Au programme de cette édition, nous revenons sur la visite d’Emmanuel Macron à Washington lundi. Parti avec l’idée de ralentir le processus de paix en Ukraine, le président français, en porte-parole des européistes, est revenu en vantant l’idée d’une trêve pour établir la paix. Une remise au pas que la presse parisienne n’a visiblement pas comprise… un peu comme la situation en Ukraine !
Nous irons ensuite outre-Rhin pour évoquer la figure d’Alice Weidel, le chef de l’AfD, l’alternative pour l’Allemagne. Elle devrait devenir une figure incontournable de la scène politique allemande.
Et puis nous reviendrons sur les OQTF, ces fameuses obligations de quitter le territoire que si peu de clandestins respectent. L’attaque de Mulhouse samedi a remis une nouvelle fois le sujet sur le devant de la scène à l’instar de l’incompétence politique face au problème.
Nous irons ensuite outre-Rhin pour évoquer la figure d’Alice Weidel, le chef de l’AfD, l’alternative pour l’Allemagne. Elle devrait devenir une figure incontournable de la scène politique allemande.
Et puis nous reviendrons sur les OQTF, ces fameuses obligations de quitter le territoire que si peu de clandestins respectent. L’attaque de Mulhouse samedi a remis une nouvelle fois le sujet sur le devant de la scène à l’instar de l’incompétence politique face au problème.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Madame, Monsieur, bonsoir, je suis très heureuse de vous retrouver ce soir et je tiens bien
00:19sûr à commencer par d'immenses remerciements pour votre fidélité.
00:23Le journal d'hier soir a dépassé de loin les 400 000 téléspectateurs.
00:27C'est un véritable succès qui place TVL bien au-dessus d'un grand nombre de programmes
00:32de chaînes submentionnées.
00:34Alors à nouveau, un grand merci pour votre soutien si précieux.
00:38Continuez à nous aider au maximum, à diffuser nos programmes au plus grand nombre.
00:42Cliquez sur le fameux petit pouce en l'air et puis écrivez-nous dans les commentaires.
00:46Et évidemment, si ce n'est pas déjà fait, pensez à vous abonner à la chaîne.
00:50Je compte sur vous pour continuer sur notre lancée.
00:53Au programme de cette édition, nous revenons sur la visite d'Emmanuel Macron à Washington
00:57lundi.
00:58Parti avec l'idée de ralentir le processus de paix en Ukraine, le président français,
01:03en porte-parole des européistes, est revenu en vantant l'idée d'une trêve pour finalement
01:08établir la paix.
01:09Une remise au pas que la presse parisienne n'a visiblement pas comprise, un peu comme
01:13la situation en Ukraine.
01:15Nous irons ensuite outre-Rhin pour évoquer la figure d'Alice Weidel, le chef de l'AFD,
01:20l'alternative pour l'Allemagne.
01:22Elle devrait devenir une figure incontournable de la scène politique allemande.
01:26Et puis nous reviendrons en France pour parler des OQTF, ces fameuses obligations de quitter
01:32le territoire que si peu de clandestins respectent.
01:35L'attaque de Mulhouse samedi a remis une nouvelle fois le sujet sur le devant de la
01:39scène, à l'instar de l'incompétence politique face à ce problème.
01:42Emmanuel Macron revenu de la maison mère.
01:49En visite express à Washington, le président français a rencontré son homologue pour
01:53évoquer la paix en Ukraine, discuté sans les Européens, une rencontre finalement sans
01:58grande importance.
01:59Donald Trump contraint Emmanuel Macron à accepter la paix en Ukraine, alors que le
02:04président français se vantait d'aller à Washington pour tordre le bras du président
02:09américain et l'empêcher de faire avancer les pourparlers de paix.
02:12Le voici de retour en vantant l'hypothèse d'une trêve imminente.
02:17Une trêve, pour ne pas dire cesser le feu, que l'équipage néo-conservateur de Bruxelles
02:22rejette depuis des jours.
02:23Un tour de passe-passe sémantique qui signifie bien que le pouvoir à Washington a changé,
02:28mais que c'est toujours lui qui décide.
02:29D'ailleurs, pour être bien certain qu'Emmanuel Macron ne change pas d'avis dans l'avion,
02:34Donald Trump a été très clair lors de la conférence de presse commune.
