💥 Pas un terrain sur lequel Emmanuel Macron ne fasse fausse-route. Alors que les négociations de paix en Ukraine avancent toujours à tâtons entre Moscou (Vladimir Poutine) et Washington (Donald Trump), le président français flanqué de son homologue britannique multiplie les déclarations belliqueuses et hors de propos.
Sur la question algérienne, entre un Bruno Retailleau bombant le torse sans aucun moyen d’agir, un Jean-Noël Barrot renvoyé dans ses pénates avec la honte, et Emmanuel Macron lui-même qui essuie des humiliations par paquet de 12, la France est devenue la risée du monde.
💸 A plus fortes raisons que sa situation économique s’aggrave à mesure que la macronie sévit. Le premier ministre François Bayrou a réuni cette semaine une conférence de presse pour annoncer qu’il devrait trouver 40 milliards € pour boucler le prochain budget… Et les Français seront à nouveau mis à contribution pour combler l’incurie des gouvernements successifs qui ont multiplié les caviardages !
Face aux augmentations des droits de douane américains, l’Union européenne et la France pourraient bel et bien accuser le coup… de grâce !
📣 Florian Philippot, le président des Patriotes reviendra sur ces sujets cruciaux de notre actualité mais aussi sur la peine n’inéligibilité de Marine Le Pen qui pourrait priver plus de 11 millions de Français de leur candidate…
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Sur la question algérienne, entre un Bruno Retailleau bombant le torse sans aucun moyen d’agir, un Jean-Noël Barrot renvoyé dans ses pénates avec la honte, et Emmanuel Macron lui-même qui essuie des humiliations par paquet de 12, la France est devenue la risée du monde.
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Face aux augmentations des droits de douane américains, l’Union européenne et la France pourraient bel et bien accuser le coup… de grâce !
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00:00:00Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver pour ce nouveau numéro du samedi politique.
00:00:20Au programme de cette semaine, nous avons beaucoup, beaucoup de choses à voir.
00:00:24Alors Algérie, Moyen-Orient, Ukraine, là où Emmanuel Macron passe, la diplomatie trépasse en France.
00:00:31Ça ne va pas mieux. François Béroud a fait sa conférence. Il y a 40 milliards d'euros à trouver.
00:00:36Alors après avoir cramé la caisse, c'est les poches des Français qui vont encore payer.
00:00:41Macron va-t-il définitivement rayer la France de la carte ? C'est ce que nous allons voir tout de suite.
00:00:46Mais avant toute chose, chers amis, je compte éminemment sur vous pour le succès de cette émission.
00:00:50Ça ne peut pas fonctionner sans quelques gestes pour que vous médiez.
00:00:54Alors pensez à cliquer sur le pouce en l'air. Pensez bien sûr à relayer cette vidéo.
00:00:59Et évidemment, on se retrouve dès à présent dans les commentaires juste en dessous. C'est parti.
00:01:14Et à mes côtés aujourd'hui, Florian Philippot. Bonjour, monsieur.
00:01:17Bonjour.
00:01:17Merci beaucoup d'être avec nous. Vous êtes le président des Patriotes, ancien député européen.
00:01:22Florian Philippot, on va commencer avec l'actualité internationale.
00:01:25Jeudi, Emmanuel Macron recevait une délégation américaine.
00:01:29Steve Buitkov et Marco Rubio, notamment, également une délégation ukrainienne, mais aussi britannique et allemande.
00:01:35L'objectif, évoquer la question ukrainienne.
00:01:38Comment jugez-vous l'attitude d'Emmanuel Macron sur ce dossier ?
00:01:41Elle est très dangereuse. C'est la première des choses à dire. Elle est très dangereuse pour nous, Français.
00:01:48Parce qu'on a tous compris que M. Macron ne cherche pas la paix.
00:01:53Et dès qu'il le peut, il refait un chèque à Zelensky, 2 milliards d'euros il n'y a encore pas très longtemps.
00:01:58Il envoie des armes. Il continue d'ailleurs de déplumer l'armée française, contrairement à tous les engagements, pour envoyer des armes en Ukraine.
00:02:07Et puis, il y a ce projet délirant dont on voit qu'il veut prendre la tête avec Kerr Starmer, de coalition des volontaires.
00:02:13Il a été très heureusement inspiré, puisque c'était le nom donné à la coalition de George Bush en 2003 dans la guerre d'Irak.
00:02:19La coalition of the willing, donc la coalition des volontaires.
00:02:23On voit quand même l'inspiration. Et là, il a reçu Vitkov et Rubio, qui sont sur une ligne diamétralement opposée,
00:02:32puisque eux cherchent à discuter avec la Russie, discutent avec la Russie, pour essayer de trouver un arrangement qu'il faudra bien trouver.
00:02:38Parce que, de toute façon, alimenter en argent et en armes et en soldats l'Ukraine, ça ne sert strictement à rien.
00:02:43L'Ukraine a perdu. L'Ukraine devait perdre. C'était évident.
00:02:46Et il faut essayer de trouver les meilleures solutions de la paix dans l'intérêt de tout le monde, du peuple ukrainien d'ailleurs qui est en train de crever là-bas,
00:02:54et de la France qui n'a pas à envoyer de soldats.
00:02:56Or, là, on prend le chemin, les Français en entendent un peu moins parler, mais on prend le chemin d'envoyer des hommes là-bas.
00:03:03Et on n'est pas les seuls, puisque vous avez l'armée néerlandaise qui a été mise en état d'alerte cette semaine subitement par son chef d'état-major des armées,
00:03:11qui a demandé, qui a envoyé une lettre aux 76 000 personnels civils et militaires de l'armée néerlandaise en leur disant
00:03:16« Tenez-vous prêts, on va peut-être y aller plus tôt que prévu. Vérifiez même votre carnet de vaccination, décidément. »
00:03:22Et puis, les Allemands, les hommes de plus de 18 ans en Allemagne sont priés de s'enregistrer, demande du ministre Pistorius de la Défense.
00:03:32Et on a vu, là, les Danois qui annonçaient cet été, ce sera les premiers d'ailleurs, à envoyer des soldats.
00:03:36Alors, des soldats non armés, les Danois vont y aller non armés, juste pour apprendre le fonctionnement des drones.
00:03:42Je ne sais pas si c'est une couverture ou si c'est vrai. J'ai un peu de mal à y croire.
00:03:46Ils sont obligés d'aller en Ukraine pour apprendre le fonctionnement des drones sur un champ de bataille.
00:03:51Bon, je crains que ce soit les premiers, les éclaireurs en quelque sorte.
00:03:55Non, on va vers ça. Donc Macron a un comportement fou, narcissique, irresponsable et dangereux.
00:04:02Je vous propose d'écouter Jean-Noël Barraud, son ministre des Affaires étrangères.
00:04:06Il évoquait justement le résultat de cette grande réunion de jeudi.
00:04:09Aujourd'hui à Paris, les Etats-Unis, l'Ukraine et les Européens se sont retrouvés autour d'une même table
00:04:16pour aborder ensemble la suite des efforts que nous voulons toutes et tous consentir
00:04:22pour arriver au plus vite à un cessez-le-feu en Ukraine permettant d'engager des discussions vers une paix juste et durable.
00:04:30Et ces discussions très ouvertes, très franches, auront permis de faire avancer la réflexion des Européens,
00:04:41celle des Ukrainiens et celle des Américains qui se sont donnés rendez-vous la semaine prochaine à Londres
00:04:50pour poursuivre les échanges sur cette base-là, afin que nous puissions espérer dans les tout prochains temps
00:04:58aboutir à ce cessez-le-feu plein et entier, sans condition, auxquelles les Ukrainiens ont d'ores et déjà consenti
00:05:06et auxquelles nous souhaitons que la Russie puisse consentir à son tour.
00:05:12– Qu'est-ce que vous pensez de ces déclarations ?
00:05:20Parce qu'on pourrait se dire finalement que c'est bien légitime de la part de la France
00:05:23d'essayer de revenir dans le dossier ukrainien.
00:05:26– Mais on pourrait y être, là on n'y est pas vraiment, c'est de l'agitation là.
00:05:34Vous savez, Vitkov et Rubio se sont quand même bien payés la tête de Macron et Barrault
00:05:38parce qu'au même moment, pendant la réunion au Quai d'Orsay ce jeudi,
00:05:44il y avait un vote à l'Assemblée Générale de l'ONU, une résolution anti-russe
00:05:47présentée par le Luxembourg et la Lituanie, l'axe luxembourgo-lituanien,
00:05:53soutenu par la France et toute l'Union européenne et qui est condamnée la Russie.
00:05:57Et les États-Unis ont voté contre, au moment où Vitkov et Rubio
00:06:03étaient dans le bureau de Macron et Barrault.
00:06:05– Et la France a voté pour ?
00:06:06– La France a bien sûr voté pour, toute l'Union en peine a voté pour.
00:06:09Donc c'est quand même un signal.
00:06:10Et les États-Unis avec la Russie ont voté contre.
00:06:12Donc c'est quand même un signal, c'est-à-dire, tu causes toujours, tu ne m'intéresses pas.
00:06:16– Ce n'est pas la première fois en plus que les États-Unis et Moscou votent ensemble à l'ONU.
00:06:20– Tout à fait, et tout récemment, Trump a refusé d'envoyer certaines armes.
00:06:25Il est dans une démarche quand même, la seule démarche rationnelle,
00:06:29que ça fasse plaisir ou pas, c'est que de toute façon,
00:06:32vous avez une puissance considérable militaire et nucléaire, la Russie.
00:06:37Une guerre, même Luc Ferry a osé le dire sur le plateau de LCI,
00:06:41qui n'a évidemment pas commencé en 2022, mais au moins en 2014, si ce n'est même avant.
00:06:45Mais bon, ça s'est vraiment accéléré avec le coup d'État de Rome Aïdan en 2014,
00:06:49l'attaque contre le Donbass de la part du gouvernement ukrainien.
00:06:52Donc de toute façon, il y a un contexte très lourd dans ce dossier.
00:06:55La Russie a des exigences et l'Ukraine peut en avoir, bien sûr.
00:07:00Mais le meilleur moyen d'essayer de trouver un terrain d'entente, c'est de négocier.
00:07:03Ce n'est pas de continuer à armer l'Ukraine et de la financer et d'envoyer des soldats là-bas.
00:07:07La seule chose qu'on est en train de faire, quand Barraud dit, avec son air quand même,
00:07:12il suffit de le regarder pour se rendre compte qu'on a quelques inquiétudes à avoir.
00:07:16Parce que je trouve qu'il porte sur son visage, effectivement, l'inquiétude que ces gens nous inspirent.
00:07:23Quand Barraud dit, on veut un cessez-le-feu sans condition, etc.,
00:07:29il sait très bien qu'il ne l'aura pas.
00:07:31Jamais la Russie ne va dire, d'accord, on arrête tout, vous reprenez vos régions,
00:07:35vous pourrez adhérer à l'Union européenne, à l'OTAN, vous n'êtes pas démilitarisé,
00:07:38vous n'êtes pas une puissance neutre, aucun problème, désolé, on s'est trompé.
00:07:44– Si tu reviens, j'annule tout.
00:07:45– Voilà, c'est ça. Mais ça, c'est ce qu'il nous dit.
00:07:47Donc il sait très bien, il n'est quand même pas idiot, il sait très bien qu'on n'obtiendra jamais ça.
00:07:52Donc en réalité, qu'est-ce qu'il fait ?
00:07:54Il pose une condition inatteignable pour justifier les prochaines guerres.
00:07:59Et ça tombe bien, puisqu'on aura des soldats positionnés là-bas.
00:08:02Dans les dernières estimations, il dit entre 10 et 30 000 soldats de la coalition des volontaires,
00:08:08pilotés, copilotés par la France, puissance nucléaire.
00:08:11Donc qui sera désigné comme responsable si ça tourne mal ?
00:08:14Et ça tournera mal, je peux déjà vous l'annoncer.
00:08:17Bah, les deux meneurs, Royaume-Uni et France.
00:08:20Et les Russes ont été très clairs là-dessus, on ne pourra pas dire qu'ils n'ont pas dit les choses.
00:08:24Ils ont dit les choses.
00:08:25Ils ont dit, attention, nous, on considérera que si vous faites ça,
00:08:28vous êtes qu'au belligérant, et donc vous êtes dans la guerre, vous êtes un acteur de la guerre.
00:08:33C'est ça qui nous prépare.
00:08:36Alors, pour quelles raisons ?
00:08:37Ils ont chacun leur agenda, qui peuvent d'ailleurs s'additionner.
00:08:42Macron a un agenda mondialiste, européiste.
00:08:46Il faut que l'Union européenne ait son armée.
00:08:49Et c'est vrai qu'ils profitent de cette crise pour avancer ça.
00:08:52Il faut européaniser la dissuasion nucléaire française, au passage de la donner à l'Allemagne.
00:08:57Parce que ce qui est inquiétant aussi, c'est que le nouveau chancelier allemand, il est complètement cinglé.
00:09:00– Alors, lui, il a appelé à ce qu'on détruise le pont de Kerch, le pont qui relie la Crimée.
00:09:04– Complètement fou, lui.
00:09:05Mais lui, il arrive en mai, là.
00:09:07Et c'est très inquiétant, parce que Scholz était un peu endormi, quand même.
00:09:10Tant mieux.
00:09:11– Ça ne lui a pas porté chance.
