Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous. Elisabeth Lévy est avec nous. Sarah Salmane est avec nous.
00:06Ça va Sarah ?
00:07Très bien.
00:08Vous avez passé une bonne journée ?
00:09Excellente.
00:10Ça me fait plaisir que vous soyez avec nous.
00:11Moi aussi, ça me fait très plaisir d'être là.
00:12Vraiment, ça me fait plaisir.
00:13Gilles-William Gagnadel.
00:14Ça ne vous fait pas plaisir que je sois là moi ?
00:16Non, si, assis.
00:17Ah bon ?
00:18Bien sûr.
00:19Et on ne me demande pas si j'ai passé une bonne soirée.
00:20Dès que vous n'êtes pas au centre de l'attention, je regarde.
00:24Vous avez compris, sa psychologie est assez sommaire.
00:27Moi je ne cache pas.
00:28Moi je ne m'en prends plus à Gilles-William.
00:29C'est surtout que le début de chaque émission est consacré à ce problème.
00:32Exactement.
00:33J'assume.
00:34Gilles-William, je ne m'en prends plus à vous parce qu'après, les téléspectateurs
00:37m'en veulent beaucoup.
00:38C'est ça, vous avez présenté vos excuses et je les ai acceptées, figurez-vous.
00:42Et je salue également notre ami Joseph Massescaro qui est sage, lui.
00:46Oui, mais justement.
00:47Parce que j'ai la chance d'être à côté de Sarah.
00:49Voilà, c'est un homme sage, réfléchi.
00:51Posé.
00:52Pondéré.
00:53Pondéré, mesuré, tout le contraire de vous.
00:56Voilà.
00:58On peut être modéré avec passion.
01:00Parlons sérieusement.
01:02Parlons sérieusement parce que l'actualité, une nouvelle fois, est dramatique ce soir.
01:05Le Parisien a fait des révélations importantes après l'audition des deux suspects par la police
01:10concernant le meurtre d'Elias, 14 ans, qui d'ailleurs aurait eu 15 ans demain.
01:16Demain, c'était son anniversaire.
01:18Elias.
01:19Les parents d'Elias, vous le savez, ont écrit, communiqué, qui contredit.
01:26Et c'est sans doute pour ça qu'ils l'ont écrit, qu'ils contredit la version entre guillemets des médias.
01:31Et ils s'en sont émus puisqu'ils écrivent ce que je vous lis à l'instant.
01:38Alors, pourtant qu'Elias avait spontanément remis son téléphone portable terrorisé à la vue des armes de ses agresseurs,
01:43il a reçu un profond coup de machette et non un simple coup de couteau comme il a pu être écrit.
01:48Et c'est pour cela que les parents d'Elias ont pris la plume pour écrire.
01:52Et ça pose évidemment un souci que je soulignais déjà ce matin dans notre émission.
01:57J'ai les dépêches de l'AFP.
01:59Les dépêches de l'AFP d'hier, puisque c'est hier que les parents d'Elias ont écrit cette lettre.
02:05Donc l'AFP a fait une dépêche pour faire un compte rendu de ce qu'elle avait écrit les parents d'Elias.
02:12Et les parents d'Elias ne reprennent pas le mot machette.
02:16Pardonnez-moi, la dépêche ne reprend pas le mot machette.
02:20C'est pas vrai.
02:21Elle ne le reprend pas. Elle l'oublie.
02:24Donc c'est pour ça que les parents aujourd'hui sont un peu en colère.
02:28Dans cette dépêche que j'ai sous les yeux de 15h10 hier,
02:31il est noté que Elias avait été poignardé à la sortie d'un entraînement de football
02:36dans le 14e arrondissement de Paris pour avoir résisté au vol de son portable.
02:39Et il y a une deuxième dépêche qui est de 17h06.
02:42Pareil, Elias avait été poignardé à la sortie d'un entraînement.
02:45Donc les parents sont furieux de cette réalité puisque un couteau ce n'est pas une machette.
02:49Ça n'a rien à voir.
02:50Ça n'a rien à voir.
02:51Et la machette, on le sait bien, est connotée culturellement.
02:54On le sait bien.
02:55Alors on écoutera tout à l'heure la réaction des avocats des parents d'Elias
03:00que j'ai reçus ce matin sur Europe 1.
03:02Mais avant ça, je voudrais qu'on voit le sujet de Michael Dos Santos
03:04qui a rapporté les déclarations des principaux suspects.
03:10Et c'est Le Parisien qui a donné ces informations.
03:16Le journal Le Parisien.
03:18Ils devaient se rendre à un anniversaire.
03:20Ils finiront par tuer Elias.
03:22Alors que la fête est annulée, Joe et Lucien partent en chasse pour voler.
03:26Selon Le Parisien, un premier groupe de trois adolescents leur échappe
03:30à la sortie du stade Jules Noël.
03:32Elias et son ami E n'auront pas cette chance.
03:35Menacé par une machette zombie et sa lame de plus de 40 cm,
03:39l'adolescent de 14 ans résiste avant de céder.
03:41Trop tard, le coup est parti, la horte est touchée.
03:45J'ai rentré ma lame au niveau de son épaule, mais je n'ai pas tout rentré.
03:48Au début, je voulais juste déchirer son manteau, mais c'est rentré bizarre.
03:52Je n'ai pas compris.
03:53Je recule un peu et je vois que la victime tombe.
03:56Elle se relève d'un coup et retombe et commence à trembler.
03:59Lucien a demandé les codes du téléphone à la victime
04:02pendant qu'elle était au sol.
04:04Il n'a pas compris que je l'avais plantée.
04:06Après avoir couru pour échapper aux deux voleurs,
04:08Simon, l'ami d'Elias, s'assiste à la scène depuis le trottoir d'en face.
04:12J'entends Elias dire, arrête, arrête, tiens, tiens.
04:15Il tente de secourir son ami.
04:17Un jogger et une passante lui viennent également en aide, en vain.
04:21Il n'arrive pas à me parler, il a le regard vide.
04:23Il essaye de se relever, mais il tombe.
04:25Quand il rentre chez lui, Joe, un adolescent de 16 ans au physique imposant
04:29et déjà connu dans une bonne quinzaine d'affaires,
04:32filme les voitures de police depuis sa fenêtre.
04:34Il envoie une vidéo sur Snapchat à son ami.
04:37Je crois qu'on a vraiment fait une dinguerie.
04:40Quelques minutes plus tard, les deux adolescents se connectent en ligne
04:43pour jouer à l'ordinateur.
04:45Lucien, auteur de multiples raquettes, envoyé un temps en Afrique
04:48par sa famille, est interpellé.
04:50Joe, l'auteur du coup, est le suivant.
04:52Les deux mineurs avaient interdiction de se fréquenter
04:55ni de sortir après 20 heures, après un vol avec violence
04:58commis en octobre dernier.
05:00Alors, les noms des deux principaux suspects que vous avez entendus,
05:04Joe et Lucien, ne sont pas les bons noms.
05:08Les deux noms ont été changés par nos confrères du Parisien.
05:11Pourquoi ? Parce que ce sont des mineurs.
05:13Donc nous n'avons pas le droit de donner ni les prénoms ni les noms.
05:17Donc Joe et Lucien n'existent pas, si j'ose dire.
05:21En revanche, vous avez entendu parler d'une machette dite zombie.
05:25Je voudrais simplement vous montrer ce que c'est.
05:27C'est ça.
05:28C'est ça, ce qu'on appelle un couteau zombie ou une machette zombie.
05:32Donc il ne s'agit pas exactement d'un couteau simple, si j'ose dire, de cuisine.
05:37Mais il y a une autre chose, une autre contre-vérité.
05:40Et les parents ont insisté là-dessus.
