Au programme de ce nouveau numéro du Samedi Politique, un tour d’horizon de la politique française après la motion de censure votée à l’Assemblée nationale qui a renversé le premier ministre Michel Barnier et son gouvernement. Un sursis qui met la France en suspens alors que certains envisageaient une implication plus importante de notre pays en Ukraine.
François Asselineau, ancien candidat à la présidentielle et président de l’UPR (Union Populaire Républicaine) évoque :
Le désaveu d’Emmanuel Macron derrière la censure contre Michel Barnier. Le gouvernement aura à peine tenu trois mois après sa formation à la suite d’élections législatives bancales et d’une dissolution décidée par un président vexé et en colère. Pour François Asselineau, il faut engager un processus de destitution du président de la République.
La crise économique après une gestion catastrophique des finances de l’État. François Asselineau évoquera les dangers du déficit et des comptes publics calamiteux, redoutant une nouvelle dégradation de la note de la France qui pourrait entrainer de lourdes conséquences sur le pouvoir d’achat des Français.
Guerre en Ukraine. Alors que le retour de Donald Trump à la Maison Blanche est imminent, les néoconservateurs sont à l’œuvre pour faire déraper le conflit et agitent la menace nucléaire.
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François Asselineau, ancien candidat à la présidentielle et président de l’UPR (Union Populaire Républicaine) évoque :
Le désaveu d’Emmanuel Macron derrière la censure contre Michel Barnier. Le gouvernement aura à peine tenu trois mois après sa formation à la suite d’élections législatives bancales et d’une dissolution décidée par un président vexé et en colère. Pour François Asselineau, il faut engager un processus de destitution du président de la République.
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NewsTranscription
00:00:00La liberté a tout pris, le compte à arbour est lancé.
00:00:30Générique
00:00:40Générique
00:00:55Bonjour à tous, je suis très heureuse de vous retrouver pour ce nouveau numéro
00:00:59du samedi politique, merci d'être à nouveau à nos côtés.
00:01:02Alors cette semaine nous allons nous intéresser à la situation en France,
00:01:06bien sûr avec ce gouvernement qui vient d'être renversé après à peine 3 mois.
00:01:11Et puis nous allons parler bien entendu de la situation internationale
00:01:14entre la guerre en Ukraine mais aussi les conflits au Proche-Orient.
00:01:17Avant de commencer ce lourd programme, je compte sur vous comme chaque semaine
00:01:20pour le succès de cette émission.
00:01:22Aussi prenez quelques instants pour la relayer au maximum.
00:01:25Pensez également à m'écrire dans les commentaires, faites-moi des suggestions,
00:01:28n'hésitez pas et puis surtout prenez cette petite seconde pour le pouce en l'air,
00:01:32ça améliore considérablement le référencement.
00:01:34A tout de suite.
00:01:35Générique
00:01:46Et à mes côtés aujourd'hui, François Asselineau.
00:01:48Bonjour monsieur, merci beaucoup d'être avec nous.
00:01:51Vous êtes président de l'UPR.
00:01:53Alors François Asselineau, aujourd'hui évidemment nous allons parler de l'actualité en France,
00:01:57de ce gouvernement qui vient d'être renversé.
00:02:00Pour commencer cette émission, on regarde tout de suite Yael Brown-Pivet,
00:02:03la présidente de l'Assemblée nationale.
00:02:05Voici le résultat du scrutin.
00:02:08Majorité requise pour l'adoption de la motion de censure 288,
00:02:12pour l'adoption 331.
00:02:15La majorité requise étant atteinte, la première motion de censure est adoptée
00:02:20et il n'y a pas lieu de mettre en voie la seconde motion.
00:02:23Les conclusions de la commission Mixte paritaire sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025
00:02:29sont donc considérées comme rejetées.
00:02:31En raison de l'adoption de la motion de censure et conformément à l'article 50 de la Constitution,
00:02:36le Premier ministre doit remettre au Président de la République la démission du gouvernement.
00:02:42Les travaux de l'Assemblée nationale sont ajournés.
00:02:45La séance est levée.
00:02:54– Si vous aviez été député, François Asselineau, vous auriez voté la censure ?
00:02:57– Oui, bien sûr. – Pour quelles raisons ?
00:03:00– Pour toute une série de raisons.
00:03:03Mais la raison qui n'a jamais été évoquée, ni par la gauche, ni par Mme Le Pen d'ailleurs,
00:03:08c'est d'abord qu'il y a un petit détail, c'est qu'on est au bord de la Troisième Guerre mondiale.
00:03:14Et que dans le gouvernement Barnier, il y avait deux ministres,
00:03:18Jean-Noël Barreau, le leader de la French American Foundation,
00:03:22et M. Haddad, ancien directeur de l'Atlantic Council pour la France,
00:03:26c'est-à-dire deux agents d'influence américains,
00:03:28qui n'ont cessé que de dire qu'il fallait envoyer des missiles
00:03:32pour aller frapper la Russie et des troupes au sol.
00:03:35Or, ceci a été décidé, annoncé, sans que jamais la représentation nationale n'ait eu à se prononcer,
00:03:41et sans que jamais on ait demandé aux Français s'ils étaient d'accord
00:03:44pour entrer en guerre contre la Russie, au risque de se ramasser sur la tête
00:03:48un missile au Rechnik, par exemple, comme celui qui a été envoyé à titre de semence par les Russes.
00:03:53– Et on en parlera dans un deuxième partie de cette émission.
00:03:55– Donc déjà, sur ce sujet qui, excusez-moi,
00:03:57c'est un tout petit peu plus important que le malus automobile dont parle Mme Le Pen.
00:04:01C'est un sujet absolument fondamental, qui a été complètement évacué du débat.
00:04:07La France est une espèce de pouce au crime,
00:04:10beaucoup plus par exemple que l'Italie, que l'Allemagne,
00:04:14a fortiori que les États-Unis d'ailleurs, qui veulent calmer le jeu.
00:04:17Donc la France est devenue une espèce de porte-parole de l'État profond américain,
00:04:21sans que jamais les Français n'aient été amenés à se décider.
00:04:24Et moi là-dedans, M. Barnier, je suis désolé, M. Barnier, qu'est-ce qu'il a apporté ?
00:04:28En fait, il s'est complètement couché sur le narratif, face au narratif américain.
00:04:33– On est un peu surpris, pardonnez-moi François Asselineau,
00:04:35mais on est un peu surpris de vous entendre en ces termes sur Michel Barnier,
00:04:39puisque lors de sa nomination à Matignon, vous n'étiez pas enthousiaste.
00:04:44Pour autant, vous étiez plutôt, on laisse sa chance au produit.
00:04:48– Oui, et ça sera à refaire, je redis exactement la même chose,
00:04:51parce qu'il y a des gens qui ont évidemment, vous savez,
00:04:53quand les gens caricaturent les propos,
00:04:55donc j'invite tout le monde à écouter ce que j'avais dit à l'époque.
00:04:57Qu'est-ce que j'avais dit ? J'avais dit que M. Barnier, il avait quand même,
00:05:01c'était à mon avis le moins pire, parce qu'on va voir ce qui va se passer maintenant d'ailleurs,
00:05:05c'était à mon avis le moins pire, et surtout,
00:05:07il avait fait quelque chose que j'avais rappelé,
00:05:10c'est qu'au moment de la campagne pour avoir l'investiture
00:05:14des Républicains en 2021 pour la présidentielle,
00:05:17il avait annoncé qu'il fallait que si lui, il était élu,
00:05:20il suspendrait l'application des articles des traités européens
00:05:25sur les questions migratoires.
00:05:27Et également l'application des décisions de la Cour de justice de l'Union européenne
00:05:32et de la Cour européenne des droits de l'homme.
00:05:34Et ça lui avait valu à l'époque d'être traîné dans la boue dans les médias,
00:05:39y compris d'ailleurs par le journal Libération qui avait titré,
00:05:43reprenant la parole apocryphe prêtée à Henri IV, vous savez,
00:05:47comment dirais-je, Paris vaut bien une messe,
00:05:51puisqu'il était protestant et il était devenu catholique,
00:05:55pour succéder à Henri III.
00:05:57Donc le journal Libération avait titré, en parlant de Barnier,
00:06:00l'Élysée vaut bien un Frexit.
00:06:03Donc c'était quand même quelque chose de très extraordinaire, rappelez-vous.
00:06:06Et donc moi j'avais dit, laissons-lui sa chance,
00:06:09parce qu'il était dans une situation, Barnier,
00:06:12il aurait pu devenir un homme historique.
00:06:14Je l'ai dit et je le redis ici.
00:06:16– Il a un peu réussi puisque 3 mois c'est le passage éclair à Matigny
00:06:20dans la Vème République.
00:06:22– Oui, c'est à peu près le même niveau que le 3ème gouvernement Pierre Messmer
00:06:25qui s'est interrompu avec la mort de Georges Pompidou.
00:06:29– Qui connaissait bien d'ailleurs, Georges Pompidou-Michel Barnier.
00:06:32– Absolument, il aurait pu devenir un homme réellement historique.
00:06:35Si vous voulez, dans 6 mois plus ou moins,
00:06:37les gens parleront de Barnier comme de Castex,
00:06:39ou de Jean-Marc Ayrault.
00:06:41Ce sont des gens qui ont disparu de la circulation.
00:06:43Il ne marque absolument pas l'histoire.
00:06:45M. Barnier avait un moyen extraordinaire
00:06:47pour renverser l'histoire de France.
00:06:50À partir du moment où il était Premier ministre,
00:06:52c'est pour ça que je pensais qu'il allait faire ça,
00:06:55il pouvait très bien dire, 75% des Français,
00:06:58d'après tous les sondages montrent,
00:07:00à 75% qu'il y a trop d'immigration.
00:07:03Il faut donc arrêter l'immigration.
00:07:05Deuxièmement, j'ai déjà dit que si j'étais élu Président,
00:07:09je mettrais un terme à l'application des articles
00:07:12dont je viens de parler du TFUE.
00:07:15Donc, je souhaite que l'on suspende ces articles.
00:07:19Et pour le faire en termes juridiques valables,
00:07:22je demande qu'il y ait un référendum
00:07:24où on demande aux Français s'ils sont d'accord
00:07:26pour suspendre les articles qui imposent en fait
00:07:29une politique migratoire par l'Union Européenne.
00:07:32Vous savez que c'est l'Union Européenne
00:07:33qui nous impose une politique migratoire.
00:07:354 millions d'immigrés par an, légaux,
00:07:37c'est ce qui est actuellement demandé et appliqué
00:07:40par les dirigeants européens.
00:07:42Ce que Mme Le Pen, Mme Knafo, Mme Maréchal,
00:07:47tout ça, ils cachent soigneusement le fait
00:07:49que si on reste dans l'Union Européenne,
00:07:50on est obligé d'appliquer ça.
00:07:52Et Barnier, s'il avait dit ça,
00:07:54et s'il avait dit il faut un référendum,
00:07:56et je me tourne vers le Président de la République,
00:07:58pour qu'il mette en œuvre,
00:08:00puisque c'est le Président de la République
00:08:01qui décide d'un référendum auprès des Français,
00:08:02un référendum sur ces questions migratoires
00:08:04pour ou contre l'application des articles 66, 77, 78
00:08:09du traité sur le fonctionnement de l'Union Européenne.
00:08:11Mais s'il avait fait ça,
00:08:12il renversait l'histoire de France.
00:08:14– Est-ce qu'il a eu le temps de faire ça de toute façon ?
00:08:15– Mais il suffisait de le dire au 20h,
00:08:17parce que qu'est-ce que faisait à ce moment-là Macron ?
00:08:19Soit Macron déferait à la demande de son Premier ministre,
00:08:24et à ce moment-là, il y avait un référendum,
00:08:26et je suis persuadé que le référendum
00:08:28aurait été voté haut la main par au moins 70% des Français,
00:08:32ça aurait été considérable,
00:08:33et M. Barnier aurait damé le pion à Macron,
00:08:37il serait apparu comme l'homme de la situation.