00:09:14– Ah oui, c'est vrai.
00:09:15Mais Merz, c'est M. BlackRock, 15 ans à la tête de BlackRock, Germanie.
00:09:19Il est même en conflit d'intérêts, parce que BlackRock a déjà des contrats.
00:09:23– Reconstruire l'Ukraine, oui.
00:09:24– Tout à fait.
00:09:25Le patron monde de BlackRock rencontre très souvent Zelensky.
00:09:28Ils ont déjà des contrats.
00:09:30Donc, lui, il est en conflit d'intérêts, parce qu'il a été pendant 15 ans à la tête de BlackRock, Germanie.
00:09:34Donc, on ne me dise pas que ça ne laisse pas de traces.
00:09:35Ça laisse évidemment des traces.
00:09:37Donc, en réalité, ce type qui est en conflit d'intérêts, qui renoue avec les pires heures de l'Allemagne.
00:09:42Je ne vais pas tomber dans le point Godwin.
00:09:43Mais franchement, les mots qu'il a en ce moment, ça va rappeler certaines choses.
00:09:48On voyait des soldats allemands là-bas, à la frontière avec la Russie.
00:09:51Ça peut… Les Russes, eux, sauront ce que ça veut dire.
00:09:54Et puis, ils ont un contrat de coalition, si vous l'avez lu, qui est délirant.
00:10:00Ils veulent supprimer la loi sur la liberté d'information en Allemagne.
00:10:03Celle qui a permis que des scandales comme le Core Institute Files,
00:10:07les scandales sur la gestion du Covid, sortent.
00:10:10Cette loi, elle va être supprimée.
00:10:12Et ils veulent même créer une peine pénale en Allemagne.
00:10:15L'inégibilité pour les élus qui font de la désinformation.
00:10:19Pratique.
00:10:20Imaginons, par exemple, vous dites en début d'épidémie que le vaccin n'empêche pas la transmission.
00:10:24C'était considéré comme de la désinformation.
00:10:27Du complotisme.
00:10:27Du complotisme.
00:10:28Donc, vous êtes inégible.
00:10:30C'est facile pour se débarrasser des vrais adversaires.
00:10:32Des vrais adversaires.
00:10:33Donc, c'est ça l'Allemagne actuellement.
00:10:34Donc, en fait, je reviens à barreau Macron à cette réunion sur l'Ukraine.
00:10:38Avec ce nouvel Allemand complètement inquiétant.
00:10:42Avec les partenaires de l'Union Européenne, etc.
00:10:45Ils sont en train de créer les conditions d'une future guerre.
00:10:48Il faut que les Français se réveillent.
00:10:50Parce que ce n'est pas leurs députés qui vont se réveiller.
00:10:52Ils ne le font pas.
00:10:53Nos parlementaires, faites une croix dessus.
00:10:55Ils ne feront pas le boulot.
00:10:56Ils ne l'ont pas fait.
00:10:57Ils ne l'ont pas fait sur l'Ukraine.
00:10:58Ils ne l'avaient pas fait déjà sur le Covid.
00:10:59Ils ne le feront pas.
00:11:01J'attends plus rien de ces gens-là.
00:11:02Plus rien.
00:11:03Donc, c'est aux Français de se prendre en main.
00:11:05Je leur dis maintenant très officiellement et solennellement.
00:11:09Parce que cette guerre n'est pas une virtualité.
00:11:12C'est un chemin vers lequel on nous emmène inéluctablement.
00:11:16Sauf si on trouve une solution pour nous débarrasser de ces gens-là politiquement.
00:11:22Et de changer radicalement de politique.
00:11:25En tout cas, il faut se faire entendre.
00:11:26Vous l'avez dit tout à l'heure, Donald Trump, lui, en ce qui concerne les approvisionnements d'armes à l'Ukraine,
00:11:31il a mis le pied sur la pédale de frein.
00:11:33C'est très clair.
00:11:33On va écouter ces dernières déclarations.
00:11:36Il cherche toujours à acheter des missiles.
00:11:38Vous savez, il est...
00:11:39Écoutez, quand vous commencez une guerre, vous devez savoir que vous pouvez la gagner, n'est-ce pas ?
00:11:44Vous ne commencez pas une guerre contre quelqu'un qui fait 20 fois votre taille
00:11:47pour espérer ensuite que les gens vous donnent des missiles.
00:11:49Alors souvent, avec Donald Trump, on a le sentiment que c'est un peu le bon sens du cow-boy, quoi.
00:12:00Ouais.
00:12:01Mais ce qu'il dit est très, très vrai.
00:12:05Certains ont dit, en France, j'ai vu des commentateurs dire
00:12:08« Mais qu'est-ce qu'ils racontent ? C'est honteux, c'est la Russie qui a commencé la guerre. »
00:12:13Oui, la Russie, le 22 février 2022 ou 24 février, a envahi une partie de l'Ukraine.
00:12:18C'est vrai.
00:12:18Mais c'est bien l'Ukraine qui a commencé, en réalité.
00:12:24Je reparlais de la...
00:12:25L'Ukraine avec des influences étrangères.
00:12:27Oui, mais avant 2022.
00:12:30Non, mais en 2014, le coup d'État...
00:12:32Bien sûr, non, mais l'Ukraine comme proxy.
00:12:34Vous avez raison.
00:12:34Un créno-ukrainien.
00:12:35On va être très clair.
00:12:36L'Ukraine n'a rien commencé du tout.
00:12:37L'Ukraine est un proxy de l'OTAN dans cette affaire contre la Russie.
00:12:41Mais ce qui s'est passé à partir de 2014,
00:12:43quand le gouvernement ukrainien attaque les populations russophones du Donbass,
00:12:47leur enlève des droits de parler russes, par exemple, ferme des chaînes de télé,
00:12:51interdit des partis politiques d'opposition, car trop russophones, pro-russes,
00:12:55encore maintenant d'ailleurs, ils continuent à le faire,
00:12:58et même disent que l'avenir des enfants de cette région,
00:13:00ce n'est pas d'aller à l'école mais de finir dans des caves sous les bombardements.
00:13:03Ça a été dit, tout ça.
00:13:04C'est une guerre.
00:13:05Et évidemment que c'est contre la Russie.
00:13:07On ne va pas faire les hypocrites en disant que c'est une partie du territoire ukrainien.
00:13:10Bien sûr, mais c'est une partie historiquement très tournée vers la Russie, si ce n'est russe.
00:13:16Donc, c'est évidemment eux qui ont commencé par l'OTAN qui poussait derrière,
00:13:20comme des dingues, qui a mis des bases de la CIA secrète.
00:13:22Tout ça a été révélé entre-temps.
00:13:24Donc, évidemment qu'il a raison.
00:13:26C'est lui qui a raison là-dedans.
00:13:27Et évidemment qu'il ne faut plus…
00:13:30Alors, sa conclusion logique, c'est qu'on ne donne pas de missiles à l'Ukraine,
00:13:34on ne donne pas d'argent, il n'y a plus un centime qui est donné par les États-Unis.
00:13:37Alors, l'Union européenne s'est vantée ce vendredi en disant
00:13:40ça y est, on a dépassé en soutien financier les États-Unis,
00:13:45on a déjà donné 26 milliards de plus.
00:13:47Voilà.
00:13:48Puis, on reparlera tout à l'heure du budget.
00:13:49C'est ça.
00:13:49Parce que, retenez bien ce chiffre, 26 milliards, vous faites fois 0,2,
00:13:54c'est la part de la France.
00:13:55Donc, si je calcule bien, ça fait 5,2 milliards.
00:13:59Et vous savez ce que paye déjà la France.
00:14:01En plus, des États-Unis, par rapport aux États-Unis, ça c'est juste le différentiel.
00:14:05Il y a des enveloppes franco-françaises aussi.
00:14:06Et en plus, il y a des enveloppes bilatérales purement franco-françaises,
00:14:08plus qui passent par l'Union européenne.
00:14:10Et voilà.
00:14:10Et après, vous comparerez avec ce que Bayrou est en train de vous annoncer
00:14:14comme cure d'austérité, ce qui va les piquer dans vos poches, voire sur vos comptes.
00:14:18Donc, voilà.
00:14:20Non.
00:14:22Nous, on fait une manif, là, le dimanche 27 avril.
00:14:26Le dimanche, c'est important.
00:14:27Ce n'est pas le samedi.
00:14:27Oui, pour une fois, c'est un dimanche.
00:14:29On pense aussi à ceux qui ne peuvent pas venir le samedi.
00:14:31On l'a déjà fait de temps en temps le dimanche, mais c'est un dimanche.
00:14:33Dimanche 27 avril, c'est à Paris.
00:14:34On se donne rendez-vous à 14h, place du Palais-Royal.
00:14:36Et le cortège, il partira à 15h.
00:14:38Je le dis clairement.
00:14:39Venez tous.
00:14:39Les Italiens, il y a une dizaine de jours, ils ont mis 100 000 personnes dans les rues de Rome pour la paix.
00:14:45100 000 personnes.
00:14:46Ils ont d'ailleurs déchiré, brûlé des drapeaux européens comme symbole de guerre.
00:14:52C'est bien vu, parce que l'Union européenne, effectivement, pousse à la guerre.
00:14:54C'est-à-dire, si les Italiens, qui sont quand même moins impliqués que nous dans cette affaire,
00:14:58parce que Mélanie n'est pas parfaite, mais elle est moins dingue que Macron sur ce dossier-là.
00:15:03Et elle a déjà dit qu'il n'y aurait pas de soldats italiens.
00:15:05Si eux, malgré ça, ils ont réussi à mettre 100 000 personnes dans les rues de Rome pour la paix,
00:15:09on peut bien faire, nous, Français, au moins aussi bien.
00:15:12Bien sûr.
00:15:12Donc, je vous appelle tous à venir le 27 avril pour cette Union nationale pour la paix.
00:15:17Alors, justement, vous disiez que l'Union européenne, c'était la guerre.
00:15:19Si je résume et condense un petit peu vos propos.
00:15:22J'ai vu, il y a très peu de temps, une interview de Nathalie Loiseau,
00:15:26donc la chef d'affile de Renew au Parlement européen.
00:15:29Elle expliquait, finalement, que l'Europe faisait presque consensus
00:15:33sur cette question de la guerre en Ukraine,
00:15:35mis à part une voix qui s'élevait en permanence pour contrecarrer leurs plans,
00:15:39celle de Viktor Orban.
00:15:41Je vous propose de l'écouter très rapidement, parce que ce qui suit était très intéressant.
00:15:45La Hongrie de Viktor Orban systématiquement s'oppose à toutes les positions de politique étrangère
00:15:53des 26 autres membres de l'Union européenne.
00:15:57Aujourd'hui, on est en train d'apprendre à vivre et à avancer sans la Hongrie de Viktor Orban.
00:16:03Ça ne lui fait pas plaisir.
00:16:04On le fait sur l'Ukraine.
00:16:06On devrait le faire beaucoup, beaucoup plus sur la Géorgie
00:16:09qui est tombée sous la coupe d'un régime pro-russe, répressif et anti-liberté.
00:16:15Et quand l'Union européenne est divisée en matière de politique étrangère,
00:16:18il n'y a pas d'action possible.
00:16:20Tout doit être fait en matière de politique étrangère à l'unanimité.
00:16:24Il suffit d'un, et vous l'avez cité, c'est Viktor Orban,
00:16:26pour qu'on soit paralysé.
00:16:28Évidemment, il faut changer ses règles.
00:16:30– Alors évidemment, cette unanimité paralyse parfois certains dossiers.
00:16:40Et Nathalie Loiseau l'a dit, il faut changer ses règles.
00:16:42C'est un serpent de mer au sein de l'Union européenne et à Bruxelles.
00:16:46C'est donc mettre fin à l'unanimité pour un vote à la majorité.
00:16:49Et là, il n'y a plus de blocage possible finalement.
00:16:52– Oui, et dans les faits, ils le font déjà,
00:16:55parce qu'ils font maintenant l'unanimité à 26.
00:16:56– Peut-être même 25, parce que parfois la Slovaquie aussi de Robert Ficot
00:17:01est un peu sur la même ligne qu'Orban.
00:17:06Vous voyez la fabuleuse démocratie européenne.
00:17:09Nos valeurs, comme ils disent toujours, ils en ont plein la bouche.
00:17:12Nos valeurs.
00:17:14C'est ça.
00:17:14C'est que si vous êtes d'un avis différent, on vous met de côté.
00:17:18Ils veulent même aller plus loin, parce qu'il y a un rapport du Parlement européen
00:17:20qui veut retirer ses droits de vote à la Hongrie au sein de l'Union européenne.
00:17:24Plus, il y a des gels régulièrement.
00:17:27La Pologne aussi, on avait été victime du temps où ce n'était pas Tusk.
00:17:30Ce n'était plus une patriote avant.
00:17:32Et on leur gelait même des subventions.
00:17:35Donc c'est un système où on vous met en fait un pistolet sur la tempe.
00:17:38Et on dit, si tu es d'accord avec nous, tout va bien.
00:17:41Tu auras tes droits de vote et ton fric, qui est en fait le tien d'ailleurs.
00:17:44Par contre, si tu émets une analyse un peu différente, ou même si tu vas, parce que
00:17:51là, ils sont menacés parce qu'ils vont aller au défilé russe du 9 mai, défilé
00:17:55militaire pour la victoire à Moscou.
00:17:57Ils sont menacés.