05:43C'est que beaucoup de journaux, notamment Le Monde, avec une grande insistance,
05:47a dit que le pauvre môme avait été tué parce qu'il avait résisté
05:51pour redonner son portable.
05:53Alors que les parents insistent sur le fait qu'il avait tellement peur
05:56que spontanément, il a remis son portable.
05:59Alors effectivement, ce qui est aujourd'hui délicat,
06:03c'est que vous avez une presse qui ne rapporte pas les faits tels qu'ils sont.
06:08Et c'est quand même l'AFP, l'agence de presse française,
06:11qui parle d'un couteau alors que ce n'est pas un couteau,
06:13qui parle de poignarder alors que ce n'est pas poignarder,
06:15c'est machette, etc.
06:17Il y a volonté de cacher un truc.
06:20Oui, il y a volonté de dissimuler l'information.
06:22Là, c'est factuel.
06:23Ce qui est inquiétant, c'est que c'est l'AFP et que tout le monde le reprend derrière.
06:26Et je vous propose simplement d'écouter les avocats
06:30qui étaient ce matin des avocats des parents d'Elias,
06:34maître Johanna Ostrovska et maître Nicolas Gutz,
06:39qui étaient ce matin avec nous sur Europe 1.
06:41Écoutez d'abord madame Ostrovska.
06:44Vous, journaliste, êtes doté d'un devoir d'informer la population.
06:51Et lorsque vous informez la population,
06:53vous devez l'informer avec des faits justes,
06:57des faits concrets et des faits qui se sont réellement produits,
07:02qui se sont réellement déroulés.
07:04Lorsque l'on dit qu'Elias n'aurait pas remis son téléphone portable,
07:10alors que non seulement il a remis,
07:12mais que quand bien même le sujet n'est même pas là,
07:15parce que ça viendrait potentiellement légitimer qu'il ait pu,
07:19recevant un coup de machette, un coup par arme blanche,
07:22qu'il n'aurait peut-être pas reçu s'il avait remis son téléphone portable,
07:26c'est travestir la réalité.
07:28Et c'est mentir. Explicitement.
07:31Et c'est la même chose avec la question de l'arme.
07:35Quand on parle d'un couteau et non pas d'une machette,
07:38à un moment donné il faut dire les choses.
07:40Et il faut dire les choses sans avoir peur de préserver la population.
07:46On est quand même dans une situation très particulière
07:49où l'espace médiatique, le journalisme en France,
07:52ne rapporte pas la réalité,
07:54pour des raisons extrêmement précises et idéologiques.
07:57C'est-à-dire qu'Elias n'est pas la bonne victime.
08:00Donc c'est la victime de la sauvagerie,
08:02c'est la victime manifestement aussi d'une personne issue de l'immigration,
08:08et tout ça n'est pas dans le logiciel de la presse française.
08:12Donc on met cela de côté.
08:15C'est une situation très particulière que nous vivons.
08:18Elle n'est pas nouvelle, mais elle est très particulière.
08:21Elle est d'autant plus particulière que si on ajoute
08:24qu'il y a une doxa de ce que doivent dire les parents des victimes,
08:28généralement, et que s'ils enfreignent cette doxa,
08:31parce que c'est ce que font à leurs yeux d'une certaine presse,
08:34les parents d'Elias, alors absolument ça devient pour eux une catastrophe.
08:39Donc en fait, à tous les niveaux, il y a une censure.
08:43Dans l'information brute, le traitement de l'information,
08:48le suivi de ce que les parents peuvent dire ou penser,
08:52il y a à chaque fois une censure qui apparaît.
08:54Alors disons que le Parisien a fait quand même un boulot assez factuel.
08:58Le Parisien échappe à ça, vous avez raison.
09:00Comme souvent, le Parisien est un journal qui échappe à cette doxa.
09:05En tous les cas, là, il a vraiment fait le boulot, il vaut mieux le dire.
09:09Mais moi, je voudrais dire un mot sur l'AFP.
09:12Ça, c'est vraiment insupportable.
09:14L'AFP est payée d'ailleurs par l'ensemble de la presse française.
09:17Il doit y avoir aussi une subvention publique.
09:19Je tourne vers Maître Golnadel, donc en partie par nous.
09:23Et ce n'est pas le seul cas où l'AFP…
09:26Là, ce n'est pas parce qu'il y avait écrit « erreur »,
09:28comme l'a dit Sarah, je ne crois pas que ce soit une erreur.
09:31Vous l'avez dit, il y a une volonté de travesti.
09:34Et ça, quand même, c'est la même chose.
09:36Surtout le conflit israélo-palestinien,
09:38ils prennent tout ce qui vient du Hamas comme parole d'évangile.
09:41– Le mot « terroriste » est interdit.
09:43– Voilà, donc…
09:44– On peut ajouter « Le Monde » qui a aussi cette…
09:46– Non mais « Le Monde », c'est « Le Monde » à partir au monde.
09:49– Bien sûr, mais il a ses actionnaires.
09:51– On peut les critiquer.
09:52– On peut aussi les critiquer.
09:53– Bon, écoutons Nicolas Gouts, qui est le deuxième avocat des parents d'Elias.
09:59Et je vous propose de l'écouter puisqu'il est sur le même registre.
10:04– Respecter la souffrance des victimes,
10:07c'est se montrer rigoureux dans le factuel
10:10et dans le message qu'ils veulent faire passer.
10:13À partir du moment où vous manquez de précision
10:16et que ça a une incidence en termes d'attention notamment
10:19et de façon de percevoir l'agression, il y a un problème.
10:23Quand on vous parle de couteau alors qu'il s'agit de machette,
10:27la maladresse coupable, elle impacte direct
10:30la souffrance de la famille qu'on assiste.
10:33Ça, c'est la première difficulté.
10:35Effectivement, et je pense que c'est ce qu'ils ont prioritairement voulu rappeler.
10:38La deuxième difficulté, c'est…
10:41Tout le monde dit qu'il ne faut pas faire de réappropriation politique
10:43parce que c'est ce qu'on va entendre régulièrement.
10:46Alors ne c'est quand ce n'est pas un communiqué qui a été écrit
10:49et dont chacun des mots a été mesuré et traduit précisément
10:52la souffrance et les attentes des parents, je pense.
10:55Ça, c'est la deuxième chose.
10:57Donc là, ce qu'on apprécie, et c'est la volonté de la famille,
11:02c'est de reprendre avec exactitude, justesse,
11:05les informations qu'ils ont voulu délivrer,
11:08et notamment à travers ce communiqué.
11:10Et on rappelle ce communiqué et la lettre des parents.
11:13C'est son de protéger par des mesures uniquement éducatives les mineurs,
11:16auteurs d'infractions, particulièrement dans les cas les plus graves.
11:19Il y a s'émerveille raison d'une impunité dans laquelle se sont sentis
11:22deux mineurs malgré une prise en charge éducative et pénale.
11:25Un jeune doit pouvoir rentrer chez lui en toute sécurité,
11:28ne laissant pas des mineurs réitérer librement leur action
11:31et mettre en danger notre société.
11:34J'ai interrogé également Johanna Ostrovska,
11:36et je lui ai demandé dans quel état sont les parents d'Elias,
11:39puisque évidemment ces deux avocats sont en contact avec eux.
11:44Les parents d'Elias sont bouleversés.
11:47Les débuts ont été extrêmement compliqués,
11:50d'autant que l'affaire a pris un tournant médiatique très très rapide,
11:58tellement rapide qu'ils n'ont même pas eu le temps
12:01de revenir à leur domicile après avoir quitté Necker
12:05que déjà certains journalistes les attendaient sur le pas de leur porte.
12:13Aujourd'hui ils sont en grande souffrance,
12:16leur vie est détruite en même temps.
12:18Comment ne pas l'être quand on perd la chair de sa chair,
12:21quand on perd son enfant,
12:23quand on doit s'occuper de ses autres enfants ?