00:08:40Soit Macron refusait d'organiser le référendum,
00:08:43et à ce moment-là, Barnier claquait la porte en disant
00:08:45« On m'empêche de faire la politique souhaitée
00:08:47par une majorité des Français, donc je m'en vais »,
00:08:49et en ce moment, il y aurait 80% de gens favorables.
00:08:52Alors que là, vous savez, c'est exactement la tendance,
00:08:56la tentation de la droite française,
00:08:59qui finalement, une grande partie de la droite française,
00:09:02c'est toujours être du côté du manche,
00:09:04quel que soit le manche, voilà, c'est ça.
00:09:06C'est-à-dire que les gens, ils se prétendent gaullistes,
00:09:08mais ils ont oublié ce que c'est que le gaullisme.
00:09:10Le gaullisme, on a dit de De Gaulle que c'est l'homme qui a dit non,
00:09:13qui sait qu'il faut faire prévaloir la souveraineté nationale,
00:09:18c'est-à-dire c'est le peuple qui décide.
00:09:21Ça doit être le peuple qui décide.
00:09:23Et ceci, l'enseignement politique du général De Gaulle,
00:09:27c'est l'idée du conflit créateur.
00:09:29De Gaulle, il a dit non.
00:09:31De Gaulle, il a fait des scandales historiques.
00:09:33Et De Gaulle, il a démissionné.
00:09:35Quand vous voyez Macron, c'est un cac psychiatrique
00:09:40qui se vautre dans la flanche tout en invoquant les membres du général De Gaulle.
00:09:44Tout ça, ce sont des gens qui ne sont pas dignes de diriger la France,
00:09:48et c'est de ça que nous pâtissons.
00:09:50– Est-ce une destitution d'Emmanuel Macron ?
00:09:52– Qu'est-ce que vous voulez qu'il fasse maintenant ?
00:09:54Qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse ?
00:09:56Macron, moi j'ai vu son discours.
00:09:59Je vais vous dire le fond de la pensée.
00:10:02– Il vous propose qu'on le regarde alors peut-être ?
00:10:04– Alors regardons-le.
00:10:06Le mandat que vous m'avez démocratiquement confié
00:10:09est un mandat de cinq ans,
00:10:11et je l'exercerai pleinement jusqu'à son terme.
00:10:15Ma responsabilité exige de veiller à la continuité de l'État,
00:10:18au bon fonctionnement de nos institutions,
00:10:20à l'indépendance de notre pays,
00:10:22et à votre protection à tous.
00:10:24Je le fais depuis le début, à vos côtés,
00:10:27à travers les crises sociales,
00:10:29l'épidémie de Covid-19,
00:10:31le retour de la guerre,
00:10:33l'inflation et tant d'épreuves que nous avons partagées.
00:10:36– Alors qu'avez-vous pensé de cette allocution ?
00:10:45– Il a aussi dit cette phrase extraordinaire
00:10:47qu'il n'assumerait jamais l'irresponsabilité des autres.
00:10:51C'est quand même incroyable,
00:10:53c'est-à-dire qu'il rejette sur les autres le désastre.
00:10:56Quand vous écoutez Macron,
00:10:57on a l'impression de quelqu'un qui vit dans un rêve,
00:10:59dans un monde qui n'existe pas.
00:11:01Macron est quelqu'un qui est profondément rejeté
00:11:03par 80% ou 75% de la population.
00:11:07Donc normalement, il devrait se retirer.
00:11:10Le chaos dans lequel on est, c'est à cause de lui.
00:11:12C'est parce qu'il a fait une dissolution.
00:11:14Et c'est parce que, par ailleurs,
00:11:15il y a eu ces jeux politiciens qui ont empêché
00:11:18de faire apparaître une majorité solide.
00:11:21Quand je vois que toute la droite anti-RN
00:11:25s'est fait élire en soutenant LFI réciproquement,
00:11:28et que maintenant les mêmes qui ont fait ça
00:11:30reprochent au RN d'avoir mélangé ses voix à LFI,
00:11:32c'est incroyable.
00:11:34Mais qui est dupe ?
00:11:35Il y a de moins en moins de Français qui sont dupes.
00:11:37Moi, quand j'ai vu Macron,
00:11:39j'ai trouvé qu'il avait parfois le souffle court.
00:11:41J'ai trouvé qu'il y avait certains passages
00:11:43qui donnaient l'impression de quelqu'un d'un peu angoissé.
00:11:46Et finalement, le message essentiel qu'il a dit,
00:11:50c'est « je suis là jusqu'en 2027 et je vous emmerde ».
00:11:53Voilà.
00:11:54Pour reprendre son expression
00:11:55quand il avait dit qu'il voulait emmerder les Français.
00:11:57Voilà.
00:11:58Donc face à ça, on est dans une situation,
00:12:00la France est vraiment dans une situation financière calamiteuse,
00:12:05d'une diplomatique, militaire, industrielle, agricole.
00:12:09Là, on est en train de laisser Mme von der Leyen
00:12:13en Argentine risquer de signer l'accord du Mercosur, etc.
00:12:20Nos intérêts ne sont absolument plus défendus.
00:12:23En matière industrielle, on avait un ministre
00:12:25qui nous a dit à la mi-novembre
00:12:27qu'il s'attendait à des milliers de pertes d'emplois industrielles.
00:12:30C'est une bérésina dans tous les domaines.
00:12:32Et il s'accroche.
00:12:34Alors face à ça, il y a des appels à la démission.
00:12:36Mais des appels à la démission,
00:12:38il faut comprendre qui est Macron.
00:12:40Macron ne va jamais démissionner.
00:12:42C'est un psychopathe.
00:12:44D'abord, il a l'immunité judiciaire en tant que président.
00:12:47Donc ça, il ne va pas le lâcher.
00:12:49Deuxièmement, c'est quelqu'un de très narcissique.
00:12:51Donc lui, son truc, c'est de se promener
00:12:53comme ça à travers la planète,
00:12:55de donner des bons points, etc.
00:12:57C'est de se mettre en avant.
00:12:59Ce n'est pas un chef d'État.
00:13:01Vous avez vu dans son discours hier
00:13:03de quoi il s'est vanté.
00:13:05Il s'est vanté des Jeux olympiques
00:13:07et de Notre-Dame de Paris.
00:13:09Voilà.
00:13:11Il y aurait des choses à dire sur l'un comme sur l'autre, d'ailleurs.
00:13:13Mais ça, ce n'est pas un président de la République.
00:13:15C'est un organisateur d'événementiel.
00:13:17Il s'est trompé de profession.
00:13:19Ce n'est pas quelqu'un qui dirige la France.
00:13:21Vous imaginez le général de Gaulle
00:13:23en train de se dire, voilà,
00:13:25c'est une grande réussite, on a réparé une cathédrale.
00:13:27Non, ça ne va pas. Ça ne va pas du tout.
00:13:29Moi, je vois quelqu'un qui est en souffrance
00:13:31avec Macron.
00:13:33Et je vois quelqu'un qui doit donc
00:13:35finalement faire l'objet d'une procédure de destitution
00:13:37puisqu'il ne veut pas se retirer.
00:13:39– Qu'est-ce que vous voulez dire par quelqu'un qui est en souffrance ?
00:13:41– Psychologiquement,
00:13:43vous avez vu, il vit dans un autre monde,
00:13:45dans un autre univers.
00:13:47Il dit que tout est de la faute des autres.
00:13:49Lui, c'est un grand succès.
00:13:51Regardez la France, dans quel état il a laissé la France.
00:13:53En matière financière, on est aux abois.
00:13:55Vous avez vu que les taux d'intérêt
00:13:57sur la France,
00:13:59sur les publications en disant,
00:14:01on est les pires de l'Europe.
00:14:03Le marché financier demande plus
00:14:05de rémunération pour acheter
00:14:07de la drip française qu'à la Grèce.
00:14:09– Ça a duré que 24 heures.
00:14:11– Oui, enfin, on est au niveau de la Grèce.
00:14:13C'est incroyable.
00:14:15Donc on est dans une situation,
00:14:17et puis le pire reste à venir.
00:14:19Il va falloir lever 300 milliards d'euros
00:14:21au cours de l'année qui vient, 2025.
00:14:23Et puis là, il va faire quoi d'ailleurs aussi ?
00:14:25Ça va être quoi le prochain Premier ministre ?
00:14:27On ne sait pas.
00:14:29Il avait d'ailleurs annoncé, il ment comme il respire,
00:14:31qu'il allait nommer très vite quelqu'un.
00:14:33– En moins de 4 heures.
00:14:35– Et puis en fait, non.
00:14:37C'est reparti pour un tour.
00:14:39Et on voit naturellement toujours
00:14:41les mêmes tamanoirs qui repointent le museau
00:14:43parce qu'ils sentent la gamelle.
00:14:45Alors vous avez Bayrou, vous avez M. Lecornu,
00:14:47Mme Ségolène Royal, toute honte bue.
00:14:49Mais vous avez vu Mme Ségolène Royal ?
00:14:51Mais c'est incroyable.
00:14:53Elle s'invite sur les plateaux télé
00:14:55en disant que c'est elle qu'il faut.
00:14:57– Il est probable qu'on l'ait invitée
00:14:59sur les plateaux télé.
00:15:01– Oui, bien entendu.
00:15:03Enfin, elle a écrit de partout.
00:15:05Enfin, on va voir, je ne sais pas,
00:15:07on va bientôt voir M. Xavier Bertrand,
00:15:09ça me saurait tarder.
00:15:11Tous ces gens qui sont là,
00:15:13qui veulent des places.
00:15:15Mais pour faire quoi ? Pour dire quoi ?
00:15:17Le problème de la France, fondamentalement,
00:15:19c'est qu'on est dans une situation
00:15:21qui ne peut, à mon avis, déboucher
00:15:23que sur une révolution.
00:15:25Je pense que tout est fait
00:15:27pour que la France soit bloquée.
00:15:29– On peut éviter cette situation de révolution ?
00:15:31Ou il ne faut pas l'éviter ?
00:15:33Vous êtes révolutionnaire maintenant ?
00:15:35– Je fais depuis bientôt 18 ans
00:15:37un parti politique qui essaie
00:15:39d'expliquer aux Français où est le problème.
00:15:41Le problème, c'est que tant qu'on est
00:15:43dans l'UE, dans l'euro et dans l'OTAN,
00:15:45on ne peut aller qu'au désastre.
00:15:47– Là, visiblement, si je peux me permettre,
00:15:49ce n'est pas le seul problème, quand même.
00:15:51– C'est quand même le problème essentiel.
00:15:53C'est le problème numéro un.
00:15:55– Si on était dans l'UE aujourd'hui,
00:15:57on aurait Emmanuel Macron.
00:15:59Je pense que ça pourrait rester un problème.
00:16:01– Oui, bien sûr, je suis d'accord.
00:16:03Mais le problème,
00:16:05c'est que ça l'un ne va pas sans l'autre.
00:16:07Le problème, c'est qu'en France,
00:16:09qui a le pouvoir ?
00:16:11En France, ceux qui ont le pouvoir,
00:16:13c'est l'oligarchie.
00:16:15Ce sont ceux qui tiennent les médias
00:16:17et les instituts de sondage.
00:16:19Vous savez que M. Barnier a été nommé
00:16:21le 5 novembre.
00:16:23Il a créé son gouvernement.
00:16:25Mais c'était, je crois,
00:16:27le 17 novembre,
00:16:29donc 12 jours après sa nomination.
00:16:31Il n'avait même pas encore nommé
00:16:33son gouvernement.
00:16:35Il n'y arrivait pas.
00:16:37Il y avait un sondage IFOP
00:16:39qui disait que c'était l'homme politique
00:16:41préféré des Français.
00:16:43Tout est bidouillé en France.
00:16:45– Vous êtes jaloux ?
00:16:47– Non, oui, je suis jaloux.
00:16:49Ça, c'est ridicule.
00:16:51Les inspirations populaires
00:16:53ne peuvent pas déboucher.