02:37La fois dernière, nous avions dîné à la tour Eiffel avec votre merveilleuse épouse
02:42et ma merveilleuse épouse et il a commencé à parler du French Deal et répondait en
02:46français aux journalistes sur notre accord et nous n'avions pas de traducteur donc
02:49je répondais oui, oui, oui en hochant de la tête et quand je suis rentré aux Etats-Unis,
02:54j'ai vu dans la presse ce que Macron avait dit et ce n'était pas du tout ce que nous
02:58avions conclu ensemble.
02:59Je me suis dit, il m'a bien eu, quel client intelligent.
03:02Traduction, on décide et toi tu payes.
03:05En réalité, Donald Trump avait prévenu dès sa campagne qu'il voulait rétablir
03:09la paix en Ukraine pour mettre fin à un coût important pour une économie américaine déjà
03:13en déroute.
03:14Dans ce cadre, le nouveau locataire de la Maison-Blanche largue sans aucune difficulté
03:19la guerre qui a été fabriquée par ses prédécesseurs néoconservateurs et se réjouit
03:24même de voir des Européens suffisamment bêtes pour continuer de contribuer à l'hécatombe.
03:28La presse française, visiblement toujours aux ordres de l'Elysée, s'est quand elle
03:32réjouie du voyage d'Emmanuel Macron, estimant presque que ce dernier était parvenu à influencer
03:37Donald Trump.
03:38Les journalistes se sont aussi tous repus d'une séquence en particulier.
03:44Une séquence dont il ne faudrait pourtant pas véritablement être fier.
04:09En effet, Emmanuel Macron explique donc que le massacre en Ukraine a en grande partie
04:12été financé.
04:13A fond perdu par les Européens dont les Français et les Allemands sont les principaux
04:18contributeurs.
04:19Ironie du sort, notez que ce sont aussi ces deux pays qui sont premières victimes des
04:23sanctions de Bruxelles contre la Russie.
04:25Une autre séquence a également fait s'enorgueillir les télégraphistes parisiens.
04:59qui a dû amuser Donald Trump à l'époque, mais qui témoigne aussi du fonctionnement
05:03d'Emmanuel Macron, le transformant de fait en allié, peu fiable sur l'échiquier diplomatique.
05:09Une tendance qui se remarque aussi avec une litanie de mots qui ne signifie souvent pas
05:13grand chose.
05:14Pour lui, un tournant, mais uniquement pour lui.
05:44En effet, les propos d'Emmanuel Macron ne disent rien de concret, sinon que les pays
05:48européens vont continuer de payer encore un peu pour l'Ukraine et maintenir le train
05:52de vie de Volodymyr Zelensky, avant peut-être que Paris ne lui propose une zone de refuge
05:56après la paix.
05:57Une paix qu'Emmanuel Macron a donc bien dû accepter de voir avancer, tout en la rhabillant
06:02des prétendues conditions de l'Union Européenne, dont les Etats-Unis et la Russie n'ont cure.
06:07Pendant qu'Emmanuel Macron était à Washington pour faire croire à la presse parisienne
06:32qu'il comptait encore, le conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution américaine,
06:37sur l'Ukraine, avec le vote de la Russie.
07:07Nous avons aujourd'hui besoin, et nous exhortons tous les Etats membres, y compris l'Ukraine
07:12et la Russie, à se rallier à notre initiative.
07:15C'est une déclaration simple, mais historique, que pourraient transmettre les Nations Unies,
07:23l'Assemblée Générale, une déclaration tournée vers l'avenir.
07:26L'objectif de cette résolution, c'est de mettre un terme à la guerre, tout simplement.
07:31Il est possible de tracer le chemin vers la paix.
07:34Une résolution finalement adoptée, donc, malgré quelques amendements, alors même
07:38que la résolution présentée par l'Ukraine pourrait affirmer le soutien de Kiev, a été
07:42adoptée, mais sans le vote américain.
07:45De quoi comprendre que la paix n'a jamais été aussi proche, qu'elle se fera aux conditions
07:50fixées par les Etats-Unis et la Russie, restera pour l'Europe une mission non moins aisée,
07:55tenter de sauver la face.
07:57En Allemagne, alors que le parti nationaliste AfD a effectué une percée électorale fulgurante,
08:07son chef, Alice Weidel, est devenu un acteur incontournable de la scène politique.
08:11Le point de Renaud de Bourleuf.
08:13C'est un parti devenu incontournable dans le paysage politique allemand.
