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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Jeudi 23 janvier 2025, Morandini live numéro 1579 sur CNews, premier channel d'info de France.
00:00:11Bonjour et bienvenue en direct à la Une, à Jeunes où se trouve ce matin le garde d'Esso, Gérald Darmanin.
00:00:17Il doit visiter l'école nationale pénitentiaire et c'est intéressant au moment où on parle beaucoup de l'état de nos prisons.
00:00:24Gérald Darmanin qui doit d'ailleurs faire des annonces dans les minutes qui viennent et ce sera en direct bien sûr
00:00:29sur CNews. Il faut dire que la réalité dans les prisons est loin de ce que l'on imagine.
00:00:34Ainsi par exemple ce qui se passe à la prison du Pontet, une prison parmi les autres.
00:00:40Mais écoutez ce gardien qui raconte son quotidien.
00:00:43En l'espace de 3 ou 4 ans c'est devenu monnaie courante.
00:00:47Là du coup on fait des saisies de 100 grammes ou 200 grammes facilement 2 à 3 fois par semaine.
00:00:51C'est quotidien, quotidien, des téléphones on en trouve tous les jours et des lames en céramique malheureusement ça devient aussi du quotidien.
00:00:59On en trouve de plus en plus dans des endroits du coup où les personnes détenues s'embêtent même plus à les cacher
00:01:03parce que c'est tellement facile pour eux justement de faire entrer leurs marchandises maintenant
00:01:06qu'ils s'embêtent même plus à le cacher correctement puisque du coup dans tous les cas ils savent qu'ils vont en avoir.
00:01:09Voilà Gérald Darmanin donc en direct d'agence ce sera tout à l'heure sur CNews.
00:01:13Et justement le trafic de drogue ne semble plus suffire aux réseaux mafieux qui prennent de plus en plus de place dans les villes à Marseille.
00:01:20Les dealers semblent désormais chercher à diversifier leurs activités.
00:01:23Ils s'attaquent désormais aux bars et aux restaurants pour les raqueter provoquant une vraie inquiétude chez les propriétaires de commerce dans la ville.
00:01:32C'est en plein coeur de la nuit lors de la fin de service que les tentatives de raquettes se déroulent.
00:01:38Un phénomène en nette augmentation depuis septembre 2024 et qui inquiète les professionnels.
00:01:44Il y a des messagers masqués qui viennent voir le commerçant et qui lui passent un téléphone pour pouvoir recevoir la menace en direct sur ce téléphone.
00:01:53Voilà tout simplement c'est comme ça que ça se passe.
00:01:55Ils expliquent qu'ils veulent de l'argent en grande partie de leur tranquillité.
00:01:59Souvent on a affaire à des petits jeunes qui se demandent de quelle organisation ils viennent.
00:02:05Enfin on ne sait pas c'est très délicat, c'est diffus, c'est pas très clair donc oui bien sûr qu'on a peur.
00:02:13Pour les autorités, aucun doute quant aux auteurs de ces raquettes.
00:02:16Après avoir fait main basse sur le trafic de drogue, ces narcotrafiquants cherchent aujourd'hui à diversifier leurs activités.
00:02:23Autre exemple du trafic de drogue qui pourrit la vie des riverains à Paris, cette fois Porte de Clignancourt.
00:02:28Malgré les alertes, malgré les plaintes, malgré les promesses, rien ne semble pouvoir mettre fin au trafic de drogue et à cette ambiance malsaine qui règne sur place.
00:02:38Le constat de cet habitant de la Porte de Clignancourt est saisissant.
00:02:42On y trouve beaucoup de vendeurs à la sauvette, tout ce qui est cigarettes, parfums, tout type de choses qu'on a besoin, même tout ce qui est high-tech aussi on trouve pas mal.
00:02:52Il y a quelques pickpockets, ça c'est surtout dans le tramway.
00:02:55Le soir c'est un autre monde aussi, il y a plus tout ce qui est mendiants, toxicomanie, tout ça qui passe dans le quartier.
00:03:02Des trafics en tout genre et une insécurité grandissante.
00:03:06Lundi soir, une personne a été étranglée après une rixe dans une laverie.
00:03:09Quelques heures plus tard, un individu a lui été blessé au visage à coups de cutter.
00:03:14Des faits qui seraient liés à la vente d'objets volés sur le marché.
00:03:17On a énormément de délinquances, notamment venues des Pays de l'Est, qui viennent revendre du recel de vol effraques, du recel de vol de fret.
00:03:24Ce qui entraîne une délinquance relativement organisée, ce qui entraîne des règlements de comptes.
00:03:29Voilà, étrange ambiance, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:03:31Encore une église vandalisée en France dans une indifférence quasi générale.
00:03:35Cette fois, c'est la Basilique Saint-Aubin-de-Rennes qui a été saccagée.
00:03:39Un déferlement de violence contre des symboles religieux à tel point que pour la sécurité de tous, le prêtre a décidé de fermer pour l'instant les portes de son église.
00:03:49Des dizaines de morceaux de plâtre rassemblés dans trois cartons.
00:03:53Voici ce qu'il reste de la statue de la Vierge de la Basilique Saint-Aubin-de-Rennes.
00:03:58Gonzague fait partie des bénévoles qui, chaque jour, ouvrent les portes de l'église.
00:04:02Il en a encore les larmes aux yeux.
00:04:04C'est moi qui ai découvert ça le lundi 13 janvier, en ouvrant Saint-Aubin, comme tous les lundis.
00:04:10C'est un endroit de prière, je ne comprends pas qu'on puisse casser quelque chose, moi ça me fend le cœur.
00:04:17Trois jours plus tard, le jeudi 16 janvier, nouvel acte de vandalisme, comme l'explique Cécile Bougma, coordinatrice de la Basilique.
00:04:25Après la cassure de la statue de la Vierge, on avait la crèche qui était ici et on a retrouvé le petit Jésus, la tête du petit Jésus décapité, le bébé Jésus.
