• l’année dernière
Au programme de cette édition, alerte censure imminente. Dans quelques instants, la motion de censure contre le gouvernement Barnier devrait être votée. Une décision qui ajoute donc de l’incertitude à l’instabilité…

Pendant ce temps-là, Emmanuel Macron profite de ses dernières heures avec Mohammed ben Salmane en Arabie saoudite.

Et puis nous reviendrons sur la cathédrale Notre-Dame de Paris et ferons le point sur l'enquête, loin d’avoir livré tous ses secrets.

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00:00Avec l'argent de vos impôts, on déverse un fric de dingue
00:03pour les privilégiés de la République.
00:05Alors, parce qu'il faut arrêter les prébandes, les sinecures,
00:08les rentes, les passe-droits des amis de Macron,
00:10il n'y a qu'une seule solution.
00:12Renforcer la voie de la presse libre,
00:14de la presse alternative de TV Liberté.
00:16Notre mission de porte-voix, c'est grâce à vous
00:19et à vous seuls que nous pouvons la mener.
00:21Alors n'attendez pas.
00:22Faites un don à TV Liberté.
00:24Nous avons dorénavant 30 jours.
00:2630 jours pour assurer la pérennité de TVL en 2025.
00:30Le compte à rebours est lancé.
00:31La liberté à tout prix.
00:56– Générique de fin –
01:18Madame, Monsieur, bonsoir.
01:20Je suis très heureuse de vous retrouver pour cette nouvelle édition
01:23au programme Alerte censure imminente.
01:26Dans quelques instants, la motion de censure contre le gouvernement Barnier
01:30devrait être votée.
01:32Une décision qui ajoute donc de l'incertitude à l'instabilité.
01:37Pendant ce temps-là, Emmanuel Macron, lui, profite de ses dernières heures
01:41en compagnie de Mohamed Ben Salman en Arabie Saoudite.
01:44Et puis, pour terminer, nous reviendrons sur la cathédrale Notre-Dame de Paris
01:48et ferons le point sur l'enquête,
01:50loin d'avoir livré tous ses secrets.
01:52– Générique de fin –
01:56Michel Barnier est entré dans l'histoire et bientôt sorti de Matignon.
02:01À l'heure où nous parlons, tout porte à croire que c'est un coup double
02:04qui sera permis par la motion de censure du nouveau Front populaire
02:07et voté par le RN.
02:09Le point tout de suite.
02:1046 ans, 7 mois, 11 jours.
02:13Ce mercredi, Michel Barnier est entré dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale
02:17pour assister au vote de sa propre censure.
02:20Plus de 17 000 jours après sa première apparition au sein du Palais Bourbon.
02:26Une longévité qui aurait pu sembler record
02:29si une nouvelle ombre ne planait pas au-dessus de son tableau de chasse,
02:32celle du passage le plus court de la Ve République à Matignon.
02:37Un passage qui n'aura pas atteint les trois mois.
02:40En effet, si les députés de tous bords maintiennent la position
02:44qu'ils ont publiquement tenue ces dernières heures,
02:46la motion de censure déposée par le nouveau Front populaire
02:50devrait aisément gagner le minimum de 288 voix nécessaires
02:54pour renverser le gouvernement.
02:56Et ce, malgré un texte pas très bien senti
02:58à l'endroit des députés du RN.
03:01Une brèche dans laquelle a tenté de s'engouffrer Michel Barnier
03:04mardi soir pour sauver sa place.
03:06Dans ce cadre, le Premier ministre sur la sellette
03:08aura invoqué le mot « respect »
03:10près d'une dizaine de fois dans sa prestation.
03:13D'aucuns diront trop, pour être honnête.
03:16Le RN avait déjà répondu à l'attaque
03:19par la voix de Marine Le Pen lundi.
03:21Ce n'est pas la motion de la gauche.
03:23Les motions de censure déposées
03:25sont des motions de censure du gouvernement.
