Avec Liane Foly et Olivier Dauvers
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NewsTranscription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Christine Bouillaud, Gilles Anzmann.
00:05Et c'est une nouvelle semaine qui commence. Bonjour Gilles.
00:08Je suis contente de vous voir.
00:09Moi aussi.
00:10Ah bah oui, la semaine de vacances de Valérie.
00:11C'est ça. C'est les vacances scolaires.
00:13Ah oui c'est ça.
00:15Elle est avec son petit cartable.
00:17Exactement.
00:18C'est les médias qui commencent avec quelqu'un qui est un peu comme chez elle.
00:21Elle est de la maison. C'est Liane Folly. Bonjour Liane.
00:24Bonjour à vous deux.
00:25On est tellement contents de vous recevoir.
00:26Je suis tellement contente.
00:29Non mais de vous voir, ça me fait du bien.
00:31Et puis on se dit tout d'un coup, 7 ans, ça passe vite.
00:34Oui, pour nos auditeurs qui n'étaient pas là il y a 7 ans.
00:36Parce que depuis, ça a grossi aussi un petit peu.
00:38Vous étiez dans les couloirs de Sud Radio à l'antenne l'après-midi.
00:42Ah oui, 2 heures l'après-midi avec des chroniqueurs.
00:45Une joyeuse bande.
00:46Oui, c'était très agréable.
00:48C'est une belle expérience.
00:49Vous étiez incroyable.
00:50Ça vous manque ?
00:51La radio.
00:52La radio ou des rendez-vous.
00:54Alors évidemment que je ne vais pas la jouer concurrence machin.
00:57Je suis aux grosses têtes quand même avec Laurent Ruquier sur RTL.
01:00Mais c'est vrai que, oui, j'aime cet exercice.
01:04Et même, je dirais que la voix est beaucoup plus utilisée finalement en radio.
01:12Moi j'adorerais parler la nuit à des personnes qui ont le blues.
01:16Ah, des auditeurs ?
01:17Oui, oui.
01:18Il y a une voix chaude.
01:19Un petit peu comme Macha Bérenger.
01:21Il y avait du monde qui l'écoutait.
01:23Je l'écoutais.
01:25Il y avait beaucoup de monde.
01:26Je ne suis pas adolescente, mais je peux vous dire que je l'écoutais.
01:28La radio.
01:29Oui, La Folle repart en thèse, allez-y.
01:31Non, mais je voulais faire Gilles.
01:33Non, mais va faire Marthe.
01:35Je repars Gilles, je repars.
01:37C'est le 21 mars, le théâtre de la Tour Eiffel.
01:40Vous repartez, La Folle repart en scène.
01:42En thèse.
01:43En thèse, pardon, qu'est-ce que j'ai dit ?
01:44En scène aussi.
01:45En scène.
01:46Ça vous manquait le spectacle Women's Show, d'être seul en scène et tout ça ?
01:51Alors en fait, moi je n'ai jamais arrêté parce que je fais toujours de la scène.
01:54Le spectacle vivant, j'en fais tout le temps.
01:57Là, j'ai un piano voix, par exemple, sur les routes.
01:59Je viens de faire trois concerts ce week-end.
02:01Donc, vous voyez, je n'arrête jamais en fait parce que c'est la scène, c'est ma maison, c'est mon métier.
02:08Après, j'ai différentes actualités.
02:10Il est vrai que ce troisième, La Folle repart en thèse, qui est quand même une sorte de joyeux bilan
02:17où donc, c'est plutôt un seul en scène où je vais expliquer ma vie aussi, un hommage à mes parents
02:25et à travers la droguerie du sourire qu'ils tenaient, que j'ai commencé à faire les voix.
02:30J'explique comment c'est arrivé tout ça, l'école, les imitations, etc.
02:33Mais en fait, je m'aperçois, oui, tout le monde dit de moi que je suis une artiste plurielle.
02:38En fait, c'est ça.
02:39C'est que j'ai fait une école de comédie musicale très jeune et je suis tombé dedans.
02:43Et j'ai voulu continuer.
02:45Vous allez en voir à Londres ?
02:47Je reviens de Las Vegas.
02:50J'ai passé toutes mes vacances d'hiver, de réveillon, etc.
02:54Là-bas, je vais tout voir.
02:57Vraiment.
02:58Awakening, tout ce que fait le Cirque du Soleil, c'est exceptionnel.
03:03On trouve des spectacles affolants.
03:06On en parlera après.
03:08Oui, c'est ça.
03:09On me dit dans l'oreillette qu'il faut qu'on parle sur Zapping, sur Gilles.
03:12Sinon, on va se faire rattraper par la pandémie.
03:15On y va, Zapping.
03:19On est bavard.
03:21Ah, Christine, on y a cru.
03:23Jusqu'à la dernière minute.
03:25On a pensé qu'Antoine Dupont et le 15 de France allaient réussir.
03:28Vous voulez un scoop ?
03:29Antoine Dupont, il vient aujourd'hui.
03:31Oui, je sais.
03:32J'ai lu le mail de Patrick Rocher.
03:34Le 15 de France allait réussir l'exploit de battre de nouveau l'Angleterre.
03:40Et là, c'est la dernière minute.
03:42L'essai de Phil Baxter nous crucifie.
03:44On lance la cavalerie derrière.
03:47Le décalage !
03:49Sous les poteaux, c'est terrible.
03:51Cet essai sous les poteaux.
03:53Teddy, le coaching gagnant.
03:56Il a pris l'intervalle.
03:58Il marque cet essai.
04:00Cette passe sous les couvertures.
04:03Et cet essai va redonner l'avantage probablement à l'Angleterre.
04:07C'est fou.
04:09C'est terrible parce qu'il reste 22 secondes pour tenter cette transformation.
04:14Soit plus que le temps.
04:16Le grand je t'aime, c'est fini.
04:19Terminé.
04:20On peut gagner le tournoi.
04:21Le rugby ?
04:22Lianne Folli ?
04:23Moi, je suis très foot.
04:24Désolée.
04:25Je vais regarder.
04:27LG ou Marseille ?
04:29Au départ, je suis quand même la mascotte de l'OL.
04:31Parce qu'à Lyon...
04:33Mais c'est vrai que...
04:35Le foot, définitivement.
04:38Quand j'étais jeune à Lyon...
04:40Le foot féminin et tout ça ?
04:42Le foot féminin avant qu'il passe professionnel.
04:44Mais en amatrice, oui.
04:46J'ai adoré faire du foot de 12 à 17 ans à peu près.
04:49Quel poste ?
04:50J'étais allié droit ou avant centre.
04:53Vous deviez être un p'tit niaut sur le terrain, non ?
04:55Oui, mais j'aimais aller droit au but.
04:58Ce qui est toujours mon cas aujourd'hui.
