Qui est Owen L., 23 ans, accusé du meurtre de la petite Louise ?

Sud Radio

hier

Avec Axel Ronde, porte-parole CFTC Police

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##C_EST_A_LA_UNE-2025-02-12##

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00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.

00:04— Nous sommes avec Axel Ronde. Et je le remercie d'être à nouveau avec nous.

00:07Porte-parole CFTC-Police. Axel Ronde, bonjour. — Bonjour.

00:12— Revenons sur cette enquête concernant le meurtre de la petite Louise.

00:17Le suspect n°1 s'appelle Owen. Il a 23 ans. Alors suspect n°1, parce que vous allez me confirmer, j'imagine,

00:27son ADN a été retrouvé sur les doigts de l'enfant. Et sa soeur, sa petite soeur l'a reconnue sur les images vidéo. C'est cela, hein ?

00:38— Oui, tout à fait. Vous avez tout à fait raison. On a retrouvé donc des traces ADN sur le corps de la petite Louise.

00:47Donc tout de suite, elles sont parties à la police scientifique dans les laboratoires. Et après avoir interpellé la personne,

00:57enfin le monsieur Owen, qui est le suspect n°1, qui avait été reconnu effectivement par sa soeur, présenté sur des images de vidéo protection,

01:10donc il y a eu cette analyse et ce match qui a été fait avec le résultat de cet ADN qui correspondait avec cet individu.

01:20— D'après ce que l'on sait aussi, Owen aurait été violent avec sa petite soeur dans le passé.

01:28— Oui. Apparemment, ce serait un jeune homme qui aurait un gros gros problème de frustration, qui serait violent,

01:35qu'il aurait vraiment quelque chose de violent en lui. Il était connu aussi des services de police pour des petits délits mineurs.

01:44C'est un jeune en pleine puissance. On voit bien. Il est basculé dans un crime odieux gratuit. On est vraiment dans cette forme de crime.

01:54— Oui. Il n'y a aucun caractère apparemment sexuel dans ce crime.

02:02— Oui. Ou de crime pour essayer de voler, un vol qui aurait pu mal se passer. Non, on est vraiment dans la gratuité, dans de la bassesse,

02:12dans quelque chose de primaire réellement d'un individu qui est certainement malade. Mais au-delà de ça, c'est une personne qui est brutale

02:23et qui semblerait à un échec dans une partie de jeu vidéo et serait sortie pour laisser calmer et aurait malheureusement croisé le chemin

02:33de la petite Louise et l'aurait massacrée. En tous les cas, le procureur de la République d'Évry va donner une conférence de presse

02:41dans la journée. Et on en saura beaucoup plus par rapport à tout le récit de ce qu'il a fait.

02:49De ce qu'il a fait. Accro, accro, véritablement accro aux jeux vidéo. Un jeune de 23 ans désœuvré qui passait ses journées soit au café,

02:58soit chez lui. Et un homme, 23 ans, oui, un homme fils d'une bonne famille française, un foyer aisé.

03:09Oui, donc vous voyez bien que la violence, c'est une famille qui est reconnue apparemment dans la cité.

03:17Un quartier, un quartier résidentiel même. Tout à fait dans un quartier résidentiel. Donc c'est vraiment des...

03:25Voilà, on a affaire, je vous ai dit, à un profil qui est quand même atypique parce que c'est vrai qu'on a pu voir la rapidité quand même

03:36du travail des enquêteurs puisqu'il y a eu tout de suite plusieurs interpellations, tout de suite plusieurs témoignages.

03:43Et après, on a pu faire éclater la vérité extrêmement rapidement. Grâce aussi à ces vidéos de protection.

03:51Donc on voit bien l'importance que ces outils ont pour notre travail d'enquêteur parce qu'on est dans le travail d'enquête court.

03:58Les gardes à vue, la garde à vue, ce sont des temps courts pour nous les enquêteurs. Donc on a besoin d'énormément d'éléments

04:04pour pouvoir faire éclater cette vérité. Mais le problème de ces caméras, c'est qu'elles ne servent pas à prévenir les actes de délinquance ou de criminalité.

