Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous. En France, démocratie occidentale avancée, il est légal de fermer une chaîne de télévision.
00:09L'ARCOM n'a pas commis d'illégalité en écartant C8, a dit aujourd'hui le Conseil d'État.
00:17Et on va en parler avec son président de C8, Franck Capietto. Bonsoir.
00:21Bonsoir Pascal.
00:22Franck, nous serons avec Véronique Jacquet, Vincent Herouet, Joseph Macescaron, Georges Fenech, que vous connaissez et Yohann Ouzahy.
00:29C8, c'est nos amis. C8, c'est notre groupe. Vous êtes venu tout à l'heure avec Vincent Pujol, qui est à quelques pas de nous.
00:39Directeur des programmes de la chaîne.
00:41Et c'est une tristesse, bien sûr, pour tous ces gens-là, mais ça va bien au-delà.
00:47Je regardais la Guinée à fermer des chaînes, le Venezuela à fermer des chaînes.
00:53La Russie.
00:54La Russie a fermé des chaînes. Et aujourd'hui, la France se déshonore, disons-le en fermant une chaîne de télévision, qui est la première chaîne de la TNT.
01:03Incontestablement, la première chaîne de la TNT en termes d'audience. J'ai envie même de dire la première chaîne en termes de diversité.
01:10On nous a reproché de ne pas avoir suffisamment de diversité de programme.
01:14Or, c'est 7 quotidiennes par jour, 7 hebdomadaires.
01:18Et les quotidiennes, ça va d'une émission pour la santé qui s'appelle Jim Direct, qui s'appelait, il faut que je le s'appelle toujours,
01:26à Jordan Deluxe, qui a interviewé des gens qu'on ne voit plus nulle part, et qui a des questions quand même assez audacieuses,
01:34qui ont d'ailleurs donné naissance à un certain nombre de papiers élogieux dans des supports de presse qui ne sont pas toujours très gentils avec nous.
01:43William, qui est leader TNT, avec William Amidi, qui est très serviciel.
01:48Pascal de la Tour du Pain, qu'on retrouve en pré-accès tous les soirs et qui s'est très vite implanté,
01:53qui traite à sa façon avec Yann Moix et Éric Nolot, que vous connaissez bien des sujets d'actualité.
02:00Et puis, le grand show de Cyril, quotidien, qui est le premier talk de France, et dont certains scores le positionnent même devant des chaînes hertziennes.
02:08Alors, il y a beaucoup de réactions, évidemment. Réaction de Gérald Briseviret.
02:10Il y a Philippe Labreau aussi, parce que, voilà, voyage au bout de la nuit, il y a de la culture.
02:14Suisse que vous parlez de Philippe, en 2005, Direct 8 est né, porté sur les fonds baptismaux par Vincent Bolloré et Philippe Labreau.
02:25Cette chaîne a 20 ans. 20 ans, c'est trop jeune pour mourir.
02:29Gérald Briseviret a tweeté, tout à l'heure, je soutiens C8, une décision déconnectée qui prie les Français d'une chaîne ancrée dans leur quotidien.
02:37Beaucoup de témoignages.
02:39Julien Audoul, la décision de supprimer la première chaîne de la TNT est un scandale démocratique.
02:44Nicolas Dupont-Aignan, l'arc-comène Conseil d'État se discrédite une fois de plus.
02:48Marion Maréchal, Jordan Bardella.
02:50Beaucoup de gens de droite, disons-le.
02:53Peu de réactions à gauche.
02:55Aucune.
02:56J'aurais aimé.
02:57Et au contraire, on se réjouit à gauche.
02:59Par exemple, M. Sébastien Delogu, quand tu apprends que Cyril Hanouna sur C8, c'est définitivement fini.
03:05Il y a des gens qui sourient.
03:06Je trouve ça effrayant.
03:08Jamais je ne me réjouirais qu'une chaîne, France 5 ou que sais-je, puisse fermer.
03:16Et vous voyez la rancœur, la haine, les passions tristes au fond qui animent aujourd'hui notre société à travers ces gens qui rient.
03:23Qui rient que 400 personnes soient au chômage.
03:26Je voulais qu'on écoute tout de suite Cyril Hanouna qui a pris la parole.
03:32C'est un tournant.
03:33C'est un tournant dans l'histoire du pays.
03:35C'est un retour en arrière.
03:36Je le pense vraiment.
03:37C'est un retour en arrière du ministère de l'Information.
03:39Et je vais vous dire, vous savez ce que ça montre ?
03:43Ça, ça n'est que le reflet de leur extrême fébrilité.
03:48Ils sont extrêmement fébriles.
03:50Et ils se disent, attention, ça prenait beaucoup trop de place.
03:54Donc ils ont essayé de trouver tous les moyens pour essayer de juguler cet engouement pour C8.
04:03Cet engouement, on ne va pas le mentir, on va se mentir pour Touche pas à mon poste.
04:08Et c'est vrai qu'on le voit aujourd'hui.
04:11Je pense qu'ils sont extrêmement fébriles et ils ont extrêmement peur de perdre leur privilège.
04:15Et ils se disent, quand t'as une chaîne et une émission qui dit, pour moi, je le dis, la vérité,
04:21et qui montre aux Français la vérité des choses et la vérité de l'actu,
04:25forcément, ça les dérange fortement.
04:28Ils n'arrêteront jamais une émission sur France 5, une émission sur TMC,
04:33qui vont dans leur sens.
04:35C'est des émissions qui vont dans leur sens.
04:36Je voudrais juste remercier moi, C8 et Vincent Bolloré,
04:39qui est celui qui m'a mis à l'antenne,
04:42qui est quelqu'un d'exceptionnalisé, comme je l'aime,
04:44et qui a fait de moi aujourd'hui, mine de rien, qu'on le veuille ou non,
04:47et c'est ça qui est fou, l'animateur le plus connu de France.
04:50Alors que je suis sur une chaîne de la TNT.
04:52Je rejoins Cyril sur une chose.
04:55CNews, évidemment, est fortement attaqué.
04:58Et souvent, ce que je dis, c'est que notre liberté, ma liberté,
05:01c'est aussi celle de mon patron, bien évidemment.
05:04Et Vincent Bolloré, effectivement, est un patron.
05:08Un vrai patron.
05:10Voilà. C'est-à-dire qu'il nous permet, autour de cette table,
05:14d'avoir une parole libre.
05:16Et je sais, quand je parle, que ça peut m'arriver de dire des bêtises,
05:20bien évidemment, comme tout à chacun.
05:22Mais j'ai connu des patrons, lorsque t'es un poil toxique,
05:25qui te lâchent immédiatement.
05:27Parce que c'est la règle. T'es toxique.
05:29Donc, hop. Bon.
05:31Ça nous arrive de faire des erreurs.
05:32Cyril en a fait, j'en ai fait, on en fera d'autres.
05:34C'est pas le souci.
05:35Mais notre liberté de parole, c'est évidemment...
05:37La liberté d'expression dans notre groupe, en général, est sacrée.
05:40Exactement. Voilà.
05:41C'est vraiment sacralisé.
05:42Je pense que c'est vrai pour tous les employés de France, d'ailleurs.
05:46Bien souvent, si t'as un patron qui te permet d'être libre,
05:52t'es un peu...
05:54T'es sans doute plus...
05:56T'es sans doute meilleur, disons-le.
05:58Donc, si toutes les entreprises de France avaient un patron
06:01comme Vincent Beaulieu, je pense que ça irait beaucoup mieux.
06:03Très bien.
06:04Je referme la parenthèse.
06:06S'il fallait un exemple pour illustrer le discours de G. Devance
06:12sur la liberté d'expression en Europe...
06:14C'est le bon.
06:15Vous l'avez.
06:16C'est ça qui est...
06:17C'est chimiquement pur, comme dit l'autre.
06:19D'autant plus, Pascal, que le groupe a libéré 4 réseaux TNT payants.
06:24Donc, ils auraient très bien pu changer de décision, garder C8 et même NRJ12,
06:30tout en conservant leur choix de créer deux nouvelles chaînes,
06:34Ouest France et la chaîne du milliardaire Kretinsky.
06:37Ça n'enlevait rien aux gens.
06:39C'est pas du tout la même typologie.
06:41Ils ont supprimé deux chaînes qui sont plutôt dites de divertissement,
06:44alors que les autres ressemblent déjà à des chaînes existantes.
06:48Et ils condamnent aussi définitivement, dans le divertissement, le direct.
06:52C'est-à-dire qu'aujourd'hui, à part les grandes manifestations sportives,
06:57vous, les chaînes d'info et le JT, il n'y a plus de direct pour le divertissement.