05:00Aujourd'hui et demain, c'était le sommet pour l'action sur l'intelligence artificielle.
05:04D'ailleurs, demain, nous recevrons Luc Julia,
05:07qui est le co-créateur de CIRIS.
05:09C'est un grand ponte en matière d'IA.
05:11En attendant, hier, le président Emmanuel Macron était sur France 2.
05:14Il a annoncé un investissement massif dans l'intelligence artificielle.
05:18Ça a été très relayé dans les médias.
05:21L'Europe va accélérer, la France va accélérer.
05:23Et donc, pour nous, la France, on annonce demain à ce sommet
05:26109 milliards d'euros d'investissement dans l'intelligence artificielle
05:30sur les prochaines années.
05:32Qu'est-ce que c'est ?
05:33C'est exactement l'équivalent, pour la France,
05:35de ce que les États-Unis ont annoncé avec Stargate,
05:37c'est 500 milliards.
05:38C'est le même rapport.
05:39Donc, un investissement sera combien ?
05:41109 milliards.
05:42C'est la première fois de l'histoire qu'il y a un tel investissement en France ?
05:44C'est la première fois, parce qu'on a travaillé énormément
05:47et parce qu'on a des atouts.
05:48Et donc, c'est des investissements que les Émirats arabes unis vont faire.
05:52Ils vont créer un super data center sur le territoire.
05:56C'est des grands fonds d'investissement américains, canadiens.
05:59Ce sont aussi des entreprises françaises.
06:02Vous avez vu que dans le monde, il y a eu une pétition
06:04de beaucoup d'artistes qui ont demandé au président d'être vigilant.
06:09Vous avez peur d'être remplacé par l'IA ?
06:10Mais j'ai signé pour cette pétition.
06:12Pourquoi vous l'avez signé ?
06:13Parce que nous, on défend l'Assassin, l'Adami,
06:16tous ceux qui nous ont demandé de les accompagner dans cette opération.
06:21C'est normal, nous sommes là pour défendre.
06:24Oui, bien sûr qu'on a peur, parce que tout va être possible.
06:27Tout et n'importe quoi.
06:28Mais surtout, à la base, tout ce qu'on a créé, qu'on a écrit, qu'on a composé,
06:32on doit avoir des droits qui nous reviennent.
06:35Oui, parce que l'IA va piocher des choses existantes.
06:38L'IA ne crée pas des choses, mais fait un puzzle avec les différentes choses
06:43en allant chercher...
06:44Et notamment sur les voix.
06:46C'était vraiment le sujet.
06:48C'est-à-dire que maintenant aussi, même des personnes qui sont évidemment décédées,
06:52on peut tout refaire, des albums, les faire parler.
06:56Vous voyez bien.
06:57Pour faire la publicité, d'ailleurs, ça n'a pas dû vous échapper, Gilles,
07:00pour faire la publicité de cet grand événement sur l'IA,
07:04Emmanuel Macron s'est quand même servi de tout.
07:08Oui, ça a fait beaucoup parler.
07:09C'est incroyable.
07:10Le président, pardon.
07:11Oui, de toutes les versions qu'il y a de l'IA, les deepfakes.
07:15C'est un truc de dingue.
07:16C'est incroyable.
07:17Oui, c'est puissant.
07:18Est-ce qu'on vous a déjà proposé l'Eurovision ?
07:21Eh bien, on m'a proposé l'Eurovision, oui, il y a très très longtemps.
07:25Au tout début de ma carrière, c'était quelque chose que j'envisageais.
07:30Oui, peut-être.
07:31Et puis ensuite, moi j'étais dans une maison de disques rock'n'roll.
07:34J'étais chez Virgin pendant 20 ans.
07:36Je pouvais vous dire que l'Eurovision, on ne s'en connaît pas.
07:39Ce n'était pas leur truc.
07:40Cette année, c'est donc Louane qui va représenter la France.
07:44Et ce samedi, dans quelle époque la comédienne Marina Fox était ravie,
07:48comme la chanteuse Santa, mais pas pour la même raison.
07:51Écoutez ce qu'ont raconté Marina Fox et Santa.
07:55Je l'aime.
07:56Elle vous adore également.
07:57On a des rapports.
07:59Depuis la famille Bélier.
08:01J'aime la chanteuse qu'elle est, mais j'aime la jeune femme qu'elle est.
08:04J'ai beaucoup d'affection.
08:05Candidate à l'Eurovision.
08:06Oui, elle va gagner.
08:09Elle va gagner les trois.
08:13Moi, je trouve que c'est une très grande interprète.
08:15On me prend souvent pour Louane, moi.
08:17Oui, mais il y a un petit truc.
08:19Je lui fais dire plein de conneries.
08:21Vous êtes Louane ? Oui.
08:22Et là, je sors des horreurs.
08:25Et vous ne la connaissez pas ?
08:26Si, si.
08:27Et on s'est déjà témoigné de notre amitié.
08:30Il faut avoir du courage quand on a une chanteuse comme Louane
08:33de remettre sa notoriété en jeu sur l'Eurovision.
08:36Oui, mais en même temps, je trouve que c'est une grande aventure.
08:39Elle n'aura jamais eu autant de spectateurs de sa vie.
08:42Elle peut se dire qu'elle est cool en faisant ça.
08:45C'est des milliers.
08:46Comment ils sont dans la télé ?
08:47Oui, je suis d'accord.
08:49Vendredi, on recevait avec Valérie Olivier Schultes,
08:51que vous devez connaître.
08:52Directeur du concert Nevermore de Mylène Farmer.
08:55Nevermore est censé être la dernière fois que Mylène montait sur scène.
09:00Avec Olivier Schultes, je lui ai parlé d'un truc qui passionne les fans.
09:06Le dernier concert de Mylène Farmer,
09:08dans les autres concerts, Nevermore s'affichait à la fin du concert.
09:12Et au dernier concert, le Never s'est éteint pour laisser le mort.
09:17Ils se sont dit que ça ne serait pas son dernier concert.
09:20Mais seulement voilà.
09:22Vous savez qu'il y a toujours des artistes qui ont fait leurs adieux en plusieurs exemplaires.
09:25Oui, mais écoutez ce que raconte Thierry Sucre.
09:28C'était sur BFM Vendredi.
09:29Il a cassé l'histoire.
09:31Vous allez voir pourquoi il n'y a que mort qui s'est affiché.
09:34C'est un problème informatique.
09:36J'étais dans l'hôtel avec Mylène après le spectacle.
09:39On était déjà rentrés.
09:40Et je recevais énormément de messages.
09:42Les gens me disaient, bravo, vous avez fait naître l'espoir avec le mort.
09:46Je ne comprenais rien du tout.
09:48J'ai appelé mon directeur de production et je lui ai demandé ce qui se passait.
