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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Bonjour à tous, Elisabeth Lévy est avec nous ce soir, Sarah Salman également,
00:05Vincent Hervouet bien sûr, qui est revenu ce soir parce que l'actualité internationale le demande,
00:09Gilles-William Goldanel, Joseph Macescaron et Yoann Ouzaï.
00:13J'allais dire guerre et paix, pour paraphraser Tell Stoy.
00:17Oui, c'est vrai, oui.
00:18Je ne sais pas si c'est le titre qui convient pour l'édition de ce soir, cher Vincent.
00:23Je vous propose de voir peut-être le sujet de Mathieu Devesse parce que ce qui est important c'est que...
00:28Vous me direz.
00:29Ce qui est important c'est que M. Poutine a répondu, donc il accepte de jouer.
00:33Il accepte de quoi ?
00:34De jouer, c'est une partie de tennis.
00:36Il accepte de jouer.
00:38Vous avez dit qu'il ne jouait pas aux cartes et Poutine ne joue pas non plus au tennis.
00:43Non mais il accepte de répondre.
00:45Il a répondu, donc il accepte de jouer, veux-je dire.
00:46Je veux dire, la négociation a commencé il y a un mois.
00:51C'était le 13 février, le coup de fil entre Trump et Putin.
00:56Nous sommes le 12 mars, je crois.
00:58Il a fallu un mois pour convaincre Zelensky de négocier.
01:04Et puis il faudra longtemps pour obtenir de Vladimir Poutine qu'il accepte le deal qu'on lui propose.
01:10Au Vietnam, il a fallu cinq ans avant un cessez-le-feu.
01:12Mais la guerre a commencé il y a onze ans, donc ils ne sont pas si pressés que ça.
01:15Je vous propose de voir le sujet de Mathieu Devesse.
01:19Lors d'une conférence de presse à Moscou, Vladimir Poutine donne un accord de principe
01:24à la proposition américaine d'un cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine.
01:28Nous sommes d'accord avec la proposition d'arrêter les combats.
01:32Mais nous pensons que ce cessez-le-feu doit mener à une paix durable
01:35qui s'attaque aux causes profondes de cette crise.
01:37Le président russe précise cependant que de nombreuses questions restent en suspens.
01:43Comment pouvons-nous avoir la garantie qu'un réarmement de l'Ukraine n'aura pas lieu ?
01:48Et comment sera assuré le contrôle de la situation ?
01:54Il cite également la livraison d'armes à destination de l'Ukraine
01:57et évoque un possible appel avec Donald Trump pour éclaircir certains points.
02:01Le président américain lui répond depuis la Maison-Blanche.
02:05Sa déclaration est encourageante, mais elle n'est pas complète.
02:08Oui, j'aimerais beaucoup le rencontrer ou lui parler, mais nous devons en finir rapidement.
02:13Vous savez, tous les jours, des gens sont tués.
02:15Donald Trump ajoute qu'un rejet russe du plan de trêve de 30 jours serait très décevant.
02:21Décryptage avec Vincent Herouet d'une journée importante.
02:25Ce qui est formidable, ce qui est vraiment étonnant,
02:28c'est de voir cette diplomatie spectacle, quasi en direct.
02:34L'un et l'autre s'adressent.
02:36Hier, vous aviez Poutine en battle dress, en kaki, à la façon de Zelensky.
02:41Je suis un homme en guerre, pratiquement sur le front avec les cartes d'état-major.
02:46C'était Poutine en chef de guerre, menant la bataille.
02:49Et puis aujourd'hui, vous l'avez en chef d'état,
02:52aux côtés de son homologue ou de son vassal biélorusse.
02:56Et de la même manière, vous avez Trump qui s'adresse à lui à travers les caméras.
03:02Vous avez une espèce de show planétaire en stéréo.
03:06On n'a jamais vu ça.
03:09J'entends, mais qu'est-ce que je retiens ?
03:12La première chose, c'est que Poutine a accepté le cessez-le-feu.
03:15Jusqu'à présent, il refusait tout ce cessez-le-feu
03:18en disant que les Ukrainiens en profiteraient pour s'armer.
03:21Ce qui était d'ailleurs une plaisanterie,
03:23parce que la machine industrielle de guerre russe est beaucoup plus productive.
03:27Or, ce serait en un mois, on profiterait davantage que l'Ukraine de cette trêve.
03:34Mais il accepte la trêve, l'idée d'une trêve,
03:37une fois que l'affaire de Kursk sera réglée.
03:40Ça, il l'a bien précisé.
03:42Il faut d'abord que la bataille,
03:44de reconquérir cette partie de la Russie
03:47qui a été attaquée par les Ukrainiens
03:50et conquise par les Ukrainiens l'été dernier,
03:52ils sont en train de la reprendre.
03:54Il veut donc déjà que ça soit réglé,
03:56c'est-à-dire priver les Ukrainiens
03:58d'un élément de marchandage, d'un élément de la négociation.
04:01Ensuite, il dit oui, d'accord, la trêve, pourquoi pas ?
04:04On peut en parler.
04:06Il ne veut pas insulter Donald Trump.
04:08Il ne le gifle pas publiquement.
04:10Il ne le reprend pas, comme l'avait fait Zelensky,
04:13ce qui était une erreur dans le bureau Oval.
04:16Mais il met immédiatement en avant les garanties de sécurité.
04:20Exactement le même discours que l'Ukrainien.
04:22C'est ça qui est formidable.
04:24C'est-à-dire que l'Ukrainien compte sur les Européens
04:26pour assurer sa sécurité dans le cadre d'un accord de paix.
04:29Et les Russes disent qu'il va falloir discuter...
04:33Calendrier.
04:35L'Ukraine, c'est secondaire.
04:37Synthétisons calendrier.
04:39Est-ce que c'est...
04:41Je suis venu sans ma boule de cristal.
04:43Je n'ai pas de marre de café.
04:45Je n'ai aucune confidence.
04:47Ils ne m'ont pas appelé.
04:49Je ne sais absolument...
04:51Calendrier.
04:53Le plus vieil hebdomadaire britannique
04:55a sorti ce matin
04:57un formidable papier
04:59qui vous donne les six raisons
05:01pour lesquelles Poutine va céder
05:03avant les cinq bonnes raisons pour lesquelles
05:05il ne cédera jamais.
05:07Vous pouvez faire le pari.
05:09C'est un papier très bien informé
05:11fait par quelqu'un de remarquable.
05:13J'en sais fiche rien.
05:15Ça va prendre du temps.
05:17Cette guerre va durer longtemps.
05:19Je pense à ceux qui nous écoutent ce soir
05:21qui voudraient un décryptage en très peu de mots.
05:23Est-ce que c'est positif ?
05:25Oui, c'est relativement positif.
05:27On voit que Poutine ne claque pas la porte au nez
05:29et dit qu'on va pouvoir discuter.
05:31Il attend d'en parler avec Trump en direct.
05:35Il y a un émissaire américain
05:38qui est au Kremlin ce soir.
05:40Les choses avancent.
05:42On se parle, mais c'est long, c'est compliqué.
05:44Ça fait onze ans que ça dure et ça va encore durer.
05:46Si vous imaginez que vous allez avoir
05:48une armée européenne dans les trois ans,
05:50vous vous trompez, il en faudra trente.
05:52Si vous imaginez que vous allez avoir
05:54un accord de paix en Ukraine
05:56et le développement,
05:58ça va prendre un peu de temps quand même.
06:00Le père coucheur de Vincent Herouet,
06:02c'est un métier qui me prend à temps.
06:04Le travail, c'est pour moi.
06:06Le travail, c'est pour moi.
06:08C'est le bébé, c'est perdre.
06:10C'est un métier qui me prend à temps.
06:12Et j'essaye, évidemment...
06:14Je vais aller chercher des dragées.
06:16Mais pas du tout.
06:18Je pense aux gens...
06:20Le spectacle va continuer.
06:22Rassurez-vous, je reviendrai.
06:24Ah bah non, mais restez.
06:26Ne parlez pas.
06:28Ne partez pas.
06:30Qu'est-ce qui se passe ?
06:32Vous êtes en train de fumer.
06:35Excusez-moi.
06:37Qu'est-ce que vous avez ?