00:04:34La petite dizaine de paroissiens, en charge des accès de l'édifice, décident de fermer l'église, au moins jusqu'aux vacances de février.
00:04:42Décision prise à contre-cœur, François, un des bénévoles, s'en explique.
00:04:47On ferme pendant un certain temps pour donner envie aux psychopathes d'aller voir ailleurs.
00:04:52Il faut surtout permettre aux gens qui veulent rentrer dans l'église de venir en toute sécurité.
00:04:58Et ça c'est quand même un minimum, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:05:01Ce drame en Allemagne hier, avec cette nouvelle attaque au couteau et ce qui s'est passé, là encore est glaçant.
00:05:07Le suspect est un afghan de 28 ans et il y a deux morts, dont un bébé de 2 ans.
00:05:14Les faits se sont déroulés ici, dans un parc du centre-ville d'Achafenbourg, en Bavière.
00:05:19Hier, vers 11h45, une attaque au couteau a fait deux morts, dont un petit garçon de 2 ans et un homme de 41 ans ayant essayé de s'opposer à l'attaque d'un groupe d'enfants.
00:05:31Le suspect, un ressortissant afghan de 28 ans, entrait en Allemagne fin 2022.
00:05:36Le 4 décembre, le suspect a lui-même annoncé son départ volontaire. Il l'a fait savoir par écrit au bureau central de l'immigration.
00:05:43Malgré la suspension de sa demande d'asile, l'homme n'avait pas quitté le territoire allemand.
00:05:48Pour les Bavarois, réunis hier à l'occasion d'une veillée en hommage aux victimes, c'est l'incompréhension.
00:05:53Mon souhait serait que nous ayons une politique d'expulsion appropriée selon laquelle les personnes obligées de quitter le pays le quittent vraiment.
00:06:01L'agresseur d'aujourd'hui aurait dû quitter le pays.
00:06:03Selon les autorités, l'auteur des faits déjà connu pour des actes violents serait suivi pour des troubles psychiatriques.
00:06:10Pour le moment, les spéculations vont plutôt dans le sens d'évidentes maladies mentales.
00:06:14Une première perquisition n'a révélé aucune preuve de sentiments islamistes radicaux.
00:06:19Ces derniers mois, l'Allemagne a été secouée par plusieurs attaques meurtrières.
00:06:23La dernière en date, celle d'un médecin saoudien de 50 ans au marché de Noël de Madbourg, faisant 6 morts et 300 blessés.
00:06:31On parle souvent des problèmes de l'immigration incontrôlée en France et on se demande quelles solutions trouver.
00:06:35Aux États-Unis, vous le savez, Donald Trump en a fait un de ses axes de campagne.
00:06:39Désormais, il veut appliquer ce qu'il a promis avec une ville qui va servir d'exemple, c'est Chicago.
00:06:45Alors forcément, l'ambiance sur place, parmi les illégaux surtout, est plutôt tendue.
00:06:51Julietta, 26 ans, se rend dans ce centre d'aide aux migrants situé dans le quartier latino de Chicago.
00:06:56Cette mère de 3 enfants a fui le Nicaragua il y a 3 ans.
00:06:59Comme elle, des milliers de sans-papiers craignent désormais d'être arrêtés.
00:07:03La vérité, c'est qu'il y a des gens qui se cachent. Certains ne sortent pas de chez eux.
00:07:08Moi, je suis obligée de sortir. Il faut que j'aille travailler et faire les courses pour nourrir mes enfants.
00:07:12L'envie ne m'invade pas la tête ni le cœur.
00:07:15Un sentiment largement partagé dans le sud-ouest de Chicago où résiderait 400 000 sans-papiers, selon les estimations.
00:07:22Ce couple nous fait part de son inquiétude.
00:07:24Oui, on a peur. On a tous peur parce qu'on n'a pas de papiers ici. On a peur que quelqu'un nous trouve et nous renvoie dans notre pays.
00:07:30A quelques mètres de là, les électeurs républicains organisent une soirée pour célébrer l'élection de Donald Trump.
00:07:36Ce qui se passe en ce moment, ce n'est pas de l'immigration. C'est une invasion pure et simple du pays.
00:07:42Ces migrants illégaux nous coûtent beaucoup d'argent, pas seulement en aide.
00:07:46La quasi-totalité des participants sont issus de l'immigration.
00:07:50Donald Trump a réalisé de très bons scores dans la communauté hispanophone.
00:07:54Carlos Alvarez, originaire de Puerto Rico, est le patron des républicains dans ce quartier latino.
00:08:00On voit une augmentation des crimes parce qu'on a une invasion massive de personnes qui ne veulent pas respecter la loi.
00:08:06Je parle en particulier de ceux qui viennent et commettent des crimes et salissent notre nom.
00:08:10Pendant que le monde s'interroge et se pose des questions, que fait Emmanuel Macron ?
00:08:15Eh bien lui, il répond à des tiktokers qui se plaignent.
00:08:18Ça paraît assez incroyable, mais le président de la République a pris le temps de répondre sur les réseaux sociaux
00:08:22à un automobiliste qui se plaignait de ne pas pouvoir payer les péages avec son téléphone portable.
00:08:27Comme si c'était vraiment le problème le plus important du monde aujourd'hui en France.
00:08:32Regardez la plainte et la réponse du président de la République.
00:08:36À un jeune moment, j'ai 90 euros d'amende et trois points sur le permis parce que j'ai payé avec mon téléphone en Apple Pay au péage.
00:08:41Il y a zéro vanne.
00:08:42C'est quoi tous ces policiers ? Qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai juste payé le péage avec mon téléphone.
00:08:46Bonjour, je viens de vous voir.
00:08:48Vous avez raison. Je crois qu'en 2025, on doit pouvoir payer au péage avec son téléphone.
00:08:55Donc j'ai passé le dossier au ministre de l'Intérieur et on va collectivement régler ça.
00:09:01Voilà, la France avance.
00:09:03Et puis l'actualité média, comme chaque jour.
