• il y a 19 heures
Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Mercredi 22 janvier 2025, Morandini Live numéro 1578 sur CNews, première chaîne info de France.
00:00:11Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:13A la une ce matin, nous allons vous emmener à Nice, au cœur d'un quartier confronté à la drogue et aux fusillades.
00:00:19Vous allez voir des photos et des vidéos inédites, des documents qui vont vous permettre de découvrir la réalité de ce que vivent les habitants du quartier Bon Voyage.
00:00:28C'est une guerre entre dealers qui a lieu là-bas et c'est visiblement l'influence de Marseille et de la guerre des narcotrafiquants qui débordent sur Nice, sur ce quartier.
00:00:37Un habitant a accepté de témoigner en direct et il sera avec nous malgré les menaces et les pressions.
00:00:43Je vous l'ai dit, il y a eu des coups de feu lundi soir dans cette cité.
00:00:46Sur place, les habitants ont peur et les forces de l'ordre interviennent pourtant régulièrement.
00:00:52Vendredi, nous sommes appelés pour des jeunes armés, nos collègues de la brigade anticriminalité et de police secours se sont rendus sur place pour procéder à quelques interpellations.
00:01:04Au total, ce sont cinq personnes qui seront interpellées par les forces de l'ordre, originaire de Marseille et de Nice,
00:01:10dont l'un serait en lien étroit avec la Dezen Mafia, l'organisation criminelle qui sévit dans la cité phocéenne.
00:01:17Face à cette situation, les habitants oscillent entre colère et peur.
00:01:21Ce n'est pas rassurant parce que quand on vieillit, on ne sort plus le soir déjà, on a la truie de tout.
00:01:26Tous les jours, la police est là dans le quartier.
00:01:30Vous en avez marre ?
00:01:31Oui, j'en avais marre.
00:01:32L'enquête se poursuit pour tenter d'identifier les auteurs des tirs de ce lundi.
00:01:36Les autorités craignent que cette guerre pour le contrôle des points de deal n'entraîne une escalade meurtrière.
00:01:42Je vous l'ai dit, nous avons des documents inédits à vous montrer ce matin,
00:01:45comme par exemple cette image, cet homme que vous allez voir qui se fait interpeller par des dealers
00:01:52alors qu'il tente de rentrer dans la cité.
00:01:55Vous le voyez avec son sac à dos.
00:01:56Les dealers lui demandent d'enlever son sac à dos et de montrer ce qu'il y a à l'intérieur.
00:02:03C'est ce qu'il faut faire désormais pour rentrer dans cette cité.
00:02:08Document que nous reverrons tout à l'heure.
00:02:10Et je vous le disais, visiblement, c'est la guerre des narcotrafiquants de Marseille qui déborde sur Nice.
00:02:14Hier, le préfet des Bouges-du-Rhône a fait le point et il est clair que la guerre n'est pas encore gagnée.
00:02:19Mais selon le préfet, la lutte progresse.
00:02:22En 2024, on en a supprimé 29.
00:02:25En trois ans, on est passé à Marseille de 161 points de deal à 84 points de deal.
00:02:3084 points de deal, c'est inadmissible, c'est insupportable pour nos concitoyens.
00:02:34Mais on les a divisés de moitié.
00:02:37Marseille, Nice, face à la drogue, mais aussi Mâcon, où vous le savez,
00:02:41des bâtiments et des voitures ont été incendiés par des jeunes
00:02:43car le maire a refusé de céder à la demande des dealers
00:02:47qui voulaient un local pour installer leur trafic.
00:02:49Sur place pour ces news, Marie-Victoire Dudenay.
00:02:52Ce sont quatre interpellations qui ont eu lieu pendant la nuit.
00:02:55Alors, elles concernent des individus recherchés dans le cadre de ces violences à Mâcon,
00:03:00dans le quartier des Saugerets, un quartier classé prioritaire où nous nous trouvons actuellement.
00:03:04Alors, un premier individu avait été interpellé et placé en détention provisoire.
00:03:09Il s'agit d'un homme de 19 ans qui, d'après nos informations,
00:03:12aurait un casier judiciaire vierge.
00:03:15Mais néanmoins, ici, violence et drogue s'entrecroisent.
00:03:18C'est en effet le refus du maire de mettre à disposition de certains jeunes
00:03:22un local qui aurait été l'étincelle au départ de ces violences.
00:03:25Samedi soir, c'est un trafic, une situation qui n'étonne pas.
00:03:29Les nombreux habitants de Mâcon avec lesquels nous avons pu échanger,
00:03:33ils nous ont confié leur indignation.
00:03:35C'est un mot qui est revenu plusieurs fois dans les propos, leur indignation.
00:03:39Mais aussi, leur préoccupation vis-à-vis des réparations, des dégradations
00:03:44que le maire estime ne pas être en mesure de pouvoir payer.
00:03:47Puis également, préoccupation vis-à-vis d'un quotidien de plus en plus impacté
00:03:51par ces violences, notamment pour se déplacer le soir.
00:03:54Pourtant, ici même, sur ce parking du Leclerc,
00:03:57les habitants nous ont confié qu'après une certaine heure, cela n'était pas possible.
00:04:00C'est notamment ici même que les 7 véhicules que vous pouvez voir derrière moi
00:04:04ont été incendiés dans la nuit de samedi à dimanche.
00:04:07Voilà, dossier complet sur la situation, en particulier dans le sud, à Nice et à Marseille,
00:04:11avec nos documents exclusifs dans un instant.
00:04:14Et pendant ce temps, que fait la Ligue des droits de l'homme ?
00:04:16Eh bien, elle continue à s'opposer aux crèches dans les mairies.
00:04:19Alors, ça paraît surréaliste car nous sommes le 22 janvier,
00:04:22mais la guerre continue à Beaucair par exemple.
00:04:24Et on se dit que vraiment, ces gens-là ne doivent pas avoir beaucoup de soucis dans la vie.
00:04:29Pour la Ligue des droits de l'homme et certains élus d'opposition,
00:04:32c'est une nouvelle provocation.
00:04:34Là, ils se moquent ouvertement d'une décision de justice,
00:04:37ça se voit sur les mots, ils s'assoient sur la loi.
00:04:39Je pense que pour quelqu'un qui est dépositaire d'autorité publique,
00:04:43c'est extrêmement grave.
00:04:45Cet élu vient de saisir le préfet.
00:04:47La Ligue des droits de l'homme veut lancer une nouvelle procédure.
00:04:50De son côté, le maire a initié un recours en cassation.
00:04:54La guerre autour de cette crèche de la discorde continue.
00:04:58Voilà, c'est un peu surréaliste.
00:05:00À l'étranger, le Hamas s'est félicité hier soir
00:05:02de l'attaque au couteau qui s'est déroulée en plein centre de Tel Aviv
00:05:06et qui a fait cinq blessés, dont un grave, une attaque au couteau,
00:05:08qui réjouit donc le groupe terroriste.
00:05:10Sur place pour CNews, notre envoyée spéciale, Juliette Sanat.
00:05:14Alors, les faits se sont déroulés hier soir aux alentours de 20h.
00:05:17Une nouvelle attaque au couteau, là encore dans un quartier très animé
00:05:21du centre-ville de Tel Aviv.
00:05:23Un homme s'est précipité dans la foule, armé d'un couteau.
00:05:27Cinq personnes ont été blessées, dont un homme grièvement.
00:05:31Il a été admis à l'hôpital blessé au cou et conduit en extrême urgence
00:05:35au bloc opératoire.
00:05:36Les quatre autres sont dans un état stable.
00:05:39Le terroriste a été neutralisé par une jeune femme armée d'un pistolet.
00:05:44Il s'agirait, selon les médias israéliens, d'un ressortissant étranger,
00:05:49un résident américain d'origine marocaine,
00:05:52arrivé sur le territoire il y a quelques mois.
00:05:55Il aurait été déposé sur place hier par un individu sur un scooter.
00:06:00Cet individu est toujours recherché pour les besoins de l'enquête.
00:06:03Le Ramas a salué cette attaque sans pour autant la revendiquer.
00:06:07Retour en France et je voulais qu'on revienne ce matin sur Mayotte
00:06:10car, vous l'avez remarqué, plus personne n'en parle.
00:06:12On nous annonçait des milliers de morts, voire des dizaines de milliers de morts.
00:06:16On n'a toujours aucun détail là-dessus et pourtant, sur place,
00:06:19la situation reste dramatique pour les habitants.
00:06:22C'était il y a un peu plus d'une semaine.
00:06:26La tempête tropicale d'Ikeledi s'abattait dans le sud de Grande-Terre à Mayotte,
00:06:30dans une région encore meurtrie par le cyclone Chido.
00:06:33Soufflée par les vents et envahie par les eaux,
00:06:36coup sur coup, Chido et Ikeledi ont ravagé Mayotte,
00:06:39laissant des habitants à bout de souffle.
00:06:42Déjà, nos maisons, en haut, il y a Chido qui a emporté les maisons.
00:06:45Il y a tout qui a été cassé.
00:06:47Mais maintenant, avec la tempête,
00:06:49là, c'est carrément nos maisons à l'intérieur qui sont foutues.
00:06:52Tout est foutu, en fait.
00:06:54On est là tous ensemble, on nettoie.
00:06:56Mais après, il se passe quoi ?
00:06:58Enfin, venant des maires, venant des gens, enfin, c'est épuisant.
00:07:03Franchement, on ne sait pas quoi dire, c'est épuisant.
00:07:06On est fatigués.
00:07:08Une population qui veut des réponses et des actes,
00:07:11notamment après la visite du préfet
00:07:13ou encore des responsables politiques venus constater les dégâts.
00:07:17Désormais, c'est un projet de loi d'urgence pour Mayotte
00:07:19qui est débattu à l'Assemblée nationale.
00:07:2222 articles, principalement des dérogations aux règles d'urbanisme
00:07:25et quelques mesures sociales.
00:07:27Un texte qui ne va pas aborder les questions migratoires.
00:07:30Un sujet épineux, remis à une prochaine loi dans deux mois.
00:07:35Et puis, pour terminer ce zapping comme on le fait à chaque fois,
00:07:38l'actualité média et cet incident qui aurait pu très mal tourner
00:07:41hier soir en direct dans « Touche pas à mon poste » sur C8,
00:07:44quand un homme a surgi en plein direct,
00:07:46un peu après 20 heures sur le plateau de Cyril Hanouna.
00:07:49L'homme qui hurlait a immédiatement été immobilisé
00:07:51par les services de sécurité.
00:07:53Et Cyril Hanouna protégé par l'un de ses gardes du corps.
00:07:57Des gardes du corps qui ont d'ailleurs été d'une rare rapidité
00:07:59et d'une rare efficacité. Regardez.
00:08:01Un plèbe de chez plèbe.
00:08:05Attention.
00:08:07Arrête, arrête, arrête, arrête.
00:08:13Qu'est-ce qui t'arrive ? Qu'est-ce que tu veux ?
00:08:15Sortez-le, je vais lui parler après.
00:08:16Mais toi, ne saute pas comme ça.
00:08:20Mais oui, c'est con parce que...
00:08:22Ou dans la mer tout seul, disons.
00:08:24Déjà, il a failli se faire mal en son temps du 3ème étage.
00:08:27Bon, si t'as vu arriver, il avait envie de faire comme toi.
00:08:30Ça va, mon chéri ?
00:08:31Ton manteau.
00:08:31Ça va, Kelly ?
00:08:32Ouais.
00:08:33J'ai super peur.
00:08:33Ils sont des rapidités, les mecs, c'est impressionnant.
00:08:35C'est impressionnant, ouais.
00:08:36Ouais.
00:08:37Moi, je les adore parce que je me sens rassuré.
00:08:39Bien sûr.
00:08:40Ah oui.
00:08:41Après, j'irai lui parler après, au petit.
00:08:43Je ne sais pas ce qu'il voulait, mais bon.
00:08:44Il a dit qu'il vous aimait.
00:08:45Bah oui.
00:08:46Assis un peu, ouais.
00:08:47Ça va, Kelly ?
00:08:50Il ne faudrait pas que ça nous tourne dessus.
00:08:52Ah non, je l'ai vu.
00:08:53Qu'est-ce qu'il se passe ?
00:08:54C'était juste derrière moi, je ne l'ai pas vu.
00:08:55Je sais, il était juste à côté de vous.
00:08:56Je ne l'ai pas vu.
00:08:57Les sécu, ils sont efficaces.
00:08:58Ah oui.
00:08:59Impressionnant.
00:09:00C'est insupportable, ces gens qui font des claques.
00:09:02La grosse frayeur, vous l'avez compris, sur le plateau.
00:09:04Cet homme qui est intervenu avait été repéré par la sécurité
00:09:08en raison de son comportement bizarre.
00:09:09C'est ce qu'a expliqué un peu plus tard Cyril Hanouna.
00:09:12Rappelons qu'une telle action pouvait avoir des conséquences sérieuses
00:09:15et mal se passer en direct sur le plateau.
00:09:17Ça peut aller loin et ça peut vraiment partir en cacahuète totale.
00:09:22Donc vraiment, ce genre de choses, si vous voulez me parler,
00:09:25ou vous en parlez à des gens ici qui me le diront
00:09:27et avec plaisir que vous m'incorporez.
00:09:29Mais surtout, voilà, je vous le dis,
00:09:32en plus on avait repéré son comportement bizarre,
00:09:34il avait repéré, il a sauté.
00:09:36C'est vrai que Kelly, voilà, moi j'ai flippé pour vous.
00:09:41Il aurait eu le temps de la frapper.
00:09:42Ah oui ?
00:09:43C'est ça qui fait peur, c'est la proximité au final,
00:09:45parce qu'on se rend compte qu'ils peuvent facilement nous atteindre.