09:51Il m'a dit qu'il y avait un technicien qui a débranché un côté des écrans et pas l'autre côté.
09:56C'est un petit clin d'œil peut-être de la vie.
09:58Mais ceux qui veulent me croire, c'est très sincère.
10:01Rien n'avait été ni prémédité, ni c'était un message subliminal.
10:04C'est comme ça.
10:06C'est ainsi, cette soirée-là, au lieu de Never, c'est le mort qui est resté éclairé et affiché.
10:11Vrai ou faux Francis Benz ?
10:13Vous ne croyez pas ?
10:15Vous savez bien que les Rhodes, dès que c'est fini, ils débranchent tout rapidement.
10:20Oui, ça peut être aussi fake pour jouer le truc.
10:23Vous ne pensez pas à un Rhodes ?
10:26Non, mais je n'imagine pas que Mylène Farmer puisse arrêter sa carrière maintenant.
10:32Choultes nous a dit la même chose.
10:35Non, ce n'est pas possible.
10:36Elle est vraiment au firmament de son succès, de son talent.
10:40Elle est belle.
10:41Vous vous êtes jamais dit, je jure que j'arrête.
10:43C'est impossible.
10:44Je n'ai jamais dit ça.
10:46Pas encore, mais peut-être que ça va venir.
10:48Je suis très heureuse.
10:50Mon métier, je le fais.
10:51Je suis née comme ça.
10:52C'est tellement fluide.
10:54Ma vie, c'est d'être en scène.
10:56C'est le spectacle vivant.
10:58Donc non, pas pour l'instant.
11:00Mais je saurais, pardon, je finis ma phrase.
11:03Je suis longue.
11:05J'en profite, on est en direct.
11:07Ce que je veux dire, c'est que je saurais aussi m'arrêter.
11:10Attends.
11:11Ah oui.
11:12C'est important ça.
11:14Parce qu'il y en a qui n'ont pas su le faire.
11:15Je ne critique pas.
11:16Je ne juge pas.
11:17Je constate.
11:18C'était le super rôle diffusé sur M6.
11:21Alors qu'il y a vu les Kansas City Chiefs.
11:24Moi, je n'ai toujours pas compris les règles du foot américain.
11:26Mais bon, allez-y.
11:27J'étais un truc qui m'échappe.
11:29Ça s'arrête toutes les 3 secondes.
11:30Écrasé par les Eagles Philadelphia.
11:32Ça dure 4 heures.
11:33Oui, mais c'est parce qu'il y a les pubs et les...
11:35Il y a les pubs.
11:36Ils sont beaux, les footballeurs américains.
11:37Ils sont un peu...
11:38Même si on ne comprend pas.
11:39Oui, mais moi, j'aime bien.
11:41Même si on ne comprend pas les règles, on peut regarder.
11:44Évidemment, le grand moment, ça a été le show à la mi-temps.
11:47Le show à la mi-temps cette année, c'était le rapport.
11:49Et qui s'installe en France, mon cher Gilles.
11:51Oui, parce qu'on va avoir Luan.
11:52On va avoir Luan.
11:53De plus en plus.
11:54Les finales avec des concerts.
11:55Kendrick Lamar, c'est un rappeur avec un nombre de danseurs.
11:58Moi, je l'ai vu impressionnant.
12:00Aux couleurs du drapeau américain.
12:01Et ça tombe bien, car pour la première fois,
12:03il y avait un président américain à la finale du Super Bowl.
12:06Et c'était Donald Trump.
12:07On écoute sa performance.
12:09Allez, Donald.
12:10Donald Trump.
12:26Cette musique-là.
12:27Il y a de la folie, le rap, tout ça.
12:29Ah oui, oui.
12:30J'écoute tout, moi.
12:31Oui, vous écoutez.
12:32Oui, j'écoute parce que c'est très intéressant.
12:34Mais parce que j'aime foncièrement la musique.
12:36Donc, je n'ai pas de barrière.
12:38J'écoute autant de la New Age que de la musique classique, du rap.
12:42Oui, je m'intéresse beaucoup à la nouvelle génération,
12:45la variété du jazz.
12:46Ce qui est produit.
12:47Évidemment.
12:48J'adore cette musique.
12:49Mais je pense que ma préférence restera toujours
12:52à la musique nord-américaine, funk.
12:54Moi, j'aime la soul, la funk-musique.
12:56Oui, beaucoup.
12:57Le plus grand concert, si je peux me permettre,
12:59du Super Bowl, ça a quand même été, pour moi, Prince,
13:02qui avait chanté Purple Rain.
13:04Et il tombait des cordes.
13:05C'était absolument magique.
13:08Moi, j'ai eu la chance de voir Prince plusieurs fois.
13:10Et notamment dans un endroit très privé, à Las Vegas,
13:14où j'étais.
13:15Vraiment, une table comme ça.
13:16Il était là.
13:17C'était une hallucination.
13:19Et je garde ce souvenir parce que j'étais invitée par des amis.
13:22Et vraiment, j'en ai profité.
13:24C'est votre truc, Las Vegas.
13:26Pardon ?
13:27C'est votre truc, Las Vegas.
13:28Oui, c'est mon truc, oui.
13:29Vous allez y jouer ?
13:30Alors, je fais un peu des deux.
13:31Je m'amuse, je joue.
13:33Je me promène, je profite de la vie.
13:35Il y a une folie à Las Vegas, mais pour l'instant...
13:37Non, c'est parce que j'ai chanté à Las Vegas.
13:39Et en fait, j'avais ouvert l'hôtel de Paris avec Michel Legrand.
13:42Ah, mais oui !
13:43En 1999.
13:45J'ai gardé beaucoup de liens là-bas.
13:47Et je suis invitée la plupart du temps.
13:49Vous pouvez maintenant aller voir la rue Lynn Renaud.
13:51Absolument, chérie.
13:53Mais comment tu le sais ?
13:56Liane Folie, notre invitée ce matin sur Sud Radio.
13:58On la retrouve juste après ça.
13:59Ne bougez pas, tout de suite.
14:02Le 10h30, Sud Radio Média.
14:06Christine Bouillaud, Gilles Gansman.
14:08Radio Média, l'invité du jour.
14:11Et nous sommes avec Liane Folie, pour bien démarrer la semaine.
14:14Qui chante la pub.
14:15Qui chante la pub.
14:16Vous ne l'avez pas les coulisses.
14:17Mais parce que j'ai commencé par ça.
14:18Parce que là, sur les mannequins...
14:19J'ai fait des pubs dans les studios.
14:21Bien sûr.
14:22Et c'est vrai que...
14:23Moi, j'ai fait tous les débuts, par exemple, de Radio Nostalgie.
14:25Bon, je sais qu'on est...