12:28Quand on voit cette chambre vide,
12:30ils étaient trois,
12:32mais il s'agit de familles recomposées,
12:35donc il y a des frères et sœurs de chaque côté,
12:39du côté des conjoints également,
12:42puisque les parents sont séparés.
12:46Donc c'est une grande famille qui est détruite aujourd'hui.
12:51Je rappelle que demain Elias aurait 15 ans.
12:54Ils ont été invités sur d'autres médias,
12:57nos confrères, enfin mes confrères.
12:59Ils étaient sur RTL.
13:01D'accord, mais pas sur le service public.
13:03C'est juste une question.
13:05Vous avez parfaitement raison,
13:07mais c'est une excellente question.
13:09Alors la justice des mineurs,
13:11et on parlera tout à l'heure de M. Cohen
13:14qui nous a fortement attaqués ce matin,
13:17un enfant meurt,
13:19il instrumentalise la mort d'un enfant
13:22pour régler ses comptes,
13:24en l'occurrence avec CNews,
13:26et on en parlera tout à l'heure.
13:28Mais il nous accuse, nous CNews,
13:30d'être responsables de l'ensauvagement de la société.
13:33C'est-à-dire qu'un enfant meurt,
13:35et M. Cohen, dans son éditorial du matin,
13:37éditorial politique, parle de CNews.
13:39Mais je voudrais qu'on écoute M. Attal,
13:41parce que M. Cohen devrait écouter M. Attal.
13:43Parce que c'est M. Attal qui parle,
13:45c'est pas CNews qui parle.
13:47Écoutez ce que dit M. Attal,
13:49ancien Premier ministre de la France.
13:52Est-ce qu'on accepte la dérive
13:54d'une partie de notre jeunesse ?
13:56Est-ce qu'on accepte que chaque semaine,
13:59maintenant en France, on apprenne
14:01qu'un jeune a tué un autre jeune
14:03pour un téléphone portable,
14:05pour un mot ou pour un regard ?
14:07Est-ce qu'on croit vraiment
14:09que les jeunes de 2025
14:11sont les mêmes que ceux de 1945 ?
14:15Alors que les mineurs, aujourd'hui,
14:17sont deux fois plus représentés
14:19dans les affaires de coups et blessures
14:21que le reste de la population.
14:23Que les mineurs sont quatre fois plus représentés
14:25dans les trafics de stupéfiants
14:27que le reste de la population.
14:29Que les mineurs sont représentés
14:31sept fois plus dans les coups et blessures
14:33que le reste de la population.
14:35Pour nous, la réponse est non.
14:37Évidemment non.
14:39L'heure est à la responsabilité.
14:41Il faut mettre fin à l'excuse
14:43de minorité automatique
14:45et systématique dans des conditions
14:47qui sont encadrées et que nous encadrons
14:49dans ce texte.
14:51Nous assumons de soutenir
14:53les parents sincèrement dépassés,
14:55mais nous assumons aussi
14:57de sanctionner les parents
14:59volontairement défaillants.
15:01Donc voilà, monsieur Attal,
15:03ce que beaucoup de gens disent,
15:05d'ailleurs ce que tous les journalistes
15:07de France devraient dire,
15:09qu'il y a un ensauvagement dans la société.
15:11Ce qui serait responsable
15:13du climat d'insécurité,
15:15qui instrumentaliserait selon monsieur Cohen
15:17ce qu'il se passe en France,
15:19je réponds que monsieur Attal
15:21à l'instant vient de dire
15:23les choses assez simplement.
15:25C'est des accusations quand même assez graves.
15:27On en parlera tout à l'heure.
15:29Moi je ne le banalise pas.
15:31Je trouve que ce n'est pas assez grave.
15:33Il accuse notre chaîne
15:35d'être responsable
15:37de ce qui se passe dans la société.
15:39On va en parler tout à l'heure.
15:41C'est pour ça qu'on va en parler juste après la pause.
15:43Ce soir il y aura un grand format
15:45sur les mineurs délinquants,
15:47l'escalade de la violence.
15:49C'est ce grand format exclusif sur la violence des mineurs.
15:51Ce sera juste après notre émission.
15:53Comme il reste quelques secondes,
15:55je vous propose peut-être de voir un extrait.
15:57Peut-être on peut voir un extrait, je le dis à Benjamin Nau.
15:59Un extrait plus que la bande annonce.
16:01Un extrait de ce grand format
16:03que vous verrez ce soir
16:05à partir de 21h.
16:07Qui parle notamment de ces mineurs
16:09et qui en toile de fond parle
16:11de cette affaire dramatique.
16:37Le sujet de l'insécurité
17:01va être au cœur, hélas,
17:03de nos sociétés.
17:05Il y a deux manières.
17:07Soit les journalistes n'en parlent pas.
17:09C'est le cas de certains qui disent non, on ne veut pas parler de ça.
17:11Soit on le souligne
17:13avec la prudence, avec la distance
17:15qu'il faut avoir, avec bien sûr
17:17la vérification des faits, tout ce que
17:19tous les journalistes doivent faire.
17:21Il y en a une troisième qui va être employée aussi
17:23qui est de noyer le poisson
17:25avec des chiffres qui vont vous démontrer
17:27qu'il n'y en a pas plus aujourd'hui
17:29que dans les années 50 et que tout ça
17:31c'est une question de sentiment.
17:33Il a dit ce matin
17:35il y a moins d'homicides en 2024
17:37et il a dit
17:39qui le sait ? Je ne pense pas que les parents de Louise
17:41se satisferont de cela.
17:43Bien sûr, ce que je vous dis
17:45c'est que ça va être traité comme ça
17:47sous des apparences pseudo-scientifiques
17:49pour dire que nous propageons
17:51le sentiment d'insécurité
17:53alors que finalement il n'y a rien de neuf.
17:55C'est ça la petite musique.
17:57Je suis assez d'accord avec vous.
17:59On va marquer une pause et on va revenir
18:01sur la phrase qu'a dit M. Cohen
18:03dans son édito ce matin. Vous vous rendez compte
18:05que l'édito politique du journalisme
18:07de service public ce n'est pas
18:09de parler de la politique mais de parler
18:11de CNews aujourd'hui. On en est là.
18:13Donc effectivement
18:15on peut quand même s'inquiéter.
18:17Le journalisme de service public en France
18:19c'est de parler de CNews et de parler
18:21de ma modeste personne et de citer
18:23mes phrases, de les déformer
18:25bien évidemment, de l'expliquer
18:27que ce que j'ai dit était répréhensible.
18:29On en est là. C'est-à-dire que M. Cohen
18:31comme M. Marat fait des listes.
18:33C'est bien.
18:35On revient.
18:37L'intolérance absolue.
18:39Quand il ne parle pas de Pro
18:41il parle d'Elon Musk.
18:43En bas finalement pour vous.
18:45Oui c'est ça.
18:47Restez avec nous
18:49et puis on écoutera et puis on pourra
18:51d'ailleurs venir bien sûr.
18:53Bienvenue comme toujours.
18:55Le problème pour des gens comme ça c'est
18:57que si on leur parlait d'autre chose ça leur demanderait
18:59de travailler.
19:01Oui donc il voit de l'extrême droite partout.
19:03Tout le monde est d'extrême droite. J'imagine que ce que disait
19:05M. Attal pour lui est un propos d'extrême droite également.
19:07La pause et on revient tout de suite.
19:11On va parler de l'affaire Louise
19:13mais avant cela effectivement
19:15je vous propose d'écouter
19:17ce que disait ce matin M. Cohen
19:19sur une antenne France Inter
19:21puisque
19:23l'événement c'est pas tant la mort
19:25d'une jeune fille
19:27d'une petite fille que l'instrumentalisation
19:29qu'en fait M. Cohen.