00:09:48Mais je remercie la sécurité qui ont été...
00:09:50Ils sont super efficaces.
00:09:51Super efficaces.
00:09:52Je ne sais pas comment ils font pour être si rapides,
00:09:53mais ils ont été très efficaces.
00:09:54Ils sont forts parce que comme la personne était déjà venue,
00:09:57ils avaient un oeil sur la personne
00:09:59dont le comportement leur paraissait possiblement étrange.
00:10:02Et donc ils repèrent et ils se passent des messages entre eux.
00:10:05Ils sont prêts à intervenir.
00:10:06Il y a les gens de Sécula qui regardent là
00:10:08et les gens de Sécula regardent là.
00:10:09Donc ils ont des oreillettes.
00:10:10Donc ils voulaient faire le buzz,
00:10:11parce qu'ils viennent poster le Flory sur Insta.
00:10:13Ça, faire le buzz.
00:10:14Mais je veux dire, là, on a des consignes drastiques de sécurité.
00:10:18Je donne des consignes vraiment de sécurité.
00:10:21Ils le savent drastique.
00:10:23Donc je vous le dis, voilà, il ne faut pas faire ça
00:10:26parce que ça peut partir vraiment loin.
00:10:28Et même moi, voilà, je peux mal réagir.
00:10:32Donc voilà, ne le faites pas.
00:10:34Non, mais c'est vrai.
00:10:35Voilà, donc là, ça s'est bien terminé.
00:10:37Mais franchement, ne le faites pas.
00:10:38Je le dis ça, je le dis ça surtout pour vous.
00:10:40Et même pour les chroniqueurs, ce n'est pas agréable.
00:10:42Voilà donc pour cet incident qui s'est déroulé hier en direct sur C8.
00:10:46Dans un instant, on va plonger avec vous dans le trafic de drogues à Nice
00:10:50avec des documents qu'on va vous montrer, avec des photos, avec des vidéos
00:10:53et le témoignage d'un homme qui vit sur place
00:10:55et qui va nous raconter quel est son quotidien.
00:10:57Tout de suite, les tops et les flops d'audience d'hier soir,
00:10:59c'est avec Mister Audience.
00:11:00Ah yes, Kévin, va-t'en.
00:11:04Hier soir en accès, nouveau succès pour Nagui,
00:11:06qui est encore très en forme avec, n'oubliez pas,
00:11:08les paroles sur France 2.
00:11:09L'animateur reste haut en rassemblant 3,4 millions de téléspectateurs.
00:11:14Loin derrière, à seulement 2,4 millions, le seuilton de TF1.
00:11:17Demain nous appartient le 19 avril de France 3.
00:11:19Ils sont à égalité.
00:11:20Sur M6, la meilleure boulangerie de France se maintient à 1,4 million.
00:11:24Mais cette avoue sur France 5 regagne du terrain et est juste derrière.
00:11:28À 20h, le journal de Giboulot sur TF1 reste large leader, à plus de 5 millions.
00:11:33En revanche, la situation reste compliquée pour Anne-Sophie Lapix sur France 2,
00:11:37qui ne parvient toujours pas à repasser au-dessus de la barre des 4 millions.
00:11:40À la 4e place, TVMP sur C8 est en forme à 1,4 million.
00:11:45À 21h, Cyril Hanouna reprend le leadership avec Touche pas à mon poste sur C8.
00:11:49L'animateur est dans sa moyenne haute à 2,2 millions
00:11:52et devance de 200 000 téléspectateurs quotidiens de Yann Barthez sur TMC.
00:11:57En prime time, TF1 célébrerait son 50e anniversaire.
00:12:00Cette soirée spéciale présentée par Isabelle Iturburu et Gilles Boulot
00:12:04a permis à la une d'arriver en tête avec un score correct de 3,9 millions.
00:12:07Sur France 3, la série Bellefonds avec Stéphane Bern a réussi à s'imposer
00:12:11avec un joli score de 3,2 millions.
00:12:13France 2, en revanche, a été boudée hier soir par les téléspectateurs
00:12:16qui n'ont été qu'un million et demi à regarder le documentaire sous mission chimique
00:12:20pour que la honte change de camp.
00:12:21Mais la grosse gamelle est attribuée à M6,
00:12:23qui avec The Island n'a rassemblé que 900 000 personnes
00:12:26et surtout a été battue par Arte et son doc consacré à Auschwitz.
00:12:30Mister Audience vous dit à demain.
00:12:32Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:12:35Laurent Jacobelli, bonjour.
00:12:36Bonjour Jean-Marc.
00:12:37Merci d'être avec nous, député de Moselle et porte-parole du Rassemblement National.
00:12:40Laurent Saillet, bonjour.
00:12:41Bonjour.
00:12:42Chroniqueuse politique Rachida Kaoud, bonjour.
00:12:44Bonjour.
00:12:44Conseillère municipale Renaissance d'Ivry-sur-Seine
00:12:46et puis maître Jean-Christophe Basson-Larby, bonjour.
00:12:48Bonjour.
00:12:48Merci également d'être avec nous.
00:12:49Avocat pénaliste et ce matin, on va commencer par une plongée
00:12:53dans le trafic de drogue à Nice avec des documents.
00:12:56On va vous montrer d'abord quelques photos de ce qui se passe dans cette cité beau voyage.
00:13:01Vous allez voir le trafic de drogue.
00:13:02Ces jeunes qui sont à l'extérieur et qui, depuis plusieurs semaines,
00:13:08voire plusieurs mois, sont en train de faire la loi dans cette cité
00:13:13avec des fouilles, des palpations, des intimidations, des menaces.
00:13:17Ça fait des mois que cela dure.
00:13:21Vous voyez ici, par exemple, cette vidéo avec cet homme qui est en train d'être arrêté
00:13:28et qui va être fouillé pour savoir ce qu'il a exactement dans son sac à dos.
00:13:33Et ces jeunes qui sont là ont étalé sur place tout d'abord ce reportage.
00:13:37Regardez.
00:13:39Il est 21h30, ce lundi soir, quand des coups de feu ont été entendus
00:13:43dans la cité Bon Voyage, au nord-est de Nice.
00:13:46Aucune interpellation ni blessé n'est à déplorer.
00:13:48Mais sur place, les enquêteurs découvrent tout un arsenal.
00:13:52Un épisode qui cristallise les inquiétudes depuis plusieurs jours
00:13:56quant à une guerre de territoire pour le contrôle des points de deal laissés vacants.
00:13:59Au total, ce sont cinq personnes qui seront interpellées par les forces de l'ordre,
00:14:04originaire de Marseille et de Nice,
00:14:06dont l'un serait en lien étroit avec la Dezen Mafia,
00:14:09l'organisation criminelle qui sévit dans la cité phocéenne.
00:14:12Face à cette situation, les habitants oscillent entre colère et peur.
00:14:16Ce n'est pas rassurant parce que quand on vieillit, on ne sort plus le soir.
00:14:19Déjà, on a la trouille de tout.
00:14:21Tous les jours, la police est là dans le quartier.
00:14:25Vous en avez marre ?
00:14:26Oui, ils en avaient marre.
00:14:27L'enquête se poursuit pour tenter d'identifier les auteurs des tirs de ce lundi.
00:14:32Les autorités craignent que cette guerre pour le contrôle des points de deal
00:14:35n'entraîne une escalade meurtrière.
00:14:38Voilà donc ce qu'il se passe dans ce quartier.
00:14:39Justement, il y a un habitant qui a accepté de témoigner en direct ce matin.
00:14:43Il était avec nous, il témoigne de façon anonyme, bien évidemment,
00:14:46parce que vous imaginez la pression qu'il y a dans ce quartier.
00:14:48Bonjour monsieur, merci d'être en direct avec nous.
00:14:51Vous habitez dans ce quartier Bon Voyage.
00:14:53Quelle est la situation sur place ?
00:14:56C'est simple, ici, c'est une machine de mafia qui s'est installée.
00:15:03Comment ça se passe au quotidien ?
00:15:05C'est simple, il y a des guetteurs qui ont intendu que je soignais aux clients
00:15:10pour acheter de la drogue.
00:15:12Ils ont installé carrément des barrages avec des conteneurs à poubelle.
00:15:16Ils fouillent, ils passent, ils menacent.
00:15:18Nous, nous vivons dans la peur et personne ne nous aide.
00:15:22Vous avez l'air un peu désespéré, vous dites, nous vivons dans la peur
00:15:24et personne ne nous aide.
00:15:26J'ai un peu le sentiment que c'est un appel au secours
00:15:28que vous avez envie de lancer.
00:15:30C'est exactement le terme, nous appelons au secours le préfet.
00:15:36Nous appelons au secours le ministre intérieur, le président de la République.
00:15:41Mais ça fait combien de temps que cette situation dure ?
00:15:44Ça fait des années, hélas, ça fait des années.
00:15:47Nous ne savons plus quoi faire, en fait, nous ne savons plus quoi faire.
00:15:50On en a récemment lieu à une guerre des gangs.
00:15:54Et vous avez le sentiment que la situation s'aggrave ?
00:15:57Mais bien sûr, mais bien sûr, puisque personne ne fait rien.
00:16:00Donc ça s'aggrave.
00:16:03Vous, au quotidien, ça se passe comment ?
00:16:04Par exemple, quand vous voulez rentrer chez vous,
00:16:06si vous voulez rentrer chez vous le soir,
00:16:07vous êtes obligés de rendre des comptes à ces bandes qui sont sur le terrain ?
00:16:11C'est exactement ça.
00:16:12Donc quand on rentre ou quand on sort, on a la peur au ventre.
00:16:16Nous ne savons plus quoi faire, on baisse les yeux.
00:16:19Donc nous sommes obligés de montrer les sacs, de m'assoulver les vestes.
00:16:23Donc nous vivons dans la peur.
00:16:26On est carrément en prison chez nous.
00:16:28Nous ne sortons plus le soir.
00:16:29Nous n'avons plus de bain vide social.
00:16:32C'est ça qu'il faut prendre en compte.
00:16:34Mais les mots que vous employez sont forts.
00:16:36Vous dites on est quasiment en prison chez nous.
00:16:39Mais c'est exactement ça.
00:16:40Nous sommes carrément en prison chez nous.
00:16:43Et ça veut dire que le soir, par exemple,
00:16:46vous préférez ne pas sortir plutôt que d'avoir à croiser ces bandes-là ?
00:16:50C'est exactement cela.
00:16:53Nous ne sortons plus le soir.
00:16:55Mais est-ce qu'il y a des forces de police qui font des descentes régulièrement ?
00:16:59Comment ça se passe ? Quels sont les rapports avec les forces de l'ordre ?
00:17:02Très peu, mais par contre j'ai le pied à souligner qu'ils font un travail remarquable.
00:17:06Mais non, par contre, ils ne sont pas assez nombreux.
00:17:09Donc ils passent, ils passent, ils font quelques patrouilles.
00:17:12Mais par exemple, nous, à notre quartier de Nice,
00:17:17nous n'avons eu aucune opération plate-nette.
00:17:19Pourquoi ? Pourquoi ?
00:17:22Et ils sont combien ces dealers qui tiennent la cité ?
00:17:27Ils sont énormément, vous savez.
00:17:29Donc, entre le nombre avec les chouffes, avec les vendeurs,
00:17:37ils sont des dizaines et des dizaines.
00:17:39Mais du matin au soir, H24, 7 jours sur 7.
00:17:44Ah oui, ils sont plusieurs dizaines quand même.
00:17:45Ce n'est pas juste une petite bande d'une vingtaine ou d'une trentaine.
00:17:48Ils sont très nombreux à tenir les lieux.
00:17:51C'est un nombre mafia avec des horaires chiffres.
00:17:55Il y a une équipe du matin, une équipe d'après-midi, une équipe de nuit.
00:18:00Ils sont là tout le temps. Ils sont là tout le temps.
00:18:03Et monsieur, en fait, si vous restez dans ce quartier,
00:18:06c'est parce que vous n'avez pas les moyens d'aller ailleurs.
00:18:08Excusez-moi de vous poser la question directement,
00:18:10mais je pense que beaucoup de gens se la posent aussi.
00:18:12Oui, donc oui, pour un point tout à fait franc avec vous,
00:18:15nous sommes confrontés à une précarité financière qui nous laisse ici,
00:18:21qui nous laisse ici, ici et là.
00:18:23Et vous avez essayé, vous avez fait des demandes à la mairie
00:18:27pour essayer d'aller ailleurs et c'est impossible ?
00:18:30Je vous en fais donc plusieurs demandes qui sont systématiquement refusées.
00:18:34Je tiens à souligner aussi,
00:18:36qu'il y a un double discours sécuritaire de la part du maire,
00:18:40monsieur Eltrodi, qui, devant la presse,
00:18:43prône un discours sécuritaire et qui, en fait, ne fait rien.
00:18:49Après, je tiens à souligner aussi l'inaction
00:18:52et l'incomplaisance du bailleur social.
00:18:56– Mais j'ai entendu tout à l'heure, vous disiez,
00:18:58voilà, je lance un appel et j'ai entendu votre dédésoir,
00:19:01parce que vous dites, je lance un appel à la mairie,
00:19:03je lance un appel au préfet,
00:19:06je lance un appel au ministre de l'Intérieur, à Emmanuel Macron,
00:19:09mais qu'est-ce qu'il faut faire, d'après vous ?
00:19:11Vous aimeriez qu'on fasse quoi ?
00:19:13– Donc c'est simple, il va falloir plus de présence policière.
00:19:17Après, moi, j'aimerais bien faire en sorte
00:19:20qu'on puisse pénaliser l'interne d'être guetteur.
