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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Jeudi 20 mars 2025 pour Rendini Live, numéro 1619 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:10Bonjour et bienvenue en direct à la Une 7, incendie qui semble volontaire ce matin, incendie de l'Hypercachère, situé dans le 20e arrondissement de Paris.
00:00:19Et cet incendie bien évidemment est important puisque ce supermarché est symbolique, il avait été le théâtre de la prise d'otages du 9 janvier 2015,
00:00:27mené par le djihadiste Ahmedi Koulibaly, ce revendiquant de l'État islamique. Ahmedi Koulibaly qui avait été ensuite abattu par les forces de l'ordre.
00:00:35Selon les premiers éléments de l'enquête des caméras de sécurité montreraient un homme mettant le feu cette nuit à des conteneurs situés devant l'entrée de cette Hypercachère.
00:00:45On va y revenir bien évidemment dès le début de cette émission.
00:00:49Ce matin, nous allons également partir en Corrèze, à Bessenac. Le bourg est construit autour de son église romane, un village tranquille où lors du dernier recensement,
00:00:58on comptait 356 habitants pour être précis. Mais il y a un an, la préfecture a décidé d'ouvrir un centre d'accueil de demandeurs d'asile dans une ancienne auberge.
00:01:07Sur place, c'est la consternation et depuis son ouverture, les habitants affirment que leur vie a changé.
00:01:12Alors ce matin, nous allons leur donner la parole et entendre ces habitants de Bessenac.
00:01:16Personne ne veut leur donner la parole et pourtant, ils ont des choses à dire.
00:01:19Ce cada, comme on l'appelle, aurait fait baisser la valeur des maisons, changé la typographie de la ville.
00:01:25Certains villageois pensent même partir désormais de ce village qui pourtant les a vu naître.
00:01:31Quand l'État nous dit que c'est pour repeupler nos campagnes, c'est pas possible.
00:01:36Ils ne veulent pas rester, ils ne veulent pas faire notre travail. Ils n'ont qu'un souci, c'est de partir.
00:01:42Qu'est-ce que vous voulez qu'ils fassent ? Aucun magasin ? Il n'y a rien quoi.
00:01:46Aller travailler quoi ? Dans la ferme du coin ? Aller ramasser les pommes ? Non, ça ne se fera pas.
00:01:53S'ils n'arrivent pas à faire déménager ce centre d'accueil hors du village, beaucoup d'habitants de Bessenac se résoudront à prendre une décision difficile.
00:02:01Et là, on est prêts à partir, à cause du cadavre.
00:02:08On nous a indirectement chassés un peu de chez nous.
00:02:12Ces gens-là n'ont pas la même culture, pas les mêmes mœurs, ils n'ont rien à faire chez nous, il y en a beaucoup trop.
00:02:20Voilà, c'est tout ce que j'ai à dire et ça je le maintiens.
00:02:23Voilà, on va y revenir tout à l'heure et vous allez les entendre, ces habitants.
00:02:27Ces révélations sur les migrants qui occupaient le théâtre de la gaieté lyrique à Paris et vous allez voir que l'on n'est pas au bout de nos surprises.
00:02:33Tout d'abord, vous vous souvenez que les associations affirmaient la larme à l'œil que ce théâtre était occupé par 400 mineurs non accompagnés.
00:02:40Eh bien, on a découvert hier après-midi qu'il n'y avait en réalité aucun mineur parmi les 450 migrants.
00:02:45Tout s'était en réalité majeur, c'est la mairie de Paris qui l'a annoncé.
00:02:48Information relayée par le ministre auprès du ministre de l'Intérieur, François-Noël Buffet.
00:02:54Vous avez dans votre propos dit clairement que l'ensemble des occupants étaient mineurs.
00:02:59Mais ce n'est pas vrai.
00:03:01Ce n'est pas vrai puisque la mairie de Paris a reconnu la majorité à l'ensemble de ses occupants.
00:03:08Donc à partir de ce moment-là, ce n'est pas le gouvernement.
00:03:12Je vous rappelle, je rappelle la règle, madame la députée, que pour reconnaître la minorité d'une personne,
00:03:21il appartient au département, en la circonstance de la ville de Paris, d'engager les procédures.
00:03:25Et la ville de Paris a indiqué qu'ils étaient tous majeurs.
00:03:28Voilà, ils étaient tous majeurs.
00:03:30Phrase importante, c'est donc la première révélation.
00:03:32Il n'y avait aucun mineur parmi ces 450 migrants.
00:03:35Deuxième révélation, où sont-ils passés ces 450 migrants à partir du moment où ils sont en situation irrégulière
00:03:41et que maintenant on sait qu'ils sont majeurs.
00:03:43On imagine naïvement qu'ils ont été interpellés au moins pour être contrôlés après une occupation illégale.
00:03:48Eh bien non, on ne sait pas où ils sont.
00:03:50Ils sont tous partis dans la nature, autrement dit dans les rues de Paris, sans que l'on sache où.
00:03:55Le préfet est intervenu et a fait évacuer la gaieté lyrique hier.
00:03:58Il l'a fait avec fermeté, il l'a fait avec clarté, en constatant les dégâts évidemment au sein du théâtre lui-même.
00:04:04Et au-delà de ça, les 450 personnes évacuées, seules 6 ont demandé à être relogées, les autres ayant, semble-t-il, disparues.
00:04:13Voilà, les autres ont disparu. On va avoir l'occasion d'en reparler.
00:04:16Là encore, nous sommes rentrés à l'intérieur de ce théâtre de la gaieté lyrique.
00:04:20Et au-delà des problèmes d'hygiène, la surprise est de découvrir des messages anti-France sur les murs,
00:04:25alors que ces gens sont des demandeurs d'asile qui veulent rester en France.
00:04:30Après l'évacuation qui a eu lieu le mardi 18 mars au matin,
00:04:33nous nous sommes procurés en exclusivité des images de l'intérieur du centre culturel que les migrants ont laissé dans impiteux états.
00:04:46Sur les murs de la salle de spectacle, des insultes envers le président Macron et des messages de haine contre la France et l'Europe.
00:04:56Voilà, ça paraît incroyable que les gens qui veulent rester en France postent des messages contre la France.
00:05:00Et à propos des migrants, hier soir, justement, dans ce documentaire, on a pu voir comment vivaient les migrants à Calais.
00:05:06Vous allez voir que c'est un éternel recommencement.
00:05:09Ils arrivent en France, montent des camps provisoires qui sont détruits toutes les 48 heures par les forces de l'ordre.
00:05:14Puis les migrants reviennent et les reconstruisent.
00:05:27Je pense que les clandestins dorment encore. Ils sont dans leur tente.
00:05:30Ils sont tous fermés, donc je pense qu'ils sont là et qu'ils dorment.
00:05:32Donc il y a un gros problème d'insalubrité qui est évident.
00:05:35Et donc pour les habitants, c'est devenu insupportable.
00:05:38La caractéristique ici, c'est que les clandestins, ils sont en transit.
00:05:41Donc ils n'ont aucun intérêt à faire de vagues.
00:05:43Ils viennent, ils s'installent.
00:05:44Bon, évidemment, ils détruisent l'endroit dans lequel ils s'installent.
00:05:48Et ensuite, ils cherchent à traverser.
00:05:51Ils cherchent à avoir le minimum d'interaction possible avec la population.
00:05:54Sauf que l'interaction, elle est forcée, de fait.
00:05:56Parce que quand on a des endroits comme ça dans une ville ou en périphérie d'une ville,
00:06:00évidemment, c'est insupportable pour les habitants.
00:06:03La politique menée par la préfecture, c'est un démantèlement tous les 48 heures pour éviter les constructions en dur.
00:06:10C'est-à-dire que tous les 48 heures, il y a les CRS qui arrivent sur ordre de la préfecture,
00:06:16qui demandent aux clandestins de quitter les lieux.
00:06:18Les tentes sont démontées et sorties du camp.
00:06:22Et juste après, comme il n'y a pas de délit de séjour irrégulier,
00:06:25on ne peut pas forcer les clandestins à partir.
00:06:27Et donc ils reprennent leur tente après et puis ils se réinstallent ici.
00:06:30Il y a un an, le ministre de l'Intérieur, qui était alors Gérald Darmanin,
00:06:33avait lancé des opérations place nette pour lutter contre le trafic de drogue.
00:06:37Un an après, où en sommes-nous ?
00:06:38Une équipe de CNews a voulu aller à la cité de la Castellane, à Marseille.
00:06:42Vous allez voir que dès son arrivée, non seulement notre équipe est repérée par les dealers,
00:06:47mais en plus, notre équipe a été photographiée et empêchée d'entrer.
00:06:51En arrivant à la cité de la Castellane, à Marseille, nous tombons directement sur un point de deal.
00:06:57Les guetteurs sont positionnés à chaque entrée et même juste en face d'une patrouille de police.
00:07:03C'est impossible pour nous de pénétrer au cœur de la cité.
00:07:06Nous sommes immédiatement repérés et photographiés.
00:07:11Depuis un an et le lancement de l'opération place nette XXL,
00:07:15les forces de l'ordre sont présentes ici quotidiennement.
00:07:18Le trafic de drogue n'est pas éradiqué, mais il a nettement ralenti.
00:07:22Les trafiquants n'ont pas quitté la Castellane pour la simple et bonne raison
00:07:25qu'ils attendent que les policiers lâchent un centimètre carré de terrain
00:07:28pour pouvoir se réinventer et continuer à prospérer.
00:07:31Selon la préfecture de police, en un an, à la Castellane, 72 personnes ont été interpellées,
00:07:3671 kilos de cannabis et 14 kilos de cocaïne ont été saisis, ainsi que 50 cartouches de munitions.
00:07:43C'est un combat, aujourd'hui, structurel. C'est un combat sans fin.
00:07:46Il va falloir qu'ils s'usent avant nous.
00:07:48Maintenant, il est indéniable que les narcotrafiquants ont essayé de se réinventer par le moyen,
00:07:52par l'occurrence, des Uber Cheats, pour les durées en domicile.
00:07:55Ça, c'est la première chose.
00:07:56Et la seconde chose, les clients ne disparaîtront peu ou pas, malheureusement.
00:07:59Donc, les clients, aujourd'hui, se réversent sur notre cité qu'il y a aux alentours.
00:08:03Cinq prévenus sont jugés à partir de 14h, cet après-midi, pour plus de 60 faits de vol de véhicules
00:08:08par Home Jacking, un réseau structuré de l'ouest de la France,
00:08:11qui a alimenté en voiture Rennes, Nantes, mais aussi Paris.
00:08:14Le procès s'annonce inédit, notamment par le nombre de victimes et l'ampleur du préjudice.
00:08:19Le mode opératoire de cette bande organisée est érodé.
00:08:22De nuit, s'introduire dans les domiciles et récupérer avant tout les clés de voiture,
00:08:27qui alimentent ensuite les réseaux criminels de l'ouest et de la capitale.
00:08:31En trois mois, 76 véhicules sont volés, soit un tous les deux jours.
00:08:35L'audience du jour doit définir les niveaux de responsabilité des cinq prévenus.
00:08:39Parmi eux, le commanditaire depuis sa prison, mais aussi un exécutant.
00:08:44Le justiciable que je représente, d'un bout à l'autre de cette procédure,
00:08:46il a fait le choix de la coopération dans une logique de participation à la manifestation de la vérité.
00:08:51C'est-à-dire que, de son côté, il n'y a eu aucune contrition.
00:08:54Il a parfaitement admis son rôle dès le stade de la garde à vue.
00:08:57Le préjudice est estimé à un million d'euros, mais pour la cinquantaine de victimes.
00:09:02Ces homejackings mènent aussi parfois à de véritables traumatismes.
00:09:05Quand on réalise qu'on a quelqu'un qui est rentré dans notre espace personnel,
00:09:08notre espace intime, j'ai même envie de dire,
00:09:10c'est comme s'il y avait une part de nous qui avait été violée,
00:09:12alors pas au niveau physique, mais au niveau, vraiment, zone de confort.
00:09:15Le moindre bruit dans la maison va être associé à un nouveau trauma éventuel.
00:09:19De peur que quelqu'un arrive et surgisse de n'importe où, n'importe quand.
00:09:22Pour ces vols en bande organisés, les individus en courent jusqu'à 15 ans de prison
00:09:27et 150 000 euros d'amende.
00:09:29Allez, dans un instant, on va vous donner les toutes dernières informations
00:09:32sur ce que l'on sait à propos de cet incendie, cette nuit incendie du tristement célèbre
00:09:36hyper cachère de la Porte de Vincennes à Paris, puisque toute la façade a brûlé.
00:09:40On a les toutes dernières informations, mais tout de suite les tops et les flottes d'audience.
00:09:43Hier soir, c'est avec Mister Audience, Agnès Kévin, Bâtron.
00:09:47Et hier soir en prime, c'est France 2 qui a décroché la place de leader
00:09:51avec la fiction Le Goût du Crime, qui a bien marché en rassemblant 3 700 000 téléspectateurs.
