15:16en pénurie en réalité
15:17qui sont extrêmement nombreux,
15:19on sait qu'il y a
15:19une inadéquation
15:21entre les formations
15:24et les possibilités
15:25d'emploi,
15:26et bien c'est vraiment
15:26sur ce côté-là
15:27qu'on va se battre
15:28mais ça va être
15:29vraiment très transversal
15:30sinon je pense
15:31que ça va être
15:31peu efficace.
15:33Merci Didier Waters,
15:34je rappelle que vous êtes
15:34échevin des affaires économiques,
15:36de l'emploi,
15:37du commerce,
15:38équipement communal
15:39de la ville de Bruxelles,
15:39merci d'avoir été avec nous.
15:41Belle journée à vous.
15:42On se retrouve dans quelques instants
15:43pour la suite
15:43de votre Carrefour de l'Info.
15:44Le Carrefour de l'Info
15:48sur Arabelle
15:49Un tout autre
15:53après-jean,
15:54pénurie de médecins,
15:55filière de moins en moins
15:56attractive,
15:57urgence saturée,
15:58accumulation des dégradations
15:59aussi des conditions de travail
16:00au sein des hôpitaux,
16:02un débat sur les défis
16:03dans les soins de santé
16:04avec Stéphanie Lange,
16:05les engagés,
16:06Amélie Pence du MR,
16:07Dan Lecoq de la FNIB
16:09éditeur Gomart du GIB,
16:11un extrait de Cache sur Table.