00:19:25Ce n'est pas normal que des majeurs de 15-16 ans
00:19:29puissent être guetteurs à 100 euros par jour
00:19:33et qu'on puisse rien faire.
00:19:35Après, moi, je ne suis pas un politique, vous savez,
00:19:39donc je demande juste de vivre dans la paix,
00:19:42c'est tout ce que je demande, vivre dans la paix.
00:19:44– Oui, comme la plupart des gens, vous êtes plusieurs locataires,
00:19:49vous êtes locataire, c'est ça ?
00:19:50– Oui, oui, tout à fait, monsieur.
00:19:52– Vous êtes plusieurs locataires, vous êtes réunis à parler entre vous,
00:19:55qu'est-ce qui se dit entre vous ?
00:19:57– C'est un sentiment de rabot général,
00:20:01et c'est un sentiment de ma résignation.
00:20:04Une résignation, puisqu'on a beau écrire,
00:20:07on a beau appeler à l'aide, très peu nous répondent.
00:20:11Très peu nous répondent, nous ne savons plus quoi faire.
00:20:14– On entend bien, merci en tout cas d'avoir osé témoigner,
00:20:18on comprend bien évidemment, et puis surtout on entend dans votre voix,
00:20:21on entend à quel point il y a ce désespoir chez vous,
00:20:24on espère qu'en parler va permettre de faire bouger les choses.
00:20:27Merci beaucoup monsieur et bon courage.
00:20:29– Merci infiniment, merci encore.
00:20:31– Je vous en prie, bon courage à vous et à tous les habitants qui habitent là-bas,
00:20:34Laurent Jacobelli, vous êtes député de la République,
00:20:37vous entendez le désespoir de cet homme qui ose parler,
00:20:40qui nous montre ses photos, juste avant que vous parliez,
00:20:43on va regarder peut-être une vidéo justement,
00:20:45où c'est un habitant qui se fait fouiller,
00:20:46vous allez voir cette vidéo plein pot, avec cet habitant,
00:20:51regardez, il arrive, il est avec son sac à dos, et voilà.
00:20:55En fait, on lui demande, c'est comme des policiers,
00:20:57on lui demande de montrer son sac, pour qu'il puisse continuer son chemin,
00:21:03voilà comment ça se passe dans cette cité.
00:21:06– Oui, et ce n'est plus du tout un cas exceptionnel,
00:21:08il y a quelques années, il y avait des cités en France,
00:21:10on les connaissait, on savait où ça se passait, c'était surveillé,
00:21:13aujourd'hui ça s'est répandu, ça s'est répandu,
00:21:15là on voit Nice, on connaît Marseille,
00:21:16il y a des villes moyennes aujourd'hui qui sont le théâtre de ces affrontements,
00:21:20qui sont des mini-Far West, alors que c'était des villes,
00:21:22il y a encore 5 ans, extrêmement tranquilles.
00:21:25C'est une forme de faillite de l'État,
00:21:27on paye là des années de laxisme judiciaire,
00:21:30on paye là des années d'abandon de justice pour les mineurs,
00:21:33on paye là des années de laxisme par rapport aux consommateurs,
00:21:37et on paye là aussi des années d'immigration échevelée.
00:21:41Rien n'est fait en profondeur pour éradiquer ce phénomène,
00:21:44c'est 3 milliards de chiffres d'affaires par an le narcotrafic aujourd'hui,
00:21:48et face à une société qui n'a plus d'argent pour sa justice et sa police,
00:21:51face à une société qui n'offre plus de perspective économique,
00:21:54qui ne fait plus respecter les règles,
00:21:56et bien la nature ayant horreur du vide,
00:21:58se sont créés des mafias qui sont des véritables entreprises,
00:22:01des ascenseurs sociaux pour des jeunes qui ne vont pas à l'école,
00:22:04avec leurs propres règles, avec leurs propres lois.
00:22:06Mais comment on peut supporter ça ?
00:22:07Regardez cet homme qui est obligé,
00:22:10et le monsieur tout à l'heure, le riverain qui témoigne,
00:22:12qui nous dit « je suis prisonnier chez moi,
00:22:13je ne peux même plus sortir le soir »,
00:22:16on est en France, on est en 2025 en France, on est à Nice !
00:22:19Les tweets et les redemontages, les effets de manche, ça ne suffit plus,
00:22:23il faut maintenant faire du 360°,
00:22:25aller vers les pays qui fabriquent et exportent de la drogue.
00:22:29Deuxièmement...
00:22:30Mais ça va prendre du temps, vous vous rendez compte ces gens-là ?
00:22:32Jean-Marc, si j'avais une baguette magique...
00:22:34Non, non, mais je sais, j'essaie...
00:22:36Ça n'a pas été fait pour des décennies...
00:22:37Honnêtement, ce monsieur, il m'a beaucoup touché,
00:22:39parce qu'on sentait la voix tremblante et...
00:22:41Il avait raison.
00:22:42Je ne veux pas dire les larmes, parce que je ne sais pas,
00:22:43mais en tout cas, on sentait une vraie émotion dans sa voix.
00:22:45Il amorce des pistes.
00:22:46Quand il dit « c'est inacceptable de voir un gamin de 15 ans faire du chouffe »,
00:22:49il a raison.
00:22:50Un gamin, la première fois qu'il chouffe,
00:22:52il faut aller l'attraper.
00:22:53Il faut qu'il n'ait plus d'excuses de minorité.
00:22:55Il faut qu'il fasse peut-être une ou deux semaines
00:22:58dans une prison spécialisée,
00:22:59mais pour lui apprendre la différence entre le bien et le mal,
00:23:02et puis surtout une justice beaucoup plus sévère.
00:23:04Il faut maintenant retrousser les manches et agir.
00:23:06Maître Jean-Christophe Bassan-Larbi, je vous vois agiter la tête.
00:23:09Vous n'êtes pas d'accord avec ce que dit Laurent Giacomelli ?
00:23:11Non, je ne suis pas d'accord avec tout.
00:23:12Je ne suis pas en désaccord avec tout non plus.
00:23:15C'est un problème, le trafic de stupéfiants,
00:23:16qui est extrêmement complexe, qui est ancien.
00:23:20Ce qu'on voit là, évidemment, c'est inacceptable.
00:23:21Ce que vit cet homme,
00:23:22ce que vivent des centaines, des milliers,
00:23:24peut-être des dizaines de milliers de Français
00:23:26dans des quartiers où ils sont prisonniers de points de deal
00:23:30et de cette espèce de loi locale
00:23:32qui vient se substituer à la loi de la République,
00:23:34c'est inacceptable et ça fait des dizaines d'années que ça dure.
00:23:36Ce n'est pas pire aujourd'hui.
00:23:37Vous n'êtes pas d'accord sur quoi, par exemple ?
00:23:38Ce n'est pas pire aujourd'hui qu'avant.
00:23:40Non, c'est bizarre.
00:23:42Aujourd'hui, on met la loupe dessus,
00:23:44mais aujourd'hui, le trafic de stupéfiants,
00:23:45il y a aussi une réalité,
00:23:46c'est l'uberisation du trafic de stupéfiants.
00:23:48Il y a plein de trafiquants qui sont autonomes
00:23:50et c'est presque plus insidieux
00:23:52parce que ça ne gêne pas les gens dans les quartiers.
00:23:54C'est une autre façon, on commande et on livre.
00:23:56Mais ce qu'il faut, c'est très simple,
00:23:58ce n'est pas, comme le dit le plan du gouvernement
00:24:01ou comme le dit M. Jacobelli maintenant,
00:24:03ce n'est pas aller dans les pays étrangers,
00:24:04c'est en France, maintenant, des moyens,
00:24:06donner des moyens de police pour que les parquetiers,
00:24:10parce que, par exemple, le plan actuel,
00:24:11c'est un plan de centralisation.
00:24:13Ce n'est pas ça qu'il faut.
00:24:14Il faut que les parquets locaux aient des moyens
00:24:16pour que les opérations de places nettes se multiplient.
00:24:18C'est ça qui est efficace.
00:24:19Vous avez entendu l'habitant nous dire
00:24:21« Chez moi, il n'y a pas eu de places nettes ».
00:24:22Justement, c'est bien ce que je dis.
00:24:23Ils ne sont pas venus chez moi, il faut plus de moyens.
00:24:25Je vous garantis que, par exemple, la Bonneville,
00:24:26l'ancienne procureure de la République,
00:24:28avait vraiment, en termes de politique pénale,
00:24:30décidé de mettre l'accent et la loupe
00:24:33sur le trafic de stupes dans les quartiers.
00:24:35Ça a donné des résultats exceptionnels et pour cause.
00:24:37Je le sais, j'ai plaidé bien souvent contre elle.
00:24:39Alors, juste, on va faire le CNews Info
00:24:41et puis on va continuer à parler de ça.
00:24:42On va vous montrer d'autres images exclusives.
00:24:43Ce sont les guetteurs qui sont dans le quartier,
00:24:45qui sont là.
00:24:46En longueur de journée, on a des images.
00:24:48On vous montre ça dans un instant.
00:24:49Tout de suite, le CNews Info.
00:24:50Il est signé Somaïa Labidi.
00:24:55Depuis son arrestation au Maroc en mars 2024,
00:24:58son extradition vers la France se faisait attendre.
00:25:01Le chef présumé du clan Yoda,
00:25:02organisation criminelle de narcotrafiquants
00:25:05et de tueurs d'origine fosséenne, Félix Binguy,
00:25:07va être extradé vers la France aujourd'hui.
00:25:10Il devrait arriver sur le territoire français
00:25:12en fin de journée.
00:25:13Elisabeth Borne a adressé tout son soutien
00:25:16à un professeur d'histoire-géographie de Montbéliard
00:25:19qui a été menacé de mort par une adolescente
00:25:21pour avoir montré des caricatures de Charlie Hebdo.
00:25:24Aucune menace contre les professeurs,
00:25:26aucune contestation de la liberté d'expression
00:25:28ne sera tolérée, a-t-elle écrit sur son compte X.
00:25:32Et puis, dépêchez-vous, la SNCF a ouvert sa bille
00:25:35étrie pour les vacances de printemps aujourd'hui.
00:25:37Les billets TGV inouïs et intercités
00:25:39seront disponibles à la vente
00:25:41pour des circulations à l'an du 31 mars au 11 mai,
00:25:44annonce la compagnie ferroviaire.
00:25:46Le jour de l'ouverture pour les vacances de Noël,
00:25:481,7 million de billets avaient été écoulés
00:25:51en l'espace d'une journée.
00:25:55Trois sur ces news, merci d'être en direct avec nous.
00:25:56On continue cette plongée dans le trafic de drogue à Nice
00:25:58avec ces documents exclusifs que l'on vous montre ce matin.
00:26:01Et je voulais vous montrer cette vidéo
00:26:03que vous allez voir concernant les guetteurs.
00:26:05On est toujours dans le même quartier.
00:26:07Vous avez ces guetteurs qui sont en position,
00:26:10en permanence, qui sont là et qui attendent,
00:26:13qui font du chouffe, c'est-à-dire qu'ils surveillent,
00:26:15qu'ils rentrent, qu'ils sortent de la cité.
00:26:16Vous avez bien l'habitant tout à l'heure
00:26:18qui nous expliquait qu'il y a même des barricades
00:26:20qui sont construites pour empêcher à la fois
00:26:22la police d'accéder rapidement et pour surveiller
00:26:25également qu'ils rentrent.
00:26:26Vous le voyez là, par exemple, ce guetteur qui est tranquille,
00:26:29qui est tranquillement installé.
00:26:30En général, ce sont des jeunes qui gagnent entre 100 et 200 euros
00:26:35par jour juste pour faire le guet.
00:26:38Rachida Kahout, ces images, ce témoignage
00:26:41que vous entendez depuis tout à l'heure,
00:26:42honnêtement, c'est révoltant en France ?
00:26:44C'est révoltant et il faut savoir qu'en fait,
00:26:46la lutte contre le narcotrafic qui est engagée par l'État
00:26:51est une lutte du quotidien.
00:26:52C'est une guerre qui est menée tous les jours,
00:26:54tous les jours sans cesse.
00:26:55On ne peut pas dire qu'il n'y a pas de résultat
00:26:57parce qu'aujourd'hui, si on fait le bilan sur 2024
00:27:00par rapport à ce qui a été mis en place par Gérald Darmanin,
00:27:03les places nettes, on est quand même à plus sur une année,
00:27:06à plus de 3400 interpellations,
00:27:08plus de 26 points de deal qui ont été démantelés
00:27:11et surtout, on a tapé au portefeuille.
00:27:13Donc, on a plus de 20 millions saisis.
00:27:17Alors, moi, ce que je vous propose, c'est que vous publiez.
00:27:20Écoutez-moi, vous connaissez l'émission,
00:27:22vous savez, vous venez régulièrement
00:27:24et je vous accueille avec grand plaisir
00:27:26et merci d'être là.
00:27:27Mais juste, vous savez que moi, les théories, je m'en fous.
00:27:29Ce qui m'intéresse, c'est le concret.
00:27:31On est sur un cas précis.
00:27:34C'est-à-dire, nous sortir le Wikipédia
00:27:36des opérations qui ont été faites par le ministre de l'Intérieur,
00:27:40je m'en fous. Moi, je dis, qu'est-ce qu'on fait là ?
00:27:42Vous le savez, c'est ma question générale,
00:27:43c'est qu'est-ce qu'on fait là ?
00:27:44Je vous donne tous ces chiffres.
00:27:46Non, mais d'accord.
00:27:46Parce que sur une année, il faut véritablement comprendre
00:27:49que l'efficacité, si vous voulez, de places nettes,
00:27:53tout ce qui a été engagé par le gouvernement
00:27:54de Gérald Darmanin, d'accord, sous Gérald Darmanin,
00:27:57ont des effets positifs.