00:09:56Sur TF1, c'est un retour décevant pour Grey's Anatomy.
00:09:59Le lancement de la saison 20 n'a attiré que 2 200 000 téléspectateurs.
00:10:03Du côté d'M6, qui veut être mon associé, ne convainc toujours pas avec seulement 1 600 000 personnes.
00:10:09Et à la quatrième place, on retrouve Arte, le film La Fille Inconnue,
00:10:12qui a plutôt bien marché avec près d'1 400 000 personnes.
00:10:16Et c'est donc un gros flop pour France 3 qui est relégué à la cinquième place
00:10:20avec moins de 900 000 téléspectateurs devant le documentaire Vendetta,
00:10:23qui était une plongée historique au cœur de la mafia corse.
00:10:26La 3 est suivie de près par TMC et TF1 Séries Films.
00:10:32Et comme chaque matin, le flop du jour qui est aujourd'hui pour Gulli.
00:10:35Là en prime time, la chaîne pour enfants est dans l'indifférence totale.
00:10:39Avec sa série Ma famille d'abord, Gulli n'a même pas dépassé la barre des 100 000 téléspectateurs.
00:10:43Mister Audience vous dit à demain.
00:10:46Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:49Jordan Florentin, bonjour.
00:10:50Bonjour Jordan.
00:10:51Merci d'être avec nous, reporter à Frontière.
00:10:52Christine Kelly, bonjour.
00:10:53Bonjour Jordan.
00:10:54Merci d'être là, journaliste-présentatrice de Face à l'Info.
00:10:56Rachida Kaoud, bonjour.
00:10:57Bonjour.
00:10:58Conseillère municipale Renaissance d'Ivry-sur-Seine.
00:11:00Et puis Mathias Leboeuf, bonjour.
00:11:01Bonjour Math.
00:11:02Merci également d'être avec nous, journaliste et docteur en philosophie.
00:11:05On va commencer bien évidemment avec ce que l'on a appris il y a quelques instants.
00:11:09C'est cet incendie à l'hyper cachère dans le 20e arrondissement de Paris.
00:11:13On a appris il y a quelques instants qu'il s'agirait sans doute d'un acte volontaire, d'un incendie volontaire.
00:11:18Je vous rappelle quand même que cet incendie, que ce supermarché, pardon,
00:11:22est celui qui avait été le lieu de la prise d'otages du 9 janvier 2015,
00:11:26mené par le djihadiste Hamedi Koulibaly, ce revendiquant de l'État islamique,
00:11:31un terroriste qui avait été ensuite abattu par les forces de l'ordre.
00:11:34Donc c'est un lieu très symbolique.
00:11:36On est avec Tanguy Hamon, journaliste police-justice AC News.
00:11:39Bonjour Tanguy.
00:11:40Quelles sont les dernières informations que vous avez pu avoir concernant cet incendie cette nuit ?
00:11:46Oui, bonjour Jean-Marc.
00:11:47Alors les faits se sont déroulés peu après deux heures durant cette nuit.
00:11:51C'est un homme qui a mis le feu au container de façon volontaire.
00:11:55Le feu a brûlé en grande partie un mur de l'hyper cachère
00:12:00et s'est même propagé sur la façade du bâtiment.
00:12:03Les pompiers ont heureusement su maîtriser cet incendie.
00:12:08Aucun blessé n'est à déplorer.
00:12:11Et donc selon les premiers éléments de l'enquête,
00:12:13via les images vidéo-surveillance de la ville,
00:12:16comme je vous l'ai dit, il s'agit d'un homme qui a mis volontairement le feu à ces containers.
00:12:21On se dirige donc vers un incendie volontaire.
00:12:24Le parquet de Paris a d'ailleurs fait savoir
00:12:26qu'une enquête pour dégradation volontaire par incendie avait été ouverte.
00:12:31Cette enquête est confiée au commissariat du 20e arrondissement de la capitale.
00:12:35– Merci beaucoup Tanguy Hamon, journaliste pour les Justices de CNews
00:12:38qui suit ces informations.
00:12:40Jordan Florentin, c'est vrai que le lieu est symbolique
00:12:42et ça a un vrai sens d'aller mettre le feu à cet hypermarché.
00:12:45– Non mais moi je suis frappé des froides quand je vois ça.
00:12:47En plus on est dix ans après, je crois dix ans après les attentats
00:12:49de Charlie Hebdo, du Bataclan et de l'hyper cachère qui avait suivi.
00:12:52– 9 janvier 2015.
00:12:53– Avec effectivement dix ans, une poussée extraordinaire de l'antisémitisme
00:12:57qui est signé aujourd'hui.
00:12:59Qui est signé, dont on sait qui aujourd'hui s'en prend aux juifs,
00:13:02que ce soit du côté d'antisémites qui sont liés à l'islamisme le plus radical qu'il soit
00:13:06ou de mouvements politiques qui font des caricatures aujourd'hui absolument ignobles
00:13:09et qui doivent avoir honte aujourd'hui en voyant qu'on s'en prend encore aujourd'hui
00:13:12à un élément extrêmement symbolique, très phare de ces attentats qu'il y avait eus,
00:13:15qui visaient la communauté juive, qui aujourd'hui visaient partout dans le monde
00:13:18et notamment en France.
00:13:19Et je rappelle que dans ces zones-là, on a quand même des Français de confession juive
00:13:22qui fuient Paris, qui fuient l'île de France, qui fuient la petite couronne
00:13:25parce qu'ils ont peur et ils ont raison d'avoir peur maintenant
00:13:28et c'est terrible d'en arriver là.
00:13:29Et qu'est-ce qui est fait par la mairie de Paris ?
00:13:30Qu'est-ce qui est fait par les forces de l'ordre pour sécuriser ces lieux,
00:13:33pour sécuriser ces endroits ?
00:13:34Et surtout, qu'est-ce qui est fait politement pour prévenir cette violence hyper radicale
00:13:38contre les juifs et qui est éminemment antisémite ?
00:13:42– Et c'est vrai que dans un premier temps, on a pensé que c'était un accident
00:13:44ce qui s'était passé puisque ce sont des poubelles qui ont pris feu
00:13:47et puis les caméras de visionnage et de sécurité ont été regardées
00:13:51et on s'est aperçu qu'il y avait un homme qui a mis le feu.
00:13:53Donc c'est un acte volontaire, on ne connaît pas ses motivations
00:13:56même si on a des doutes bien évidemment,
00:13:58mais on ne va pas faire l'enquête avant qu'elle soit faite.
00:14:01Mais voilà, ce n'est pas anodin quand on va s'attaquer à ce lieu Rachida Kahout.
00:14:05– Non et puis là, ce n'est pas juste un commerce qui brûle,
00:14:08ça ravive un petit peu ce qu'on a tous ressenti dans notre chair
00:14:14et effectivement, vous le dites vraiment très bien,
00:14:18la communauté juive est en danger, la communauté juive est en danger en France
00:14:22elle est traquée, elle est la cible de détractés complets
00:14:28et qui aujourd'hui, avec cet acte, on n'a pas encore effectivement
00:14:32les tenants ni les aboutissants mais…
00:14:34– On sait que c'est volontaire en tout cas.
00:14:36On sait que c'est volontaire, on ne connaît pas les motivations
00:14:38mais voilà, on se dit que quand on va attaquer l'Hypercachère
00:14:40qui est port de Versailles en plus,
00:14:42enfin moi j'ai été aller, hélas, faire des reportages là-bas
00:14:45et on sait que c'est un lieu qui est quand même très à part.
00:14:47Il faut vraiment y aller, on n'est pas en plein centre-ville,
00:14:50on n'est pas dans un endroit où on met le feu par hasard,
00:14:53donc on va là-bas, il faut vraiment vouloir aller mettre le feu là-bas,
00:14:56Christine Kelly, c'est glaçant quand même qu'on en soit là.
00:14:58– C'est glaçant d'autant plus que 10 ans après,
00:15:00effectivement c'était l'année où normalement on aurait dû
00:15:04voir une certaine population s'unir autour de ces commémorations
00:15:08de ces 10 ans avec les attentats de Charlie Hebdo
00:15:11et intéressant de voir que la manifestation qu'il y avait eue
00:15:14contre le terrorisme, elle est inimaginable aujourd'hui
00:15:18avec des millions et des centaines de milliers de personnes dans la rue,
00:15:22aujourd'hui elle est inimaginable.
00:15:24Regardons l'IPRK Cher, 10 ans plus tard, aujourd'hui on est dans la provocation.
00:15:29Donc lorsqu'on fait le bilan 10 ans après l'année qui a meurtri la France
00:15:34par les attentats, on se rend compte qu'on ne peut plus manifester
00:15:38pour les mêmes raisons, on se rend compte que les gens ne sont plus Charlie,
00:15:41on se rend compte qu'on est tombé dans la provocation, loin de l'unité.
00:15:45En revanche, beaucoup d'attentats, heureusement, arrivent à être déjoués aujourd'hui.
00:15:50Les forces de l'ordre et les enquêteurs font un super travail,
00:15:54il faut le dire, mais c'est vrai qu'il y a des fois, hélas, des choses comme ça
00:15:57qui se produisent, Mathias Leboeuf, et je le dis, on est glacé quand même
00:16:00de savoir que 10 ans après, il y a quand même une personne
00:16:03qui a la démarche d'aller, il prend 4 poubelles, c'est ce que nous disait
00:16:06Amaury Bucot, il prend 4 poubelles, il va les mettre devant l'hypercachère,
00:16:15il met le feu à ces poubelles, c'est assez glaçant.
00:16:17C'est glaçant, c'est horrifiant, et effectivement, en plus, c'est un lieu symbolique
00:16:22puisqu'on a l'impression que ça ne cessera jamais et qu'on revient sans cesse
00:16:27sur ce genre d'acte, bien évidemment, condamnable, et c'est terrible.
00:16:32Après, la question, c'est comment on peut empêcher ça
00:16:37et comment on peut protéger, effectivement, la communauté juive
00:16:41qui, bien évidemment, se sent menacée.
00:16:44C'est vrai qu'il y a quelque chose, quand même, d'extrêmement terrifiant,
00:16:48c'est cette espèce de retour en permanence de ces actes et de retour sur les lieux.
00:16:52Il y a des gens qui sont morts là-bas, donc non seulement c'est un acte,
00:16:57bien évidemment, criminel, terroriste, mais...
00:17:00– Terroriste, on ne sait pas.
00:17:02– Oui, mais c'est intentionnel, c'est-à-dire que si c'est intentionnel
00:17:05et si c'est antisémite, c'est quasiment un acte...
00:17:07– Je sais, mais mon rôle, c'est aussi de dire qu'on ne peut pas dire terroriste
00:17:10tant que la justice...
00:17:11– Je voulais dire, il y a même quelque chose de sacrilège,
00:17:14de non-respect des morts, c'est-à-dire des victimes qui...
00:17:18C'était en 2015, je crois, donc c'est bien évidemment glaçant, d'inhumanité, en fait.
00:17:25– Deuxièmement, il faut ajouter, il faut le dire, ce week-end, le 22 mars,
00:17:28il y a une marche mondiale contre le racisme et le fascisme.
00:17:30Est-ce que la France Insoumise va en parler, de l'antisémitisme ?
00:17:32Pas du tout, vous verrez, ce sera complètement absent des débats.
00:17:35Et la semaine prochaine, il y a une conférence internationale
00:17:37contre l'antisémitisme en Israël, à laquelle certains députés ont été invités,
00:17:41Jordan Bardella, Marion Machal.
00:17:42Vous verrez qu'aucun député de gauche ne s'y rendra
00:17:45et n'ira combattre, là-bas, l'antisémitisme.
00:17:48– De gauche, en tout cas, c'est les insoumis, parce que je pense que...
00:17:50– D'accord.
00:17:51– Sur l'autre gauche, c'est-à-dire les socialistes, par exemple, etc.
00:17:54– De gauche, on n'a pas été invité en Israël.
00:17:56– On n'est pas dans le même domaine.
00:17:57– Et pour eux, ils vont aussi se poser les bonnes questions.
00:17:59– Ah bon ?
00:18:00– Quand on est de gauche, on est antisémite ?
00:18:02– Il y a une bonne partie de la gauche, il l'est aujourd'hui, oui.
00:18:04Tu as fait des caricatures, Cyril Hanouna, d'une façon abjecte,
00:18:07on n'en a pas vu depuis les années 30.
00:18:09Vous savez qu'il y a une partie de la gauche qui est aujourd'hui antisémite.
00:18:11Et je ne les vois pas, et je ne les verrai pas, j'en suis sûr,
00:18:13dénoncer ce qui s'est passé à l'hyper cachère.
00:18:15– Bon, voilà donc ce qu'on pouvait vous dire sur ce qui s'est passé cette nuit.
00:18:18C'est une certitude de cette hyper cachère dans le 20e arrondissement de Paris.
00:18:23Incendie symbolique, bien évidemment, pour ce supermarché
00:18:26qui avait été le théâtre de la prise d'otages du 9 janvier 2015,
00:18:29mené par le djihadiste Ahmedi Koulibaly.