00:17:59Kaya Kalas, qui est la, elle se croit, ministre des Affaires étrangères de l'Union européenne,
00:18:04elle se croit, parce que c'est tout, elle part dans sa tête, elle ne l'est pas.
00:18:07Eh bien, elle a menacé les pays membres et candidats qui iraient au défilé militaire
00:18:15de Moscou le 9 mai.
00:18:18D'ailleurs, Fico lui a très bien répondu en disant, en gros, ferme-la, quoi.
00:18:23Mais la Serbie est menacée de ne plus être un pays candidat.
00:18:26Je lui ai dit, allez-y, parce que c'est la meilleure chose qui pourrait vous arriver,
00:18:28c'est de ne pas rentrer dans l'Union européenne.
00:18:30Vous ne savez pas à quel point c'est un enfer ensuite.
00:18:33Mais voilà, donc c'est ça, ce sont des petits tyrans, ces gens-là.
00:18:35C'est ça, l'Union européenne.
00:18:37Il faut que les gens ouvrent les yeux.
00:18:38Et c'est vrai sur ça, et c'est vrai sur tous les sujets.
00:18:40Sur tous les sujets.
00:18:41En ce moment, ils sont en train de nous ressortir le Mercosur.
00:18:43Comme il y a les droits de douane, on trouve un prétexte.
00:18:46Hop, on va foncer.
00:18:47Allez, finalement, on va faire le Mercosur.
00:18:49Et puis, on va ouvrir une négociation de libre-échange avec l'Inde.
00:18:53Et puis, si vous n'êtes pas d'accord, on le fera quand même.
00:18:56On l'a vu sur le CETA.
00:18:57L'Assemblée nationale française a voté contre, il s'applique quand même.
00:19:00Sur le Mercosur, pareil.
00:19:01C'était un vote consultatif qui ne servait à rien d'office.
00:19:05À rien, de rien, de rien.
00:19:06Et c'est vrai sur plein de sujets.
00:19:08C'est vrai aussi sur les ZFE, les DPE.
00:19:11Si vous sortez des ZFE, déjà, on vous attaquera en justice
00:19:14parce que vous n'avez pas le droit de le faire.
00:19:15Mais en plus, tout de suite, vous devrez rembourser 4,3 milliards d'euros
00:19:17à l'Union européenne.
00:19:18C'est une dictature, l'Union européenne.
00:19:21Il faut que les gens qui n'ont pas encore compris ça ouvrent les yeux.
00:19:24C'est une dictature de la pire espèce.
00:19:26Parce qu'elle n'est même pas reliée à un peuple.
00:19:28Il n'y a même pas de nation.
00:19:29C'est vraiment la dictature 2.0.
00:19:31C'est-à-dire mondialistes, avec des gens qui ne tiennent à rien,
00:19:35qui n'ont aucune légitimité, des technocrates, comme ça, hors sol,
00:19:39qui sont tenus juste par leur corruption, par le fric des lobbies
00:19:42et de tout ce qu'il y a autour d'eux.
00:19:44C'est un enfer.
00:19:45Et ça, c'est un système qui peut vous emmener très, très loin dans l'horreur,
00:19:49dans l'inhumanité.
00:19:50Ces gens-là ne nous considèrent pas comme des adversaires,
00:19:52ils nous considèrent comme des ennemis à supprimer, à éradiquer.
00:19:56Et s'ils doivent ouvrir des camps, un jour, ils le feront.
00:19:58Moi, je le dis aux gens.
00:19:59À Saint-Pierre-et-Miquelon.
00:20:00Oui, à Saint-Pierre-et-Miquelon.
00:20:02Non, mais je le dis très sérieusement,
00:20:04si ces gens-là doivent un jour en passer par des méthodes ultra-radicales,
00:20:08ils le feront.
00:20:08Parce qu'ils sont animés d'une idéologie qui n'a plus de limites.
00:20:14Ils sont persuadés qu'ils sont le bien.
00:20:17Et il n'y a rien de plus dangereux dans l'histoire
00:20:19que quand vous êtes persuadés d'être la vérité,
00:20:21avec un V majuscule, le bien, avec un B majuscule.
00:20:23Vous savez, aucune dictature ne dit je suis le mal.
00:20:25Je suis une dictature.
00:20:27Tout commence en disant, nous sommes le camp du bien et de la vérité.
00:20:31Et on voit qu'ils sont totalement dans cette dérive-là.
00:20:34C'est un truc, non seulement il faut sortir de l'Union européenne.
00:20:37Si la France sort, il n'y aura plus d'Union européenne,
00:20:39ni d'euros du jour au lendemain, qu'on ne fasse pas croire l'inverse.
00:20:42Évidemment, nous sommes un pays tellement central à tout point de vue.
00:20:44Mais au-delà de ça, il faut vraiment éradiquer cette histoire,
00:20:49l'Union européenne de la surface de la Terre,
00:20:51comme structure politique.
00:20:53Mais ça n'aurait pas pu être un bon projet ?
00:20:55Faire revivre les peuples.
00:20:56Est-ce que c'est intrinsèquement l'Union européenne qui est un mauvais projet ?
00:21:00Ah oui, je pense que c'est un projet qui voulait ça.
00:21:03Les origines historiques de l'Union européenne,
00:21:05c'était Jean Monnet, c'était Koudernoff-Kadergui,
00:21:08c'était tous ces projets, Schumann, etc.
00:21:12C'était clair, dès le début, ils ont...
00:21:14Vous savez d'ailleurs, avant de faire le traité de Rome en 1957,
00:21:17ils ont tenté la communauté européenne de défense,
00:21:20quelques années avant,
00:21:22qui était clairement une armée fédérale,
00:21:24pilotée par une instance fédérale,
00:21:26enfin c'était vraiment très très clair, c'était écrit comme ça,
00:21:28et qui avait été rejetée à l'époque par le Parlement français.
00:21:31Les temps ont bien changé.
00:21:33Et ensuite, ils ont...
00:21:34Alors, ils sont passés ensuite par le...
00:21:35Ils se sont dit, l'armée reviendra plus tard,
00:21:37et là, ils sont en train d'y revenir.
00:21:38Et ensuite, ils sont passés par le charbon et l'acier,
00:21:40avec cette fameuse formule qui veut tout dire.
00:21:42rendre les choses irréversibles,
00:21:46cliquer par cliquer, l'effet cliquer,
00:21:48on ne peut pas revenir en arrière.
00:21:49C'est exactement ce qu'ils font.
00:21:50Sauf qu'ils sont maintenant allés très très très loin,
00:21:51les frontières, la monnaie, le budget,
00:21:55enfin tout maintenant, tout de la diplomatie,
00:21:57et y compris l'armée demain.
00:22:00Enfin, demain, c'est assez rapidement,
00:22:01parce que leur projet d'armée avance assez vite.
00:22:04Justement, si c'est par cliquer, comme vous dites,
00:22:06c'est une très bonne image,
00:22:08comment on fait pour revenir en arrière, si on ne peut pas ?
00:22:10On ne peut pas, on sort, c'est tout.
00:22:12Donc on détruit tout ?
00:22:14On détruit un truc qui nous détruit.
00:22:16Donc on construit.
00:22:17C'est une destruction créatrice,
00:22:19si vous ne me mettez rien.
00:22:20Non, mais c'est vraiment ça.
00:22:22C'est-à-dire que vous ne pouvez pas la changer de l'intérieur.
00:22:25Vous n'allez pas aller contre le cliquet,
00:22:27vous ne pouvez pas la changer de l'intérieur.
00:22:29De toute façon, il y a un principe vicié,
00:22:30c'est le principe supranational.
00:22:32Donc, même si vous changiez le contenu des politiques,
00:22:35ponctuellement,
00:22:37une politique commerciale un peu moins négative pour nous,
00:22:39mais vous restez sur un principe vicié,
00:22:42qui est celui qui fait que vous n'êtes pas maître chez vous,
00:22:46vous ne pouvez pas l'accepter.
00:22:48Donc, la seule solution, c'est d'en sortir.
00:22:51En fait, toute nuance de discours
00:22:53entre l'ultra-fédéraliste à la loiseau
00:22:55et le pseudo-souverainiste,
00:22:57mais qui tous vous dit, on n'en sort pas,
00:23:00en fait, vous savez, ces nuances,
00:23:02comme ça, c'est toute la gamme,
00:23:03ça, des discours,
00:23:04mais là, c'est la barre des discours
00:23:05et ça, c'est la barre de la réalité.
00:23:07La barre des discours,
00:23:08elle va s'étendre comme ça
00:23:09et la barre de la réalité,
00:23:11mais en fait, ça va se traduire comme ça,
00:23:13en un seul point, la même politique.
00:23:15Tous les discours mènent à la même politique.
00:23:17Il y a un seul discours
00:23:18qui mène à une autre politique radicalement différente,
00:23:20c'est le Frexit.
00:23:21On en sort pour, derrière,
00:23:24sauver notre agriculture,
00:23:26relancer notre industrie,
00:23:27nous protéger,
00:23:29arrêter l'immigration,
00:23:31avoir une voie de paix
00:23:32qui défend nos intérêts dans le monde,
00:23:35avoir un projet national.
00:23:36Enfin, ce n'est pas en sortir pour en sortir,
00:23:37c'est en sortir pour pouvoir faire quelque chose derrière.
00:23:39Mais c'est le seul projet alternatif,
00:23:41il n'y en a pas d'autre.
00:23:42Tout le reste, c'est bidon.
00:23:43– On a parlé du fiasco diplomatique
00:23:45sur la question ukrainienne,
00:23:47où certes, Emmanuel Macron n'est pas seul
00:23:48puisqu'il fait cavalier avec l'Union européenne,
00:23:50il y a quand même un autre fiasco diplomatique
00:23:52où là, il est seul aux commandes,
00:23:54c'est ce qui se passe avec l'Algérie,
00:23:56une espèce de feuilleton totalement interminable.
00:23:59Pour commencer sur ce sujet,
00:24:00je vous propose d'écouter tout de suite
00:24:01le député du RN, Jean-Philippe Tanguy.
00:24:04– On a franchi un cap
00:24:05quand l'Algérie,
00:24:07ayant refusé de reprendre son ressortissant
00:24:09qui a commis un attentat à Mulhouse,
00:24:11n'en a tiré aucune conséquence.
00:24:13Et depuis, la soumission de M. Macron
00:24:15et de M. Barraud,
00:24:16je veux dire, la semaine dernière,
00:24:18le gouvernement nous a expliqué
00:24:19que tout allait mieux,
00:24:20qu'on était réconciliés,
00:24:21et à peine M. Barraud était-il rentré en France,
00:24:23que le régime algérien
00:24:24continuait à humilier notre pays.
00:24:26De toute façon,
00:24:27le régime algérien de M. Tebboune
00:24:29et les hiérarques algériens
00:24:31ont besoin d'humilier la France
00:24:33pour faire tenir leur régime.
00:24:35Moi, je ne vais pas tomber dans le panneau.
00:24:36Il y a eu tellement d'aller-retour
00:24:37de M. Rotaillot
00:24:38qui avait une position martiale,
00:24:39puis finalement M. Macron
00:24:40qui l'a humilié sur la négociation,
00:24:42la renégociation,
00:24:43d'un certain nombre d'accords.
00:24:44La situation est tellement grave
00:24:46et le gouvernement est illisible
00:24:47ici comme ailleurs.
00:24:48– Alors, votre point de vue, Florian Philippot,
00:24:56sur ce dossier,
00:24:57qui n'en finit plus entre Paris et Alger ?
00:24:59– L'Algérie sait,
00:25:02comme beaucoup de pays dans le monde,
00:25:04que nous sommes un pays
00:25:05qui n'est pas souverain.
00:25:07Et donc, elle ne nous respecte pas.
00:25:09Vous avez l'Azerbaïdjan
00:25:10qui joue le même jeu, vous savez,
00:25:11ils sont en train d'essayer
00:25:12de monter des mouvements d'indépendance
00:25:14contre la France
00:25:15dans tout l'outre-mer.
00:25:17Ils ne nous respectent pas.
00:25:18Quand Lula, pour le Brésil,
00:25:20dit de la même manière,
00:25:21Mercosur, ce n'est pas toi qui décides,
00:25:22c'est Ursula,
00:25:23il l'a dit comme ça à Macron.
00:25:24Il avait raison.
00:25:25Il ne nous respecte pas.
00:25:26L'Algérie, vous croyez
00:25:27qu'elle va nous respecter ?
00:25:28Qu'est-ce qu'on a comme arme face à elle ?
00:25:30Qu'est-ce qu'a fait Trump
00:25:30quand la Colombie a joué à son Algérie ?
00:25:33Elle a fait son Algérie pendant une heure.
00:25:34Elle a dit non,
00:25:35je n'accepte pas le retour des clandestins, etc.
00:25:39Trump, il a dit,
00:25:40ok, j'arrête les visas,
00:25:43les titres de séjour,
00:25:45pardon,
00:25:45et je vous mets 25% de droits de douane.
00:25:49Eh bien, Macron,
00:25:50s'il faisait la même chose,
00:25:51j'arrête les titres de séjour,
00:25:53non, tu ne peux pas,
00:25:54tu ne peux pas,
00:25:55on s'en fout.
00:25:55On passe par,
00:25:56ils l'ont dit,
00:25:56l'Algérie l'a dit,
00:25:57on a des accords
00:25:58avec les autres pays de l'Union en peine
00:26:00et vous,
00:26:00vous n'avez pas de frontière entre vous.