03:28Il s'agit donc de censurer le gouvernement.
03:31D'où que viennent ces motions de censure,
03:34s'il y en a une ou plusieurs,
03:36nous voterons ces motions de censure
03:39et en premier lieu, d'ailleurs, la nôtre.
03:41Une clarification qui n'aura visiblement pas suffi dans ce cadre.
03:45Le député RN du Loiret, Thomas Médagé,
03:47a réaffirmé cette position ce mercredi matin.
03:50Voter une motion de censure, ce n'est en aucun cas
03:52créer un nouveau gouvernement
03:54et s'allier dans un nouveau gouvernement.
03:56C'est la seule possibilité que l'opposition,
03:58les oppositions ont pour bloquer un budget
04:01après un passage en force
04:03par un 49-3 et l'engagement
04:05de la responsabilité du Premier ministre.
04:07Ceux qui nous disent que nous nous allerions
04:09avec le NFP ou la France Insoumise
04:12sont les mêmes qui ont été élus
04:14aux voix du NFP il y a quelques mois
04:16aux élections législatives dans un parti unique
04:18contre le Rassemblement National.
04:20Il faut dire que 57% des électeurs
04:22du Rassemblement National
04:24se seraient prononcés en faveur
04:26d'une censure du gouvernement.
04:28Un rejet qui dépasse de très loin
04:30la question du budget 2025
04:32qui aura toutefois le mérite de mettre la question
04:34au goût du jour.
04:36En effet, ce que les Français semblent avoir
04:38parfaitement intégré, c'est le mensonge
04:40et la manipulation de l'exécutif
04:42qui a entouré Emmanuel Macron
04:44conduisant à ces écarts financiers
04:46si dérants, sans que le ministre
04:48de l'économie pendant sept ans, Bruno Le Maire
04:50ne semble en mesure d'apporter
04:52des explications sérieuses.
04:54Difficile de jouer la sincérité
04:56dans ce cas, pour Maude Bréjon, l'actuelle
04:58porte-parole du gouvernement, pour au moins
05:00quelques heures encore.
05:01Nous n'avons pas été nommés pour mentir aux Français
05:03sur la situation budgétaire telle qu'elle est
05:05aujourd'hui.
05:06Si l'on ne croit pas au laïus du parler vrai,
05:08l'argument fort de la Macronie reste celui
05:10de l'instabilité prétendument
05:12provoquée par la censure.
05:14En témoigne la vidéo publiée par Anne Jeuneté,
05:16actuelle ministre de l'Education.
05:18Ceci n'est pas une vidéo.
05:20Ceci est un message d'alerte.
05:22Le moment est grave. Censurer
05:24le gouvernement, c'est fragiliser la France
05:26qui travaille. Nos professeurs,
05:28nos agriculteurs, nos ouvriers,
05:30nos infirmiers.
05:32Ceux qui, chaque jour, font tenir la France
05:34debout.
05:35Et oui, la Macronie
05:37ose tout, et c'est même à cela qu'on la reconnaît.
05:39Pour rappel, les présidences
05:41Macron ont connu deux professeurs décapités
05:43par des islamistes. La belle époque
05:45de pas de vagues à l'éducation nationale,
05:47les agriculteurs frappés par le
05:49suicide et, disons-le, la clochardisation.
05:51Pour alors dire leur charge, ils auront
05:53d'ailleurs bientôt le droit aux mercosours.
05:55Et concernant les infirmiers, ils ont profité
05:57comme tout le personnel soignant des suspensions
05:59pendant la crise du Covid-19
06:01quand ils refusaient l'injection de temps décrié.
06:03Un peu fort de café de ces rigés
06:05en défenseurs des Français, pour Anne Jeuneté.
06:07Pour l'heure, celle-ci a plutôt brillé
06:09à l'intérieur de la caste mondialiste
06:11en faisant office d'influenceur
06:13pour former les domestiques singapouriens.