00:16:55– Pardon, mais les inspirations populaires,
00:16:57c'est quand même celles qui ont conduit
00:16:59Emmanuel Macron à reprendre l'Élysée
00:17:01en 2022.
00:17:03– Mais non, mais non, mais non.
00:17:05D'abord, en 2022, vous n'avez pas
00:17:07vraiment eu de campagne électorale.
00:17:09Rappelez-vous, ça a été limité
00:17:11au strict minimum, d'une façon scandaleuse
00:17:13d'ailleurs, puisque Macron,
00:17:15il a fait comme certains de ses prédécesseurs,
00:17:17c'est-à-dire qu'il était à la fois
00:17:19politique et pas candidat,
00:17:21donc il jouait de l'ambiguïté pour avoir
00:17:23une couverture médiatique considérable.
00:17:25Mais le problème qu'il y a, c'est toujours
00:17:27la même histoire, c'est que les Français,
00:17:29il y a énormément de gens en France
00:17:31qui se désintéressent de la politique
00:17:33et qui votent au vu de ce qu'ils voient
00:17:35sur TF1 ou BFM, voilà,
00:17:37ils regardent ça, et donc ils ne vont pas
00:17:39chercher, ils pensent que toute l'offre
00:17:41politique qu'il aurait présentée,
00:17:43c'est celle qu'il aurait présentée
00:17:45dans les grands médias.
00:17:47Le vrai pouvoir est détenu par les milliardaires
00:17:49qui tiennent les médias, c'est ça.
00:17:51Et là, qu'est-ce que font les milliardaires ?
00:17:53Vous savez ce que je pense qu'il est en train de se passer ?
00:17:55C'est que les milliardaires
00:17:57sont en train de pointer le pouce vers le bas
00:17:59pour Mme Le Pen. Ils ne veulent plus
00:18:01de Mme Le Pen. D'ailleurs, tout le monde
00:18:03l'agonie en ce moment de critique, alors que là,
00:18:05pour le coup, moi je viens, si j'ose dire, à son secours
00:18:07parce qu'elle a bien fait de voter la censure.
00:18:09Voilà. Mais il y a tout un discours,
00:18:11un narratif dans tous les médias,
00:18:13mainstream dans tous les médias, sur le thème
00:18:15de quelle irresponsabilité, etc.
00:18:17C'est incroyable. On est quand même
00:18:19face à des gens qui ont détruit
00:18:21la France depuis 7 ans,
00:18:23qui ont fait augmenter la dette publique de 1200.
00:18:25J'ai reçu Marc Twaty. Lui, il pense qu'on est
00:18:27à 3500 milliards d'euros de... – Il était à Bruxelles
00:18:29la semaine dernière aussi. – Oui. De dette publique, etc.
00:18:31C'est un désastre
00:18:33dans tous les domaines, en matière internationale.
00:18:35On vient de se faire chasser à coups de lattes
00:18:37d'Afrique par notamment les ministres
00:18:39de M. Barnier, par Barreau,
00:18:41qui est allé, vous avez vu,
00:18:43demander au gouvernement tchadien
00:18:45de reporter les élections
00:18:47législatives au Tchad parce qu'elles
00:18:49n'étaient pas assez inclusives, parce qu'il fallait sans doute
00:18:51des WOC. Mais le président tchadien
00:18:53lui a dit « dégagez », et puis il a foutu tous les Français
00:18:55à la porte. C'est ça. Personne n'en a beaucoup parlé
00:18:57en France de ce qui se passe.
00:18:59– On s'en est chargé, mais... – Voilà. Bon, vous,
00:19:01vous en êtes chargé, mais heureusement
00:19:03qu'il y a quelques médias comme le vôtre,
00:19:05ou comme le NON, d'ailleurs, comme UPR TV.
00:19:07Donc le problème,
00:19:09si vous voulez, c'est qu'actuellement,
00:19:11les dirigeants doivent se dire
00:19:13« Oh là là, ça remet en cause
00:19:15un petit peu notre... Ils n'aiment pas l'instabilité. »
00:19:17Donc ils dégagent Mme Le Pen.
00:19:19Et comme par hasard, qu'est-ce qui se passe ?
00:19:21Il se passe qu'il y a un sondage qui est sorti,
00:19:23l'homme politique, le Premier ministre
00:19:25préféré des Français,
00:19:27ça serait Bardella.
00:19:29Vous avez vu, c'est sorti dans la foulée.
00:19:31C'est encore un sondage bidouillé. Bardella,
00:19:33il a 28 ans, sa qualité... Vous savez pourquoi
00:19:35il était fait, M. Bardella, en fait ?
00:19:37Pour présenter les collections à l'avenue Montaigne.
00:19:39C'est la seule chose qu'il sache faire, à peu près.
00:19:41Pour le reste, il est un prompteur,
00:19:43et il dit... Mais dès qu'il n'a pas son prompteur...
00:19:45C'est un peu comme Kamala Harris.
00:19:47Il n'a aucune expérience de quoi que ce soit.
00:19:49– Vous l'avez rencontré, déjà ?
00:19:51– Oh, je l'avais vu une fois dans une émission.
00:19:53Mais c'est quelqu'un qui a tout...
00:19:55C'est une machine pour réciter un narratif.
00:19:57– C'est un peu dur, quand même, votre jugement, là.
00:19:59– Non, c'est la vérité. C'est la pure vérité.
00:20:01Alors certains vont dire « J'alloue Bardella, vous vous rendez compte ? »
00:20:03Non, c'est quelqu'un qui a 28 ans.
00:20:05C'est pas quelqu'un qui peut diriger la France.
00:20:07C'est impossible.
00:20:09Il n'a aucune expérience professionnelle.
00:20:11Mais pourquoi on met ça ?
00:20:13C'est quoi la finalité de la promotion de Bardella ?
00:20:15Qui, d'ailleurs, reste très muet, actuellement.
00:20:17Vous l'avez noté.
00:20:19– Il est député européen, il n'est pas député à l'Assemblée nationale.
00:20:21– Bien sûr. Enfin, il est le président du Rassemblement national.
00:20:23Bon, on aurait pu imaginer
00:20:25qu'il soit bien davantage contacté, présenté.
00:20:27C'est Mme Le Pen qui subit la vindicte des médias.
00:20:33Et pourquoi ça ?
00:20:35C'est parce que l'idée, telle que je pense
00:20:37que les gens qui détiennent les médias,
00:20:39ce qu'ils ont à l'esprit,
00:20:41c'est de virer Mme Le Pen
00:20:43pour qu'en 2026, ça soit Bardella le candidat.
00:20:45Mais pourquoi ça ?
00:20:47Pas pour que Bardella soit élu, bien entendu.
00:20:49Parce que Bardella, il suffit de lui retirer son prompteur,
00:20:51il ne sait plus quoi dire sur quelque sujet que ce soit.
00:20:53Bon. Non.
00:20:55C'est pour promouvoir,
00:20:57pour faire élire celui qui sera face à Bardella.
00:20:59C'est ça, le truc.
00:21:01Donc celui qui sera face à Bardella,
00:21:03ce sera probablement Édouard Philippe.
00:21:05Donc c'est un billet à trois bandes.
00:21:07On fait tomber Mme Le Pen,
00:21:09on promeut Bardella
00:21:11pour qu'il y ait un deuxième tour en 2027,
00:21:13Bardella-Édouard Philippe
00:21:15ou bien Bardella,
00:21:17je ne sais pas moi,
00:21:19n'importe qui,
00:21:21mettons,
00:21:23Gabriel Attal ou je ne sais pas quoi,
00:21:25mais je dirais plutôt Édouard Philippe
00:21:27qui a donné tous les gages nécessaires
00:21:29et donc au deuxième tour,
00:21:31vous vous rendez compte,
00:21:33et on est reparti pour un tour.
00:21:35Donc le problème, il est là, c'est que les Français,
00:21:37tout le débat démocratique est verrouillé.
00:21:39Quand M. Macron dit qu'il a été élu démocratiquement,
00:21:41c'est faux.
00:21:43Bien sûr que factuellement, il a été élu comme ça,
00:21:45mais c'est comme pour l'affaire de la vaccination,
00:21:47on n'a pas demandé...
00:21:49– C'est le consentement éclairé.
00:21:51– Voilà, on n'a pas le consentement éclairé de la population.
00:21:53Moi, je constate à quel point,
00:21:55par exemple, je suis personnellement
00:21:57totalement blacklisté dans les grands médias.
00:21:59C'est pire que jamais.
00:22:01C'est absolument pire que jamais.
00:22:03Alors que tous les événements ne cessent
00:22:05de donner raison aux analyses que je fais.
00:22:07C'est pour ça qu'on fait des scores considérables
00:22:09sur Internet.
00:22:11On est devant cette situation
00:22:13irréelle, en fait.
00:22:15Il y a deux mondes, maintenant, en France.
00:22:17Il y a ceux qui s'informent dans les grands médias
00:22:19et qui continuent à voter pour des gens
00:22:21qui veulent détruire leur pays.
00:22:23Ce qu'il faut bien comprendre,
00:22:25c'est que les gens qui regardent TF1 ou bien BFM,
00:22:27en fait, ils se laissent endoctriner
00:22:29par des milliardaires
00:22:31dont l'objectif est bien
00:22:33la destruction de la France
00:22:35pour faire triompher l'idéologie mondiale,
00:22:37l'isatrice,
00:22:39et pour avoir la totale liberté
00:22:41des mouvements de capitaux,
00:22:43détruire les services publics,
00:22:45détruire la solidarité nationale.
00:22:47C'est de ça qu'il s'agit.
00:22:49Donc faire confiance aux grands médias,
00:22:51c'est faire confiance à nos pires adversaires,
00:22:53à nos pires adversaires français.
00:22:55D'ailleurs, ce qui est extraordinaire,
00:22:57et ça, c'est quand même le peuple français
00:22:59qui, au bout du compte,
00:23:01est quand même responsable,
00:23:03parce que j'ai déjà pris ces exemples en Inde.
00:23:05Vous aviez Narendra Modi
00:23:07qui était totalement interdit des médias.
00:23:09Par l'intermédiaire des réseaux sociaux,
00:23:11les Indiens ont élu Narendra Modi.
00:23:13En Slovaquie, M. Robert Fico,
00:23:15il était interdit des médias.
00:23:17Mais par l'intermédiaire des réseaux sociaux,
00:23:19les Slovaques l'ont nommé Premier ministre.
00:23:21M. Georges Escoux, il était pestiféré.
00:23:23C'est par l'intermédiaire de TikTok,
00:23:25notamment, que les gens y sont allés.
00:23:27Donc ça veut dire que vous avez...
00:23:29– Si je peux me permettre,
00:23:31Donald Trump a été empêché par les réseaux sociaux.
00:23:33– Donc vous avez, si vous voulez,
00:23:35on a l'impression quand même
00:23:37que les Américains, les Slovaques,
00:23:39les Roumains, les Indiens et d'autres encore
00:23:41sont capables de se redresser
00:23:43face au pouvoir du tout médiatique.
00:23:45Et les Français, non,
00:23:47il y a une espèce de gigantesque apathie
00:23:49qui sont là et qui sont prêts
00:23:51à aller se faire...
00:23:53C'est fou, c'est affreux.
00:23:55– J'aimerais qu'on termine
00:23:57avec les questions économiques.
00:23:59En France, François Asselineau,
00:24:01on a beaucoup entendu, juste avant
00:24:03cette motion de censure,
00:24:05qu'en cas de renversement du gouvernement,
00:24:07la situation économique et financière
00:24:09serait extrêmement compliquée,
00:24:11avec la perspective même qui était agitée
00:24:13d'un shutdown, pour le dire à l'américaine.
00:24:15Emmanuel Macron était très rassurant
00:24:17sur ce point. Finalement, on ne risquait pas
00:24:19la catastrophe en votant la motion de censure.
00:24:21Il ne va rien se passer.
00:24:23– Il ne va rien se passer, oui.
00:24:25– C'est surprenant, ça.