00:26:02Donc moi,
00:26:02je vais dans un autre pays
00:26:03et le lendemain,
00:26:04je peux être en France.
00:26:05Je n'en ai rien à faire de votre histoire.
00:26:06Et je mets des droits de douane.
00:26:08Ah non, tu ne peux pas,
00:26:08c'est Ursula von der Leyen
00:26:09qui a la compétence exclusive
00:26:10du commerce et des droits de douane
00:26:11donc tu ne peux pas le faire
00:26:12et elle ne le fera pas.
00:26:14Et à un moment,
00:26:15ils n'en parlent plus
00:26:15mais Barraud et tout,
00:26:16il y a deux, trois mois,
00:26:17il disait,
00:26:17on va demander à l'Union en peine
00:26:18d'agir sur les droits de douane
00:26:19par rapport à l'Algérie
00:26:20et puis il n'y a rien du tout
00:26:21parce que Ursula a dû lui dire,
00:26:23non, non,
00:26:24on ne fera rien.
00:26:25Donc,
00:26:26l'Allemagne ne veut pas.
00:26:27Et pourquoi on ne fera rien justement ?
00:26:28Pourquoi même l'Union européenne
00:26:29ne fera rien ?
00:26:29Mais parce que d'autres pays ne veulent pas,
00:26:30parce que Mélanie a une politique,
00:26:32elle souhaite,
00:26:32vous savez,
00:26:33les nations restent.
00:26:34Donc,
00:26:34quand la France s'affaiblit
00:26:35dans une partie du monde,
00:26:36la nature est en horreur du vide,
00:26:38vous avez d'autres pays,
00:26:38y compris Européens,
00:26:39qui veulent prendre la place.
00:26:41Et Mélanie,
00:26:41en particulier,
00:26:42elle est assez partante
00:26:43sur ce dossier.
00:26:44Donc,
00:26:44je n'en veux pas,
00:26:45elle joue le jeu italien.
00:26:47Et voilà,
00:26:48donc les autres pays
00:26:49ne vont pas faire ce cadeau
00:26:50à la France.
00:26:51Donc,
00:26:51en fait,
00:26:51la leçon,
00:26:52c'est que quand vous n'êtes pas
00:26:53souverain chez vous,
00:26:54vous n'êtes pas respecté.
00:26:55Et la question de la souveraineté,
00:26:56ça a un impact
00:26:57sur tous les sujets.
00:26:59Vous voyez,
00:26:59quand vous n'avez pas
00:27:00votre souveraineté commerciale,
00:27:02ça a aussi un impact
00:27:03en matière d'immigration.
00:27:04Parce qu'on l'a vu,
00:27:05Trump utilise le levier commercial
00:27:06comme négociation,
00:27:08comme arme de négociation,
00:27:09y compris
00:27:10pour obliger des pays
00:27:11à réguler leur immigration,
00:27:13à reprendre leur clandestin
00:27:14et à lutter contre
00:27:15les trafiquants de drogue,
00:27:16ce qu'il a fait
00:27:16avec le Mexique,
00:27:17le Canada
00:27:17et la Colombie,
00:27:19on en parlait.
00:27:19Mais nous,
00:27:20n'ayant pas ces armes-là,
00:27:21on ne peut pas le faire.
00:27:22Voilà.
00:27:24Alors ça,
00:27:24c'est le cœur du problème.
00:27:27Après,
00:27:28en plus,
00:27:29il y a toujours
00:27:31un esprit de repentance,
00:27:32de soumission.
00:27:33Ça,
00:27:33c'est une dimension,
00:27:35si vous voulez,
00:27:36pathologiquement antinationale
00:27:37qui traverse tous les gouvernements
00:27:39depuis des années
00:27:39et des décennies.
00:27:40C'est que nous avons
00:27:40des gouvernements
00:27:41qui aiment faire
00:27:42de la repentance
00:27:43tous les matins
00:27:44à nous expliquer
00:27:45que la France,
00:27:46ça se résume
00:27:46à esclavage,
00:27:47colonisation,
00:27:48collaboration.
00:27:50Et donc,
00:27:51on fait repentance,
00:27:51on fait repentance
00:27:52tout le temps.
00:27:53Là,
00:27:53bientôt,
00:27:54je crois qu'on va faire
00:27:54repentance avec Haïti,
00:27:55c'est ça ?
00:27:55J'ai vu qu'il y avait un acte
00:27:56qui était prévu de repentance.
00:27:58On fait repentance
00:27:58mille fois,
00:27:59on l'a fait en Algérie,
00:28:00en Afrique,
00:28:01un peu partout.
00:28:02Autant,
00:28:02je pense qu'il faut avoir
00:28:03un regard lucide
00:28:04sur l'histoire,
00:28:05mais ça,
00:28:05ça se construit à deux.
00:28:07Quand vous êtes le seul
00:28:07en permanence,
00:28:08ça veut dire
00:28:08blâmez-moi,
00:28:10excusez-moi,
00:28:11je suis à genoux,
00:28:12vous n'êtes plus
00:28:12dans le travail historique
00:28:15constructif,
00:28:16vous êtes juste
00:28:16en train de vous humilier.
00:28:17Et donc,
00:28:19en face,
00:28:20la puissance va vous marcher
00:28:21encore plus dessus.
00:28:22Oui,
00:28:22c'est ça.
00:28:22Est-ce que vous avez le sentiment
00:28:23aussi que l'Algérie
00:28:23en joue de cette position
00:28:25de faiblesse finalement
00:28:26qui consiste à faire
00:28:27repentance en permanence ?
00:28:28La seule politique
00:28:29qui existe en matière
00:28:30internationale,
00:28:30c'est la réelle politique.
00:28:32Il n'y a jamais eu
00:28:32rien d'autre.
00:28:34Et encore plus
00:28:34dans le monde
00:28:35tel qu'il évolue
00:28:36depuis quelques années.
00:28:37C'est le monde
00:28:38des rapports de force.
00:28:39Quand vous êtes faible,
00:28:40on vous écrase
00:28:40et on prend votre place.
00:28:42C'est comme ça
00:28:43dans le règne animal,
00:28:43c'est comme ça partout.
00:28:44Et c'est comme ça
00:28:45dans les relations des nations.
00:28:46Et ça n'a jamais été autre chose.
00:28:47Plus on est faible,
00:28:48plus on sera remplacé.
00:28:49C'est le général de Gaulle
00:28:50qui disait
00:28:50si les nations
00:28:51ne se prennent pas en main
00:28:52elles-mêmes,
00:28:53personne ne le fera
00:28:53à leur place.
00:28:54Personne.
00:28:55Personne.
00:28:56Y compris d'ailleurs
00:28:56pour ceux qui attendent
00:28:58un sauveur chez Poutine
00:28:59ou Trump
00:28:59que je respecte.
00:29:01Et j'ai une vision
00:29:02très claire
00:29:03et que tout le monde connaît
00:29:03sur ces sujets-là.
00:29:04Mais ce n'est pas eux
00:29:05qui vont nous sauver.
00:29:06Ne croyez pas cela.
00:29:07C'est soit les Français
00:29:07se sauvent eux-mêmes,
00:29:08soit on disparaîtra.
00:29:11Justement,
00:29:11imaginons Florian Philippot
00:29:13au ministère des Affaires étrangères
00:29:15ou au ministère de l'Intérieur.
00:29:17Comment ils gèrent
00:29:17cette situation
00:29:18avec l'Algérie ?
00:29:19Ça dépend
00:29:19des cartes que j'ai en main.
00:29:21Vous parlez d'un ministre
00:29:22ministre des Affaires étrangères
00:29:23de Macron.
00:29:24Ça a peu de chance d'arriver.
00:29:26Je ne pourrais pas
00:29:27faire grand-chose
00:29:27si ce n'est que verbalement.
00:29:29Mais je n'aurais pas
00:29:30accepté la fonction d'abord.
00:29:31Mais si on est dans un monde
00:29:32d'une France souveraine,
00:29:34comment je gère ça ?
00:29:35Je gère sur les titres de séjour.
00:29:37C'est le premier axe de pression.
00:29:39Il est là.
00:29:40Mais entre-temps,
00:29:40j'ai retrouvé
00:29:40des frontières nationales.
00:29:41Donc, c'est efficace.
00:29:43Pourquoi pas sur les droits de douane ?
00:29:44Nous sommes des partenaires économiques
00:29:46très imbriqués.
00:29:47Donc, ça peut jouer.
00:29:48Ça peut être dissuasif.
00:29:50On peut jouer
00:29:51sur l'aide au développement.
00:29:52On peut jouer.
00:29:53On a mille leviers
00:29:53si on est sérieux.
00:29:55Mais on ne le fait pas.
00:29:56On ne le fait pas.
00:29:57Et puis, j'arrête.
00:29:58Moi, je dis,
00:29:59vous savez,
00:30:00c'est bon.
00:30:00Vous êtes indépendant
00:30:01depuis 1962.
00:30:02Ça fait maintenant 63 ans.
00:30:05On va arrêter
00:30:06la repentance.
00:30:08Voilà.
00:30:08Vous avez voulu l'indépendance.
00:30:11Vous l'avez.
00:30:11Très bien.
00:30:12Comportez-vous
00:30:12en pays adulte,
00:30:13indépendant,
00:30:14et arrêtez de nous fatiguer
00:30:16avec ce que vous nous demandez.
00:30:20On a bien compris.
00:30:21Voilà.
00:30:22On vous respecte.
00:30:24Vous nous respectez.
00:30:25Et puis, on trouvera
00:30:26dans la négociation
00:30:28et le bras de fer s'il le faut
00:30:29et parfois en frappant,
00:30:31les solutions
00:30:32si nos intérêts
00:30:33sont gravement mis en jeu.
00:30:34Et aujourd'hui,
00:30:35ils sont gravement mis en jeu,
00:30:36évidemment.
00:30:36Et comment vous expliquez ?
00:30:38Alors, c'est que de l'impuissance
00:30:39ou c'est aussi
00:30:39une volonté
00:30:41de ne pas aller
00:30:42contre l'Algérie
00:30:44qui serait mal perçue,
00:30:45peut-être aussi
00:30:46par une partie
00:30:46de la population,
00:30:47etc.
00:30:47Parce qu'objectivement,
00:30:50c'est un peu la honte
00:30:51quand même.
00:30:52Vous avez organisé
00:30:53une société communautarisée.
00:30:54Vous en avez des conséquences.
00:30:56C'est-à-dire que vous avez peur
00:30:58de déplaire un segment
00:30:59de votre population
00:31:00à tort ou à raison.
00:31:01Parce que je ne sais pas
00:31:02ce que pensent vraiment
00:31:02les Algériens
00:31:04ou les Français
00:31:05d'origine algérienne.
00:31:06On a dit,
00:31:06ils ne pensent pas tous
00:31:07exactement la même chose
00:31:07sur le gouvernement algérien.
00:31:09Sinon, ils seraient peut-être
00:31:09restés en Algérie.
00:31:10D'abord.
00:31:10Et puis, ils ne sont pas
00:31:11homogènes entre eux.
00:31:12Il n'y a pas une homogénéité
00:31:13parfaite de ce qu'ils pensent.
00:31:15Donc, ce phénomène communautaire,
00:31:16il faut le relativiser.
00:31:17Mais il est là
00:31:17parce qu'on a organisé
00:31:19l'immigration massive.
00:31:20Et il n'y a pas que les Algériens.
00:31:21Il y a d'autres.
00:31:21Mais les Algériens,
00:31:22je pense que c'est
00:31:22les plus nombreux.
00:31:23Donc, effectivement,
00:31:24ça joue aussi dans l'équation
00:31:25beaucoup, beaucoup,
00:31:26beaucoup, pour des raisons
00:31:27de peur, de peur que,
00:31:29je ne sais pas,
00:31:29il y a des émeutes,
00:31:31pour des raisons électoralistes.
00:31:33Il y a plein de...
00:31:33Mais ça, c'est l'enfer
00:31:34d'une société communautaire.
00:31:36Et ça ne peut se résoudre
00:31:37que déjà en arrêtant
00:31:39totalement l'immigration,
00:31:40premièrement,
00:31:41tout de suite,
00:31:41en renvoyant ceux
00:31:43qui doivent l'être,
00:31:44en ayant le droit de le faire.
00:31:46Ou en prenant le droit
00:31:47de le faire, peut-être.
00:31:47Oui, c'est-à-dire,
00:31:49il faut quitter Schengen,
00:31:49l'Union européenne
00:31:50et la CEDH.
00:31:50Même Retailleau l'a avoué.
00:31:52Il vient enfin
00:31:53de nous parler
00:31:54de la directive retour.
00:31:55Vous avez vu, cette semaine,
00:31:56une interview de Retailleau.
00:31:57Il n'en a jamais parlé.
00:31:59Moi, je tweetais
00:32:00depuis des mois,
00:32:00désespérément,
00:32:01dès qu'il annonçait
00:32:02« Je vais rétablir
00:32:03le délit de séjour irrégulier ».
00:32:05Je disais,
00:32:06vous ne pourrez pas.
00:32:06C'est interdit
00:32:06par la directive retour
00:32:072008, Union européenne, etc.
00:32:09C'est pour ça
00:32:09qu'on l'a supprimé
00:32:10du droit français,
00:32:10pour appliquer la directive.