06:15Un décalage avec la population
06:17qui a moindri petit à petit
06:19la portée des discours pour insuffler
06:21la peur et la menace. Une menace
06:23qui fait d'ailleurs l'impasse sur
06:25l'origine de la situation d'instabilité
06:27vécue par la France, à savoir
06:29la dissolution narcissique
06:31d'un président vexé
06:33par le revers des élections européennes.
06:35Les Français sont d'ailleurs
06:37assez partagés sur la situation actuelle.
06:47Depuis que Macron
06:49arrive au pouvoir, il a un petit peu
06:51fait monter
06:53les extrêmes et c'est quelque chose
06:55qui n'est pas souhaitable pour la France. Après,
06:57est-ce qu'une motion de censure va vraiment changer les choses ?
06:59J'ai l'impression que tout le
07:01système gouvernemental français est un peu rodé
07:03et que même si Macron se fait
07:05censurer ou quelqu'un d'autre, je ne sais pas
07:07si ça change grand chose. Beaucoup d'inquiétudes
07:09avec un gros désordre
07:11et politique et économique.
07:13Je suis très
07:15inquiet et très remonté
07:17contre les forces de gauche et contre
07:19les forces d'extrême droite. Ça fait toujours
07:21un peu peur pour les marchés financiers et économiques.
07:23Après, si je suis très honnête,
07:25dans une démocratie, il faut respecter le peuple
07:27vu les législatives
07:29et les résultats des législatives.
07:31Je pense que notre président n'a pas bien compris qu'il avait échoué
07:33et perdu. Il a remis au pouvoir des gens
07:35qui avaient perdu. À un moment donné,
07:37le peuple et l'Assemblée
07:39qui représentent le peuple censurent.
07:41L'inquiétude quant à
07:43l'impact sur les marchés financiers d'une censure
07:45est un point clé du discours macroniste
07:47malgré le rebond du CAC 40
07:49à l'ouverture ce mercredi. Ainsi,
07:51malgré la dégradation du niveau de vie
07:53des Français depuis l'arrivée au pouvoir
07:55du Mozart de la Finance en 2017,
07:57beaucoup redoutent que le pire
07:59est encore à venir. C'est aussi le ressort
08:01qu'a utilisé le ministre de l'Intérieur,
08:03Bruno Retailleau. Parce que demain,
08:05certains,
08:07d'une extrémité à l'autre,
08:09s'apprêtent à jouer
08:11le destin de la France et des Français
08:13à la roulette russe,
08:15ni plus ni moins. Bien sûr que
08:17si une censure
08:19était votée, bien sûr que ça précipitera
08:21la France et les Français
08:23dans une situation intenable.
08:25Bien entendu que ce sont
08:27les Françaises et les Français
08:29les plus modestes,
08:31les plus fragiles qui seront d'abord
08:33touchées. Si la censure
08:35est donc bien votée, la rupture sera donc consommée
08:37entre la partie droite de l'exécutif
08:39et le Rassemblement national. Un point
08:41qu'évoquera sans doute Marine Le Pen ce mercredi
08:43soir à 20h. Un divorce
08:45avant le mariage qui laissera une
08:47situation politique toujours aussi éclatée.
08:49De quoi poser la question
08:51de l'après Barnier, dont la nomination
08:53avait déjà pris plus de 50 jours.
08:58Notre-Dame de Paris
09:00rouvre bientôt ses portes, mais
09:02l'incendie qui l'a frappée reste encore
09:04une énigme. L'enquête
09:06n'est toujours pas finie et de nombreuses
09:08hypothèses sont sur la table.
09:10Le point de Renaud de Bourleuf.
09:12Le 15 avril 2019 va-t-il rester
09:14l'éternel mystère de Paris ?
09:16Alors que la cathédrale Notre-Dame va rouvrir ses portes
09:18dans les prochains jours, les circonstances de son
09:20incendie il y a plus de 5 ans sont encore floues.
09:22L'enquête n'est toujours pas terminée
09:24et même le caractère, intentionnel ou non,
09:26n'a pas été tranché.