00:18:32Les enquêteurs ont visionné les caméras de surveillance du lieu
00:18:36et ont vu un homme en train de mettre le feu à plusieurs poubelles
00:18:39et de mettre ses poubelles devant ce supermarché,
00:18:41afin d'incendier ce supermarché.
00:18:43Donc toute la façade a été noircie, l'enquête se poursuit.
00:18:45Et on aura l'occasion d'y revenir.
00:18:47Autre sujet dans l'actualité, alors totalement différent,
00:18:50parce qu'on va partir en Corrèze.
00:18:52On va partir à Bessonac très précisément.
00:18:54Et pourquoi je voulais absolument qu'on aille là-bas ?
00:18:56Vous voyez ce petit village tranquille.
00:18:58A priori, lors du dernier recensement, il y avait 356 habitants pour être précis.
00:19:02Mais il y a un an, la préfecture a décidé d'ouvrir un centre d'accueil
00:19:06de demandeurs d'asile dans une ancienne auberge.
00:19:08Et sur place, c'est la consternation depuis son ouverture.
00:19:11Les habitants affirment que leur vie a changé.
00:19:13Alors ce matin, on va donner la parole à ces habitants.
00:19:16Vous allez entendre les habitants de Bessonac,
00:19:18puisque personne ne veut les entendre.
00:19:20En général, on ne donne pas la parole à ces gens-là.
00:19:22Mais ils ont des choses à dire.
00:19:23Vous les avez déjà entendus dans le doc qui a été fait hier par Guillaume Genton
00:19:26et qui a été diffusé sur CNews.
00:19:29Vous allez les entendre.
00:19:30Et on va parler avec Amaury Bucot, qui a suivi le dossier également.
00:19:33Tout d'abord, ces habitants qui ont leur vie qui a totalement changé
00:19:36depuis l'ouverture de ce centre d'accueil de demandeurs d'asile,
00:19:39ce fameux CADA.
00:19:40L'État ouvre des CADA, des centres d'accueil de demandeurs d'asile,
00:19:44partout en France.
00:19:45Comme ici, dans le petit village de Bessonac, en Corrèze,
00:19:48qui doit être l'un des seuls endroits en France
00:19:50avec des panneaux écrits en arabe.
00:20:00Il faut dire qu'il y a deux ans,
00:20:01Laurent et les 360 autres habitants de la commune
00:20:04ont eu la mauvaise surprise de voir un CADA
00:20:06s'installer à quelques mètres de chez eux.
00:20:10Le terrain, c'est du terrain agricole, mais c'est ma ferme.
00:20:13On y a nos vaches et tout ça, et le CADA est là-bas.
00:20:16La population de Bessonac,
00:20:18qui a appris l'installation de ce CADA par la presse,
00:20:21a dû radicalement changer sa manière de vivre,
00:20:23à l'image de Jeanne,
00:20:24propriétaire d'une résidence secondaire dans le village.
00:20:27Nous, on y vient beaucoup moins souvent.
00:20:29Moi, vous voyez, j'y venais avec mes petits-enfants.
00:20:31Ils allaient faire du vélo.
00:20:33On n'avait même pas besoin de les surveiller.
00:20:37Et alors, maintenant, on n'y va plus.
00:20:39Avant, on faisait le jardin.
00:20:40Maintenant, le jardin, c'est fini.
00:20:42On n'y va pas tranquille.
00:20:44Quand moi, je suis seule, et j'y vais rarement,
00:20:46mais enfin, quelques fois, je referme avec le CADENA derrière moi.
00:20:49Je vais sur les derrières.
00:20:50Je fais ce que j'ai à faire.
00:20:52Et il faut bien reconnaître qu'au moindre bruit,
00:20:54instinctivement, quand même, je tourne la tête.
00:20:57Avant, je ne faisais pas ça.
00:20:59Il y a un mal-être.
00:21:01On n'a pas peur, vraiment.
00:21:03Mais en fait, on n'est pas rassurés.
00:21:05Voilà, on est avec Amaury Bucot,
00:21:07journaliste police-justice à Valeurs Actuelles,
00:21:09qui a suivi ce dossier.
00:21:10Bonjour, Amaury, merci d'être avec nous.
00:21:11Vous avez participé à la réalisation de ce documentaire
00:21:13qu'on a pu voir hier soir sur CNews.
00:21:15C'est vrai, en regardant les images, j'étais en train de me dire,
00:21:17au fond, qui donne la parole à ces gens-là ?
00:21:19Qui les écoute ?
00:21:20S'il n'y avait pas ce documentaire,
00:21:22s'il n'y avait pas les reportages qu'on fait régulièrement sur CNews,
00:21:24en fait, ces gens, on ne les entend pas.
00:21:26Non, et c'est d'ailleurs, en fait,
00:21:28ce qui les heurte le plus profondément,
00:21:30c'est l'absence totale, j'allais dire,
00:21:32de démocratie dans ces décisions,
00:21:37ce sont, par exemple, des hôtels-restaurants
00:21:39qui cherchent un acquéreur, n'en trouvent pas.
00:21:41Une association comme Voltaïs,
00:21:43qui va racheter les lieux,
00:21:45et qui va décider, donc, d'ouvrir un CADA,
00:21:47d'accueillir des demandeurs d'asile,
00:21:49des personnes en examen
00:21:51de leur situation administrative,
00:21:53dans ces lieux, et effectivement,
00:21:54les habitants ne sont pas consultés,
00:21:56les maires pas toujours non plus,
00:21:57et donc, ils découvrent ça dans la presse,
00:21:59et évidemment, ce sont les premiers impactés,
00:22:01puisque ce sont les voisins.
00:22:03Quand on parle de petits villages de 300 habitants,
00:22:05vous vous doutez bien que,
00:22:07quand on ouvre un centre de demandeurs d'asile
00:22:09de 50 personnes, ça bouscule, quand même,
00:22:11toute la vie du village,
00:22:13et ils devraient, évidemment, être consultés.
00:22:15Mais, en fait, ce qui est assez intéressant
00:22:17sur ce cas, c'est que, finalement,
00:22:19ce documentaire,
00:22:21plus globalement qu'on a réalisé,
00:22:23c'était sur submersion migratoire, mythe ou réalité.
00:22:25On voit bien, aujourd'hui, que c'est une réalité
00:22:27dans certaines zones urbaines en France,
00:22:29je pense à certains départements,
00:22:31comme la Seine-Saint-Denis,
00:22:33qui a été détruit ethnographiquement par l'immigration
00:22:35ces 50 dernières années,
00:22:37et on voit qu'il reste encore des zones préservées en France,
00:22:39notamment des petits villages,
00:22:41mais que, finalement, les pouvoirs publics,
00:22:43voyant cette submersion,
00:22:45cette concentration d'immigration trop forte
00:22:47dans les grandes métropoles,
00:22:49décident donc d'éclater,
00:22:51d'étaler, de répartir
00:22:53cette immigration
00:22:55dans des villages qui, jusque-là,
00:22:57se pensaient préservés.
00:22:59Et, en fait, pour ces habitants,
00:23:01comme pour la majorité des Français,
00:23:03on le voit dans les sondages, dans les urnes, dans les élections,
00:23:05les Français n'ont l'impression
00:23:07que, sur le sujet migratoire,
00:23:09ils ne sont pas consultés,
00:23:11que ces décisions viennent d'en haut,
00:23:13alors qu'on ne sait même pas s'il y a des décisions,
00:23:15on ne maîtrise pas le flux migratoire,
00:23:17et ça s'impose à nous.
00:23:19Les pouvoirs publics disent qu'il va falloir
00:23:21accueillir des gens chez eux, même dans des petits villages,
00:23:23et vous n'avez pas le choix.
00:23:25On a l'impression d'être dépossédés
00:23:27de cette question migratoire, de cette souveraineté migratoire.
00:23:29– Il y a Maurice qui est frappant dans ce documentaire,
00:23:31on entendra dans un instant d'autres témoignages
00:23:33de ces gens qui sont dans ce petit village,
00:23:35mais ils se sentent sans défense, au fond,
00:23:37c'est-à-dire qu'ils se disent
00:23:39à qui parler ?
00:23:41Plus personne ne nous écoute, on est tout seuls,
00:23:43on est dans notre petit village de 350 habitants,
00:23:45et, en fait, on n'a pas d'interlocuteur,
00:23:47on n'a personne à qui parler,
00:23:49on ne pèse rien, et notre seule solution,
00:23:51aujourd'hui, c'est partir.
00:23:53– C'est ça, en fait,
00:23:55les décisions viennent de très haut,
00:23:57alors, quand c'est des mineurs isolés,
00:23:59c'est les conseils départementaux,
00:24:01et, en fait, c'est assez,
00:24:03j'allais dire, ça traduit très bien
00:24:05la question migratoire en France,
00:24:07on a l'impression qu'il y a une telle complexité
00:24:09de cette question dans la gestion
00:24:11des flux migratoires, qu'on ne sait plus
00:24:13qui décide de quoi,
00:24:15à qui s'adresser, et je vous dis, ça contribue
00:24:17à cette question de la perte de la souveraineté.
00:24:19Ces habitants, en fait, ils ne peuvent rien faire,
00:24:21on ne les a pas consultés, c'est comme ça,
00:24:23ça vient d'en haut, et ce que disent
00:24:25les autorités publiques, et on peut les comprendre,
00:24:27c'est de dire, oui, mais c'est pour l'intérêt général,
00:24:29on sait très bien que si on met toutes les personnes
00:24:31immigrées au même endroit,
00:24:33ça va faire de la ghettoisation,
00:24:35ça va faire augmenter la délinquance,
00:24:37donc, il faut vous serrer la ceinture,
00:24:39c'est pour le bien commun, sauf que,
00:24:41ces habitants, ils n'ont jamais demandé,
00:24:43et j'allais dire, les trois quarts des Français,
00:24:45quand ils vont voter, ils n'ont jamais demandé
00:24:47à ce qu'on ait autant d'immigration en France,
00:24:49et malgré tout, on ne maîtrise pas nos frontières,
00:24:51on a toujours des émigrés qui arrivent en France,
00:24:53on le voit au fil des années, et donc,
00:24:55c'est tout le monde qui en paye le prix,
00:24:57les grandes villes, les petits villages désormais,
00:24:59et on a l'impression que personne
00:25:01ne maîtrise pas, et que tout cela s'impose à nous.
00:25:03– Merci beaucoup Amaury, dans un instant,
00:25:05on va retourner écouter ces gens,
00:25:07parce que moi, j'ai envie qu'on entende ces gens,
00:25:09et vous entendrez Jeanne, par exemple, qui a sa maison secondaire
00:25:11qui est là-bas, et qui explique qu'aujourd'hui,
00:25:13sa maison secondaire, elle ne vaut plus rien,
00:25:15parce qu'elle est à côté de ce centre, et plus personne ne veut l'acheter,
00:25:17qu'elle a envie de partir, mais elle ne sait pas comment partir,
00:25:19et c'est assez désespérant, au fond, pour ces gens.
00:25:21Avant d'écouter Jeanne,
00:25:23sommeil à la midi pour le CNews Info.
00:25:25– Les investisseurs publics en France
00:25:29investiront 1,7 milliard d'euros pour la défense,
00:25:33et 5 milliards viendront du privé,
00:25:35annonce du ministre de l'Économie Eric Lombard,
00:25:37qui ajoute, je cite, que l'État ne fera jamais main basse
00:25:39sur l'épargne des Français.
00:25:41Je vous rappelle que financiers et industriels
00:25:43sont réunis à Bercy depuis ce matin
00:25:45pour s'allier dans l'effort de défense.
00:25:47Les dirigeants européens, eux,
00:25:49sont à Bruxelles pour un sommet
00:25:51objectif définir les grandes orientations
00:25:53de l'UE dans les années à venir
00:25:55au programme compétitivité, budget,
00:25:57défense européenne, immigration
00:25:59ou encore politique étrangère.
00:26:01Et puis le Français Olivier Grandon,
00:26:03emprisonné en Iran depuis 2022,
00:26:05de retour à Paris ce jeudi,
00:26:07condamné à 5 ans de prison pour espionnage.
00:26:09L'un des trois prisonniers français
00:26:11encore détenus à Téhéran
00:26:13a enfin été libéré, annonce l'Élysée.
00:26:1511h04 sur CNews,
00:26:17merci d'être en direct avec nous.
00:26:19On continue à parler de ce qui se passe
00:26:21dans ce petit village de Corrèze-Bessonac.
00:26:23Il y a 350 habitants simplement
00:26:25et l'État a décidé d'ouvrir
00:26:27un centre d'accueil de demandeurs d'asile.
00:26:29C'est le préfet qui a pris cette décision.
00:26:31Sur place, c'est la consternation
00:26:33et vous allez entendre Jeanne,
00:26:35justement, qui a une maison
00:26:37qui est juste à côté de ce lieu.
00:26:39Et aujourd'hui, elle ne peut plus
00:26:41vendre sa maison.