19:31L'instrumentalisation qu'il fait pour
19:33attaquer CNews.
19:35Convenons quand même que le propos
19:37ou le procédé est
19:39étrange. On va dire ça comme ça.
19:41Lundi matin
19:43CNews première chaîne d'information continue.
19:458 millions de téléspectateurs
19:47quotidiens relaient à son tour
19:49sans rien savoir, sans aucune
19:51information l'idée d'un crime
19:53commis par un immigré clandestin.
19:55Philippine en septembre, Louise aujourd'hui
19:57des familles détruites et le soupçon
19:59qu'elle le soit par des individus
20:01qui n'ont rien à faire sur le sol de France
20:03qui n'ont rien à faire en France.
20:05Pascal Praud qui le lendemain puisque ce crime
20:07n'est pas lié à l'immigration en fait
20:09l'emblème d'un pays à feu et à sang.
20:11La France est donc ce
20:13pays où les enfants, les adolescents sont tués
20:15à la sortie de l'école,
20:17de l'université. La France est ce pays
20:19où les narcotrafiquants ont pris le pouvoir dans les
20:21quartiers. La France est ce pays
20:23où jouer le dimanche au football
20:25fait courir un danger mortel. La France
20:27est ce pays où les policiers sont insultés
20:29quand ils ne sont pas tués à chaque
20:31refus d'obtempérer. La France
20:33est ce pays où les églises sont brûlées,
20:35où les actes antisémites sont multipliés,
20:37où les jeunes filles sont violées et les professeurs
20:39assassinés. La France est aussi ce pays
20:41qui regarde Pascal Praud et qui a peur.
20:43Vous pensez ? Bon, je ne demanderai pas
20:45de pige à France Inter qui a
20:47passé ditto.
20:49Mais en fait,
20:51ce n'est pas très drôle. Et vous avez vu,
20:53tout fait sens. Le monsieur
20:55qui est à droite, qui prend une sorte de tête
20:57affligée. Je ne sais pas comment il s'appelle
20:59d'ailleurs ce monsieur.
21:01Il prend une tête affligée parce qu'on
21:03dit simplement une vérité. C'est-à-dire que la France
21:05est ce pays, effectivement.
21:07Il existe ça en France.
21:09C'est-à-dire ce que disait d'ailleurs M. Attal tout à l'heure.
21:11Ni plus, ni moins.
21:13Mot pour mot, M. Attal disait la même chose.
21:15Mais en réalité, si Patrick Cohen
21:17se contentait de critiquer ce point
21:19de vue et de dire, moi je considère
21:21que ce n'est pas vrai parce que
21:23pour des tas de raisons et qu'on ne peut pas
21:25appeler l'ensemble l'ensauvagement, que ce sont
21:27des phénomènes différents. Pourquoi pas ?
21:29On aurait le droit à un débat là-dessus. Ça, ça ne me
21:31dérangerait pas. Mais il y a une chose.
21:33J'étais à cette émission, donc je me
21:35rappelle parfaitement votre édito qui parlait
21:37d'autres choses évidemment que de Louise.
21:39Et je me rappelle parfaitement
21:41que pendant la séquence Louise,
21:43il n'a absolument à aucun moment,
21:45je tiens à le redire, était question
21:47d'immigration. Vous l'avez contesté.
21:49C'était l'exact contraire.
21:51Je ne veux même pas me justifier.
21:53Non mais ça c'est grave.
21:55J'ai passé mon temps à dire avant
21:57est-ce que c'est un phénomène
21:59de société ? Est-ce que c'est un fait divers ?
22:01Si c'est un phénomène de société,
22:03c'est parce que, par exemple,
22:05un OQTF a fait
22:07un tel crime et à ce moment-là on peut en tirer
22:09pourquoi pas une conclusion politique.
22:11Mais en l'espèce, on ne sait rien, donc ne disons rien.
22:13J'ai même interrompu M. Béziers
22:15qui partait dans une explication.
22:17J'ai passé pendant 48 heures
22:19à faire l'exact contraire de ce que
22:21M. Cohen me reprochait.
22:23D'accord, après on a parlé d'ensauvagement.
22:25Que la société soit ensauvagée,
22:27ça je le crois.
22:29Je le crois.
22:31On pourrait avoir un débat en réalité.
22:33Ce ne serait pas gênant qu'il y ait un débat entre
22:35l'auditorialiste de France Inter et celui de CNews.
22:37Mais là ils cherchent juste à vous calomnier.
22:39Et ils prennent vraiment nos téléspectateurs,
22:41nos auditeurs, etc.
22:43Vraiment, il les méprise.
22:45Et ça c'est insupportable.
22:47Il y a aussi un sous-texte parce qu'il attaque
22:49Europe 1. M. Cohen est passé par
22:51Europe 1 et ça n'a pas bien marché
22:53manifestement.
22:55Les audiences n'étaient pas au rendez-vous.
22:57En plus aujourd'hui il a été très mal
22:59accepté, disons-le, à France Inter.
23:01Donc il donne des gages parce qu'il veut être président
23:03de France Inter, M. Cohen.
23:05Il veut prendre la place de madame...
23:07Donc il y a plein de choses là-dedans
23:09qui expliquent qu'il veut donner des gages aux gens qui travaillent.
23:11Il faut qu'il change de genre
23:13s'il veut être président de France Inter.
23:15Je vous assure, tout ça est assez
23:17d'abord comme la volonté
23:19d'obtenir un blanc-seing.
23:21Oui, bien sûr.
23:23C'est ce que ça sentait, de donner un gage.
23:25Il est devant l'hôtel de la bien-pensance.
23:27Il passe devant, il fait une génuflexion.
23:29C'est obligatoire.
23:31La pauvreté de l'argumentaire, parce qu'il pourrait ne pas être d'accord
23:33et apporter des arguments contraires. Il n'apporte rien.
23:35Ça veut dire que...
23:37C'est la calomnie.
23:39Il dit à quel point, selon lui, c'est affligeant
23:41mais il n'apporte aucun argument concret.
23:43C'est quand même assez désagréable.
23:45Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
23:47Je réponds parce qu'en fait
23:49je n'attaquerai pas, il m'attaque.
23:51Je réponds. Allez-y, monsieur.
23:53À ce stade du débat,
23:55je conseillerais
23:57fortement à M. Cohen
23:59de nettoyer devant sa porte.
24:01Devant la porte de la Maison Ronde.
24:03Aujourd'hui,
24:05à 13h, dans les titres
24:07de France Inter,
24:09ils parlent de l'attentat en Allemagne.
24:11Ils oublient qu'un seul petit détail.
24:13Ils oublient de dire qu'il s'agit
24:15d'un demandeur d'asile afghan.
24:17Parce que ça, ça les gêne.
24:19C'est l'occultation
24:21du réel.
24:23Pas plus tard de la semaine dernière,
24:25j'ai envoyé une lettre ouverte
24:27à Mme Adèle Vendrat,
24:29la directrice de France Inter.
24:31Je suis factuel.
24:33Je suis factuel.
24:35France Inter, figurez-vous,
24:37a trouvé le moyen, le jour de la libération
24:39des otages, la dernière libération
24:41des otages, d'expliquer
24:43à l'heure de grande écoute
24:45que le peuple israélien,
24:47à la suite de la libération des otages,
24:49en voulait. Ils en voulaient beaucoup à qui ?
24:51Ils n'en voulaient pas aux ramasses.
24:53Ils en voulaient aux premiers ministres israéliens.
24:55Je ne sais pas si vous vous rendez compte.
24:57J'ai également indiqué à Mme Vendrat
24:59que par deux fois, j'ai obtenu
25:01de l'ARCOM une mise en garde
25:03sévère de France Inter
25:05pour donner les bilans du ramass
25:07comme du bon pain, sans dire
25:09qu'ils sont du ramass. Samedi dernier,
25:11à 11h, ils récidivent.