09:28Même si les autorités judiciaires ont très vite privilégié
09:30la piste de l'accident.
09:32Dès le lendemain, le procureur du tribunal judiciaire
09:34de Paris, Rémy Heitz, écartait l'idée
09:36d'un acte volontaire.
09:38Rien, rien aujourd'hui,
09:40je dirais, ne va dans le sens d'un acte
09:42volontaire. Si c'est la brigade criminelle
09:44qui a été saisie, c'est que cette brigade
09:46a les moyens techniques
09:48d'investiguer. Dans les deux jours qui ont suivi
09:50le sinistre, un policier était formel.
09:52Cet incendie n'a rien de classique comme le feu d'un appartement
09:54où on peut identifier très vite la trace
09:56d'un incident électrique ou les résidus
09:58d'un produit inflammable. La mission est donc
10:00de déterminer à quel endroit l'incendie a démarré.
10:02On sait que le feu a démarré au niveau
10:04de la charpente à la base de la flèche constituée
10:06de 500 tonnes de bois et 250 tonnes de plomb
10:08qui surmontent la croisée du transept et culminent
10:10à 93 mètres. D'après les pompiers, les flammes
10:12sont apparues au niveau des échafaudages installés
10:14sur la toiture et se sont propagées extrêmement
10:16vite, atteignant l'ensemble du toit
10:18et détruisant la charpente. La question qui n'est
10:20toujours pas élucidée est celle de l'endroit
10:22exact. A l'heure actuelle, des magistrats
10:24attendent le retour d'une modélisation en 3D
10:26de la flamme telle qu'elle a été filmée et photographiée
10:28qui leur permettra de déterminer au mieux
10:30l'origine de l'incendie. Cette incertitude
10:32n'a pas empêché les magistrats de s'éloigner très
10:34vite de l'hypothèse d'un acte intentionnel.
10:36Le 26 juin 2019, à peine deux mois
10:38après l'incendie, une information judiciaire
10:40était ouverte contre X pour
10:42dégradation volontaire par incendie
10:44et violation manifestement délibérée
10:46d'une obligation de prudence ou de sécurité.
10:48Mais le parquet de Paris continue
10:50d'affirmer dans son communiqué que la piste
10:52de l'accident est privilégiée et retient
10:54deux hypothèses. Un dysfonctionnement du
10:56système électrique ou une cigarette
10:58mal éteinte. La piste d'un court
11:00circuit électrique a été mise en avant
11:02en mars 2022 par le canard
11:04enchaîné. L'hebdomadaire avançait qu'en
11:062007, les carillons de trois petites
11:08cloches, puis trois autres cloches en 2011
11:10avaient été électrifiées
11:12malgré les règles de sécurité qui interdisent
11:14ce type d'installation dans la charpente de Notre-Dame.
11:16Ce dispositif avait été
11:18instauré de façon provisoire, mais était
11:20toujours en place en avril 2019.
11:22L'hypothèse de la cigarette mal éteinte
11:24a beaucoup intéressé les enquêteurs.
11:26Dès février 2015, un rapport faisait état
11:28de nombreux mégots de cigarettes trouvés dans la
11:30charpente. A l'heure actuelle, les 15 ouvriers
11:32présents le jour de l'incendie, soupçonnés
11:34d'avoir fumé, ont été auditionnés.
11:36Tous ont été mis hors de cause.
11:38Par ailleurs, nombre d'observateurs pénètent à penser
11:40que le bois de chêne centenaire puisse brûler
11:42aussi vite avec un simple mégot
11:44à l'origine. Benjamin Mouton, l'ancien
11:46architecte de la cathédrale, s'en était d'ailleurs ému
11:48durant l'incendie.
11:49C'est du très vieux chêne
11:51et on dirait qu'il a brûlé comme des allumettes.
11:53Comme si c'était une autre essence
11:55très, très, j'allais dire
11:57volatile ou combustible.