07:01Parce que, rappelez-vous, on est de la même génération.
07:04Michel Polak, ça départait dans tous les sens.
07:07Et il n'y avait pas de censure.
07:10Il y avait des avis partagés.
07:12Les gens aimaient ça parce que les gens, les Français, aiment le dialogue et la connexion.
07:16Et oui, c'est un véritable acte anti-démocratique.
07:20Georges Fédinck, moi, je ne suis pas très étonné.
07:23Bien sûr, je ne suis pas très étonné du Conseil d'État.
07:25Je ne suis pas très étonné de ces petits hommes gris.
07:28Souvent, je les appelle comme ça, on les appelle comme ça.
07:30Marine Le Pen, d'ailleurs.
07:32Et il n'y a que des réactions à droite.
07:34C'est ça qui est surprenant.
07:35La confirmation par le Conseil d'État de la cessation d'activité de C8
07:37est une terrible régression et une inquiétante décision
07:39qui donne raison aux ayatollahs de la pensée unique,
07:41aux zoukasses d'une gauche sectaire
07:43qui ne voudraient voir et entendre qu'une seule voix,
07:45celle du système, cette bien-pensance qui prétend bien penser
07:48lorsqu'elle empêche autrui de penser différemment,
07:51doit inquiéter les Français sur les menaces qui pèsent lourdement
07:54sur le pluralisme et la liberté d'opinion.
07:56Je dis que ce qui se passe aujourd'hui est un exemple de ce qu'a dit Vance.
08:01Moi, je voudrais vous parler très franchement.
08:03Est-ce que le Conseil d'État était obligé de rendre cette décision ?
08:06Non, sur un principe fondamental qui est celui de la liberté d'expression.
08:11Il y avait le principe de proportionnalité
08:13entre les quelques dérapages qui ont été lourdement sanctionnés
08:16et la préservation de la liberté d'expression.
08:18Pour moi, il n'y a pas photo.
08:20Il fallait conserver cette chaîne.
08:22Maintenant, quand on gratte un petit peu,
08:24vous parlez des petits hommes gris, il faut aller voir.
08:26Moi, j'aime bien connaître mon adversaire
08:28parce que c'est un adversaire qui a pris cette décision.
08:30Vous avez souligné à l'instant que que des gens de droite
08:32n'ont manifesté aucun de gauche.
08:34Qui a pris cette décision ?
08:36Qui a nommé le président de la section du contentieux du Conseil d'État ?
08:39M. Christophe Chantepy ?
08:41C'est M. Macron.
08:42Qui était M. Christophe Chantepy
08:44avant de prendre la présidence de la section du contentieux du Conseil d'État ?
08:47C'était l'ancien directeur de cabinet de Jean-Marc Ayrault,
08:49le directeur de campagne de Ségolène Royal.
08:51C'est un militant socialiste qui a pris cette décision
08:54contre le groupe auquel nous appartenons.
08:56Il y a un problème de partialité dans cette affaire.
08:59Moi, je le ressens comme ça.
09:01Je pense que le recours devant la Cour européenne des droits de l'homme,
09:04il va falloir que vous le fassiez.
09:06Parce que là, c'est vraiment un argument de poids
09:09sur la question du juge impartial.
09:11Je suis d'accord avec vous, mais c'est combien de temps
09:13un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme ?
09:15La chaîne sera fermée.
09:16Je vous rappelle qu'elle ferme vendredi prochain.
09:18Qu'est-ce que vous voulez faire ?
09:20Qu'est-ce que vous voulez faire aujourd'hui ?
09:22Ces gens, moi, je les connais.
09:24Je vous assure, je les connais de par cœur.
09:26Le Conseil constitutionnel a été verrouillé aujourd'hui
09:28avec la nomination de Richard Ferrand.
09:30La section du contentieux a été verrouillée au Conseil d'État.
09:32Les postes, aujourd'hui, sont verrouillés.
09:35Et ça, on est des très grands naïfs.
09:37On ne veut pas le voir, si vous voulez.
09:39J'entends ce que vous dites, mais quelle est la solution, en fait ?
09:44C'est quoi la solution dans votre système ?
09:46Il faudrait d'abord que les politiques réagissent avant qu'après la fermeture.
09:49Moi, je regrette.
09:51Effectivement, Laurent Wauquiez, je l'ai entendu tout à l'heure.
09:53J'aurais préféré une intervention comme ça avant que la décision...
09:55Bruno Retailleau a dit que C8 avait trouvé son public.
09:57Parce que personne ne met en cause ce que vous dites là.
10:00Non, je suis le seul.
10:01Bruno Retailleau dit que C8 avait trouvé son public.
10:03Sa disparition du paysage audiovisuel le prouve d'un espace d'expression.
10:06Je crois qu'audiovisuel, d'ailleurs, je ne suis pas sûr que ça s'écrive.
10:09Il n'ose pas le dire.
10:10Tout mon soutien aux nombreux salariés intervenants qui ont perdu leur...
10:13Parce que c'est très difficile à prouver ce que vous dites.
10:16C'est très difficile à prouver.
10:17Que M. Chantupy était directeur de cabinet, je crois qu'il est rôle.
10:19Non, ça, ça s'appelle un faisceau de présomption.
10:22Moi, je dis qu'il y a un problème.
10:24Mais c'est très difficile à prouver.
10:26M. Chantupy.
10:27C'est la première fois qu'à la section du contentieux, on nomme un profil politique.
10:31D'ailleurs, au moment de sa nomination, regardez les articles d'acteurs publics à l'époque, etc.
10:36Tout le monde est tombé...
10:37Même au Conseil d'État, on s'est dit, mais qu'est-ce que c'est ?
10:39Je connais Jean-Marc Ayrault.
10:40Je connais sa psychologie.
10:41Je sais comment il travaille.
10:42Je l'ai vu à Nantes.
10:43Je connais par cœur tout ça.
10:45Donc, n'ayez aucune crainte.
10:47Je sais comment ils sont.
10:49Quand ils ont le pouvoir, ils ne le rendent plus.
10:51Voilà.
10:52Ils sont comme ça.
10:53Ils ont une forme d'intolérance génétique.
10:56Bien sûr.
10:57M. Chantupy.
10:58Mais là, on parle de décision de justice.
11:00M. Chantupy.
11:01Ils sont fabriqués comme ça.
11:02M. Chantupy.
11:03On parle de décision de justice.
11:04M. Chantupy.
11:05Bien sûr.
11:06M. Chantupy.
11:07C'est l'impartialité.
11:08M. Chantupy.
11:09Mais ils s'abriteront derrière.
11:10M. Chantupy.
11:11Je le dis.
11:12Maintenant, j'ai pris ma responsabilité.
11:13M. Chantupy.
11:14Pour rebondir sur ce que disait Georges, vraiment sans exagérer, je suis très inquiet ce soir.
11:17Parce que si l'extrême-gauche ou la gauche extrême est minoritaire dans ce pays, elle gangrène toujours un certain nombre d'instances qui prennent des décisions extrêmement importantes.
11:26C'est le cas de l'ARCOM, manifestement, qui est gangrénée par cette idéologie.
11:29L'ARCOM qui a pris cette décision sous l'influence et sous la pression de l'extrême-gauche, notamment de la France insoumise.
11:35Qui, pendant des mois, a réclamé matin, midi et soir, la fermeture de C8.
11:39Vous avez montré.
11:40M. Chantupy.
11:41Et qui réclame la fermeture de C News.
11:42M. Chantupy.
11:43Et c'est ce que j'allais vous dire.
11:44De la décision qui a été rendue.
11:45Toujours cette extrême-gauche qui, matin, midi et soir, continue de réclamer la fermeture de la première chaîne d'info de France.
11:52Mais tous les démocrates de ce pays devraient bondir, réagir et dire que c'est un scandale.
11:58M. Chantupy.
11:59Mais vous êtes bien naïf.
12:00Qu'est-ce qui va se passer pour tous les salariés ?
12:01D'abord, c'est combien de salariés C8 ?
12:03M. Chantupy.
12:04C'est 400 personnes qui vont être...
12:05M. Chantupy.
12:06C'est nos amis.
12:07On les voit.
12:08Vincent est là.
12:09Je me pourrais citer...
12:10Il y a des gens qui étaient là en 2005.
12:11Je crois que...
12:12M. Chantupy.
12:13Ils sont là même depuis la naissance de Direct 8.
12:16M. Chantupy.
12:17C'est ça, depuis 2005.
12:18M. Chantupy.
12:19Oui, oui.