25:13Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
25:15Et c'est M. Patrick Cohen qui joue
25:17les donneurs de leçons
25:19avec une radio
25:21que nous payons. Petit détail
25:23sans importance.
25:25M. Cohen qui avait été mis en demeure
25:27par l'ARCOM au moment de la mort
25:29de Thomas, puisqu'il avait parlé
25:31de Rix dans l'affaire de Crépole.
25:33L'ARCOM l'avait mis
25:35en demeure.
25:37Je vais vous dire quelque chose.
25:39C'est un petit milieu que le nôtre.
25:41Tout le monde se connaît.
25:43M. Cohen est passé par RTL, par Europe.
25:45Je suis passé par RTL, par Europe.
25:47Vous allez demander à tous les gens
25:49qui ont travaillé avec M. Cohen
25:51comment ça s'est passé.
25:53Vous allez demander à tous les gens
25:55qui ont travaillé avec moi depuis 20 ans
25:57comment ça s'est passé.
25:59Ça veut dire que vous êtes quelqu'un
26:01de plus sympathique.
26:03Sur l'éditorial, ça ne dit rien.
26:05Quand on donne des leçons
26:07parfois de maintien,
26:09il faut
26:11respecter les autres.
26:13Mais respecter les autres,
26:15ce n'est pas à l'antenne.
26:17C'est dire bonjour avec les collaborateurs
26:19avec qui on travaille, les entendre,
26:21les écouter, leur parler si possible
26:23avec intelligence
26:25et brutalité, c'est aussi ça.
26:27À mon sens,
26:29c'est très important.
26:31C'est très important la manière dont les uns et les autres
26:33se conduisent dans leur vie
26:35personnelle comme professionnelle.
26:37Mais bon, c'est moi.
26:39Parlons de Louise.
26:41Louise
26:43et l'émotion.
26:45Je vous propose d'écouter
26:47des personnes,
26:49des voisins parfois
26:51qui connaissaient
26:53ou les parents
26:55de Louise
26:57qui étaient à l'école auprès d'elle.
26:59Je vous propose d'entendre ces témoignages.
27:01C'est un cauchemar.
27:03Cette petite fille ne demandait rien
27:05et peut-être que
27:07il faut quand même
27:09envisager des solutions
27:11pour arrêter tout cela.
27:13Nous avons une petite Louise qui a 11 ans
27:15qui est collégienne,
27:17qui est dans la même trompe
27:19que cette petite Louise très gentille
27:21et qui serait capable de se faire agresser
27:23tout pareil.
27:25Pour nous, c'est une grosse douleur
27:27pour cet enfant qui avait toute la vie devant elle.
27:29J'ai déposé un mot
27:31pour encourager un peu l'équipe
27:33éducative
27:35et le personnel non enseignant
27:37dans cette terrible épreuve.
27:39D'autant plus que j'ai ma fille
27:41qui va dans cette école.
27:43En ce moment, elle était un peu traumatisée,
27:45très traumatisée d'ailleurs,
27:47pour pouvoir s'y rendre.
27:49J'y pense.
27:51Et puis justement,
27:53cette pauvre famille,
27:55cette pauvre petite fille.
27:59Je ne sais pas comment on peut arrêter des choses pareilles.
28:03C'est vrai que
28:05les réseaux, la vidéo,
28:07les écrans,
28:09ces choses-là, même nous on le dit.
28:11J'ai un petit-fils
28:13de 14 ans.
28:15On sait que souvent, il faut lui dire
28:17qu'on surveille.
28:19On essaye de surveiller.
28:21On est ici ce matin avec Virginie Giraud.
28:23Et Virginie Giraud,
28:25elle est historienne, journaliste
28:27et elle intervient sur l'antenne d'Europe 1.
28:29Elle a une émission le week-end.
28:31Et puis elle a échangé avec Philippe Bilger
28:33et elle a dit ce qu'elle pensait du profil
28:35de ce jeune homme.
28:37Et je pense qu'elle a dit en très peu de mots
28:39ce que beaucoup de gens pensent.
28:43Les gamins qui ont tué Elias et Owen
28:45qui ont tué Louise
28:47le font dans le même élan de violence.
28:49On a des gamins qui ne sont pas civilisés
28:51par des parents profondément incompétents
28:53et des missionnaires dans les deux cas.
28:55C'est pas sûr. Pas sûr du tout.
28:57Pas sûr du tout pour Owen.
28:59Pas sûr pour Owen ?
29:01Vous avez un fils qui ne fait rien.
29:03Moi je rassemble tout ce qui a été dit
29:05et j'analyse les faits.
29:07Donc on a un gamin qui ne travaille pas beaucoup
29:09qui est décrit par les gens
29:11avec qui il était en stage
29:13comme une grosse feignasse
29:15qui passe son temps à jouer aux jeux vidéo
29:17qui à 23 ans ne sort pas de sa chambre
29:19qui agresse sa petite sœur
29:21et les parents ne font rien.
29:23Dans une famille où on s'occupe des enfants
29:25ce garçon de 23 ans aurait été jeté à la porte.
29:27Virginie a tellement raison.
29:29Non je ne suis pas d'accord.
29:31Virginie a tellement raison.
29:33Et comme il n'a pas été civilisé
29:35cet enfant forcément il laisse
29:37toutes ses pulsions le déborder.
29:39Et comme c'est un sale gosse
29:41il s'est renarcissisé
29:43en se disant
29:45je vais aller raqueter
29:47plus faible que moi.
29:49Et il s'attaque à une petite fille.
29:51Et là où c'est intéressant
29:53et que j'aimerais voir toutes les féministes là-dessus
29:55c'est qu'en réalité ce sale gosse
29:57commet un féminicide.
29:59Il s'attaque à une petite fille
30:01parce qu'il sait qu'il va avoir le dessus sur elle.
30:03Et comme en plus il est faible et incompétent
30:05en tant qu'homme
30:07dès que Louise s'est mise à crier
30:09il a perdu les pédales.
30:11La place d'Owen, une fois qu'on aura prouvé
30:13dans la cour de justice qu'il est coupable
30:15ce qui sera fait c'est au fond d'une cellule
30:17jusqu'à la fin de ses jours.
30:19C'est presque
30:21la meilleure analyse que j'ai entendue
30:23sur ce sujet.
30:25Je ne suis pas d'accord tout à fait.
30:27On n'en sait rien en fait.
30:29On ne peut pas juger de l'extérieur une situation familiale.
30:31Peut-être que les parents étaient terrifiés.
30:33Parce que ça peut aussi être un crime
30:35orange mécanique.
30:37Vous avez l'air de considérer
30:39que l'éducation des enfants
30:41c'est une question exacte.
30:43Quand tu es dans une famille, que tu as ton fils
30:45qui frappe ta fille
30:47tu lui vires le fils.
30:49Il n'y a même pas de discussion.
30:51Il n'y a pas de discussion.
30:53C'est-à-dire qu'à 23 ans
30:55tu vas dehors, tu as tapé ta soeur
30:57tu ne restes pas à la maison.
30:59C'est comme ça que ça se passe.
31:01C'est comme ça que ça se passe dans une famille.
31:03C'est comme ça que ça doit se passer.
31:05C'est comme ça que ça se passe dans une famille normale.
31:07Mais laissez-moi vous dire que les familles normales
31:09sont assez rares.
31:11Ils avaient l'air plutôt intégrés.
31:13C'est possible.
31:15Vous pouvez avoir des parents terrifiés.
31:17Eux également.
31:19Mais Elisabeth, la réponse est oui.
31:21Sans doute que vous avez raison.
31:23Ils étaient terrifiés par leurs enfants et c'est fréquent.