06:39Parce qu'on sourit,
06:41alors que l'actualité est dramatique.
06:43Ça me permet de le lire quand même.
06:45Parce qu'il y a des gens qui sont sur les terrains et qui se battent.
06:47J'ai peut-être pas entendu tout à fait
06:49la même chose que Vincent.
06:51J'ai du mal à l'entendre, mais il m'avait semblé
06:53que Poutine excluait d'emblée toute présence
06:55de l'Europe et toute présence de l'Union européenne.
06:57Ce qui m'a quand même paru être un élément
06:59central.
07:01Et j'entends déjà un argument
07:04et c'est un peu parce qu'elle a dit la guerre et la paix.
07:06Comme vient de le dire Vincent, rappelons
07:08que si on se réarme aujourd'hui, c'est pour
07:10préparer, ou plus exactement pour empêcher
07:12les guerres de dans 20 ans.
07:14Pour être suffisamment fort pour que personne
07:16n'ait envie de venir nous chatouiller.
07:18Ça n'a rien à voir avec ce qu'on fait maintenant
07:20en Ukraine.
07:22C'est pas la même temporalité.
07:24Sur la présence des Européens, les Russes
07:26n'arrêtent pas de dire que c'est exclu.
07:28Ils ont fait la guerre pour que l'OTAN s'écarte.
07:30C'est pas pour avoir des armées de l'OTAN
07:32avec des moyens d'intervention
07:34puissants en Ukraine.
07:36Donc il n'y aura pas d'Européens.
07:38En revanche, il a donné un petit coup de chapeau
07:40aux Sud-Africains, aux Brésiliens,
07:42aux Sud-Globales, donc aux Indiens.
07:44Et s'il doit y avoir une France d'interposition,
07:46ce sera plutôt de ce côté-là qu'il faudra la trouver.
07:48Et nous, Européens ? Nous, Français ?
07:50Tout va bien.
07:52Pourquoi ?
07:54Non, tout va bien.
07:56Les frontières sont tenues.
07:58Les comptes sont en ordre.
08:00La situation sécuritaire est excellente.
08:02Personne n'a peur.
08:04Très rapidement,
08:06je ne suis pas encore très frappé
08:08par la réponse de M. Poutine.
08:10Il a parlé.
08:12Oui, il a parlé.
08:14C'est ça, l'essentiel.
08:16Comme M. Ervoy l'a dit,
08:18il aurait pu manquer qu'il ne réponde pas.
08:20Je n'ai pas entendu qu'il acceptait
08:22vraiment le cessez-le-feu.
08:24Ce qui me frappe davantage,
08:26alors que vous savez
08:28que je n'ai pas beaucoup apprécié
08:30la séance d'humiliation publique
08:32à la Maison-Blanche,
08:34c'est les propos de M. Trump
08:36sur l'Ukraine.
08:38Il a rendu hommage
08:40au courage du peuple ukrainien.
08:42Il a parlé des enfants ukrainiens
08:44qui avaient été enlevés.
08:46Donc, le présenter
08:48comme il a été présenté
08:50comme un vassal de M. Poutine
08:52me paraît quand même
08:54un peu court.
08:56Benjamin Naud me dit que
08:58François Bayrou vient de s'exprimer sur Vladimir Poutine.
09:00Je vous propose de l'écouter.
09:02Je voudrais croire qu'il y a des ouvertures,
09:04mais je sais quelle est la responsabilité
09:06de Vladimir Poutine
09:08dans le drame
09:10qui cause
09:12si grave préjudice au monde.
09:14C'est lui l'agresseur ?
09:16C'est lui qui a jeté
09:18son armée,
09:20comme d'autres autres fois,
09:22sur le voisin réputé
09:24plus faible,
09:26plus petit, plus faible,
09:28pour l'annexer,
09:30pour jeter
09:32à la porte
09:34ses dirigeants.
09:36Qui peut ne pas voir ça ?
09:38Il faut toujours remettre
09:40les responsabilités où elles sont.
09:42Il faut
09:44se souvenir toujours qu'à partir
09:46de cette agression-là,
09:48le monde a été
09:50déstabilisé et que ça a coûté
09:52très cher,
09:54ça a coûté
09:56l'estimation
09:58d'un million de morts et de blessés
10:00graves
10:02entre Ukrainiens et Russes.
10:04Marine Le Pen était ce matin
10:06sur le plateau de CNews avec
10:08Sonia Mabrouk. Je vous propose de l'écouter
10:10sur la télé Diplomatie.
10:14Je ne suis pas dans la diplomatie
10:16de l'émotion.
10:18Je crois que c'est d'ailleurs
10:20le livre de M.Vedrine.
10:22Je ne suis pas non plus dans la télé Diplomatie
10:24qui est un peu
10:26la spécialité de M.Trump
10:28mais que partage Emmanuel Macron
10:30qui apprécie cette méthode.
10:32Moi, je ne pense qu'à une seule chose,
10:34l'intérêt de la France et des Français.
10:36C'est ma seule et unique
10:38boussole. Par conséquent,
10:40mon comportement
10:42va
10:44s'adapter
10:46aux risques
10:48qui existent pour notre pays
10:50et ce, à l'égard
10:52de l'ensemble des puissances
10:54et évidemment, à l'égard
10:56des grandes puissances.
10:58Je voulais vous faire écouter également Jean-Luc Mélenchon
11:00qui était sur France Inter ce matin.
11:02Il était en public d'ailleurs.
11:04Il y avait la claque manifestement.
11:06Chaque fois qu'il parlait, les gens applaudissaient.
11:08Il a longuement applaudi en tout cas.
11:10C'est très étrange.
11:12Quand Jean-Luc Mélenchon vient à France Inter,
11:14il est en public.
11:16C'est une nouvelle ordre mondiale.
11:18Qui étaient leurs deux invités ce matin ?
11:20Vous êtes assis, j'espère, pour représenter la droite.
11:22Il y avait M. Villepin face à M. Mélenchon.
11:24C'est une blague.
11:26C'était au studio 104.
11:28C'est l'icône maintenant, Dominique de Villepin.
11:30C'est l'icône.
11:32Il a été reçu en majesté
11:34chez nos amis de Quotidien.
11:36A priori, ils ne font pas de politique.
11:38À la France Insoumise aussi, on adore Dominique de Villepin.
11:40Il est devenu l'alcool d'extrême-gauche.
11:42Ce qui est formidable, c'est que Quotidien explique
11:44qu'il n'a jamais reçu Marine Le Pen
11:46parce qu'il ne fait pas de politique,
11:48mais il passe son temps à recevoir.
11:50L'interview a été musclée de M. De Villepin.
11:52On va se rendre à ce que c'était.
11:54M. Mélenchon était très bien reçu
11:56à France Inter.
11:58Il a parlé de Gaza.
12:00On ne lui a pas parlé des massacres de chrétiens
12:02et d'halaouites en Syrie.
12:04On ne lui a pas parlé du 7 octobre.
12:06On ne lui a pas parlé des otages.
12:08Marc, il est un peu chez lui.
12:10Il est un peu chez lui.
12:12Jean-Luc Mélenchon,
12:14inquiet de la période
12:16et il parle également de ne pas sous-estimer
12:18la possibilité de guerre.
12:20Je suis opposé au tir en profondeur
12:22et je mets en alerte
12:24tous ceux qui s'amusent
12:26à la guerre de studio.
12:28Les tirs en profondeur sur la Russie
12:30égalent la réplique.
12:32Nous, les Français, nous sommes un pays extrêmement vulnérable.
12:34Il suffit d'un coup à la Hague,
12:36un coup sur la centrale de Mojan,
12:38ou un coup dans la vallée du Rhône
12:40et il n'y a plus de France. Vous comprenez ?
12:42Donc ça vaut la peine quand même qu'on s'interroge
12:44avant de rouler les mécaniques et de provoquer tout.
12:46Je vous invite à ne pas sous-estimer
12:48la menace de guerre pour la France.
12:50Je vous en donne un exemple
12:52fort simple. Nous sommes
12:54absents de la discussion. Cesser le feu
12:56à quelles conditions ? On n'en sait rien.
12:58Que demandent les Français ? On ne pose pas la question.
