• il y a 12 heures
Avec Alexandre Touzet, vice-président en charge de la sécurité au Conseil départemental de l’Essonne

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##C_EST_A_LA_UNE-2025-02-10##

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Transcription
00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04— Il est 7h13. C'est en sortant de son collège vendredi en début d'après-midi, de son collège d'Épinay-sur-Orge, que Louise a disparu.
00:12Son corps a été retrouvé dans la nuit de vendredi à samedi à 900 mètres environ de son collège dans l'Essonne.
00:20Donc nous sommes avec Alexandre Toussé, qui est vice-président en charge de la sécurité au Conseil départemental de l'Essonne.
00:26Alexandre Toussé, bonjour. — Bonjour.
00:29— Merci d'être avec nous. J'entendais les témoignages évidemment de tous les habitants d'Épinay, les habitants des communes voisines,
00:38les parents de tous ces enfants qui vont dans ce collège d'Épinay. On ne se sent plus en sécurité.
00:44Évidemment, c'est la peur qui règne, Alexandre Toussé. — Oui. Elle est suscitée par le fait qu'on ne connaisse pas
00:52vraiment les éléments, en fait, de l'enquête. On n'a rien qui rattache à la victime, au lieu ou même à la famille.
01:01Et donc on se dit que ce fait aurait pu être rattaché à une autre victime. Et je pense que ce qui contribue en fait à la peur aujourd'hui,
01:11c'est le manque d'éléments matériels qui permet de comprendre ce qui est arrivé.
01:15— Oui. Et puis je me mets à la place des parents. Alexandre Toussé, il y a un criminel ou une criminelle ou un couple, je ne sais pas,
01:23enfin bon, qui est dans la nature. — Oui, tout à fait. C'est ce qui, en fait, aujourd'hui, suscite l'inquiétude.
01:34C'est qu'on ne sait pas. Alors il faut raisonner cette inquiétude. Il faut bien sûr accompagner ces jeunes.
01:41Et ça va être le travail de la cellule d'écoute qui sera mise en place ce matin par l'Éducation nationale.
01:48Et c'est toute la difficulté d'essayer de surmonter cette peur, notamment pour les jeunes. Mais il y aura des professionnels
01:57qui seront là pour les accueillir et pour essayer autant que faire se peut de raisonner cette peur qui est légitime.
02:03Mais on doit aussi savoir la raisonner. C'est toute la difficulté. — D'après ce que vous savez, les enquêteurs n'ont aucune piste.
02:10— Écoutez, aujourd'hui, on a une famille qui n'est pas identifiée comme étant problématique. Loin de là, on a une jeune adolescente
02:20qui n'est pas du tout identifiée comme étant problématique. Et on n'a pas de circonstances de temps ou de lieu qui rattachent ce crime
02:27à une ville précise. C'est une ville calme. Il y a deux îles de l'Essonne qui sont structurellement violentes.
02:37On pourrait avoir des doutes sur tel ou tel fait. On aurait une famille qui serait défavorablement connue. On pourrait rechercher des pistes.
02:44Là, le problème, c'est que visiblement, suite aux déclarations du procureur de la République, on n'a pas de piste, si vous voulez,
02:53sérieuse pour choisir une orientation et essayer d'expliquer ce crime odieux. — « On ne se sent plus en sécurité », répètent les habitants
03:02de la commune, des communes environnantes, plus généralement de l'île-de-France. Vous entendez ça souvent. « On ne se sent plus en sécurité »,
03:13Alexandre Toussé. — Alors il y a deux choses. Je pense qu'il y a l'insécurité, j'allais dire, de droit commun de tous les jours qui est forte.
03:23Et moi, je l'ai jamais déniée. L'Essonne est un territoire qui concerne 25% des rixes nationales. On a un taux de violences intrafamiliales
03:30extrêmement important. On a du narcotrafic comme partout et peut-être un peu plus qu'ailleurs. Là, je pense qu'on est plus en lien avec
03:40un fait divers. Et on voit dans les résultats qui ont été communiqués de l'autopsie. On est sur, à mon avis, jusqu'à preuve du contraire,
03:49un fait divers crapuleux qui est pallié au niveau délinquant, ce que l'on connaît par ailleurs et que je ne nie pas.
03:56— Oui. Un cas extrême, particulier. C'est ce que vous voulez dire, Alexandre Toussé.
04:04— C'est, à mon avis, aujourd'hui sauf preuve du contraire, parce que peut-être que des informations qui seront délivrées cet après-midi
04:10me contrediront. Donc je parle vraiment avec une grande prudence. Je dirais qu'on n'est pas sur le type de délinquance que l'on connaît.
04:16C'est-à-dire que je veux surtout panier. Et je réclame, puisqu'on a un département qui est structurellement déficitaire en termes de présence
04:23de policiers, de gendarmes, de greffiers, etc., et on réclame depuis 30 ans d'être mis à nouveau au niveau des autres départements
04:29francophiliens au regard à la fois de notre démographie et de nos problèmes de délinquance. Mais là, je pense qu'on est sur un fait
04:35divers sordide qu'on pourrait avoir dans la Sarthe ou dans un département moins connu, si vous voulez, par sa délinquance que l'Essonne.
04:46— Merci beaucoup, Alexandre Touzet. Merci. Évidemment, nous allons suivre le déroulement de cette enquête, je pense, aux parents de la petite Louise.
04:56On s'en rendait compte.

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