31:25C'est fréquent.
31:27Mais ce n'est pas normal.
31:29Ce n'est pas le plus courant.
31:31Contrairement à ce que vous dites,
31:33les familles sont normales.
31:35Elles sont normales.
31:37On finit par l'oublier.
31:39Il y a des règles dans les familles.
31:41Croyez-moi, on ne fait pas ça.
31:43Pardonnez-moi de le dire comme ça.
31:45On parle des familles monoparentales.
31:47Toutes les familles monoparentales,
31:49comme c'est parfois avancé
31:51totalement à teur et à travers,
31:53toutes les familles monoparentales
31:55ne produisent pas des psychopathes.
31:57On peut être névrosé
31:59et qu'on tire ses névroses.
32:01C'est toute la différence
32:03entre les névroses et les psychos.
32:07Vous avez déjà vu un film de Bergman.
32:09Je crois qu'il y a des déséquilibres
32:11dans beaucoup de familles.
32:13Le déséquilibre, c'est qu'il perd un jeu vidéo
32:15et qu'il tue une petite fille dans la rue.
32:17C'est plus qu'un déséquilibre.
32:19Je voulais dire que ça m'avait l'air d'être
32:21un cas assez spécifique.
32:23C'est un cas spécifique.
32:25C'est ce qu'on vous dit.
32:27C'est un cas spécifique.
32:29C'est vous qui nous dites
32:31que c'est un cas tout à fait spécifique.
32:33Les familles ne sont pas comme ça.
32:35Dans 9 cas sur 10, lui, il aurait été dehors
32:37dans la famille.
32:39Un père aurait dit
32:41« Tu tapes pas ta soeur, t'es dehors. »
32:43Ce qui n'aurait peut-être pas sauvé
32:45la petite fille d'ailleurs.
32:47Il faut aussi avoir l'honnêteté de dire
32:49à quel point les familles aujourd'hui
32:51ont des mérites.
32:53À quel point elles subissent
32:55des pressions extérieures.
32:57C'est des pressions médiatiques.
32:59C'est des pressions des psychistes.
33:01C'est des pressions des éducateurs.
33:03Elles ont du mérite, les familles.
33:05De toute façon, la famille aujourd'hui,
33:07elle n'existe plus.
33:09Mais elles ont du mérite.
33:11Ça veut dire quoi, elles ont du mérite ?
33:13Ça veut dire que la part d'autorité
33:15de la famille par rapport à l'univers,
33:17aux copains d'or, aux médias,
33:19c'est moins qu'avant.
33:21On a destitué les pères.
33:23On n'a pas arrêté de dire que les pères,
33:25c'est les pères.
33:27Arrêtez.
33:29Arrêtez.
33:31Il y a des familles où les enfants sont tenus
33:33et où les parents font un petit peu leur job.
33:35Pardonnez-moi.
33:37C'est pas les écrans, les bidules, etc.
33:39C'est un peu facile.
33:41Je dis simplement que c'est difficile.
33:43Oui.
33:45À l'école, elle était crédibilisée.
33:47Voilà.
33:49À l'école, oui.
33:51Mais peut-être dans les familles, non.
33:53Il y a des familles où les gens se tiennent.
33:55Et c'est la majorité, d'ailleurs.
33:57Grenoble, 12 blessés.
33:59Les jeux vidéo, c'est beaucoup.
34:01Les jeux vidéo, non.
34:03Vraiment, c'est trop facile, les jeux vidéo.
34:05Quand on vous écoute, vous jouez aux jeux vidéo,
34:07ça vous infuse de la vie.
34:09On s'en fout et vous la reproduisez à l'extérieur.
34:11C'est la triste réalité.
34:13Mais c'est absolument faux.
34:15Bon sang de bois.
34:17Les jeux vidéo, c'est les parents.
34:19Je ne vous dis pas le contraire.
34:21On ne peut pas dire que c'est ça qui rend fou.
34:23Si vous êtes un père démissionnaire,
34:25que vous l'étiez,
34:27que vous vous en lavez la main
34:29et que vous dites non,
34:31des parents, jeux vidéo, c'est non.
34:33Je suis désolé de vous le dire.
34:35Ça rend pas les gens fous de jouer aux jeux vidéo ?
34:37Je veux bien qu'on joue
34:39les psychologues ce soir
34:41par rapport à la responsabilité
34:43des parents dans cette affaire.
34:45Je vous appelle quand même un tout petit peu plus de prudence.
34:47C'est tout ce que je dis.
34:49Mais je suis prudent.
34:51Vous expliquez que c'est la faute des parents.
34:55Ils ont une responsabilité
34:57à partir du moment où vous avez quelqu'un de 23 ans
34:59qui tape sa sœur.
35:01Grenoble !
35:0312 blessés dans une explosion
35:05dans un bar à Grenoble.
35:07Un homme est entré hier soir dans un établissement du sud de Grenoble.
35:09J'ai envie de dire que c'est un drame.
35:11Bien sûr.
35:13Ça montre là aussi une forme d'ensauvagement
35:15de la société.
35:17C'est le père de Piole qui est le maire de Grenoble.
35:23Une période d'escalade de la violence
35:25à la fois dans sa localisation
35:27dans sa temporalité
35:31souvent en pleine journée
35:33et cette évolution
35:37je le déconnecte de cet événement
35:39parce que je laisserai la justice
35:43faire son travail dans ce domaine-là
35:45mais par contre
35:47sur une montée de la violence
35:49je pense que vous me reconnaissez en tous.
35:51Monsieur Piole avait donné hier une interview dans Libération.
35:53Je vous propose de lire ce qu'il avait à dire
35:55parce que c'est se moquer des gens en fait.
35:57A vrai dire, il parle de la sécurité.
35:59A vrai dire, je m'en fous un peu.
36:01Voilà la désinvolture avec laquelle il parle de la sécurité.
36:03Quand il ne reste que des attaques
36:05sur la sécurité et la propreté, ça veut dire
36:07qu'on a gagné quelques batailles par ailleurs
36:09car on peut toujours se dire qu'une ville n'est pas assez propre
36:11et pas assez sûre.
36:13Les élus et au caractère ostentatoire du narcotrafic
36:15des élus de droite et de gauche
36:17s'aident sur la vidéosurveillance sans regarder les études.
36:19On gigote pour donner l'impression
36:21qu'on ne lâche pas l'affaire
36:23mais il faut résister aux tourbillons médiatiques
36:25qu'il y a des fusillades partout.
36:27Si il n'y avait pas de vidéosurveillance
36:29on ne retrouverait pas l'assassin de Louise.
36:31Il n'y a pas de hausse de l'insécurité
36:33mais il y a une dégradation de la situation
36:35autour du narcotrafic.
36:37Face à ça, on fait au mieux avec les moyens qu'on a
36:39les ministres viennent instaurer les joutes
36:41mais qui est chargé du régalien ?
36:43Face à ça, on fait au mieux.
36:45La désinvolture,
36:47c'est effrayant.
36:49Je vous assure,
36:51j'attends les prochaines municipales.
36:53Parce que les prochaines municipales,
36:55on va voir si les gens...
36:57On verra s'il y a son successeur.
36:59Si les gens veulent ça...
37:01Il y a des gens qui n'osent plus sortir de chez eux à Grenoble.
37:03Sur Europe, il y a des gens qui témoignaient
37:05notamment des femmes qui le soir n'osaient plus sortir
37:07pour aller dîner en voiture seule.
37:09Mais je vous répète,
37:11si tous ces gens sont balayés à Strasbourg,
37:13à Rennes, à Nantes,
37:15tous ceux qui sont en difficulté à la sécurité,
37:17on verra.
37:19Madame Hidalgo était réélue, alors on ne sait plus maintenant.
37:21C'est ce que je vous dis, on verra.