13:00Que veulent les Européens ?
13:02Ils ne demandent rien d'autre que de faire la guerre
13:04à la Russie.
13:06Figurez-vous que nous devrions poser
13:08sur la table nos propres garanties
13:10de sécurité à nous, Européens et Français ?
13:12Ce seraient quoi nos propres garanties
13:14de sécurité à nous ?
13:16C'est une bonne question.
13:18À quoi il fait allusion ?
13:20À quoi pensait
13:22Jean-Luc Mélenchon en disant ça ?
13:24Il défend un point de vue
13:26par ailleurs d'un réalisme plat
13:28mais assez classique
13:30en disant tout ça.
13:32Voilà en tout cas ce qu'on pouvait dire.
13:34Il pourrait s'entendre avec
13:36votre autre leçon nord d'avant
13:38de Marine Le Pen.
13:40Ce n'est pas notre problème.
13:42En gros, surtout, nous ne nous mêlons pas de ça.
13:44Non, disons la France seule.
13:46Défendons nos intérêts.
13:48Essayons d'être positifs. C'est une journée quand même...
13:50C'est une journée importante.
13:52Ce n'est pas une mauvaise journée.
13:54Oui, je suis deux fois sur ce plateau.
13:56C'est une journée vraiment marquée de pierres blanches.
13:58On veut être
14:00américaine mais
14:02c'est mieux qu'on veut être russe.
14:04Ce n'est pas très bien porté non plus d'être américain.
14:06Je sais qu'en plus demain matin,
14:08vous ne serez pas avec nous demain matin.
14:10Malheureusement.
14:12Vous manquerez à notre tournable.
14:14Mais je vous remercie quand même d'être revenu.
14:16C'était le premier sujet dont on voulait parler ce soir.
14:18Il reste 3 ou 4 minutes avant la pause.
14:20Et on ne parlera plus de politique étrangère après ?
14:22Non.
14:24Il y a quelque chose qui a été souligné
14:26par Jérôme William
14:28très justement, à juste titre.
14:30C'est Trump.
14:32Il est quand même un peu difficile à suivre.
14:34Il est difficile à suivre parce que le même homme
14:36qui avait dit qu'il fallait évacuer
14:38Gaza des Palestiniens,
14:40là, il a rencontré
14:42aujourd'hui, il est sorti
14:44avec le premier ministre irlandais
14:46et il a dit que non, il n'était plus du tout question
14:48en effet d'évacuer Gaza.
14:50Au même moment,
14:52un émissaire de Trump
14:54a rencontré le ministre arabe
14:56égyptien, le ministre des Affaires étrangères égyptien
14:58pour montrer
15:00l'intérêt du plan égyptien.
15:02Le même plan égyptien qui, il y a quelques jours,
15:04je vous le rappelle, avait été taclé par l'administration
15:06de Trump et par Donald Trump.
15:08Je suis désolé, je vais vous chagriner,
15:10mais je trouve que Trump est extrêmement difficile à suivre.
15:12Il ne faut pas le prendre au pied de la lettre,
15:14il n'est pas têtu.
15:16C'est très vrai.
15:18Souvent, Trump varie bien folle
15:20qu'il suffit.
15:22Mais en général,
15:24il suit quand même un cap.
15:26C'est comme quand vous faites
15:28la voile, vous remontez au vent.
15:30C'est-à-dire que vous allez à droite, à gauche,
15:32vous barrez un tribord, un bâbord,
15:34mais l'objectif que vous avez désigné au départ,
15:36vous finissez par l'atteindre.
15:38Pour l'instant, je le vois plutôt caboté.
15:40Oui, mais il y a des dérives, souvent.
15:42Mais là, comme sur la Russie,
15:44je voulais souligner un point.
15:46Pour une fois, je suis entièrement d'accord
15:48avec Julie William Goldadel.
15:50Sur ce point, en tout cas,
15:52par rapport à Donald Trump et la Russie,
15:54c'est le président américain
15:56qui aura le moins concédé aux Russes.
15:58Si vous prenez,
16:00depuis le début des années 2000,
16:02Georges Bush a laissé filer une partie de la Géorgie.
16:04Ça vous accable ?
16:06Si, terminé.
16:08Non, terminé.
16:10Il y a eu la Crimée avec Obama.
16:12Il y a eu, avec Biden,
16:14le Donbass.
16:16Je vous propose de refermer ce premier chapitre
16:18international et de parler de quelque chose
16:20qui est assez intéressant, c'est la soeur de Samuel Paty,
16:22Michaëlle, qui s'est exprimée dans les colonnes du Figaro.
16:24Elle n'est pas contente.
16:26Elle réagit avec colère aux propos tenus par Gérald Darmanin
16:28et Sophie Primat, qui ont établi un lien
16:30entre la menace russe et la menace terroriste.
16:32Et c'est vrai que ça nous avait étonnés
16:34avec Gérald Darmanin,
16:36parce que ce n'était pas tant une menace russe
16:38qu'une menace islamiste
16:40portée, pourquoi pas, par un Russe.
16:42Mais ce n'est pas exactement une menace russe.
16:44Gérald Darmanin n'a pas du tout dit ça.
16:46Il a dit que l'auteur de cet attentat était Tchétchène,
16:48donc la Russie ne reprend pas ses ressortissants.
16:50Il n'a absolument pas dit ça.
16:52Écoutez, je pense que Mme Paty
16:54a compris.
16:56L'attentat contre mon frère
16:58ne peut servir vos intérêts.
17:00C'est la réponse de Michaëlle Paty au gouvernement sur la Russie et le terrorisme.
17:02Je suis stupéfaite d'entendre de la bouche
17:04de la porte-parole du gouvernement que le rôle de la Russie
17:06est engagé dans l'attentat
17:08contre mon frère Samuel Paty,
17:10alors que rien, durant toute l'enquête,
17:12n'a permis de faire le moindre lien
17:14entre le terroriste Anzorov,
17:16réfugié en France, et la Russie.
17:18L'attentat contre mon frère ne peut servir
17:20les intérêts de la politique étrangère.
17:30C'est parfois la même chose, la menace russe
17:32et la menace terroriste.
17:34Ceux qui assassinent
17:36Samuel Paty, c'est qui ?
17:38C'est les citoyens russes, Tchétchène.
17:40Quand j'étais mis à l'intérieur,
17:42la Russie, c'est des centaines
17:44de citoyens russes qu'elle ne veut pas reprendre.
17:46Je constate d'ailleurs que Mme Le Pen et M. Bardella
17:48n'attaquent jamais la Russie pour dire qu'ils ne reprennent pas
17:50leurs citoyens russes, Tchétchène,
17:52Ingouche. Ceux qui passent à l'acte,
17:54en France, c'est aujourd'hui des Tchétchènes,
17:56des citoyens russes. C'est eux que nous surveillons
17:58en premier, d'ailleurs, d'après les services de la DGSI.
18:00C'est eux qui sont capables de faire des attentats
18:02d'ampleur. On en a déjoué en 2022
18:04à Strasbourg, et c'est eux qui ont assassiné
18:06Samuel Paty et Dominique Bernard.
18:08Le sentiment qu'elle instrumentalise...
18:10Non, c'est factuel. M. Darmanin
18:12n'instrumentalise pas du tout la porte-parole du gouvernement.
18:14Oui, là, M. Darmanin donne des éléments factuels.
18:16Après que M. Paty réagisse mal,
18:18elle a quand même intenté une action contre
18:20l'État pour défaillance. Elle a intenté récemment une action
18:22contre la municipalité de Conflans-Saint-Honorin.
18:24Je comprends quel est ce ressentiment.
18:26Néanmoins, ce n'est pas du tout ce que dit M. Darmanin.
18:28Non, mais ce que dit
18:30Gérald Darmanin, c'est la
18:32menace russe, c'est la même chose que la menace
18:34islamiste. Non, M. Darmanin dit que la Russie
18:36ne reprend pas ses ressorts puissants. Mais vous oubliez
18:38le calendrier, ça vient juste après la déclaration
18:40d'Emmanuel Macron, et il est contesté
18:42par François Fillon
18:44sur le fait qu'il y a deux menaces, et tout d'un coup
18:46on nous fait un bon paquet cadeau
18:48qui lie les deux.