00:09:05Hier, je vous parlais de cet homme qui a surgi sur le plateau de Touche pas à mon poste en hurlant,
00:09:09qui a immédiatement été plaqué au sol par la sécurité.
00:09:11Tout cela en direct.
00:09:12Eh bien, ce garçon a fait une vidéo hier pour expliquer son geste et s'excuser.
00:09:16Regardez Gilles Verdez qui expliquait son comportement étrange pendant l'émission.
00:09:21Ce jeune homme, c'est la quatrième fois qu'il vient.
00:09:23C'est ça.
00:09:24Les trois premières fois, il avait été calme.
00:09:26Et là, j'ai discuté avec les agents de Sécu.
00:09:27En fait, ils l'ont repéré parce qu'il bougeait les jambes beaucoup et il psalmodiait
00:09:32comme s'il répétait un texte qu'il avait envie de dire.
00:09:36Il était agité, il était en sueur.
00:09:38Donc, il l'avait localisé et en quelque sorte, il s'attendait à ce qu'il passe à l'action.
00:09:43Alors, à titre préventif, ils ne peuvent rien faire.
00:09:45Mais ils n'ont pas été surpris quand il a sauté, ce qui explique aussi l'intervention ultra rapide.
00:09:49Exactement.
00:09:51Et puis, pour terminer dans l'actualité média, événement ce soir sur C8 en prime
00:09:54avec le lancement à 21h20 d'une nouvelle série documentaire.
00:09:58Ça s'appelle « Victimes ».
00:09:59C'est une série dans laquelle je vais à la rencontre de victimes qui nous racontent
00:10:04les drames qu'elles ont vécus avec émotion et passion.
00:10:06En avant-première, regardez les débuts de cette nouvelle émission diffusée désormais
00:10:10tous les jeudis, juste après « Touche pas à mon poste » à 21h20.
00:10:16Le courage, c'est ma mère qui me l'a donné.
00:10:19Je ferai tout pour elle.
00:10:22Qu'elle soit là ou plus là, je ferai tout pour elle.
00:10:25Je continue à faire vivre Marie en faisant sa justice.
00:10:29Je n'ai pas envie de me dire que derrière Marie, ce n'est pas possible qu'il pleure rien.
00:10:34Avant de subir cette intervention, Jaël me dit « Si je ne mors pas,
00:10:38c'est quoi la pire chose pour toi qu'il puisse en rire ? »
00:10:41Je lui écoute très égoïstement « Ça serait que tu ne te rappelles plus de moi ».
00:10:45Et ça, c'est vraiment de le sens.
00:10:53Stéphanie a perdu sa fille, victime de harcèlement scolaire.
00:10:58Alors, cette maman a décidé non seulement de découvrir la vérité sur cette affaire,
00:11:04mais également d'empêcher d'autres adolescents de commettre l'irréparable.
00:11:14Jaël n'a plus aucun souvenir de son passé.
00:11:18Elle a totalement perdu la mémoire.
00:11:21Aujourd'hui, elle réapprend à vivre, à recréer un lien avec son fils
00:11:26et à aimer son compagnon.
00:11:32Mélissa avait 12 ans lorsqu'elle a perdu sa maman dans des circonstances terribles.
00:11:38Aujourd'hui, elle veut comprendre ce qui s'est passé et obtenir justice.
00:11:44Elles sont courageuses, elles sont fortes, mais surtout, elles sont combatives.
00:11:50Voici leurs histoires.
00:11:53Voilà, et c'est ce soir à 21h20 sur C8.
00:11:55Ça s'appelle « Victimes », c'est inédit, juste après « Touche pas à mon poste »
00:11:58et désormais tous les jeudis soirs.
00:12:00L'étape et les flops d'audience d'hier soir, c'est avec Mister Audience.
00:12:02Agnès Kévin, va-t'en.
00:12:07Hier soir en Access, Nagui est resté très en forme.
00:12:09Avec, n'oubliez pas, les paroles sur France 2.
00:12:11L'animateur est resté très haut en rassemblant 3,3 millions de téléspectateurs.
00:12:15Loin derrière, à seulement 2,4 millions, le feuilleton de TF1.
00:12:18Demain nous appartient le 19 juin de France 3.
00:12:20Ils sont à égalité parfaite.
00:12:22Sur M6, la meilleure boulangerie de France se maintient à plus d'un million quatre devant ses tabous sur France 5.
00:12:30À 20h, le journal de Gilles Boulot sur TF1 reste large leader, à plus de 5 millions.
00:12:34En revanche, la situation reste compliquée pour l'édition d'Anne-Sophie Lapix sur France 2
00:12:38puisqu'il ne parvient toujours pas à repasser au-dessus de la barre des 4 millions.
00:12:44À 21h, Cyril Hanouna est resté leader.
00:12:46Avec Touche pas à mon poste sur C8, l'animateur a réuni plus de 2 millions de téléspectateurs.
00:12:50Quotidien de Yann Barthez sur TMC n'est pas très loin derrière, mais sous les 2 millions.
00:12:57En primetime, pas grand monde devant la télé.
00:12:59Hier soir, TF1 est arrivé petit leader avec sa série Heads Bet, mais à seulement 2,7 millions.
00:13:04Avec sa série Made in France, France 2 est deuxième en faisant 400.000 de moins.
00:13:08Sur M6, la série Le Tattooeur d'Auschwitz réalise un score correct à plus de 2 millions.
00:13:13En revanche, sur France 3, le magazine des Racines et des Ailes a du mal à s'imposer à seulement 1,5 million.
00:13:18Mister Audience vous dit à demain.
00:13:20Je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:13:23Garen Chloroquian, bonjour.
00:13:24Bonjour.
00:13:25Merci d'être avec nous, journaliste éditorialiste chez Frontière.
00:13:27Christine Kelly, bonjour.
00:13:28Bonjour Jean-Marc.
00:13:29Merci également d'être là, journaliste présentatrice de Face à l'Info.