37:23Ce qui est fou, c'est qu'il dit
37:25qu'il y a une escalade de la violence.
37:27C'est quand même ballot que ça sort.
37:29C'est ballot que ça sort juste le même jour.
37:31C'est pas de chance.
37:33Il a raison.
37:35Répétez ce que vous venez de dire.
37:37Vous avez passé un extrait,
37:39le premier extrait, où il parle clairement
37:41d'escalade de la violence,
37:43dans des termes avec un sous-texte
37:45que Attal pourrait reprendre également.
37:47Et ensuite, quand il fait
37:49un interview à Libération,
37:51pour le coup, ça n'existe plus.
37:57Cette schizophrénie politique,
37:59elle est insupportable.
38:01Il n'y a pas de hausse de l'insécurité.
38:03Mais vous avez parfaitement raison.
38:05Il n'y a pas de hausse de l'insécurité,
38:07mais il y a une dégradation de la situation
38:09autour du narcotrafic, c'est ce qu'il dit.
38:11Alors que dans l'interview, il dit...
38:13Mais vous avez parfaitement raison.
38:15Il dit qu'il s'en fout le même jour.
38:17Il dit ce qu'il lui passe par la tête.
38:19L'écologie politique, c'est une imposture totale.
38:21Ils sont de faux écologistes
38:23et de vrais gauchistes.
38:25Ah non, ils aiment les pigeons.
38:27Ah non, les pigeons, c'est Aléphi.
38:29Même les animaux, ça les intéresse pas.
38:31C'est un compost politique pour Aléphi.
38:33Monsieur Dupond-Moretti,
38:35qui s'est exprimé sur ces années
38:37de ministère
38:39et qui est revenu sur ce fameux mot
38:41de sentiment d'insécurité.
38:45Il y a longtemps, j'ai dit
38:47qu'il y a de l'insécurité.
38:49Certes. Mais aussi
38:51un sentiment d'insécurité
38:53alimenté par les chaînes d'info
38:55ou d'opinion continue.
38:57Et un crime
38:59décliné 50 fois,
39:01ça finit dans nos têtes
39:03par faire 50 crimes.
39:05Et je dis que CNews a tronqué
39:07ma phrase,
39:09mais il y a encore quelques jours.
39:11Très régulièrement,
39:13les présentateurs de cette chaîne disent
39:15Dupond-Moretti,
39:17il est bien gentil, mais pour lui,
39:19il n'y a que de l'insécurité.
39:21Un sentiment d'insécurité.
39:23Pardonnez-moi.
39:25Vous avez raison.
39:27Un sentiment d'insécurité.
39:29C'est ça qui est terrible.
39:31Moi, je n'ai pas trop un tempérament
39:33à tendre l'autre jour.
39:37Et vous êtes obligé de la boucler.
39:41Je précise que M. Dupond-Moretti,
39:43on l'a invité 12 millions de fois.
39:45Il n'est jamais venu une seule fois.
39:47Et on est allé dans les archives.
39:49Parce qu'il nous accuse, lui aussi,
39:51de la faute de CNews.
39:53Son bilan n'est pas une réussite
39:55et c'est de la faute de CNews.
39:57On est allé voir ce qu'il avait dit
39:59sur la sécurité et le sentiment d'insécurité.
40:01Ce n'est pas moi qui le dis,
40:03c'est lui qui le dit.
40:05Écoutez ce passage avec Sonia Mabrouk.
40:09Je l'ai déjà dit, je ne le reprends pas.
40:11C'est une question de sensibilité.
40:13Chacun utilise les mots qu'il veut utiliser.
40:15Vous ne partagez pas le même diagnostic
40:17sur la réalité de notre pays
40:19que le ministre de l'Intérieur.
40:21C'est le ministre de l'Intérieur.
40:23L'ensauvagement, c'est un mot
40:25qui développe, me semble-t-il,
40:27le sentiment d'insécurité.
40:29Je vais vous dire quelque chose.
40:31Pire que l'insécurité,
40:33il y a le sentiment d'insécurité.
40:35Vous vous rendez compte
40:37de la bêtise de ce qu'il dit ?
40:39Pire que l'insécurité,
40:41il y a le sentiment.
40:43On est gouverné par des gens
40:45qui disent des bêtises pareilles.
40:47Pire que l'insécurité,
40:49il y a le sentiment d'insécurité.
40:51Comment tu peux être gouverné
40:53par des gens qui viennent
40:55et après, ils vont dire que c'est la faute de CNews.
40:57Ils vont dire que je suis un journaliste.
40:59C'est lunaire.
41:01Si ils nous écoutent
41:03ce soir,
41:05ils vont dire que c'est un journaliste d'opinion.
41:07Je reprends ces termes,
41:09ils pensent que
41:11pire que l'insécurité, il y a le sentiment d'insécurité.
41:13Ces gens sont...
41:15On va tous terminer...
41:17En plus, il dit que l'insécurité,
41:19ce n'est pas grave en vrai.
41:21C'est que les gens sont un peu fous finalement.
41:23Ils ressentent des trucs.
41:25Juste au passage,
41:27ce qui est délicieux,
41:29c'est qu'il parle du Figaro.
41:31Il dit exactement la même chose
41:33que ce que dit CNews.
41:35Mais évidemment, il ne peut pas attaquer le Figaro.
41:37Donc, il s'en va à CNews.
41:39C'est un réflexe.
41:41Je vous assure,
41:43ça, c'est quand même la gauche.
41:45Pire que l'insécurité, il y a un sentiment d'insécurité.
41:47C'est en vérité,
41:49on n'aime pas le réel.
41:51C'est les gens qui disent
41:53qu'ils préfèrent avoir tort avec Sartre
41:55que raison avec Aron.
41:57La détestation du réel.
41:59Ils préfèrent avoir tort avec Patrick Cohen
42:01que raison avec Pascal Piaf.
42:03On est plus beaux comme ça.
42:05Oui, mais je trouve que les gens...
42:07C'est toujours pareil.
42:09Et pour toi, je l'aime bien.
42:11Franchement, on parle d'un ami.
42:13Ils disent des choses parfois à l'antenne
42:15et des choses parfois hors antenne.
42:17Aron, je suis un peu d'accord avec toi.
42:19Je ne peux pas le dire.
42:21Ça, c'est insupportable.
42:23Il n'y a pas à être d'accord ou pas.
42:25C'est l'esthétisme.
42:27Il n'y a pas à être d'accord ou pas.
42:29Il y a juste à témoigner de la réalité.
42:31Je salue notre ami Gauthier Lebrecht
42:33qui est en train de venir nous voir.
42:35Et je voudrais qu'on parle très rapidement
42:37de LR parce que ça va être la guerre.
42:39Monsieur Vauquiez...
42:41Tiens, monsieur Massescarron,
42:43vous qui êtes un journaliste politique,
42:45vous annoncez sa candidature.
42:47Ce sont deux personnes de qualité,
42:49disons-le.
42:51Ce sont deux personnes
42:53qui incarnent assez bien
42:55ce que doit être
42:57le positionnement du RPR
42:59des Républicains.
43:01C'est justement là où il y a un problème.
43:03Ils sont sur une ligne quand même semblable.
43:05Vous pensez que Laurent Vauquiez
43:07n'est pas sur la ligne Retailleau ?
43:09Ce qui me frappe
43:11et ce qui a frappé l'excellente Gauthier Lebrecht
43:13sur les dernières affiches des candidats
43:15aux législatives.
43:17On cherchait avec une lanterne monsieur Vauquiez
43:19et à côté du candidat il y avait monsieur Retailleau.
43:21À Boulogne. Dans la législative partielle de Boulogne.
43:23Où la candidate LR a gagné.
43:25Mais ils sont sur une même ligne après.
43:27Il y en a un qui est plus populaire que l'autre.