12:20Par exemple, les animaux de la 8.
12:21Ce qui est un véritable succès.
12:22C'est une émission qui a été créée dans les premiers jours.
12:23M. Chantupy.
12:24Bon.
12:25Qu'est-ce qui va se passer pour tous les salariés ?
12:26M. Chantupy.
12:27Un plan social.
12:28Donc, trois mois de négociations sur les conditions de départ.
12:31Le groupe, pour préserver, pour faire le moins de départs contraints, a décidé de faire
12:37un plan de départ volontaire qui devrait donc se produire uniquement au mois de juin.
12:42Puisque là, les négociations commencent.
12:44Après, ça partira à l'Adrieste.
12:46Donc, le temps d'avoir, si on est d'accord, on devrait avoir la réponse gouvernementale
12:50au bout de 15 jours.
12:52Et après, un mois de plan de départ volontaire au mois de juin et un mois de plan de départ
12:58contraint au mois de juillet.
13:00M. Chantupy.
13:01Je voulais qu'on écoute, je crois que Cyril a donné la parole à des salariés de C8
13:05qui sont venus témoigner tout à l'heure.
13:08Le fait d'arrêter C8, ça va mettre sur le bord de la route 400 employés.
13:15Le public ne pourra plus venir profiter parce qu'on ne va pas se mentir, c'est un spectacle.
13:19Moi, je ne réalise pas.
13:21Je ne suis pas dans le déni parce que voilà, ils ont eu ta peau.
13:25Si, ils ont eu ta peau.
13:27Parce qu'en fait, c'est toi qui étais...
13:28Moi, je dis la vérité.
13:29Oui, mais justement, ils ont tout sauf ma peau en fait.
13:32Ils vont avoir la peau de pas mal de gens exactement.
13:34C'est ça leur erreur.
13:36On a des loyers, on a des crédits, on a de la vie quoi.
13:42Et trouver en tant qu'intermittent, trouver du travail en mars, ce n'est pas possible.
13:50C'est un scandale, tout simplement.
13:53De toute façon, comme tout le monde ici le pense, c'est juste une honte.
13:58Couper une chaîne qui fonctionne, supprimer des emplois,
14:02priver le public d'une émission récurrente qui ne lasse personne, c'est juste surréaliste.
14:11Je trouve que pour la liberté d'expression, c'est assez grave ce qui se passe aujourd'hui.
14:15Et en plus de la liberté d'expression qui prend un coup,
14:18il y a toutes les équipes qui sont derrière, qui accusent le coup.
14:22On ne sait pas trop ce qui va se passer.
14:24On parle beaucoup des gens qui sont les animateurs, les producteurs, tout ça.
14:28Mais tous les gens dans l'ombre, on dit qu'il y a un chiffre de 400 personnes,
14:31mais les gens ne savent pas ce que ça représente 400 personnes.
14:34Ils ne se disent pas que ce sont des gens de lambda,
14:36qui prennent le métro tous les matins, qui ont des loyers, qui ont des charges.
14:39Il y avait une jeune femme que je connais qui dit qu'ils ont eu la peau.
14:43Et Cyril dit non.
14:45Et c'est ça le grand paradoxe.
14:47Cyril fait 2,5 millions, 3,5 millions de téléspectateurs.
14:51Tout le monde va se battre pour avoir Cyril.
14:53Tout le groupe souhaite que Cyril reste.
14:55Je ne sais pas s'il a pris sa décision ou pas.
14:57C'est toujours en cours de négociation.
14:59Mais évidemment, Cyril, s'il est sur le marché demain, vous le voyez, vous le lisez.
15:04C'est le groupe M6 qui le veut, c'est W9.
15:07S'il allait sur W9, W9 demain serait sans doute la première chaîne de l'ATNT.
15:11Donc lui, évidemment, il a une telle force, une telle puissance.
15:17C'est ça le paradoxe.
15:19Mais en revanche, tous ces gens-là et la chaîne C8, bien sûr,
15:22c'est elle qui est par terre.
15:24Oui, ils détruisent ces 400 familles.
15:27C'est beaucoup, beaucoup de monde avec une inquiétude.
15:30C'est ça qui est invraisemblable.
15:32Ça n'a pas de sens.
15:34Mais il y a presque un mépris de classe.
15:36Parce qu'on nous a reproché, par exemple, de nous adresser à des familles
15:40vivant dans le monde rural, isolées, CSP++.
15:45Et nous, au contraire, c'était notre fierté.
15:47C'est leur moment de détente.
15:49Ils sont effectivement très fans de l'émission de Cyril.
15:53Parce que pour eux, ça pétille, il y a du rythme.
15:56Et donc, leur profonde idéologie a cassé le dynamique.
16:02Peu de réaction politique, bien évidemment.
16:04Des gens comme François Hollande qui ont quand même des voix,
16:07qui portent, par un mot, bien sûr, l'espace médiatique.
16:10Peu d'intellectuels, peu d'artistes, peu de journalistes.
16:14Je n'en parle même pas.
16:16Ils s'amusent, bien évidemment.
16:18Je trouve ça désolant.
16:20Cyril Hanouna, lorsque vous avez passé le premier extrait,
16:22a très bien pointé la raison.
16:24La raison, c'est qu'ils sentent qu'ils sont en train de perdre.
16:29Donc, ils sont en train de perdre leurs privilèges.
16:32Ils sont en train de perdre ce qu'ils estimaient être leur magistère intellectuel.
16:37Ils sont en train de perdre.
16:38Et ça, ça les rend fous.
16:41C'est-à-dire que moi, ils se croient tous progressistes, révolutionnaires.
16:46Mais pour moi, ça me fait penser à la réaction nobilière avant la Révolution française.
16:51C'est-à-dire cette rétractation agressive.
16:55C'est dû essentiellement au fait qu'ils sentent qu'ils sont en train de perdre.
16:59Oui, je suis d'accord avec vous.
17:00Mais c'est les salariés de C8 qui ont perdu ce soir.
17:03Oui, parce que justement, ça renforce la réaction nobilière.
17:06Le peuple, ils n'en ont rien à faire.
17:08Ils n'en ont rien à faire.
17:09Ce n'est pas ça du tout.
17:11Ce n'est pas leur problème.
17:12J'entends ce que vous dites, mais il y a des conséquences quand même.
17:13Et ce n'est pas terminé.
17:14Ce que disait Georges Fenech est quand même très inquiétant.
17:17Parce que si le Conseil d'État est piloté par un monsieur qui est un idéologue...
17:22C'est gangréné.
17:23C'est gangréné.
17:24Gangréné plus que piloté.
17:25Je trouve que c'est très ennuyeux.
17:27Et à la Cour européenne des droits de l'homme, c'est très inquiétant.
17:29Et je trouve que c'est effectivement très inquiétant.
17:31C'est bien ce qu'on dit.
17:32Il a raison.
17:33Ce n'est pas seulement inquiétant, c'est très grave.
17:35Parce que vous avez cité Judith Vance en parlant de la liberté d'expression.
17:39Mais moi, je crois que c'est infiniment dérangeant parce que ça touche au ciel la liberté de conscience.
17:43Enfin, on n'est pas obligé de regarder C8.
17:45Quand on est à la maison, on fait ce qu'on veut.
17:47Donc, on est libre d'aimer ou de ne pas aimer.
17:49On est libre de choisir ou de ne pas choisir.
17:51Mais est-ce qu'on est encore en France ?
17:54Quelle démocratie est-ce qu'on est en train de construire ?
17:56Moi, je trouve qu'on est en train de vivre entre l'élection de Richard Ferrand à la tête du Conseil Constitutionnel,
18:03aujourd'hui la fermeture de la chaîne C8.
18:05Franchement, c'est un jour sombre pour la démocratie.
18:08Sincèrement, on est à une république bananière bientôt.
18:11Et ils ne s'arrêteront pas là.
18:13Vous verrez que les aides publiques à la presse, à un moment donné,
18:18ils vont juger si tel ou tel titre peut recevoir les aides à la presse.
18:24Mais c'est pour ça que je vous dis que ça ne touche pas qu'à la liberté d'expression.
18:29Ça touche aussi à la liberté de conscience.
18:31Franck, merci vraiment.
18:33On a de la peine.
18:35Il n'y a pas grand-chose à dire.
18:37Sinon, avoir de la peine pour tous les gens et toutes les incarnations que vous avez soutenues.
18:44Si j'ai une réunion demain avec les équipes, je leur transmettrai votre avis.
18:47Non, mais ils le savent.
18:49Je ne peux pas dire autre chose.
