« Le premier ministre nous laisse nous exprimer sur les sujets. En revanche, une fois qu’ils sont tranchés, nous nous rangeons derrière l’avis du gouvernement », explique la porte-parole du gouvernement.
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00:00Vous aviez théorisé le fait qu'il y avait une polyphonie au sein du gouvernement, pas de cacophonie.
00:04Mais ces derniers jours, que ce soit sur les tensions entre la France et l'Algérie ou encore sur le voile dans les compétitions sportives,
00:10on a le sentiment d'une absence de partition qui fait qu'il y a des fausses notes dans la chorale gouvernementale.
00:15Oui, oui. Tout ça, c'est des jolis mots. Mais moi, je confirme mon mot de polyphonie, c'est-à-dire que dans cette situation politique particulière,
00:22notamment exprimée par la Constitution de l'Assemblée nationale, nous sommes un gouvernement avec des avis différents qui ne renoncent pas à nos convictions.
00:29C'est la raison pour laquelle le Premier ministre nous laisse nous exprimer sur les sujets.
00:33En revanche, une fois qu'ils sont tranchés, eh bien nous nous rangeons derrière l'avis du gouvernement.
00:39Lors d'un petit déjeuner du Bloc central hier matin, le Premier ministre a été interpellé par Gabriel Attal et Hervé Marseille,
00:45notamment deux figures de ce Bloc central, sur le manque de coordination du gouvernement.
00:50Donc vous reconnaissez bien qu'il y a des tensions entre partenaires de la coalition de la droite et du centre ?
00:54Alors vous êtes à la fois bien informé et pas très bien informé, pardon de vous le dire.
00:59La coordination concernait plutôt la suite de ce gouvernement, en tout cas les élections et plutôt l'objectif qui suivra ce gouvernement.
01:10Et donc pas l'interdiction des signes religieux dans les compétitions sportives ?
01:13Ah ça, tout à fait. Le gouvernement a tranché. Il n'y a plus de sujet aujourd'hui.
01:17La ligne du gouvernement est donc bien le soutien au texte sénatorial voté le 18 février ?
01:21Dans les termes dans lesquels il a été voté.
01:23Et alors est-ce qu'on a une date de sa présentation à l'Assemblée nationale ?
01:26On voit que c'est ce que vous demande maintenant la droite sénatoriale.
01:28Oui, alors il y a gros embouteillages en effet dans l'agenda de l'Assemblée nationale,
01:32mais cette proposition de loi sera inscrite, c'est l'engagement du Premier ministre.
01:36Et donc dans les termes de la proposition de loi, comme vous venez de le dire,
01:39Laurent Wauquiez qui veut élargir l'interdiction à toute la vie sportive des clubs affiliés à des fédérations, c'est non ?
01:45Écoutez, il y aura une discussion parlementaire que je respecte.
01:48À l'Assemblée nationale, chaque groupe pourra dire ce qu'il a envie de dire.
01:51Laurent Wauquiez, au nom du groupe LR, pourra déposer les amendements qu'il veut.
01:56Ils seront discutés, votés ou pas votés, et on verra comment le texte se termine.
02:00Autre dossier sensible, les tensions entre la France et l'Algérie.
02:03Bruno Retailleau veut une réponse graduée et une finée.
02:06On comprend une remise en cause des accords de 1968.
02:08Une telle remise en cause est-elle de la compétence du Président de la République ou du gouvernement ?
02:13D'abord, la réponse graduée va s'exprimer notamment par les décisions qui seront prises par le quai d'Orsay,
02:20en lien, bien sûr, avec Bruno Retailleau, mais aussi, évidemment, le Premier ministre et le Président de la République.
02:25C'est ce qui sortait de la commission qui s'est réunie interministérielle sur la lutte contre l'immigration.
02:32D'ailleurs, qui ne concernait pas que l'Algérie, je dois le dire.
02:35Cette réponse graduelle va se mettre en place à partir du quai d'Orsay, du ministère des Affaires étrangères.
02:42Elle peut aboutir effectivement à ce que tout ou partie des accords de 1968 soient revisités.