14:26Oui, oui.
14:27Et Radio Nostalgie, voilà.
14:28Et tous les jingles.
14:30Moi, j'adorais faire ça.
14:31Je pourrais faire...
14:32Sud Radio.
14:34Voilà, par exemple.
14:35Et si je faisais vos jingles ?
14:36Ah bah oui.
14:37On va en parler à Patrick Roger.
14:38On va voir la direction après.
14:39Vous allez à la Folle Reparentes, le 21 mars, au Théâtre de la Tour Eiffel.
14:43Et on a la bande-annonce du spectacle.
14:46Ah, allez go.
14:50Bonsoir.
14:51On se retrouve enfin.
14:54Ça va, Liane ?
14:55Bah non, bah non.
14:56Faut rigoler, c'est tout.
14:57Pourquoi tu rigoles pas, toi ?
14:58Vous savez pas ce qui m'arrive.
15:04Rien pour les faire chier, tous ces conrois.
15:06Et je leur ai dit...
15:07Babar, vous emmerde !
15:09Non, moi, là-dedans, ça fait du travail.
15:14Est-ce que je peux emprunter vos toilettes ?
15:16Parce que je dois repositionner mes boules de guéchat.
15:21Ah, là, ça vole des tours.
15:22Ah oui, il y a plein de nouvelles voix dans ce show.
15:24C'est ça qui m'a surpris.
15:25Oui, c'est un show...
15:26Bah, c'est un show joyeux.
15:27Parce qu'en fait, moi, c'est pour ça que j'ai continué, en fait, les WAN.
15:32Parce que c'était après le confinement.
15:34Et là, je devais me décider, savoir quoi faire.
15:36Et je pensais que les gens avaient tellement envie de se détendre, rire.
15:39Moi, le public, c'est ma famille de cœur.
15:41C'est celle que j'ai choisie.
15:43Donc, je me disais, c'est ça.
15:45Moi, le public, c'est ma famille de cœur.
15:47C'est celle que j'ai choisie.
15:48Donc, je me disais, bon, allez.
15:50Et puis, j'aime m'amuser avec eux.
15:52Le show est très interactif.
15:53Donc, ils participent, ils chantent, ils rient.
15:56Enfin, c'est vraiment un beau voyage qu'on fait ensemble, avec le spectateur.
16:01Donc, c'est vraiment bien.
16:04Venez au théâtre de la Tour Eiffel.
16:06Et puis, en plus, on est bien là-bas.
16:08On est connectés avec la Tour Eiffel.
16:09Absolument.
16:10Le théâtre est incroyable, d'ailleurs, ce théâtre.
16:13Je l'adore.
16:14Il a une atmosphère différente, on peut le dire à nos auditeurs.
16:16Vraiment.
16:17Il y a comme des fantômes.
16:19Enfin, c'est un drôle d'endroit.
16:20Et puis, quelque chose de précieux, de très joli.
16:23Et je pense à nos auditeurs de province.
16:25Une petite tournée est-elle prévue avec ce spectacle ?
16:27Là, ça fait déjà…
16:29Depuis 2023 que je suis en tournée.
16:31En tournée avec ce spectacle ?
16:32Oui.
16:33Je pense qu'il y a beaucoup plus de gens en province qui l'ont vue que de gens…
16:36Et là, à Paris, j'avais fait le théâtre des variétés il y a un an.
16:39Et puis là, je recommence.
16:41Il n'y a plus beaucoup de femmes imitatrices.
16:43On connaît les deux plus grands imitateurs.
16:46Ils sont Canteloup et…
16:48Et sur RTL, j'ai un trou.
16:50Gérard.
16:51Laurent Gérard.
16:52Mais c'est vrai qu'il n'y a plus beaucoup de femmes.
16:53Il y a eu des femmes à un moment.
16:54En fait, ça dépend.
16:56Parce qu'imitateur, imitatrice, il y a performance vocale uniquement.
17:01Il y a différentes familles comme ça.
17:02C'est vrai.
17:03Véronique Descaires.
17:04Descaires, oui.
17:06Elle vous met Descaires.
17:09Véronique Descaires, elle est une performeuse.
17:13C'est-à-dire que c'est vraiment le show à l'américaine où elle va faire les voix, etc.
17:16C'est de la performance vocale.
17:18Tout comme Mickaël Grégorio, d'ailleurs.
17:20Moi, c'est complètement autre chose.
17:23Ça n'a rien à voir.
17:24Moi, je fais un show de comédie qui est mélangé.
17:28C'est drôle.
17:30Pour préparer Liane Folie, ses voix, vous faites comme explique par exemple Nicolas Canteloup
17:35qui se met des heures entières à regarder quelqu'un pour voir ses mimiques.
17:39Quand il dit « j'imite Nicolas Sarkozy », il a l'épaule qui monte.
17:43Il devient Nicolas Sarkozy physiquement.
17:45De toute façon, on est obligé.
17:47Quand on imite quelqu'un, on rentre vraiment en lui.
17:50D'ailleurs, les Américains disent que les plus grands serial killers sont des imitateurs.
17:55Vous fermez la porte avec les...
17:56Oui, mais c'est vrai.
17:57En fait, parce qu'il y a une schizophrénie intense et que quelque part, on rentre dans le personnage.
18:02On habite son âme, son corps, la façon de se mouvoir.
18:06C'est très impressionnant.
18:08Maintenant, après, j'ai des voix que j'ai apprises.
18:11Quand vous apprenez une voix, vous la savez immédiatement.
18:15Après, quand vous n'arrivez pas à faire quelqu'un, ce qui a été mon cas, on n'y arrive pas.
18:22Moi, mon but, ce n'est pas l'imitation.
18:24C'est tout ce que je fais autour qui fait que l'artiste pluriel, je m'exprime comme ça.
18:29Mais ce n'est pas une spécialité.
18:32Je sais que j'ai ce don, parce que c'est un don d'imiter quelque part.
18:37Mais je ne le cultive pas de la même manière qu'une performeuse.
18:42Je pourrais.
18:43Si je voulais, je pourrais, mais ce n'était pas le cas.
18:45Aujourd'hui, c'est devenu compliqué de sortir un nouvel album.
18:48Est-ce que vous avez des envies ?
18:49Est-ce que les maisons de disques vous suivent lorsque vous allez les voir pour dire je sors un nouvel album ?
18:55Ou est-ce que c'est devenu compliqué de présenter des nouvelles chansons ?
18:59Je pense que ça a toujours été compliqué.
19:01Je pense que quand les gens écoutent un truc et disent waouh, ça c'est bien, on va te signer.
19:07Tant que ça, il n'y a pas quelque chose de révolutionnaire.
19:10Moi, j'ai voulu continuer ma route.
19:12C'est vrai que je m'imagine que je vais vivre 227 ans.