11:59Je comprends pas. Vraiment, je comprends pas du tout.
12:01C'est étonnant. La propagation, elle est
12:03extrêmement curieuse.
12:04En plus des questions sur le départ de feu,
12:06se rajoutent en effet les interrogations quant à
12:08l'étendue des flammes et la vitesse de propagation.
12:10Beaucoup ont ainsi vu la présence d'un
12:12éventuel carburant. Dans ce cadre, la présence
12:14de traitements contre les insectes sur les poutres a notamment
12:16été évoquée. D'une manière plus générale,
12:18les craintes autour d'un incendie à Notre-Dame-de-Paris
12:20avaient déjà été mises sur la table.
12:22Une étude du CNRS en 2016 alertait sur
12:24la quasi-inexistence de systèmes
12:26de protection de la toiture contre l'embrasement.
12:28Un rapport avait alors été rédigé.
12:30Il a finalement été classé confidentiel
12:32défense par le gouvernement de Manuel Valls
12:34au motif qu'il contenait des informations
12:36susceptibles d'inspirer les incendiaires.
12:38Le gouvernement
12:42ose à bois et Emmanuel Macron
12:44en Arabie Saoudite.
12:46De lundi à mercredi, le président
12:48de la République était en visite à Riyad.
12:50Tour d'horizon, Olivier Frèrejac.
12:52Pour fuir la traversée du désert
12:54de l'exécutif, rien de tel qu'un voyage
12:56diplomatique en Arabie Saoudite.
12:58Emmanuel Macron était à Riyad du
13:00lundi 2 au mercredi 4 décembre
13:02alors que le gouvernement de
13:04son Premier ministre Michel Barnier
13:06se trouvait en pleine tempête.
13:08Avec le prince héritier et homme fort
13:10d'Arabie Saoudite Mohamed Ben Salman,
13:12Emmanuel Macron a signé un partenariat
13:14stratégique et fait montre de
13:16sa détermination à renforcer
13:18les liens qu'entretient la France
13:20avec la plus grande monarchie du Golfe.
13:22Un rapprochement qui pourrait
13:24être favorable alors que Riyad
13:26entend se placer en interlocuteur
13:28privilégié avec Téhéran d'un côté
13:30et Tel Aviv de l'autre. Un rapprochement
13:32qui peut être utile dans le cadre d'une
13:34très hypothétique mise en retrait des
13:36Etats-Unis sur cette scène régionale.
13:38Une cinquantaine de patrons
13:40de grands groupes français comme Total,
13:42EDF et Veolia mais aussi
13:44des créateurs de start-up étaient de la partie
13:46avec la perspective de gros contrats
13:48futurs alors que le pays semble
13:50complètement pardonné par l'Occident
13:52pour l'affaire Jamal Khashoggi
13:54en 2018, un journaliste d'opposition
13:56qui avait été découpé en morceaux en Turquie
13:58dans le consulat saoudien d'Istanbul.
14:00Le Royaume
14:02accueillera l'exposition universelle en
14:042030 et le mondial 2034
14:06de football et connaît une
14:08modernisation fulgurante en tendance
14:10se placer parmi les puissances qui comptent
14:12quitte à abandonner certains usages
14:14coutumiers pas forcément admis partout
14:16même si derrière la façade
14:18la réalité n'est pas tout à fait idyllique
14:20à en croire le record du nombre d'exécutions
14:22depuis plusieurs décennies en 2024
14:24avec 198 prisonniers
14:26mis à mort pour les seuls trois premiers
14:28trimestres de l'année.
14:30Emmanuel Macron s'est également rendu à une session
14:32des One Planet Sovereign Wealth Fund
14:34réunissant des fonds
14:36souverains sur le changement climatique
14:38avec un programme culturel dans le fief
14:40historique de la dynastie saoude
14:42près de Riyad, de quoi donner un vernis
14:44écolo droit de l'hommiste à moindre frais
14:46à la monarchie. Arrivée
14:48quand la motion de censure venait d'être annoncée
14:50Emmanuel Macron a donc assisté
14:52à distance à ce qui apparaît de plus en plus
14:54comme le crépuscule du court mandat Barnier.