18:54J'imagine que vous recevez des milliers de témoignages.
18:58En fait, c'est invraisemblable.
19:00Donc, tu es démuni devant l'invraisemblable.
19:02Je ne peux que dire ce que nous disons là et ce que beaucoup de gens disent.
19:05Merci. Je salue Vincent Pujol, bien sûr.
19:08C'est avec vous, ce soir, directeur des programmes.
19:11Excellent directeur des programmes.
19:13Mais bien sûr.
19:14Il faut rappeler que la chaîne était première, loin devant.
19:16Première chaîne de la TNT tous les jours.
19:18Ce n'est pas nous qui décidons.
19:19Première chaîne de la TNT tous les jours.
19:21D'ailleurs, M. Macron pourrait dire un mot.
19:23Je veux dire, ça serait quand même intéressant qu'il dise simplement un mot sur une chaîne.
19:31Parce que quand on fait de la politique, on parle aux gens.
19:34Il y a 2,8 millions de personnes qui écoutent.
19:39Il y a 40 millions de gens qui passent sur la chaîne chaque mois.
19:41Voilà, donc c'est intéressant quand même.
19:43Mais rassurez-vous, personne ne lui posera peut-être la question la prochaine fois qu'il sera interrogé par des journalistes.
19:49Quand je dis interrogé, on lui pose des questions.
19:53Et c'est là où on voit la vraie différence.
19:56Un autre point, je reviens.
19:58Dans les années 80-90, les rapports, par exemple, que j'ai bien connus entre François Mitterrand et Robert Ersand,
20:03c'était un rapport quand même d'estime mutuelle, de combat et d'estime mutuelle.
20:08Or, aujourd'hui, tout ça a disparu.
20:10C'est triste.
20:11C'est triste.
20:12Merci.
20:13Merci à vous, Pascal.
20:14L'actualité, elle est triste et elle est aussi dramatique avec vous.
20:18Puisque le forum des familles d'otages a indiqué ce mercredi soir avoir été informé de la mort des deux enfants,
20:23de Bibas et de leur mère, ainsi que celle d'un quatrième otage à Gaza,
20:27nous avons reçu la nouvelle bouleversante, indiquant que Chiri Bibas, ses enfants, Ariel Ekfir et Oded Lifshitz
20:34ne sont plus parmi nous, a écrit dans un communiqué le forum collectif regroupant des familles d'otages enlevées en Israël
20:39le 7 octobre 2023, lors de l'attaque terroriste du Hamas.
20:45Oui.
20:47Mais la plupart des otages qui sont aujourd'hui à Gaza sont sans doute morts.
20:53C'est un véritable calvaire, non seulement pour les familles, mais en général d'ailleurs pour tous les Israéliens.
21:02Cette libération au compte-gouttes est une véritable épreuve morale.
21:07C'est un sadisme.
21:08C'est du sadisme.
21:10C'est du sadisme.
21:12Chiri était une mère et comptable dévouée, connue pour sa gentillesse sans limite,
21:16qui nourrissait et prenait soin de tous les enfants du kiboutz.
21:19Elle a touché le cœur de chacun par sa capacité de don et son amour pour les autres.
21:23C'est l'extrait du communiqué de presse siège du forum des otages et des familles disparues.
21:27Ariel, qui n'avait que 4 ans au moment de son enlèvement, adorait Batman et jouait avec des tracteurs dans le jardin.
21:34Le bébé Ekfir, qui n'avait même pas un an, au moment de sa prise, avait de magnifiques cheveux roux et un sourire qui pouvait faire fondre n'importe qui.
21:44Que dire là encore sinon que l'ignominie a été atteinte, notamment par Hercilia Soudé,
21:51qui avait fait un tweet qui avait été évidemment fortement commenté sur les réseaux sociaux,
21:56puisqu'elle avait écrit « Chiri, Ariel, Ekfir reposent en paix, loin de la haine et des récupérations politiques ».
22:02Non, ce n'est pas hallucinant. Je ne crois pas que ce soit hallucinant.
22:03Parce qu'Hercilia Soudé, elle a fait ce tweet précisément parce qu'elle savait que ce tweet allait nous donner la nausée.
22:08Elle l'a fait pour ça, pour nous donner la nausée.
22:10Et elle a réussi, parce que moi quand j'ai vu ce tweet, effectivement, j'ai eu la nausée.
22:14Mais Hercilia Soudé, encore une fois, elle est l'amie des terroristes.
22:17Hercilia Soudé, elle a voulu recevoir une terroriste du FPLP à l'Assemblée nationale.
22:22Donc on peut dire qu'elle est l'amie des terroristes.
22:24Donc ce n'est pas hallucinant. Elle fait cela pour nous révulser, effectivement.
22:28De ce point de vue-là, elle a réussi.
22:31Je vous propose d'écouter…
22:32Je veux juste rajouter une chose.
22:33Il y a 24 heures, France Télévisions s'interrogeait afin de savoir si le Ramas était ou non une organisation terroriste.
22:43Bien sûr. Encore dangereuse.
22:44Encore dangereuse. Ce n'est même pas terroriste.
22:49C'est encore dangereuse.
22:51Et alors là, je ne sais pas, est-ce que l'ARCOM a dû réagir certainement ?
22:56Ecoutez, Paul Melun nous a rejoints et je le remercie grandement.
23:01Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
23:03C'est effrayant, en fait, puisque de simplement rapporter la réalité
23:10met aujourd'hui les journalistes ou certains journalistes en dehors du circuit.
23:16Donc nous, nous témoignons.
23:18Quand j'entends dire parfois que CNews est une chaîne d'opinion,
23:23qui peuvent effectivement s'exprimer autour de la table,
23:26mais nous témoignons de la réalité.
23:28Chaque matin, nous avons Vincent Hervouet.
23:31Il éditorialise, il commente, bien sûr, qu'il a un rapport subjectif parfois à cette information.
23:38Il y a les faits, puis il y a le commentaire.
23:40Il le met en perspective, bien sûr, mais c'est son droit.
23:45C'est notre métier.
23:46Puis un autre éditorialiste aurait peut-être, sur l'Ukraine, on va en parler dans une seconde,
23:51un avis différent.
23:53Et c'est la richesse, me semble-t-il, du débat qu'il faut mettre en place.
23:57Écoutons M. Netanyahou qui a parlé d'Ibibas.
24:02Demain, ce sera un jour très difficile pour l'État d'Israël.
24:05Un jour bouleversant, un jour de deuil.
24:08Nous ramenons chez nous quatre de nos chers otages, morts.
24:11Des héros tombés au champ d'honneur.
24:13Nous soutenons les familles et le cœur de toute une nation est brisé.
24:17Mon cœur est brisé et le vôtre aussi.
24:20Le cœur du monde entier devrait également être brisé.
24:23Car nous voyons ici à qui nous avons affaire.
24:25Ce que nous affrontons.
24:27Le genre de monstre auquel nous sommes confrontés.
24:29Nous sommes en deuil, nous pleurons.
24:33Mais nous sommes également déterminés à faire en sorte qu'une telle tragédie ne se reproduise plus jamais.
24:41Ouvrons le dossier Ukraine et Trump.
24:43Et vous voyez si nous avons pu dire des choses positives sur Trump.
24:47Quand j'ai vu les déclarations de Trump aujourd'hui, je me suis dit, il devient fou.
24:52Je l'ai traduit comme ça.
24:54Alors évidemment, il faut prendre la mesure de ce qui est dit.
25:00Mais ce n'est évidemment pas la meilleure manière d'entamer des discussions,
25:05de parler de Zelensky en disant, dictateur sans élection, Zelensky ferait mieux d'agir vite.
25:10Ou il n'aura plus de pays.
25:12En attendant, nous négocions avec succès la fin de la guerre avec la Russie.
25:15Ce que tout le monde admet que seul Trump et l'administration Trump peuvent faire.
25:20Vous voyez le mot trivial que j'ai employé.
25:24Il y a quelque chose qui ne va pas.
25:26Parce qu'en face de lui, il a des professionnels.
25:28L'Avrof et la Russie, ce sont des professionnels aguerris.
25:31Et là, j'ai le sentiment de quelqu'un qui ne maîtrise pas tout à fait son sujet
25:35et qui ne se rend pas compte de ce qu'il fait.
25:37Je ne suis pas du tout d'accord avec vous.
25:39Je pense qu'au contraire, c'est très contenu.
25:41Ce n'est pas du tout une déclaration sous l'emprise de la colère, de l'émotion comme Trump le fait parfois.
25:46C'est assez calibré.
25:48Et puis en plus, ça vient de loin.