00:32:12Il n'en parlait jamais.
00:32:13Puis là, il vient de dire
00:32:13« Bon, ça, pour l'instant,
00:32:14les OQTF,
00:32:15je ne peux pas les renvoyer,
00:32:16c'est impossible.
00:32:17Il y a une directive.
00:32:18Et ça y est, il en parle.
00:32:19Alors, on va peut-être
00:32:20la résoudre
00:32:20parce que là,
00:32:21on va passer
00:32:21d'une directive retour
00:32:22à un règlement retour
00:32:23qui sera beaucoup mieux.
00:32:25Pour l'instant,
00:32:25il est juste sur la table
00:32:26de la Commission européenne
00:32:27depuis le 11 mars dernier.
00:32:28Alors, j'ai vérifié,
00:32:29j'ai dit règlement retour.
00:32:30Il n'y a quoi ?
00:32:30Il n'y a pas grand-chose dedans.
00:32:32Et puis, effectivement,
00:32:32il est juste sur la table,
00:32:33mais il est bien posé sur la table.
00:32:34Et il y a encore
00:32:35Parlement européen,
00:32:36Conseil,
00:32:37revenir à la Commission.
00:32:39Donc, c'est tellement
00:32:40plus simple d'être souverain.
00:32:42Tellement plus simple
00:32:43et plus rapide
00:32:43et plus efficace.
00:32:44Alors, sur ce dossier algérien,
00:32:45vous avez parlé tout à l'heure
00:32:46des leviers
00:32:47avec les taxes douanières.
00:32:48Les taxes douanières
00:32:49sont entrées
00:32:52sur la scène internationale
00:32:55avec Donald Trump.
00:32:56Il l'avait promis
00:32:57pendant la campagne.
00:32:58Il l'a annoncé
00:32:59pour de très nombreux pays.
00:33:00Finalement,
00:33:01il y a une suspension
00:33:01pour la majorité d'entre eux,
00:33:03dont l'Union européenne.
00:33:04En revanche,
00:33:04la Chine,
00:33:05maintenant,
00:33:05je crois que c'est 245%
00:33:07qui vont s'appliquer
00:33:08aux tarifs chinois.
00:33:11Comment voyez-vous
00:33:11cette décision
00:33:13de la part de Donald Trump ?
00:33:14Parce que certains présentent ça
00:33:15comme une espèce de folie
00:33:16d'un homme
00:33:19qui a perdu la raison.
00:33:20Alors,
00:33:21il n'a pas remis
00:33:21les droits à zéro.
00:33:22Il les a mis à 10%.
00:33:23Pour tout le monde,
00:33:25sauf la Chine.
00:33:26Alors,
00:33:27sauf quelques pays
00:33:28comme la Russie,
00:33:29Cuba,
00:33:30parce qu'ils sont sous sanction,
00:33:31donc il n'y a quasiment pas
00:33:31de commerce.
00:33:33Et sinon,
00:33:3310%,
00:33:34sauf la Chine,
00:33:35beaucoup plus élevée.
00:33:37Et par ailleurs,
00:33:39il est 25%
00:33:40aussi sur l'automobile,
00:33:41l'aluminium et l'acier
00:33:42qui vient de l'Union européenne.
00:33:45Je crois
00:33:45qu'il s'est extrêmement réfléchi,
00:33:47contrairement à ceux
00:33:47qui pensent
00:33:48qu'il a des coups de folie.
00:33:50Non, non.
00:33:51Il s'est très,
00:33:51très bien préparé
00:33:52à cette présidence.
00:33:53Beaucoup plus qu'en 2016.
00:33:54Et il a beaucoup appris
00:33:55de ce qui s'est passé
00:33:56entre 2016 et 2020
00:33:57dans les résistances
00:33:57qui lui étaient imposées.
00:33:59Trump,
00:33:59c'est un négociateur.
00:34:00Il va d'abord
00:34:01toujours très,
00:34:01très loin.
00:34:02Ce n'est pas son but
00:34:03de départ.
00:34:05Son but de départ,
00:34:05il n'y a que lui
00:34:06qu'il connaît au départ.
00:34:07Mais il sait où il va.
00:34:08Sauf qu'il va
00:34:09dans l'outrance.
00:34:10Genre,
00:34:11je voudrais que le Canada
00:34:11fasse partie des Etats-Unis
00:34:13pour obtenir
00:34:15d'autres choses
00:34:15qui sont
00:34:16un cran en dessous.
00:34:18Mais comme il a fixé
00:34:19la barre très,
00:34:19très haut,
00:34:20ça lui permet d'obtenir...
00:34:21C'est une technique
00:34:21de négociation.
00:34:22Ça lui permet quand même
00:34:22d'obtenir des choses.
00:34:23Donc,
00:34:24la vision de Trump,
00:34:25c'est la démondialisation.
00:34:27C'est théorisé.
00:34:29Ils l'ont dit.
00:34:30La démondialisation,
00:34:31ça veut dire
00:34:31qu'on arrête
00:34:32plein de choses
00:34:33en lien avec la mondialisation,
00:34:36notamment le libre-échange.
00:34:38Et on devrait tous
00:34:39se réjouir de cela.
00:34:40Parce que le libre-échange,
00:34:41c'est particulièrement inhumain.
00:34:44C'est vraiment
00:34:44un modèle dégueulasse,
00:34:46pour être clair.
00:34:46Le libre-échange,
00:34:47c'est vraiment
00:34:47faire fabriquer
00:34:48au moins 10 ans social,
00:34:50y compris en faisant
00:34:50travailler des enfants.
00:34:52On ne regarde pas trop
00:34:53les conditions de travail.
00:34:54On met des petits labels
00:34:54pour faire bien
00:34:55développement durable
00:34:56ou éco-responsabilité
00:34:58ou je ne sais quoi.
00:34:59Mais en fait,
00:34:59c'est au moins 10 ans social,
00:35:00au moins 10 ans environnemental,
00:35:01au plus 10 ans chimique
00:35:02pour l'agriculture,
00:35:04etc.
00:35:06Agriculture de concentration,
00:35:07d'intensivité,
00:35:09épouvantable.
00:35:10Et c'est ça,
00:35:10en fait.
00:35:10Donc,
00:35:11ils démondialisent
00:35:11en revenant à un principe.
00:35:13Tu veux gagner de l'argent,
00:35:15tu viens produire chez moi.
00:35:16Et ça marche d'ailleurs.
00:35:17Il y a déjà beaucoup d'annonces.
00:35:19Et en même temps,
00:35:19quand on produit chez lui,
00:35:20on recrée des circuits courts,
00:35:22on reconnecte la production
00:35:23et la consommation.
00:35:24Donc,
00:35:25c'est beaucoup plus sain
00:35:25à tout point de vue,
00:35:27humainement,
00:35:27démocratiquement,
00:35:28environnementalement.
00:35:29C'est beaucoup plus sain
00:35:30pour tout le monde
00:35:30et on devrait tous
00:35:31s'en réjouir.
00:35:32Les écolos,
00:35:32au lieu de taper sur Trump
00:35:33parce qu'il s'appelle Trump,
00:35:35s'ils étaient cohérents,
00:35:35ils diraient,
00:35:36c'est bien
00:35:37parce que le libre-échange
00:35:38n'est rien de plus pollueur.
00:35:40Moi,
00:35:40je dis c'est bien
00:35:41et on devrait faire la même chose,
00:35:42ça fait très longtemps
00:35:42que je le dis,
00:35:43au niveau national,
00:35:44l'histoire de l'Union européenne
00:35:45qui gère notre commerce,
00:35:47n'importe quoi,
00:35:48y compris d'ailleurs
00:35:48à l'intérieur de l'Union européenne,
00:35:50il y a des pays
00:35:51vers lesquels
00:35:51nous devrions mettre
00:35:52des droits de douane,
00:35:53par exemple,
00:35:53dans le domaine agricole
00:35:54parce qu'ils nous font
00:35:54une concurrence déloyale
00:35:55et c'est très sain
00:35:58mais sa démondialisation
00:35:59elle est très cohérente.
00:36:00En même temps,
00:36:00ils quittent l'OMS,
00:36:02en même temps,
00:36:02ils ne financent plus l'OMC,
00:36:04en même temps,
00:36:05ils ne financent plus Gavi,
00:36:06l'alliance mondiale
00:36:07du vaccin de Bill Gates,
00:36:09en même temps,
00:36:09ils ne financent plus USAID
00:36:10qui était un instrument
00:36:12d'ingérence américaine
00:36:14dans tous les gouvernements
00:36:17du monde
00:36:17et de diffusion mondiale
00:36:19du wokisme.
00:36:21Donc,
00:36:21c'est ultra cohérent.
00:36:23Ceux qui ne voient pas
00:36:24la cohérence,
00:36:24ils sont perturbés
00:36:28par le récit médiatique français
00:36:29qui, lui,
00:36:30est stupide.
00:36:32Je vous propose
00:36:32d'écouter à présent
00:36:34le président de LVMH,
00:36:35Bernard Arnault.
00:36:36Il est intervenu
00:36:37justement sur ce sujet
00:36:38lors de l'Assemblée générale
00:36:39des actionnaires.
00:36:41Moi, je suis favorable.
00:36:44Je ne sais pas
00:36:45si ça pourra se faire
00:36:46mais essayer de trouver
00:36:47la possibilité
00:36:49de créer une zone
00:36:50de libre-échange
00:36:50entre l'Europe
00:36:51et les États-Unis.
00:36:53Ce n'est pas toujours facile
00:36:54parce que l'Europe,
00:36:55elle n'est pas dirigée
00:36:57par un pouvoir politique
00:36:58mais par un pouvoir bureaucratique
00:36:59qui passe son temps
00:37:01à éditer des réglementations
00:37:03qui s'imposent
00:37:04malheureusement
00:37:05à tous les États membres
00:37:06et qui, d'ailleurs,
00:37:08quelquefois,
00:37:08comme la France,
00:37:09en rajoute au passage
00:37:10pour compliquer encore
00:37:11la réglementation
00:37:12et qui pénalise
00:37:14beaucoup
00:37:14nos secteurs d'activité.
00:37:17Par exemple,
00:37:17l'agriculture en France,
00:37:18ils ne se passent pas
00:37:21une semaine
00:37:21sans qu'on leur colle
00:37:22une nouvelle réglementation.
00:37:23La discussion
00:37:24n'est pas forcément facile
00:37:25mais c'est à ça
00:37:26qu'il faudrait aboutir.
00:37:28Il faudrait aboutir
00:37:29à une zone
00:37:29de libre-échange
00:37:31avec le premier marché
00:37:34du monde
00:37:34qui est quand même
00:37:36toujours les États-Unis.
00:37:37Sinon,
00:37:38si on se retrouve
00:37:40avec des droits de douane élevés,
00:37:41eh bien,
00:37:42effectivement,
00:37:44on a une partie
00:37:44de notre production
00:37:45qui est faite aux États-Unis.
00:37:48On a même
00:37:48certaines entreprises
00:37:50américaines
00:37:51comme Tiffany
00:37:52et on sera
00:37:54amené
00:37:55à augmenter
00:37:56nos productions américaines
00:37:58forcément
00:37:58pour éviter
00:38:00les droits de douane.
00:38:07– C'est très intéressant
00:38:08cette déclaration
00:38:09parce qu'on comprend finalement
00:38:10que Donald Trump
00:38:11n'a pas raison
00:38:11puisque le résultat
00:38:12de l'opération
00:38:12c'est que précisément
00:38:14les entreprises
00:38:14qui ont une activité
00:38:16aux États-Unis
00:38:16vont être obligées
00:38:17de produire davantage
00:38:18aux États-Unis
00:38:19ce qui est bon
00:38:19pour le chômage,
00:38:20la croissance,
00:38:20etc.
00:38:21Il y a une charge
00:38:22contre l'Union européenne
00:38:23mais il répond
00:38:24à cette charge
00:38:24contre l'Union européenne
00:38:26par plus de libre-échange.
00:38:27– Oui,
00:38:28il y a là-dedans
00:38:29un point d'accord fondamental
00:38:31c'est ce qu'il dit
00:38:31sur l'Union européenne.
00:38:33Il dit,
00:38:33d'ailleurs,
00:38:33j'ai noté,
00:38:34il dit, malheureusement
00:38:35le droit produit
00:38:37par ces technocrates
00:38:38dit-il,
00:38:38de l'Union européenne
00:38:39il a raison,
00:38:40s'impose aux États
00:38:41donc il remet en cause
00:38:42le principe même
00:38:42de supranationalisme.
00:38:44Quand il dit
00:38:44malheureusement
00:38:45ça s'impose
00:38:45il remet en cause
00:38:46la supériorité
00:38:47des droits européens
00:38:47et ça je suis totalement
00:38:48d'accord avec lui.
00:38:50Il a effectivement
00:38:51concédé que ça marchait
00:38:52puisqu'il va produire
00:38:54plus aux États-Unis
00:38:54là où je suis
00:38:55en désaccord formel
00:38:56c'est que je ne veux pas
00:38:57de zone de libre-échange
00:38:58– C'est la préconisation, oui.
