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Sans réelle surprise, la motion de censure du Nouveau Front populaire en réponse au 49.3 de Michel Barnier sur le budget de la Sécurité sociale a été votée par les députés ce mercredi 4 décembre à l'Assemblée nationale. Le Premier ministre est dans l'obligation de remettre la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron.
Plusieurs candidats émergent pour reprendre le flambeau, avec pour chacun, des forces et des faiblesses.

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Transcription
00:00Ah, les voilà, les voilà, les voici. Regardez, Nella, venez avec moi, on va se mettre comme ça, regardez.
00:04Le premier, c'est le nom qui revient le plus ce matin. Je veux qu'on voit simplement, très rapidement pour chacun, force et faiblesse.
00:10Sébastien Lecornu, ministre des Armées, ses forces ?
00:13Très proche du président de la République, ce sera extrêmement fluide entre les deux et il n'y a pas de veto du RN le concernant.
00:18Les faiblesses ?
00:19La faiblesse, c'est qu'il peut y avoir un veto des Républicains, c'est un ancien de l'UMP quand il a quitté sa famille politique pour rejoindre Emmanuel Macron, ça s'est très mal passé.
00:27Des vieilles rancœurs ?
00:28Laurent Wauquiez, absolument.
00:29François Bayrou ?
00:31Oui, force, très aligné avec le programme du président de la République qu'il connaît par cœur, il lui parle régulièrement, donc tout se passera bien de ce point de vue-là.
00:41Pas de veto non plus du RN dans la mesure où il a eu ces derniers temps un certain nombre de propositions et d'idées, la banque de la démocratie, le financement des élections.
00:50Il a dit que rendre Marine Le Pen inéligible, ça ne lui semblait pas être non plus une excellente idée, donc de ce point de vue-là, il coche à peu près les mêmes cases que Sébastien Lecornu.
00:58Faiblesse ?
00:59Faiblesse, même difficulté avec les Républicains et surtout, disons que c'est un peu plus une cohabitation que Sébastien Lecornu parce qu'il n'hésite pas François Bayrou quand il n'est pas content à rouler dans les brancards.
01:10A dire les choses.
01:11Et donc de ce point de vue-là, effectivement, par moment, pour dire tout simplement, les proches du président disent que ça peut être un emmerdeur.
01:16Bon, ok, alors revenez avec moi. Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre socialiste ?
01:20Oui, alors la force, c'est qu'il parle notamment à la gauche et que la gauche qui propose une non-censure, une espèce de pacte renouvelé avec le Bloc central peut très bien s'en accommoder.
01:33Difficulté, il n'est pas soutenu par les insoumis qui disent pour nous ça ne fonctionnera pas. Autre difficulté, il ne s'était pas engagé sur la réforme des retraites.
01:42Parce qu'il avait vu Emmanuel Macron. Emmanuel Macron n'avait pas trop apprécié un Premier ministre qui prendrait trop ses aises et qui détricoterait son bilan.
01:49Bruno Retailleau ?
01:50Force, il est apprécié par l'opinion, il est identifié, il permet de garder les Républicains à bord. La faiblesse, c'est qu'il fracture le Bloc central.
01:58Est-ce que Gabriel Attal peut accepter que Bruno Retailleau soit Premier ministre ?
02:02Thierry Breton, ancien commissaire européen ?
02:04Oui, alors la force, même Caz à peu près que Michel Barnier, apprécié de l'Europe. Pas tout le monde en Europe. Il ne s'entend pas très bien par exemple avec la présidente de la commission Ursula von der Leyen.
02:15C'est un monsieur qui a un CV très dense, qui a été ministre de l'économie, qui a dirigé des grandes entreprises. La faiblesse, les mêmes que Michel Barnier.
02:24Il ne connaît pas forcément cette assemblée. Dixit, l'ancien Premier ministre, impossible.
02:27Et un tout dernier nom, François Baroin, j'ai envie de dire, comme d'habitude, achat comme aliment.
02:30B comme Baroin. Plan B comme Baroin. François Baroin, force, il connaît les élus, il a été président des maires de France, il a occupé à peu près tous les postes.
02:40Député, sénateur, il connaît les républicains, il s'entend avec tout le monde. Tout va bien de ce point de vue-là.
02:46Faiblesse, il avait douté de la longévité d'Emmanuel Macron, évoquant sa démission, pas plus tard qu'il y a quelques mois.

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