00:13:32Bruno Pommard, bonjour.
00:13:33Bonjour Jean-Marc.
00:13:34Président du CineTank Initiative Sécurité Intérieure, ex-instructeur opérationnel du RAID.
00:13:38Et puis Mathias Leboeuf, bonjour.
00:13:40Bonjour Jean-Marc.
00:13:41Journaliste et docteur en philosophie.
00:13:43Je voulais commencer cette émission avec un témoignage hier.
00:13:45Un témoignage qui s'est déroulé au tribunal de Versailles.
00:13:49C'est l'animateur de France 2, Bruno Guillon, qui témoignait hier.
00:13:54Et il témoignait après le home-jacking dont il a été victime.
00:13:58Vous vous en souvenez sans doute.
00:13:59C'était dans la nuit du 27 septembre 2023.
00:14:01Bruno Guillon et sa femme et leur fils, à l'heure âgée de 14 ans, ont été menacés et menottés par trois hommes.
00:14:07Et ce qui est frappant dans ce qui s'est passé hier, c'est que Bruno Guillon et sa femme étaient en larmes au tribunal en racontant ce qui s'est passé.
00:14:14Près d'un an après ce drame, ils ne se sont toujours pas remis.
00:14:19Et dans un instant, vous entendrez ce qu'il a dit hier au tribunal.
00:14:22C'est terrible.
00:14:23Mais d'abord, je voudrais pour bien vous remettre en mémoire les faits.
00:14:25Qu'on revienne sur ce qui s'est passé ce soir-là.
00:14:28Les faits se sont déroulés aux alentours de 3h40 du matin.
00:14:31L'animateur appelle la police et affirme avoir été séquestré avec sa femme et son enfant de 14 ans.
00:14:36D'après ses dires, quatre hommes sont entrés par réfraction dans son domicile de Thessancourt-sur-Aubette, dans les Yvelines.
00:14:42Avant d'arriver dans la chambre parentale, ils auraient pénétré la maison en brisant la vitre d'une chambre d'amis au rez-de-chaussée de l'habitation.
00:14:48Les victimes sont sorties de leur lit.
00:14:50Une arme de poing est placée sur la temble de l'animateur avant d'être conduite avec sa femme dans la chambre de leur fils.
00:14:56Son épouse est baïonnée et ligotée.
00:14:58Deux individus les surveillent et l'un d'entre eux est armé d'un marteau.
00:15:01Ils réclament argent, bijoux, montres et sacs de luxe.
00:15:04A 4h, les quatre individus repartent avec le butin, laissant derrière eux un couple sans blessure mais en état de choc.
00:15:10Voilà, et un état de choc qui n'est toujours pas passé.
00:15:13Je vous propose de regarder trois citations très fortes qui ont été rapportées par nos confrères du Parisien,
00:15:18qui sont des citations de Bruno Guillon hier au tribunal.
00:15:21Il a dit face aux agresseurs qui étaient là « ils ont volé ma vie de papa parce que quand on élève un enfant,
00:15:28on est là pour lui dire qu'on est là pour l'aider et le défendre ».
00:15:32Autre citation, « ils ont brisé la vie d'un gamin de 14 ans au moment des faits.
00:15:37Il avait des rêves d'études qu'il ne fera pas parce qu'à cause de cette agression, c'est devenu compliqué ».
00:15:43Et puis troisième citation, vous avez, il s'adressait là bien évidemment aux personnes qui sont rentrées dans leur maison,
00:15:50vous avez brisé une famille, vous avez brisé un couple, nous, ma femme, mon fils et moi,
00:15:55on est condamnés à être malheureux pour le restant de nos jours.
00:15:59Christine Kelly, les mots de Bruno Guillon sont très forts, sachant qu'on est quasiment un an et demi après les faits.
00:16:05On voit quel point il est impacté et nos confrères du Parisien disent justement,
00:16:10il était en larmes encore au tribunal et sa femme aussi était en larmes.
00:16:14Uniquement en vous entendant, j'ai presque les larmes qui me montrent aux yeux.
00:16:17Je suis assez émotive, tout le monde le sait, mais en tant que père, c'est puissant ce qu'il dit.
00:16:24C'est puissant de voir justement la vie de son enfant de 14 ans brisé,
00:16:28c'est puissant de voir à quel point il est impuissant justement devant la violence des faits
00:16:34et de voir qu'il ne peut même pas aider son enfant à grandir demain.
00:16:39Le rôle d'un père, le rôle d'une mère, le rôle d'un parent,
00:16:42c'est justement d'accompagner un enfant pour faire façade demain
00:16:45et de voir, et j'imagine le choc dans la tête de cet enfant,
00:16:49le choc de voir ses parents, un père et une mère, c'est la protection, la protection de la famille
00:16:54et de voir que cette protection s'effondre et vole en éclats,
00:16:58je comprends très bien que ça puisse faire un choc et j'espère qu'ils vont s'en remettre
00:17:02et malheureusement au niveau financier, comment dirais-je,
00:17:06voir qu'on est attaqué pour des bijoux, pour le matériel, etc.,
00:17:10ça aussi c'est incompréhensible dans la société d'aujourd'hui,
00:17:14se faire attaquer à 3h40 à son domicile, dans son lit.
00:17:18Un pistolet sur la tête, il faut le rappeler, un pistolet sur la tête.
00:17:22Et c'est ce qui change aussi aujourd'hui Jean-Marc, dans la violence.
00:17:25Vous qui avez étudié justement la criminalité depuis des décennies,
00:17:28comment on peut comprendre qu'aujourd'hui, à 3h du matin,
00:17:31maintenant c'est dans votre lit, la porte est fermée à clés et c'est là qu'on vous attaque.
00:17:35Vous, un enfant, une femme, des personnes âgées.
00:17:39Ils ont volé ma vie de papa, vous revoyez cette phrase,
00:17:42parce que quand on élève un enfant, on est là pour lui dire qu'on est là pour l'aider et pour le défendre.