04:11Nous, notre souhait, policiers, c'est d'avoir des caméras augmentées avec de l'intelligence artificielle qui serait pro-réactif

04:19et nous permettrait d'agir rapidement sur une alerte qui serait donnée. Donc c'est vraiment ça que nous nous souhaitons.

04:25— Bien sûr. D'où l'utilité de l'intelligence artificielle d'ailleurs au passage, Axel Ronde.

04:31— Bien sûr, l'intelligence artificielle. — Beaucoup craignent l'intelligence artificielle, mais ça peut être un outil formidable pour vous, par exemple, enquêteur.

04:39— Bien sûr. Nous, ça va nous révolutionner nos enquêtes. On le sait. Et quand on entend que certaines personnes ont peur des libertés publiques

04:46alors même que ces caméras de... Je vous ai parlé des caméras pro-réactives. Il y a une expérience qui va finir le 31 mars de cette année.

04:55On ne sait pas si elles seront pérennisées dans l'espace public, parce que certaines personnes craignent pour les libertés publiques.

05:01Donc il faut arrêter avec cela. On a affaire à des délinquants, à des criminels dans nos rues. On ne peut pas les laisser.

05:07La société a changé en 10, 15, 20 ans. On a affaire à des individus complètement ravagés, malheureusement, soit par problème de frustration, de drogue et tout le petit dépannement.

05:18— Alors là, dans le cas d'Owen, pas de drogue, apparemment. Il n'est pas connu du tout pour avoir trafiqué des stupéfiants.

05:26En fait, désœuvrement, passant sa journée sur des jeux vidéo dans un foyer aisé, un père travaillant dans le secteur bancaire,

05:36une mère dans le milieu culturel. Le père, la mère et la petite amie d'Owen, qui sont eux aussi gardés à vue, toujours gardés à vue,

05:47et qui auraient couvert les agissements d'Owen. — Oui, c'est terrible. Vous voyez l'éclatement, le déchirement de la famille, au final,

05:59puisque le fils étant en plus criminel. Mais vous avez aussi la sœur qui aurait témoigné, finalement, donc qui serait allée à l'encontre,

06:08finalement, des témoignages de la famille. Vous voyez le drame que va subir cette famille à couvrir un crime. Donc ils vont aussi certainement

06:19rendre des comptes à la justice. Ils seront peut-être incarcérés aussi. Donc vous voyez cet individu a détruit plein de familles, finalement.

06:27A détruit la famille, bien évidemment, la vie de Louise, déjà, puis sa famille. Et voilà, on a affaire à un malheureux, finalement.

06:36— Et Axel Ronde, on se pose tous la même question. Que ferions-nous si nous apprenions que notre fils de 23 ans était un criminel ?

06:48Est-ce que nous ferions comme les parents d'Axel ou pas ? Toute la question. — Nous ferions comme la sœur, je pense, qui a pris la bonne décision

06:59en donnant les informations sur son frère. Je pense qu'on ne peut pas laisser un criminel dans la nature récidiver. Si vous vous imaginez juste

07:08pour un problème d'échec d'une partie vidéo, alors qu'est-ce qu'il aurait fait s'il avait, je sais pas, été quitté par une femme ?

07:16Donc vous voyez, on voit bien le profil. Cet individu aurait bien évidemment recommencé. On le sait très bien, dans ce genre de type de profil,

07:26de parcours, dans la criminalité. Non, c'est pas possible. On doit dénoncer, malheureusement, si vous avez un membre de votre famille

07:35qui a fait un meurtre comme ça, gratuitement, sur une petite fille de 11 ans. Enfin c'est le drame, l'horreur absolue.

07:43— Merci beaucoup, Axel Ronde. Merci. Je vous rappelle que vous êtes porte-parole de la CFTC Police. Merci beaucoup.

07:49Il est 7 h 19. Il est 7 h 20, pratiquement. Vous réagissez évidemment 0, 825, 300, 300. Allez-y. N'hésitez pas. Témoignez.

08:01Je vous attends avec vous. Laurie Leclerc, le rappel des titres de l'actualité. Laurie.