00:24:27– Il ne va rien se passer.
00:24:29Ça aussi, c'est inadmissible.
00:24:31Vous avez des gens qui sont responsables
00:24:33de désafs extraordinaires.
00:24:35Je prenais l'exemple de Jean-Noël Barrault,
00:24:37qui est végain.
00:24:39C'est comme Attila, l'herbe ne repousse pas
00:24:41après son passage. Le ministre des Affaires étrangères
00:24:43qui va en Afrique, suite à quoi
00:24:45les Français sont chassés du Sénégal
00:24:47et du Tchad. C'est incroyable.
00:24:49– Belle prouesse. – C'est quand même incroyable.
00:24:51Le même, trois jours après, donne des leçons
00:24:53sur le fait de comment il faut suivre
00:24:55ces conseils pour avoir une France forte.
00:24:57Alors ce sont les mêmes qui ont fait
00:24:59qu'on a une augmentation de, je ne sais plus combien,
00:25:011 000 milliards d'euros de dettes,
00:25:03pour rien en plus, pour rien,
00:25:05qui sont responsables d'un désastre financier
00:25:07sans équivalent, quasiment,
00:25:09dans notre histoire,
00:25:11et qui donnent des leçons de responsabilité.
00:25:13Mais c'est incroyable.
00:25:15C'est incroyable d'avoir ça.
00:25:17Et le pire, c'est que vous avez
00:25:19les journalistes, la grande majorité des journalistes,
00:25:21qui continuent à cirer les pompes
00:25:23de cette mafia. Mais c'est incroyable.
00:25:25Donc il y a, moi, ce que je vois
00:25:27monter dans la population,
00:25:29c'est sans doute encore un sentiment minoritaire,
00:25:31mais il y a un sentiment de plus en plus
00:25:33important de gens qui veulent
00:25:35tout envoyer balader.
00:25:37Tout envoyer balader.
00:25:39Il n'y a pas un pour racheter l'autre
00:25:41C'est ça le problème.
00:25:43Alors effectivement, on nous fait le coup de...
00:25:45C'est la dramatisation. Non mais c'est bon.
00:25:47La dramatisation, c'est pas à cause
00:25:49de la notion de censure de Barnier
00:25:51qu'il va y avoir,
00:25:53que nous avons dégringolé de AAA+,
00:25:55qui était la signature de la France
00:25:57dans les années 90,
00:25:59à AA-.
00:26:01Et tout le monde sait, en fait, que du point de vue
00:26:03des agences financières, elles n'ont pas voulu
00:26:05nous basculer en A.
00:26:07Parce que sinon...
00:26:09Mais c'est un coup près,
00:26:11qui est au-dessus de notre tête.
00:26:13Normalement, on devrait être déclassé en A.
00:26:15D'ailleurs, les agences de notation
00:26:17ont indiqué que c'était une perspective négative.
00:26:19Sauf que si on passe de
00:26:21AA- à A+,
00:26:23ou à je sais pas quoi,
00:26:25à ce moment-là, mécaniquement,
00:26:27vous avez toute une série d'investisseurs internationaux
00:26:29qui ne peuvent plus acheter de la dette française.
00:26:31Parce que ça fait partie
00:26:33des décisions de leur conseil d'administration,
00:26:35de leur investment policy,
00:26:37de leurs investissements.
00:26:39Ils ne peuvent pas, vis-à-vis de leur mandant,
00:26:41ils ne peuvent pas
00:26:43investir dans des...
00:26:45– En plus, c'est considéré comme des investissements
00:26:47non fiables, tout simplement.
00:26:49– Des investissements non fiables.
00:26:51Alors ça a donc un effet de ciseaux dramatique,
00:26:53parce qu'au même moment, on va avoir besoin,
00:26:55l'année prochaine, de lever 300 milliards d'euros
00:26:57minimum sur les marchés financiers,
00:26:59c'est-à-dire 1,2 milliard d'euros
00:27:01par jour ouvré.
00:27:03C'est une somme absolument énorme.
00:27:05On bascule en dessous de double A,
00:27:07si on bascule dans les A,
00:27:09vous avez énormément
00:27:11de fonds de pension, d'investissement, etc.
00:27:13qui ne vont plus acheter de la dette française.
00:27:15Alors on fait comment ?
00:27:17Là, on se retrouve en risque d'être mis sous tutelle
00:27:19de l'UFMI, être obligé de vendre
00:27:21à long camp notre patrimoine.
00:27:23La situation, elle est de la nature de la Grèce.
00:27:25C'est absolument dramatique.
00:27:27Et ce sont ces gens-là qui nous disent
00:27:29qu'il faut faire preuve de responsabilité.
00:27:31C'est incroyable.
00:27:33Et c'est là où, si vous voulez, Barnier n'a pas été à la hauteur.
00:27:35Il n'a pas été à la hauteur.
00:27:37Il ne pouvait pas se contenter
00:27:39de petites phrases comme ça.
00:27:41Lorsque, par exemple,
00:27:43Attal a osé lui dire,
00:27:45a osé se protester
00:27:47contre la situation financière.
00:27:49Mais c'est incroyable, en fait.
00:27:51Moi, j'aurais fait une déclaration...
00:27:53C'est pas tolérable.
00:27:55En fait, M. Barnier, il pensait,
00:27:57il a fait ce qu'il faisait toujours faire,
00:27:59c'est-à-dire des ronds de jambes,
00:28:01entre gens de bonne compagnie, etc.
00:28:03Il a parlé d'ailleurs du RN,
00:28:05toujours en se pinçant un peu le nez,
00:28:07ce qui était quand même assez saut.
00:28:09Madame Le Pen, elle avait sur lui
00:28:11un moyen de destruction tout de suite.
00:28:13– Maintenant, il le sait.
00:28:15– Maintenant, il le sait.
00:28:17Mais je crois que d'ailleurs, au passage,
00:28:19après certains échos, il a envoyé, paraît-il,
00:28:21des petits messages à sa famille, à ses proches.
00:28:23Ça y est, on va pouvoir enfin faire du ski.
00:28:25J'ai l'impression qu'il n'est pas forcément mécontent
00:28:27d'être parti dans cette situation.
00:28:29Il aurait dû sortir par le haut,
00:28:31comme je l'ai dit tout à l'heure,
00:28:33alors que là, il sort, si vous voulez,
00:28:35d'une façon vraiment minable.
00:28:37Mais le problème, c'est que le problème,
00:28:39il reste devant nous, avec,
00:28:41j'insiste, un cas pathologique à l'Élysée.
00:28:43Et lorsque Mme Le Pen dit,
00:28:45c'est quelque chose qui est absolument incroyable,
00:28:47elle a voté la censure avec la gauche.
00:28:49Très bien.
00:28:51Moi, je trouve ça bien, c'est normal.
00:28:53Et je vous l'ai dit, pour une raison d'ailleurs
00:28:55qui n'a pas été suffisamment évoquée,
00:28:57et qui n'est même pas du tout évoquée,
00:28:59c'est d'abord et avant tout parce que,
00:29:01déjà, on n'a plus, comme ministre des Affaires étrangères,
00:29:03des gens qui veulent envoyer
00:29:05des missiles sur la Russie.
00:29:07Bon, ce n'est pas ce qui va devenir,
00:29:09mais là, pour l'instant, on est déjà sauf sur ce point-là.
00:29:11Elle a dit qu'elle respectait trop
00:29:13la fonction présidentielle
00:29:15pour lancer la destitution.
00:29:17Mais c'est incroyable !
00:29:19Moi, je respecte trop la fonction présidentielle
00:29:21pour ne pas lancer la destitution.
00:29:23Je respecte trop la fonction présidentielle
00:29:25pour suivre la situation actuelle
00:29:27où, depuis 7 ans,
00:29:29on a quelqu'un qui est en train
00:29:31de tout détruire de la France.
00:29:33Il ne restera plus rien.
00:29:35Et donc, Mme Le Pen, lorsqu'elle dit ça,
00:29:37elle dit en fait,
00:29:39on va encore continuer pendant 30 mois
00:29:41à avoir cet énergie humaine
00:29:43qui va tout détruire.
00:29:45Le prochain truc, vous allez voir
00:29:47ce qui va se passer avec le Mercosur.
00:29:49Il va y avoir une vague de protestations
00:29:51et puis ça va se terminer comme ça.
00:29:53Justement, pour le Mercosur,
00:29:55on voit qu'Ursula von der Leyen
00:29:57semble presque profiter du fait
00:29:59que la France soit désormais
00:30:01sans gouvernement.
00:30:03Elle a l'air d'être à la manœuvre
00:30:05pour accélérer cette signature
00:30:07des accords entre l'UE et le Mercosur.
00:30:09L'Italie commence à se faire entendre
00:30:11et fait entendre son opposition,
00:30:13à l'instar de la France.
00:30:15Quelle est votre perception des choses ?
00:30:17Tout va se signer comme si tout le monde
00:30:19était d'accord ?
00:30:21Vous savez, il y a une minorité
00:30:23de blocage qu'il faut avoir
00:30:25qui représente, je crois,
00:30:2735% de la population.
00:30:29Pour avoir cette minorité de blocage,
00:30:31il faut que la France rallie
00:30:33à sa position
00:30:35la Pologne, l'Italie
00:30:37et puis l'Irlande, etc.
00:30:39Ça n'est pas fait, semble-t-il.
00:30:41Sinon, elle n'aura pas
00:30:43la double minorité en nombre d'États
00:30:45et en nombre de populations.
00:30:47Je ne sais pas où ça en est.
00:30:49Ce que je sais, en tout cas,
00:30:51c'est, vous avez vu ce qu'a dit Robert Fico,
00:30:53je ne sais pas si vous l'avez vu,
00:30:55le Premier ministre de Slovaquie
00:30:57dont je parlais tout à l'heure...
00:30:59– Qui a échappé à une tentative d'assassinat.
00:31:01– Qui a échappé à une tentative d'assassinat.
00:31:03D'ailleurs, il y a une corrélation assez importante
00:31:05entre les gens qui se font unir contre les médias
00:31:07et ceux qui souffrent de tentatives d'assassinat.
00:31:09Je ne sais pas si vous avez remarqué.
00:31:11C'est arrivé à Moïvo Morales en Bolivie.
00:31:13– La corrélation n'est pas causalitaire.
00:31:15– Je sais, mais je fais simplement une corrélation.
00:31:17Là, c'est Robert Fico.
00:31:19Enfin, c'est quand même quelque chose d'assez étonnant.
00:31:21Robert Fico, ou Fico, je crois qu'on dit en slovaque,
00:31:23Premier ministre,
00:31:25il a rejambé, là, il y a deux jours,
00:31:27parce que vous savez que
00:31:29vous avez une dame qui s'appelle
00:31:31Mme Kajakalas, qui doit avoir 35 ans,
00:31:33qui est estonienne,
00:31:35qui est la fille de son père.
00:31:37Jusque-là, vous pouvez suivre.
00:31:39Mais le père de Mme Kajakalas
00:31:41s'appelle Sin Kalas.
00:31:43Et c'est un type qui était,
00:31:45depuis le temps de l'URSS,
00:31:47c'était la réplique soviétique d'Estonie,
00:31:49il a été ministre des Finances,
00:31:51il a été gouverneur de la Banque centrale d'Estonie.
00:31:53Bien.
00:31:55Et il était,
00:31:57au moment où il y a eu l'effondrement
00:31:59du camp socialiste,
00:32:01il est parti de là, il y a eu 10 millions,
00:32:03autour de 20 millions de dollars
00:32:05qui ont disparu des caisses de la Banque centrale d'Estonie.
00:32:07Il a donc été, tous les regards se sont tournés
00:32:09vers le gouverneur de la Banque centrale.
00:32:11Probablement,
00:32:13ça a disparu,
00:32:15à son profit.
00:32:17Et il a fait quoi ensuite ?
00:32:19Ce type qui était un apparatchik socialiste,
00:32:21il est devenu d'un seul coup
00:32:23un pro-OTAN, pro-américain, etc.