00:17:47Ça c'était hier au tribunal et quelques jours après son agression,
00:17:51il avait témoigné sur RTL avec Yves Calvi et c'était très fort.
00:17:55On sort de son corps, c'est une sidération.
00:18:00Je vois ma femme...
00:18:08Avec un pistolet sur la tempe.
00:18:12Je suis désolé.
00:18:15Je vois mon fils qui est menacé par Doga.
00:18:18Tout de suite on m'attache les mains dans le dos.
00:18:22On m'emmène dans la chambre de mon fils.
00:18:25On me dit que si jamais on fait quoi que ce soit, ils vont nous tuer.
00:18:29Je vois ma femme avec quelqu'un d'autre, avec une arme sur la tempe, et ils l'emmènent dans le couloir.
00:18:36Alors je leur demande de me prendre moi et de laisser ma femme avec mon fils.
00:18:41Mais ils partent et ils nous renferment dans la chambre avec mon fils, qu'ils attachent.
00:18:46Ils n'arrivent pas à l'attacher les mains dans le dos, donc ils lui attachent les mains devant.
00:18:50Et là on reste renfermé pendant ce qui sera je pense les 30 minutes les plus longues de ma vie.
00:18:57Voilà Bruno Guillon qui témoignait juste après cette agression sobjaquique dont il a été victime.
00:19:02On est en direct avec Elsa de Castro qui est psychologue.
00:19:04Bonjour, merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:19:07Cette émotion qu'on vient de voir, c'était quelques jours après l'agression, donc on la comprend.
00:19:12Mais moi ce qui m'a vraiment bouleversé, c'est de savoir qu'hier, on est un an et demi après,
00:19:16quand il en reparle, quand il est à la barre du tribunal, quand il est avec sa femme,
00:19:21ils sont en larmes en racontant ce qui s'est passé.
00:19:23Ils parlent de vie brisée.
00:19:26Oui, il faut savoir que le traumatisme ne connaît pas la temporalité,
00:19:30donc on peut rester dans cet état de choc plusieurs années, de nombreuses années après l'événement.
00:19:36Si on n'a pas, bon déjà il faut du temps évidemment,
00:19:39mais il faut quand même qu'il y ait aussi un traitement de fond sur l'émotionnel.
00:19:45Là il est toujours choqué, mais je pense que c'est aussi évidemment le procès et cet événement,
00:19:50le passage judiciaire qui ravive évidemment tout l'émotionnel qui a été subi pendant cet événement.
00:19:59Les victimes qui développent un post-traumatique peuvent avoir des flashbacks,
00:20:07une peur intense à l'idée que ça puisse recommencer,
00:20:10éviter des lieux dans lesquels se sont passés les événements.
00:20:17Et malheureusement ici c'est dans sa maison, donc ça doit être terrible pour lui.
00:20:21On entendait aussi l'impact sur la dynamique familiale.
00:20:25Chaque membre de la famille a des façons de réagir différemment.
00:20:28Lui effectivement c'est plutôt sur la culpabilité de ne pas avoir pu protéger sa famille.
00:20:32Il racontait aussi son fils qui lui est assez perturbé dans sa routine,
00:20:38qui a du mal à s'ouvrir aux autres.
00:20:41Donc il y a tout un pannel de réactions par rapport à cet événement qui sont terribles.
00:20:47Ce qui est assez fort je trouve dans ses propos, c'est de voir à quel point il se sent au fond indirectement responsable.
00:20:55C'est-à-dire qu'il se sent responsable de ne pas avoir pu protéger sa famille.
00:20:59Il se sent responsable de ne pas avoir pu jouer son rôle de père protecteur.
00:21:03Il se sent responsable aujourd'hui de voir que son fils qui avait 14 ans, au moment des faits, rêvait d'études et tout ça s'est gâché.
00:21:10C'est ce poids de la responsabilité moi que je trouve très touchant au fond.
00:21:15Oui et c'est en fait une réaction assez standard, assez classique des victimes face à l'impuissance d'un événement.
00:21:22On va avoir tendance à, alors c'est pas se responsabiliser, mais plutôt culpabiliser
00:21:26pour essayer de donner du sens à un événement qui n'en a pas.
00:21:30Et donc on va recréer du sens, du maillage autour de cet événement en s'attribuant la faute pour se redonner du pouvoir quelque part.
00:21:38Mais en l'occurrence il n'y a aucune culpabilité à avoir.
00:21:41C'est un événement dont il est complètement innocent.
00:21:46D'ailleurs pour ça l'enjeu du procès c'est aussi remettre la place de la faute et de la culpabilité sur le banc des accusés.
00:21:53Et je pense que ça ira mieux, je pense que ce procès sera réparateur pour sa famille à ce niveau-là.
00:21:58On l'espère. En tout cas merci Elsa de Castro, psychologue Bruno Pomard, vous qui êtes policier.
00:22:03Vous connaissez justement ces chocs post-traumatiques, vous les avez vus, vous les avez sentis parfois.
00:22:10C'est vrai que c'est bouleversant d'entendre ça.
00:22:13Oui tout à fait, ça me rappelle une affaire d'ailleurs lorsque j'étais avant le RAID avec Jane Manston et Richard Berry
00:22:20qui avaient été saucissonnés comme on dit, c'est un peu le terme qu'on utilise chez nous.
00:22:24Et oui c'est des moments très difficiles psychologiquement.
00:22:27Et c'est le choc psychologique après et Bruno Guion que j'ai eu une ou deux semaines après ce qui est passé
00:22:34qui n'avait pas totalement réagi encore.
00:22:36Et quand je vois ce qu'on vient de voir à l'instant, effectivement ça interroge sur la difficulté de récupérer après une telle chose.
00:22:43C'est-à-dire qu'il culpabilise totalement vis-à-vis de sa famille, ça c'est important.
00:22:47Et encore une fois, mais c'est bien que le procès qui se passe...
00:22:50Et que ça vienne assez vite aussi.