19:16Je vais revenir à la musique, évidemment.
19:19L'année prochaine, j'aurai mes 40 ans de carrière.
19:23Ces 40 ans de carrière, ça se fait évidemment.
19:26Je veux partir avec des musiciens, faire une grande tournée à travers toute la France
19:31et aussi faire renaître ces chansons magnifiques que j'ai eues dans mon répertoire
19:38et qui ont plu au grand public.
19:40Vous savez, moi aussi, je suis toujours et encore là, c'est grâce au public.
19:44C'est que grâce à lui.
19:45Mais c'est aussi grâce à vos musiques, vos chansons qui ont touché ce public.
19:49Oui, mais le public qui l'adhère.
19:51Oui, mes 40 ans de carrière, je peux vous dire que c'est quatre générations.
19:56Oui, mais par exemple, on voit aujourd'hui les jeunes générations,
19:59comme on observe nous aujourd'hui, qui se passionnent pour des musiques qu'on a aimées,
20:04du répertoire ancien, des Michel Berger, des Franz Gabel, etc.
20:09Ça revient à la mode.
20:11Ils se plongent dans ce répertoire-là.
20:13Ça veut dire aussi qu'il y a des chansons qui touchent profondément.
20:16Oui, par exemple, en tournée, quand je fais un piano voix,
20:20je fais un hommage à Charles Aznavour, à Michel Legrand, à George Michael, que j'adore.
20:25Il y a Léo Ferré.
20:27C'est vrai que moi, j'ai toujours transmis cette richesse aussi culturelle que nous avons,
20:34des traînées, etc.
20:35C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai été honorée par la République,
20:40parce que je suis allée chanter aussi dans le monde entier nos trésors.
20:44Les compositeurs français sont les seuls à être dans le top de tout ce que vous voulez,
20:51des 50-100 plus belles chansons au monde et qui ont révolutionné les époques.
20:59Edith Piaf, n'oublions pas, c'est quand même une chanteuse qui a été la plus grande au monde.
21:04Qu'est-ce que vous avez pensé de la polémique autour d'Aya Nakamura,
21:08à la cérémonie d'ouverture des JO ?
21:10On disait, certains disaient, elle n'a pas sa place là, ce n'est pas la musique française.
21:14Et en même temps, on a eu Céline Dion en haut de la tour Eiffel.
21:16Moi, je ne suis pas d'accord de dire que ce n'est pas de la musique française,
21:19parce que moi, je n'en suis pas là.
21:20Moi, je suis une terrienne avant tout.
21:21Je suis locataire ici, comme tout le monde.
21:24On va tous mourir un jour.
21:25Il faut quand même le rappeler.
21:28C'est super beau comme expression.
21:30Je suis locataire sur terre.
21:32Il y en a beaucoup qui l'oublient.
21:35Justement, c'est pour ça que j'aime bien le redire, parce que je ne l'oublie pas.
21:39C'était dans mon éducation.
21:41J'ai continué à le penser.
21:43Et je le pense aujourd'hui.
21:44Pour en revenir à Aya Nakamura, qui est d'ailleurs une grande artiste.
21:47J'aime beaucoup cette femme qui a énormément de talent.
21:50On ne s'est jamais rencontrée.
21:52Mais parce qu'il faut évoluer avec son temps.
21:55Et je trouve que moi, ça me plaît beaucoup.
21:57J'écoute sa musique.
21:59Je veux dire, elle est inspirante.
22:01C'est un personnage.
22:03Non, c'est sur scène.
22:05C'est parce que Lyne Renaud, à un moment donné, elle a complètement vrillé.
22:12Elle ne parle que de jeunes.
22:13C'est drôle.
22:14Écoute chérie, tu sais quoi ?
22:16J'ai découvert Yaya Nakamasutra.
22:19Elle est formidable.
22:21Et donc, elle fera...
22:23Il n'y a pas moyen de...
22:25Déjà, déjà.
22:26Non, mais c'est vrai que...
22:29Je suis pour l'ouverture.
22:31De toute façon, c'est la musique qui compte.
22:34Et c'est ce que les gens écoutent.
22:36Ce sont les vibrations qu'on envoie.
22:38Je ne vous cache pas que j'aurais bien aimé qu'on me sollicite pour chanter aux Jeux Olympiques.
22:44On ne m'a même pas proposé de porter quelques secondes la flamme.
22:51Et pourtant, je l'ai demandé parce que ça m'aurait vraiment touchée.
22:55Une forme de reconnaissance ?
22:57C'est une reconnaissance.
22:59Puisque j'en ai eu cette même année-là, forte, en la Légion d'honneur.
23:04Donc, c'est vrai que ça m'aurait fait plaisir.
23:06Et puis, je suis une ancienne sportive.
23:08J'ai fait beaucoup d'athlétisme quand j'étais jeune.
23:11Mon père adorait l'été.
23:13C'était vraiment un cycliste vraiment émérite.
23:18Et voilà, j'aurais bien aimé.
23:20Mais bon, il y en a eu beaucoup pourtant.
23:22Mais je n'ai pas été...
23:23Non, ça n'existe pas.
23:2440 ans après, vous vous souvenez d'Au fur et à mesure ?
23:28Les paroles ?
23:30Je les ai écrites, si vous voulez.
23:32Ah non, quand même, je ne suis pas gagate.
23:36Je t'écris des mots purs.
23:41J'ai gommé les ratures.
23:44Et là, sur le papier, j'ai effacé tes faux gilles.
23:50Au fur et à mesure.
23:53Bravo.
23:54Il faut applaudir, mesdames, messieurs.
23:56Je l'ai eu grâce à la Provoque.
23:58Oui, c'est ça.
23:59C'est un plaisir immense de vous avoir eu ce matin sur l'antenne de Sud Radio.
24:03Je suis très heureuse d'avoir été parlée.
24:05Et vous revenez quand vous voulez, vous ?
24:06Ah bah oui.
24:07Et la folle parenthèse, 21 mars, vous pouvez déjà réserver vos places au théâtre de la Tour Eiffel.
24:12Vous verrez un beau théâtre et un artiste incroyable.
24:15On vous souhaite une bonne route.
24:17Merci à vous.
24:18Merci beaucoup.
24:19Dans un instant, on va parler de nos économies.
24:21Vous savez gérer les artistes et les économies.
24:23Souvent, il y a une espèce de...
24:25Un grand spécialiste.
24:26Un grand spécialiste qui va vous apprendre à dénicher des petites ristournes.
24:31En tous les cas, des économies à faire.
24:33Et pas des moindres.
24:34Si vous avez des petits problèmes de budget, je vous conseille d'écouter ce qui va suivre.
24:37A tout de suite.
24:39Le 10h midi, Sud Radio Média.
24:42Christine Bouillaud.