43:29On peut en parler.
43:31Mais en soi, ce sont deux...
43:33Il y a Josephette Lévy
43:35qui est avec le plateau.
43:37Elle n'a pas aimé ce qu'il y a dit.
43:39Elle n'a pas trouvé.
43:41Mais qu'est-ce qui se passe ?
43:43Je suis partie pour ne pas vous tousser.
43:45Madame,
43:47ce qui est ennuyeux c'est que vous soyez revenue.
43:49C'est tout.
43:51J'aurais pu partir directement.
43:53Alors ça vous appelle manifestement ?
43:55S'il vous plaît.
43:57Elisabeth.
43:59Franchement.
44:01S'il vous plaît.
44:03Maintenant, il y en a partout.
44:05S'il vous plaît Elisabeth.
44:07Bon.
44:09Arrêtez.
44:11Arrêtez.
44:15Elle sait tout.
44:17Je ne voudrais pas qu'il arrive malheur
44:19sur ce plateau.
44:21Je ne voudrais pas que...
44:23Bon.
44:25À bientôt.
44:29Il se passe des choses formidables.
44:33Objectivement, c'est deux bons profils.
44:35C'est deux bons profils.
44:37C'est deux candidats de valeur.
44:39Il y en a un qui est un peu plus populaire
44:41que l'autre aujourd'hui.
44:43Bruno Retailleau.
44:45C'est la guerre des chefs.
44:47La guerre des chefs,
44:49quand il y avait Chirac-Baladur
44:51et que le parti faisait 25 points,
44:53ça allait.
44:55Mais la guerre des chefs,
44:57quand il a fait 3 points la dernière fois,
44:59c'est ennuyeux.
45:01C'est la droite la plus bête du monde.
45:03Voilà ce que les autres vont dire.
45:05Vous avez besoin d'une formation politique.
45:07C'est ça l'enjeu,
45:09qui est un enjeu peut-être petit pour vous.
45:11Emmanuel Macron, il ne sent rien.
45:13Non, pas exactement.
45:15C'est une fable politique.
45:17Je rappelle juste que
45:19toutes les dernières partielles
45:21montrent la bonne santé des républicains.
45:23Vous qui les avez enterrés tant de fois.
45:25Mais ce n'est pas ce que je vous dis.
45:27Je parle de la guerre des chefs.
45:29Il y a un danger.
45:31C'est que le résultat soit contesté.
45:33C'est une copée Fillon.
45:35C'est le danger premier.
45:37Qu'il y ait un scrutin serré
45:39et qu'il y ait le perdant qui conteste l'élection.
45:41C'est le danger ultime pour LR.
45:43Vous pensez qu'entre les deux,
45:45il y aura...
45:47Décidément !
45:51Vous pensez qu'il y aura
45:53un scrutin serré ?
45:55On va savoir dans les prochaines heures
45:57quand sera organisé le scrutin.
45:59Vraisemblablement, il y aura 90 jours de campagne.
46:01Ce sera dans 90 jours.
46:03Ce n'est pas une bonne chose.
46:05Pour faire adhérer des gens
46:07et faire des cartes,
46:09vous avez jusqu'à 60 jours.
46:1130 jours avant le scrutin.
46:13On va voir qui va faire le plus de cartes.
46:15Ce n'est jamais bon.
46:17Ils vont être obligés de s'attaquer mutuellement.
46:19Les conflits,
46:21c'est comme dans la vie privée
46:23comme dans la vie professionnelle.
46:25Il ne faut pas s'engueuler.
46:27C'est destructeur.
46:29On comprend la ligne d'attaque de Laurent Wauquiez.
46:31C'est pour ça que je ne me fâche avec personne.
46:33L'attaque de Laurent Wauquiez,
46:35c'est de dire que Renaud Rotailleau
46:37a beaucoup à faire à l'intérieur,
46:39qu'il commence à avoir des résultats à l'intérieur
46:41et qu'il ne pourra pas être chef de parti en même temps.
46:43Juste un petit mot sur ce qui s'est passé à Muni.
46:45Colaschols a dénoncé un attentat.
46:47Une voiture a percuté un groupe de personnes
46:49faisant au moins 28 blessés.
46:51Un jeune demandeur d'asile afghan
46:53a été interpellé.
46:55Le dernier bilan de la police,
46:57c'est qu'il y a 28 blessés.
46:59Ce criminel ne peut pas compter sur une quelconque clémence.
47:01Il doit être puni.
47:03Il doit quitter le pays.
47:05Il aurait dû quitter avant.
47:07Ça s'est passé à 10h30 ce matin.
47:09Le suspect de 24 ans
47:11s'est approché par l'arrière
47:13à bord d'une voiture de marque Mini Cooper
47:15du cortège d'une manifestation
47:17organisée à l'appel du syndicat des services Verdi
47:19selon la police.
47:21Il a alors doublé un véhicule de police
47:23qui fermait la marche et fonçait sur l'arrière du cortège
47:25affrochant des dizaines de personnes.
47:27C'est toujours le même mode opératoire en Allemagne.
47:29Et en pleine campagne.
47:31La FD est donnée favorite de la campagne.
47:33Bon, M. Le Brevet.
47:35Il va y avoir un grand format.
47:37Mineurs délinquants,
47:39l'escalade de la violence.
47:41C'est un long format qui fait
47:43écho à l'actualité, double actualité
47:45et les questions d'Elias
47:47dans le long format.
47:49La lettre des parents est parue hier.
47:51Et puis, évidemment,
47:53en réaction à la loi de Gabriel Attal
47:55qui a été votée aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
47:57Est-ce que Mme Lévy est là ?
47:59Parce qu'on s'inquiète.
48:01Est-ce qu'on peut la revoir avant de quitter l'antenne ?
48:03Mme Lévy, est-ce que vous êtes là ?
48:05Venez nous dire au revoir
48:07parce que le public s'inquiète.
48:09La clientèle s'inquiète.
48:11Qu'est-ce qui s'est passé ?
48:13J'ai une carte de tout.
48:15Parce qu'il y a des microbes qui se...
48:17Vous avez contaminé Pascal ?
48:19C'était peut-être pas la peine de revenir.
48:21Je crois que cette plaisanterie a été faite.
48:23S'il vous plaît.
48:25Ça va très bien.
48:27Je vous prie de m'excuser.
48:29Je prie les téléspectateurs de m'excuser
48:31de cette sortie.
48:33La clientèle a beaucoup
48:35d'affection pour vous.
48:37Je vous prie de m'excuser pour ce.
48:39La clientèle, d'abord, s'inquiète.
48:41Elle dit...
48:43La clientèle est exigeante aussi.
48:45Mme Lévy va...
48:47Elle répond pas de sérieux.
48:49Quand je pense que William va pas être là
48:51pendant une semaine, comment on va faire ?
48:53Comment on va faire ?
48:55Au mieux.
48:57Je blague.
48:59Vous le savez bien.
49:01C'est un déchirement pour nous
49:03quand vous partez.
49:05Ça va pas être facile.
49:07C'était un plaisir.
49:09On va remercier Elisabeth et Sarah.
49:11Ça nous fait plaisir.
49:13Sarah a intégré notre petite troupe.
49:15J'étais bien accueillie.
49:17Le succès est au rendez-vous.
49:19Ça nous fait plaisir.
49:21Merci, Gilles et William.
49:23Il serait rien sans moi.
49:25Merci beaucoup.
49:27Jean-Luc Lombard était à la réalisation.
49:29Philippe était à la vision.
49:31Merci à Raphaël Lissac, à Benjamin Naud,
49:33Julien Durou et Félix Pérola.
49:35Le long format qui commence tout de suite.
49:37À l'instant, le long format.
49:39Toutes ces émissions sont retrouvées
49:41sur cnews.fr.
49:43A demain matin.