00:22:52Oui c'est important, et puis la censure.
00:22:54Mais vous savez, le home-jacking comme le card-jacking c'est quelque chose malheureusement,
00:22:57le sport traditionnel de ces petites bandes de voyous qui sont vite cernées par la police, je vous rassure,
00:23:02parce qu'ils ne sont pas assez malins, même s'ils créent du...
00:23:05Mais on voit les dégâts, et je parle des dégâts psychologiques là.
00:23:08C'est ça Mathias Leboeuf, vous qui êtes philosophe, on voit les dégâts psychologiques que ça peut faire
00:23:13et sur la responsabilité, sur l'homme et sur la famille.
00:23:16Le gamin est touché, la femme, sa femme également, et nos confrères du Parisien le disaient,
00:23:21elle est en larmes, elle arrivait à peine à parler hier au procès en se souvenant de cette soirée.
00:23:25Oui, plus d'un an après, on parle souvent en psychologie et en philosophie aussi de résilience,
00:23:30qui a été un espèce de concept qui a été un peu popularisé par Boris Cyrulnik,
00:23:35mais quand on parle de résilience, on oublie qu'il y a plein plein de gens
00:23:39qui justement n'arrivent pas rapidement à être résilients et qui sont brisés effectivement,
00:23:46et qui sont brisés dans leur rapport de père, dans leur couple, donc c'est des multi-fractures.
00:23:52Moi j'espère pour Bruno que le temps fera quand même son affaire et que ça arrivera à apaiser un peu les choses.
00:24:00Il y a une chose aussi que j'ai trouvé incroyable dans son témoignage,
00:24:03c'est qu'il raconte qu'il y a des gens qui lui envoient des messages en lui disant
00:24:07« Bah écoute, à la télé tu rigoles, donc ça doit pas être si douloureux que ça ».
00:24:11Bruno parlait tout à l'heure en disant « c'est des abrutis », mais oui, la bêtise à ce degré-là,
00:24:17ça doit encore ajouter à sa peine, et il disait que même dans son travail,
00:24:21c'est compliqué parce qu'effectivement il fait un travail d'animateur et qu'il n'est pas là pour montrer sa peine.
00:24:28Il n'est pas là pour exposer ses problèmes.
00:24:30Donc c'est terrible à plus d'un niveau.
00:24:33Bruno Guion est devenu le porte-parole des victimes aujourd'hui,
00:24:36parce qu'en réalité ça arrive tous les jours.
00:24:38Combien de milliers de familles sont victimes de homosexuels tous les ans ?
00:24:42Combien de dizaines de milliers de familles sont victimes de cambriolages ?
00:24:45Et aujourd'hui le problème c'est qu'on ne leur laisse jamais la parole
00:24:49parce que c'est toujours les voyous qui sont les victimes dans notre système.
00:24:52Il y a un laxisme judiciaire délirant.
00:24:54Aujourd'hui moi je parle beaucoup avec des policiers, dont un qui est spécialiste dans les cambriolages.
00:24:58Il me dit « je les arrête toute la journée, les juges les remettent dehors ».
00:25:01Et qu'est-ce qu'il se passe quand on met un cambrioleur dehors ?
00:25:04Mais ils retentent cambrioler.
00:25:05Et aujourd'hui le laxisme judiciaire est délirant.
00:25:07On voit par exemple qu'il y a eu deux des mineurs qui étaient impliqués dans cette histoire,
00:25:10qui ont été condamnés en novembre pour enlèvement, séquestration, vol avec violence,
00:25:15participation à une association de malfaiteurs.
00:25:17Qu'est-ce qu'ils ont pris ?
00:25:18Cinq et trois ans avec des peines de sursis dedans.
00:25:21C'est-à-dire qu'ils n'ont rien pris.
00:25:23C'est-à-dire qu'ils sont allés, ils ont détruit des vies.
00:25:25Oui, avec des peines de sursis dans les cinq et dans les trois ans.
00:25:28C'est-à-dire qu'ils ont détruit la vie de cet homme, de ses enfants.
00:25:32Et dans un an et demi maximum, ils seront dehors.
00:25:34C'est délirant.
00:25:35Il faut que la justice soit complètement remise à plat
00:25:38et qu'on remette des vraies peines qui dissuadent les gens.
00:25:41Et à minima, si ça ne les dissuade pas, quand ils font une folie comme ça,
00:25:44ils ne ressortent plus de prison avant très longtemps.
00:25:46Donc ils ne peuvent plus réagir.
00:25:47Et il faut en parler.
00:25:48Et il faut en parler.
00:25:49C'est important d'en parler.
00:25:50C'est important de parler des victimes.
00:25:51C'est important de parler des dégâts sur les victimes.
00:25:53Et c'est pour ça que j'ai voulu commencer avec ça aujourd'hui.
00:25:56On va faire le CNews Info et puis on se retrouve juste après.
00:25:59Alors on va parler d'un autre sujet plus léger.
00:26:01Voilà, on va peut-être sourire un petit peu d'ailleurs.
00:26:03C'est toutes ces stars qui quittent X.
00:26:05Et alors là, il y en a des nouvelles.
00:26:07On en a des nouvelles.
00:26:08Dans la liste, on a Marianne James qui a fait une vidéo même
00:26:10pour nous expliquer qu'elle quittait X.
00:26:12Et on a également Nagui qui quitte X.
00:26:14On va vous parler de ça dans un instant.
00:26:16Et puis on parlera de la télé belge.
00:26:17Alors ça, c'est exceptionnel.
00:26:18La télé belge aussi qui a censuré Donald Trump parce qu'elle dit
00:26:20« il est d'extrême droite donc on ne peut pas passer Donald Trump en direct ».
00:26:23Non mais on est chez les dingues, je vous dis.
00:26:25Le CNews Info, il est sommeil à la midi.
00:26:32On ne va pas augmenter les impôts des familles.
00:26:34On ne va pas augmenter les impôts des ménages.