24:44Gilles Anzmann.
24:45Le Supplément Média.
24:47Le Supplément Média avec Olivier Dauvert pour cette émission diffusée ce soir à 21h10 sur M6 qui s'intitule « À quel prix ? ».
24:54Bonjour Olivier.
24:56Bonjour à tous.
24:57Avec toute votre bande autour de Julien Courbet, vous allez apprendre aux consommateurs et consommatrices,
25:02souvent chez les femmes qui font les budgets dans les ménages,
25:05comment faire des petites économies d'échelle.
25:08Et c'est stupéfiant de s'apercevoir qu'en réalité, le diable se cache dans tous les détails de nos factures,
25:16de nos abonnements, de quand on fait nos courses.
25:18Et on est capable de faire des petites économies rien qu'en regardant son compte en banque.
25:24En fait, on en a partout sous le pied, mais on ne s'en rend pas compte.
25:26C'est la fainéantise ?
25:28C'est la routine, c'est l'habitude.
25:30C'est le fait de ne pas regarder en permanence sur quoi on est engagé.
25:34Parce que vous verrez ce soir, il y a une séquence où on retravaille le prix des abonnements
25:39en se posant la question toute bête.
25:40Qu'est-ce que j'ai fait hier soir moi ?
25:42Cet abonnement, il me donne quoi ?
25:44Ah mais je me rends compte que l'autre me donne pour partie un peu pareil.
25:47Donc il y en a un de trop sur les deux.
25:49Et bref, en fait, on se rend compte, mais c'est valable peut-être dans beaucoup de compartiments de notre vie,
25:54c'est que s'installe une forme de routine qui nous fait oublier ce sur quoi on est engagé.
25:58Et puis ces dépenses-là, elles ont une particularité, on ne les sort pas de notre poche.
26:01C'est quelqu'un qui vient se servir chez nous.
26:03Et donc il n'y a pas la sensation de l'appauvrissement de la même manière que lorsque vous êtes dans un magasin,
26:09vous dépensez 100, 150, 200 euros, vous les voyez sortir de votre poche ou de votre carte bancaire.
26:14C'est le prélèvement.
26:16C'est une dépense en apparence invisible, mais qui n'est pas indolore.
26:21Alors ce soir, c'est une nouvelle émission qui arrive sur M6.
26:25Il faut dire que c'est extrêmement bien produit, avec des reportages un peu à la capitale
26:31qui sont extrêmement bien faits, plus un laboratoire, vous verrez, sur les machines à laver.
26:36C'est formidable.
26:37Et vous, vous vous occupez, évidemment, on vous connaît en particulier pour ça, pour la grande distribution.
26:41Alors on ne va pas spoiler l'émission.
26:44Vous accompagnez une famille, vous donnez des conseils.
26:47Et à un moment, vous parlez, la famille va acheter du poulet un peu trop cher,
26:53alors que derrière, il y avait des cuisses de poulet beaucoup moins chères.
26:59Et moi, je me suis dit, mais oui, mais les plus chères, elles sont peut-être la belle rouge et meilleure.
27:03Parce que dans cette émission, le seul reproche que je pourrais faire,
27:07c'est qu'on ne parle pas de la qualité des produits.
27:09Forcément, on peut toujours trouver des produits moins chers.
27:11Mais ils sont, vos pilons de poulet, ils sont peut-être de bons.
27:16Deux remarques par rapport à ça.
27:17D'abord, c'était un rêve de très longtemps que d'accompagner des gens faire leur course
27:22pour transmettre, pour passer ce que je sais par ailleurs depuis 35 ans,
27:26que je m'intéresse aux commerçants et à la conso.
27:28Mais ce passage-là, il ne peut pas se faire n'importe comment.
27:32Bien évidemment que si la famille a prévu d'acheter un poulet la belle rouge,
27:36un poulet fermier d'élan de la belle rouge, je ne vais pas lui dire non, non,
27:40achetez un poulet industriel pas cher.
27:42A chaque fois, et vous le verrez dans l'émission, je suis resté dans ce qu'elle avait prévu d'acheter.
27:47C'est-à-dire que faire des économies en affamant une famille, ce n'est pas difficile non plus.
27:51Il suffit de couper, de diviser par deux tout ce qu'elle achète,
27:53elle fera des économies, mais ils auront faim.
27:55Donc évidemment, il y a quand même un peu de sérieux derrière tout ça.
27:58Je ne prétends pas tout savoir et tout connaître,
28:00mais je pense qu'en nombre de magasins visités depuis que je suis sur Terre,
28:04je pense que je suis probablement champion du monde.
28:07Dans tous les cas, au moins champion de France.
28:09Tout ça pour dire que ce que je vais donner comme conseil,
28:12ce n'est pas à l'emporte-pièce.
28:14C'est évidemment, ils avaient prévu d'acheter un poulet classique,
28:17et je leur dis, mais attendez, regardez, les cuisses de poulet.
28:20Et je leur explique pourquoi.
28:21Parce que dans le poulet, les cuisses, personne n'en veut, on veut tous du filet.
28:24Et comme un poulet, par principe, il aura toujours de filet et de cuisse,
28:27si tout le monde veut du filet, ça fait monter le prix du filet,
28:30et mécaniquement, ça fait baisser le prix des cuisses,
28:33parce qu'il faut les écouler.
28:34Et donc c'est comme ça qu'on fait des cuisses.
28:36– Donc si je n'ai pas d'argent, je suis condamné à manger des cuisses ?
28:38– Non, vous êtes condamné à vous intéresser aux morceaux
28:40qui n'intéressent pas les autres.
28:42Et si vous savez les cuisiner, moi, je vis convenablement,
28:45j'adore m'acheter des cuisses de poulet à 2,90 euros le kilo,
28:49vous les mettez 45 minutes au four,
28:51elles sont croustillantes comme dans une rôtisserie,
28:53mais c'est un régal !
28:55Et je n'ai pas payé 2,90 euros le kilo en me disant,
28:58oh mon Dieu, qu'est-ce que je suis malheureux !
29:00Non, non, j'ai fait une super affaire, et en plus c'est bon !
29:02Il ne s'agit pas d'affamer les gens ou de les rendre malheureux par l'alimentation,
29:05il s'agit de leur dire, il y a peut-être mieux à faire que ce que vous faites.
29:07– Est-ce que ce n'est pas une forme de tordre le coup aussi,
29:11ces problèmes de questions de pouvoir d'achat ?
29:13Ça revient en permanence, il y a des chiffres qui viennent de sortir,
29:16les Français sont à découvert au 16 du mois,
29:18enfin une grande majorité pour certains,
29:20de leur dire, mais en même temps avec des petits revenus ou des petits salaires,
29:24vous pouvez arriver à vous en sortir et à consommer.