08:17L'AfD, l'alternative pour l'Allemagne, est dirigée par Alice Weidel.
08:21Cheffe du Parti nationaliste depuis 2022, elle est un profil surprenant pour la formation
08:25principalement ancrée dans les territoires ruraux de l'ancienne RDA.
08:28Après avoir grandi dans une famille aisée de Bavière, elle commence au début des années
08:322000 une carrière dans la finance chez le banquier américain Goldman Sachs.
08:35Après plusieurs années aux Etats-Unis et en Chine, elle se lance en politique dans
08:39le parti libéral-démocrate, connu sous le sigle FDP.
08:42Un point de départ qui semblait augurer d'une carrière mondialiste pour une personnalité
08:45qui vit en couple avec une femme, Sri Lankaise, de nationalité suisse.
08:49Ensemble, elles ont adopté deux enfants.
08:51En 2013, elle rejoint le Parti alternatif pour l'Allemagne fraîchement créé.
08:55La formation est alors essentiellement tournée vers la critique de l'Union européenne.
08:59Alice Weidel aurait été principalement motivée par son opposition à l'euro.
09:02Elle ne se prononce pas pour une sortie de l'Allemagne de l'UE, mais de la zone euro.
09:06En 2015, alors que le chancelier Angela Merkel a ouvert la porte à un million de Syriens,
09:11le parti AFD adopte une ligne anti-immigrationniste qu'elle approuve.
09:22Lors des élections législatives de 2017, elle est aide de liste du parti et est élue députée.
09:27Pour le premier scrutin national, l'AFD obtient 94 élus sur les 709 sièges du Bundestag.
09:32Le parti enregistre une légère baisse lors des élections législatives de 2021 et passe à 83 députés,
09:38mais l'AFD connaît d'autres élus, dont le président de l'Assemblée nationale,
09:42qui a été élu depuis le début de l'année 2017.
09:44Le Parti enregistre une légère baisse lors des élections législatives de 2021 et passe à 83 députés,
09:50mais l'AFD connaît d'autres succès, notamment lors d'élections locales et européennes.
09:54Mais en 2024, considérée comme trop radicale, l'AFD est exclue du groupe parlementaire
09:59Identité et démocratie au Parlement européen,
10:01le groupe dont le Rassemblement national est le membre le plus important.
10:04Mais Alice Weidel parvient à développer ses relations internationales.
10:06Le parti fonde un nouveau groupe parlementaire, l'Europe des Nations souveraines,
10:10que rejoint notamment la seule élue du Parti français reconquête, Sarah Knafo.
10:13Elle met en avant des positions nuancées sur les conflits en cours.
10:17Concernant la guerre en Ukraine, elle affirme
10:18que l'intervention des troupes russes en février 2022 est contraire aux droits internationaux,
10:22mais que l'Occident n'est pas pour autant tenu de céder aux exigences ukrainiennes.
10:26Elle juge par ailleurs que l'Allemagne a été le grand perdant
10:28des sanctions décidées par l'UE contre la Russie.
10:31Elle affiche aussi sa proximité avec l'homme d'affaires américain Elon Musk,
10:34membre de l'administration Trump, qui considère que l'AFD est, je cite,
10:38« le meilleur espoir pour l'Allemagne ».
10:40Pendant la campagne des élections de 2025,
10:41elle se rend en Hongrie pour rencontrer le Premier ministre Viktor Orban.
10:45L'immigration massive a été au cœur de la campagne électorale.
11:00Alice Weidel affirme que l'ancien chancelier Angela Merkel a détruit le pays.
11:04Nous nous engageons à sauver l'Allemagne, notre patrie.
11:08Et on dit au monde entier, les frontières allemandes sont fermées.
11:13Même si, lors du scrutin dimanche, l'alliance de centre droit CDU-CSU
11:16est parvenue à remporter les élections,
11:18Alice Weidel peut être satisfaite d'une percée éclatante.
11:33Alice Weidel est prête à rejoindre une coalition,
11:49mais la porte lui sera fermée par l'alliance CDU-CSU.
11:52À la tête d'un groupe de 152 députés,
11:54elle pourrait désormais poser sur la politique du gouvernement,
11:57soit par la censure, soit en soutenant ou en rejetant les réformes proposées.
12:00Avant les élections, la CDU avait eu besoin de l'AFD
12:03pour soutenir une proposition de loi visant à restreindre le regroupement familial
12:07et faciliter les placements en rétention des clandestins.