18:50Non, parce que Gérald Darmanin est factuel.
18:52Il n'y a pas de doute
18:54que le Tchétchène qui a tué
18:56M. Paty, ce n'est pas un nationaliste
18:58russe, c'est un islamiste.
19:00Point barre.
19:02Effectivement, je comprends
19:04un peu la réaction
19:06de Mme Paty. Il y a un signe d'égalité
19:08qu'il ne fait pas Darmanin, entre les deux.
19:10M. Darmanin rappelle simplement
19:12les faits, mais je comprends que ça a pu créer
19:14ce ressentiment.
19:16On va marquer une pause, peut-être, Vincent Arouet,
19:18et on va vous remercier, sauf si vous souhaitez
19:20en tant que témoin, et pourquoi pas
19:22spectateur, mais vous ne le serez pas
19:24de toute façon, parce que...
19:26Et pourquoi non ?
19:28Pourquoi non ? Moi ça me ferait très plaisir.
19:30Il y a d'autres sujets. Vous pouvez rester
19:32avec nous, moi j'aime bien quand vous êtes avec nous, parce qu'on pourra
19:34parler de l'affiche LFI,
19:36on pourra parler du port du voile par Mme Barsac,
19:38ministre des Sports,
19:40qui va contre le Conseil d'Etat, contre le Premier ministre,
19:42contre Mme... M. Retailleau,
19:44contre le président de la Fédération française
19:46de football. Et contre l'intérêt de la France,
19:48surtout. Et qui est toujours en place ce soir,
19:50Mme Barsac. C'est formidable, d'ailleurs.
19:52Contre la réalité. Comment ? Contre la réalité.
19:54Et contre la réalité, mais bon.
19:56Elle veut que les sportifs soient volés. C'est formidable.
19:58Bon. Nous marquons
20:00une pause. Je vous remercie, ou vous restez ?
20:02On se dit au revoir.
20:04Si c'est bien comme ça.
20:06Eh bien, c'est l'occasion de vous remercier.
20:08Pour l'ensemble de votre oeuvre. Mais c'est vrai que
20:10vous nous éclairez sur des sujets
20:12qui sont compliqués,
20:14et qui demandent une expertise,
20:16qui est la vôtre depuis la
20:18Deuxième Guerre mondiale. On se demande toujours si vous êtes un peu moqueur.
20:20Ah ! Depuis la Seconde Guerre mondiale !
20:24Depuis la guerre froide.
20:26Bourguignon !
20:28Je suis d'ailleurs
20:30trop bourguignon !
20:32Vous disiez tout à l'heure, et j'en étais le premier étonné,
20:34que vous étiez dans la rédaction d'Europe 1
20:36avec Catherine Ney en 1978.
20:38Vous étiez tout jeune
20:40journaliste. Mais oui.
20:42Je suis resté d'ailleurs très jeune.
20:44Dans mon cœur.
20:46Et Catherine encore plus, d'ailleurs.
20:48Vous êtes une goujaterie.
20:50C'est un vrai semblable. Pauvre Catherine.
20:52Ah non, ce n'était pas dans ce sens-là.
20:54Elle était enfant.
20:56C'est pas ça.
20:58Ce n'était pas du tout l'esprit
21:00de ce que je vous disais. Oui, mais elle est susceptible,
21:02Mme Ney. J'ai peur qu'elle le prenne mal.
21:04Oui, moi aussi.
21:06Ah non, mais ce n'était pas du tout le même sens.
21:08Là, vous bêtez.
21:10Vraiment, vous êtes des bons amis, les gars.
21:12Là, vous bêtez.
21:14Il nous donne mal.
21:16Ah non, mais j'ai honte de ce que j'ai dit.
21:18Tout le monde l'admire.
21:20Je l'admire.
21:22Tout le monde l'admire.
21:24Je vais culpabiliser sur ce que j'ai dit.
21:26Vous l'appellerez.
21:28Mais ce n'est pas vous.
21:30C'est horrible, ce que vous dites.
21:32Il y a beaucoup de fleurs.
21:34Non, vous le privez.
21:36Je suis vraiment...
21:38J'ai honte.
21:40Oui, c'est dingue.
21:42C'est eux qui sont...
21:44Les bons amis.
21:46J'ai le William.
21:48On peut compter sur vous.
21:50On peut compter exactement
21:52sur les amis.
21:54C'est un métier.
21:56Si tu veux la fidélité,
21:58c'est un chien.
22:00A tout de suite.
22:28Le code de popularité a augmenté
22:30après les attentats du 13 novembre.
22:32Pourquoi c'est si pertinent ?
22:34C'est pertinent.
22:36C'est un parallèle.
22:38C'est l'effet de rapport.
22:40Ça valide sa stratégie.
22:42Il doit se dire...
22:44Ce qui est terrible,
22:46on le dit plusieurs fois
22:48depuis le début de cette séquence,
22:50il doit y avoir de la peur.
22:52Peur de Trump, peur de Poutine.
22:54Menace, nous sommes d'accord.
22:56On a une telle défiance du pouvoir politique
22:58qu'on se méfie de l'instrumentalisation.
23:00Comme Emmanuel Macron
23:02était au fond du trou
23:04depuis la dissolution
23:06et que grâce à cela,
23:08pour reprendre une expression un peu triviale,
23:10il se refait la cerise.
23:12Pardonnez-moi de cette expression triviale.
23:14Mais bien sûr, il se refait la cerise.
23:16On est en défiance.
23:18Alors évidemment, il vous dit
23:20comment vous pouvez penser que...
23:22C'est toujours les mêmes arguments.
23:24Bien sûr, mais on dit
23:26attention, on n'est pas dupes.
23:28J'ai un argument pour vous.
23:30C'est qu'en 2017, Emmanuel Macron a dit
23:32l'OTAN est en mort clinique.
23:34S'il le pensait vraiment, il aurait dû depuis 2017
23:36nous mettre dans cette position
23:38de réarmement.
23:40Marine Le Pen s'est exprimée ce matin.
23:42Je voulais vous la faire écouter
23:44sur deux ou trois passages.
23:46C'était très intéressant d'ailleurs.
23:48Très remarquablement interrogé
23:50bien sûr par Sonia.
23:52Marine Le Pen, d'abord sur les peurs
23:54agitées par le président de la République.
23:56J'ai entendu Emmanuel Macron
23:58à 20h.
24:00J'avais le sentiment qu'il allait déclarer la guerre.
24:02C'était un discours
24:04qui était un discours guerrier.
24:06Pas mobilisateur. Dans un temps,
24:08on a besoin d'être unis.
24:10Au même moment
24:12où il semblait,
24:14et pour l'instant, ça n'est pas démenti,
24:16que la paix pouvait trouver un chemin.
24:18On l'a dit
24:20et on l'a dit et on l'a redit.
24:22La dernière phrase de son discours,
24:24la patrie a besoin de vous,
24:26c'est que cette phrase est complètement insensée.
24:28Je ne dis pas qu'Emmanuel Macron
24:30veut continuer la guerre en Ukraine
24:32parce que ça le servirait.
24:34Ce n'est pas du tout mon propos.
24:36Néanmoins, il est vrai que l'actualité internationale
24:38a toujours servi les présidents en exercice.
24:40C'est son domaine réservé.
24:42Il a tout intérêt à continuer
24:44à endosser ce rôle-là.
24:46D'ailleurs, ce n'est pas pour rien
24:48que la France ne peut plus faire grand-chose.
24:50Il utilise cela et on voit que ça porte ses fruits.
24:52Marine Le Pen ce matin,
24:54et c'est vrai également que le camp du bien
24:56a besoin d'épouvantails
24:58et que Poutine et Trump sont deux épouvantails
25:00qui sont bien pratiques pour le camp du bien.
25:02Marine Le Pen fâchée avec tout le monde,
25:04c'est Emmanuel Macron, dit-elle ce matin.
25:06Moi, ce que je cherche,
25:08c'est que la France retrouve la voie particulière
25:10qui est la sienne aujourd'hui.
25:12La France est éjectée de tout.
25:14Emmanuel Macron s'est fâché avec le monde entier.
25:16Il s'est fâché avec des pays qui sont fâchés ensemble
25:18depuis des décennies.