00:26:43Elle pense partir,
00:26:45mais elle est un peu désespérée.
00:26:47Voilà, nous sommes ici.
00:26:49La maison n'est plus juste là.
00:26:51Il y a la cour devant.
00:26:53Et voilà, nous avons toutes les habitations,
00:26:55tout le cadavre,
00:26:57juste derrière la clôture.
00:26:59Alors, nous avons laissé pousser la végétation
00:27:01en désordre,
00:27:03pour nous masquer un petit peu.
00:27:05Mais souvent, ils viennent par là.
00:27:07On les a à proximité,
00:27:09vraiment à proximité.
00:27:11Voilà, c'est toute la...
00:27:13Là, il y a toutes les maisonnettes qui sont là.
00:27:15Il n'y avait pas de portail avant.
00:27:17C'était pas fermé. Les voisins, quand ils passaient,
00:27:19ils me disaient, tiens, t'es dans ton jardin.
00:27:21Ils rentraient, ils venaient, c'était ouvert.
00:27:23Et là, maintenant, d'ailleurs, ils me le disent parfois,
00:27:25ils me disent, maintenant, tu peux être chez toi.
00:27:27On ne s'arrête pas.
00:27:29Cette grand-mère, qui assure qu'elle aurait
00:27:31quitté le village si elle y avait vécu,
00:27:33a très mal ressenti l'implantation de ce
00:27:35cadavre, qui a également de lourdes conséquences
00:27:37financières pour tous les propriétaires du village.
00:27:39Si on voulait vendre la maison,
00:27:41si nos enfants, plus tard, quand on sera pas là,
00:27:43vous vous rendez compte,
00:27:45elle est dépréciée de...
00:27:47de moitié, et encore, vous trouvez le client.
00:27:49Parce que...
00:27:51il n'est pas certain que...
00:27:53Quand vous arrivez là-bas,
00:27:55c'est bien, vous avez en face quoi ?
00:27:59Mathias, vous les comprenez, ces gens ?
00:28:01Non. Non ?
00:28:03Oulah. Allez-y, expliquez-moi, expliquez-moi.
00:28:05Non, c'est pas utile.
00:28:07Vous comprenez pas ?
00:28:09C'est pas moi qui vis, moi je vis en Seine-Saint-Denis, donc je sais ce que c'est que...
00:28:11Ah oui, vous avez déjà le droit de vous remplacer.
00:28:13On passe de devenir musulmans,
00:28:15vous vous rendez compte ?
00:28:17Juste, restons dans le débat...
00:28:19Non, mais quand je fais...
00:28:21Je fais un peu de provocation quand je dis non,
00:28:23je vais vous dire, cette parole me met extrêmement
00:28:25mal à l'aise, pourquoi ? Parce qu'on parle
00:28:27d'individus, on parle de gens,
00:28:29on parle de gens qui sont demandeurs d'asile,
00:28:31on parle pas de pestiférés.
00:28:33Donc vous vous rendez compte de comment on parle d'une population ?
00:28:35Comment on parle ?
00:28:37On a l'impression qu'on parle de gens qui sont
00:28:39contagieux d'une maladie grave.
00:28:41Jeanne, elle vous dit, ma maison ne vaut plus rien,
00:28:43ma maison n'a plus
00:28:45vraiment de valeur, je peux pas la vendre,
00:28:47aujourd'hui, notre quotidien a changé.
00:28:49Un village de 305 habitants.
00:28:51Pour moi, cette parole-là est une parole
00:28:53xénophobe, décomplexée.
00:28:55Non, mais vous pouvez pas dire ça.
00:28:57Je peux le dire, bah si, moi je le sais pas.
00:28:59Vous vous rendez compte de leur désespoir,
00:29:01quand même ? Vous vous rendez compte que Jeanne,
00:29:03honnêtement, Jeanne, elle vivait tranquille dans sa maison,
00:29:05ça faisait des années, c'est des gens qui sont nés là,
00:29:07c'est des gens qui, tout à coup, voient leur vie changer,
00:29:09enfin, faut les comprendre aussi.
00:29:11Moi, vous êtes pas d'accord, ça, je l'admets, mais aller dire qu'ils sont xénophobes,
00:29:13c'est vraiment méchant, quoi.
00:29:15Bah non, c'est pas méchant.
00:29:17Vous vous rendez compte qu'on parle de gens,
00:29:19là, on est en train de parler de gens,
00:29:21et on se pousse le nez, on dira la, la, la.
00:29:23Je veux pas les voir, je veux pas les sentir.
00:29:25Jeanne, c'est pas des gens ?
00:29:27Je vais amender mon propos.
00:29:29Après, effectivement,
00:29:31il y a une politique qui est une politique
00:29:33de déconcentration, je comprends pas bien
00:29:35à Maury Bucaud qui dit à la fois
00:29:37bah oui, il y a des concentrations
00:29:39dans certains,
00:29:41pas arrondissements, mais dans certains départements,
00:29:43effectivement, la Seine-Saint-Denis, il y a une concentration
00:29:45assez forte, et quand on veut déconcentrer,
00:29:47on dit, ah bah non, faut pas déconcentrer.
00:29:49Mais vous déstabilisez un village
00:29:51où il y a 350 personnes !
00:29:53Comprenez ces gens-là !
00:29:55Justement, c'est ça que je veux dire.
00:29:57Il y a deux choses qui me choquent,
00:29:59avec la parole de ces gens.
00:30:01Ce qui me choque, c'est l'absence de concertation
00:30:03et surtout l'absence d'accompagnement
00:30:05de la population de ces villages, premièrement.
00:30:07Et effectivement, on sent bien que ces gens
00:30:09ont peur, et
00:30:11je veux pas cracher sur leur peur,
00:30:13il y a une espèce de préjugé,
00:30:15d'angoisse, de, voilà,
00:30:17je comprends leur détresse
00:30:19d'une certaine façon. Et il y a une autre chose
00:30:21que je voulais dire, et après je arrête de monopoliser
00:30:23la parole,
00:30:25il y a un, comment dire,
00:30:27un truc qui me paraît dingue, c'est que
00:30:29on veut déconcentrer, et je pense qu'effectivement
00:30:31déconcentrer et répartir
00:30:33cette population de demandeurs d'asile
00:30:35qui ne sont pas que des migrants, c'est des demandeurs
00:30:37d'asile, encore une fois, c'est un droit,
00:30:39pardon de le rappeler.
00:30:41Ils sont migrants par définition,
00:30:43s'ils sont demandeurs d'asile. Si vous êtes français, vous n'êtes pas
00:30:45demandeurs d'asile. Tous les migrants ne sont pas demandeurs d'asile.
00:30:47Non, mais tous les demandeurs d'asile sont migrants.
00:30:49C'est un droit, le fait
00:30:51d'être demandeurs d'asile.
00:30:53Juste une chose, c'est que, quand on a un village
00:30:55de 450 personnes, et qu'on met
00:30:5740 à 50
00:30:59demandeurs d'asile, donc migrants,
00:31:01effectivement, ça me paraît dingue, parce que
00:31:03ça déstabilise l'écosystème.
00:31:05C'est exactement ce que je veux dire.
00:31:07Vous avez plus de 10%
00:31:09de la population aujourd'hui
00:31:11qui est de la population des migrants.
00:31:13Vous me demandez si je suis d'accord avec eux.
00:31:15Non, leur parole me choque.
00:31:17Je trouve que leur parole...
00:31:19Qu'est-ce que vous répondez à Mathias ?
00:31:21Il y a quelque chose, très simplement, qui témoigne
00:31:23d'une infinie de naïveté dont vous faites preuve.
00:31:25Quand je suis pas d'accord avec vous, je suis naïf.
00:31:27Vous dites que ce sont des individus.
00:31:29C'est là où vous vous trompez, déjà, de façon terrible.
00:31:31Ce sont des masses.
00:31:33Quand vous voyez les 400 migrants...
00:31:35Tout est une question de chiffres.
00:31:37Laissez-moi parler, s'il vous plaît.
00:31:39Quand vous voyez les 400 migrants de la diété lyrique
00:31:41qui vont être délocalisés à Orléans,
00:31:43dans d'autres provinces, ce sont 400,
00:31:45soi-disant, jeunes, qui, quand vous les voyez,
00:31:47pour m'être fait agresser personnellement par deux colosses
00:31:49qui avaient au moins 30 ans, ce ne sont pas des jeunes,
00:31:51qui arrivent comme ça dans des villages,
00:31:53effectivement, ça déstabilise.
00:31:55Deuxièmement, il y a la perte de souveraineté de ces gens
00:31:57qui se voient imposer avec des élus qui sont
00:31:59dans un désarroi total, comme le maire de Salbry,
00:32:01qui s'est vu imposer un cada dans sa commune.
00:32:03Donc, déjà, perte de souveraineté.
00:32:05Effectivement, il n'y a pas de concertation.
00:32:07Ensuite, il y a un terme, moi, qui m'interpelle.
00:32:09Vous dites qu'ils ont des préjugés.
00:32:11Moi, quand vous dites ça, je pense à Louis,
00:32:13je pense à Philippine, je pense à Saint-Tropez.
00:32:15Tous les demandeurs d'assises sont des violeurs et des tueurs ?
00:32:17C'est ça que vous dites ?
00:32:19Vous vous rendez compte de ce que vous induisez ?
00:32:21Vous êtes en train de dire que tous ces demandeurs d'asile,
00:32:23demandeurs d'asile, au passage,
00:32:25si c'était des chrétiens, ça ne poserait pas de problème.
00:32:27C'est juste une chose.
00:32:29Vous êtes en train, vous êtes en train...
00:32:31On ne sait pas d'où ils viennent et on ne sait pas leur religion.
00:32:33C'est vous qui l'avantez.
00:32:35Vous êtes en train d'induire...
00:32:37On n'a jamais parlé de l'endroit d'où ils venaient,
00:32:39ni leur religion, c'est vous qui en parlez.
00:32:41Vous êtes en train, vous êtes en train d'induire...
00:32:43Vous êtes en train de stigmatiser.
00:32:45Vous êtes en train d'induire, vous êtes en train d'induire
00:32:47Vous êtes en train d'induire que c'est des violeurs et des tueurs potentiels, vous vous rendez compte du racisme de votre parole ?
00:32:55Monsieur, c'est vous qui leur a trouvé une couleur de peau et une religion, je n'ai absolument pas évoqué ça.
00:32:58On n'a jamais parlé de religion, ni de couleur de peau, ni de lieu d'origine.
00:33:01En revanche, j'insiste, il y a parmi eux des personnes transgenres.
00:33:04Et certaines personnes, que vous appelez préjugées, en ont souffert et en ont pâti.
00:33:08Déjà, il y a ça.
00:33:10On va faire tourner la parole si vous voulez bien, Mathias Leboeuf, parce que ce n'est pas un one man show.
00:33:13Juste un mot là-dessus, c'est sur le fait qu'on impose cela à des habitants, à des élus, qui n'ont pas demandé, qui n'ont pas choisi,
00:33:20et avec des personnes, et c'est le seul, peut-être, là où je peux être d'accord avec vous,
00:33:25c'est des personnes qui ne peuvent pas forcément s'acclimater avec nos valeurs, nos moeurs et notre culture.
00:33:30C'est quoi vos valeurs ?
00:33:32C'est quoi vos valeurs ?
00:33:33C'est de l'autre et le refus de l'autre, c'est ça vos valeurs ?
00:33:35Mathias, écoutez ces habitants, écoutez-les.
00:33:37Vous avez scellé blanc de quoi vous parlez.
00:33:39Arrêtez, s'il vous plaît, un instant.
00:33:42On va réécouter ces gens-là, vous allez écouter ces habitants de Bessenac.
00:33:46Vous allez voir leur malaise, il faut le comprendre ce malaise, il faut l'entendre ce malaise.
00:33:50Écoutez-le et puis Christine et Rachida réagissent juste après, écoutez.
00:33:55Quand l'État nous dit que c'est pour repeupler nos campagnes, c'est pas possible.
00:33:59Ils ne veulent pas rester, ils ne veulent pas faire notre travail.
00:34:03Ils n'ont qu'un souci, c'est de partir.
00:34:06Qu'est-ce que vous voulez qu'ils fassent, là ?
00:34:08Il n'y a aucun magasin, il n'y a rien quoi.
00:34:10Aller travailler quoi, dans la ferme du coin ?
00:34:12Aller ramasser les pommes ? Non.
00:34:14Ça ne se fera pas.
00:34:16S'ils n'arrivent pas à faire déménager ce centre d'accueil hors du village,
00:34:19beaucoup d'habitants de Bessenac se résoudront à prendre une décision difficile.
00:34:25Et là, on est prêts à partir.
00:34:28On est prêts à partir.
00:34:29À cause du cadavre.
00:34:31On nous a indirectement chassés un peu de chez nous.
00:34:35Ces gens-là n'ont pas la même culture, pas les mêmes moeurs.
00:34:40Ils n'ont rien à faire chez nous.
00:34:42Il y en a beaucoup trop.