00:32:25Donc c'est en fait une famille
00:32:27de collabos,
00:32:29qui sont du côté du Manche,
00:32:31quels qu'ils soient,
00:32:33ils étaient du côté soviétique,
00:32:35maintenant ils se sont vendus aux Américains.
00:32:37Mme Kajakalas, elle a 35 ans,
00:32:39elle est ministre des Affaires étrangères,
00:32:41de la Commission européenne.
00:32:43Elle est viscéralement anticommuniste,
00:32:45de par son père notamment,
00:32:47qui a dû lui raconter
00:32:49comment ça s'était passé.
00:32:51Et donc, elle est en train de pousser
00:32:53l'ensemble de l'Union Européenne.
00:32:55– Enfin, si je peux me permettre,
00:32:57elle n'est pas seulement anticommuniste,
00:32:59elle est surtout maintenant devenue antirusse.
00:33:01– Antirusse, c'est ce que je voulais dire,
00:33:03excusez-moi, c'est ça, elle n'est pas viscéralement antirusse,
00:33:05elle est foncièrement russophobe.
00:33:07– Parce qu'anticommuniste, c'est pas un drame en soi.
00:33:09– Antirusse, elle est foncièrement russophobe.
00:33:11Et elle parle au nom de l'Union Européenne
00:33:13en disant, voilà, il va falloir hausser le ton,
00:33:15elle évoque l'hypothèse
00:33:17d'envoyer des missiles, etc.
00:33:19Robert Fitzhau, qui est à la tête
00:33:21de la Slovaquie, qui est un petit pays,
00:33:23je sais pas combien il doit y avoir,
00:33:254 à 5 millions d'habitants,
00:33:27il a fait une déclaration en tant que Premier ministre
00:33:29en disant que ça suffisait comme ça,
00:33:31que cette dame parle au nom de l'ensemble
00:33:33des pays de l'Union Européenne,
00:33:35que lui n'était pas d'accord,
00:33:37que ce qu'il faisait, ces injonctions
00:33:39d'un État fédéral, il appelait ça
00:33:41des coups d'État. Robert Fitzhau,
00:33:43Premier ministre de la petite Slovaquie.
00:33:45Alors face à ça,
00:33:47qu'est-ce que fait un président de la République française ?
00:33:49Vous vous rendez compte ?
00:33:51Moi je peux vous dire que si j'étais à la place de Macron,
00:33:53d'abord,
00:33:55on n'en serait pas là,
00:33:57parce qu'on en serait sortis depuis
00:33:59de belles lurettes de l'Union Européenne et de l'OTAN
00:34:01et on n'en serait pas là.
00:34:03On n'aurait pas fait les sanctions contre la Russie,
00:34:05on n'aurait pas un marché de l'énergie
00:34:07qui est en train de détruire notre économie.
00:34:09On aurait mis des barrières
00:34:11pour empêcher justement les délocalisations
00:34:13industrielles, on aurait noué des partenariats
00:34:15avec la Russie, avec la Chine,
00:34:17avec les BRICS, je vous assure.
00:34:19Pour moi c'est un crève-cœur.
00:34:21C'est pas que je suis jaloux,
00:34:23ce qui m'amatriste, c'est que je sais
00:34:25ce que j'aurais fait si j'avais été élu en 2017
00:34:27et puis je peux vous dire que la France
00:34:29aujourd'hui, ça n'aurait rien à voir
00:34:31avec le désastre, parce que M. Macron
00:34:33c'est un agent de l'étranger qui est là
00:34:35pour détruire le pays.
00:34:37Si j'étais à la place de Macron aujourd'hui,
00:34:39vous savez ce que je ferais ?
00:34:41Je décrocherais mon téléphone,
00:34:43j'appellerais Mme von der Leyen,
00:34:45je lui dirais « Madame, soit vous arrêtez
00:34:47de signer le traité,
00:34:49il n'est pas question que vous signiez
00:34:51le Mercosur, soit si vous le faites,
00:34:53il n'y aura plus un euro
00:34:55que la France versera
00:34:57à la Commission européenne ».
00:34:59C'est ce que De Gaulle avait fait
00:35:01à Brussels-Vide. C'est ça ce qu'on appelle
00:35:03un conflit créateur. Mais je peux vous dire
00:35:05que Mme von der Leyen,
00:35:07elle dirait « Oh, non, non,
00:35:09il y a un malentendu. »
00:35:11Parce que si la France, elle arrête de verser
00:35:13l'argent, nous représentons à peu près
00:35:1520% du budget,
00:35:17ils ne peuvent plus payer les fonctionnaires
00:35:19de Bruxelles. Déjà.
00:35:21– Bien sûr.
00:35:23– Mais pour ça,
00:35:25il faut avoir, ce que vous voulez que je vous dise,
00:35:27je ne vais pas être grossier,
00:35:29mais il faut avoir du courage.
00:35:31Et M.…
00:35:33D'abord, ça n'est pas dans le logiciel
00:35:35de M. Macron qui, en fait,
00:35:37est une marionnette.
00:35:39C'est vraiment…
00:35:41C'est triste, en fait.
00:35:43La destinée de M. Macron est une destinée
00:35:45assez triste, en fait.
00:35:47Mais ce n'est pas non plus dans le logiciel,
00:35:49comme on dit, de M. Barnier qui est là,
00:35:51qui fait des ronds de jambes.
00:35:53Non, on ne fait pas des ronds de jambes
00:35:55avec Mme von der Leyen qui, sciemment d'ailleurs,
00:35:57est une politique pour désinguer la France.
00:35:59Parce que lorsqu'elle a nommé, par exemple,
00:36:01en ministre comme commissaire chargé de l'agriculture,
00:36:03elle a nommé le Luxembourgeois.
00:36:05Où il n'y a pas d'agriculture au Luxembourg.
00:36:07Et eux, ils ont des intérêts
00:36:09à faire marcher les circuits financiers.
00:36:11– Bien sûr.
00:36:13– Donc le commissaire chargé de l'agriculture,
00:36:15il a intérêt à détruire l'agriculture française.
00:36:17Vous vous rendez compte ?
00:36:19Elle a nommé Mme von der Leyen,
00:36:21je le disais tout à l'heure, Mme Kadja Kallas,
00:36:23aux affaires étrangères parce qu'elle sait
00:36:25qu'elle est dans la main des Américains de l'OTAN comme elle.
00:36:27Et nous, on a quoi ?
00:36:29Nous, on a ce pauvre Stéphane Séjourné.
00:36:31Elle a chargé de vice-président,
00:36:33chargé du bien-être industriel,
00:36:35du redressement industriel.
00:36:37C'est comme Hollande
00:36:39qui avait nommé Montebourg,
00:36:41chargé du redressement productif.
00:36:43On ne peut rien faire quand vous êtes
00:36:45ministre de l'Industrie, ministre du redressement productif,
00:36:47ministre aussi, puisque toutes les grandes données
00:36:49macroéconomiques, tous les grands leviers vous échappent.
00:36:51Regardez ce qu'avait M. Marc Ferracci.
00:36:53Vous savez qui est M. Marc Ferracci ?
00:36:55– Ministre de l'Industrie.
00:36:57– Ministre de l'Industrie sortant.
00:36:59– Quand il a été nominé par Macron.
00:37:01– La grande compétence pour laquelle il a été nominé,
00:37:03parce qu'il a été témoin de mariage de Macron avec Brigitte.
00:37:05– Je crois que c'était son père.
00:37:07– Et réciproquement.
00:37:09– Il était témoin de mariage.
00:37:11– Je termine, parce que Marc Ferracci,
00:37:13il a dit, je crois que je le disais tout à l'heure,
00:37:15le 17 novembre, à mi-novembre,
00:37:17il a dit qu'il s'attendait
00:37:19à des milliers de pertes d'emplois industriels
00:37:21et des fermetures d'usines.
00:37:23– C'est pas nouveau.
00:37:25– Mais oui, mais il sert à quoi ?
00:37:27C'est quoi un ministre qui s'attend à...
00:37:29Ce sont des commentateurs de l'actualité.
00:37:31On a un président de la République qui se prend
00:37:33pour un organisateur d'événementiel,
00:37:35je vous l'ai dit tout à l'heure,
00:37:37il se félicite des Jeux Olympiques,
00:37:39il se félicite de Notre-Dame de Paris,
00:37:41où si j'ai bien compris, on a mis un carrelage
00:37:43de salle de bain à la place des dalles millénaires
00:37:45qu'il y avait par terre, enfin bref.
00:37:47Et puis maintenant, on a un ministre de l'Industrie
00:37:49qui se prend, ce sont des léonsitrones du désastre,
00:37:51si vous voulez, ils sont là en train
00:37:53de commenter le désastre, voilà.
00:37:55Mais c'est fou, quoi.
00:37:57Il n'y a personne qui prend...
00:37:59Vous comprenez, ils n'ont pas,
00:38:01et ça c'est quelque chose que j'avais déjà noté
00:38:03quand j'étais en cabinet ministériel,
00:38:05c'est qu'on a une classe dirigeante
00:38:07qui a engrammé, comme on dit en termes psychiatriques,
00:38:13le fait qu'ils n'ont pas de pouvoir,
00:38:15le fait qu'ils sont des bouchons sur l'océan.
00:38:17Ils ne prennent pas à bras-le-corps
00:38:19les problèmes des Français.
00:38:21On va passer à présent à une page internationale,
00:38:23si vous le voulez bien.
00:38:25Donald Trump va donc rejoindre
00:38:27la Maison-Blanche à nouveau
00:38:29le 20 janvier prochain.
00:38:31Il avait fait la promesse d'en finir
00:38:33avec la guerre en Ukraine.
00:38:35Néanmoins, il y a quelques jours,
00:38:37les États-Unis, on le sait par quelle voie,
00:38:39ont autorisé des frappes en profondeur
00:38:41sur la Russie.
00:38:43On voit qu'il y a eu une augmentation
00:38:45des ripostes russes qui a lancé
00:38:47un missile hypersonique Auréchnic.
00:38:49Ce que je vous propose, c'est d'écouter Hervé Carès,
00:38:51spécialiste de la gestion de crise
00:38:53et ancien militaire.
00:38:55Il était à votre place il y a quelques semaines
00:38:57et il nous expliquait ce que changeait
00:38:59le missile Auréchnic.
00:39:01– Je pense qu'il ne faut pas parler d'escalade,
00:39:03il faut parler de réponses graduées,
00:39:07et notamment de la part des Russes.
00:39:09Et en se référant à la réponse graduée
00:39:11des années 60 des États-Unis
00:39:13en matière de dissuasion nucléaire,
00:39:15avec une différence notable
00:39:17et qui est d'une certaine manière révolutionnaire,
00:39:19c'est que, par la suprématie technologique
00:39:21que feront les Russes
00:39:23avec les vecteurs hypersoniques,
00:39:25ils ont rajouté en fait une étape
00:39:27à cette réponse graduée,
00:39:29c'est une étape de dissuasion conventionnelle
00:39:31au moyen de vecteurs hypersoniques.
00:39:33Et cette étape qui n'existait pas
00:39:35dans les années 60,
00:39:37qui était une étape
00:39:39de dissuasion conventionnelle,
00:39:41cette étape qui n'existait pas,
00:39:43qui est révolutionnaire,
00:39:45pose un vrai problème stratégique
00:39:47aux Occidentaux,
00:39:49parce qu'eux, ils ont une dissuasion
00:39:51essentiellement et exclusivement nucléaire,
00:39:53avec pas de niveau
00:39:55de graduation ou de gradation,
00:39:57d'escalation ou d'escalade,
00:40:01et ils sont dans une impasse stratégique.
00:40:05Je vais faire une petite page d'autopromo quand même,
00:40:13parce que je regrette
00:40:15que des experts comme Hervé Carès
00:40:17n'aient pas été invités sur les plateaux de télévision
00:40:19que les Français peuvent voir tous les jours
00:40:21en allumant leur poste,
00:40:23parce que ça ferait peut-être avancer
00:40:25quand même un peu les choses.