25:20Il a réussi à se fâcher avec les deux.
25:22Il arrive à se fâcher avec la Russie,
25:24à se fâcher avec les États-Unis en même temps.
25:26Ce n'est pas évident.
25:28Il arrive à se fâcher avec l'Algérie et le Maroc en même temps.
25:30Ce n'est pas évident.
25:32On n'a plus de voix, on n'existe plus.
25:34Il est contraint à l'agitation.
25:36Ces choses-là nous dépassent.
25:38Faignons d'en être les organisateurs.
25:40On organise des sommets,
25:42on discute, mais on discute des choses
25:44d'influence.
25:48On n'est pas fâché avec Donald Trump.
25:50On n'est pas fâché avec le Maroc.
25:52On n'est pas fâché avec le Maroc.
25:54Ni avec le Maroc,
25:56ni avec les États-Unis.
25:58Je suis sans voix par rapport à cette non-analyse.
26:00Je reste au centre.
26:02Nos relations avec le Maroc
26:04sont même meilleures depuis que la France
26:06a reconnu la souveraineté du Maroc
26:08sur le Sahara occidental.
26:10C'est autre chose.
26:12Ce n'est pas ce dont parle Marine Le Pen.
26:14Ces exemples ne sont pas les bons.
26:16Autant on peut parler
26:18du fait que la France soit affaiblie
26:20économiquement, démographiquement,
26:22du point de vue de l'énergie.
26:24Quand on est affaibli,
26:26la parole porte moins.
26:28C'est un fait.
26:30Il en porte une responsabilité.
26:32Pour le reste...
26:34Dans l'Union européenne,
26:36on a perdu tout poste clé.
26:38On a perdu beaucoup d'influence.
26:40J'étais un peu en colère
26:42aujourd'hui pour autre chose.
26:44Trump a menacé
26:46la France et l'Union européenne
26:48d'imposer des droits de douane
26:50à 200% sur les champagnes,
26:52vins et autres alcools.
26:54Pourquoi ?
26:56L'Union européenne avait décidé
26:58de remonter de 50% sur le whisky américain.
27:00Quand l'Union européenne
27:02prend cette décision,
27:04ceux qui sont les plus incultés,
27:06c'est nous.
27:08Ce n'est pas les Allemands qui exportent du vin.
27:10Evidemment, c'est nous.
27:12Si l'Union européenne a décidé
27:14de taxer le whisky américain,
27:16c'est parce que Donald Trump,
27:18le premier, a voulu taxer l'acier européen.
27:20Il est normal que l'Europe réponde.
27:22Pardonnez-moi, mais c'est encore nous
27:24qui sommes les premiers victimes.
27:26L'Union européenne prend...
27:28Ça, c'est nous.
27:30C'est notre vin, nous.
27:32Il faut expliquer aux téléspectateurs
27:34que ce n'est pas l'Union européenne
27:36qui est responsable, c'est Donald Trump.
27:38Oui, je vous dis, j'entends bien,
27:40mais qu'est-ce qu'on a à faire
27:42de taxer le whisky américain ?
27:44Vous croyez que c'est essentiel ?
27:46C'est essentiel de se défendre.
27:48Il faudra bien taxer quelque chose.
27:50Pourquoi on taxe les produits
27:52qui pénalisent les Français ?
27:54François Bayrou, sur ce sujet,
27:56c'est rapide ou pas ?
27:58La vraie réponse,
28:00ce serait de remettre en cause
28:02l'extraterritorialité du droit américain.
28:04Qui tue les entreprises,
28:06aussi bien françaises qu'européennes.
28:08Moi, je regrette que c'est la France
28:10qui va...
28:12Michel-Édouard Leclerc a bien compris le problème.
28:14Oui, ça va tanguer.
28:16Nos agriculteurs et nos industriels
28:18ne vont pas être épargnés,
28:20ni sur le marché américain,
28:22ni par les effets de propagation
28:24sur les autres marchés internationaux,
28:26par son isolationnisme et son protectionnisme.
28:28Trump est en train de stresser
28:30l'économie mondiale jusqu'à nos producteurs
28:32C'est ce qu'on a dit, d'ailleurs.
28:34Effectivement, on paierait l'addition en Europe
28:36et ça pourrait être extrêmement difficile.
28:38Peut-être aussi que les Américains
28:40paieront l'addition ?
28:42On ne sait pas.
28:44Là, pardon, mais les économistes
28:46s'interrogent et pas des économistes
28:48qui sont issus de...
28:50Et son grand ami Bernard Arnault aussi.
28:52Le cognac, le...
28:54Oui.
28:56Les affiches. L'affaire des affiches,
28:58si j'ose dire.
29:00La séquence continue
29:02avec les interventions des uns et des autres aujourd'hui.
29:04Je voudrais qu'on commence par Cyril Hanouna
29:06sur Touche pas à mon poste.
29:08Moi, ce qui me touche,
29:10c'est...
29:12Ça me touche pour tous les Juifs de France.
29:14Voir un truc antisémite comme ça
29:16et que tous les Juifs de France
29:18qui se sentent déjà
29:20pas en sécurité en France
29:22voient ça, c'est pour eux que j'ai peur.
29:24Voilà.
29:26Et c'est comme, je vous dis,
29:28les affiches racistes, j'aurais dit exactement pareil,
29:30ils auraient mis un autre mec,
29:32voilà, un collègue à moi
29:34de confession musulmane
29:36et il aurait fait un truc, je les aurais défoncés pareil.
29:38Alors, ce qui est toujours intéressant,
29:40c'est de savoir qui est interrogé sur ce sujet.
29:42Par exemple, François Hollande, ce matin,
29:44il est à France Info, pas un mot des journalistes.
29:46Les journalistes ne lui posent même pas la question.
29:48C'est dingue.
29:50Et pourquoi ils ne lui posent pas la question ?
29:52Parce qu'effectivement, poser la question,
29:54ce serait mettre en difficulté LFI
29:56et comme c'est Cyril Hanouna et votre serviteur
29:58qui sont attaqués sur CNews
30:00ou sur C8
30:02et que ça ne convient pas sans doute à France Info,
30:04effectivement, on n'a pas envie
30:06de parler de ces gens-là. C'est magnifique.
30:08Et ces gens nous donnent des leçons.
30:10Ces gens nous donnent des leçons.
30:12Ils ne posent même pas la question à François Hollande.
30:14Je vous assure que c'est beaucoup plus profond
30:16que,
30:18je ne dis pas que vous avez tort,
30:20mais c'est infiniment plus profond
30:22que le problème CNews,
30:24le problème Hanouna.
30:26Il y a,
30:28dans l'extrême-gauche médiatique,
30:30et j'affirme que France Info
30:32c'est l'extrême-gauche médiatique,
30:34un aveuglement total
30:36par rapport à l'antisémitisme
30:38lorsqu'il vient de l'extrême-gauche
30:40ou de l'islamisme.
30:42Dans leur esprit,
30:44ça affaiblirait
30:46le combat, le seul combat qui compte,
30:48c'est celui contre la droite.
30:50Quand ils n'en parlent pas,
30:52et je peux vous dire par exemple,
30:54je vous mets au défi de trouver
30:56un éditorial, encore là,
30:58j'ai laissé le temps,
31:00Le Monde, le 600 ans,
31:02n'a toujours pas fait un éditorial
31:04sur ce fait incroyable
31:06d'une nouvelle affiche du Juifsus en France.
31:08Ils sont incapables
31:10d'avoir cette sensibilité-là.
31:12Ce n'est pas qu'ils sont incapables,
31:14c'est que depuis le 7 octobre,
31:16Le Monde a choisi sa ligne éditoriale
31:18et on la connaît.
31:20Je trouve que depuis le 7 octobre,
31:22c'est parfaitement assumé.
31:24Le Monde, on le sait,
31:26mais pardonnez-moi, France Info,
31:28c'est le service public d'abord,
31:30vous avez eu François Hollande pendant
31:32je ne sais combien de temps,
31:34vous avez des journalistes
31:36qui en permanence nous donnent des leçons,
31:38parfois ils critiquent
31:40l'éditorialisation de Sanchez,
31:42ils ne sont même pas capables
31:44de poser à François Hollande
31:46une question sur les affiches.