00:27:59Mais qu'est-ce qu'on fait là ?
00:28:00Laurence Ayé, Laurence Ayé, Laurence Ayé.
00:28:04Quand j'entends ce monsieur vous expliquer
00:28:09qu'il ne peut plus sortir de chez lui,
00:28:11lui dire en réponse que ce qui est fait,
00:28:14ce n'est pas trop mal, c'est juste insupportable.
00:28:16Ce n'est pas trop mal, il faut le dupliquer sur l'ISSE.
00:28:18On s'en moque de tout ça.
00:28:20La réalité, ce n'est pas celle-ci.
00:28:21Là, à Marseille, ça marche.
00:28:22Pourquoi ça ne marcherait pas à l'ISSE ?
00:28:24Est-ce que vous pouvez me permettre de vous répondre ?
00:28:26Déjà, les opérations places nettes...
00:28:27Ce que vous dites, ça n'a pas de sens.
00:28:29Parce que vous n'êtes pas d'accord.
00:28:29Ce n'est pas pour autant aberrant.
00:28:31Je vais essayer de parler.
00:28:32Laurence Ayé, allez-y.
00:28:35Déjà, les opérations places nettes,
00:28:36pardon de vous dire que tout le monde n'est pas unanime
00:28:38sur l'efficacité absolue des opérations.
00:28:41Beaucoup disent que les points de deal se sont reconstitués.
00:28:43Je ne dis pas que tout est mauvais,
00:28:45mais je ne dis pas non plus que c'est une grande réussite.
00:28:49Si on avait la solution immédiate, on le saurait.
00:28:51Maintenant, quand les gens sont en détresse,
00:28:53privés de liberté, quand les gens ont peur,
00:28:56leur dire que ce qu'on fait, c'est correct
00:28:58et qu'il y a des résultats, c'est juste insupportable.
00:28:59Et c'est là où il y a une perte de confiance.
00:29:01On ne peut pas dire ça.
00:29:03Ce qu'il faut maintenant, si vous voulez,
00:29:05c'est apporter des réponses concrètes à ces personnes
00:29:08qui sont en souffrance.
00:29:10Réciter effectivement les pseudo-bons résultats
00:29:13des uns des autres, c'est...
00:29:14Vous n'acceptez pas les résultats.
00:29:17Parlez-en à ce monsieur.
00:29:18Les résultats, c'est ce que vous voyez aujourd'hui.
00:29:21Mais restez dans votre...
00:29:23Elle veut me dire ce qu'on dit à ce monsieur.
00:29:24Allez-y.
00:29:25Moi, j'en ai marre d'entendre, si vous voulez,
00:29:27ces discours défaitistes.
00:29:29Aujourd'hui, il y a des solutions qui sont applicables.
00:29:31Justement, ce monsieur, ce qu'il faut lui dire,
00:29:34c'est que ce qui a été mis en place à Marseille,
00:29:36eh bien, nous pouvons également le mettre en place à Nice.
00:29:39Rien n'est résolu à Marseille.
00:29:41Ça va marcher.
00:29:42Alors, on va prendre un policier.
00:29:43Je vous redonne la parole dans un instant.
00:29:44Et tapons aussi sur le consommateur.
00:29:47Parce que vous voulez là, et très important.
00:29:48On va prendre un policier qui est dans les Alpes-Maritimes, justement.
00:29:52On est avec Laurent Alcaraz,
00:29:53qui est délégué du syndicat Alliance Police Nationale
00:29:56pour les Alpes-Maritimes.
00:29:56Bonjour monsieur, merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:29:59Je pense que vous avez entendu le témoignage de cet habitant tout à l'heure,
00:30:02qui dit, bravo aux policiers, bravo de venir,
00:30:05mais ils ne sont pas assez nombreux.
00:30:06Et dès qu'ils ne sont plus là, ça recommence.
00:30:08Et honnêtement, vous, en tant que policier en plus,
00:30:11ça doit vous révolter au fond de vous,
00:30:13je suppose, quand vous entendez ce monsieur qui dit,
00:30:14je suis prisonnier chez moi, je ne peux pas sortir le soir.
00:30:17C'est insupportable.
00:30:18Quand nous, on est en plateau, on l'entend.
00:30:20Mais vous, en tant que policier, c'est insupportable.
00:30:22Parce que ça veut dire que l'ordre n'est pas mis en place.
00:30:25La loi n'est pas respectée là-bas.
00:30:27Alors tout à fait, c'est absolument insupportable.
00:30:30Je vais rétablir certaines vérités.
00:30:32Il y a eu des opérations sur ce quartier.
00:30:36Il y a également eu, parce qu'on a l'impression que ça a été sans discontinuité,
00:30:40mais c'est faux, une très belle saisie des services d'investigation
00:30:43sur ce quartier il y a quelques mois.
00:30:45D'ailleurs, on n'en reparle que depuis ce week-end.
00:30:47Effectivement, quand je vois ça, oui, c'est de l'indignation.
00:30:51Tout le monde a raison.
00:30:52Il nous manque énormément d'effectifs.
00:30:54Et c'est l'objet de notre organisation syndicale
00:30:56de proposer un plan de relance de la filière investigation.
00:30:59Parce qu'on peut mettre des collègues très courageux,
00:31:02parce qu'il faut quand même aller au-devant des armes, sur le terrain.
00:31:05Mais il faut également penser aux enquêteurs.
00:31:08Parce que ce travail contre le trafic de stupéfiants
00:31:11est un travail de longue haleine et qui est excessivement chronophage.
00:31:15Et il nous manque crucialement des effectifs en investigation,
00:31:20mais également en tenue sur Nice et partout en France.
00:31:23– Mais qu'est-ce qu'on peut dire à ce monsieur ?
00:31:25Encore une fois, j'y reviens, parce que c'est vraiment, moi,
00:31:27ma façon d'aborder l'actualité, c'est de parler des choses précises
00:31:29et des gens précis.
00:31:30Qu'est-ce qu'on peut dire à ce monsieur
00:31:31qui, depuis des semaines, ne peut plus sortir de chez lui ?
00:31:35– Écoutez, qu'est-ce que vous voulez que je lui dise ?
00:31:38Je lui conseillerais de rester chez lui, justement, le soir,
00:31:41parce que quand je vois ce qui s'est passé ce week-end
00:31:44avec des individus armés au pied de son immeuble,
00:31:47des découvertes d'armes depuis quatre jours,
00:31:51oui, restant en sécurité chez vous.
00:31:53Non, ce n'est absolument pas normal,
00:31:55et ce n'est pas, à une organisation syndicale telle que la nôtre,
00:31:57de gérer la totalité des problèmes de société.
00:32:00Alors effectivement, quand nous avons proposé des mesures,
00:32:03on parle de choc d'autorité, on ne dit pas ça pour se faire plaisir.
00:32:07On voit très bien, sur vos images actuellement, qu'on a des mineurs.
00:32:10Donc, baisser déjà la responsabilité de ces personnes-là,
00:32:15introduire aussi la responsabilité des parents,
00:32:17parce que quand votre enfant a 13 ou 14 ans, je suis désolé,
00:32:20il n'a pas à faire le chouffe en bas d'une cité,
00:32:22et on s'intéresse un petit peu à ce que fait son enfant.
00:32:24Et au-delà de ça, ce que nous demandons aussi chez Allianz,
00:32:27c'est aussi la prise en compte des acheteurs,
00:32:31parce que les acheteurs se présentent dans ces cités-là
00:32:34et servent également de moyens de développement de ces trafics-là,
00:32:40et ils n'ont que faire qu'on emploie et des mineurs,
00:32:43qu'on s'entretue, que des jeunes s'entretuent,
00:32:45et qu'il y ait des dommages collatéraux.
00:32:47Donc, c'est un plan de conscience qui doit être total, sociétal.
00:32:51Nous, organisation syndicale, nous gérons tout ce qui est police,
00:32:55c'est pour ça que je vous demande, au travers de vous,
00:32:57qu'on ait plus d'effectifs, et notamment plus d'effectifs en investigation.
00:33:01Et après, si le législateur veut nous laisser plus de moyens légaux,
00:33:05et alléger, bien vouloir alléger également la procédure pénale,
00:33:09eh bien, on œuvrera comme nous œuvrons actuellement,
00:33:11avec le peu de moyens que nous avons à notre disposition.
00:33:14– Bonjour, Laurent Alcaraz, délégué du syndicat Aillance Police Nationale
00:33:16pour les Alpes-Maritimes. Laurent, j'accueille.
00:33:18– Oui, il y a beaucoup de choses intéressantes qui ont été dites.
00:33:19Oui, il faut plus de moyens pour la police,
00:33:21il faut d'ailleurs des brigades spéciales,
00:33:23de lutte anti-drogue, sur lesquelles il faut investir.
00:33:25Mais la question qu'on peut se poser, pour aider votre téléspectateur tout à l'heure,
00:33:28qui doit affronter chaque jour des fouilles et la présence de guetteurs,
00:33:33qu'est-ce qu'ils font là ? Qu'est-ce qu'ils font dans la rue ?
00:33:35D'abord, les gamins, leur place, ce n'est pas dans la rue, c'est à l'école.
00:33:38Donc, les parents qui laissent les gamins faire le chouffe
00:33:40et dont les gamins ont été pris la main sur le fait,
00:33:44plus d'aide sociale, plus de logement social,
00:33:46vous êtes responsable de votre gamin,
00:33:48la société n'a pas à payer pour avoir des dealers de mort.
00:33:51Premier point. Deuxième point.
00:33:52– Vous voyez Maître Jean-Christophe Bassan-Larbi qui lève les yeux au ciel en vous entendant.
00:33:59– Il va falloir passer à la fermeté maintenant, Jean-Marc.
00:34:01Moi, je pense que ces gens-là, les dealers, etc., ne sont pas dans la morale,
00:34:04ils sont dans le bénéfice-risque.
00:34:07Est-ce que je risque plus ? Ou est-ce que je gagne plus ?
00:34:09Tant qu'ils gagnent plus que ce qu'ils risquent, ils continueront.
00:34:12Donc, des peines de prison beaucoup plus lourdes.
00:34:14– Moi, ce que je voudrais vous en dire… – Attendez, je termine.
00:34:16– C'est incompréhensible, incompréhensible, incompréhensible.
00:34:19Il faut que quand ils aillent en prison, ils sachent que leur trafic s'arrêtera,
00:34:23qu'ils ne ressortiront pas du jour au lendemain.
00:34:25Et oui, bien sûr aussi, il faut arrêter les consommateurs.
00:34:28Le fait d'avoir fait qu'une simple amende vienne face à la consommation
00:34:32ne suffit plus, puisque tant qu'il y a des consommateurs, il y aura des vendeurs.
00:34:36Mais il faut remettre la fermeté au cœur de l'action publique.
00:34:39– Juste, Maître, pourquoi quand vous entendez Laurent Jacobilli,
00:34:42vous levez les yeux au ciel ?
00:34:43– J'entends un député de la République, parce que c'est ce qu'il est.
00:34:45– Oui, bien sûr.
00:34:46– Vous lui donnez ça comme solution.
00:34:47Je me dis que le trafic de stups en France a de beaux jours devant lui, vraiment.
00:34:51– Excusez-moi, on a essayé d'attendre la gentillesse.
00:34:53– Je vous ai laissé parler, je vous ai laissé parler.
00:34:56D'abord, petite information aujourd'hui, j'ai écouté la radio.
00:34:59J'ai entendu que cet après-midi, quatre surveillants pénitentiaires,
00:35:03présumés innocents, à la prison Donny,
00:35:05seront jugés pour avoir, ils sont accusés, soupçonnés,
00:35:08d'avoir transmis des téléphones à des détenus.
00:35:10Juste, je dis ça en passant.
00:35:11– Et alors ?
00:35:12– Et alors ?
00:35:12– Et ? Quel rapport avec les cités ?
00:35:14– Vous allez voir, il est très simple le rapport.
00:35:17Vous dites, le trafic de stupéfiants, il faut couper le mâle à la racine, les chouffes.
00:35:21Vous, les chouffes, il faut les…
00:35:22– Pas seulement.
00:35:22– Mais justement, prendre le problème par le tout petit bout de la lorgnette
00:35:26et par le bas de l'échelle, mais vous enlevez un chouffe.
00:35:29Il y en a 15 qui vont arriver, c'est un problème.
00:35:32Les gens n'ont pas d'argent dans ces quartiers-là.
00:35:33Enlevez les aides sociales, des chouffes, il y en aura encore plus.
00:35:36– Mais bien sûr que non, la valeur de l'exemple…
00:35:38– Mais si François Thierry, patron de l'Octrise, qui a été acquitté,
00:35:40a été au cœur d'un scandale comme d'autres grands policiers
00:35:43qui ont fait beaucoup pour la lutte contre le trafic de stupéfiants,
00:35:46c'est-à-dire qu'il y a à la fois les problèmes politiques, au sommet de l'État,
00:35:49il y a des problèmes locaux et on pourrit la vie des gens comme ce monsieur.
00:35:52Mais ce n'est pas les chouffes, ce n'est pas que les chouffes, c'est l'alimentation.
00:35:55– Non mais les chouffes, c'est la partie apparente.
00:35:56– Mais oui, mais justement.
00:36:04– Pourquoi un surveillant ?
00:36:05Parce qu'il est de notoriété publique, aussi bien dans la justice,
00:36:09je crois, que même dans les médias aujourd'hui,
00:36:10parce qu'on parle beaucoup de ces problèmes de société,
00:36:12malheureusement, vu l'actualité, notamment à Marseille.
00:36:15Les trafiquants, quand ils sont en prison, ils continuent de…
00:36:18– Bien sûr, bien sûr.