14:56Loin du tumulte parisien,
14:58Emmanuel Macron a néanmoins répondu à ses détracteurs
15:00notamment insoumis
15:02mais aussi à quelques personnalités qui ont
15:04réclamé sa démission à l'image de Philippe de Villiers.
15:06Un journaliste de CNews
15:08le président a ainsi affirmé
15:10« Je serai président jusqu'à la dernière seconde
15:12et d'ajouter si je suis devant vous
15:14c'est parce que j'ai été élu à deux reprises
15:16par le peuple français. » Reste à savoir
15:18la dernière seconde de quoi
15:20en effet son petit camarade Zelensky
15:22a par exemple dépassé la dernière seconde
15:24de son mandat pour rempiler
15:26l'élection. Le retour du président
15:28pourrait être un peu raide avec
15:30la probable motion de censure mais aussi
15:32une journée de mobilisation syndicale
15:34notamment dans l'enseignement le 5 décembre.
15:36Emmanuel Macron devra très
15:38probablement plancher sur un nouveau profil
15:40de premier ministre. Il pourrait être
15:42tenté de choisir cyniquement
15:44Lucie Castet, l'égérie des
15:46gauches pour la voir se faire évincer
15:48quelques semaines plus tard ou alors nommer
15:50le cornu comme l'évoquait la rumeur.
15:52Habitué à nous faire des surprises
15:54il pourrait aussi sortir un nom du chapeau
15:56il devra en tout cas négocier
15:58avec les républicains car Laurent Wauquiez
16:00a prévenu que le socle commun valait pour le gouvernement
16:02Barnier et c'est tout.
16:04Quelle que soit l'heureuse élue, la disposition parlementaire
16:06rendra sa place instable
16:08le gouvernement pourra sauter à tout
16:10moment, l'assemblée pourra être dissoute
16:12dès l'été et finalement le seul
16:14qui est à peu près sûr de rester encore deux
16:16ans et demi est Emmanuel Macron.
16:18...
16:22Et partons à présent faire un rapide tour
16:24de France.
16:26...
16:28La pauvreté en France gagne du terrain
16:30Mardi, l'observatoire des inégalités
16:32a publié son rapport selon lequel
16:34le nombre de pauvres a augmenté de
16:361,4 million de personnes
16:38en 20 ans. L'indice
16:40retenu est le suivant, un seuil
16:42de pauvreté monétaire à 50% du
16:44revenu médian soit 1014
16:46euros net par mois pour une personne
16:48seule. Une situation de plus en plus
16:50difficile à vivre malgré le
16:52discours d'Emmanuel Macron qui en 2018
16:54parlait d'éradiquer la grande
16:56pauvreté. Le rapport pointe également
16:58du doigt l'absence de visibilité
17:00sur cette question alors que l'INSEE ne
17:02dénombre pas les personnes pauvres vivant
17:04outre-mer ou en logement non ordinaire
17:06se contentant de donner une estimation.
17:08Atos paie toujours
17:10les ravages de Thierry Breton.
17:12La conclusion de la restructuration financière
17:14du groupe informatique dans le cadre
17:16de sa procédure de sauvegarde fait
17:18état d'un coût de 168
17:20millions d'euros uniquement pour des
17:22honoraires et des commissions. Une somme
17:24énorme qui regnera l'essentiel des
17:26233 millions dont l'entreprise
17:28a besoin. Ses dépenses en
17:30intermédiaires financiers et autres frais
17:32administratifs et juridiques font écho
17:34aux 533 millions d'euros de frais
17:36déjà payés en deux ans et demi par le
17:38groupe pour séparer ses activités
17:40juridiques. Un processus qui n'a
17:42pas abouti. Les spécialistes
17:44expliquent d'ailleurs que ces frais n'ont
17:46rien d'anormal pour ce type de prestations.