25:49D'abord, il y a une réalité politique.
25:51C'est-à-dire qu'à partir du moment où les Américains veulent un accord avec la Russie,
25:54Zelensky devient évidemment gênant.
25:57Et son sort est scellé depuis le coup de fil d'il y a dix jours.
26:02Il sera passé par profits et pertes.
26:05Il devra être débarqué.
26:06Et tout le monde l'imaginait bien.
26:08Parce que les Russes n'en veulent pas comme interlocuteur,
26:10avec des prétextes d'ailleurs absolument fallacieux
26:12comme quoi n'ayant pas été réélu depuis un an,
26:15il n'est plus légitime et il ne pourra pas signer un accord de paix.
26:18C'est quand même du juridisme très communiste comme procédure.
26:22Mais surtout, côté américain,
26:25on n'a plus besoin de quelqu'un qui incarne comme ça la résistance en kaki.
26:29On n'a pas besoin d'un chef de guerre héroïsé
26:32qu'on embrasse dans ses bras comme si c'était un compagnon de tranchée
26:37dans la cour de l'Elysée.
26:38On a besoin d'un homme avec lequel on construise l'avenir.
26:42Et, dernière chose, il n'y a rien de personnel dans la déclaration de Trump.
26:47C'est du business.
26:48C'est business as usual.
26:50C'est-à-dire qu'il n'y a rien de personnel vraiment.
26:53C'est le monde des affaires.
26:55La semaine dernière, le secrétaire au trésor américain est allé à Kiev
26:59et il a vu Zelensky.
27:00Il lui a proposé un accord confidentiel et privilégié
27:05dont on a eu le contenu,
27:07qui prévoyait que l'Ukraine cède pour 500 milliards de terres rares,
27:14de minerais, de ports, d'infrastructures aux américains
27:20pour solde de tout compte,
27:22pour l'aide qu'ils avaient apportée depuis trois ans.
27:24Zelensky a refusé cet accord.
27:28À partir de ce moment où il ne veut pas, il devient un adversaire.
27:32Écoutons Zelensky qui parle de désinformation.
27:39Nous avons constaté cette désinformation.
27:44Nous comprenons qu'elle vient de la Russie.
27:46Nous le comprenons et nous avons la preuve que ces chiffres
27:51font l'objet de discussions entre l'Amérique et la Russie.
27:54Donc malheureusement, le président Trump,
27:58pour qui nous avons un grand respect en tant que dirigeants du peuple américain,
28:02que nous respectons beaucoup,
28:04qui nous soutient constamment,
28:07vit malheureusement dans cet espace de désinformation.
28:13Monsieur Zelensky répondait à ce qu'avait dit Donald Trump en disant
28:16que c'est l'Ukraine qui a déclenché aujourd'hui,
28:19j'ai entendu, nous n'étions pas invités,
28:21vous avez été là depuis trois ans,
28:23vous auriez dû y mettre un terme il y a trois ans,
28:25vous n'auriez jamais dû la commencer.
28:27Alors ça c'est extraordinaire parce que ça c'est la critique que font les Russes,
28:30la critique du Kremlin contre Zelensky.
28:33Pourquoi ? Zelensky a été élu en 2019 pour faire la paix.
28:36C'est son slogan, 73% de vote pour lui, faire la paix.
28:40Il a essayé et ils sont arrivés à un accord avec le Kremlin
28:44sur un référendum qui devait donner une large autonomie au Donbass.
28:47Les Russes ne voulaient pas du Donbass.
28:49Ils voulaient l'accrimer, ils l'avaient annexé,
28:51le Donbass, ils étaient prêts à passer pour des pertes.
28:53Ils voulaient surtout la neutralité d'Ukraine.
28:57Et le reproche de Poutine à Zelensky,
29:00c'est que Zelensky a été incapable de faire avaler cet accord
29:04à l'aile la plus à droite, la plus nationaliste du Parlement,
29:09à la division Azov, etc.
29:11J'entends bien mais...
29:12Et ça c'est ce que reprend, c'est la critique que reprend aujourd'hui Trump.
29:15Ça c'est fascinant.
29:16Non, je pense à ceux qui nous écoutent et qui ne sont pas aux fêtes comme vous.
29:19Ce que dit Trump, il dit à Zelensky, c'est vous qui avez commencé la guerre.
29:23C'est ça que je retiens pour...
29:25C'est ça l'essentiel, pour ceux qui nous écoutent en tout cas.
29:28Oui, parce que la guerre n'a pas commencé il y a trois ans,
29:30la guerre a commencé bien avant, il y a dix ans, c'est sûr.
29:33Donc Zelensky, la reproche de Trump, c'est vous n'avez pas réussi à négocier la paix.
29:37C'est le reproche du Kremlin.
29:38Oui, c'est quand même Poutine qui a envahi l'Ukraine.
29:41On n'en doute absolument pas.
29:43Oui, mais c'est ça.
29:44Ça ne nous a pas échappé que l'Ukraine n'a pas gagné la guerre sur le terrain.
29:49Ils n'ont pas réussi à bouter les Russes en dehors d'Ukraine.
29:53Je ne suis pas bien sûr que le fait que le président de la première puissance du monde
29:56dise de Zelensky votre pays, etc.
29:59alors qu'il y a 20% du pays qui est occupé par l'armée russe...
30:01Avant les commentaires, je voudrais qu'on écoute Poutine, s'il vous plaît.
30:09On m'a informé des pourparlers, je les évalue positivement.
30:12Il y a un résultat.
30:16Le plus important ici, pour résoudre toutes ces questions très graves,
30:19y compris un règlement en Ukraine,
30:21et qu'il est impossible de résoudre de nombreuses questions,
30:23y compris la crise ukrainienne,
30:25sans accroître le niveau de confiance entre la Russie et les Etats-Unis.
30:32En quelques mots, les Américains et les Russes sont d'accord
30:37pour faire du business ensemble.
30:39Et du gros business.
30:41C'est le sort de l'Arctique.
30:43Il y a énormément d'argent en jeu.
30:47Les Américains veulent dissocier la Russie de la Chine et de l'Iran.
30:51Et ça, c'est l'autre objectif stratégique.
30:53Il y a un objectif financier et un objectif stratégique.
30:56La guerre ridicule, c'est le terme qu'a employé Trump,
31:01la guerre ridicule en Ukraine doit cesser.
31:05Et pour la faire cesser, il faut passer par des subords Zelensky
31:08et ses camarades, sous toutes sortes de prétextes,
31:10notamment que c'est un dictateur, notamment qu'il n'y a pas eu d'élection,
31:12notamment, etc, etc, etc.
31:14Et qu'ils sont corrompus, ce qui n'est d'ailleurs pas faux.
31:16Et l'Europe dans tout ça ?
31:18Vous dites que Zelensky est corrompu ?
31:20Le régime ukrainien est très corrompu, oui.
31:22Donc vous dites que Zelensky est corrompu ?
31:24L'Ukraine est un pays extrêmement corrompu.
31:26C'est le pays des usines à ventre.
31:28Il est très riche, Zelensky.
31:30Donc vous dites que Zelensky est corrompu ?
31:32Oui, il est presque aussi corrompu que les Russes, je pense.
31:36Bon.
31:37Oui, ça fait beaucoup d'informations tout de suite.
31:40Mais c'est normal, parce que c'est des informations qu'on n'a jamais entendues.
31:44Parce que la donne a complètement changé depuis l'arrivée de Trump.
31:48Maintenant, on peut pleurer.
31:50Il y a une question qu'on devrait se poser, c'est nous, Français.
31:52Au moment où les Américains sont en train de renouer avec la Russie,
31:56ils s'apprêtent à alléger les sanctions,
31:58à les réintégrer totalement dans le dialogue.
32:02Emmanuel Macron est invité à Washington.
32:04Nous, on envisage de renforcer les sanctions contre la Russie.
32:07Emmanuel Macron est invité à Washington la semaine prochaine.
32:10Chance, il est beau en ce moment.
32:13La France est incroyablement forte.
32:16Ce qui est frappant, c'est que c'est un contre-temps en permanence.
32:20Depuis le début.
32:22Il sera le porte-parole de l'Europe.
32:25C'est vraiment l'ambition qu'il avait et qu'il a pu assouvir.
32:28Grâce à cette crise.
32:30Trump est un porte-parole russe.
32:32Non, non.
32:34Je vais vous dire, il est parfaitement...
32:36C'est un intérêt américain.
32:38De la manière la plus étroite.
32:42De la manière la plus égoïste.
32:44De la manière la plus choquante.