00:34:44Voilà, c'est tout ce que j'ai à dire et ça je le maintiens.
00:34:47Voilà, ça représente plus de 10% de la population du village.
00:34:51350 habitants dans ce village, on leur met 40 personnes.
00:34:55Christine Kelly, c'est moi qui donne la parole, c'est pas vous qui la prenez.
00:34:59Ce qui m'interpelle, c'est le fait, le double discours et l'hypocrisie
00:35:04qu'il y a avec à la fois un gouvernement, un Etat,
00:35:08qui dit, il n'y a pas d'immigration massive,
00:35:11on n'est pas en submersion migratoire,
00:35:14on arrive à tout gérer, tout ce que vous voyez, c'est faux.
00:35:18Et sur le terrain, voir à quel point on impose,
00:35:22et je dis bien impose, et ça se voit, des migrants
00:35:26dans des campagnes, sans en parler aux maires,
00:35:29sans en parler aux habitants, sans en parler aux autres.
00:35:32Pourquoi on n'est pas dans le vivre ensemble,
00:35:37ça veut dire que le vivre ensemble est terminé,
00:35:40ça veut dire qu'on a essayé de vivre ensemble, mais qu'on ne peut plus,
00:35:43on impose maintenant, à partir du moment où d'un côté,
00:35:46on dit que la submersion migratoire n'existe pas,
00:35:49et que dans les faits, on impose à une population
00:35:52dont on cache l'existence d'un cadavre,
00:35:55ou bien de l'arrivée de personnes étrangères,
00:35:58il y a de véritables questions graves à se poser
00:36:01sur l'avenir de la France aujourd'hui.
00:36:04Et on se sert de nos campagnes en se disant,
00:36:07on va mettre les gens là-bas, et personne ne va mancher.
00:36:10Honnêtement, si on avait fait un centre, on avait mis 4-5 personnes,
00:36:13je pense qu'il n'y aurait quasiment pas eu de problème.
00:36:16En concertation, je pense qu'il n'y aurait pas eu de problème.
00:36:19On ne peut pas balancer 40 personnes
00:36:22dans un village de 350 habitants.
00:36:25Il n'y a pas d'école, il n'y a pas de commerce,
00:36:28il n'y a pas de services publics.
00:36:31Même les Français qui sont là,
00:36:34souvent, ils partent, ils s'en vont,
00:36:37parce qu'il n'y a pas de véritable vie.
00:36:40Mais là, on va imposer des gens où il n'y a pas de vie.
00:36:43Qu'est-ce que vous voulez qu'ils fassent ?
00:36:46Ils expliquent par exemple qu'il n'y a pas de magasin,
00:36:49il n'y a rien. Ces gens-là, ils vont faire quoi toute la journée ?
00:36:52Ces 40 personnes, elles vont faire quoi toute la journée ?
00:36:55Rachida Kaout.
00:36:58C'est une question que j'entends, mais Jeanne,
00:37:01cette personne qui habite dans ce village,
00:37:04vient de tout résumer.
00:37:07C'est avant tout cette peur de l'autre,
00:37:10parce que de l'autre qu'elle ne connaît pas.
00:37:13Elle le juge avant même qu'il soit arrivé sur son territoire.
00:37:16C'est pas ce qu'elle dit, Rachida.
00:37:19C'est pas nos valeurs.
00:37:22Ce cada a vu le jour
00:37:25parce que tout a été fait dans les règles de l'art.
00:37:28Tout a été fait dans l'égalité.
00:37:31Sauf que la population...
00:37:34C'est le préfet qui a imposé.
00:37:37C'est pour ça qu'il y a deux situations qui sont en même temps
00:37:40en contradiction. C'est celle de ces villageois
00:37:43qui, eux, n'ont pas été concernés par cette décision.
00:37:46Auquel cas, c'est le maire qui doit
00:37:49réunir les habitants et leur faire part de cette décision.
00:37:52C'est une politique qui est menée au niveau national
00:37:55que d'accueillir les migrants, que de peupler nos campagnes
00:37:58qui, aujourd'hui, sont complètement désertées.
00:38:01Vous croyez que ces 40 personnes vont rester dans cette campagne
00:38:04où il n'y a rien ?
00:38:07Je viens à la théorie, mais ce qui m'intéresse, c'est la pratique.
00:38:10Vous croyez que ces 40 migrants vont rester dans ce village où il n'y a rien ?
00:38:13Qu'ils restent ou qu'ils ne restent pas, il y a quand même un moment
00:38:16où il faut trouver une situation en fait
00:38:19qui est quand même...
00:38:22Le fait même, moi je pense sincèrement,
00:38:25que c'est limite même positif que de mettre des migrants
00:38:28dans nos villages. Vous savez pourquoi ?
00:38:31Parce qu'ils sont au plus près des Françaises et des Français.
00:38:34Ils sont au plus près des Françaises et des Français.
00:38:37Les migrants ne veulent pas.
00:38:40Les migrants ne veulent pas.
00:38:43Les migrants ne veulent pas.
00:38:46Même les migrants ne veulent pas.
00:38:49C'est bien ce que je vous dis ?
00:38:52Christine et Jordan.
00:38:55Je disais, pour répondre à Rachida,
00:38:58que je comprends qu'elle a envie de voir que ça soit positif.
00:39:01Mais positif pour qui ? Lorsque les migrants eux-mêmes
00:39:04ne l'ont pas demandé, ils ne sont pas contents.
00:39:07Lorsque les habitants eux-mêmes ne l'ont pas demandé, ils ne sont pas contents.
00:39:10Lorsque les maires eux-mêmes ne l'ont pas demandé, ils ne sont pas consultés.
00:39:13On se moque de quelqu'un dans cette décision.
00:39:16Ça c'est un droit.
00:39:19Soit ils sont éligibles pour rester sur le territoire,
00:39:22soit ils sont expulsables, auquel cas on les expulse.
00:39:25Pour le moment, dans ce cas précis,
00:39:28il faut bien traiter le problème.
00:39:31Vous dites que l'immigration serait une chance
00:39:34et qu'elle serait une chance pour tout le monde.
00:39:37Elle a été une chance pour Philippine l'immigration ?
00:39:40Sans l'immigration, il n'y a pas le journal d'Ardea,
00:39:43il n'y a pas d'Éric Zemmour.
00:39:46Oui, au-delà de tout ça, il n'y a pas la France, tout court.
00:39:49Sans l'immigration, il ne serait pas passé ce qui s'est passé à Crépelle.
00:39:52Vous croyez que l'immigration était une chance ?
00:39:55Est-ce que l'un de vous s'est déjà rendu
00:39:58en Savoie ou en Haute-Savoie ? Vous savez, j'en reviens.
00:40:01Il y a des villes comme Anmas qui, en 10 ans, ont basculé.
00:40:04Vous croyez que c'est une chance quand des jeunes femmes
00:40:07de 100 personnes que j'ai croisées en une seule soirée,
00:40:10je n'ai pas vu une seule personne qui était autre que de culture
00:40:13arabo-musulmane ou en tenue islamique.
00:40:16Il y a des conséquences. Et aujourd'hui, elles sont
00:40:19uniquement négatives, les conséquences de l'immigration.
00:40:22Ce n'est plus une richesse. Vous le savez très bien,
00:40:25on n'a pas les capacités de les accueillir, de les nourrir,
00:40:28de les loger. Il n'y a pas de chance pour l'économie française.
00:40:31Il n'y a pas de chance pour la sécurité des Français.
00:40:34C'est une perte d'emploi pour des Français qu'on pourrait mieux
00:40:37payer, mieux rémunérer si on accueillait moins d'étrangers.
00:40:40Vous le savez parfaitement. Ce n'est pas une chance.
00:40:43C'est votre propre ministre de l'Intérieur qui le dit.
00:40:46Vous faites partie de la majorité. Le ministre de l'Intérieur le dit.
00:40:49On ne sait plus. Vous venez au retailleau,
00:40:52vous le dites, ce n'est pas une chance.
00:40:55On va continuer à avancer. On va rester sur les villages.
00:40:58Moi, ça m'intéresse beaucoup. Je pense que c'est la vraie France.
00:41:01Ce n'est pas Paris, c'est la vraie France.
00:41:04On va aller à Castillon-la-Bataille, entre Gironde et Dordogne.
00:41:07Castillon-la-Bataille, c'est une petite commune.
00:41:10Ils sont touchés de plein fouet par des points de deal.
00:41:13Vous vous rendez compte, il y a 3000 habitants là-bas.
00:41:16C'est les points de deal qui gangrènent la ville.
00:41:19Dans ce bourg de 3300 habitants, tout le monde sait
00:41:22que les trafiquants vendent dans les petites rues, autour du PMU.
00:41:25Les clients prennent contact sur Internet, puis viennent retirer
00:41:28L'agent d'armerie s'en accepte de témoigner.
00:41:31Elle observe un point de deal ici depuis 2 ans.
00:41:34Là où j'habite, j'ai ma voisine qui en vend.
00:41:37C'est un peu pénible. J'ai une gamine de 10 ans
00:41:40et un gamin de 15 ans. Ce n'est pas très bon pour eux.
00:41:43Les revendeurs s'installent dans les petites communes
00:41:46plus discrètement que dans les grandes agglomérations.
00:41:49La gendarmerie est intervenue ici à plusieurs reprises.
00:41:52Plusieurs personnes ont été interpellées.
00:41:55Il y en a un qui s'est fait choper, mais il le relâche après.
00:41:58Je leur mettrai 18 mois de prison ferme.
00:42:01Peut-être que ça leur fera réfléchir.
00:42:04On a un centre pour les jeunes mineurs, pour les redresser un peu.
00:42:07Le maire de Castillon-la-Bataille estime lui aussi
00:42:10que les dealers ne sont pas suffisamment condamnés.
00:42:13On n'a pas toujours une réponse pénale à la hauteur des attentes.
00:42:16Ça entraîne un sentiment d'impunité insupportable
00:42:19pour la population. On ne peut plus accepter
00:42:22que la drogue soit devenue un espèce de commerce comme les autres.
00:42:2518 caméras de vidéosurveillance ont été installées.
00:42:28Elles aident notamment la gendarmerie pour identifier les suspects.
00:42:31Castillon-la-Bataille, 3300 habitants touchés par le trafic de drogue.
00:42:34On a dit que nos petits villages étaient protégés.
00:42:37C'était des zones où des gens allaient.
00:42:40Les gens quittaient les grandes villes pour retrouver le calme.
00:42:43C'est fini tout ça ?
00:42:46C'est fini tout ça.
00:42:49La lutte de narcotrafiquants se passe dans les campagnes.
00:42:52Les gendarmes sont dispersés dans les campagnes
00:42:55pour lutter contre ça.
00:42:58On voit qu'il y avait avant des îlots de sécurité
00:43:01dans nos petites campagnes délaissées en général
00:43:04où on va dans les grandes villes pour pouvoir travailler.
00:43:07On se disait que parfois les Anglais, les étrangers
00:43:10venaient s'installer et profiter lorsqu'ils étaient à la retraite.
00:43:13Et que nous, les Français, on abandonnait nos campagnes.
00:43:16Maintenant, on voit que les campagnes sont envahies
00:43:19par le narcotrafic, par la violence, par la drogue,
00:43:22par les incivilités.
00:43:25Et qu'il n'y a plus aucun endroit en France pour se réfugier
00:43:28de certaines incivilités.
00:43:31Et ça, ça montre un peu la dégradation de la France.
00:43:34Mais vous avez entendu cette dame, Jordan Florentin,
00:43:37elle disait que sa voisine vendait de la drogue.
00:43:40C'est devenu un espèce de business.
00:43:43C'est étonnant d'entendre ça dans un village.
00:43:46Ce qui est terrible, je vais le dire en ce moment,
00:43:49c'est une intégration à l'envers.
00:43:52On s'intègre aux cultures, aux mœurs et aux valeurs
00:43:55de ceux qui viennent, au lieu de l'inverse.
00:43:58C'est une société qui se métisse, qui se créolise.
00:44:01Mais ce n'est pas une bonne chose.
00:44:04Les propos de suprématistes blancs, ça me fait marrer.
00:44:07Vous dites que vous n'êtes pas raciste
00:44:10et vous êtes là à dire que c'est une société qui se métisse.
00:44:13C'est la nature des choses dans un monde globalisé.
00:44:16Ça vous dérange que les gens aient envie de rester eux-mêmes ?
00:44:19Est-ce que les personnes qui viennent ont envie de changer ?
00:44:22C'est-à-dire qu'eux n'ont pas envie de changer et nous, on devrait s'apprimater à eux.
00:44:25Par contre, nous, on n'a pas le droit de rester nous-mêmes.
00:44:28Il y a aussi une autre conséquence, il n'y a pas de fin de sécurité et la drogue.
00:44:31Il y a aussi l'implantation.
00:44:34Tranquillement, le suprématiste blanc, le gars tranquille dit
00:44:37que c'est une société qui se métisse.
00:44:40Pour un raciste tranquille, déconversé.
00:44:43Juste un mot quand même, Jordan.