17:48Difficile dans ce cas d'imaginer qu'une
17:50restructuration puisse porter ses fruits
17:52si elle-même est à l'origine des fuites
17:54de capitaux. La France
17:56au ralenti jeudi. La plupart des syndicats
17:58de la fonction publique appellent à la grève.
18:00Ils continuent de dire non à l'austérité
18:02voulue par le gouvernement Barnier et réclament
18:04plus de moyens humains et financiers
18:06pour la fonction publique. Les syndicats
18:08de l'éducation nationale parlent d'une
18:10mobilisation massive avec de
18:12nombreuses écoles fermées à Paris. Dans les
18:14bouches du Rhône, il pourrait y avoir plus de 75%
18:16de grévistes chez les enseignants du 1er
18:18degré. Le secteur de la petite
18:20enfance pourrait aussi être affecté avec
18:22des crèches fermées. Comme toujours,
18:24les transports seront au ralenti dans
18:26de nombreux trains et bus supprimés.
18:28D'autres fonctionnaires vont se joindre
18:30à la mobilisation ainsi que les contrôleurs
18:32aériens. De nombreuses suppressions de vols
18:34sont à prévoir, notamment dans les aéroports
18:36de Roissy, d'Orly, de Marseille
18:38et de Toulouse.
18:40Coup de klaxon juridique contre
18:42Anne Hidalgo. Vendredi, un recours a été
18:44déposé devant le tribunal administratif
18:46de Paris pour contester la limitation
18:48à 50 km heure sur le périphérique.
18:50Une mesure prise par
18:52un arrêté municipal du maire de la capitale
18:54Anne Hidalgo. Plusieurs
18:56associations se sont jointes à cette requête.
18:58La Ligue de défense des conducteurs, la Fédération
19:00Française des motards en colère,
19:02Mobiliance ainsi qu'un collectif de 500
19:04usagers regroupés par la plateforme
19:06riposte juridique.fr
19:08Selon les avocats à l'origine de ce
19:10collectif, la municipalité socialiste
19:12a commis plusieurs abus de pouvoir.
19:14Une décision prise sans l'avis
19:16du préfet de police ni celui des
19:18autres communes desservie par le périphérique.
19:20Une limitation de vitesse qui est
19:22de la compétence du gouvernement.
19:24Une restriction de liberté qui ne serait
19:26pas nécessaire, justifiée et proportionnée.
19:32Et nous poursuivons avec l'actualité
19:34internationale.
19:38L'OTAN incapable
19:40d'éteindre l'incendie qu'elle a allumé
19:42mardi. La réunion de l'Alliance à Bruxelles
19:44a montré son embarras quant aux demandes
19:46récentes renouvelées par Volodymyr Zelensky
19:48d'intégrer son pays dans l'OTAN.
19:50Du côté de Moscou, le commentaire
19:52est clair et inchangé. Depuis des années,
19:54une adhésion de l'Ukraine constituerait
19:56une menace inacceptable.
19:58Le nouveau patron de l'Alliance, Marc Rutt,
20:00s'est contenté de rappeler qu'une
20:02réunion de l'OTAN était irréversible
20:04comme pour accroître la gravité
20:06du sujet. En réalité, cette réunion de l'OTAN
20:08intervient à un moment particulier
20:10avec des États-Unis suspendus entre
20:12deux présidents, dont Donald Trump,
20:14très critique à l'égard de cette alliance coûteuse
20:16et à l'utilité discutable selon lui.
20:18De même, la volonté de réinstaurer
20:20la paix en Ukraine, répétée à plusieurs
20:22reprises par le futur locataire de la Maison Blanche,
20:24ne plaide pas en faveur d'une adhésion
20:26alors même que le processus
20:28pourrait impliquer encore davantage
20:30de partenaires atlantistes dans la guerre
20:32contre Moscou.