00:36:19– Vous dites exactement la même chose que moi.
00:36:21– Non, non, pas du tout.
00:36:22– Et ça pose un vrai problème.
00:36:23– C'est une question de prisme, ce n'est pas en essayant de prendre les guetteurs
00:36:28et puis de leur mettre les aides de prison, alors qu'ils sont mineurs,
00:36:31que l'on va pouvoir éradiquer le trafic de stupéfiants.
00:36:33– Laurence, ça y est.
00:36:34– Il suffit de raisonnement de dire, parce que le trafic continue en prison,
00:36:39on ne doit pas mettre les gens en prison.
00:36:40– Je n'ai pas dit ça.
00:36:40– D'accord, mais je schématise.
00:36:42– Non, non, vous ne schématisez pas là, vous vous détournez.
00:36:44– Vous avez dit que le trafic continue en prison,
00:36:46donc c'est bien ce que vous avez dit, pardon.
00:36:48Moi, je pense que ces jeunes qui rentrent dans le trafic de drogue,
00:36:51à partir du moment où on détecte ça, il faut les sortir de ces quartiers.
00:36:55C'est-à-dire que…
00:36:55– Et vous les mettez où ?
00:36:57– Pardon, mais laissez-moi vous expliquer les choses,
00:36:59à chaque fois, c'est dingue cette affaire.
00:37:01– Expliquez-moi, expliquez-moi.
00:37:02– Bon, on fera le bol, non mais c'est vraiment pénible.
00:37:06– Mais je vois vos paroles.
00:37:09– À partir du moment où la France doit protéger sa jeunesse,
00:37:11à partir du moment où ces jeunes ne sont pas protégés par leurs parents
00:37:14qui les laissent, la nuit, trafiquer et les mettent et les exposent,
00:37:18moi, je considère que ces enfants doivent être sortis de ces quartiers
00:37:22pour avoir un autre avenir.
00:37:24Quand on voit qu'on a toujours parlé des maisons, justement,
00:37:28d'encadrement pour les jeunes, etc., il y en a quelques-unes,
00:37:30mais pourquoi pas plus ?
00:37:32À partir du moment où il y a une défaillance familiale,
00:37:34aidons ces jeunes, sortez de ces quartiers.
00:37:36– Mais vous savez pourquoi ? Parce qu'on n'a plus d'argent,
00:37:38parce qu'on est fauchés, et pourquoi pas plus de policiers ?
00:37:41Parce qu'on n'a pas d'argent ?
00:37:42Pourquoi pas plus de maisons comme ça ?
00:37:43Parce qu'on n'a pas d'argent ?
00:37:44– Pourquoi pas plus de policiers ? Vous savez pourquoi aussi ?
00:37:47Plus personne ne veut être policier.
00:37:48Allez regarder le recrutement.
00:37:50Demandez, le personne ne veut être policier.
00:37:52Malheureusement, vous savez ce qui s'est passé pour le budget ?
00:37:55Le budget, on a dit, tout va bien.
00:37:56Tout à coup, on a dit, il n'y a plus d'argent.
00:37:58Là, c'est ce qui va se passer dans la police.
00:38:00Bon, mais ne vous inquiétez pas,
00:38:01vous avez vu, pour les JO, on était au top.
00:38:02Il n'y aura bientôt plus suffisamment de policiers
00:38:04pour assurer l'ordre public, et vous le verrez,
00:38:06que cette crise, ce sera la même crise que le budget.
00:38:08– Il y a une crise d'évocation, mais ça c'est une évidence.
00:38:11Juste pendant qu'on parle, il y a Bruno Pommard,
00:38:13que vous connaissez, qui est ex-instructeur du RAID,
00:38:15qui nous regarde et qui m'envoie un message.
00:38:18Donc je lui ai demandé si on pouvait l'appeler,
00:38:19donc il est en direct avec nous,
00:38:20parce qu'il veut agir à ce que vous disiez, Laurent Jacobelli.
00:38:23Bonjour Bruno, merci de nous regarder,
00:38:25merci d'être avec nous, même si ce n'était pas prévu,
00:38:27ce n'est pas grave, vous êtes le bienvenu.
00:38:28Je crois que vous vouliez vous adresser
00:38:30et réagir à ce qu'avait dit Laurent Jacobelli.
00:38:33– Écoutez, je crois qu'à l'ensemble de vos intervenants,
00:38:35il y a plein de choses intéressantes là-dedans.
00:38:37Le problème, c'est qu'on ne prend pas le sujet par le petit bout de la lourgnette,
00:38:42c'est-à-dire qu'on est sur action-réaction,
00:38:45et Laurent Jacobelli le sait très bien.
00:38:47C'est-à-dire, il se passe quelque chose dans un quartier,
00:38:49on intervient avec les forces d'action rapide, les CRS,
00:38:51avec les services de l'OFAS, etc.
00:38:53Et on règle le problème momentanément.
00:38:56Le problème, c'est qu'on ne parle jamais du fond.
00:38:58Et du fond, Laurent ça y est, l'a abordé en quelque sorte,
00:39:02c'est la prise en charge de ses gamins.
00:39:04Si on n'intervient pas, si on n'anticipe pas les problématiques de société,
00:39:08et croyez-moi, vous le savez, ça fait 34 ans que je fais ce travail,
00:39:10ils allaient me dire, visiblement ça ne marche pas beaucoup.
00:39:13Mais en attendant, je le fais avec acharnement,
00:39:15je reviens de Marseille où je suis en train de mettre en place
00:39:17un plan avec le préfet de police et avec les bailleurs,
00:39:20pour pouvoir travailler de façon proximité,
00:39:22c'est-à-dire d'être sur le terrain.
00:39:23Parce qu'on attend toujours tout de la police nationale,
00:39:27des polices municipales, de la police nationale.
00:39:29La police ne peut pas tout faire, vous vous en rendez compte,
00:39:30on est totalement dépassé, malgré le travail considérable
00:39:34que font les policiers sur le terrain.
00:39:35Donc il y a un travail à mener de façon collégiale,
00:39:38je dirais, entre les bailleurs, les élus,
00:39:41qui ne prennent pas toujours leurs responsabilités comme il faut,
00:39:43l'État, qui a son rôle à jouer effectivement,
00:39:45pour éviter effectivement que ces quartiers
00:39:48soient de plus en plus grand-gagnés,
00:39:49je pense au QRR en particulier.
00:39:51Mais ce qu'on voit là, des chouffes en train de faire,
00:39:53ça, il faut le déstabiliser en permanence.
00:39:55Et pour le déstabiliser en permanence,
00:39:57il faut qu'on ait des gens sur le terrain.
00:39:59La police ne peut pas être en permanence sur le terrain,
00:40:01la police municipale non plus.
00:40:02Il faut remettre encore une fois de la proximité.
00:40:05Vous savez, moi j'ai travaillé pendant 10 ans
00:40:07dans les quartiers de Corbeil et Saône.
00:40:08– Bruno, juste un mot,
00:40:10vous voulez carrément envoyer l'armée dans ces quartiers,
00:40:12il faut dire les choses.
00:40:12– Oui, mais je ne suis pas contre, oui, tout à fait.
00:40:15Alors je sais que ce n'est pas une phrase de thème beaucoup,
00:40:18mais je considérerais que pour saturer par leur présence
00:40:21des forces de l'ordre sur les quartiers,
00:40:23ça serait une bonne chose, comme on le fait d'ailleurs.
00:40:26Et il n'y a rien de nouveau, puisqu'on me dit,
00:40:27oui, mais l'armée n'est pas faite pour ça.
00:40:29Effectivement, l'armée n'a pas envie de se mouiller dans les quartiers.
00:40:31Mais moi, je vous dis une chose,
00:40:33c'est que si on avait des effectifs militaires mixés avec la police
00:40:36pour occuper ces quartiers,
00:40:37c'est-à-dire être présent à la place des chouffes,
00:40:40je peux vous assurer qu'on aurait des réponses.
00:40:41Donc il faudrait faire des actions, je dirais,
00:40:43pilotes dans certains quartiers,
00:40:45pour montrer que ça peut marcher, je pense.
00:40:48Et à côté de ça, faire un travail de société à côté,
00:40:50c'est-à-dire les acteurs associatifs.
00:40:52Moi, je suis le premier engagé et je le fais depuis 34 ans
00:40:54et je le fais de façon très forte depuis 5-6 ans là.
00:40:57Je peux vous assurer que ça pourrait marcher.
00:40:59Le problème, c'est qu'on est toujours en réaction
00:41:01de tout ce qui se passe dans cette société.
00:41:03Que l'idée, Rachida Kaout, l'idée que donne Bruno d'envoyer l'armée,
00:41:06parce qu'aujourd'hui, ces cités sont occupées par ces trafiquants de drogue,
00:41:09de toute façon, donc pourquoi ne pas mettre l'armée à côté ?
00:41:11Moi, je m'étais déjà exprimée sur le sujet.
00:41:13Ce n'est pas les prérogatives de l'armée.
00:41:15En revanche, l'idée de mettre justement en collaboration
00:41:18et puis surtout de manière conjointe, collégiale,
00:41:21l'action au niveau local, avec la responsabilité du maire
00:41:25qui doit assurer la sécurité pour tous ses habitants
00:41:28et en même temps, au niveau national, avec la police nationale en renfort.
00:41:32De toute façon, de toute évidence, la seule et unique solution,
00:41:35c'est la présence sur le terrain continue, continue, continue.
00:41:39Donc on peut mettre de l'armée s'il n'y a pas assez de monde ?
00:41:41Mais pourquoi alors qu'on a déjà des dispositifs qui existent ?
00:41:43Mais parce qu'il n'y a pas assez de monde.
00:41:44Vous voyez bien qu'il n'y a pas assez de monde.
00:41:45Mais parce qu'il n'y a pas assez de monde, Rachida.
00:41:47Alors je vais vous dire là-dessus, c'est vraiment...
00:41:49Mais la question ne se pose même pas là.
00:41:51Ben oui, elle se pose là.
00:41:51Elle est destinée en fait.
00:41:52Mais c'est bien pour ça qu'on a plusieurs...
00:41:53Ben là, le territoire est occupé.
00:41:54C'est bien pour ça qu'on a...
00:41:55Non mais le territoire, vous avez la police nationale, la police municipale...
00:41:58Mais voyez-vous qu'ils sont passés nombreux, ils n'y entrent pas.
00:42:00On a, on a, on a...
00:42:00Je voudrais revenir juste sur un point concernant ces jeunes.
00:42:03Vous parliez tout à l'heure des jeunes.
00:42:04Je vais vous dire, vous pouvez les emmener où vous voulez.
00:42:06C'est de l'argent facile.
00:42:07Donc quand vous proposez à un gamin qui a 15-16 ans
00:42:10et bien 100 euros par jour pour rester et faire le chou,
00:42:12il va privilégier...
00:42:14On ne va plus les proposer, vous savez...
00:42:15Non mais il faut être logique, il faut être logique.
00:42:16Alors, juste ce que vous dites fait rager Bruno Pogar.
00:42:18Bruno, Bruno, un mot.
00:42:19C'est très grave, c'est très grave.
00:42:20S'il vous plaît, Bruno, Bruno...
00:42:21C'est pas grave, c'est la réalité.
00:42:23Rachida, Bruno, s'il vous plaît, attendez.
00:42:25Rachida, s'il vous plaît.
00:42:26Un mot, Bruno, parce que vous réagissez, je crois, à ce que dit Rachida.
00:42:30Alors Rachida, permettez-moi de vous dire que dans le cadre de la sécurité nationale,
00:42:33l'armée peut être saisie.
00:42:35Regardez les textes précisément, ça peut être le cas.
00:42:37D'ailleurs, c'est le cas puisque depuis 2015, rappelez-vous,
00:42:40lorsqu'il y a eu les attentats, on a mis l'armée,
00:42:42on a les Bérets Verts qui patrouillent sur les Champs-Élysées.
00:42:44Pourquoi les Bérets Verts ?
00:42:45Pourquoi l'armée n'irait pas dans les quartiers ?
00:42:47Parce que, je vais vous dire une chose, moi, je le sais déjà,
00:42:49je peux vous répondre, parce que les États-majors
00:42:50n'ont pas envie que l'armée se mouille
00:42:52et casse quelque part leur image en allant dans les quartiers.
00:42:55Ça, je peux vous l'assurer, je le sais.
00:42:57Donc, c'est un élément important à prendre en compte.
00:42:59Mais encore une fois, vous savez, la prise en compte de jeunes,
00:43:02moi, je le fais, vous allez me dire,
00:43:03je vis de l'océan à la petite cuillère,
00:43:05mais j'ai sorti des quantités, je vous dis bien,
00:43:08des quantités de jeunes de cette emprise-là.
00:43:10Alors, à mon petit niveau, évidemment.
00:43:12Mais si on arrive à multiplier ce travail de prévention,
00:43:15il faut mener tout ça, répression, justice, évidemment,
00:43:19et travail social sur le terrain,
00:43:21je peux vous assurer que ça peut marcher.
00:43:23Le problème, c'est qu'on ne règle jamais le sujet
00:43:26parce qu'encore une fois, on est systématiquement
00:43:29en réaction.
00:43:30Alors, c'est bien, la police fait son boulot,
00:43:31l'OFAS fait un travail de fond considérable,
00:43:33on a démantelé la Team Yoda,
00:43:37des aides-mafias ont été sanctionnées durement,
00:43:39mais ça continue.
00:43:40Il y a tout un travail à faire en lien,
00:43:42également avec la justice et les établissements pédiciens.
00:43:44Vous voyez, il y a un travail très long à mener
00:43:47avec l'ensemble des acteurs de la société.