32:46Il est le porte-parole des intérêts américains.
32:48Il est le président des États-Unis.
32:50Il défend l'intérêt des Américains.
32:52Ça, ça me paraît assez évident.
32:54J'ai traduit.
32:56Vous disiez de manière provocatrice un peu.
32:58Mais il n'est pas le porte-parole de la Russie.
33:00D'abord, je vous remercie parce qu'il est 20h38.
33:02Je sais que vous êtes resté spécialement pour nous.
33:04Vous étiez là ce matin.
33:06Je vous remercie grandement.
33:08On ne se reverra pas pendant trois jours.
33:10Pourquoi ?
33:12J'étais content de venir en deuxième division.
33:14Au contraire.
33:16Être ici jusqu'au soir,
33:18c'est un bonheur.
33:20Le soir, c'est bien.
33:22Je vous remercie parce que je vous sollicite.
33:24Je vous sollicite.
33:26Quand j'appelle à 5h, 17h.
33:28Est-ce que vous pouvez venir ?
33:30Vous me dites, à 8h30,
33:32tu seras libre.
33:34Mensonge !
33:36Un avion pour Rison qui peut partir.
33:38Il est 20h39.
33:40Richard Ferrand est en route
33:42pour devenir le prochain président du Conseil constitutionnel.
33:44C'est vrai que
33:46j'ai pu échanger
33:48avec Marine Le Pen.
33:50J'ai compris
33:52d'une certaine manière
33:54ce qu'elle dit.
33:56Ça peut s'entendre.
33:58Même si je pense que le grand public
34:00ou en tout cas ses électeurs vont avoir du mal
34:02à exactement comprendre
34:04parce que Marine Le Pen censure
34:06M. Barnier
34:08et ne censure pas
34:10Richard Ferrand qui devient
34:12le président du Conseil constitutionnel.
34:14Mais son argument
34:16qui peut s'entendre, c'était de dire
34:18si ce n'est pas Ferrand, c'était pire.
34:20Pourquoi pas Taubira ?
34:22C'est une plaisanterie.
34:24C'est une plaisanterie.
34:26C'est une plaisanterie.
34:28La seule chose
34:30qui tient Mme Marine Le Pen
34:32c'est qu'elle attend un jugement
34:34à la fin du mois de mars.
34:36C'est tout.
34:38Ça a tout à voir.
34:40Ça sera même pas d'y aller
34:42avec ce nouveau président.
34:44Non, ça sera d'y aller.
34:46Je suis désolé, ça a tout à voir.
34:48Elle a intérêt à ce que le système
34:50ne turbulle pas en attendant
34:52justement le jugement.
34:54D'ailleurs j'ai pris ici,
34:56ce que Yann a peut-être pu dire
34:58ou d'autres, je n'ai pas inventé
35:00quelque chose, c'est que depuis à peu près
35:0215 jours, j'ai dit tout simplement
35:04qu'il n'y aurait pas de censure, que le RN
35:06ne censurerait pas. Ils ne censureront rien.
35:08Ils ne censureront rien.
35:10Mais c'est la même principe.
35:12Ils ne veulent pas.
35:14On aurait pu avoir ça.
35:16Est-ce que l'argument...
35:18Si par exemple M. Ferrand n'est pas
35:20élu ce soir, qui est présenté
35:22par M. Macron ?
35:24Je vous pose la question.
35:26Qui est présenté par M. Macron ?
35:28Si M. Ferrand avait été retoqué
35:30ce soir, qui M. Macron
35:32présentait-il ?
35:34Il présentait
35:36l'analyse
35:38de Mme Le Pen.
35:40Est-ce que vous
35:42pouvez me laisser terminer ?
35:44Il présentait
35:46un autre candidat qui aurait
35:48sans doute eu l'aval de la gauche
35:50voire de l'extrême gauche,
35:52un parti du Bloc central, qui eût été
35:54un peu plus à gauche que M. Ferrand.
35:56C'est son analyse.
35:58Vrai ou pas ?
36:00C'est arithmétiquement vrai.
36:02C'est arithmétiquement vrai ce que dit
36:04Pascal. Il y aurait eu des voix
36:06des socialistes.
36:08Apportez-moi un, s'il vous plaît.
36:10Ce qui est sûr,
36:12quand Richard Ferrand était président de l'Assemblée nationale,
36:14il a toujours considéré Marine Le Pen.
36:16Il a galiné
36:18dans le sens du poil.
36:20Et que Richard Ferrand, président
36:22du Conseil constitutionnel, ça veut dire
36:24qu'il est en poste pour neuf ans et que, quelque part,
36:26il est en place lors des deux prochaines
36:28élections présidentielles.
36:30Il a l'intérêt à l'avoir de son côté
36:32plutôt que comme adversaire.
36:34C'est M. Ferrand qui va être
36:36en position de statuer sur la
36:38QPC. Il est actuellement
36:40soumise, je vous le rappelle,
36:42au Conseil constitutionnel pour une autre affaire.
36:44Et si le Conseil dit, sous la présidence
36:46de M. Ferrand, que
36:48l'exécution provisoire n'est pas possible,
36:50que c'est une atteinte à l'éligibilité,
36:52eh bien, ça va
36:54bénéficier, quoi qu'il arrive,
36:56à Marine Le Pen. C'est lui qui va avoir la décision
36:58entre ses mains.
37:00C'est pas rien, ça.
37:02Elle fait un pari gagnant sur l'avenir.
37:06C'est l'élection présidentielle
37:08qui est en jeu.
37:10Sauf que c'est pas lui qui va le décider.
37:12Non, justement, c'est l'ancienne...
37:14Non, non, non.
37:16Normalement, il est en poste.
37:18C'est l'ancien Conseil.
37:20Ça sera clairement le premier dossier de Richard Ferrand.
37:22Ça sera clairement le premier dossier
37:24de Richard Ferrand.
37:26Ce que je vous propose...
37:28Écoutons Brian...
37:30Qui est Brian Masson ? Je ne le sais pas.
37:32C'est un parlementaire du Rassemblement national.
37:34Eh bien, c'est lui qui a parlé. Écoutez-le.
37:38Si ça ne devait pas être
37:40Richard Ferrand, et si Richard Ferrand
37:42n'était pas, évidemment,
37:44envisagé pour la chose,
37:46Richard Ferrand était qui ? Éric Dupond-Moretti ?
37:48Christiane Taubira ? Je veux dire, à un moment donné,
37:50il y a le choix du moins pire.
37:52Et moi, ainsi que le groupe Rassemblement national,
37:54nous ne voulions pas du Conseil constitutionnel
37:56dirigé par Christiane Taubira, et donc par le nouveau
37:58Front populaire. C'est ça, la réalité.
38:00Et je trouve assez hypocrite
38:02que certains qui nous attaquent ne veulent pas
38:04voir la vérité et voir ce qu'il y avait
38:06en réserve de Richard Ferrand.
38:08Alors oui, il fallait faire le choix du moins pire.
38:10Bon, je vous avoue que le choix de l'abstention
38:12était le nôtre.
38:14Et la démocratie a été jouée.
38:16Bon, ils n'ont pas voté pour, hein.
38:18Le Rassemblement n'a pas voté pour.
38:20Alors, écoutez
38:22M. Ferrand qui s'est présenté ce matin
38:24et écoutez M. Ferrand qui s'est présenté
38:26ce matin comme un homme libre.
38:32M. Ferrand.
38:33Je disais me présenter avec vous,
38:35devant vous, avec humilité.
38:37Cette humilité,
38:39elle est sincère,
38:41et je dois vous dire que j'ai beaucoup hésité
38:43à accepter la proposition
38:45du Président de la République.
38:49Je n'ai rien demandé.
38:51Je ne suis pas de ceux qui pensent
38:53que quoi que ce soit leur serait dû.
38:55Et puis je n'ignorais rien,
38:57évidemment,
38:59des doutes qui surgiraient
39:01sur différents points
39:03qu'a évoqué Mme la rapporteure.
39:05Je ne suis pas
39:07un professionnel du droit, c'est vrai,
39:09mais comme vous,
39:11un serviteur de la République.
39:13Ma vie est celle d'un citoyen
39:15engagé, profondément
39:17attaché à nos institutions républicaines.
39:19Au-delà,
39:21j'ai toujours été et je reste
39:23un homme libre.
39:25L'indépendance d'esprit est ma nature
39:27et ma culture.
39:29Quiconque me connaît le sait.
39:31J'ai donc finalement accepté la proposition
39:33du Président de la République,
39:35volontaire pour servir mon pays,
39:37servir la République,
39:39ses libertés essentielles,
39:41son état de droit.