00:40:27Mais écoutez, vous avez raison,
00:40:29il en est Hervé Carès,
00:40:31Sylvain Ferrara,
00:40:33il y a en France des gens
00:40:35qui ont des experts,
00:40:37des vrais experts,
00:40:39qui disent la vérité.
00:40:41Comme vous, j'ai reçu Marc Twaty,
00:40:43que je connais bien maintenant,
00:40:45j'ai fait une vidéo hier,
00:40:47on va la sortir.
00:40:49Marc Twaty, c'est un économiste
00:40:51qui a du bon sens et qui dit des choses.
00:40:53Il n'ose pas aller jusqu'au bout,
00:40:57même s'il le pense beaucoup,
00:40:59il faut sortir de l'euro,
00:41:01il n'ose pas dire que l'euro allait exploser.
00:41:03Enfin, il le pense très très fort,
00:41:05mais il n'ose pas trop le dire.
00:41:07Mais il est de toute façon
00:41:09blacklisté dans les médias.
00:41:11Il m'a raconté comment il a été reçu
00:41:13par Bruno Le Maire,
00:41:15où il était allé expliquer
00:41:17à Bruno Le Maire le désastre.
00:41:19Mais il y avait toute une cour autour de Bruno Le Maire
00:41:21qui expliquait que non, non, non,
00:41:23on pouvait continuer à s'endetter
00:41:25de façon considérable.
00:41:27Donc en fait, les médias,
00:41:29on l'a vu sur l'affaire de la Covid.
00:41:31Bon, maintenant, les langues commencent à se délier,
00:41:33pas seulement les langues, mais les rapports.
00:41:35Vous avez vu ce rapport qui vient des États-Unis,
00:41:37de la Chambre des représentants,
00:41:39qui explique que désormais, en effet,
00:41:41c'est quasiment certain que le virus
00:41:43a été créé en laboratoire.
00:41:45On sait aussi que les injections
00:41:47à RNM ont des effets secondaires
00:41:49très graves,
00:41:51et que ça ne protégeait pas autant
00:41:53que ce qu'on avait dit,
00:41:55même peut-être pas du tout, etc.
00:41:57Rappelez-vous qu'en France,
00:41:59le professeur Montagnier,
00:42:01prix Nobel de médecine,
00:42:03a été interdit d'antenne.
00:42:05Et Patrick Cohen, par exemple,
00:42:07qui n'a jamais, je ne sais même pas s'il a son bac,
00:42:09mais en tout cas, il n'a jamais fait un jour d'études de médecine,
00:42:11le traitait de complotiste.
00:42:13Et le professeur Montagnier,
00:42:15prix Nobel de médecine, qui tirait la sonnette d'alarme,
00:42:17qui disait que ce virus a été fait en laboratoire,
00:42:19et qui mettait en garde
00:42:21contre les injections à RNM,
00:42:23il est mort dans l'anonymat.
00:42:25Je l'ai proposé, moi je ne suis pas le seul,
00:42:27il faudrait l'élever à titre posthume
00:42:29à la dignité de grand croix
00:42:31de la Légion d'honneur.
00:42:33Si vous voulez,
00:42:35le thermomètre est cassé.
00:42:37C'est-à-dire que les Français,
00:42:39que ce soit sur la Covid-19,
00:42:41que ce soit sur l'endettement de la France,
00:42:43que ce soit sur la guerre en Ukraine,
00:42:45que ce soit sur l'euro,
00:42:47que ce soit sur notre appartenance à l'Union Européenne,
00:42:49que ce soit sur l'OTAN,
00:42:51les Français, on leur cache
00:42:53des pans entiers du raisonnement et de la vérité.
00:42:55Après ça, vous avez Macron qui dit
00:42:57qu'on est en démocratie. Non, non, non,
00:42:59on n'est pas du tout en démocratie, on est dans un truc
00:43:01qui est complètement verrouillé médiatiquement,
00:43:03et on n'apporte pas aux Français la solution.
00:43:05C'est pour ça que la situation est extrêmement grave,
00:43:07parce qu'il n'y a pas d'offre politique.
00:43:09Les Français ne voient pas une offre politique.
00:43:11Plus exactement, on leur fait croire
00:43:13que l'offre politique, ça serait
00:43:15de voter pour Bardella. Bon, c'est bon.
00:43:17Bardella, vous l'avez vu, qui est totalement aligné
00:43:19sur le narratif américain,
00:43:21qui est à profond, on parle de Trump d'ailleurs,
00:43:23Bardella qui est allé serrer la main de Zelensky,
00:43:25ou Manon Aubry, de l'autre côté,
00:43:27qui avait sauté au cou de
00:43:29von der Leyen, vous avez vu ça.
00:43:31Voilà, ou Mme Knafo,
00:43:33ou Mme Marion Maréchal, qui sont totalement
00:43:35sur le pro-Union Européenne,
00:43:37pro-OTAN, etc.
00:43:39– C'est un peu dur, parce que les discours
00:43:41des deux personnes que vous venez de citer
00:43:43au Parlement européen sont quand même extrêmement offensifs
00:43:45à l'égard de von der Leyen.
00:43:47– Oui, mais attendez, au moment du vote,
00:43:49elle a voté quoi, Mme Marion Maréchal,
00:43:51qui d'ailleurs, au passage,
00:43:53est partie avec 4 députés sur 5,
00:43:55après s'être fait élire avec l'étiquette
00:43:57Zemmour, une trahison extraordinaire,
00:43:59au passage. Mais elle a voté quoi ?
00:44:01Elle a voté pour l'envoi de missiles
00:44:03pour aller bombarder la Russie.
00:44:05Et Mme Maréchal,
00:44:07elle est la première
00:44:09à chanter les louanges de Mélanie
00:44:11qui aurait arrêté l'immigration,
00:44:13ce qui est faux.
00:44:15Le nombre d'immigrés en Italie a augmenté.
00:44:17Parce que Mme Marion Maréchal,
00:44:19elle joue sur l'ambiguïté entre
00:44:21les immigrés illégaux et les immigrés légaux.
00:44:23Je l'ai dit et je le répète,
00:44:25à partir du moment où on est dans l'Union européenne,
00:44:27on est obligé d'appliquer la politique de l'Union européenne
00:44:29qui vise à augmenter le nombre
00:44:31d'immigrants. 4 millions par an,
00:44:33mais d'immigrants légaux. Voilà.
00:44:35– J'aimerais qu'on reste sur la question
00:44:37internationale, si vous voulez bien, François Asselineau,
00:44:39et qu'on reste sur cette question ukrainienne
00:44:41qui n'avance pas. On l'a dit,
00:44:43Donald Trump a promis la paix en 24 heures.
00:44:45Bien sûr, c'est une façon de parler.
00:44:47On a vu ce lancement d'Orechnik
00:44:49qui semble quand même
00:44:51rebattre un peu les cases
00:44:53et les cartes,
00:44:55et calmer peut-être
00:44:57les volontés de violence
00:44:59du côté atlantiste.
00:45:01Cette nuit,
00:45:03Sergueï Lavrov a donné un entretien
00:45:05à Tucker Carson, là aussi.
00:45:07On voit encore que ça se passe,
00:45:09non pas sur les réseaux principaux,
00:45:11mais sur les réseaux sociaux et sur les médias alternatifs.
00:45:13Je vous propose qu'on en écoute un extrait.
00:45:19– Il y a quelque temps, monsieur Kirby,
00:45:21qui est le coordinateur
00:45:23de la communication de la Maison-Blanche,
00:45:25ou quelque chose comme ça,
00:45:27répondait à des questions concernant
00:45:29l'escalade et sur la possibilité
00:45:31d'utiliser des armes nucléaires.
00:45:33Et il a dit,
00:45:35« Oh non, non,
00:45:37nous ne voulons pas d'escalade
00:45:39parce que s'il y a un élément nucléaire,
00:45:41nos alliés européens
00:45:43en souffriraient. »
00:45:45Ainsi, même sur le plan mental,
00:45:47il exclut que les États-Unis
00:45:49en pâtissent.
00:45:55C'est quelque chose
00:45:57qui rend l'escalade
00:45:59extrêmement difficile.
00:46:01C'est quelque chose
00:46:03qui rend la situation un peu risquée.
00:46:09Les professionnels de la dissuasion,
00:46:11de la politique de dissuasion nucléaire,
00:46:13savent très bien
00:46:15que c'est un jeu très dangereux.
00:46:17Parler d'un échange limité
00:46:19de frappes nucléaires
00:46:21est une invitation au désastre.
00:46:23C'est ce que nous ne voulons pas.
00:46:31On a le sentiment finalement
00:46:33que la Russie
00:46:35a totalement transformé
00:46:37la politique de dissuasion nucléaire
00:46:39plutôt en faveur
00:46:41du retardement,
00:46:43du déclenchement nucléaire.
00:46:45Oui, parce qu'on est en train
00:46:47de mesurer que l'utilisation
00:46:49de forces nucléaires, c'est en fait
00:46:51l'apocalypse générale de la planète.
00:46:53Donc il y a quand même
00:46:55les armes nucléaires,
00:46:57ce sont des armes finalement
00:46:59qui vont être utilisées.
00:47:01Et donc depuis cette conception,
00:47:03c'était la MAD qu'on disait
00:47:05dans les années 70,
00:47:07Mutual Assault Destruction,
00:47:09ça veut dire fou en anglais,
00:47:11la folie, c'était la destruction mutuelle assurée,
00:47:13c'est ça qui a amouti aux accords SALT 1,
00:47:15SALT 2, vous savez, de réduction
00:47:17des armements, mais ça c'était au moment
00:47:19du dégel
00:47:21entre
00:47:23les États-Unis
00:47:25et l'Union soviétique
00:47:27faisant la politique
00:47:29de détente, etc.,
00:47:31les accords d'Helsinki de 1975, etc.
00:47:33Mais depuis lors, il y a effectivement
00:47:35toute une pensée stratégique
00:47:37et tactique qui s'est développée
00:47:39en se rendant compte que justement,
00:47:41cette force nucléaire, c'est un peu
00:47:43too much, c'est un peu trop,
00:47:45et donc est-ce qu'il ne peut pas y avoir
00:47:47un dégradé, d'où l'apparition des armes nucléaires
00:47:49tactiques, c'est-à-dire des armes nucléaires
00:47:51qui frapperaient de façon très limitée,
00:47:53et puis des armes qui sont des armes
00:47:55nouvelles, du style, par exemple, pour brouiller
00:47:57les communications
00:47:59par Internet ou des communications téléphoniques,
00:48:01et puis aussi, ce qu'on vient
00:48:03de découvrir, avec notamment
00:48:05les Russes, ce sont
00:48:07des missiles hyper-véloces, hyper-soniques
00:48:09qui font 10 fois la vitesse du son
00:48:11et qui emportent des charges,
00:48:13et l'arrivée de ces, même si ce sont
00:48:15des charges conventionnelles,
00:48:17on l'a vu dans la banlieue de Dnipropetrovsk,
00:48:19d'un seul coup, vous avez
00:48:21des missiles qui sont arrivés avec des tonnes
00:48:23l'équivalent de tonnes
00:48:25d'explosifs, en tout cas,
00:48:27conventionnels, et qui sont arrivés
00:48:29à la vitesse de 4 km à la seconde.
00:48:31Et donc, je ne sais pas si vous avez
00:48:33vu les photos, c'est un cratère incroyable
00:48:35qui est arrivé, et les habitants
00:48:37ont eu le sentiment d'un tremblement de terre gigantesque
00:48:39à 20-30 km à la ronde.
00:48:41Donc c'est énorme !
00:48:43Et ça n'est pas nucléaire.