00:43:49Pour l'instant, on n'est qu'en réaction
00:43:51et on n'arrive jamais à trouver la solution.
00:43:52Merci beaucoup, Bruno.
00:43:53Merci, Bruno Pommard, d'être avec nous,
00:43:55de nous avoir regardés et de nous avoir appelés.
00:43:57Vous parlez de la Team Yoda et vous parlez
00:43:59des aides-mafias, c'est intéressant parce qu'hier,
00:44:00il y a eu un point qui a été fait, justement,
00:44:02à Marseille par le préfet, un point sur la situation.
00:44:04Regardez.
00:44:06À Marseille, c'est une guerre discrète mais efficace
00:44:10qui fait rage.
00:44:11Depuis plusieurs mois, les autorités pilonnent
00:44:13les points de deal.
00:44:14Nombreux d'entre eux ont d'ores et déjà disparu,
00:44:17mais la bataille n'est pas terminée.
00:44:19En 2024, on en a supprimé 29.
00:44:21En trois ans, on est passé à Marseille de 161 points de deal
00:44:26à 84 points de deal.
00:44:2784 points de deal, c'est inadmissible,
00:44:28c'est insupportable pour nos concitoyens,
00:44:31mais on les a divisés de moitié.
00:44:33La coopération sans précédent entre la justice
00:44:36et les autorités ont permis l'interpellation en 2024
00:44:38de 3 400 individus, parmi lesquels 282 gros trafiquants
00:44:43qui ont été incarcérés.
00:44:45Pour asphyxier les points de deal, les consommateurs
00:44:47ont également été réprimés, 20 000 amendes forfaitaires
00:44:50délictuelles ont été dressées et des millions d'euros
00:44:53ont été saisis aux trafiquants.
00:44:55Résultat, là, encore plus spectaculaire,
00:44:57nous avons confisqué 40 millions d'euros,
00:45:00c'est-à-dire des décisions définitives de confiscation.
00:45:04Ces sommes sont tombées, je le dis très clairement,
00:45:06dans les caisses de l'Etat.
00:45:08Cette guerre contre les trafiquants de drogue
00:45:10a permis de diviser par deux le nombre de narcomicides,
00:45:12passant de 49 en 2023 à 24 en 2024.
00:45:17Mais les forces de l'ordre ont payé un lourd tribut.
00:45:1958 policiers et 42 gendarmes ont été blessés
00:45:22dans l'exercice de leur mission contre le narcotrafic
00:45:24l'année dernière.
00:45:25Laurent Jacobelli, quand on entend le bilan
00:45:27que fait le préfet, on se dit que ça avance quand même.
00:45:29Oui, alors on peut reprendre les chiffres
00:45:31un peu dans tous les sens.
00:45:32Il dit que le nombre de narco-attentats a diminué.
00:45:35En fait, quand vous ajoutez les tentatives d'homicides
00:45:38et les homicides, ça a augmenté de 60% en un an.
00:45:40Voyez, pas seulement sur Marseille,
00:45:42sur l'ensemble de la France.
00:45:43Donc on joue sur les chiffres, vous êtes en train de me dire.
00:45:44On joue un peu sur les chiffres.
00:45:45Vous savez quand il y aura...
00:45:46Rachida, vous disiez que ça marchait.
00:45:47Pourtant, Rachida Khaoufi, vous disiez que ça marche.
00:45:48Oui, Rachida est porte-parole de l'action publique.
00:45:50Par contre, je vais terminer.
00:45:51Non, non, mais j'ai bien compris.
00:45:52Mais si, on peut le dire.
00:45:53On peut le dire parce qu'il y a des témoignages, madame.
00:45:55On peut le dire parce qu'il y a des morts.
00:45:56On peut le dire parce qu'il y a des gamins.
00:45:57On peut le dire parce qu'il y a des gamins
00:45:59qui continuent à trafiquer et dont la vie va être foutue.
00:46:01Mais ça vous écorche de dire que ça marche ?
00:46:02Mais ça marche pas, voilà.
00:46:03Donc je le dis, moi.
00:46:04Je le dis et...
00:46:05Alors, les résultats, en fait, sont faux ?
00:46:06Alors, je vais vous dire quelque chose.
00:46:07Laissez-le répondre.
00:46:08Parlez pas l'un sur l'autre.
00:46:09Non, mais dites-moi.
00:46:10Les résultats sont faux ?
00:46:20Non, mais dites-moi.
00:46:21Les résultats sont faux ?
00:46:22Non, mais dites-moi.
00:46:23Les résultats sont faux ?
00:46:24Non, mais dites-moi.
00:46:25Les résultats sont faux ?
00:46:26Non, mais dites-moi.
00:46:27Les résultats sont faux ?
00:46:28Non, mais dites-moi.
00:46:29Les résultats sont faux ?
00:46:30Non, mais dites-moi.
00:46:31Les résultats sont faux ?
00:46:32Non, mais dites-moi.
00:46:33Les résultats sont faux ?
00:46:34Non, mais dites-moi.
00:46:35Les résultats sont faux ?
00:46:36Non, mais dites-moi.
00:46:37Les résultats sont faux ?
00:46:38Non, mais dites-moi.
00:46:39Les résultats sont faux ?
00:46:40Non, mais dites-moi.
00:46:41Les résultats sont faux ?
00:46:42Non, mais dites-moi.
00:46:43Les résultats sont faux ?
00:46:44Non, mais dites-moi.
00:46:45Les résultats sont faux ?
00:46:46Non, mais dites-moi.
00:46:47Les résultats sont faux ?
00:46:48Non, mais dites-moi.
00:46:49Les résultats sont faux ?
00:46:50Non, mais dites-moi.
00:46:51Les résultats sont faux ?
00:46:52Non, mais dites-moi.
00:46:53Les résultats sont faux ?
00:46:54Non, mais dites-moi.
00:46:55Les résultats sont faux ?
00:46:56Non, mais dites-moi.
00:46:57Les résultats sont faux ?
00:46:58Non, mais dites-moi.
00:46:59Les résultats sont faux ?
00:47:00Non, mais dites-moi.
00:47:01Les résultats sont faux ?
00:47:02Non, mais dites-moi.
00:47:03Les résultats sont faux ?
00:47:04Non, mais dites-moi.
00:47:05Les résultats sont faux ?
00:47:06Non, mais dites-moi.
00:47:07Les résultats sont faux ?
00:47:08Non, mais dites-moi.
00:47:09Les résultats sont faux ?
00:47:10Non, mais dites-moi.
00:47:11Les résultats sont faux ?
00:47:12Non, mais dites-moi.
00:47:13Les résultats sont faux ?
00:47:14Non, mais dites-moi.
00:47:15Les résultats sont faux ?
00:47:16Non, mais dites-moi.
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00:47:18Non, mais dites-moi.
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00:47:20Non, mais dites-moi.
00:47:21Les résultats sont faux ?
00:47:22Non, mais dites-moi.
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00:47:30Non, mais dites-moi.
00:47:31Les résultats sont faux ?
00:47:32Non, mais dites-moi.
00:47:33Les résultats sont faux ?
00:47:34Non, mais dites-moi.
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00:47:36Non, mais dites-moi.
00:47:37Les résultats sont faux ?
00:47:38Non, mais dites-moi.
00:47:39Les résultats sont faux ?
00:47:40Non, mais dites-moi.
00:47:41Les résultats sont faux ?
00:47:42Non, mais dites-moi.
00:47:43Les résultats sont faux ?
00:47:44Non, mais dites-moi.
00:47:45Les résultats sont faux ?
00:47:46Non, mais dites-moi.
00:47:47Les résultats sont faux ?
00:47:48Non, mais dites-moi.
00:47:49Les résultats sont faux ?
00:47:50Non, mais dites-moi.
00:47:51Les résultats sont faux ?
00:47:52Non, mais dites-moi.
00:47:53Les résultats sont faux ?
00:47:54Non, mais dites-moi.
00:47:55Les résultats sont faux ?
00:47:56Non, mais dites-moi.
00:47:57Les résultats sont faux ?
00:47:58Non, mais dites-moi.
00:47:59Les résultats sont faux ?
00:48:00Non, mais dites-moi.
00:48:01Les résultats sont faux ?
00:48:02Non, mais dites-moi.
00:48:03Les résultats sont faux ?
00:48:04Non, mais dites-moi.
00:48:05Les résultats sont faux ?
00:48:06Non, mais dites-moi.
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00:48:28Non, mais dites-moi.
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00:48:30Non, mais dites-moi.
00:48:31Les résultats sont faux ?
00:48:32Non, mais dites-moi.
00:48:33Les résultats sont faux ?
00:48:34Non, mais dites-moi.
00:48:35Les résultats sont faux ?
00:48:36Non, mais dites-moi.
00:48:37Les résultats sont faux ?
00:48:38Non, mais dites-moi.
00:48:39Les résultats sont faux ?
00:48:40Non, mais dites-moi.
00:48:41Les résultats sont faux ?
00:48:42Non, mais dites-moi.
00:48:43Les résultats sont faux ?
00:48:44Non, mais dites-moi.
00:48:45Les résultats sont faux ?
00:48:46Non, mais dites-moi.
00:48:47Les résultats sont faux ?
00:48:48Non, mais dites-moi.
00:48:49Les résultats sont faux ?
00:48:50Non, mais dites-moi.
00:48:51Les résultats sont faux ?
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00:48:53Les résultats sont faux ?
00:48:54Non, mais dites-moi.
00:48:55Les résultats sont faux ?
00:48:56Non, mais dites-moi.
00:48:57Les résultats sont faux ?
00:48:58Non, mais dites-moi.
00:48:59Les résultats sont faux ?
00:49:00Non, mais dites-moi.
00:49:01Les résultats sont faux ?
00:49:02Non, mais dites-moi.
00:49:03Les résultats sont faux ?
00:49:04Non, mais dites-moi.
00:49:05Les résultats sont faux ?
00:49:06Non, mais dites-moi.
00:49:07Les résultats sont faux ?
00:49:08Non, mais dites-moi.
00:49:09Les résultats sont faux ?
00:49:10Non, mais dites-moi.
00:49:11Les résultats sont faux ?
00:49:12Non, mais dites-moi.
00:49:13Les résultats sont faux ?
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00:49:15Les résultats sont faux ?
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00:49:19Les résultats sont faux ?
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00:49:27Les résultats sont faux ?
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00:49:30Non, mais dites-moi.
00:49:31Les résultats sont faux ?
00:49:32Non, mais dites-moi.
00:49:33Les résultats sont faux ?
00:49:34Non, mais dites-moi.
00:49:35Les résultats sont faux ?
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00:49:39Les résultats sont faux ?
00:49:40Non, mais dites-moi.
00:49:41Les résultats sont faux ?
00:49:42Non, mais dites-moi.
00:49:43Les résultats sont faux ?
00:49:44Non, mais dites-moi.
00:49:45Les résultats sont faux ?
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00:49:47Les résultats sont faux ?
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00:49:49Les résultats sont faux ?
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00:49:51Les résultats sont faux ?
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00:49:55Les résultats sont faux ?
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00:50:05Les résultats sont faux ?
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00:51:16Non, mais dites-moi.
00:51:17Les résultats sont faux ?
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00:51:19Les résultats sont faux ?
00:51:20Non, mais dites-moi.
00:51:21Les résultats sont faux ?
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00:51:27Les résultats sont faux ?
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00:51:29Les résultats sont faux ?
00:51:30Non, mais dites-moi.
00:51:31Les résultats sont faux ?
00:51:33Laurent Jacobelli.
00:51:38Vous savez, la politique du grand frère.
00:51:40On va faire un club de basket et tout, on va s'arranger.
00:51:41On a fait dans les années 1980, on a fait dans les années 1990.
00:51:44C'est beaucoup mieux maintenant.
00:51:45Et c'est ça qui a fait qu'aujourd'hui, le trafic a explosé, parce qu'à la fois
00:51:50vous aviez le trafic et à la fois vous aviez les grands frères.
00:51:53Parfois même d'ailleurs avec un lien entre les deux.
00:51:55Vous savez aujourd'hui, si on ne réagit pas, on est à un point de bascule.
00:51:58La France devient un arco-Etat où la France se défend.
00:52:02Les Pays-Bas sont sur le point de céder, la Belgique est sur le point de céder avec
00:52:05la corruption généralisée, avec la menace des élus.
00:52:08Maintenant il faut faire très attention, il faut essayer quelque chose qu'on n'a
00:52:12jamais essayé, la faire meuter.
00:52:15Oui, dealer c'est grave, oui dealer c'est mettre en danger la vie des autres, oui dealer
00:52:20pour un jeune c'est sacrifier son avenir et ruiner sa carrière professionnelle et
00:52:25donc à la fois pour ces jeunes et à la fois pour les sociétés il faut arrêter avec
00:52:29ça.
00:52:30C'est pas ça que je dis, il y en a marre de ces fausses solutions, il y en a marre
00:52:35de l'excuse.
00:52:36Elle ne me paye pas donc je ne la défends pas, mais tout ce qu'elle dit est vrai,
00:52:41vous racontez la messe, vous racontez des fables, vous êtes un champion.
00:52:44Ne soyez pas méprisant, je ne suis pas méprisant, je ne suis pas méprisant du tout, vous ne
00:52:48pouvez pas être d'accord.
00:52:49Non mais attendez, vous vous faites n'importe quoi.
00:52:51Qu'est-ce que je fais, moi je ne fais rien, moi je viens et je donne mon avis.
00:52:54En tant qu'avocat sur le terrain, c'est pour ça que vous êtes là, parce que vous
00:52:58voyez le quotidien.
00:52:59Qu'est-ce que vous voulez, à quoi vous voulez que je réponde précisément ?
00:53:02Non mais à ce que vous dit Laurent Jacobelli.