00:26:36Déclaration ce matin d'Éric Lombard, le ministre de l'Économie,
00:26:39qui précise, je cite, que cette année, l'État va s'appuyer sur les hauts revenus
00:26:44mais aussi sur les grandes entreprises sur lesquelles il y aura une surtaxe
00:26:47pour un an seulement au lieu des deux ans prévus par le gouvernement précédent.
00:26:52Selon notre sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD,
00:26:56près d'un Français sur deux se dit pour la création d'un ministère
00:26:59de l'efficacité gouvernementale en France,
00:27:02soit un ministère calqué sur le modèle proposé par Donald Trump aux États-Unis.
00:27:07On va s'en occuper.
00:27:09Dernière déclaration justement de Donald Trump qui accentue son offensive anti-immigration
00:27:14et pour y arriver, les États-Unis vont déployer 1500 militaires supplémentaires
00:27:18à la frontière avec le Mexique.
00:27:2211h05 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:27:26Alors on va parler de ces stars qui quittent X, enfin de ces stars,
00:27:29de ces vedettes, de ces présentateurs, de ces institutions.
00:27:32Alors il y a beaucoup de journaux, Libération, Télérama,
00:27:34bon ça c'est pas trop une surprise à vrai dire
00:27:36mais il y en a certains aussi qui s'expriment sur les réseaux sociaux
00:27:39pour nous expliquer qu'ils quittent ces réseaux sociaux.
00:27:42Vous avez quitté, quelqu'un a quitté ici ?
00:27:44Vous Mathias, le gauchiste.
00:27:46Non mais il n'a pas d'abonnés, j'ai regardé.
00:27:50Avec les 130 abonnés que j'ai, ça va faire mal.
00:27:53Vous restez sur X ?
00:27:55Oui, oui, moi je reste.
00:27:58Elon Musk est sauvé.
00:28:00Il m'a attaqué sur Twitter, je lui ai mis un like parce qu'il n'y avait personne qui allait...
00:28:03C'est vrai ?
00:28:05Non, moi ça ne va pas faire beaucoup de bruit si je pars.
00:28:07Ceci dit, puisque vous me posez la question,
00:28:10la liberté c'est aussi de pouvoir partir.
00:28:12Mais si on considère qu'un média...
00:28:15On en fait un acte militant genre
00:28:17j'ai un courage de fou, je quitte X.
00:28:21Si aujourd'hui c'est le courage, c'est de quitter X.
00:28:23On est d'accord, mais...
00:28:25L'autre jour, il a fait une page carrément communiquée,
00:28:27c'est les députés, en marquant qu'ils quittent X,
00:28:29et il s'explique auprès de la France entière et du monde entier.
00:28:32Mais c'est symbolique.
00:28:34C'est une perte considérable.
00:28:36Ça peut paraître effectivement amusant et on en rigole,
00:28:38mais c'est symbolique et on peut tous...
00:28:41Vous avez vu le truc que j'ai fait,
00:28:43c'est peut-être qu'ils quittent X, on s'en fout, point d'interrogation.
00:28:46Alors effectivement, il y a un côté un peu dérisoire,
00:28:48ceci dit, c'est un peu l'effet papillon, c'est-à-dire que...
00:28:51Ah bon ?
00:28:53C'est les papillons de nuit.
00:28:55C'est Sydney Sanders.
00:28:57Justement, écoutez Marianne James.
00:28:59La référence, je ne sais pas s'il rencontre ce slogan Sydney Sanders,
00:29:01mais ce n'est pas grave.
00:29:03Marianne James a fait une vidéo pour nous expliquer qu'elle quitte X.
00:29:05Écoutez.
00:29:07Hello les amis, je suis le mouvement
00:29:09parce que ça me parle énormément.
00:29:11Je quitte Twitter, enfin XX Twitter.
00:29:14Ce n'est pas possible d'y rester.
00:29:16Alors oui, c'est vrai.
00:29:18Ceux qui disent que partir, c'est abandonner un espace
00:29:20où on peut encore lutter et donner notre avis,
00:29:22ça ne sert donc strictement à rien.
00:29:24Je vous le dis, donnez notre avis.
00:29:26Ils sont tellement décomplexés,
00:29:28ils sont tellement entre eux, les chiens galeuses
00:29:30et les hyènes et les chacaux,
00:29:32enfin les chacals,
00:29:34que laissons-les se bouffer entre eux.
00:29:36Allons respirer ailleurs, mais il y a un truc
00:29:38qui va leur faire mal là où je pense.
00:29:40C'est que leurs chiffres fassent ça.
00:29:42Leurs chiffres d'abonnés.
00:29:44Donc à la bourse, ça va faire pareil.
00:29:46Vous imaginez que 30 à 40%
00:29:48de démocrates et de gens progressistes
00:29:50se disent qu'on ne veut plus
00:29:52surfer sur un média
00:29:54porté par un gars
00:29:56qui a beaucoup
00:29:58levé la main comme ça, avec une rage
00:30:00quand il l'a fait, qu'il sente un peu
00:30:02la pression, un peu.
00:30:04Mais oui, il va la sentir, tout milliardaire qu'il est,
00:30:06avec son copain, avec la terracotta,
00:30:08là, le monsieur,
00:30:10j'ai mis du produit pour faire bronzer avec mes cheveux orange.
00:30:12Voilà, donc ciao les mecs,
00:30:14on ira ailleurs, il y a plein d'autres endroits pour se parler.
00:30:16Je vous embrasse.
00:30:38Non mais quand vous entendez les arguments de Marianne James,
00:30:40qu'est-ce que vous avez envie de répondre à ces arguments ?
00:30:42Il n'y a pas d'arguments. Il y a juste un truc,
00:30:44c'est que pendant des années, les réseaux sociaux
00:30:46ont été censurés pour les gens de droite.
00:30:48Il y avait une censure délirante
00:30:50où le moindre propos de droite était
00:30:52fermé, supprimé.