00:48:45Donc on voit que les
00:48:47Russes, de ce point de vue-là, ont bâti des armes
00:48:49qui devraient faire réfléchir
00:48:51quand même, et je pense
00:48:53que ça fait quand même un peu réfléchir les gens sérieux,
00:48:55c'est qu'actuellement, il n'y a pas de moyens
00:48:57de les arrêter, parce qu'un
00:48:59missile qui fait du Mach 10,
00:49:01il paraît qu'il y en a même qui vont plus vite,
00:49:03on n'a pas les moyens
00:49:05de les arrêter. Et j'en reviens
00:49:07à ce que je disais tout à l'heure,
00:49:09quand j'entends la déclaration
00:49:11de M. Lavrov, comparer Lavrov
00:49:13à Jean-Noël Barraud,
00:49:15c'est à pleurer !
00:49:17C'est à pleurer !
00:49:19M. Lavrov, il est ministre des Affaires étrangères
00:49:21depuis 25 ans, c'est un homme qui a 70 ans,
00:49:23c'est un homme qui est en pleine maîtrise
00:49:25de tous les dossiers, qui est quelqu'un
00:49:27comme Poutine, ce sont des gens qui sont
00:49:29extraordinairement compétents sur leur sujet,
00:49:31et qui défendent bec et ongle
00:49:33les intérêts géopolitiques de leur pays,
00:49:35alors que nous, on a une espèce de muscadin,
00:49:37vous savez, le dernier truc en date,
00:49:39il a son téléphone, tout le monde
00:49:41écoutait le téléphone du ministre des Affaires étrangères,
00:49:43il a refusé de le donner.
00:49:45Qu'est-ce que c'est que ça ?
00:49:47De toute façon, ce qu'il y a sur le téléphone
00:49:49du ministre des Affaires étrangères français,
00:49:51c'est quoi, c'est un larbin ?
00:49:53Mais vous vous rendez compte à quel point
00:49:55on est tombé ? Et moi, ce que je trouve
00:49:57absolument tragique, c'est que là,
00:49:59lors des débats qu'il y a eu à l'Assemblée nationale,
00:50:01le Barnier, il est tombé sur
00:50:03un problème de financement
00:50:05de la sécurité sociale, bon, d'accord,
00:50:07c'est vrai que c'est important, c'est vrai
00:50:09que je suis d'accord sur le fait
00:50:11qu'il ne faut plus qu'il y ait d'augmentation d'impôts,
00:50:13il ne faut plus, et M. Barnier va
00:50:15augmenter encore les impôts de 40 milliards d'euros,
00:50:17il faut maintenir le pouvoir d'achat
00:50:19des catégories les plus modestes
00:50:21de la population et des retraités,
00:50:23là, je suis vraiment d'accord avec ce que disait
00:50:25Mme Le Pen, pas qu'elle d'ailleurs,
00:50:27ou de l'autre côté de l'hémicycle, il y avait aussi
00:50:29des gens qui disaient la même chose, je suis d'accord.
00:50:31– On fait des économies où ?
00:50:33– Alors justement, Barnier, il a fait quoi
00:50:35comme économie ? Barnier, il nous a sortis,
00:50:37il a appelé à faire des économies,
00:50:39et première chose qu'il présente,
00:50:41c'est un gouvernement avec 42 ministres,
00:50:43mais c'est incroyable,
00:50:45et vous avez Mme Borne,
00:50:47vous avez vu Mme Borne qui a expliqué
00:50:49qu'il était hors de question qu'on lui retire
00:50:51son chauffeur et sa voiture à vie,
00:50:53d'ailleurs c'est assez extraordinaire,
00:50:55Mme Borne, vous avez vu, il y a les dissidents,
00:50:57c'est tout à fait normal que les premiers ministres
00:50:59ils aient des privilèges comme ça à vie,
00:51:01elle a dit, vous savez pourquoi ?
00:51:03Elle a dit parce que, compte tenu de ce que j'ai fait,
00:51:05je risque quand même d'être molesté
00:51:07ou agressé dans la rue.
00:51:09Elle témoigne qu'on n'est plus
00:51:11dans une démocratie en fait,
00:51:13parce que normalement dans une démocratie,
00:51:15quelqu'un qui...
00:51:17– La démocratie, c'est pas non plus là
00:51:19où le peuple peut s'en prendre physiquement
00:51:21aux dirigeants politiques.
00:51:23– Non mais tout le monde sait que ça,
00:51:25elle n'a fait que des 49.3,
00:51:27elle en a fait 23 ou 24 pour imposer
00:51:29une réforme de la démocratie
00:51:31que les Français ne voulaient pas,
00:51:33et elle sait mieux que les Français ce qu'il faut.
00:51:35Alors maintenant, effectivement,
00:51:37elle veut une protection rapprochée,
00:51:39donc moi j'en reviens à mon propos,
00:51:41bien sûr que ce sont des sujets qui sont graves,
00:51:43mais ça c'est encore beaucoup,
00:51:45beaucoup plus grave.
00:51:47Si vous voulez que la France,
00:51:49qui n'est pas parmi les dirigeants français,
00:51:51parmi les parlementaires,
00:51:53qu'il n'y ait personne
00:51:55qui ait voulu mettre au-dessus de la pile
00:51:57le problème qu'on risque
00:51:59d'être anéanti dans une guerre nucléaire
00:52:01ou si pas une guerre nucléaire,
00:52:03qu'à force d'aller titiller l'ours russe,
00:52:05de lui tirer les poils du nez,
00:52:07qu'un jour,
00:52:09qui c'est qui va nous dire qu'on ne va pas se ramasser
00:52:11une noisette, la Oreshnik, c'est la noisette,
00:52:13comme quand vous allez au café,
00:52:15vous demandez une vraie noisette,
00:52:17sauf que là ça ne va pas être une petite tasse de café,
00:52:19c'est un missile qui fait du MAC-10,
00:52:21et les Russes, qu'est-ce qu'on fait
00:52:23si les Russes envoient ça sur un,
00:52:25je ne sais pas moi,
00:52:27sur une usine désaffectée en France,
00:52:29une usine d'armement dans la région de Bourges
00:52:31ou de Vierzon, en pleine nuit,
00:52:33où il n'y a personne, où il y a 2-3 morts,
00:52:35il y a un cratère de 500 m de diamètre,
00:52:39alors que ça serait tiré en pleine nuit
00:52:41depuis Arkansas,
00:52:43ça met 12 minutes ou 14 minutes pour arriver,
00:52:45on n'a pas les moyens, on fait quoi ?
00:52:47Vous imaginez le lendemain matin,
00:52:49les Français, qu'est-ce qu'ils disent ?
00:52:51– Qu'il faut entrer en guerre contre la Russie, j'imagine.
00:52:53– C'est ça, qu'on va entrer en guerre
00:52:55contre la première puissance nucléaire mondiale,
00:52:57ou la deuxième, ils ont 4500, je crois,
00:52:59de mémoire,
00:53:01même peut-être un peu plus, peut-être 5000,
00:53:03d'ogives nucléaires en état de fonctionnement,
00:53:05nous on en a, je crois, quelque chose comme 250,
00:53:07sans compter tout l'appareil,
00:53:09tous les appareils électroniques, etc.
00:53:11Donc, si vous voulez, c'est malheureusement,
00:53:13quand on aime l'histoire,
00:53:15quand on apprécie l'histoire de France,
00:53:17quand on la comprend,
00:53:19on retombe sur des grands schémas habituels,
00:53:23des grands désastres français,
00:53:25comment est-ce qu'on a eu la guerre de 1870
00:53:27et l'effondrement du second empire ?
00:53:29Parce que, dans l'entourage de Napoléon III,
00:53:31on s'était monté le bourrichon,
00:53:33le fait qu'on était meilleur que les Allemands,
00:53:35l'Allemagne, avec Bismarck,
00:53:37avait gagné la bataille de Sadova de 1866,
00:53:39qui est une bataille absolument essentielle
00:53:41dans l'histoire de l'Europe,
00:53:43puisque c'est à partir de ce moment-là
00:53:45que Bismarck va pouvoir commencer
00:53:47à fédérer le Deuxième Reich,
00:53:49qu'il proclamera d'ailleurs en 1871,
00:53:51en janvier,
00:53:53dans la Galerie des Glaces à Versailles.
00:53:55Donc, en 1872,
00:53:57face à la France,
00:53:59on a une armée allemande,
00:54:01une armée prussienne,
00:54:03qui est extraordinairement...
00:54:05qui a fait victoire sur victoire
00:54:07la bataille de Schleswig-Holstein,
00:54:09la bataille de Sadova,
00:54:11et qui a 50% de force en plus,
00:54:13qui sont hyper entraînés,
00:54:15hyper armés, etc.,
00:54:17avec une capacité d'ailleurs
00:54:19de mobiliser encore d'autres troupes ailleurs.
00:54:21Et nous, on n'a rien.
00:54:23S'il a le seum,
00:54:25on n'a rien.
00:54:27La seule chose qu'on a comme avantage,
00:54:29c'est le fusil chasse-peau, c'est la seule chose.
00:54:31Et vous avez des militaires qui défilent,
00:54:33comme actuellement vous avez des militaires
00:54:35du style M. Yakovlev,
00:54:37le général français,
00:54:39qui défilent sur les plateaux TV
00:54:41pour nous expliquer depuis deux ans et demi
00:54:43que la Russie est complètement écrasée
00:54:45et que la Russie est battue
00:54:47et que Poutine est en train de mourir
00:54:49de ses cancers généralisés.
00:54:51Ça, c'est un général qui se déplace
00:54:53comme nous, on avait à l'époque,
00:54:55dans l'entourage de Napoléon III,
00:54:57des gens qui disaient que la première armée française
00:54:59était prête jusqu'au dernier bouton de guêtre.
00:55:01C'était ça qu'on nous disait.
00:55:03Et qu'est-ce qui s'est passé ?
00:55:05Ça a été un désastre, un désastre national.
00:55:07Et tous nos grands désastres nationaux
00:55:09ont été faits justement sur ce caractère
00:55:11primesautier, superficiel,
00:55:13que beaucoup de peuples nous reprochent.
00:55:15Ce que nous reprochent les peuples d'Europe du Nord
00:55:17ou les Allemands, c'est la légèreté française,
00:55:19l'inconséquence française.
00:55:21On a des gens qui discutaient,
00:55:23excusez-moi, mais sur le malus automobile,
00:55:25alors qu'au même moment,
00:55:27on a l'une des toutes premières puissances mondiales
00:55:29qui risque quand même de nous envoyer.
00:55:31Et que l'on titille depuis des années,
00:55:33maintenant, avec des ministres,
00:55:35des muscadins comme M. Haddad
00:55:37ou M. Barrault
00:55:39qui viennent dire qu'il faut aller
00:55:41envoyer des troupes au sol.
00:55:43C'est...
00:55:45Enfin là, on est...
00:55:47C'est 1940.
00:55:49Parait-il que nous allions
00:55:51des généraux qui nous expliquaient
00:55:53que de toute façon, les Allemands ne pourraient pas passer
00:55:55parce qu'on avait la ligne Maginot.
00:55:57Mais ils ne s'étaient pas rendu compte que tout simplement,
00:55:59il y aurait l'offensive Guderian qui passerait par les Ardennes
00:56:01et qu'on serait, excusez-moi, à poil.
00:56:03C'est ça. C'est-à-dire que là,
00:56:05on a des gens qui se...
00:56:07Mais c'est dingue !
00:56:09Et qui n'est pas un seul responsable politique français
00:56:11ayant accès aux médias.
00:56:13Parce que moi, je n'ai pas accès aux médias.
00:56:15M. Sylvain Ferreira, M. Carès
00:56:17n'avaient pas accès aux médias.
00:56:19De la même façon que M. Montagné sur la Covid
00:56:21ou bien d'autres, ou M. Perrone
00:56:23ou Mme Henrion-Côte n'avaient pas accès aux médias.
00:56:25C'est-à-dire qu'on est...
00:56:27J'insiste sur cet aspect des choses.
00:56:29C'est que la France, tout est verrouillé.
00:56:31Et ceci ne peut déboucher,
00:56:33à mon avis, que sur une violence
00:56:35explosive un jour ou l'autre.