29:26Est-ce que ce n'est pas un appel à la consommation,
29:28alors que justement, finalement, il y a des choses qu'on achète
29:30qui ne sont pas forcément essentielles ?
29:32– C'est un appel à une meilleure consommation,
29:34sans porter de jugement moral dessus,
29:36parce que dès lors qu'on va sur le terrain de,
29:38vous ne devriez pas acheter ça, parce que ce n'est pas bien,
29:41parce que ça fait travailler des...
29:43Là on est dans une forme de moral,
29:45ce n'est pas dire que je n'ai pas de moral, pas du tout,
29:47c'est que moi je me refuse d'aller là,
29:49parce qu'on est sur un jugement personnel,
29:51qui viserait à convaincre les autres que sa vision de la consommation
29:53est la bonne et elle est supérieure.
29:55Non, j'essaye de leur dire, puis après chacun fait ce qu'il veut,
29:57vous voyez, je reviens sur mon exemple du poulet,
30:00quand vous vous intéressez aux morceaux qui n'intéressent pas les autres,
30:03ils seront moins chers, donc vous allez faire une bonne affaire,
30:06et après vous ferez ce que vous voudrez avec le reste de votre argent,
30:08je ne mangerai pas nullement.
30:10Et puis le supermarché, vous savez, c'est un endroit
30:12où on va en moyenne 110 fois par an,
30:14ça c'est la moyenne France, alors il y a des écarts à la moyenne,
30:16110 fois par an, on dépense en moyenne une famille,
30:19papa, maman et deux enfants, 5000 euros par an au supermarché.
30:22Si à chaque fois que vous y allez,
30:24vous dépensez un tout petit peu moins sur quelque chose,
30:27parce que vous êtes un peu plus malin, un peu plus éveillé,
30:29vous regardez un peu plus ce que vous achetez,
30:31vous passez un peu plus de temps,
30:33quand vous multipliez une économie x 110,
30:35l'économie devient tout de suite très importante.
30:37Ce qui m'a étonné dans l'émission,
30:39vous qui êtes le grand spécialiste,
30:41et qui est peut-être l'image de nos auditeurs,
30:44en fait, vous expliquez que les grandes surfaces
30:47et les grands hypermarchés ne font presque pas de marge.
30:50Parce qu'à un moment dans l'émission,
30:52quelqu'un vous dit,
30:54il pourrait nous faire des promos,
30:56et vous nous dites, ils ne font presque aucune marge,
30:58ce n'est pas du tout l'image qu'on en a.
31:00Il ne s'agit pas de dire qu'ils sont philanthropes,
31:02ce n'est pas des philanthropes, c'est des entreprises,
31:04donc évidemment, ils sont là pour faire du profit, du bénéfice.
31:07La question est de savoir combien,
31:09et là les chiffres sont têtus.
31:11En moyenne, un hypermarché,
31:13ça gagne à peu près 2%
31:15de son chiffre d'affaires sous forme de bénéfice net.
31:18C'est-à-dire une fois qu'on a tout payé.
31:20Parce qu'on raconte tout et n'importe quoi
31:22quand on vous dit qu'ils ont margé à 30 à 40%.
31:24Il faut payer le personnel, que je sache,
31:26ils ne sont pas bénévoles, ceux qui y bossent.
31:28Il faut payer l'électricité, il faut payer le loyer.
31:30On mélange souvent ce qu'on appelle la marge brute,
31:32c'est ce qui sert à payer les charges d'un magasin,
31:34et le bénéfice, c'est ce qui reste dans la poche
31:36de celui qui le possède.
31:38La moyenne, elle est à 2.
31:40Il y a des gros écarts à la moyenne.
31:42Le fruits et légumes, ils margent davantage.
31:44Pourquoi ? Parce que le fruits et légumes,
31:46c'est un produit qui dépérit.
31:48Si le soir, vos salades ne sont pas vendues,
31:50elles sont jetées.
31:52Donc il faut que la marge des salades
31:54qui ont été vendues dans la journée
31:56puisse venir couvrir les salades
31:58qui seront éventuellement jetées.
32:00Plus vous êtes sur des produits périssables,
32:02plus les marges sont élevées.
32:04Il ne s'agit pas de dire qu'il n'y a pas des cas
32:06où les marges sont hautes.
32:08Il y a plein de bon sens.
32:10Je ne regarde pas les choses par le petit bout
32:12de la lorgnette.
32:14Il n'y a pas de coût à nos industries.
32:16Bien sûr que la négociation, elle est super dure.
32:18Et ça remonte jusqu'aux paysans
32:20qui subissent les conséquences
32:22de Sénégal.
32:24Mais parce que les distributeurs, eux-mêmes,
32:26subissent les conséquences de nos comportements
32:28de consommateurs. Dans quelle enseigne, d'après vous,
32:30allons-nous le plus en moyenne en France ?
32:32Action. Le clair.
32:34Pourquoi ? Parce que c'est le moins cher.
32:36Il n'y a pas d'alimentation chez Action.
32:38En gros, il y a un lien
32:40de cause à effet aujourd'hui
32:42entre les enseignes qui sont les moins chères
32:44et les enseignes qui sont les plus performantes.
32:46Ça veut dire que les consommateurs que nous sommes,
32:48on donne mandat
32:50aux enseignes d'aller négocier pour nous.
32:52Puisqu'on favorise les enseignes et les moins chères.
32:54Si on était aussi peu orientés
32:56sur le prix, nous les consommateurs,
32:58on ne mettrait pas de pression sur les distributeurs
33:00qui en mettraient beaucoup moins sur les fournisseurs.
33:02C'est-à-dire que le point de départ de la pression
33:04c'est les victimes. Et comme je suis issu de cette filière-là,
33:06les agriculteurs, c'est bien nous les consommateurs
33:08qui la mettons, cette pression. On ne se trompe pas.
33:10Je consomme, donc je suis.
33:12C'est ce qu'on dit.
33:14Est-ce que...
33:16J'allais poser la question parce qu'on a eu une discussion
33:18avec Christine en coulisses.
33:20On s'est dit qu'on allait vous poser la question.
33:22Finalement, nos cuisses de poulet, ce ne serait pas mieux
33:24d'aller au marché les acheter ?
33:26Est-ce que c'est moins cher ?
33:28Moi, je pense que c'est plus cher et Christine pense que c'est moins cher.
33:30Alors, la difficulté qu'il y a
33:32à généraliser, c'est qu'on trouvera chacun
33:34le contre-exemple qui sert sa propre conviction.
33:36Donc, si vous êtes convaincu
33:38qu'il vaut mieux aller au marché ou chez le boucher,
33:40allez-y. Si vous êtes convaincu
33:42qu'il vaut mieux aller dans la grande surface, allez-y aussi.
33:44Et la réalité ?