12:10La tentative de réforme s'est soldée par un échec,
12:12mais l'AFD a eu ainsi l'occasion de s'affirmer comme un acteur politique incontournable.
12:16Frédéric Schmers, qui devrait devenir chancelier dans les semaines à venir,
12:19sait qu'il ne pourra pas faire fi d'Alice Weidel.
12:25Les OQTF, véritable serpent de mer du chaos migratoire et sécuritaire français.
12:31À chaque attaque, ou presque, ces quatre lettres reviennent fatalement dans le débat,
12:35sans que les gouvernements successifs ne soient capables d'apporter des réponses.
12:39Explication avec Olivier Frèrejac.
12:42OQTF, quatre lettres qui reviennent régulièrement dans l'actualité migratoire française,
12:47qu'il s'agisse de crimes ou d'expulsions d'agents de l'étranger,
12:50publiquement nommés influenceurs.
12:52Tragiquement, l'attaque de Mulhouse a une nouvelle fois mis en lumière
12:55les failles du système judiciaire français
12:58en matière de gestion de ses fameuses obligations de quitter le territoire français.
13:02L'auteur de cet attentat, un ressortissant algérien de 37 ans,
13:06était sous le coup d'une OQTF depuis plusieurs mois.
13:09Pourtant, malgré dix tentatives de renvoi vers son pays d'origine,
13:13les autorités algériennes ont systématiquement refusé de le reprendre.
13:17La faute à Alger, en partie certes, mais surtout la responsabilité de Paris,
13:22incapable de faire appliquer ses propres décisions.
13:25Les OQTF sont pourtant censés être un outil clé pour contrôler l'immigration irrégulière,
13:30mais leur application se heurte à des obstacles majeurs,
13:33notamment le refus des pays d'origine de coopérer.
13:36Dans le cas de l'attentat de Mulhouse,
13:38l'Algérie a ainsi refusé à dix reprises de délivrer un laissé-passer consulaire
13:41nécessaire à l'expulsion de son ressortissant.
13:45Le Premier ministre François Bayrou a qualifié cette situation d'inacceptable
13:49et souligné la détermination de la France à agir.
13:52Autant dire que rien ne sera fait
13:54et que les Français sont bons pour attendre le prochain drame des OQTF.
13:58Ici, l'incurie sécuritaire des gouvernants se confronte à leur incapacité à traiter avec l'Algérie.
14:04Si certains comme Bruno Retailleau bandent les muscles,
14:06la France demeure dans un entre-deux vis-à-vis d'Alger,
14:10avec qui Paris connaît des polémiques à répétition,
14:12alors que l'écrivain franco-algérien Boalem Sansal demeure emprisonné en Algérie.
14:17Autre affaire entre les deux chancelleries, l'affaire Doualem,
14:21du nom d'un influenceur algérien condamné pour provocation publique à commettre un crime.
14:26Boalem Naman, de son vrai nom, était sous le coup d'une OQTF
14:30avant que celle-ci ne soit annulée par le tribunal administratif de Melun.
14:34Malgré les propos hostiles à la France et incitant à la violence contre les Français,
14:38ainsi qu'une condamnation, il a pu rester sur le territoire national.
14:41Les OQTF, souvent présentés comme une solution,
14:44semblent davantage ressembler à un leurre face à une migration incontrôlée.
14:48Le sujet n'est d'ailleurs pas clair au sein même du gouvernement,
14:51où les divisions sont palpables.
14:53Bruno Retailleau plaide pour un rapport de force avec l'Algérie,
14:56allant jusqu'à suggérer la remise en cause de l'accord franco-algérien de 1968
15:00qui facilite la circulation des Algériens en France.
15:03En face, Jean-Noël Barraud, ministre des Affaires étrangères,
15:07prône une approche plus diplomatique, estimant que les mesures unilatérales ne fonctionnent pas.
15:12Cette cacophonie gouvernementale ne fait qu'affaiblir la position française
15:16et nourrit le sentiment d'impuissance des citoyens qui sont condamnés
15:19à attendre le prochain crime d'un OQTF,
15:22en espérant que leurs proches ou eux-mêmes ne seront pas les prochaines victimes.
15:26L'attentat de Mulhouse et l'affaire Douallem révèlent les failles d'un système à bout de souffle.
