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00:00Si le discours de politique générale du Premier ministre était bien pauvre sur le fond,
00:05au moins mentionnait-il la nécessité d'une banque de la démocratie
00:08et l'instauration de la proportionnelle.
00:10Nous veillerons à ce que ces deux mesures soient effectivement engagées,
00:13car elles permettraient, pardonnez-moi, de renforcer notre démocratie.
00:18Pour approfondir la démocratie française, il en faudra bien plus.
00:22Nous réitérons en cette rentrée 2025 notre demande d'organiser un grand référendum sur l'immigration
00:28destiné à permettre aux Français de reprendre le contrôle de leur destin.
00:33À quelques jours d'une nouvelle discussion budgétaire,
00:36le Rassemblement national va continuer de faire valoir ses propositions,
00:41notamment celles sur l'urgence du retour à la raison budgétaire
00:45par la baisse de la mauvaise dépense publique.
00:47Nous appelons là encore à briser des tabous qui organisent et paralysent l'État.
00:52Face à un endettement inédit de la France, il faudra de la lucidité et du courage,
00:57notamment face à ce que nous identifions comme étant les angles morts des politiques publiques.
01:02Le tabou de l'immigration de guichet social, dont le coût est estimé à plus de 10 milliards d'euros
01:07en hypothèse basse par l'Institut Montaigne,
01:09comment, par exemple, justifier que l'on accorde les allocations familiales aux ressortissants étrangers
01:14alors que notre pays affiche un déficit supérieur aux 6% du PIB ?
01:18Je pense à la contribution de la France au pot commun de l'Union européenne
01:22au moment où plusieurs de nos voisins européens, à l'instar de l'Allemagne ou des Pays-Bas,
01:26ont obtenu un rabais sur les fonds versés à Bruxelles.
01:29Je pense au défi majeur de la surréglementation dont l'OCDE nous indique qu'elle coûte à notre pays,
01:35au bas mot, 60 milliards d'euros par an.
01:38Je pense au coût de la décentralisation auquel personne n'ose s'attaquer par clientélisme et habitudes.
01:44Ces excès normatifs, cet empilement de structures et de comités provoquent ce que Jérôme Fourquet
01:48a très justement nommé la maladie bureaucratique,
01:51une maladie dont la France souffre depuis bien trop longtemps.
01:54En cette rentrée, derrière la façade du consensus mou et d'un compromis qui ne satisfait personne,
02:00François Bayrou incarne une inertie préoccupante à l'heure des grandes urgences quotidiennes pour le pays.
02:06La politique de François Bayrou n'est pas celle du changement,
02:10elle est celle d'Emmanuel Macron et de son indifférence aux grandes problématiques de la vie quotidienne des Français,
02:16la grande absente du discours de politique générale.
02:19Y a-t-il un pilote dans l'avion ?
02:22C'est la question que tous les Français se posent en ce début d'année
02:25et les rares qui se laissent tenter par une réponse affirmative se demandent pour aller où.
02:30Il me paraît inévitable de convoquer des élections législatives dès qu'elles seront institutionnellement possibles.
02:36Seul le retour au peuple permettra de construire une majorité claire et stable pour le pays, conformément à sa volonté.
02:44Si la composition actuelle de l'Assemblée nationale, complexe et indécive,
02:48représente les propres doutes des Français,
02:51elle ne pourra rester en l'état sans plonger la France dans une forme d'immobilisme de long terme.
02:56Il faudra en ce sens nécessairement que le peuple tranche et achève ce qu'il a ténissé l'été dernier.