39:43Cela suppose, évidemment,
39:45de se dépouiller de ses habits
39:47militants. J'y suis prêt.
39:49Et ce qui a
39:51fait pencher, dit le Rassemblement
39:53National, la balance, c'est ce que vous allez entendre
39:55maintenant, c'est-à-dire la République
39:57des juges, qui a attaqué
39:59M. Ferrand.
40:01La vocation du
40:03constitutionnel est fondamentalement
40:05de faire respecter
40:07la constitution.
40:09Comme le veut une expression bien connue,
40:11il a la gomme, mais il n'a pas le
40:13crayon.
40:15Il doit toutefois le faire dans la limite
40:17stricte des compétences qui lui sont
40:19attribuées, conformément
40:21à ce que le peuple français a décidé par
40:23voie référendaire, ou à travers vous,
40:25ses représentants, réunis
40:27en congrès.
40:29Il doit donc se garder de statuer au-delà,
40:31sauf attendre
40:33vers ce que nous ne voulons pas,
40:35c'est-à-dire un gouvernement
40:37des juges. Ni constituant,
40:39ni législateur,
40:41il n'est pas davantage une sorte
40:43de troisième chambre où devrait se poursuivre
40:45le débat politique.
40:47Au contraire, son rôle est en
40:49son sens d'apaiser, non d'apaiser
40:51en cherchant, je ne sais quel juste
40:53milieu, ou des positions de
40:55compromis. Apaiser
40:57en observant avec
40:59constance, et si possible
41:01avec une forme de prévisibilité,
41:03les règles constitutionnelles.
41:05Faut-il rappeler
41:07que Laurent Fabius a
41:09gommé la loi sur l'immigration,
41:11et tout le monde s'est élevé
41:13contre ça.
41:15Ça ne veut pas dire qu'il fera pareil.
41:17Mais on peut toujours avoir des vœux...
41:19Effectivement, on peut toujours... Moi, ce que je constate,
41:21c'est cette dérive depuis, mais depuis toujours,
41:23depuis même Roland Dumas,
41:25peut-être avec une exception avec Jean-Louis Debré,
41:27voilà.
41:29Et encore.
41:31Il y a eu une dérive politique
41:33au sein du Conseil constitutionnel.
41:35Que M. Ferrand se présente en champion
41:37aujourd'hui de l'impartialité,
41:39du fait qu'il soit uniquement juge constitutionnel,
41:41j'ai du mal à croire.
41:43Richard Ferrand,
41:45Richard Ferrand ne va pas dire autre chose,
41:47il est devant la commission des lois.
41:49Il tient le discours,
41:51on attend de lui, à ce moment-là.
41:53Néanmoins, je constate quand même que l'abstention du
41:55Rassemblement national place Richard Ferrand
41:57dans une position très inconfortable, parce qu'il va
41:59devoir statuer sur cette QPC,
42:01donc il va devoir dire si en matière d'inéligibilité,
42:03l'exécution provisoire
42:05est légale ou pas.
42:07S'il dit que l'exécution provisoire en matière
42:09d'inéligibilité est illégale,
42:11qu'il vient casser cela, évidemment
42:13une partie de la classe politique va dire qu'il
42:15prend cette décision pour rendre service à Marine
42:17Le Pen en échange de son élection.
42:19C'est une évidence.
42:21Donc ça le place dans une position inconfortable.
42:23Il avait nommé Alain Juppé en 2019.
42:25Il avait nommé Alain Juppé en 2019.
42:27Richard Ferrand.
42:29Donc ce n'est pas un choix
42:31qui paraît aller de soi,
42:33puisqu'il est macroniste.
42:35Il avait nommé un ancien LR.
42:37C'est Juppé qui a donné
42:39le Premier ministre à Emmanuel Macron.
42:41Oui.
42:43Alain Juppé qui a donné
42:45son premier Premier ministre à Emmanuel Macron.
42:47Edouard Philippe était un soutien
42:49à Juppé.
42:51Eh oui, eh oui.
42:53Je te donne et tu me donnes.
42:55C'est ce qu'on appelle le système.
42:57Écoutez, j'entends ce que vous dites.
42:59J'entends ce que vous dites.
43:01Il nous reste 11 minutes.
43:03Est-ce que vous savez ce que vous ferez
43:05le 22 décembre
43:072032 ?
43:09Nous allons tous mourir, non ?
43:11Le 22 décembre.
43:13On attendra l'arrivée.
43:15Il y a 3% de chance.
43:17C'est énorme.
43:19C'est énorme.
43:213% de risque.
43:233% de risque.
43:25Un astéroïde arrive sur la Terre.
43:27C'est énorme.
43:29On sait détourner son orbite maintenant.
43:31On détourne rien du tout.
43:33D'abord,
43:35la Terre se prépare.
43:37Vous avez peut-être vu le film
43:39Don't Look Up.
43:41C'est un film formidable.
43:43C'est avec
43:45Monsieur Titanic.
43:47Non, ce n'est pas Brad Pitt.
43:49Leonardo DiCaprio.
43:51C'est mon oreiller.
43:53Don't Look Up.
43:55Il y a un astéroïde
43:57qui arrive.
43:59C'est un film de propagande.
44:01Oui, je suis d'accord avec vous.
44:03C'est bien fait.
44:05Il y a un astéroïde qui arrive sur la France.
44:07Sur le monde.
44:09Et là, c'est arrêt buffet.
44:11C'est terminé.
44:13C'est les dinosaures à côté.
44:15C'est rien.
44:17Au revoir, Monsieur Dame.
44:19Don't Look Up.
44:21Là, on a un astéroïde
44:23qui fait 100 m de long.
44:25100 m de long ?
44:27Entre 40 et 100 m.
44:29Je ne suis pas allé le voir.
44:31Il est arrivé en 2032.
44:33Pardonnez-moi
44:35de ne pas être précis.
44:37A priori,
44:39ce n'est pas la destruction totale
44:41de la Terre.
44:43Mais s'il tombe ici,
44:45il tombera dans l'hémisphère sud.
44:47Il tombera dans l'hémisphère sud.
44:49Mais si, ils ont fait les calculs.
44:51On n'en est pas quand même à espérer
44:53qu'il tombe ailleurs que chez nous.
44:55100 m, il détruit complètement une ville.
44:57Donc, vous imaginez,
44:59si on sait,
45:01un an ou deux ans avant,
45:03qu'il va tomber, par exemple,
45:05sur Paris ou sur la boule.
45:07Pendant deux ans,
45:09il n'y a plus de maison.
45:11Alors là, votre baraque, vous pouvez la vendre.
45:13C'est terminé, il n'y a plus rien.
45:15Oui, ça, personne ne va vouloir l'acheter.
45:17Vous ne pouvez pas...
45:19C'est quand même un drame absolu.
45:21Eh bien, pour le moment,
45:23d'abord, le pourcentage augmente.
45:25Le 5 février, il y avait la probabilité
45:27que l'astéroïde YR4
45:29frappe la Terre en 2032.
45:31Le 5 février, il y avait 1,6%.
45:33Le 12 février,
45:35il y avait 2,3%.
45:37Aujourd'hui, il y a 3,1%.
45:39Toutes les semaines, ça double.
45:41J'ai connu ça avec Apophis.
45:43Apophis, c'est pareil, le dieu du chaos.
45:45Il devait nous arriver dessus.
45:47Et maintenant, on n'en parle plus.
45:49Non, mais Apophis, c'était différent.
45:51C'était un kilomètre, encore plus haut.
45:53Oui, mais il a été écarté tout de suite.
45:55Oui, mais au début, on craignait aussi,
45:57je me souviens.
45:59Non, mais là, il arrive.
46:01D'ici à 2032, on a le temps de voir.
46:03Vous vous faites peur.
46:05Vous vous rendez compte de ce que vous dites ?
46:07Il arrive.
46:09Il est au-dessus de nous.
46:11Je vous dis que,
46:13sauf si le Conseil d'État intervient.
46:15Si le Conseil d'État intervient,
46:17ça, c'est autre chose.
46:19Si seulement le gouvernement des juges pouvait nous faire ça.
46:21Ça rappelle Tintin et l'étoile mystérieuse.
46:233% de probabilité.
46:25Est-ce qu'on a...
46:27Ce matin, j'étais sur Europe,
46:29avec un homme absolument formidable,
46:31Olivier Sangui,
46:33qui est à la Cité Spéciale de Toulouse.
46:35Absolument formidable.
46:37Il nous a tout expliqué sur Europe 1.