00:38:59– Voilà,
00:39:00avec les États-Unis
00:39:00je ne suis pas surpris
00:39:01qu'il recommande ça
00:39:02je pense qu'il fait du lobbying
00:39:04et il n'est pas le seul
00:39:05pour cela depuis des années
00:39:06il y a ce vieux projet
00:39:07d'accord de libre-échange
00:39:10États-Unis
00:39:11c'est le TAFTA je crois
00:39:12États-Unis
00:39:12Union européenne
00:39:14que l'Union européenne
00:39:16essaie de ressortir
00:39:16d'ailleurs des tiroirs
00:39:17régulièrement
00:39:18là en fait
00:39:19c'est marrant
00:39:19parce qu'il critique
00:39:20l'Union européenne
00:39:20alors que ce projet
00:39:21de zone de libre-échange
00:39:22c'est un projet
00:39:22de l'Union européenne
00:39:23donc bon
00:39:25c'est un peu incohérent
00:39:26pour le coup
00:39:26mais non
00:39:28ça ce serait très mauvais
00:39:29y compris pour nos agriculteurs
00:39:30très mauvais pour plein de raisons
00:39:31non je pense qu'il faut
00:39:32revenir à un monde
00:39:33où on doit commercer
00:39:35bien sûr
00:39:36mais où on doit
00:39:37se protéger
00:39:38remettre du patriotisme
00:39:39industriel agricole
00:39:40remettre une priorité
00:39:41par exemple
00:39:41pour nos entreprises françaises
00:39:42dans les marchés publics
00:39:43pour nos productions
00:39:44agricoles françaises
00:39:45dans les cantines
00:39:46voilà des choses
00:39:47de base
00:39:49évidente
00:39:49de bon sens
00:39:50saine
00:39:50je crois vraiment
00:39:51meilleur pour tout le monde
00:39:52repeupler nos campagnes
00:39:55de paysans
00:39:55c'est possible
00:39:56c'est pas du tout
00:39:57un rêve
00:39:58c'est totalement faisable
00:40:00et c'est nécessaire
00:40:00c'est nécessaire
00:40:01si on veut revenir
00:40:02vers quelque chose
00:40:03de plus sain
00:40:04de qualité
00:40:05il va falloir
00:40:06qu'il y ait plus
00:40:06d'agriculteurs en France
00:40:07et c'est pas un retour
00:40:09au XIXe siècle
00:40:10c'est très moderne pour moi
00:40:11parce qu'un pays
00:40:12qui est mieux aménagé
00:40:13dont le territoire
00:40:14est quand même
00:40:15plus harmonieux
00:40:16on rouvre des activités
00:40:18des commerces
00:40:19des services publics
00:40:20des écoles
00:40:21je trouve que c'est
00:40:23beaucoup plus sain
00:40:23et qu'on mange
00:40:24beaucoup plus sain
00:40:24la révolution actuelle
00:40:26du monde
00:40:26c'est pas d'aller
00:40:26vers la nourriture
00:40:27industrielle dégoûtante
00:40:28c'est l'inverse
00:40:29c'est l'inverse
00:40:30tout ce que fait
00:40:31le Kennedy Junior
00:40:32avec Maa
00:40:33il le fait sur la santé
00:40:34il fait aussi
00:40:35beaucoup sur l'alimentation
00:40:36ils ont beaucoup
00:40:37de chemin aux Etats-Unis
00:40:37parce que c'est le pays
00:40:38c'est le paradis
00:40:39de la nourriture industrielle
00:40:40des Etats-Unis
00:40:41mais c'est
00:40:42tout cette bouffe
00:40:44cette malbouffe
00:40:45vraiment l'avenir
00:40:46on voit bien
00:40:47c'est de revenir
00:40:48à la production locale
00:40:49à de la qualité
00:40:50et ça se fera
00:40:52comme cela
00:40:52alors évidemment
00:40:53tout ce que je viens
00:40:53de décrire là
00:40:54est strictement interdit
00:40:55par l'Union Européenne
00:40:55strictement interdit
00:40:56soit sur les marchés publics
00:40:57les droits de douane
00:40:58ou même les cantines scolaires
00:41:00les produits français
00:41:00tout ça c'est strictement interdit
00:41:02donc c'est vraiment
00:41:02très cohérent de dire
00:41:03qu'il faut retrouver
00:41:04notre souveraineté à côté
00:41:05la semaine dernière
00:41:06à votre place
00:41:06c'était l'économiste
00:41:07Philippe Murer
00:41:08il expliquait que finalement
00:41:09face à la possibilité
00:41:11de hausse des droits de douane
00:41:13de la part de Donald Trump
00:41:14l'Union Européenne
00:41:15elle réfléchissait
00:41:15de ce fait
00:41:16à faire des accords
00:41:16de libre-échange
00:41:17avec la Chine
00:41:18qu'est-ce que vous pensez de ça ?
00:41:20ah oui ça c'est
00:41:21ah bah si on veut
00:41:22que demain il y ait plus
00:41:23la moindre usine en France
00:41:24on fait ça
00:41:25ah oui j'ai vu
00:41:26c'est notamment
00:41:27les voitures électriques chinoises
00:41:29alors déjà qu'on
00:41:30alors vous savez qu'en France
00:41:31on produit plus que
00:41:32un million et quelques voitures
00:41:33en France
00:41:34on en détruit même maintenant
00:41:35on en détruit
00:41:36on est revenu au niveau
00:41:37de production
00:41:37de la fin des années 50 je crois
00:41:39c'est dramatique
00:41:41ce qu'on a fait
00:41:42c'est criminel
00:41:43alors qu'on est quand même
00:41:45le pays qui a inventé
00:41:45l'automobile
00:41:46je le rappelle
00:41:46et on avait des très belles
00:41:47on a encore des belles marques
00:41:48mais enfin la moitié
00:41:49ont été fusionnées
00:41:50avec Stellantis
00:41:51ça a été très fusionné
00:41:53avec Fiat
00:41:53Chrysler
00:41:54et puis Renault
00:41:56qui essaie de se débrouiller
00:41:58mais c'est compliqué
00:41:58bah non
00:42:00ce serait l'invasion des produits
00:42:01c'est déjà le cas
00:42:02mais enfin ça serait encore plus
00:42:03alors ça vous savez
00:42:04j'ai vu
00:42:05je vais parler de Marine Le Pen
00:42:06j'ai vu la réaction du RN
00:42:08c'est hallucinant
00:42:10sur cette affaire là
00:42:11quand la commission dit
00:42:12on va supprimer les droits de douane
00:42:13sur les voitures électriques chinoises
00:42:14Marine Le Pen a mis un tweet
00:42:16en disant
00:42:16je demande au gouvernement français
00:42:18de porter notre position
00:42:20au sein des institutions européennes
00:42:22pour que ça n'arrive pas
00:42:23donc là déjà je me suis dit
00:42:24mais elle pense vraiment
00:42:25que le gouvernement français
00:42:26va défendre nos intérêts
00:42:27très très illusoire
00:42:28et deux
00:42:29en venir à demander simplement
00:42:32que le gouvernement français
00:42:32porte notre position
00:42:33au sein des institutions européennes
00:42:35c'est un aveu d'impuissance
00:42:36et de renoncement terrible
00:42:38j'ai trouvé ce tweet
00:42:39extrêmement significatif
00:42:40sur ce qui était devenu le RN
00:42:41c'est à dire le renoncement national
00:42:43mais pour revenir au fond du sujet
00:42:45non il faut évidemment
00:42:46nous protéger de cette concurrence
00:42:48elle est déloyale
00:42:49elle est très déloyale
00:42:50les chinois font du patriotisme économique
00:42:54à plein tube
00:42:55à plein tube
00:42:56les japonais aussi d'ailleurs
00:42:58les américains déjà avant
00:42:59on est vraiment
00:43:00on est neuneux de l'histoire
00:43:01à vouloir nous
00:43:03continuer dans le libre échange
00:43:05en faire toujours plus
00:43:06enfin c'est pire que ça
00:43:08c'est qu'on sacrifie volontairement
00:43:10nos paysans
00:43:11nos ouvriers
00:43:12nos ingénieurs
00:43:14et en fait
00:43:14qu'est-ce qu'on sera à la fin
00:43:15un pays
00:43:15une carte postale
00:43:16pour touristes
00:43:17qui viendront visiter
00:43:18nos favelas locales
00:43:20parce qu'on va en finir là
00:43:20on aura nos favelas locales
00:43:22avec les français
00:43:23qui étaient autrefois
00:43:24un peuple prospère
00:43:25et qui sont maintenant
00:43:25habitants des bidonvilles
00:43:27que viennent visiter
00:43:28les touristes chinois
00:43:28japonais et américains
00:43:30c'est ça qu'on veut
00:43:30alors justement
00:43:31la situation en France
00:43:33sur le plan économique
00:43:34et financier
00:43:35est inquiétante
00:43:36François Bérou
00:43:36le premier ministre
00:43:37qui arrive à se maintenir
00:43:39il faut le dire
00:43:40avec un certain talent
00:43:41a réalisé une conférence
00:43:43de presse
00:43:43il y a quelques jours
00:43:44avec un slogan
00:43:45la vérité permet d'agir
00:43:48on va écouter sa vérité
00:43:49notre conviction
00:43:51celle qui justifie
00:43:52la réunion de ce matin
00:43:54est que seule
00:43:55une prise de conscience
00:43:57de nos concitoyens
00:43:58seule la confrontation
00:44:01les yeux ouverts
00:44:02avec la vérité
00:44:04de notre situation
00:44:05peut soutenir
00:44:07une action déterminée
00:44:08rien ne serait possible
00:44:10sans leur soutien
00:44:11et leur soutien
00:44:13ne viendra que
00:44:13de leur pleine information
00:44:15Alors c'est quand même
00:44:23le délire
00:44:23on a vu
00:44:23il n'y a pas très longtemps
00:44:24que le déficit
00:44:25avait été quand même
00:44:26plus ou moins caché
00:44:27pendant les élections
00:44:29aujourd'hui
00:44:30on nous explique
00:44:31que pour le budget
00:44:32d'après
00:44:32il va falloir encore
00:44:33prendre 40 milliards
00:44:34dans les poches des français
00:44:35d'une façon ou d'une autre
00:44:36jusqu'où ça va aller
00:44:39et puis surtout
00:44:40est-ce qu'il y a
00:44:40d'autres pistes d'économie
00:44:41que toujours mettent
00:44:42à contribution
00:44:43les français
00:44:43qui globalement
00:44:44n'ont pas vu
00:44:45les augmentations
00:44:46des budgets de l'État
00:44:47C'est-à-dire
00:44:49qu'ils nous disent
00:44:49il y a une dette
00:44:50ouais il y a une dette
00:44:52mais c'est leur dette
00:44:52c'est leur dette
00:44:54Macron a augmenté
00:44:55la dette de 1200 milliards
00:44:56il n'était pas obligé
00:44:58de faire
00:44:59toutes les dingueries
00:44:59qu'il a faites
00:45:00pendant le Covid
00:45:00couvre-feu
00:45:01confinement
00:45:02et donc tout ça
00:45:03derrière dédommagement
00:45:04effondrement
00:45:06de l'activité économique
00:45:07et c'était
00:45:08non seulement inutile
00:45:09mais en plus
00:45:09on le sait
00:45:10criminel
00:45:10et ça nous a coûté
00:45:12400 milliards
00:45:12de dettes en plus
00:45:13il y a des pays
00:45:14qui ne l'ont pas fait
00:45:14la Suède
00:45:15ne s'est pas endettée
00:45:16avec le Covid
00:45:16on s'est endetté
00:45:19ensuite de 110 milliards
00:45:20avec le bouclier énergétique
00:45:21parce que comme on ne veut pas
00:45:22quitter le marché
00:45:22européen électricité
00:45:23on a des prix
00:45:24diablement élevés
00:45:26donc on compense
00:45:27par des chèques
00:45:27c'est de l'argent public
00:45:28c'est un système délirant
00:45:30et là aussi
00:45:32c'est énormément d'argent
00:45:33qui a augmenté la dette
00:45:35et puis bon
00:45:36il faut financer
00:45:36l'Union en peine
00:45:37vous savez que chaque année
00:45:38il y a un différentiel
00:45:39aujourd'hui de 15 milliards
00:45:40entre ce qu'on donne
00:45:40et ce qu'on reçoit
00:45:41de l'Union en peine
00:45:41l'an prochain
00:45:42c'est des échos
00:45:43qui ont sorti l'info
00:45:44la contribution française
00:45:46au budget de l'Union en peine
00:45:46va grimper d'un coup
00:45:47le 7 milliards
00:45:48et encore 2 milliards
00:45:49l'année d'après
00:45:50donc en 2 ans
00:45:519 milliards en plus
00:45:52sans qu'on ait rien de plus
00:45:53en retour
00:45:53donc ça va devenir
00:45:55chaque année
00:45:55on va paumer 25 milliards
00:45:56maintenant
00:45:57c'est incroyable
00:45:59l'Ukraine
00:46:00on en a parlé abondamment
00:46:01et puis
00:46:03toutes ces agences
00:46:05alors ils ont essayé
00:46:08de supprimer
00:46:0820 petits comités
00:46:09ils n'ont pas supprimé
00:46:11grand chose
00:46:12mais par exemple
00:46:13ils n'ont même pas supprimé
00:46:14les CESR
00:46:15les conseils économiques
00:46:16et sociaux
00:46:16environnementaux
00:46:17régionaux
00:46:18il y en a un par région
00:46:19moi je sais ce que c'est
00:46:20j'ai été conseiller régional
00:46:20ces trucs là
00:46:21déjà les conseils régionaux
00:46:23ne servent à rien
00:46:23il faudrait supprimer
00:46:24l'entité région
00:46:25administrativement
00:46:27la France a des régions
00:46:28et elles sont magnifiques
00:46:29on les adore
00:46:30mais on n'a pas besoin
00:46:31de ces structures
00:46:31comme les intercommunalités
00:46:32les régions
00:46:33les conseils régionaux
00:46:34qui coûtent un fric fou
00:46:35et encore moins
00:46:36des conseils économiques
00:46:37sociaux environnementaux
00:46:38régionaux
00:46:38qui pondent un rapport par an
00:46:39mais ils sont tous payés
00:46:40tous les mois
00:46:40c'est délirant ça
00:46:42c'est des trucs pour caser
00:46:43les copains
00:46:43pareil l'ADEME
00:46:444 milliards par an
00:46:45l'ARCOM
00:46:46tout ça
00:46:46bon moi oui c'est ça
00:46:48que je ferai
00:46:49alors comme en plus
00:46:50j'aurai des recettes
00:46:50grâce au droit de douane
00:46:51donc on fera
00:46:53des économies
00:46:55celles que je viens
00:46:55de vous citer
00:46:56l'Ukraine
00:46:56l'Union Européenne
00:46:57et donc toutes les politiques
00:46:58derrière qui nous coûtent cher