20:34La Corée du Sud aussi en pleine
20:36crise politique. Des députés de l'opposition
20:38et de la majorité ont rejeté,
20:40dans la nuit du 3 au 4 décembre, la loi
20:42martiale décrétée à la surprise générale
20:44par le président de la République de Corée,
20:46Yoon Suk-hyol.
20:48Ce dernier avait invoqué des menaces
20:50de forces communistes nord-coréennes
20:52et anti-étatiques pour instaurer un tel
20:54régime d'exception. Mais
20:56190 députés de la majorité comme de
20:58l'opposition s'y sont opposés dans un
21:00hémicycle comptant 300 élus.
21:02Une foule dense s'était également
21:04massée devant le Parlement. L'annonce
21:06de l'instauration de la loi martiale mardi soir
21:08avait été faite sans l'accord, pourtant nécessaire
21:10de l'Assemblée nationale. Le parti
21:12de la reconstruction de la Corée, qui compte
21:14seulement 12 députés, a annoncé
21:16le dépôt d'une motion de destitution.
21:18Il faudra que deux tiers des parlementaires
21:20la votent, soit 200 élus.
21:22Le poisson
21:24européen pourrit aussi
21:26par la tête. L'ancien commissaire
21:28européen belge, Didier Renders, est
21:30soupçonné dans une enquête pour blanchiment d'argent.
21:32Ce centriste, aujourd'hui âgé de 66 ans,
21:34se serait livré à des activités de blanchiment
21:36par le biais d'achats de jeux de hasard
21:38à une période où il était encore
21:40ministre du gouvernement fédéral belge.
21:42C'est deux jours seulement, après la fin
21:44de son mandat de commissaire européen, qu'il a été
21:46auditionné par la police
21:48et que plusieurs perquisitions ont été
21:50effectuées, notamment à son domicile.
21:52Commissaire européen jusqu'au 1er décembre,
21:54Didier Renders, était chargé
21:56de la question de la protection
21:58de l'état de droit au sein de l'UE.
22:00Le couronnement d'une carrière de politicien
22:02qui l'avait fait figurer pendant 20 ans
22:04dans des postes ministériels du
22:06plein pays.
22:08Des milliards pour éviter la peine capitale.
22:10L'ancienne patronne d'une grande entreprise
22:12immobilière vietnamienne, Truong My Lan,
22:14a été condamnée à mort en appel
22:16mardi pour avoir participé à une escroquerie
22:18estimée à 27 milliards de dollars.
22:20Une petite affaire dans laquelle
22:22elle aurait mis main basse sur 12
22:24milliards de dollars, soit près de 11
22:26milliards et demi d'euros.
22:28Des dizaines de milliers de personnes qui ont
22:30investi leurs économies auprès d'une de ces
22:32sociétés ont perdu leur argent.
22:34Pour rembourser sa dette et éviter la peine capitale,
22:36Truong My Lan a suggéré
22:38de liquider l'une de ces sociétés et de
22:40vendre ses actifs. Elle a également remis
22:42à l'appareil judiciaire plus de 600
22:44propriétés familiales. La loi vietnamienne
22:46permet aux condamnées à mort d'échapper à
22:48une exécution si trois quarts des actifs
22:50mal acquis sont rendus ou en
22:52cas de coopération considérée comme suffisante
22:54avec les autorités.
22:59Et voilà, nous approchons de la fin de cette édition.
23:01Dès à présent, retrouvez
23:03le documentaire exclusif
23:05produit par TVL et réalisé
23:07par Omerta à Kursk,
23:09en Russie, où les Ukrainiens ont lancé une offensive
23:11cet été. Notre équipe a
23:13recueilli les témoignages des habitants
23:15et suivi des soldats engagés sur le front.
23:20...
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24:16Et voilà, c'est maintenant
24:18la fin de cette édition. Merci à tous
24:20pour votre fidélité. On se retrouve demain
24:22à même mieux, même heure. En attendant,
24:24portez-vous bien, c'est important.
24:26A demain, bonne soirée.
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