00:56:37Parce qu'il y a un moment à partir duquel,
00:56:39lorsque les Français vont constater que leur niveau de vie
00:56:41commence à dégringoler de plus en plus,
00:56:43il y a un moment à partir duquel les gens vont être fous de rage.
00:56:45On ne leur offre pas
00:56:47une politique sereine,
00:56:49saine, posée, pondérée
00:56:51pour essayer de régler les problèmes.
00:56:53Moi, j'essaye de faire ça depuis 17 ans et demi.
00:56:55On m'interdit de parler.
00:56:57Très bien, ça va être exactement...
00:56:59On est dans une situation pré-révolutionnaire.
00:57:01Ça rappelle... Je fais des références historiques.
00:57:03Mais c'est important, c'est fondamental.
00:57:05Tous les grands chefs d'État du monde
00:57:07parlent de l'histoire. Vous avez vu Poutine,
00:57:09quand il a parlé de Trump, il a dit « c'est un homme intelligent ».
00:57:11Il devrait se méfier parce que
00:57:13toute l'histoire des États-Unis est faite d'assassinats.
00:57:15C'est-à-dire que Poutine,
00:57:17c'est quelqu'un qui, à permanence,
00:57:19pense à l'histoire, de la même façon
00:57:21que le président... Moi, j'avais rencontré
00:57:23avec Chirac le président Chang Zemin à Pékin.
00:57:25Mais Chang Zemin avait parlé
00:57:27à Chirac du XIXe siècle.
00:57:29Il lui avait parlé de Victor Hugo.
00:57:31Il avait parlé à Chirac
00:57:33de l'offensive franco-anglaise
00:57:35en 1860.
00:57:37Nous, on a des gens qui sont
00:57:39des incompétents, qui ne connaissent rien
00:57:41à l'histoire de France et qui se croient
00:57:43les rois du monde.
00:57:45C'est pour ça qu'on a fait d'ailleurs des sanctions
00:57:47contre la Russie qui se retournent
00:57:49contre nous.
00:57:51– Parlons, pour terminer cette émission, et rapidement
00:57:53si vous voulez bien, François Asselineau,
00:57:55de l'histoire de France. Justement, ce samedi,
00:57:57c'est aussi le jour de la réouverture
00:57:59de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Vous en avez dit un mot.
00:58:01Est-ce que ça vous émeut ?
00:58:07– Oui. Alors, je ne suis pas allé
00:58:09sur place. Je n'ai pas vu
00:58:11à quoi ça ressemble.
00:58:15Moi, ce que je n'aime pas dans cette histoire,
00:58:17d'abord, toute cette histoire me paraît louche
00:58:19depuis le début.
00:58:21Moi, j'ai une maison de campagne
00:58:23qui a été construite
00:58:25en 1880.
00:58:27Il y a des poutres.
00:58:29Il y a quelque temps de ça, je me suis dit, tiens,
00:58:31je vais voir si les poutres, elles prennent feu.
00:58:33J'ai mis un briquet. C'est des poutres qui datent de 1880.
00:58:35Mais le bois, il est tellement fossilisé,
00:58:37si vous voulez, qu'au bout de 10 minutes de briquet,
00:58:39ça n'avait toujours pas bougé d'un 20 pouces.
00:58:41Il aurait fallu y aller au chalumeau pendant 3 heures
00:58:43pour que ça commence à brûler.
00:58:45Là, on parlait de poutres qui ont pris feu instantanément
00:58:47à cause d'un mégot de cigarette,
00:58:49alors que ce sont des poutres millénaires.
00:58:51Non, je suis désolé, il y a un problème.
00:58:53Il y a un problème de fond.
00:58:55D'ailleurs, j'observe que ça fait maintenant,
00:58:57c'était en 2019, 5 ans après,
00:58:59officiellement, on ne sait toujours pas
00:59:01quelle est l'origine de ce sinistre.
00:59:03Donc déjà, si vous voulez,
00:59:05c'est un gros malaise, premièrement.
00:59:07Deuxièmement, je suis allé,
00:59:09il y a plusieurs fois dans ma vie,
00:59:11à la cathédrale de Chartres.
00:59:13La cathédrale de Chartres,
00:59:15elle a été rénovée récemment.
00:59:17C'est joli.
00:59:19C'est très beau.
00:59:21Ça a été entièrement ravalé à l'intérieur.
00:59:23Il y a des éclairages ad giorno,
00:59:25si vous voulez.
00:59:27Vous avez une musique d'ambiance.
00:59:29Bon, heureusement, c'est quand même pas de la musique pop,
00:59:31c'est quand même des chants...
00:59:33Je ne sais pas encore.
00:59:35Ce sont des chants grégoriens.
00:59:37Mais en fait, c'est un musée.
00:59:39Ce n'est plus un lieu de culte.
00:59:41C'est devenu un musée.
00:59:43On se déplace là-dedans, c'est un musée.
00:59:45Ça me rappelle aussi, dans un autre domaine,
00:59:47c'est pareil en Italie,
00:59:49il y a l'église Sainte-Marie-aux-Liens
00:59:51où il y a le Moïse de Michel-Ange.
00:59:53J'y étais allé avec mes parents en 1971.
00:59:55C'était une autre époque, en fait.
00:59:57Il y avait une foire religieuse, etc.
00:59:59J'y suis allé il y a quelques années.
01:00:01Il y avait un foyer, etc.
01:00:03Musique d'ambiance, il faut payer à l'entrée,
01:00:05il y a un circuit de visite.
01:00:07Ce n'est plus un lieu de culte, en fait.
01:00:09Ce sont des musées.
01:00:11Et je pense que c'est ce qui va se passer
01:00:13probablement avec Notre-Dame.
01:00:15Je ne sais plus qui c'était.
01:00:17C'était Claudel ou je ne sais plus qui.
01:00:19C'était converti derrière un pilier.
01:00:21Si vous voulez, moi, je collectionne les médailles.
01:00:23Les médailles en bronze.
01:00:25Ce qui est beau dans une médaille,
01:00:27une médaille du XVIIIe siècle ou du XVIIe siècle,
01:00:29c'est qu'on a enlevé toute la patine.
01:00:31On a un truc qui est blanc, qui a été passé au Karcher.
01:00:33Avec des éclairages,
01:00:35et avec un carrelage,
01:00:37on se croirait, je vous ai dit,
01:00:39dans une espèce de galerie marchande,
01:00:41des photos. Alors je ne sais pas.
01:00:43Peut-être que je vais réviser mon jugement.
01:00:45Je ne l'ai pas vu.
01:00:47Mais ce qui me met mal à l'aise aussi,
01:00:49c'est ce parti pris, en fait,
01:00:51de muséification de Notre-Dame.
01:00:53Sans compter les rumeurs insistantes
01:00:55qui circulent sur des signaux maçonniques
01:00:57ou des signaux... Alors ça, je ne sais pas.
01:00:59Il faudrait aller regarder ça d'un petit peu plus près.
01:01:01Mais sans même aller jusque-là.
01:01:03Vous savez que sur la sphère Internet,
01:01:05tout le monde ne parle que de ça.
01:01:07Mais sans aller jusque-là,
01:01:09je suis un peu embarrassé.
01:01:11On a l'impression d'enlever la magie
01:01:13et le mystère de ce lieu,
01:01:15me semble-t-il.
01:01:17Peut-être que je vais réviser mon jugement.
01:01:19Le troisième point, c'est l'utilisation politique
01:01:21qui est faite de cette affaire par Macron.
01:01:23C'est quand même incroyable, d'ailleurs.
01:01:25Pourquoi ?
01:01:27Ça n'est jamais qu'une cathédrale
01:01:29qui a été rénovée.
01:01:31Il convoque la planète entière à sa gloire.
01:01:33Il veut faire un discours à l'intérieur.
01:01:35Ça, c'est quand même incroyable.
01:01:37Moi, je vois que le pape...
01:01:39Pourtant, le pape n'est pas très ennemi des mondialistes.
01:01:41C'est le moins que l'on puisse dire.
01:01:43Mais même le pape a refusé d'y aller.
01:01:45Il y a quand même quelque chose
01:01:47entre le pape et Macron.
01:01:49Peut-être que le pape en a marre
01:01:51que Macron le tripote à chaque fois qu'il le voit.
01:01:53Moi, je vois le pape...
01:01:55Il est allé à Strasbourg.
01:01:57Il est allé à Lourdes.
01:01:59Il est allé à Marseille.
01:02:01Il va aller maintenant en Corse dans une semelle.
01:02:03Il refuse obstinément d'aller à Paris.
01:02:05C'est quand même lui qui devrait être invité.
01:02:07Bon, peut-être qu'il a
01:02:09une mauvaise expérience historique.
01:02:11Vous vous rappelez le pape Pisset
01:02:13qui avait été traîné par Napoléon
01:02:15pour assister le 2 décembre...
01:02:17Oui, le 2 décembre 1804.
01:02:19Donc il y a 220 ans,
01:02:21au couronnement de Napoléon
01:02:23où il avait pris la couronne,
01:02:25vous savez, devant Pisset qui était là.
01:02:27Vous connaissez le fameux tabou qu'il y a au Louvre.
01:02:29Mais Macron, il a invité par ailleurs
01:02:31des chefs d'État.
01:02:33Il y en a plusieurs qui se sont débinés.
01:02:35Le roi d'Angleterre, il a fait savoir
01:02:37que non, ça ne l'intéressait pas.
01:02:39Le roi philippé VI d'Espagne,
01:02:41il a dit qu'il avait un sanglier sur le feu.
01:02:43Il y avait...
01:02:45Et puis alors le mystère...
01:02:47Alors s'il paraît-il le président italien,
01:02:49le président grec...
01:02:51Alors le mystère, c'est Trump.
01:02:53Parce que Trump, dans un premier temps,
01:02:55il a fait savoir qu'il n'irait pas.
01:02:57D'ailleurs, Biden n'y va pas.
01:02:59C'est sa femme Jill Biden qui y va.
01:03:01Biden n'y va pas.
01:03:03Quand même président des États-Unis un exercice.
01:03:05Mais Trump, il avait dit qu'il n'y allait pas
01:03:07et maintenant il y va.
01:03:09Bon, je ne sais pas.
01:03:11Il paraît qu'Elon Musk va y aller.
01:03:13Je ne sais pas.
01:03:15En plus, Trump a couvert des loges
01:03:17et il l'a redit pendant sa campagne.
01:03:19Il s'est moqué de Macron.
01:03:21Il avait dit aussi
01:03:23que tout ce que touchait Macron
01:03:25se transformait en merde.
01:03:27Vous vous rappelez ?
01:03:29C'est des choses incroyables.
01:03:31Donc là, d'un seul coup,
01:03:33qu'est-ce qui a justifié ce revirement,
01:03:35je trouve bizarre,
01:03:37alors qu'il n'est jamais que président élu.
01:03:39Il n'est pas encore président en exercice.
01:03:41Je trouve ça étrange, en fait,
01:03:43cette visite de Trump à Paris.
01:03:45Sur le fait qu'il va sortir des dossiers
01:03:47ou je ne sais pas quoi.
01:03:49Moi, je pense plutôt que...
01:03:51Je ne sais pas.
01:03:53Il va peut-être voir M. Macron
01:03:55entre quatre yeux et peut-être lui parler
01:03:57de quelques sujets internationaux
01:03:59en lui disant qu'il faut peut-être
01:04:01qu'il se calme sur l'Ukraine.
01:04:03Je ne sais pas.
01:04:05– Et ce serait donc un prétexte.
01:04:07Je vous remercie beaucoup, François Asselineau,
01:04:09d'être venu jusque TV Libertés à nouveau.
01:04:11Merci à tous de nous avoir suivis.
01:04:13– Vous l'ayez, cette vidéo.
01:04:15Bien sûr, agrémentez-la du petit pouce en l'air
01:04:17qui améliore le référencement, c'est capital.
01:04:19Et puis, je vous retrouve tout de suite
01:04:21dans les commentaires, juste en bas.
01:04:23À la semaine prochaine, portez-vous bien.
01:04:25– Sous-titrage ST' 501