31:48C'est le B.A.B.
31:50En fait, disons les choses,
31:52ça s'appelle une faute professionnelle
31:54de ne pas poser la question.
31:56L'antisémitisme ne les intéresse plus.
31:58C'est un parti pris.
32:00Écoutons Jean-Luc Mélenchon
32:02parce qu'il a été interrogé
32:04sur ce sujet sur France Inter
32:06par Léa Salamé.
32:08C'était difficile sans doute
32:10de ne pas interroger
32:12le leader de la France Insoumise
32:14sur ses affiches.
32:16En conférence de rédaction,
32:18ils ont dit que ça allait se voir.
32:20Hollande, on peut,
32:22parce qu'il n'est pas de la France Insoumise,
32:24mais le dirigeant de la France Insoumise,
32:26ne pas lui parler des affiches,
32:28ça risque de se voir.
32:30Donc là, ils ont été obligés
32:32de poser la question.
32:34Moi, ce que je dis à mes camarades,
32:36il va falloir vérifier tout le temps
32:38la religion des gens qui ont caricature.
32:40Et surtout que nous n'avons pas le droit
32:42de ces caricatures.
32:44Ils sont mille fois pires
32:46dans le journal Charlie,
32:48mais eux ne sont pas la cible
32:50des réseaux d'extrême droite.
32:52Nous ne sommes pas antisémites
32:54et le fait que vous relayiez
32:56la propagande des réseaux d'extrême droite
32:58parce que c'est eux qui ont commencé,
33:00leur rend un service dont je suis certain
33:02d'ailleurs que vous ne vous rendez pas compte
33:04de l'intensité.
33:06Ils sont heureux là, ils pavoisent
33:08parce qu'ils obtiennent qu'une fois de plus
33:10nous soyons mis en cause.
33:12Et d'être une cible
33:14de la France insoumise et de voir
33:16nos photos telles que nous sommes exposées.
33:18C'est plutôt eux qui pavoisent
33:20parce qu'ils sont
33:22très bien réussi par ce biais à faire passer
33:24leur message auprès d'une partie de leur électorat.
33:26Donc c'est plutôt eux qui pavoisent.
33:28Est-ce qu'ils ont franchi ? Parce que la question
33:30est de savoir s'ils peuvent être...
33:32Je me tourne vers notre avocat.
33:34Pour nous, l'intention antisémite est évidente.
33:36Est-ce qu'elle est prouvable ?
33:38Est-ce qu'ils vont être condamnés
33:40pour cela ? Et moi, question encore
33:42plus importante, est-ce que ça fait
33:44chuter
33:46la popularité de la France insoumise ?
33:48Est-ce que les gens vont arrêter de voter
33:50pour un parti ?
33:52Oui, mais il n'y a pas que les quartiers.
33:54J'aimerais savoir si toute cette
33:56frange de gens qui votent...
33:58Il y a beaucoup de profs, beaucoup, qui votent
34:00France insoumise. Si tous ceux-là
34:02vont être un peu... Se dire l'antisémitisme
34:04c'est une barrière. Et bien je vais vous dire la réponse.
34:06La réponse est non.
34:08La seule réponse qui était donnée
34:10avec les dernières partielles.
34:12Les dernières partielles, ça a été
34:14tout sauf LFI.
34:16Je suis d'accord.
34:18De la droite, de la droite
34:20jusqu'à la gauche. Tout sauf LFI.
34:22Maintenant, sur le plan juridique,
34:24devant un tribunal impartial,
34:26je ne doute pas
34:28un seul instant qu'alors
34:30qu'un hebdomadaire avait été condamné
34:32pour dessiner Mme Obono en esclave,
34:34je ne doute pas un seul instant
34:36que sur le plan strictement juridique
34:38il pourrait être condamné pour avoir
34:40dessiné M. Hanouna
34:42en juif sus.
34:44La vérité m'oblige
34:46à vous dire qu'il arrive
34:48en France
34:50dans certains tribunaux
34:52de ne pas tomber aujourd'hui sur des tribunaux
34:54totalement impartiaux.
34:56Marine Le Pen était ce matin,
34:58je vous l'ai dit, sur ses news
35:00sur Europe 1, elle a réagi sur ce sujet.
35:02J'ai été
35:04scandalisé, je pense, comme
35:06l'ensemble des Français.
35:08Et derrière, il y a une deuxième
35:10question, c'est d'où provient
35:12l'impunité de l'extrême-gauche
35:14qui, en réalité, peut tout se permettre.
35:16Ils se permettent de dire
35:18des horreurs, ils se permettent de pointer du doigt
35:22nos compatriotes
35:24qui soutiennent
35:26Israël,
35:28ils se permettent
35:30des photos qui sont
35:32évidemment des références aux caricatures
35:34antisémites. Jusqu'où vont-ils
35:36aller et jusqu'où
35:40nos dirigeants vont-ils
35:42les laisser aller ? L'extrême-gauche
35:44avance ses pions
35:46et fait reculer
35:48les limites de l'inacceptable,
35:50les limites
35:52de l'inadmissible.
35:54Marine Le Pen pointe
35:56quelque chose d'important, elle dit
35:58où vont-ils s'arrêter ? On sait qu'ils ne s'arrêteront pas,
36:00ils iront toujours plus loin, on le sait.
36:02La question est de savoir
36:04quand est-ce que nous allons les arrêter ?
36:06Quand est-ce que les dirigeants de ce pays vont les arrêter ?
36:08Quand est-ce que la justice va les arrêter ?
36:10Ils ne s'arrêteront pas.
36:12C'est un parti où l'antisémitisme règne,
36:14maintenant c'est acquis pour tous les gens
36:16honnêtes dans ce pays.
36:18Cyril a porté plainte, on verra ce que dira la justice.
36:20Mais ce n'est pas la justice qui va les arrêter.
36:22Depuis un an et demi, il n'y a pas que cette affiche.
36:24La question est de savoir qui les arrêtera.
36:26Monsieur Coquerel était à l'invité ce matin,
36:28je crois, des quêtes de vérité,
36:30de TF1, pardonnez-moi,
36:32je vous propose de l'écouter.
36:34Évidemment que nous n'avons pas récupéré,
36:36comme vous dites,
36:38des références antisémites et autres,
36:40ça c'est le groupe Bolloré qui l'est,
36:42nous avons mis une affiche sur Anouna,
36:44il y aura d'autres affiches pour dénoncer
36:46la manière dont ils cotisent,
36:48notamment le groupe Bolloré et des personnalités,
36:50cotisent aux politiques d'extrême droite et aux politiques racistes.
36:52C'est important parce que
36:54l'objectif de cette polémique
36:56c'est de faire en sorte qu'au lieu de parler de l'objet,
36:58c'est-à-dire la manifestation du 22 mars
37:00contre tous les racismes et contre l'extrême droite,
37:02on parle de cette polémique et une fois de plus
37:04on laisserait penser, parce que c'est une manière
37:06de nous discréditer, que nous serions antisémites.
37:08Je vous invite à ne pas tomber dans le panneau
37:10du groupe Bolloré.
37:12Le groupe Bolloré est antisémite, dit-il ?
37:14Non, pas exactement ça.
37:16Le groupe Bolloré utilise,
37:18instrumentalise cet antisémitisme
37:20qu'il n'existe pas la France insoumise
37:22puisque la France insoumise, au contraire,
37:24est puissamment antiraciste.
37:26Personne n'y croit plus.
37:28Ils sont d'une mauvaise foi.
37:30Personne n'y croit plus.
37:32Même s'ils étaient condamnés en justice,
37:34ça ne les arrêterait pas.
37:36Au contraire, ils brandiraient leur condamnation
37:38pour dire qu'on a bravé ma liberté d'expression.
37:40Ça serait une victimisation.
37:42Mais enfin, quand même, 40 ans, 50 ans,
37:44ne plus jamais ça.
37:46Finalement, on revoit ça.
37:48On va avancer.
37:50Nous l'avons poursuivi.
37:52En octobre 2023,
37:54nous n'avons toujours pas
37:56la réponse du parquet.
37:58Qu'est-ce que je vous dis ?