46:39Je vous propose d'écouter ce qu'il nous dit
46:41sur cet astéroïde.
46:43En 2032,
46:45on serait toujours de ce monde.
46:47Je te jure.
46:51Qu'est-ce que vous me souhaitez ?
46:53Personne ne sait ni le jour ni l'heure.
46:55Personne ne sait ni le jour ni l'heure.
46:57Gauthier Lebret, venez là.
46:59Parce que vous, en 2032,
47:01à mon avis...
47:03Je suis toujours là en 2032.
47:05Je pense que nous, en 2032,
47:07on sera. Mais je pense que c'est vous
47:09qui allez présenter l'astéroïde.
47:11Quand vous allez prendre l'antenne et dire
47:13« Monsieur, bonsoir, dans quelques minutes, l'astéroïde va venir »,
47:15là, ça va bouger.
47:17Je vous le dis très clairement.
47:19Est-ce qu'on peut écouter ?
47:21Vous serez en pleine forme en 2032.
47:23En 7 ans.
47:257 ans, oui.
47:27Vous arriverez dans le bel âge.
47:2987, 88.
47:31Est-ce qu'on peut écouter
47:33ce que dit M. Tanguy ?
47:35Les informations dont on dispose,
47:37c'est que justement, sa taille, il y a une incertitude.
47:39Mais on pense qu'au maximum,
47:41c'est une taille de 100 m.
47:43On hésite entre 50 et 100 m de large.
47:45Après, on connaît son orbite,
47:47mais avec une incertitude.
47:49Ce qui lui donne le pourcentage
47:51de probabilité d'impact en 2032.
47:53Déjà, on peut totalement
47:55écarter la fin du monde.
47:57C'est clairement un astéroïde de 100 m.
47:59C'est bien connu puisqu'il y a des études
48:01depuis des décennies
48:03par des instituts d'astronomie
48:05ou des agences spatiales,
48:07notamment la NASA, l'agence spatiale européenne,
48:09l'agence spatiale française CNES,
48:11l'agence spatiale du Japon.
48:13Il y a une coopération internationale sur ce sujet.
48:15On sait qu'un astéroïde de 100 m,
48:17c'est en gros un astéroïde
48:19qui rase une grande ville.
48:21Vous allez me dire que c'est catastrophique.
48:23Oui, mais ce n'est absolument pas la fin du monde.
48:25Et surtout, dans le pire des scénarios,
48:27et j'insiste, le pire des scénarios,
48:29on calculera exactement
48:31où aura lieu l'impact.
48:33Et on pourra donc évacuer les zones
48:35et sauver les populations.
48:37Bon, Richard Ferrand sera encore
48:39président du Conseil en 2022.
48:41Il est élu pour 9 ans.
48:43En 2032.
48:45Non, mais cette histoire, elle est passionnante.
48:47Oui, parce que...
48:49Vous imaginez ?
48:51Sérieusement ?
48:53D'abord, est-ce qu'on aurait l'information ?
48:55Mais si
48:57un astéroïde
48:59arrive sur la Terre,
49:01on aurait l'information ?
49:03Vous vous rendez compte ? Qu'est-ce qui se passerait ?
49:05Vous avez réfléchi ?
49:07Il y aurait une solidarité ?
49:09Ou au contraire, ça serait une sorte de folie pendant 2 ans ?
49:113 ans ?
49:13Ça dépend où il tombe.
49:15Il tombe en plein milieu de l'Atlantique ?
49:17Si un astéroïde d'un kilomètre
49:19arrive, je vous l'ai dit,
49:21il y a eu un hiver nucléaire.
49:23Je crois que c'est des milliers d'années, l'hiver nucléaire.
49:25Il y a 60 millions d'années.
49:27L'astéroïde du Yucatan,
49:29l'astéroïde qui a détruit l'univers,
49:31il y a 60 millions d'années,
49:33ça a été un hiver pendant plusieurs années,
49:35et la disparition de toute la faune.
49:37Sauf les petits.
49:39Les petits qui ont survécu.
49:41Les tout petits.
49:43Je crois au génie.
49:45Je crois à la NASA.
49:47On trouvera une solution
49:49pour détourner l'intrus
49:51de sa trajectoire.
49:53Un qu'on ne doit pas détourner
49:55de sa trajectoire.
50:07C'est M. Lebrecht.
50:09C'est un astéroïde
50:11qui fonce sur le pape.
50:13Croyez-moi.
50:15D'abord, on sourit,
50:17mais vous êtes très proche de Cyril.
50:19C'est vrai que vous travaillez
50:21beaucoup avec lui. Il a beaucoup de talents.
50:23C'est aussi pour ça qu'il est attaqué.
50:25Il a beaucoup de talents sur Europe 1.
50:29Vous êtes entre 16h et 18h.
50:31C'est vrai que vous formez
50:33un couple, tous les deux,
50:35qui est efficace.
50:37On va évidemment revenir sur
50:39cette décision du Conseil d'Etat.
50:41Je vais tenter un parallèle.
50:43On est dans une journée pour la démocratie française
50:45où on ferme deux chaînes de télévision
50:47et où on fait nommer ses copains
50:49à la tête du Conseil constitutionnel.
50:51Il est intéressant de voir que les mêmes
50:53nomment les mêmes aux mêmes endroits.
50:55Au fond, c'est les mêmes
50:57qui ont nommé les hauts fonctionnaires de l'ARCOM
50:59et les hauts fonctionnaires du Conseil d'Etat
51:01qui ne pouvaient donc pas se contredire.
51:03Je voulais terminer
51:05cette émission en saluant Jean Sarrus
51:07qui était l'un des fondateurs de Charleau.
51:09Il est décédé ce mercredi à 78 ans
51:11des suites d'une longue maladie.
51:13Après le décès
51:15de Gérard Rinaldi,
51:17Gérard Filippelli
51:19et Jean Sarrus,
51:21il reste Louis Srego
51:23que vous connaissez et qui avait
51:25beaucoup de talent.
51:27Il était notamment dans l'émission
51:29de France Inter
51:31à l'époque où France Inter avait beaucoup de talent.
51:33C'était
51:35cette émission extraordinaire
51:37avec Pierre Desbroges
51:39ou
51:41à l'heure de l'après-midi
51:43le procès
51:45le tribunal des flagrants délires
51:47avec Claude Villers
51:49qui est décédé également.
51:51Les Charleaux ont compté jusqu'à ce moment.
51:53Vous savez que les Charleaux
51:55dans les années 70
51:57vous ne vous souvenez pas
51:59mais dans les films de Claude Zidi
52:01c'était des immenses vedettes
52:03les Bidas sans folie, les Charleaux
52:05Vous avez vu ça ?
52:07Bien sûr, les Bidas sans garde.
52:09Ce n'était pas votre génération.
52:11Non, c'est des films
52:13effectivement je n'étais même pas né
52:15sur le DVD
52:17donc on peut les voir même quand on n'est pas né.
52:19Il y a toujours un peu d'ironie.
52:21C'est toujours le monsieur qui demande.
52:23On a inventé le DVD.
52:25Il faut être aux aguets avec
52:27monsieur...
52:29Je vous remercie grandement.
52:31C'est vrai que c'est une journée sombre.
52:33C'est l'occasion, tout à l'heure on a parlé
52:35de Vincent Bolloré, c'est l'occasion aussi de parler
52:37de Serge Neidjar, bien sûr
52:39qui nous permet
52:41d'avoir cette liberté que nous avons
52:43à cette antenne.
52:45C'est vrai ce que je dis, des gens ne me croient pas toujours
52:47quand je le dis, ce n'est pas des mots de dire que
52:49la liberté que nous avons, c'est la liberté que nous donne
52:51nos patrons.
52:53Je le dis, je le répète, je vous assure, j'ai connu
52:55d'autres maisons
52:57où tu sais que
52:59tu seras écarté
53:01si pour ton patron
53:03tu deviens un peu toxique
53:05et qu'il viendra réparer
53:07d'une certaine manière sa toxicité
53:09sur ton compte.
53:11Voilà,
53:13c'est souvent
53:15hélas comme ça que ça se fait
53:17sauf, ou que ça se joue
53:19sauf dans notre maison
53:21C-News, donc je le remercie vraiment
53:23grandement. Virginie
53:25Leblond-Tailleb était avec nous à la réalisation,
53:27Philippe était à la vision, merci à
53:29Greg Possidalo, à Benjamin Nau, à Lucas
53:31Consalves, Félix Pérolas,
53:33toutes ces émissions sont à retrouver sur cnews.fr
53:35et dans une seconde donc
53:37Gautier Lebray.