00:44:46La drogue, ce n'est pas l'apanage des immigrés.
00:44:49C'est beaucoup les blancs qui ont du blé.
00:44:52Au départ, ça a quand même été beaucoup ça.
00:44:55Mais il y a une autre conséquence de la sécurité et de trafic de drogue.
00:44:58Il y a aussi l'implantation d'une certaine religion de façon très radicale.
00:45:01C'est parce que la drogue est une des conséquences de ce qui vient avec l'immigration.
00:45:06Quand vous avez des demandes d'implantation d'écoles musulmanes
00:45:09qui viennent d'une certaine communauté musulmane.
00:45:12On parle de la drogue.
00:45:15Rachez la caoutche sur la drogue.
00:45:18Sur les petits villages qui sont touchés par la drogue.
00:45:21On ne parle pas d'immigration pour l'instant.
00:45:24Ni de couleur de peau.
00:45:27Mais monsieur Florentin, faites très attention.
00:45:30Dire que vous n'êtes pas d'accord que la société se métisse, c'est très grave.
00:45:3370% des Français ne sont pas d'accord.
00:45:36Vous n'êtes pas là pour choisir ce que souhaitent les Français.
00:45:39Je suis là pour choisir. En fait, les Français sont en sécurité.
00:45:42Je ne peux pas sur un plateau, monsieur Morandini, laisser de tels propos sur le fait qu'une société...
00:45:50En fait, je ne comprends pas le débat.
00:45:53On est en train de parler de drogue. Vous me parlez de couleur.
00:45:56Vous me parlez d'immigration.
00:46:00Donc le métissage n'a rien à voir là-dedans.
00:46:03On est en train de parler de drogue dans les petits villages.
00:46:11Je ne vois pas pourquoi on parle de couleur de peau.
00:46:15Ça fait 4 fois que vous dites racine, supplémentaire.
00:46:18C'est moi qui fais l'amalgame ? C'est Jordan Florentin qui fait l'amalgame ?
00:46:21À un moment donné, je veux bien être gentil, mais il faut arrêter de me mettre sur le nez.
00:46:25Quand j'ai quelqu'un en face de moi qui fait un amalgame
00:46:28entre le problème de drogue et le problème d'immigration
00:46:31et qui parle de France Métissée,
00:46:34ce n'est pas à moi qu'il faut mettre ça sur le dos.
00:46:37Franchement, vous allez me fâcher.
00:46:40Fâchez-vous si vous le souhaitez,
00:46:43mais je dis que depuis le début de l'émission,
00:46:46on parle de personnes qui sont en train de souffrir dans leurs petits villages.
00:46:49Vous dites racisme, xénophobie, etc.
00:46:52Vous parlez de suprématistes blancs, je trouve que c'est déplacé.
00:46:55Lorsqu'on parle de drogue et qu'il parle tout de suite de religion,
00:46:58je trouve que c'est déplacé.
00:47:01Vous l'avez dit, et je partage votre avis à 200%.
00:47:04Oui, mais dans les petits villages, on n'en sait rien.
00:47:07Pour moi, la drogue n'est pas forcément liée à l'immigration.
00:47:10C'est sûr que je veux dire ça.
00:47:13Excusez-moi Jordan, les blancs riches,
00:47:16la consommation de coke, c'est décevant.
00:47:19Les blancs qui ont du blé, etc.
00:47:22Je suis d'accord avec toi.
00:47:25Je voudrais revenir sur le sujet de la drogue,
00:47:28qui est un vrai fléau.
00:47:31Le fait que ces villages soient touchés montre que
00:47:34la puissance et que la France pourraient devenir un arco-état.
00:47:37Et ça, c'est un vrai problème.
00:47:40Pourquoi ? Parce que le marché s'étend.
00:47:43On se demande d'ailleurs quel est le marché dans ces villages de 3000 habitants.
00:47:46Le fait qu'il y ait un tissu
00:47:49de revendeurs qui s'étend,
00:47:52ça montre qu'il y a un vrai problème.
00:47:55Je crois que la vraie solution,
00:47:58c'est un peu ce qu'avait dit M. Darmanin,
00:48:01il faut s'attaquer à l'économie
00:48:04de ces marchés.
00:48:07Tant qu'on ne le fera pas, on n'arrivera pas à chasser
00:48:10les dealers. Après, effectivement,
00:48:13les maires doivent être accompagnés par
00:48:16les pouvoirs publics.
00:48:19Je suis pour une très grande sévérité,
00:48:22que ce soit les revendeurs,
00:48:25mais aussi toute la chaîne, voire même
00:48:28à pénaliser le consommateur.
00:48:31Si on veut finir avec ce problème
00:48:34de drogue qui s'étend et qui devient endémique,
00:48:37il y a des villes entières qui sont gangrenées.
00:48:40Je pense à Grenoble,
00:48:43à Marseille,
00:48:46des villages de 3000 habitants.
00:48:49C'est un vrai problème qui peut mettre en péril
00:48:52la France. Là-dessus, il n'y a aucune clémence à avoir.
00:48:55Qu'elle soit en matière de justice
00:48:58et en matière de police, il faut avoir la plus grande fermeté.
00:49:01On va changer de sujet. Je voudrais qu'on revienne
00:49:04sur le théâtre de la gaieté. On a appris plein de choses hier.
00:49:07On va essayer de les détailler. J'ai regardé l'Assemblée hier
00:49:10stupéfait de ce que j'ai appris. On va prendre tout ça dans l'or.
00:49:13On a appris qu'on ne sait pas où sont passées les 450 personnes
00:49:16qui étaient là. Elles sont dans la nature. On va y revenir tout à l'heure.
00:49:19On a vu ce qui s'est passé également à l'intérieur.
00:49:22Je suis très surpris parce que j'ai découvert
00:49:25qu'il y avait des messages antifrançais
00:49:28qui avaient été mis sur les murs du théâtre de la gaieté.
00:49:31Pourquoi ça me surprend ? Parce que c'est des gens
00:49:34qui veulent venir en France et qui posent des messages antifrançais.
00:49:37...
00:49:40Après l'évacuation qui a eu lieu le mardi 18 mars au matin,
00:49:43nous nous sommes procurés en exclusivité
00:49:46des images de l'intérieur du centre culturel
00:49:49que les migrants ont laissé dans un piteux état.
00:49:52...
00:49:55Sur les murs de la salle de spectacle,
00:49:58des insultes envers le président Macron
00:50:01et des messages de haine contre la France et l'Europe.
00:50:04...
00:50:07C'était juste pour se dire que c'est un peu surprenant
00:50:10de vouloir venir en France dans un pays qui est si pourri
00:50:13et qu'on déteste à ce point-là.
00:50:16La 2e chose, c'est qu'on a appris qu'il n'y avait aucun mineur
00:50:19parmi ces 450 personnes.
00:50:22Les associations nous ont fait pleurer pendant 3 mois
00:50:25en nous disant que ces pauvres mineurs, qu'est-ce qu'on va en faire ?
00:50:28Je vous propose de regarder l'échange qu'il y a eu hier
00:50:31avec le ministre.
00:50:34Hier, nous étions à la gaieté lyrique.
00:50:37Un peu avant 6h du matin, la préfecture de police a violé
00:50:40la Convention internationale des droits de l'enfant
00:50:43en jetant violemment plus de 400 mineurs à la rue.
00:50:46Hier soir, ils ont dormi à la rue sans aucune solution d'hébergement.
00:50:49Nombre d'entre eux ont été l'objet d'une véritable chasse
00:50:52dans les rues de Paris, arrêtés jusque dans des cafés.
00:50:55Monsieur le ministre, qui gagne à de telles indignités
00:50:58si ce n'est une extrême droite raciste dont vous partagez désormais
00:51:01l'agenda du RN jusqu'à Elon Musk
00:51:04qui vous encourage depuis son bureau à la Maison-Blanche ?
00:51:07Ces mineurs sont pour la plupart en procédure de recours
00:51:10de la contestation de leur minorité.
00:51:13Si le département de Paris avait suivi les recommandations
00:51:16de présomption de minorité de l'ex-défenseur des droits Jacques Toubon,
00:51:19ces jeunes seraient pris en charge, seraient à l'école et en foyer
00:51:22comme les autres mineurs et conformément à nos obligations.
00:51:25Ils seraient certainement demain des citoyens accomplis.
00:51:28Voilà, donc elle nous explique que c'est les droits d'enfants
00:51:31qui ont été violés dans cette histoire parce qu'il n'y avait que des mineurs.
00:51:34Le seul problème, c'est qu'il n'y en avait pas.
00:51:37Réponse de François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre d'Etat.
00:51:40Vous avez dans votre propos dit clairement
00:51:43que l'ensemble des occupants étaient mineurs.
00:51:46Mais ce n'est pas vrai ?
00:51:49Ce n'est pas vrai puisque la mairie de Paris a reconnu
00:51:52la majorité à l'ensemble de ses occupants.
00:51:55Donc à partir de ce moment-là, ce n'est pas le gouvernement...
00:51:58Je vous rappelle, je rappelle la règle, Madame la députée,
00:52:01que pour reconnaître la minorité d'une personne,
00:52:04il appartient au département, en la circonstance de la ville de Paris,
00:52:07d'engager les procédures et la ville de Paris a indiqué
00:52:10qu'ils étaient tous majeurs.
00:52:13Voilà, ils sont tous...
00:52:16C'est surréaliste cette histoire.
00:52:19C'est surréaliste et c'est intéressant de voir que c'est maintenant,
00:52:22trois mois après qu'on le découvre, théoriquement...
00:52:25Alors moi, je vais vous dire, face à l'info dans mon émission,
00:52:28ça fait trois mois qu'on dit qu'il n'y a aucun mineur.
00:52:31Pourquoi ? Parce que la préfecture avait déjà dit qu'il n'y a pas de mineur.
00:52:34Et ce qui est intéressant, c'est de voir que tout le discours ambiant
00:52:37et tout le récit médiatique est toujours dans la désinformation,
00:52:40la fausse information, les mensonges.
00:52:43Et de voir que jusqu'à l'Assemblée nationale, on vient mentir
00:52:46dans tous les médias, que ce soit des mineurs,
00:52:49alors que ça fait trois mois que l'on sait qu'il n'y a pas de mineur.
00:52:52Comment ça se fait qu'au sein de l'Assemblée nationale,
00:52:55une députée de la République puisse mentir à ce sujet ?
00:52:58Ça, c'est de la désinformation. Et tous les médias le disent.
00:53:01Vous savez, c'est quoi le pire, Christine ?
00:53:04C'est qu'en fait, le ministre répond et lui dit « c'est pas des mineurs ».
00:53:07Elle reprend la parole derrière et elle dit « mais vous vous en prenez à des mineurs ».
00:53:10J'ai déjà été blessée et meurtrie par la déclaration de la maire Anne Hidalgo.
00:53:13Je suis outrée par la vôtre.
00:53:16Car il y a une urgence, c'est de respecter les conventions internationales
00:53:19des droits de l'enfant dont la France est signataire.
00:53:22La place de ces jeunes, la place de ces mineurs,
00:53:25c'est ni dans les crâts, ni dans les commissariats, ni à la rue.
00:53:28C'est à l'école et dans des foyers adaptés.
00:53:31Alors hissez-vous à la hauteur de ces principes.
00:53:34Merci beaucoup, madame la députée.
00:53:37Monsieur le ministre.
00:53:40Je ne veux pas en rajouter, car je partage le point de vue
00:53:43que si les mineurs et les personnes sont reconnues comme mineurs,
00:53:46ils sont naturellement prises en charge et rentrent dans le parcours
00:53:49que vous évoquez. Mais la réalité, c'est que la mairie de Paris
00:53:52n'a pas reconnu cette minorité. Et ça, c'est une réalité juridique.
00:53:55Voilà, et donc on est chez les dingues.
00:53:58Vous avez le ministre qui va vous dire « il n'y a pas de mineurs »
00:54:01et vous avez l'autre derrière, la députée, qui elle, vous dit
00:54:04« ah oui, mais ils sont mineurs, ils sont mineurs ». En fait, c'est une histoire de fou.
00:54:07Le discours de fausses informations est repris, est relayé,
00:54:10on voit exactement le même discours de fausses informations
00:54:13sur Crépelle, de la même façon. Donc toujours cette façon
00:54:16de cacher la réalité, de voiler la réalité,
00:54:19même si on a les faits, même si on a les chiffres,
00:54:22même si on a les données, on ne veut pas les voir,
00:54:25on dit n'importe quoi, et même les députés de la République le disent
00:54:28et les médias le disent. Où va-t-on ?
00:54:31Et en plus, là, honnêtement, c'est la mairie de Paris qu'on ne peut pas soupçonner
00:54:34contre les migrants, quand même, avec Anne Hidalgo, c'est la mairie de Paris
00:54:37qui dit « nous, on a enquêté, il n'y a pas de mineurs parmi eux,
00:54:40ils sont tous majeurs ».
00:54:43Ce discours-là, à l'Assemblée, c'est surréaliste, quand même ?