38:02Dans la famille de Vincent Bolloré,
38:04on peut rappeler que Gwenaël Bolloré
38:06était membre des commandos Kieffer
38:08pendant la Seconde Guerre mondiale
38:10et il est un combatant de la France libre
38:12qui avait débarqué en juin 1944
38:14en Normandie.
38:16Ça compte pas pour eux.
38:18Le port du voile.
38:20C'est un sujet qui est passionnant.
38:22Pourquoi ?
38:24Parce que vous avez une ministre des sports
38:26que le grand public, je pense, ne connaît pas
38:28qui s'appelle Marie Barsac.
38:30Marie Barsac prend la parole
38:32pour dire, et vous allez l'écouter,
38:34qu'elle est favorable au port du voile
38:36dans les compétitions sportives.
38:38Pourquoi pas ? C'est son droit.
38:40Elle est alignée sur les Jeux olympiques.
38:42Elle était avant membre du comité des Jeux olympiques.
38:44Mais Bruno Retailleau est contre.
38:46François Payrou est contre.
38:48La France de football, via Philippe Gallo,
38:50a mené un combat depuis des semaines,
38:52des mois, combat que Philippe Gallo
38:54a gagné devant le Conseil d'État
38:56avec le jugement
38:58sur le hijab.
39:00Ça a été un combat terrible
39:02et même le Conseil d'État,
39:04alors que le rapporteur avait d'abord donné
39:06un avis défavorable, finalement,
39:08le Conseil d'État, ce qui n'est jamais facile,
39:10eh bien Mme Barsac, toute seule,
39:12elle arrive et elle vient dire
39:14non, il faut, je vous la fais courte,
39:16il faut que les femmes...
39:18Mais comment c'est possible ?
39:20Écoutez, Mme Barsac, moi j'ai rien contre elle,
39:22mais Eldor devrait démissionner.
39:24Elle n'est pas sur la ligne de ce gouvernement.
39:26Elle devrait être... Et même dans un gouvernement
39:28cohérent où il y aurait un peu d'autorité, on lui dirait...
39:30Elle a été mise en cause par d'autres...
39:32Non, elle a été mise en cause,
39:34j'ai vu par un député de la...
39:36Comment dire ? Un député d'ailleurs de la Macronique
39:38a dit sur un tel point de désaccord avec la ligne
39:40fixée par le gouvernement, la ministre Marie Barsac
39:42doit démissionner. C'est Charles Rodwell
39:44qui a dit ça et c'est un député
39:46macroniste. Je vous propose
39:48d'écouter Mme Barsac.
39:50Mais il est très libre.
39:52Je vous le redis, il ne s'agit pas de faire
39:54des raccourcis sur ce sujet et disons les choses
39:56clairement, ce que vous visez c'est le voile islamique.
39:58On est d'accord. En fait,
40:00est-ce que le voile islamique
40:02résume l'entrisme ? La réponse
40:04est non. Il y a des femmes qui exercent leur liberté
40:06religieuse, comme la loi
40:08de 1905 l'autorise,
40:10dans notre pays, que ça nous plaise ou non, c'est comme ça
40:12et elles en ont le droit et c'est d'ailleurs le cas
40:14dans beaucoup de démocraties. Mais je ne suis pas
40:16naïve, il y a aussi des situations
40:18où il y a des femmes voilées qui participent de façon
40:20contrainte ou délibérée à ce qu'on
40:22appelle l'entrisme. C'est inacceptable
40:24et nous devons combattre ceux qui utilisent
40:26cette ouverture pour imposer leur idéologie.
40:28Là, nous sommes d'accord. Mais est-ce que
40:30l'entrisme se résume au port du voile ? Je vous
40:32le redis, la réponse est non. Je n'accepte
40:34pas que l'on refuse de serrer la main à une femme
40:36évidemment dans le sport. Je ne tolère pas
40:38qu'on stoppe un match pour faire une prière.
40:40Ça c'est non, c'est clair.
40:42Mais combattre ces dérives, c'est accompagner
40:44les acteurs de terrain. Et de nouveau, c'est pour ça que nous avons
40:46produit ce guide. Je vous encourage à le regarder
40:48car il y a beaucoup de réponses
40:50au sujet que vous évoquez.
40:52Je vous assure, c'est terrible.
40:54On n'y arrivera pas.
40:56On n'y arrivera pas en fait.
40:58Mais on a stoppé un match pour la rupture du jeûne.
41:00Oui, c'est l'UFA.
41:02L'UFA est
41:04sur une autre ligne.
41:06On ne l'a stoppé où ? C'était pendant les arrêts de jeu ?
41:08Non, au bout de 8 minutes de jeu,
41:10le match est arrêté pour la rupture du jeûne.
41:12Mais ça, c'est l'UFA. Donc ça ne dépend pas de la France.
41:14Donc nous, on a une position particulière
41:16la France. On n'a pas le comité
41:18olympique. Mais
41:20Mme Barzac, effectivement,
41:22en privé, elle le dit.
41:24Elle dit l'inclusion.
41:26Sauf que le Conseil d'Etat a rendu
41:28une décision en 2023.
41:30Il faut que les femmes portent le voile.
41:32C'est ce qu'elle dit puisqu'on me l'a rapporté. Beaucoup de gens m'ont dit ça en privé.
41:34C'est ça qui est fou.
41:36Comment c'est possible ?
41:38Oui, mais il faut respecter la décision du Conseil d'Etat de 2023
41:40où il dit qu'elles sont plus à gère du service public et non
41:42soumises à un devoir de neutralité, mais que la
41:44fédération, la FFF,
41:46est libre d'indiquer le règlement qu'elle souhaite.
41:48Mais la fédération française de football, ça les met hors d'ordre.
41:50Oui, mais à partir du moment
41:52où ça a été rendu en
41:542023, pourquoi on en discute ?
41:56Parce que c'est ses convictions.
41:58Il ne devrait pas y avoir de débat.
42:00Il ne devrait pas y avoir de débat.
42:02On nous dit matin, midi et soir qu'on est à priori en
42:04guerre contre l'islamisme, qu'on mène une
42:06guerre contre les frères musulmans, etc.
42:08Et on a une ministre qui vient nous dire que le voile n'est pas
42:10un instrument islamiste.
42:12C'est idéologique !
42:14Mais c'est délirant !
42:16Si cette dame ne comprend pas que porter
42:18un voile pendant un match de foot, c'est juste de l'entrisse,
42:20qu'est-ce que vous voulez faire pour des gens
42:22qui sont au plus haut niveau de l'État ?
42:24À ce niveau d'incompréhension
42:26ou de naïveté ou de soumission
42:28ou de bêtise ?
42:30Qu'est-ce que vous voulez faire ?
42:32On se pourrait apporter de l'eau à un moulin
42:34goldenalélien bien connu.
42:36C'est tout à fait raccord
42:38avec la position
42:40complètement ambigüe
42:42du chef de l'État.
42:44Non, non, pas là-dessus !
42:46Pas là-dessus !
42:48Vous avez raison.
42:50On parle de l'entrisme.
42:52On parle de goldenalélisme.
42:54D'une façon générale.
42:56Vous voyez bien que le combat contre l'islamisme
42:58dont vient de parler Johan, on ne le mène pas.
43:00Une séquence qui va vous amuser.
43:02Oui, c'est une posture.
43:04Une séquence.
43:06Une séquence.
43:08Monsieur Legrette.
43:10Monsieur Legrette, c'était le président de la Ligue.
43:12Là, c'est Gautier Legrette.
43:14Ça n'a rien à voir.
43:16Vous n'êtes pas parents.
43:18On peut féliciter.
43:20Hier, il a été premier à la chaîne Info.
43:22Là, je voulais vous montrer une séquence
43:24qui va vous amuser et qui va nous réjouir
43:26d'une certaine manière.
43:28Personne n'ose rien dire à Mme Rousseau.
43:30Elle ne vient pas sur ce plateau.
43:32Elle ne va que dans des plateaux
43:34où on lui déroule le tapis rouge
43:36dans tous les sens du terme.
43:38Je vous propose d'écouter
43:40Dominique Besnéard
43:42qui est l'agent bien connu
43:44et qui a parlé à Mme Rousseau
43:46lors de la commission d'enquête relative
43:48aux violences commises dans le cinéma à l'Assemblée.