00:53:04Ce que je dis, parce que le pire c'est que vous n'écoutez pas non plus ce que je dis.
00:53:07Mais si !
00:53:08Mais tout le monde est dans la caricature j'ai l'impression, il n'y a pas de tout
00:53:12juste.
00:53:13Mais pourquoi les propositions de Laurent Jacobelli ne sont pas bonnes ?
00:53:17Mais il n'a pas de proposition, il raconte une histoire en disant la fermeté, la fermeté,
00:53:21mais c'est quoi la fermeté ?
00:53:22Je vais vous expliquer ce que c'est, comment on la finance ?
00:53:25Un gamin de 14 ans qui est pris en train de faire le chouffe, vous lui dites très
00:53:36simplement que plus d'aide pour les parents, tu iras 2 ou 3 semaines dans un centre spécialisé
00:53:41avec une mini peine, comme ça se fait d'ailleurs dans les pays du Nord, pour qu'il comprenne
00:53:45que ce qu'il a fait n'est pas normal, que ce qu'il a fait n'est pas glorifiant,
00:53:49n'est pas à être glorifié et que la famille en paiera aussi le prix.
00:53:52Mais évidemment, il n'y a pas que ça.
00:53:54Il faut que les trafiquants aient en taule son téléphone et il faut que les patrons
00:54:03d'îles de drogue aient des payes beaucoup plus longues et beaucoup plus fluides.
00:54:07Je pense que ce n'est pas 2 ou 3 semaines qu'il faut les sortir de leur famille, c'est
00:54:14beaucoup plus longtemps pour les aider, arrêtez de dire comment on finance, on a bien de l'argent
00:54:18pour payer des gens qui n'ont pas envie de bosser, c'est pour les aider si vous voulez
00:54:21à retrouver une dynamique, vous croyez qu'on les finance comment, vos emplois jeunes et
00:54:24tout, là vous avez toujours des solutions.
00:54:25La police de proximité, tout le monde est focalisé sur les emplois jeunes, j'ai dit
00:54:29armée, police de proximité.
00:54:30La police elle est déjà de proximité, elle est sur le terrain, c'est ça, mais c'est
00:54:33quoi la police de proximité ? C'est la policier qui va dire, petit gars, tu chauffes, c'est
00:54:38pas grave, allez, viens, on va aller jouer au foot, non mais arrêtez, ce sont des criminels,
00:54:41vous avez vu monsieur, ce sont des gens armés, on n'en est plus à la police de proximité
00:54:49si vous voulez.
00:54:50Là, ce qu'il faut absolument, c'est sortir, je le redis en boucle, mais parce que personne
00:54:53ne semble comprendre, sortir les jeunes de ces quartiers pour les protéger de leurs
00:54:57parents, qu'ils n'arrivent pas à prendre en charge leurs enfants.
00:55:00Les emplois jeunes, ça veut dire quoi ? Aider un jeune qui, vous croyez qu'il n'a pas de
00:55:04boulot, allez dans les bars et les restaurants.
00:55:05Je veux qu'on traverse la rue, il y a du boulot.
00:55:07Vous ne croyez pas qu'il y a du recrutement ?
00:55:08Mais je comprends, je comprends.
00:55:09Mais pourquoi pas, pourquoi pas ?
00:55:10Je vous pardonne.
00:55:11En fait, les quartiers, vous ne les connaissez qu'au travers des reportages de monsieur
00:55:13Morandini.
00:55:15Je le vois, je le vois.
00:55:18Mais vous ne devez pas y aller beaucoup, comme la police.
00:55:21Allez, on va faire une pause, ça va calmer tout le monde.
00:55:24On va faire une pause, on va se retrouver juste après.
00:55:26Alors là, c'est assez grave.
00:55:27Ce dont on va parler, on va parler de Montbéliard avec cette ado de 13 ans qui a menacé, s'il
00:55:31vous plaît, cette ado de 13 ans qui a menacé de mort son prof.
00:55:34Elle a été placée en garde à vue, ce prof qui avait montré en cours des caricatures
00:55:38de Charlie Hebdo.
00:55:39On vous raconte tout ça dans un instant.
00:55:40On vous laisse avec nous, on est en direct, il est 11h33.
00:55:42A tout de suite.
00:55:44A tout de suite.
00:56:14Le locataire de Matignon souhaite scinder le projet en deux volets, l'un sur le renforcement
00:56:19des soins palliatifs, l'autre sur la légalisation de l'aide à mourir.
00:56:23Et puis, Monique Olivier dans l'orne depuis hier pour tenter de retrouver le lieu où
00:56:28se trouve le corps de Lydie Loger.
00:56:30La veuve du tueur en série, Michel Fourniret, a avoué son implication dans la disparition
00:56:35de la jeune femme en décembre 1993.
00:56:37Selon elle, l'ogre des Ardennes aurait étranglé la mère de famille après avoir tenté de
00:56:42la violer.
00:56:4411h35 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:56:49On va vous parler maintenant de ce qui se passe à Montbéliard où une adolescente de 13 ans
00:56:53a été placée en garde à vue pour avoir menacé de mort un de ses profs qui avait
00:56:57montré des caricatures de Charlie Hebdo aux élèves du collège.
00:57:01C'est ce qu'a indiqué hier le parquet de Montbéliard.
00:57:03On va faire le point tout de suite avec Tanguy Hamon pour essayer de comprendre ce qui s'est passé.
00:57:07Bonjour Tanguy.
00:57:08Bonjour Jean-Marc.
00:57:09Le cours en question s'est déroulé le 9 janvier, soit la veille des commémorations
00:57:14des 10 ans de l'attaque contre Charlie Hebdo.
00:57:16Plusieurs caricatures ont été montrées par le professeur.
00:57:19Des dessins sur Erdogan et la Turquie mais aussi des dessins sur les trois religions
00:57:24monothéistes, les chrétiens, les juifs et les musulmans.
00:57:27Selon nos informations, ce sont les caricatures qui concernent les musulmans qui n'ont pas
00:57:32plu à la collégienne.
00:57:33Une semaine après ce cours, elle est venue voir son professeur et lui a dit qu'un élève
00:57:37allait venir le tuer parce qu'il avait montré les caricatures.
00:57:41La menace a été prise très au sérieux.
00:57:44La jeune fille a été convoquée par son collège mais aussi par la police.
00:57:48Elle a regretté ses propos et expliqué qu'elle avait dit ça pour rire, qu'il ne s'agissait
00:57:53que d'une simple blague.
00:57:55Sa mère a condamné les mots de sa fille mais elle a elle aussi minimisé les faits.
00:57:59Selon elle, il ne s'agit là que des paroles d'une enfant.
00:58:03Ce n'est pas ce que pense le procureur de la République de Montbéliard qui a enclenché
00:58:08des poursuites judiciaires à l'encontre de la collégienne.
00:58:11Elle va être convoquée au tribunal judiciaire prochainement pour recevoir un avertissement
00:58:16pénal probatoire.
00:58:18Cela va notamment permettre de ficher la collégienne auprès de la police.
00:58:23Cette collégienne qui est actuellement exclue de son établissement en attendant un conseil
00:58:28de discipline.
00:58:30Merci beaucoup Tanguy.
00:58:31On est en direct avec Maxime Repère, vice-président du syndicat national des lycées, collèges,
00:58:34écoles et du supérieur.
00:58:36Bonjour, merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:58:38C'est vrai que cette situation, hélas, nous rappelle des souvenirs tragiques.
00:58:42Est-ce qu'on va, à un moment donné, arriver à mettre fin à ce type de remarques, de
00:58:47menaces et d'agressions contre les profs ?
00:58:50Malheureusement, ça va être très compliqué.
00:58:52Tout d'abord, tout notre soutien et celui du SNALC pour notre collègue qui était victime
00:58:58de ces menaces.
00:58:59Effectivement, cela rappelle des souvenirs douloureux.
00:59:02Je suis d'accord avec les propos du procureur de Montbéliard.
00:59:07Naturellement, je pense qu'à un moment donné, il va falloir arrêter de minorer,
00:59:12d'excuser les propos, les actes d'élèves sous prétexte que ce sont des jeunes.
00:59:18Je suis désolé, à 13 ans, on ne peut pas parler d'une mauvaise blague.
00:59:23Quand je vois la maire qui, effectivement, essaye, tout en condamnant les propos, de
00:59:29minimiser cela, je pense que c'est extrêmement grave.
00:59:34On a Elisabeth Borne, qui est la ministre de l'Éducation, qui a immédiatement réagi,
00:59:38qui dit « j'adresse tout mon soutien à l'enseignant de l'Académie de Besançon
00:59:41qui a été menacée de mort après avoir montré des caricatures.
00:59:44Elle félicite le rectorat, l'établissement pour leur activité.
00:59:47Aucune menace contre les professeurs, aucune contestation de la liberté d'expression
00:59:50ne sera tolérée.
00:59:51Est-ce qu'avoir une réaction comme celle-là, ça vous rassure ? »
00:59:55Écoutez, je pense que surtout, Mme Borne ne montre pas de blanche en évoquant ce qui
01:00:01a été fait, ce qui est normal d'ailleurs, et ce qui devrait être refait à chaque fois
01:00:06et qui, malheureusement, ne l'est pas.
01:00:09Là, en l'occurrence, la situation a été gérée de façon très correcte, rapide et
01:00:16efficace par le rectorat et également par la justice.
01:00:22Ce n'est pas toujours le cas.
01:00:24Je rappelle quand même que quotidiennement, vous avez des élèves qui remettent en cause
01:00:30les propos des enseignants, qui remettent en cause le principe même de laïcité.
01:00:38La justice, comme l'administration, n'est pas toujours au rendez-vous et pas toujours
01:00:44à la hauteur des atteintes que nous subissons au quotidien.
01:00:48Ça, c'est une réalité, tout comme le pas de vague qui continue d'exister.
01:00:53Donc, effectivement, ici, entre guillemets, nous sommes rassurés.
01:00:57Nous aimerions l'être de façon systématique.
01:01:00Merci beaucoup, Maxime Repère.
01:01:01Merci d'avoir été avec nous.
01:01:03Laurent Jacobelli, c'est vrai qu'on a le sentiment qu'on a du mal à mettre fin à
01:01:07cette espèce de pression sur les profs.
01:01:08Il y a de plus en plus de profs aujourd'hui qui refusent de montrer des caricatures, qui
01:01:13refusent d'aller sur certains sujets.
01:01:15Ce professeur a eu du courage, parce que montrer aujourd'hui, en 2025, après le passé qu'on
01:01:19a, après les drames qui se sont produits, montrer des caricatures de Charlie Hebdo en
01:01:23cours et d'autres, c'est important de dire qu'il n'a pas montré que des caricatures
01:01:27sur les musulmans.
01:01:28Il a montré toutes les religions, mais c'est celle-là qui pose problème.
01:01:30Et c'est assez courageux de sa part.
01:01:32Et voilà ce qui se passe derrière.
01:01:33D'abord, effectivement, chapeau bas aux profs en question.
01:01:36C'est vrai qu'aujourd'hui, on est dans une France où la laïcité subit des coups
01:01:40de boutoir, d'un islam radical qui attaque dès le plus jeune âge.
01:01:44Aujourd'hui, on voit qu'il y a des gamins qui refusent qu'on enseigne la Shoah à l'école,
01:01:48qui refusent qu'on apprenne, j'allais dire, la caricature, l'ironie par rapport aux religions
01:01:53et notamment la religion musulmane, qui veulent importer au sein de l'école leur mode de
01:01:59vie, que ce soit le voile de foulard, que ce soit le refus de chanter, que ce soit les
01:02:04menus différenciés à la cantine.
01:02:06C'est une véritable offensive anti-républicaine faite par un islam radical importé.
01:02:12Et donc, il faut retrouver nos valeurs.
01:02:14C'est un peu le sujet précédent, Jean-Marc.
01:02:16C'est au niveau de la jeunesse qu'il faut imprimer les valeurs de la République française.
01:02:21En France, on a le droit d'avoir la religion qu'on veut.
01:02:24Mais à partir du moment où on arrive dans un lieu comme à l'école, on le laisse au vestiaire.
01:02:29Et donc, il faut faire attention.
01:02:31Ça veut dire qu'on a un problème d'immigration.
01:02:32Ça veut dire qu'on a un problème d'assimilation.
01:02:35Je suis d'accord.
01:02:36Mais on le paye, Jean-Marc.
01:02:37On le paye.
01:02:38On le paye parce que des années de laxisme.
01:02:40Une fois encore, de refus d'assimiler, de refus d'assumer notre identité, nos racines
01:02:46chrétiennes.
01:02:47Et donc, quand on n'a pas de valeurs, des valeurs plus difficiles en face, plus dures
01:02:52en face, se mettent en face.
01:02:54C'est justement à cause de discours comme le vôtre qu'aujourd'hui, nous avons divisé
01:02:59les Françaises et les Françaises.
01:03:01Qu'est-ce qu'il y a dans mon discours de diviseur ?
01:03:03Je vais vous dire, parce que vous êtes tout le temps, encore une fois, à stigmatiser
01:03:06des populations qui n'ont rien demandé.
01:03:08Vous avez des cas, effectivement, qui sont dramatiques.
01:03:11Je parle de l'islam radical.
01:03:12Et aujourd'hui, précisément, cette jeune fille, justement, n'avait pas à faire ça.
01:03:16L'école est le sanctuaire de la République.
01:03:18Mais vous confondez musulman et islam radical.
01:03:20Écoutez-moi jusqu'au bout.
01:03:22Attendez, attendez.
01:03:23Je suis en train de vous dire que cette jeune fille, justement, s'est complètement perdue
01:03:27parce qu'elle s'est fait happer.