00:46:59l'immigration
00:46:59tout ça est lié
00:47:01la politique agricole
00:47:02qui pourra refleurir
00:47:03industrielle aussi
00:47:04ça fera des rentrées fiscales
00:47:06parce que ça va
00:47:06réindustrialiser la France
00:47:08et puis on arrête
00:47:09avec ces agences
00:47:09ces fromages
00:47:11de la République
00:47:11voilà
00:47:12et puis évidemment
00:47:14on retrouve un prix normal
00:47:15de l'énergie
00:47:16ce qui va être bon
00:47:17pour notre économie
00:47:18et ce qui nous permettra
00:47:20d'éviter de faire des chèques
00:47:21voilà
00:47:22donc de la dette
00:47:22et à côté de ça
00:47:24et bien
00:47:26nous
00:47:27nous avons
00:47:28des droits de douane
00:47:30qui arrivent
00:47:30donc vous pouvez
00:47:31baisser massivement
00:47:33les impôts
00:47:33vous baissez les impôts
00:47:34sur les classes moyennes
00:47:35priorité absolue
00:47:36et sur
00:47:37vous savez
00:47:37ceux qui ont le droit à rien
00:47:38mais qui payent tout
00:47:39et sur ceux qui créent
00:47:41en France
00:47:42qui créent en France
00:47:43en France
00:47:44au lieu de les accabler
00:47:45tout de suite
00:47:45pour qu'ils s'en aillent
00:47:46ou que leur boîte meure
00:47:48au bout de 3 mois
00:47:49ou 3 ans
00:47:49ou qu'elles soient rachetées
00:47:51immédiatement
00:47:52vous les aidez
00:47:53massivement
00:47:53donc voilà
00:47:54moi c'est ça que je ferai
00:47:55vous voyez
00:47:55schématiquement
00:47:56je le dis rapidement
00:47:57mais vous avez compris
00:47:58la philosophie
00:47:59pour faire ça
00:48:00il faut être un pays souverain
00:48:01il faut piloter sa monnaie
00:48:02nationale
00:48:03il faut piloter son commerce
00:48:05ses frontières
00:48:06commerciales et migratoires
00:48:08son budget bien sûr
00:48:09ses lois
00:48:10enfin il faut être un pays souverain
00:48:11donc c'est à dire à peu près
00:48:13strictement l'inverse
00:48:14du monsieur qu'on vient de voir
00:48:16qui s'exprime un peu difficilement
00:48:17monsieur Bayrou
00:48:18notre Biden
00:48:19c'est de plus en plus
00:48:20notre Biden
00:48:21bah oui
00:48:21c'est vrai
00:48:22c'est de plus en plus
00:48:23notre Biden
00:48:23il a aussi des moments
00:48:24un peu bizarres
00:48:25quand il cherche son verre d'eau
00:48:26quand il est très très très lent
00:48:29on a toujours été habitué
00:48:29à sa lenteur
00:48:30d'expression
00:48:31ça ça fait 50 ans
00:48:32qu'on l'a subi
00:48:33mais là c'est de pire en pire
00:48:35quand même
00:48:35donc c'est notre Biden
00:48:37donc voilà
00:48:38il faut que
00:48:38vous savez
00:48:39après Biden
00:48:39il y a eu Trump
00:48:40donc il voit un signe positif
00:48:42si on a notre Biden
00:48:43on va avoir quelqu'un
00:48:44de bien derrière
00:48:45alors justement
00:48:45vous me faites ma transition
00:48:47pour terminer cette émission
00:48:49ou presque
00:48:50pour le moment
00:48:52on a le sentiment
00:48:53que l'opposition peine
00:48:55à s'opposer précisément
00:48:56on sait qu'on nous ressort
00:48:57très régulièrement
00:48:58la suite de la Macronie
00:49:00parfois avec Gabriel Attal
00:49:01parfois avec le retour
00:49:03d'Edouard Philippe
00:49:04qui a changé encore une fois
00:49:05de coupe de cheveux
00:49:06et de barbe
00:49:07mais on a le sentiment
00:49:09ça repousse
00:49:09ça repousse
00:49:10ça repart
00:49:11ça repousse
00:49:11on a le sentiment
00:49:12que du côté de l'opposition
00:49:14en revanche
00:49:14c'est très difficile
00:49:15et on ne pourrait pas
00:49:16ne pas parler
00:49:17de cette affaire
00:49:18des assistants parlementaires
00:49:21au Parlement européen
00:49:23du Rassemblement national
00:49:24qui est une affaire
00:49:25qui durait
00:49:26depuis des années
00:49:27dans la justice française
00:49:29et qui a aujourd'hui
00:49:31donné son verdict
00:49:32de première instance
00:49:33et a condamné
00:49:34Marine Le Pen
00:49:34notamment à une condamnation
00:49:38pour détournement
00:49:39de fonds publics
00:49:40alors évidemment
00:49:404 ans de prison
00:49:41dont 2 ans fermes
00:49:43mais aussi
00:49:44et surtout
00:49:455 ans d'inéligibilité
00:49:47avec exécution immédiate
00:49:49et donc l'impossibilité
00:49:50de se présenter
00:49:52en 2027
00:49:53sauf recul
00:49:55lors du procès
00:49:56en appel
00:49:57qui maintenant
00:49:57devrait avoir lieu
00:49:58avant la présidentielle
00:50:00sans aucun problème
00:50:01qu'est-ce que vous pensez
00:50:02de tout ça
00:50:03parce qu'en plus
00:50:03vous vous avez été
00:50:04entendu dans le cadre
00:50:05de cette enquête
00:50:06puisque vous étiez
00:50:07député européen
00:50:07pendant la même période
00:50:08oui bien sûr
00:50:09comme tous
00:50:09les députés européens
00:50:11FN à l'époque
00:50:12j'ai dû m'expliquer
00:50:14suite au lancement
00:50:15de cette enquête
00:50:15moi je n'ai pas été
00:50:16mis en examen
00:50:17parce que
00:50:17je n'avais aucun problème
00:50:19mais j'ai répondu
00:50:21à toutes les convocations
00:50:22parce que je pense
00:50:22qu'il faut le faire
00:50:23surtout si vous n'avez
00:50:24rien à vous reprocher
00:50:24et donc tout s'est bien passé
00:50:26mais j'ai vu
00:50:27cette affaire
00:50:28sur
00:50:29et donc ce n'était pas
00:50:31une condamnation
00:50:32collective
00:50:32chaque dossier
00:50:33a été étudié
00:50:34un par un alors
00:50:34ah oui oui
00:50:36il y avait un procès
00:50:36ils ont réuni les 27
00:50:37mais ils ont
00:50:39chacun
00:50:39eu sa peine
00:50:40individualisée
00:50:41c'est Marine Le Pen
00:50:43qui a pris le plus
00:50:43parce qu'ils estiment
00:50:44qu'elle était
00:50:44chef du système
00:50:45si tant est
00:50:46qu'il y avait un système
00:50:47ça c'est leur raisonnement
00:50:48on rappelle quand même
00:50:49que dans une affaire
00:50:50similaire
00:50:51François Béroux
00:50:52qui lui était le patron
00:50:52du modem
00:50:53certes pas député européen
00:50:54n'a pas été condamné
00:50:55non il y a un appel
00:50:56du parquet
00:50:57mais il n'a pas été condamné
00:50:58alors ils disent
00:50:58oui mais c'était
00:50:5930 fois moins d'argent
00:51:00et ils n'étaient pas
00:51:01députés européens
00:51:02donc c'est pas pareil
00:51:02enfin bon
00:51:03on n'est pas hyper surpris
00:51:04non plus entre nous
00:51:05Marine Le Pen
00:51:08moi ce qui
00:51:08au-delà de Marine Le Pen
00:51:09la question de principe
00:51:10de l'exécution provisoire
00:51:12d'une peine d'inéusibilité
00:51:13je pense que c'est un problème
00:51:14je ne suis pas contre
00:51:15qu'il y ait des peines
00:51:16d'inéusibilité
00:51:17c'est vraiment
00:51:18ce qui fait mal aux élus
00:51:19donc s'ils piquent dans la caisse
00:51:20bon ce qui n'est pas le cas là
00:51:21on n'est pas sur ce genre de truc
00:51:22mais si vous êtes vraiment
00:51:23sur de la corruption
00:51:24ou piqué dans la caisse
00:51:25ou le fameux
00:51:26enrichissement personnel
00:51:28là je suis pour l'inéusibilité
00:51:30à vie
00:51:30à vie
00:51:31mais jamais
00:51:33avec l'exécution provisoire
00:51:34je pense que ça doit arriver
00:51:35après une condamnation définitive
00:51:37quand il n'y a plus
00:51:37de recours possible
00:51:38et donc
00:51:39parce que là
00:51:40ça pose un problème
00:51:41vous avez l'exécution provisoire
00:51:42mais si ça tombe
00:51:43en fait
00:51:43elle ne sera plus inéluible ensuite
00:51:45donc on voit qu'il y a
00:51:47un problème de principe
00:51:48donc ça je pense qu'il faudrait
00:51:49retirer l'exécution provisoire
00:51:50maintenant
00:51:51sur le dossier
00:51:53bon
00:51:53je n'ai pas grand chose
00:51:55à dire
00:51:55si ce n'est que
00:51:57je trouve qu'ils ne sont pas
00:51:58très bien défendus
00:51:59bon je ne vais pas rentrer
00:52:01dans le détail
00:52:01mais j'ai suivi un peu
00:52:02leur procès
00:52:02je pense que
00:52:03leur défense
00:52:04objectivement
00:52:04aurait pu être bien meilleure
00:52:06j'espère pour eux
00:52:07qu'elle sera bien meilleure
00:52:07en appel
00:52:08voilà
00:52:09sur le reste
00:52:10de toute façon
00:52:11bon
00:52:11ils remplaceront
00:52:12Marine Le Pen
00:52:13par part des là
00:52:14la leçon
00:52:16la morale de l'histoire
00:52:17c'est que
00:52:18Marine Le Pen
00:52:18a donné beaucoup
00:52:19de gages de soumission
00:52:20ces dernières années
00:52:21beaucoup
00:52:21beaucoup
00:52:21beaucoup
00:52:22sur son programme
00:52:24elle a renoncé à la sortie de l'UE
00:52:25de l'euro
00:52:26de la CEDH
00:52:27sur le Covid
00:52:28ils n'ont rien fait
00:52:29ils n'ont rien dit
00:52:30sur l'Ukraine
00:52:31c'est nul
00:52:31ils ont donné vraiment
00:52:33beaucoup de gages
00:52:34et finalement
00:52:35tout ça pour ça
00:52:36en pensant
00:52:38on ne votait pas
00:52:39on bloquait la destitution
00:52:40qui a été bloquée par l'ERN
00:52:42on ne votait pas
00:52:43les motions de censure
00:52:44à chaque fois qu'il y avait
00:52:45des moments d'ailleurs
00:52:45un peu
00:52:46ils ont voté la motion de censure
00:52:47contre Michel Barnier
00:52:48une seule
00:52:49en décembre
00:52:50et puis avant
00:52:51pendant deux ans et demi
00:52:52déjà les oppositions
00:52:53étaient majoritaires
00:52:54elles n'avaient pas voté
00:52:54l'ERN très souvent
00:52:55ne les votait pas
00:52:56et là depuis
00:52:57ils ne les votent plus
00:52:57franchement
00:52:58je ne sais pas ce qu'ils attendent
00:53:00pour voter la motion de censure
00:53:01de Bayrou
00:53:01honnêtement
00:53:02ce qui serait d'ailleurs
00:53:02le meilleur moment de le faire
00:53:03ce serait maintenant
00:53:04ils se disent peut-être
00:53:05que ça sera encore pire après
00:53:06ouais enfin
00:53:09c'est le moment de le faire
00:53:10parce que
00:53:11d'abord par principe
00:53:12en plus tous les mensonges
00:53:13on n'a pas parlé
00:53:14mais les mensonges de Bayrou
00:53:15sur l'affaire Betaram
00:53:16la politique qui mène
00:53:18les 40 milliards
00:53:19qui va les piquer
00:53:19dans les poches des français
00:53:21tout ça mérite
00:53:21100 fois
00:53:22motion de censure
00:53:23et en plus
00:53:24vous remenez
00:53:25vous réembourber Macron
00:53:27dans les affaires intérieures
00:53:28lui il doit trouver
00:53:29il doit faire des consultations
00:53:31retrouver un premier ministre
00:53:32retrouver des ministres
00:53:33ça peut prendre des mois
00:53:33alors lui
00:53:35il ne veut qu'une seule chose
00:53:36c'est être sur la scène internationale
00:53:38faire le malin
00:53:39le chef de guerre
00:53:39aller faire la guerre
00:53:40contre la Russie
00:53:41il sait que c'est là
00:53:42qu'il a son lustre
00:53:43en quelque sorte
00:53:44il a même regagné
00:53:45paraît-il quelques points
00:53:46dans les sondages
00:53:46grâce à ça
00:53:47si vous le réembourber
00:53:48dans les affaires intérieures
00:53:49c'est tout ce qu'il ne veut pas
00:53:50donc il faut le faire
00:53:51bon bref
00:53:52donc le RN n'est plus une opposition
00:53:54voilà
00:53:54alors ceci dit
00:53:55Marine Le Pen s'est soumise
00:53:56ça n'a servi à rien
00:53:57le système ne l'en a pas remercié
00:53:59mais ils vont
00:54:00mais elle était encore
00:54:01pas assez soumise
00:54:02à son goût
00:54:03donc ils vont aller chercher
00:54:04encore plus soumis
00:54:05c'est-à-dire Jordan Bardella
00:54:06et Jordan Bardella
00:54:08c'est vraiment un Macron bis
00:54:09il n'y a vraiment plus de différence
00:54:11vous lisez tout ce qu'il dit
00:54:13tout ce qu'il fait
00:54:13tous ces votes au Parlement européen
00:54:15il n'y a plus de différence
00:54:15il n'y a plus de différence
00:54:16il y a parfois un petit vernis
00:54:18il vous reparle un peu
00:54:20de l'immigration
00:54:20enfin il n'y a quasiment plus rien
00:54:23il faut voir plus tout son entourage
00:54:24c'est intégralement
00:54:25un entourage fédéraliste
00:54:26otanien
00:54:27bon c'était la fameuse photo
00:54:29avec Zelensky
00:54:30enfin c'est vraiment
00:54:31là si vous voulez
00:54:32Attal Bardella
00:54:34c'est notre amie Idrissa Berkane
00:54:37qui a dit
00:54:37le Bardattal
00:54:38le Bardattal
00:54:39c'est la fusion des deux
00:54:40ben c'est ça
00:54:41c'est un piège
00:54:43c'est un piège du système
00:54:43assez classique
00:54:44on vous crée une fausse opposition
00:54:47pour qu'en fait
00:54:47pile je gagne
00:54:49face tu perds
00:54:51ben c'est ça
00:54:52bon ben
00:54:53on peut aussi faire autrement
00:54:55et il faut faire autrement
00:54:56alors beaucoup
00:54:57on fait cette comparaison
00:54:59entre ce
00:54:59quasi empêchement
00:55:01de Marine Le Pen
00:55:01avec la situation en Roumanie
00:55:03est-ce que vous iriez jusque-là
00:55:04également ?