43:50Évidemment que
43:52quand vous avez des propos dénigrants
43:54sur les personnes qui parlent,
43:56derrière, vous envoyez un message à l'ensemble du cinéma.
43:58C'est quoi les propos dénigrants ?
44:00Dites-moi.
44:02Vous racontez des histoires que vous voyez dans la presse.
44:04Moi d'abord, je n'ai pas de tweet.
44:06Des choses que j'ai dites
44:08à une époque, quand Gérard Depardieu
44:10c'est il y a combien d'années ?
44:12Il y a un moment donné, ça va.
44:14Si c'est mon procès, je me taille tout de suite.
44:16Déjà, vous êtes dans une commission d'enquête.
44:18Non, mais une commission d'enquête.
44:20On a l'impression que vous voulez me faire dire quoi ?
44:22Que Gérard Depardieu,
44:24je ne dois pas dire que je l'ai apprécié
44:26à une époque.
44:28Qu'est-ce que vous voulez savoir ?
44:30Vous avez le droit encore de l'apprécier.
44:32J'ai le droit d'avoir mon opinion.
44:34Vous n'êtes pas là pour me faire la morale.
44:36Je suis désolé, madame.
44:38Et vous arrêtez de faire la morale à tout le monde.
44:40Est-ce que je peux vous poser une question ?
44:42Il a raison.
44:44Il a raison.
44:46C'est la commission.
44:48C'est la salle dans laquelle on était.
44:50Il a raison de jeter au chien
44:52le nom des gens.
44:54En plus, il n'y a jamais de contradictoire
44:56dans ces trucs-là.
44:58Entre madame Rousseau
45:00et Gérard Depardieu,
45:02de qui on parlera dans 50 ans ?
45:04Après l'histoire de Julien Bayou,
45:06je ne sais pas,
45:08elle devrait raser les murs.
45:10Je connais bien Dominique Bessenaire.
45:12C'est un sacre.
45:14C'est une commission macabre.
45:16Elle ne la ramenait pas trop.
45:18Dominique Bessenaire a le courage
45:20que les politiques n'ont pas.
45:22Emmanuel Macron l'avait défendu.
45:24Gérard Depardieu est peut-être
45:26le plus grand comédien français.
45:28En tout cas, la filmographie...
45:30On ne va pas diminuer les mérites
45:32de monsieur Bessenaire, mais il s'agit quand même...
45:34Il y a un peu de respect.
45:36Il émane du monde artistique.
45:38Si quelqu'un d'autre,
45:40par exemple, autour de cette table,
45:42lui avait parlé de la même manière,
45:44il y aurait eu peut-être un peu de virilisme
45:46excessif.
45:48Toujours la même chose, qui parle ?
45:50C'est justement parce qu'il est dans ce milieu artistique
45:52que Dominique Bessenaire a encore plus de courage
45:54de le faire.
45:56Je ne sais pas si c'est du courage,
45:58mais en tout cas, c'était dans le droit.
46:00Il est libre, manifestement.
46:02Il dit son fait.
46:04Il dit son fait,
46:06que cette dame arrête de donner la morale
46:08après l'affaire Bayou.
46:10C'est une commission McCarthy, cette affaire.
46:12Regardez les séances, c'est incroyable.
46:14Elle ne rasera jamais les murs.
46:16On va terminer avec Atletico Madrid.
46:18Atletico Madrid, Real Madrid.
46:20Vous, c'est du chinois.
46:22Moi aussi, c'est du chinois.
46:24Ce qui s'est passé hier, c'était sur Canal.
46:26C'était formidable, d'ailleurs.
46:28Il n'y en a pas un ce soir de match de foot.
46:30Oui, mais les soirées Canal sont merveilleuses.
46:32Il y a la Ligue Europe.
46:34Mais il y a eu une séance de tir au but.
46:36Pas de pénalty.
46:38Ce n'est pas la même chose.
46:40Rien à voir.
46:42Ça n'a aucun rapport.
46:44Il y a un joueur qui a frappé le ballon.
46:46Et on accuse ce joueur d'avoir touché deux fois le ballon
46:48quand il frappe la balle.
46:50Ce qui est déjà très particulier.
46:52Parce que quand tu frappes la balle,
46:54tu ne peux pas toucher deux fois.
46:56Là, on pense qu'il l'a touché deux fois.
46:58Et tu n'as pas le droit.
47:00Regardez bien.
47:02Donc il aurait touché avec le pied gauche
47:04et le pied droit.
47:06Et la valse, c'est le pied gauche.
47:08Et la valse, c'est le pied gauche.
47:10Et la valse, c'est le pied gauche.
47:12Et le pied droit.
47:14Et la valse, regardez bien.
47:16Il touche à gauche.
47:18Il retouche à droite légèrement.
47:20Mais il y a une autre image.
47:22Et ça fait une polémique terrible.
47:24Parce que le Real Madrid est toujours très avantageux
47:26par les arbitres.
47:28Vous pouvez regarder cette image pendant des heures.
47:30Le tir au but a été annulé.
47:32Et l'Atlético de Madrid
47:34n'a pas remporté le match.
47:36C'est le Real qui a gagné.
47:38Mais on avait une autre image.
47:40On avait une autre image qui est incroyable.
47:42Qui défile sur les réseaux.
47:44Parce que là, effectivement,
47:46c'est ce qu'on appelle la VAR.
47:48C'est l'arbitrage vidéo du foot.
47:50D'accord.
47:52Vous pouvez redire d'accord.
47:54D'accord.
47:56D'accord.
47:58Comment ?
48:00Vous qui connaissez un tout petit peu
48:02quelque chose, vous êtes capable
48:04de nous dire s'il y a touché ou pas touché.
48:06Moi, je pense qu'il ne l'a pas touché deux fois.
48:08Non.
48:10Vous ne voulez pas vous mouiller là.
48:12Il y a une histoire là.
48:14J'aurais voulu vous montrer la vraie image.
48:16Et Benjamin Nau.
48:18Il n'a pas fait le boulot.
48:20Comment ?
48:22Le Real est toujours privilégié par les arbitres.
48:24Parce que c'est un grand club.
48:26Le Real Madrid.
48:28Régulièrement, depuis des années,
48:30on a le sentiment que le Real Madrid...
48:32Il y avait d'ailleurs un tweet de Mickaël Jung
48:34qui a dit que si on voulait que le Real
48:36fasse la première saison, comme ça,
48:38on ne regardera pas tous les matchs
48:40jusqu'à la finale, ça sera plus rapide.
48:42Bon, Gautier Lebret.
48:44Oui, Pascal Praud.
48:4621 heures, évidemment, on va revenir
48:48sur les déclarations de Vladimir Poutine.
48:50On va encore une fois parler beaucoup
48:52de l'affiche antisémite contre Cyril Hanouna,
48:54surtout à 22 heures, puisque nous aurons
48:56en plateau son avocat.
48:58L'avocat de Cyril Hanouna sera avec nous
49:00à 22 heures dans 100% politique.
49:02Il va déposer plainte, donc.
49:04Il n'y a pas d'autres matchs à suivre.
49:08Merci d'avoir remarqué.
49:10Je suis là pour ça.
49:12Les matchs ne vous font pas concurrence.
49:14Vous étiez premier chez l'Info.
49:16Vous avez raison, merci.
49:18Vous avez toujours la parole aimable.
49:20Je suis là pour ça.
49:24C'est le moment des remerciements.
49:26Il faut se taire.
49:28Il faut se taire tout le temps.
49:30Virginie Leblanc-Tayeb était à la rédaction,
49:32Benjamin Naud était là,
49:34Marouane Saïr aussi, Félix Pérola.
49:36Toutes ces émissions sont retrouvées sur cdnews.fr.
49:38Demain, ce sera l'excellent
49:40Éliott Deval.
49:42Non, c'est vous demain. Non, Éliott Deval.
49:44Moi, je suis à 21 heures.
49:46Demain, c'est la jeune génération
49:48qui sera aux commandes.
49:52On retrouvera donc Éliott et Égothier.
49:54Bonne soirée à tous.
49:56Rendez-vous demain matin.

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