01:03:28Pas de lien avec l'immigration.
01:03:29Écoutez-moi bien.
01:03:30Attendez.
01:03:31Vous dites que je stigmatise.
01:03:32Écoyez un peu dans la réalité de ce qui se passe.
01:03:34Mais bonsoir, bonsoir.
01:03:35C'est vous qui êtes complètement lunaire, madame.
01:03:36Vous êtes députée.
01:03:37Vous êtes en fait...
01:03:38Oui, mais vous ne le serez probablement jamais, madame, en magnant aussi mal...
01:03:41Mais j'ai pas besoin.
01:03:42Ce que je fais a beaucoup plus d'impact.
01:03:43Beaucoup plus d'impact que ce que vous faites.
01:03:45Mais vous racontez n'importe quoi.
01:03:46On n'est pas là à se comparer ou à se dire qu'il y a raison ou qu'il n'y a pas raison.
01:03:48Bon, en quoi j'ai stigmatisé ?
01:03:49Les sujets aujourd'hui...
01:03:51En quoi j'ai stigmatisé ?
01:03:53En quoi il y a stigmatisation ?
01:03:55Vous demandez Laurent Jacobelli.
01:03:56Allez-y.
01:03:57En quoi il y a stigmatisation ?
01:03:59En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:00En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:01En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:02En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:03En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:04En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:05En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:06En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:07En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:08En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:09En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:10En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:11En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:12En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:13En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:14En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:15En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:16En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:17En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:18En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:19En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:20En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:21En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:22En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:23En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:24En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:25En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:26En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:27En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:28En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:29En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:30En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:31En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:32En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:33En quoi il y a stigmatisation ?
01:04:35Il y a aujourd'hui en France des islamistes radicalisés qui sont fichés au FSPRT et pour certains prêts à passer à l'acte.
01:04:44Ces gens-là existent, sont sur le territoire, ne sont pas mis hors d'état de nuire.
01:04:47Ces gens-là ont des enfants et ils les éduquent dans cet esprit.
01:04:51On ne se pose jamais la question des enfants de ces islamistes qui sont suivis.
01:04:56C'est-à-dire qu'on leur inculque à la maison un islam radical et qui fait qu'aujourd'hui il est propagé dans l'école.
01:05:03Donc soit on continue, je reviens à ce qu'on disait tout à l'heure, non-assistance à enfants en danger,
01:05:08parce que quand on laisse des enfants dans des familles islamistes où on dit que le haut du spectre,
01:05:13dans une partie du FSPRT, c'est le fichier de la radicalisation,
01:05:16ce sont des gens qui sont prêts à passer à l'acte et qu'on laisse leurs enfants avec eux.
01:05:20Qu'est-ce qu'on enseigne à ces enfants ?
01:05:22Ces enfants qui vont voir leurs camarades à l'école, de quoi ils parlent ?
01:05:25Et tant qu'on ne s'occupera pas de ça, on est en train de préparer toute une génération d'islamistes radicaux sans rien faire.
01:05:32Alors vous pouvez faire tout ce que vous voulez comme baratin, la république, le machin, etc, ça ne veut rien dire.
01:05:38Il faut agir là où il y a le problème et concrètement.
01:05:41Jean-Christophe Asselineau, vous soufflez, vous soufflez et après on change de sujet.
01:05:45Justement parce que de l'autre côté de la table finalement on ne répond pas à la question ni au sujet.
01:05:48Le sujet c'est une collégienne de 13 ans, effectivement c'est une enfant.
01:05:52Il y a le spectre de l'affaire Samuel Paty que je connais très bien dans cette histoire.
01:05:56Il y a une réponse pénale immédiate, un avertissement pénal probatoire, très bien c'est à saluer.
01:06:00On ne peut plus se permettre dans ce genre de situation la moindre hésitation.
01:06:04Il faut une réponse pénale ferme et forte.
01:06:06Le sujet ce n'est pas l'islamisme radical ou les enfants d'islamistes radicaux.
01:06:09On vient de nous dire que la maman a publiquement réprouvé les propos de sa fille.
01:06:14Elle n'allait pas dire le contraire, elle n'allait pas dire bravo.
01:06:17En fait le problème, et c'est exactement ce que disait Mme Cahout,
01:06:21le vrai problème c'est qu'avec des discours séparatistes comme les vôtres,
01:06:25on montre les Français à les incroiser.
01:06:27Cette jeune fille elle est Française.
01:06:30Sa mère elle est Française.
01:06:32Vous parlez d'islamisme radical.
01:06:34On peut être islamisme radical et français.
01:06:37Vous parlez d'assimilation.
01:06:38Ils se trouvent autant français que vous ces gens.
01:06:40Mais alors ?
01:06:42Juste attendez, attendez.
01:06:44Maître Basson-Larbi, on peut être français et islamisme radical ?
01:06:49Oui on peut.
01:06:50Ce n'est pas le sujet.
01:06:51C'est vous qui dites qu'ils sont français.
01:06:53Ce n'est pas le sujet, l'islamisme radical.
01:06:55Ce n'est pas le sujet, l'islamisme radical.
01:06:57Ça fait des années.
01:06:58Pas tous en même temps.
01:06:59Une seconde.
01:07:00Prends pas un élément.
01:07:01Un élément je m'en occupe.
01:07:03Attendez, pas tous en même temps, personne n'entend rien.
01:07:05J'ai été mis en cause.
01:07:07Vous savez, le refus de dire les choses, c'est ce qui nous a amené là où nous sommes.
01:07:10Quand on critique l'islam radical, on est soupçonné d'islamophobie.
01:07:13Quand on critique ce type de choses, on nous dit...
01:07:16Vous êtes islamophobe, Maître Basson-Larbi.
01:07:18Bruno Retailleau est islamophobe.
01:07:20Je veux vous dire quelque chose.
01:07:22Quand on s'attaque à l'islamisme, si on est islamophobe, oui...
01:07:25Monsieur, si j'étais musulman, je ne supporterais pas votre discours.
01:07:29Parce que vous faites la malgarde, monsieur, entre l'islam radical et les musulmans.
01:07:35Moi, je fais la différence.
01:07:36Tous les français, quelle que soit leur religion, y compris les musulmans,
01:07:40sont victimes de l'islam radical.
01:07:42Et de l'islam radical doit être coupé.
01:07:44C'est une gangrène.
01:07:46Quand vous avez sur TikTok des prêcheurs de haine qui essayent d'endoctriner nos enfants,
01:07:50ça fait du mal à la République et ça fait du mal aux enfants.
01:07:53En refusant de le dire, vous êtes accomplice tacite.
01:07:58Laurent Saillet.
01:08:01Je parle de manière générale.
01:08:02Quand on menace de mort un professeur parce qu'il montre des caricatures de Mahomet,
01:08:06ça n'a rien à voir avec l'islamisme radical.
01:08:08Ça n'a rien à voir.
01:08:09C'est parce qu'on est végétarien, en fait.
01:08:12Non, mais attendez.
01:08:13Quand on ne supporte pas, justement, l'offense aux prophètes,
01:08:17est-ce que ça n'est pas de l'islamisme radical ?
01:08:19Ça vient de quoi, d'autre ?
01:08:21La base.
01:08:22C'est quoi, alors, la base ?
01:08:23Déjà, ce n'est pas la question.
01:08:24C'est quoi, la base, monsieur ?
01:08:26C'est la question.
01:08:28La question, c'est pourquoi elle menace ce professeur de mort
01:08:30parce qu'il montre des caricatures de Mahomet.
01:08:32C'est de l'islamisme radical.
01:08:33C'est une gangrène qui est complètement débile.
01:08:35Ça, moi, je ne me permettrais pas de dire ça.
01:08:37Comme le disait Mme Kaho.
01:08:39Ça, je trouve que c'est plus insupportable pour elle.
01:08:41On avance.
01:08:43Juste un mot, alors.
01:08:44Vite, mais allez-y.
01:08:45Je ne crois absolument que je puisse m'exprimer là-dessus.
01:08:46Mais vite.
01:08:48C'est qu'à force de ne pas faire que la loi soit la même pour tous,
01:08:51ces gens-là, tous les gens qui finalement se retrouvent dans des...
01:08:54Quels gens ?
01:08:55Ceux qui sont stigmatisés mais qui ne sont pas.
01:08:56Qui est stigmatisé ?
01:08:57Les islamistes ?
01:08:58Oui.
01:08:59D'où ?
01:09:00Alors, quelles sont les preuves ?
01:09:01Que cette jeune fille est islamiste ?
01:09:02Mais pourquoi elle est contre les caricatures de Mahomet ?
01:09:04Pourquoi elle est contre les caricatures de Mahomet ?
01:09:06Répondez-moi.
01:09:07Pourquoi elle est contre les caricatures de Mahomet ?
01:09:09Si elle n'est pas islamiste.
01:09:10Je ne suis pas là pour répondre à sa place.
01:09:12Elle a 13 ans.
01:09:13Et alors ?
01:09:14On est débiles à 13 ans ?
01:09:15Non, on est un enfant à 13 ans.
01:09:16Donc il n'y a pas d'offensive islamiste en France.
01:09:18A 13 ans, on est un enfant.
01:09:19Il n'y a pas d'islamiste.
01:09:20Le sujet, ce n'est pas de l'islamisme.
01:09:21Je vous le contermine en parlant d'autre chose.
01:09:23Je veux que l'on termine en parlant d'autre chose.
01:09:26Stigmatise les musulmans.
01:09:27S'il vous plaît.
01:09:28C'est bon.
01:09:29Personne ne stigmatise les musulmans.
01:09:30Au contraire, c'est les premières victimes dans ces histoires,
01:09:33parce que c'est eux qu'on montre du doigt après,
01:09:35et c'est là où ce n'est pas bien.
01:09:36Je méprise tout le monde.
01:09:37Je veux qu'on parle de Rennes.
01:09:38Juste de ce qu'il se passe à l'université de Rennes.
01:09:40On est avec Ivan Lecoze, délégué national de l'Uni.
01:09:43Bonjour.
01:09:44Merci d'être en direct avec nous.
01:09:45Il se passe quoi à Rennes ?
01:09:46Visiblement, l'université rennaise est bloquée, c'est ça ?
01:09:49Elle a été bloquée, en tout cas, hier ?
01:09:51Oui, tout à fait.
01:09:52Elle a été bloquée jusqu'à ce matin, 10h45.
01:09:55Rennes 2 a été bloquée.
01:09:56Rennes 1, l'université Rennes 1, Sciences Po Rennes.
01:09:59Les Beaux-Arts ont également été envahis.
01:10:00Il y a des barrages filtrants qui ont été mis en place
01:10:03à l'entrée de ces établissements.
01:10:05C'est un constat, malheureusement, qu'on a pu faire plusieurs fois
01:10:08dans de nombreuses universités.
01:10:09Beaucoup d'universités parisiennes en début d'année scolaire également.
01:10:13Mais maintenant, il faut aussi s'attaquer aux causes.
01:10:15Il faut comprendre qui a bloqué.
01:10:17Ceux qui ont bloqué, ce sont des organisations comme l'UNEF
01:10:20et notamment l'Union étudiante,
01:10:21qui sont des organisations subventionnées
01:10:23par le ministère de l'Enseignement supérieur
01:10:25à hauteur de plusieurs centaines de milliers d'euros par an.
01:10:28Il y a également la Jeune Garde
01:10:29qui participe activement à ces blocages.
01:10:31Et ça, je pense que c'est important de le notifier,
01:10:32d'autant plus que Bruno Retailleau hier a dit
01:10:34qu'il y avait la question justement de la dissolution de la Jeune Garde
01:10:37qui a été mise sur la table.
01:10:38Et nous, disons qu'on soutient très vivement cette proposition
01:10:42dans le sens où c'est une organisation,
01:10:44comme d'ailleurs l'UNEF ou l'Union étudiante,
01:10:46qui ne respecte pas la loi
01:10:48et qui bloque nos établissements et les dégrade.
01:10:51Mais, excusez-moi, je n'ai pas compris
01:10:53pourquoi ils bloquaient les établissements.
01:10:55Quelles sont les revendications ?
01:10:56On ne comprend pas bien non plus.
01:10:58C'est assez flou.
01:10:59Selon certaines organisations étudiantes,
01:11:01par exemple l'Union étudiante dit que c'est contre le budget
01:11:04qui va être proposé par le gouvernement.
01:11:07D'autres organisations disent que c'est pour libérer Georges Abdallah.
01:11:10Georges Abdallah, c'est un terroriste
01:11:12qui, dans les années 80, a tué un militaire américain.
01:11:15À Paris, un militaire américain.
01:11:17Et c'était un Israélien.
01:11:22C'est les universités pour ça.
01:11:24Et d'autres organisations disent que c'est pour libérer
01:11:27des prisonniers anti-choix, je les cite.
01:11:30Donc, on ne sait pas exactement pourquoi c'est.
01:11:32En tout cas, apparemment, c'est une sorte de convergence
01:11:34de différentes luttes.
01:11:36Mais, finalement, les organisations d'extrême-gauche
01:11:39ont réussi à toutes s'organiser pour bloquer en même temps
01:11:41pour ces différentes raisons.
01:11:43Pendant que vous parliez, on a vu les images et les vidéos
01:11:45que vous nous avez envoyées.
01:11:47Merci beaucoup.
01:11:48Ivan Lecoz, c'était important également de montrer ça.
01:11:50Merci de nous avoir suivis.
01:11:51On se retrouve demain en direct
01:11:53à partir de 10h35 sur CNews.
01:11:55Merci pour votre fidélité.
01:11:57A demain.
01:11:59Et d'ici là, soyez prudents.
01:12:01C'est Sonia Mahboub dans un instant.
01:12:03Je vais oublier de la citer.

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