00:54:46– Oui, oui, pour le coup, je n'ai pas grand-chose à dire,
00:54:49effectivement, c'est assez surréaliste, ça paraît un peu à côté de la plaque.
00:54:52– Mais votre amie de gauche, Danielle Simonnet, elle est dans les choux, non ?
00:54:55– Je suis avant tout quelqu'un d'honnête, donc je ne vais pas défendre
00:54:58Danielle Simonnet pour défendre Danielle Simonnet.
00:55:01Danielle Simonnet est à côté de la plaque, ça ne me dérange pas de le dire,
00:55:04je n'ai aucun souci avec ça, en revanche, il y a une chose que je voulais dire,
00:55:07puisque la première partie du reportage portait sur la gaieté lyrique,
00:55:10si tout ce que vous avez à vous mettre sous la dent,
00:55:13ces trois pauvres graffitis qui sont soi-disant…
00:55:16– Tout ce qu'on montre, tout ce qu'on montre…
00:55:19– Vous vous rendez compte, je ne veux pas dire que…
00:55:22– On en a parlé 20 secondes, j'ai juste dit que je ne comprends pas
00:55:25que des gens, excusez-moi, excusez-moi, je ne comprends pas
00:55:28que des gens qui veuillent venir en France insultent la France,
00:55:31mais moi je suis basique, je suis un garçon très basique,
00:55:34je suis peut-être un abruti, je veux bien,
00:55:37mais moi quand je dis que je veux aller dans un pays,
00:55:40je ne vais pas écrire que ce pays est un pays de cons, mais vous peut-être.
00:55:43– Non, non, non, c'est pas, absolument pas,
00:55:46il y a un célèbre philosophe qui a dit,
00:55:49la France on l'aime ou on la quitte,
00:55:52on l'aime, on la respecte ou on la quitte, bon…
00:55:55– Vous n'êtes pas d'accord avec ça ?
00:55:57– Eh bien alors si on est d'accord, c'est parfait, on va faire la pub,
00:56:00on va en reparler dans un instant parce que dans un instant,
00:56:03on va se demander où sont passés ces 450 majeurs,
00:56:06où ils sont passés, vous allez entendre le ministre qui vous dit,
00:56:09on n'en sait rien, on ne sait pas où ils sont passés.
00:56:12– C'est bien la preuve qu'il ne fallait pas agir comme ça.
00:56:15– C'est bien la preuve peut-être qu'il ne fallait pas juste les laisser partir,
00:56:18il ne fallait pas les laisser partir non plus,
00:56:21on en parle dans un instant, à tout de suite en direct.
00:56:24– L'hypercachère de la Porte de Vincennes cible d'un incendie volontaire.
00:56:28Le côté gauche du supermarché du 20ème,
00:56:31théâtre de la prise d'otages du 9 janvier 2015,
00:56:34a été incendié cette nuit.
00:56:36Et d'après les caméras de surveillance,
00:56:38un homme aurait mis le feu à des containers devant la supérette.
00:56:42L'influenceur d'Oulm n'interpellé ce matin à Montpellier
00:56:45par la police aux frontières en vue de son expulsion vers l'Algérie.
00:56:49Son refoulement par rapport à l'incendie,
00:56:52son refoulement par Alger en janvier avait, je vous le rappelle,
00:56:56envenimé les relations entre les deux pays.
00:56:59Et puis les dirigeants européens à Bruxelles pour un sommet,
00:57:02objectif définir les grandes orientations de l'UE
00:57:05dans les années à venir au programme compétitivité, budget,
00:57:08défense européenne, immigration ou encore politique étrangère.
00:57:15– 11h36 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:57:17Où sont passés les 458 migrants de la gaieté lyrique ?
00:57:21– C'est vrai que c'est sorti l'actu, parce que l'actu ça va très vite,
00:57:23en 24 heures on ne parle plus d'un sujet,
00:57:25c'est pour ça que j'ai voulu y revenir aujourd'hui,
00:57:27parce qu'hier à l'Assemblée, on a quand même le ministre auprès du ministre d'État,
00:57:31ministre de l'Intérieur qui vient à l'Assemblée,
00:57:33on lui dit mais ces 400 migrants ils sont où ?
00:57:35Il dit ben on n'en sait rien, ils ont disparu, ils sont partis, écoutez.
00:57:39– Le préfet est intervenu et a fait évacuer la gaieté lyrique hier,
00:57:42il l'a fait avec fermeté, il l'a fait avec clarté,
00:57:45en constatant les dégâts évidemment au sein du théâtre lui-même
00:57:48et au-delà de ça, les 450 personnes évacuées,
00:57:51seules 6 ont demandé à être relogées,
00:57:54les autres ayant, semble-t-il, disparu.
00:57:57– Non mais c'est surréaliste, vous avez le ministre qui vient vous dire,
00:58:00ils sont 450 qui ont disparu ?
00:58:03– C'est systématique l'océan de Viking, tout ça c'est systématique,
00:58:06ils disparaissent, c'est la nature.
00:58:09– Ils ont des super pouvoirs de…
00:58:12– Mais moi ce que je ne comprends pas, excusez-moi,
00:58:14c'est que ces gens à priori sont en situation irrégulière en France,
00:58:16Rachidia vous allez sans doute pouvoir m'expliquer,
00:58:18puisque vous êtes dans la majorité de ce gouvernement,
00:58:21ces gens-là à priori sont en situation illégale je suppose,
00:58:24c'est pour ça qu'ils étaient dans ce théâtre,
00:58:25donc en fait on ouvre les portes, on leur dit vous partez,
00:58:28donc on les laisse sortir, on les laisse partir,
00:58:30et on les laisse partir en France, enfin on ne sait pas où ?
00:58:33– Là c'est quand même un grand n'importe quoi.
00:58:35– D'accord, merci.
00:58:36– Oui, c'est migrant, effectivement, je vais vous dire,
00:58:40on n'est pas des bénévoles, vous le savez surtout moi,
00:58:43mais non c'est un grand n'importe quoi.
00:58:44– Non mais personne ne relève ça, excusez-moi,
00:58:46personne n'a relevé ça, on est les premiers à relever ça.
00:58:48– Et le pire, c'est effectivement d'avoir le ministre en hémicycle
00:58:52qui vous dit, on ne sait pas où ils sont.
00:58:54– Ils ont disparu.
00:58:55– Donc moi je m'inquiète, et en même temps je demande des comptes
00:58:58par rapport à cette affaire et aux suivantes,
00:59:00et comment on va gérer ces affaires de migrants
00:59:02quand on les met dans un endroit,
00:59:04pour pouvoir traiter leur situation, et bien quelle est la suite,
00:59:08comment on gère ce dossier, parce que nous devons rendre des comptes aujourd'hui.
00:59:11– Mais vous vous rendez compte qu'on a un ministre,
00:59:13on a un ministre qui vient devant la représentation nationale,
00:59:16on lui dit qu'est-ce qui se passe, ils ont disparu.
00:59:18– Mais c'est ce qui me frappe le plus,
00:59:19c'est le signe d'une triple défaillance de l'État,
00:59:21d'abord le fait que de manière complètement benoîte,
00:59:23il est là devant l'Assemblée nationale lui-même,
00:59:25ministre, on ne sait pas où sont passés,
00:59:26c'est très inquiétant pour les Français,
00:59:27c'est-à-dire la défaillance de l'État.
00:59:28– Et surtout que c'est le ministre de l'Intérieur,
00:59:30il n'est pas ministre d'affaires sociales, c'est la sécurité.
00:59:33– De toute façon, même si on arrive à les placer dans des CRA
00:59:35ou dans des centres de demandeurs d'asile,
00:59:37on n'arrive de toute façon pas à les expulser
00:59:39ou alors on les relâche et ils sont dans la nature,
00:59:41et puis il y a une défaillance aussi de,
00:59:43c'est la question qu'on aurait dû se poser tout à l'heure,
00:59:45comment ils sont arrivés dans le théâtre de la DT Lyrique,
00:59:47il y a trois chemins d'entrée aujourd'hui,
00:59:48avant c'était Mayotte, aujourd'hui ça se calme un petit peu,
00:59:50il y a les îles Canaries où ils passent par l'Espagne
00:59:52parce qu'après il y a l'espace chénienne
00:59:54et le ministre espagnol Pedro Sanchez a demandé
00:59:56à régulariser 500 000 clandestins et il y a la route des Balkans,
00:59:58ils arrivent par là en fait, donc déjà tant qu'on n'a pas sécurisé
01:00:00les voies d'entrée en Europe
01:00:02et qu'on n'a pas placé des triples frontières,
01:00:04on ne pourra pas de toute façon s'occuper
01:00:06de toute cette migration qui arrive bien sûr
01:00:08aux triples frontières françaises, européennes
01:00:10et des pays d'immigration.
01:00:12Et si déjà on ne règle pas cette problématique-là,
01:00:16on ne pourra pas s'occuper de 400, 500 migrants
01:00:18qui viendront encore dans le théâtre de la DT Lyrique.
01:00:20Mais moi ce que je voudrais savoir par exemple
01:00:22c'est comment ils vont vivre ces migrants.
01:00:24Aujourd'hui vous avez 450 personnes,
01:00:26ne parlons que d'eux,
01:00:28et ces 450 personnes, on ne sait pas où,
01:00:30comment elles vont vivre ?
01:00:32Oui mais s'ils s'occupent d'eux,
01:00:34il faut savoir où ils sont.
01:00:36Le gouvernement ne sait pas où ils sont,
01:00:38personne ne sait où ils sont,
01:00:40mais il y en a qui savent où ils sont.
01:00:42Les associations de migrants.
01:00:44Les associations de migrants qui vont les chercher,
01:00:46qui les mettent là, qui leur interdisent de partir,
01:00:48qui leur interdisent d'aller ailleurs,
01:00:50qui sont toujours en train de les manipuler
01:00:52entre guillemets,
01:00:54ce sont les associations de migrants qui savent exactement
01:00:56où les récupérer, où aller les chercher
01:00:58lorsqu'on a besoin de faire de la communication.
01:01:00Et dans le pays où on est capable de tracer des gens
01:01:02à l'époque du Covid avec des pas sanitaires,
01:01:04on leur demande où ils vont,
01:01:06on n'est pas capable de localiser des gens dans les rues.
01:01:08C'est absolument lunaire.
01:01:10Un mot Mathias, on a laissé partir ces 450 personnes,
01:01:12après vous allez me dire, ces gens-là,
01:01:14ils vont peut-être voler pour manger,
01:01:16parce qu'ils ont faim, forcément.
01:01:18C'est-à-dire qu'on est en train,
01:01:20on crée de l'insécurité.
01:01:22C'est une façon de créer de l'insécurité.
01:01:24Et ce n'est pas pour les stigmatiser eux,
01:01:26mais j'ai envie de me dire, moi à leur place,
01:01:28je ferais peut-être pareil.
01:01:30Si j'ai faim, à un moment donné,
01:01:32je vais peut-être aller voler dans un supermarché,
01:01:34je vais peut-être aller prendre quelque chose.
01:01:36Mais on est en train de créer de l'insécurité
01:01:38avec ces 450 personnes.
01:01:40Pour le coup, je vais dire que je suis d'accord
01:01:42avec Jordan Florentin, juste pour le plaisir de le dire,
01:01:44parce que c'est surréaliste
01:01:46que le ministre dise
01:01:48qu'ils ont disparu.
01:01:50Même la formule est hallucinante.
01:01:52Après, moi,
01:01:54ce que je trouve incroyable,
01:01:56et je voudrais faire un retour
01:01:58dans l'histoire,
01:02:00en 30 ans, rien n'a bougé.
01:02:0230 ans, c'était quoi ?
01:02:04Enfin, un peu moins de 30 ans,
01:02:06c'était l'église Saint-Bernard et l'évacuation de l'église.
01:02:08C'était Jean-Louis Debré à l'époque,
01:02:1096, je crois.
01:02:12À l'époque, c'était Jean-Louis Debré
01:02:14qui était ministre de l'Intérieur
01:02:16et qui avait évacué cette église
01:02:18qui était occupée, justement, par des migrants.
01:02:20Et on s'aperçoit que, depuis,
01:02:22rien n'a été fait. On est exactement
01:02:24dans la même situation. Et ce que montrent
01:02:26vos sujets, depuis le début
01:02:28de l'émission, c'est qu'il n'y a aucune
01:02:30politique concertée sur ce sujet-là.
01:02:32C'est-à-dire que, en fait,
01:02:34l'État ne traite pas
01:02:36le problème. Alors, on fait
01:02:38au cas par cas. On évacue
01:02:40là, à grand fracas, 400 types
01:02:42qui, effectivement, squattent illégalement
01:02:44à un lieu public
01:02:46qui est un lieu de théâtre, donc ils n'ont rien à faire là, bien évidemment.
01:02:48Et ils disparaissent.
01:02:50Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que, dans 10,
01:02:5215 jours, on aura à nouveau
01:02:54une nouvelle poche. Ça sera dans une église,
01:02:56ça sera dans une cathédrale, ça sera...