00:55:05pas totalement
00:55:07il y a des points de similitude
00:55:09on empêche un candidat
00:55:11après je pense qu'en Roumanie
00:55:14c'était plus brutal
00:55:16et on était face à un vrai danger
00:55:18pour le système
00:55:18encore une fois
00:55:19Marine Le Pen
00:55:21pas assez soumise
00:55:22mais on la remplace
00:55:23par Bardella
00:55:24bon
00:55:24mais Marine Le Pen
00:55:25n'est pas Georges Escou
00:55:26Georges Escou
00:55:27était un candidat
00:55:28qui voulait sortir la Roumanie
00:55:30de l'Union Européenne
00:55:30de l'OMS
00:55:31c'est de l'OTAN
00:55:31pas du tout le programme du RN
00:55:33c'était un homme
00:55:35qui allait gagner
00:55:36l'élection présidentielle
00:55:37ils ont annulé le 6 décembre
00:55:38le second tour était le 8
00:55:39il avait gagné le premier tour
00:55:41et il était donné à 58%
00:55:43au second tour
00:55:43donc il était sûr de gagner
00:55:44et il a même été empêché
00:55:46ensuite vous savez
00:55:47arrêter
00:55:47et empêché d'être candidat
00:55:49pour la nouvelle élection
00:55:50qui aura lieu le 4 mai
00:55:51donc on est quand même là
00:55:53et on est sur quelque chose
00:55:55de je pense
00:55:56plus atypique
00:55:57plus nouveau en Roumanie
00:55:58avec l'intervention
00:56:00de la justice
00:56:02qui vous rend inéligible
00:56:03c'est déjà arrivé
00:56:03là on est sur quelque chose
00:56:05qui à mon avis
00:56:05va se reproduire
00:56:06si on n'y prête pas attention
00:56:07c'est l'utilisation
00:56:08de cet argument
00:56:09que l'élection a été manipulée
00:56:12par l'ingérence étrangère
00:56:14c'est l'argument
00:56:15qui a été utilisé
00:56:15soi-disant
00:56:16son compte TikTok
00:56:17était infesté de russes
00:56:19et donc c'est comme ça
00:56:20qu'il aurait gagné
00:56:21et on s'est rendu compte
00:56:21que c'était plutôt payé
00:56:22par les proches
00:56:23du président Yohann
00:56:24bien sûr
00:56:25tout ça n'a jamais été démontré
00:56:26concernant la Russie
00:56:27c'est plutôt l'inverse
00:56:28qui a été démontré
00:56:28en fait c'est le candidat sortant
00:56:30qui a voulu le faire monter un peu
00:56:32pour diviser
00:56:33les voix des souverainistes
00:56:34d'après ce que l'enquête a dit
00:56:36c'était ça
00:56:36sauf qu'en fait
00:56:37il l'a fait peut-être un peu trop
00:56:38et que
00:56:39Georges Escou
00:56:39ayant du talent
00:56:40et ayant fait écho
00:56:42son discours
00:56:42a trouvé un écho
00:56:43dans le peuple roumain
00:56:44dans les profondeurs
00:56:45du peuple roumain
00:56:45ça a marché
00:56:46vous ne gagnez pas une élection
00:56:47avec 15 vidéos sur TikTok
00:56:48par contre c'est marrant
00:56:50parce qu'on parle
00:56:51de ces ingérences-là
00:56:52par contre les télés
00:56:52en boucle
00:56:53qui vous font la pub de Macron
00:56:54ou des candidats du système
00:56:56ça c'est pas de l'ingérence
00:56:57ça ça pose pas de problème
00:56:58ça c'est pas de la manipulation
00:56:59ni quand Obama faisait
00:57:00des déclarations
00:57:01en faveur d'Emmanuel Macron
00:57:02pour la présidentielle
00:57:03bien sûr
00:57:03bien sûr qu'il venait
00:57:04ou qu'Obama venait à Londres
00:57:06en avril 2016
00:57:07dire votez contre le Brexit
00:57:08en pleine campagne référendaire
00:57:10ça c'était pas de l'ingérence
00:57:11mais moi vous savez
00:57:12j'étais candidat
00:57:13dans le Grand Est
00:57:13moi quand je faisais campagne
00:57:15j'avais des stands
00:57:16dans la ville de Forbach
00:57:18de la CDU
00:57:19et du SPD
00:57:19les partis politiques allemands
00:57:21de l'autre côté de la frontière
00:57:23qui venaient faire des stands
00:57:24distribuer des tracts
00:57:25pour dire ne votez pas
00:57:26pour Florian Philippot
00:57:27c'était pas de l'ingérence
00:57:28c'était des allemands
00:57:29c'était les partis politiques allemands
00:57:30je pense que d'ailleurs
00:57:31tout ça est parfaitement illégal
00:57:32mais je n'ai jamais réussi
00:57:33à avoir gain de cause sur ça
00:57:35mais ça ne choquait personne
00:57:36c'était normal
00:57:37c'est la bonne ingérence
00:57:38donc là ils ont utilisé
00:57:39le nouvel argument
00:57:40celui du bouclier démocratique européen
00:57:42le truc qu'ils ont créé
00:57:43d'ailleurs Nathalie Loiseau
00:57:43qu'on voyait tout à l'heure
00:57:44est à la tête
00:57:45de ce bouclier démocratique européen
00:57:47qui est le truc qui vous dit
00:57:48voilà
00:57:48nous avons créé un outil
00:57:50pour détecter les ingérences
00:57:51pendant les campagnes électorales
00:57:52comme ça on va vous protéger
00:57:54si jamais il y a ingérence
00:57:56alors ingérence c'est toujours
00:57:56les Russes
00:57:58ou Elon Musk
00:57:58ou Trump
00:58:00et bien
00:58:02on pourra
00:58:03rétablir
00:58:04les conditions
00:58:05de l'état de droit
00:58:06et de la démocratie
00:58:07en interdisant
00:58:08certains candidats
00:58:09voire en faisant
00:58:10rejouer l'élection
00:58:11ou en interdisant
00:58:12telle ou telle candidature
00:58:14c'est Breton
00:58:16qui avait craché le morceau
00:58:17sur la logique de ce truc
00:58:18en disant
00:58:19on l'a fait en Roumanie
00:58:20on le fera en Allemagne
00:58:21si nécessaire
00:58:22ça n'a pas été nécessaire
00:58:23parce que l'AFD
00:58:24a fait un bon score
00:58:25l'AFD qui je le rappelle
00:58:27veut aussi sortir de l'Union Européenne
00:58:28mais n'a pas fait un score suffisant
00:58:30pour être menaçante
00:58:31en Roumanie
00:58:32pays très stratégique
00:58:34pour l'oligarchie
00:58:35c'est pour l'OTAN
00:58:35pour l'OTAN
00:58:36c'est là qu'il y aura en 2030
00:58:37la plus grande base de l'OTAN
00:58:38c'est là qu'il y a actuellement
00:58:40la mission Aigle
00:58:40d'ailleurs pilotée par la France
00:58:42de l'OTAN
00:58:43face à la Russie
00:58:43c'est un pays
00:58:44qui est à 700 km de frontière
00:58:46avec l'Ukraine
00:58:46un pays très très très stratégique
00:58:48donc ils ne pouvaient pas
00:58:49laisser faire dans leur esprit
00:58:50voilà
00:58:51mais maintenant
00:58:52ils ont créé
00:58:53ils ont institutionnalisé
00:58:54la manière de faire
00:58:55par ces histoires d'ingérence
00:58:56le bouclier démocratique européen
00:58:58servira à annuler des élections
00:59:00en France
00:59:00on a créé un truc
00:59:01qui s'appelle Viginom
00:59:02allez vous renseigner
00:59:04c'est récent
00:59:05qui soit disant
00:59:06détecte les ingérences étrangères
00:59:07c'est toujours la Russie
00:59:08parfois aussi un peu la Chine
00:59:10d'ailleurs
00:59:10et Bayrou est allé faire récemment
00:59:13un discours devant Viginom
00:59:14en disant
00:59:15on va devoir mettre
00:59:16un tour de vie
00:59:18sur ces histoires
00:59:19parce que ça devient
00:59:20très inquiétant
00:59:20et j'ai peur
00:59:21que l'élection présidentielle
00:59:22de 2027
00:59:23a-t-il dit
00:59:23soit perturbée
00:59:25par des ingérences étrangères
00:59:26ça c'est un moyen
00:59:27de vous annoncer
00:59:28si nécessaire
00:59:29on vous fera une Georgesco
00:59:30mais avec une Marine Le Pen
00:59:33et encore plus un Bardella
00:59:34ça n'est pas nécessaire
00:59:35pour le système
00:59:35parce que ce sont des gens
00:59:36qui ne sont pas des Georgesco
00:59:38ce ne sont pas des anti-systèmes
00:59:39Merci beaucoup Florian Philippot
00:59:41d'être venu jusque nous
00:59:42je crois qu'on peut rappeler
00:59:43votre manifestation
00:59:44le 27 avril
00:59:44Oui tout à fait
00:59:45dimanche 27 avril
00:59:46pour la paix
00:59:47l'Union Nationale
00:59:48c'est vraiment le mot d'ordre
00:59:49c'est arrêtons Macron
00:59:50arrêtons la guerre
00:59:51pour la paix
00:59:52et rendez-vous
00:59:53dimanche 27 avril
00:59:54à Paris
00:59:5414h
00:59:55place du Palais Royal
00:59:56et on partira à 15h
00:59:57Eh bien ça roule
00:59:58Merci beaucoup Florian Philippot
01:00:00Merci à vous
01:00:00Merci à tous de nous avoir suivis
01:00:01si vous ne l'avez pas déjà fait
01:00:02il est encore temps
01:00:03n'oubliez pas
01:00:04le petit pouce en l'air
01:00:05évidemment relayez cette vidéo
01:00:07bien sûr
01:00:08à tous
01:00:08vos proches
01:00:09et puis bien entendu
01:00:10on se retrouve dans les commentaires
01:00:12à très bientôt
01:00:13on se retrouve la semaine prochaine
01:00:14Sous-titrage Société Radio-Canada
01:00:19Sous-titrage Société Radio-Canada
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01:00:25Sous-titrage Société Radio