33:46Quand vous regardez ce que coûte un hypermarché
33:48qui écrase ses charges
33:50sur des milliers de tonnes
33:52tous les ans et ce que coûte un artisan,
33:54évidemment, la comparaison
33:56est faussée. Un hypermarché sera toujours
33:58moins cher. Alors, on trouvera des exceptions
34:00mais le boucher, il vous apportera
34:02autre chose. Il vous apportera le fait
34:04que vous le connaissez.
34:06Même au marché, c'est plus cher que le supermarché.
34:08Mais bien sûr.
34:10Le principe d'un hypermarché,
34:12c'est la masse pour diminuer
34:14les coûts par le volume
34:16qu'il vend. N'importe qui peut le comprendre.
34:18Mais après, il y a des moments où on ne veut pas
34:20le voir et c'est respectable.
34:22On vient chercher autre chose qu'un prix.
34:24On vient chercher le compte à client,
34:26le conseil éventuellement.
34:28Est-ce que c'est vrai que pour un supermarché,
34:30la porte d'entrée des fruits et légumes
34:32et les bouteilles au fond du magasin, c'est les deux
34:34impératifs avec le rayon boucherie-charcuterie ?
34:36C'est les rayons qui justifient
34:38le fait que vous veniez le plus souvent possible.
34:40Si je vous mets à l'entrée des paquets de biscuits
34:42qui se conservent trois mois dans votre étagère,
34:44ça ne va pas vous donner envie de revenir.
34:46Si je vous mets des belles salades dont vous savez
34:48que vous n'allez pas en prendre pour une semaine parce qu'elle sera défréchie dans votre frigo,
34:50vous allez avoir envie de revenir le lendemain matin.
34:52Les produits frais, plus généralement,
34:54c'est ça qui donne envie de venir
34:56et de revenir, c'est d'ailleurs ça qui forge
34:58l'image d'un magasin. Et les magasins
35:00qui marchent le mieux, c'est les magasins qui ont des rayons
35:02fruits et légumes dignes d'un marché ou un rayon
35:04boucherie digne d'un état de spécialiste
35:06parce que ça donne envie. C'est ce que j'appelle, moi,
35:08de manière un peu familière, des temples de la bouffe.
35:10Quand vous êtes dans un supermarché bien tenu,
35:12vous regrettez presque de ne faire
35:14que trois repas par jour. Comme quand vous êtes
35:16dans un restaurant. Ça a dû vous arriver. Vous avez
35:18une liste de plats et vous vous dites,
35:20j'en mangerais bien deux ou trois. Puis vous savez bien que de toute façon,
35:22vous n'allez en manger qu'un parce que ce n'est pas possible.
35:24Et donc, ça vous fait tellement envie que vous avez envie
35:26de tout essayer. Eh bien, un supermarché,
35:28dès lors qu'il est capable de générer cette envie-là,
35:30d'acheter tellement, c'est beau, c'est bon,
35:32ça donne envie, il a gagné le match
35:34et ils ne sont pas tous à ce niveau-là.
35:36– Moi, je suis assez admiratif de M6, de faire une telle émission
35:38parce que M6 a des annonceurs.
35:40Est-ce que
35:42vous avez conscience que vous avez
35:44eu une chance de faire cette émission-là ?
35:46Mais est-ce que vous avez eu, à l'inverse,
35:48des choses contre... En disant ça, c'est un annonceur
35:50important pour vous ? – Deux remarques par rapport à ça.
35:52Je suis un éditeur dans ma vie professionnelle par ailleurs
35:54puisque j'ai une entreprise d'édition spécialisée.
35:56– Vous avez votre site web, votre nom ?
35:58– Bien sûr, la frontière entre pub et rédaction,
36:00je la connais par cœur depuis 35 ans que je suis dans la presse pro.
36:02Je dois dire, et en vous regardant
36:04dans les yeux, ça fait trois ans que je suis
36:06dans le groupe RTL M6, où je parle
36:08conso matin, midi et soir, je caricature un peu,
36:10je n'ai jamais,
36:12mais alors vraiment, jamais eu
36:14la moindre pression, le moindre écho,
36:16la moindre remarque sur des marques
36:18que je citerai ou que je ne citerai pas,
36:20parce que des fois, on peut vous reprocher de ne pas citer quelqu'un.
36:22Alors franchement, je vous regarde,
36:24mais alors, jamais. Et dans la presse pro,
36:26je peux vous dire, qui est celle de ma famille d'origine,
36:28la frontière, elle est parfois beaucoup
36:30plus perméable qu'elle ne l'est, pour le coup,
36:32sur une grande chaîne, avec des grands annonceurs,
36:34et je l'imagine, parce que je ne suis pas à la régie,
36:36décemment en jeu, pharamineuse,
36:38mais quand on est à peu près sérieux sur ce qu'on raconte,
36:40on ne vient pas vous expliquer ce qu'il veut dire.
36:42– Juste une dernière question rapide. – Johnny va nous taper sur les doigts.
36:44– Est-ce que Julien Courbet, il est sympa ?
36:46– Oui, il est sympa, mais est-ce qu'il consomme,
36:48est-ce qu'il suit vos conseils ?
36:50– Oui, je lui ai fait goûter le délice végétal
36:52de chez Picard, qui est un ersatz de foie gras,
36:55comme il est très sensible à la cause animale,
36:57il a adoré ça, et je pense pouvoir dire
36:59que je lui ai fait déguster quelque chose.
37:01– Il a trouvé que ça avait le goût de foie gras ?
37:03– Ça lui plaît, c'est l'essentiel.
37:05Attention à tout jugement moralisateur,
37:07ce que vous aimez n'est pas destiné à être aimé par tous,
37:09il faut être très ostentieux par rapport à ça.
37:11– Alors, économiser plus pour gagner plus,
37:13pour regarder ce soir.
37:15– Ça nous a rendu bien, c'est super.
37:17– J'ai envie de dire, les jeunes générations
37:19qui ont tout dématérialisé, qui ne savent plus vraiment,
37:21en tous les cas qui ont une utilisation
37:23de leur budget parfois un peu complexe,
37:25puisque tout c'est sur téléphone,
37:27on ne se rend pas forcément compte
37:29de comment ça se passe.
37:31Regardez bien, économiser plus,
37:33gagner plus, mais c'est l'émission
37:35« À quel prix ? » ce soir 21h10 sur M6.
37:37Merci Olivier Dauvert. – Merci, je vous en prie.
37:39– Merci beaucoup Gilles, je vous dis à demain.
37:41– Demain on va parler de l'IA et de nature,
37:43on recevra Yann Arthus-Bertrand.
37:45– Absolument, maintenant on va s'arrêter un petit instant
37:47et on va tenter de se mettre d'accord, à tout de suite.