01:02:58On ne fait rien.
01:03:00Et, effectivement,
01:03:02c'est aberrant de voir que,
01:03:04à un moment donné, l'État, la région,
01:03:06les départements, les associations,
01:03:08parce qu'on ne peut pas
01:03:10virer tous ces gens-là, comme ça.
01:03:12C'est une réalité. C'est...
01:03:14Non mais, la volonté...
01:03:16Au-delà de les virer.
01:03:18N'allons pas jusqu'à les virer, mais, au moins, on contrôle.
01:03:20On contrôle ce qu'on en fait.
01:03:22On ne les met pas comme ça, dans la nature,
01:03:24sans aucun contrôle.
01:03:26On a dépêché des CRS
01:03:28pour virer ces gens-là, sans savoir ce qu'on allait faire
01:03:30après. Ce qui dit
01:03:32l'impéricide du pouvoir public.
01:03:34Moi, ça m'a fait penser à quelque chose, quand même.
01:03:36C'est que, hier soir, dans le doc
01:03:38qu'on a vu sur CNews, il y avait une partie
01:03:40qui était consacrée aux personnes qui sont en situation
01:03:42irrégulière. Et on nous expliquait, et c'est peut-être
01:03:44ça, aussi, un des problèmes. C'est qu'on peut vivre, en France,
01:03:46en situation irrégulière, tout à fait
01:03:48normalement. On a le droit de bénéficier
01:03:50d'un logement social. On a le droit
01:03:52d'avoir des aides de l'Etat. Donc, ça incite
01:03:54peut-être, aussi, les gens en situation irrégulière
01:03:56à vivre normalement. Regardez.
01:03:58Moi, ce qui me choque,
01:04:00en tant que policier, en tant que citoyen,
01:04:02c'est que, finalement,
01:04:04un étranger en situation irrégulière,
01:04:06il peut vivre normalement. Il peut se loger.
01:04:08Il peut se marier.
01:04:10Il peut travailler.
01:04:12Il peut mettre ses enfants à l'école.
01:04:14La situation irrégulière n'est pas incompatible
01:04:16avec l'accès à des droits.
01:04:18Le droit permet d'être étranger
01:04:20en situation irrégulière et de pouvoir
01:04:22continuer à bénéficier d'un logement social.
01:04:24Et donc, l'un des enjeux, c'est que le droit
01:04:26change pour que, lorsque vous devenez
01:04:28étranger en situation irrégulière, que vous avez
01:04:30perdu le bénéfice de votre titre,
01:04:32vous deviez quitter votre logement social.
01:04:34Dès qu'il demande une aide sociale,
01:04:36dès qu'il demande un accès au logement, etc.,
01:04:38il faut pouvoir identifier l'irrégularité
01:04:40et que les administrations et les organismes
01:04:42sociaux qui sont chargés de cette politique-là
01:04:44aient les outils pour s'en rendre compte
01:04:46et les signalent.
01:04:48Ce n'est pas de la délégation
01:04:50que de signaler un étranger en situation irrégulière.
01:04:52Parce que, de toute façon,
01:04:54la situation irrégulière génère
01:04:56des délits et des comportements illicites.
01:04:58C'est intéressant, ça, quand même,
01:05:00Jordan Florentin. C'est-à-dire qu'en situation irrégulière,
01:05:02on peut avoir des aides, on peut continuer à garder
01:05:04son logement social.
01:05:06C'était complètement indécent de supprimer le délit
01:05:08sur le territoire, ce qu'avait fait Manuel Valls.
01:05:10Donc, il y a cette situation.
01:05:12Mais moi, je pense à une situation où je me suis rendu à Nantes.
01:05:14Nantes, vous avez un centre, complètement payé
01:05:16par les impôts de tout le monde,
01:05:18un centre d'accueil pour 100 réfugiés ou actifs.
01:05:20Et la réalité, c'est qu'en fait, il n'y a que des réfugiés dedans.
01:05:22Et c'est là où, vraiment, les Français,
01:05:24mais s'ils savaient tout ça, on a des chambres
01:05:26à 400 euros la chambre, qui est intégralement payée
01:05:28par le département ou par des associations
01:05:30pour loger des réfugiés afghans,
01:05:32soudanais. On sait qu'à Nantes,
01:05:34il y a eu beaucoup de sujets d'insécurité
01:05:36avec des Soudanais. Il y a eu, notamment,
01:05:38une femme qui a été violée par deux Soudanais.
01:05:40Ce n'est pas la majorité, évidemment et heureusement.
01:05:42Mais il y a ces phénomènes d'insécurité
01:05:44qui témoignent de l'impéritie, effectivement,
01:05:46de l'État, du gouvernement, qui ne sait même pas, parfois,
01:05:48où ils sont, et d'associations qui viennent les aider.
01:05:50Et on peut se demander, même maintenant,
01:05:52s'ils ne vont pas même chercher à l'étranger
01:05:54des migrants pour les faire venir en France
01:05:56en leur disant...
01:05:58Non, mais bien sûr qu'il y a des réfugiés.
01:06:00Avec de la drogue, quand même.
01:06:02Pour rester sur cet extrait,
01:06:04parce que moi, ça m'intéresse vraiment, Christine Kelly,
01:06:06de comprendre, en fait, on incite presque
01:06:08ces gens-là, parce que,
01:06:10quand on leur dit, si vous êtes en situation irrégulière,
01:06:12vous continuez à toucher des aides sociales,
01:06:14vous pouvez continuer à garder un logement social.
01:06:16À un moment donné, on les incite à rester.
01:06:18Mais c'est pour ça qu'ils viennent.
01:06:20Et ils le disent. Ils le disent.
01:06:22Il faut les entendre, même sur les réseaux sociaux.
01:06:24Ils disent qu'ils ne viennent pas parce qu'ils ont un logement social.
01:06:26Ils disent qu'ils ne viennent pas parce qu'ils ont droit à des aides.
01:06:28Ils disent qu'ils ne viennent pas parce qu'on leur donne un téléphone portable.
01:06:30Ils disent qu'ils ne viennent pas parce qu'on les loge.
01:06:32Ils disent qu'ils ne viennent pas parce que la France...
01:06:34On peut vivre en France,
01:06:36même de façon irrégulière,
01:06:382,5 millions,
01:06:40c'est quoi ? C'est le chiffre de personnes
01:06:42qui sont en attente de logements sociaux.
01:06:44Et ce qui gêne aujourd'hui
01:06:46en France, et ce qui fait le chiisme,
01:06:48ce qui casse la société aujourd'hui,
01:06:50c'est de voir qu'il y a des femmes,
01:06:52des enfants, des hommes, des enfants,
01:06:54des couples divorcés, qui attendent des logements sociaux,
01:06:56qui travaillent, qui bossent dur, et qui se disent,
01:06:58regardez, lui, il est en situation irrégulière,
01:07:00il a un logement.
01:07:02Alors, par contre,
01:07:04je veux quand même dire que
01:07:06lorsque j'entends que tout, et je l'ai entendu
01:07:08le reportage, que tous ceux qui sont en situation irrégulière,
01:07:10ça entraîne forcément des délits,
01:07:12pas forcément, parce qu'on a vu
01:07:14qu'il y a des Philippines, il y a des Asiatiques,
01:07:16il y a certaines catégories de personnes.
01:07:18Je connais des Béninois et des Sénégalais
01:07:20qui viennent, qui sont en situation irrégulière
01:07:22et qui font tout pour travailler
01:07:24et pour chercher la régularité et qui sont bien.
01:07:26Et je trouve que c'est important de rappeler,
01:07:28même si c'est une minorité,
01:07:30de rappeler qu'il y a, que certains
01:07:32veulent bien se comporter et veulent avancer,
01:07:34mais les autres jettent l'opprobre
01:07:36sur ceux qui...
01:07:38– Mais ce qui est terrible, Mathias Leboeuf, vous voyez,
01:07:40c'est que je pense que si on demande aux Français,
01:07:42normalement, ça devrait être le reflet de ce que veulent les Français.
01:07:44Si on demande aux Français, est-ce que vous êtes d'accord
01:07:46pour que des gens en situation irrégulière gardent
01:07:48le logement social, puisqu'on cherche des idées de référendum ?
01:07:50La réponse sera non à 95%.
01:07:52Forcément. Mais je ne comprends pas,
01:07:54simplement, ne le dites pas aux Français.
01:07:56On le dit aux Français, c'est qu'aujourd'hui,
01:07:58quand on est en situation irrégulière,
01:08:00on peut garder son logement social.
01:08:02On ne le dit pas aux Français.
01:08:04C'est-à-dire qu'on fait les trucs par-dessous
01:08:06et on se dit, ah mais on ne comprend pas,
01:08:08les gens sont en situation irrégulière,
01:08:10ils restent. Bien sûr. On leur laisse leur logement.
01:08:12Bien sûr qu'ils restent. Qui va partir ?
01:08:14Quand vous avez en France un logement
01:08:16qui vous est payé par l'État ?
01:08:18– Je vais vous surprendre, peut-être.
01:08:20Moi, je ne savais pas, effectivement,
01:08:22qu'on pouvait avoir un logement social
01:08:24et qu'on le garde. C'est-à-dire que vous êtes
01:08:26en situation régulière pendant un moment,
01:08:28ensuite, vous n'êtes plus en situation régulière
01:08:30parce que votre...
01:08:32– Oui, c'est un peu différent.
01:08:34Ça veut dire quoi ? Vous pouvez le garder
01:08:36parce que sinon, on vous expulse
01:08:38et vous êtes à la rue ?
01:08:40– Oui, si vous n'êtes plus en situation régulière.
01:08:42Juste, Mathias, petite précision,
01:08:44quand vous n'êtes plus en situation régulière,
01:08:46ça veut dire que vous devez quitter le pays.
01:08:48– Oui, normalement. – L'État doit tout faire
01:08:50pour que vous quittiez le pays, normalement.
01:08:53– Pour le coup, je trouve que,
01:08:55concernant les logements sociaux,
01:08:57et sur cette question-là en particulier,
01:08:59les logements sociaux devraient être réservés
01:09:01aux situations en priorité
01:09:03aux personnes régulièrement en France.
01:09:05Ça, c'est la première chose.
01:09:07Je voulais revenir sur ce que disait...
01:09:09– Mais juste, est-ce que vous trouvez normal
01:09:11qu'une personne qui est en situation irrégulière
01:09:13puisse garder son logement social ?
01:09:15– Je vais vous répondre...
01:09:17– Mais allez-y, n'hésitez pas.
01:09:19– Je vais vous répondre.
01:09:21C'est-à-dire qu'une personne
01:09:23qui est en situation irrégulière,
01:09:25qui bénéficie d'un logement social,
01:09:27elle n'est plus en situation...
01:09:29Donc, sa demande d'asile a été déboutée.
01:09:31Qu'est-ce qu'on fait ? On la met dehors ?
01:09:33On la met à la rue ? On l'expulse ?
01:09:35Mais ce n'est pas une solution.
01:09:37– Oui, mais alors ça sert à quoi d'avoir des situations ?
01:09:39Des gens en situation régulière,
01:09:41des gens en situation régulière ?
01:09:43Si c'est la même chose ?
01:09:45– On est d'accord là-dessus, mais encore une fois...
01:09:47– Non, on n'est pas d'accord,
01:09:49on ne s'occupe pas de ces gens-là,
01:09:51il n'y a pas de politique réelle.
01:09:53– Mais quand vous êtes en situation irrégulière,
01:09:55ça veut dire que vous ne devez pas être dans ce pays, Mathias.
01:09:57– D'accord.
01:09:59– On ne peut pas tenir un double discours,
01:10:01on ne peut pas dire en même temps à la personne,
01:10:03vous ne devez pas être dans ce pays,
01:10:05et en même temps lui dire, on vous donne un logement pour vous rester.
01:10:07Enfin, on est chez les dingues.
01:10:09– Je suis d'accord avec vous, logiquement.
01:10:11– Si vous êtes d'accord, c'est parfait.
01:10:13– Vous avez logiquement raison, sauf que de fait,
01:10:15la situation est bien plus complexe,
01:10:17si vous faites de ces gens, vous allez dire...
01:10:19– On les renvoie chez eux.
01:10:21– Sauf que vous savez très bien que concrètement,
01:10:23on voit bien comment Bruno Retailleau
01:10:25a du mal avec l'Algérie
01:10:27pour envoyer 12 gars.
01:10:29Encore une fois, il ne suffit pas de dire,
01:10:31il faut y'a qu'à et de se taper sur la poitrine
01:10:33à bon compte pour arriver à avoir une solution.
01:10:35– Mais sur le principe, vous êtes d'accord ?
01:10:37– Sur le principe, je suis d'accord.
01:10:39– Vous voyez, vous progressez une heure et demie d'émission
01:10:41et vous commencez à être d'accord avec moi, merci beaucoup.
01:10:43Merci de nous avoir suivis dans un instant,
01:10:45on se retrouve demain en direct à partir de 12h35.
01:10:47À demain et d'ici là, soyez prudents.

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