15:32Les OQTF, souvent présentés comme une solution miracle,
15:35se heurtent à des obstacles juridiques, diplomatiques et pratiques.
15:38Le gouvernement, divisé et hésitant, traversé par des influences
15:41venues aussi bien du PS que des Républicains,
15:44semble incapable de prendre des décisions fermes.
15:47Pendant ce temps, les citoyens français paient le prix de cette inefficacité
15:50entre insécurité et sentiment d'abandon.
15:53Les OQTF, mesures censées protéger les Français,
15:56deviennent de véritables symboles de l'impuissance de l'État
15:59face à la délinquance et parfois la criminalité migratoire.
16:06Et l'on poursuit à présent avec un rapide Tour de France.
16:10L'affaire Bétharame continue de coller au basque du Premier ministre.
16:16Une plainte pour non-dénonciation de crimes et délits visant François Berroux
16:20a été déposée vendredi à Cap-Breton dans les Landes.
16:24Des témoins accusent ainsi le Premier ministre actuel
16:26d'avoir été au courant d'accusations de violences sexuelles
16:29au sein de cet établissement béarné,
16:31fréquenté d'ailleurs par plusieurs de ses enfants dans les années 90.
16:35Interrogé sur le sujet lundi au salon de l'agriculture,
16:38le chef du gouvernement a déclaré qu'il n'alimenterait pas le scandale.
16:42Du côté des Insoumis, on s'en tire étrangement à bon compte
16:46en dépit de l'affaire de réseau pédocriminel
16:48qui concerne un de ses candidats aux élections départementales de 2021,
16:51Pierre-Alain Cotineau.
16:53Pour des faits pourtant qui se sont déroulés il y a seulement quelques mois.
16:58L'ordre des médecins sur le banc des accusés dans le procès Le Squarnec.
17:01Lundi, pour le premier jour d'audience de l'ancien chirurgien
17:05accusé d'avoir commis des viols et des agressions sexuelles
17:07sur près de 300 patients, le plus souvent mineurs,
17:11une manifestation était organisée devant le siège de l'institution parisienne.
17:15En effet, il semble qu'en 2006, soit 11 ans avant la mise en examen de Joël Le Squarnec,
17:20plusieurs instances hospitalières auraient été informées
17:23d'une condamnation de l'intéressé pour détention d'images pédopornographiques.
17:28Pourtant, l'ordre des médecins n'a pas agi,
17:31offrant une véritable impunité aux praticiens.
17:33Par ailleurs, le ministère de la Santé aurait également été au courant de l'affaire,
17:37sans qu'il n'ait donné davantage de suite.
17:41L'acidérurgie française de moins en moins solide.
17:44Jeudi à Paris, plusieurs ministres européens de l'industrie vont se réunir
17:47pour discuter de l'avenir de la production d'acier en Europe.
17:51Le secteur souffre d'une surproduction chinoise,
17:54mais aussi de l'inflation énergétique due aux sanctions contre la Russie.
17:58En France, le numéro 2 mondial, ArcelorMittal,
18:01doit fermer deux sites, à Reims et à Denain,
18:04et a suspendu un projet d'investissement de 1,8 milliard d'euros
18:07dans la décarbonation de l'acier à Dunkerque.
18:10D'autres fermetures sur l'ensemble du territoire européen sont à craindre.
18:15Et l'entrée en vigueur le 12 mars d'un décret du président des Etats-Unis, Donald Trump,
18:19instaurant des droits de douane à 25% sur l'acier et l'aluminium,
18:22ne devrait pas arranger la situation.
18:25Selon les professionnels, c'est la pire crise du secteur depuis 2009.
18:30Le César des affaires judiciaires pour Gérard Depardieu.
18:34Selon une information dévoilée lundi par Mediapart,
18:37l'acteur est visé depuis février 2024 par une enquête préliminaire
18:42pour fraude fiscale aggravée et blanchiment de cette fraude.
18:45Il s'agit de sa domiciliation en Belgique depuis le 1er janvier 2013, qui serait fictive.
18:52Rappelons qu'en 2012, alors que François Hollande,
18:54fraîchement élu président de la République,
18:55avait annoncé une taxation à 75% des revenus annuels supérieurs à 1 million d'euros,
19:00Gérard Depardieu avait alors acquis une villa à Nechin,
19:04commune belge frontalière de la France.
19:06Il avait alors affirmé qu'il était normal de payer des impôts,
19:09mais pas un tel montant, et je cite,
19:11« pas à des cons qui pensent qu'ils font le bien ».
19:13C'est aujourd'hui une nouvelle affaire pour Gérard Depardieu,
19:15qui doit en plus être jugé les 24 et 25 mars
19:18pour agression sexuelle sur deux femmes lors d'un tournage.
19:21Des accusations qu'il conteste.
19:26À présent, suivons l'actualité internationale en bref.
19:33Associated Press mise au banc du bureau Oval.
19:36La célèbre agence de presse états-unienne a vu un juge fédéral
19:39rejeter sa demande en référé pour accéder à la Maison-Blanche.
19:42Le juge McFadden ne s'est ainsi pas prononcé sur le fond
19:45et a fixé une nouvelle audience au 20 mars.
19:47En revanche, il a averti l'administration Trump,
19:50qui reproche à Associated Press de ne pas utiliser le terme « Golfe de l'Amérique »,
19:54que la jurisprudence n'était pas de son côté.
19:57En effet, le président fraîchement investi entend renommer le golfe du Mexique ainsi
20:01et apprécierait que la presse en fasse de même.
20:03Prochain épisode, le 20 mars.
20:07Quel avenir pour la diplomatie britannique ?
20:09Éternel vassal de Washington, Londres peine à trouver sa place
20:12sur l'échiquier mondial depuis le retour au pouvoir de Donald Trump.
20:15Acteur particulièrement actif sur le théâtre de guerre ukrainien,
20:18au point de s'aborder les premiers accords de paix de mars 2022,
20:22la Grande-Bretagne est écrasée entre son bellicisme néoconservateur
20:26et les envies pacifiques de l'oncle Sam de Donald Trump.
20:29En réalité, tout porte à croire que les Anglais vont profiter de la politique américaine
20:33tout en poussant l'Union Européenne dans ses choix suicidaires
20:36vis-à-vis de l'Ukraine ou du reste.
20:39Conflit entre les langues de Shakespeare et de Cervantes.
20:42Jeudi, à Madrid, l'Association des Académies de Langues Espagnoles
20:45s'est offusqué du retrait par le gouvernement américain
20:48de la langue espagnole du site internet de la Maison Blanche.
20:50Depuis le lendemain de l'investiture de Donald Trump,
20:53un message d'erreur est affiché pour les internautes
20:56qui veulent accéder au site en version hispanophone.
20:58Le sous-secrétaire de presse américain avait pourtant affirmé
21:01que le gouvernement remettrait en ligne la page en espagnol à court terme.
21:05Bien qu'il n'y ait pas aux Etats-Unis de langue officielle,
21:08l'anglais reste de facto celle de l'administration et de très loin la plus parlée.
21:12Mais la population latino-américaine représente près d'un cinquième de la population américaine.
21:17C'est Joe Biden qui avait remis en ligne la version espagnole du site internet de la Maison Blanche.
21:23Aller-retour sans escale pour Ima Hassan.
21:25L'eurodéputée de la France Insoumise, militante médiatique pro-palestinienne,
21:29faisait partie d'une délégation européenne en déplacement en Israël.
21:32Elle a été refoulée à l'aéroport Ben Gurion de Tel Aviv.
21:36Habituée aux actions provocatrices pour sensibiliser aux crimes de guerre israéliens,
21:40l'élu espérait probablement être arrêtée pour faire parler d'elle.
21:44Les autorités locales ont préféré la renvoyer immédiatement à Bruxelles sur ordre du ministre de l'Intérieur.
21:49Tel Aviv s'évite ainsi une polémique pénible et les gérils des Insoumis ratent son coup de com'.
21:58Et voilà, on approche déjà de la fin de cette édition.
22:00Vous pouvez dès à présent découvrir un nouveau numéro de Choc du Monde.
22:03Edouard Chanot reçoit Laurent Ouzon pour évoquer l'entente entre Poutine et Trump face à l'état profond occidental.
22:10Également au programme le Zoom, Franck Martini explique l'effondrement de la civilisation moderne
22:15à travers la démocratie libérale qu'il qualifie d'empire du mensonge.
22:20Sur la chaîne Formacourt de TVL, Claude Chollet fait quant à lui le portrait piquant de Jean Quatremer.
22:26C'est à présent la fin de cette édition.
22:28Merci à tous pour votre fidélité.
22:30On se retrouve demain. Bonsoir.