00:30:54Aujourd'hui, la gauche, elle ne se bat pas
00:30:56contre la censure, elle se bat contre la liberté d'expression.
00:30:58C'est-à-dire qu'ils quittent Twitter parce qu'il y a trop de liberté d'expression.
00:31:00La droite restait sur Twitter
00:31:02alors qu'elle était censurée. La gauche part
00:31:04parce qu'il y a trop de liberté. C'est délirant.
00:31:06On n'a jamais trop de liberté.
00:31:08Le fait que les gens quittent Twitter,
00:31:10ce n'est pas aussi con que ça en arrière.
00:31:12Je vais expliquer pourquoi. Ils ne quittent pas
00:31:14uniquement Twitter parce que Twitter
00:31:16est possédé par Elon Musk.
00:31:18Là, elle nous fait Hitler.
00:31:20Elon Musk, elle dit
00:31:22c'est Hitler.
00:31:24Elle joint le geste à la parole.
00:31:26Par exemple, je vais prendre
00:31:28le CNRS, je crois,
00:31:30va quitter aussi X.
00:31:32On s'en fout pas.
00:31:34On peut rayer.
00:31:38L'idée qu'il y a derrière,
00:31:40c'est que Twitter n'est pas
00:31:42un média neutre.
00:31:44C'est-à-dire que l'algorithme de Twitter
00:31:46Tous les autres algorithmes sont neutres.
00:31:48Tous les autres algorithmes sont neutres.
00:31:50Là, il est question de Twitter.
00:31:52L'algorithme de Twitter,
00:31:54depuis qu'il a été racheté par Elon Musk,
00:31:56met en avant
00:31:58des contenus...
00:32:00Juste écoutez-moi, Mathias.
00:32:04Écoutez-moi, Mathias.
00:32:06J'entends vous.
00:32:08Écoutez-moi, j'entends vous.
00:32:12Écoutez-moi, Mathias.
00:32:14Avant qu'Elon Musk rachète,
00:32:16X était neutre.
00:32:18X, qui a viré Trump,
00:32:20avant Elon Musk, c'était neutre.
00:32:22Non, mais...
00:32:24C'est pareil.
00:32:26C'est pareil.
00:32:28Ces gens,
00:32:30vous les entendiez dire, oh là là, oh là là, oh là là ?
00:32:32On est d'accord.
00:32:34C'est de l'idéologie.
00:32:36Mais oui, c'est idéologique.
00:32:38Autrement, il fallait se lever quand Trump a été exclu.
00:32:40Non, ça leur allait, parce que c'est une censure de gauche.
00:32:42Quand c'était biaisé,
00:32:44à l'extrême-gauche,
00:32:46ça vous a changé.
00:32:48Je suis contre toute forme de censure.
00:32:50Il fallait se lever quand Trump a été viré.
00:32:52Toutes les politiques de gauche étaient rapides à censure.
00:32:54Je vous rappelle
00:32:56que sur Facebook, écrire le mot
00:32:58génération identitaire valait la fermeture
00:33:00du compte automatique.
00:33:02Vous ne vous rendez pas compte de la censure qu'on a vécue.
00:33:04Les plus gros utilisateurs de X,
00:33:06ce sont toutes les cliques à l'Efi,
00:33:08c'est-à-dire Porte, Léaumin, Boyard.
00:33:10J'ai que vu eux en permanence.
00:33:12Sandrine Rousseau n'existe que par l'extrême-droite.
00:33:14Tout le monde l'utilise, bien évidemment.
00:33:16Ils se sont fait une...
00:33:18Non, mais ils se sont fait une aura.
00:33:20Ils se sont fait connaître de tout le monde,
00:33:22grâce à X. Maintenant, ils crachent dessus.
00:33:24Juste, parce qu'il y a un autre départ
00:33:26qui va sans doute vous mettre en larmes.
00:33:28C'est celui de Nagui, aussi,
00:33:30qui a annoncé qu'il quittait Twitter.
00:33:32Écoutez, Cyril Hanouna
00:33:34en a parlé hier.
00:33:36Parce que ça m'a amusé.
00:33:38Et ensuite, Christine nous donnera son avis.
00:33:40J'ai vu que même Nagui
00:33:42avait quitté Twitter.
00:33:44On sera bientôt tranquille.
00:33:50Après Sandrine Rousseau,
00:33:52après le monde,
00:33:54après Libération...
00:33:56Moi, je pense vraiment que ça va être au contraire.
00:33:58Ça va être l'endroit où il faut être.
00:34:00C'est comme si t'enlèves tous les woks de la soirée.
00:34:02Mais vous manquez.
00:34:04Vous voulez pas qu'on se mélange ?
00:34:06Non, pas du tout.
00:34:08Avec les woks, on n'a pas du tout envie de se mélanger.
00:34:10C'est bon. On a envie de se mélanger
00:34:12à une salade, mais pas avec une salade de woks.
00:34:14Merci.
00:34:18Il y a tous les woks qui parlent de X.
00:34:20Franchement, je vais envoyer une boîte de chocolat à Elon Musk.
00:34:22C'est sûr et certain.
00:34:24Ça part cet après-midi.
00:34:26Il nous a débarrassés de tous les boulets.
00:34:28Au moins, c'est drôle.
00:34:30Christine, quel est le mouvement de ces départs
00:34:32et de ces gens connus qui nous disent
00:34:34« Je quitte X.
00:34:36Je suis un révolté. Je suis un rebelle.
00:34:38Je fais de la résistance. »
00:34:40Qui font preuve d'un courage exceptionnel.
00:34:42Je pense par exemple à...
00:34:44Vous parlez de Donald Trump.
00:34:46Trois personnes, donc moi, m'interpellent.
00:34:48Quand Donald Trump a été interdit de X,
00:34:50j'aurais aimé que toutes ces personnes
00:34:52puissent quitter X.
00:34:54Lorsque Anne-Sophie Lapix
00:34:56a été obligée de quitter X
00:34:58à cause d'insultes,
00:35:00j'aurais aimé que toutes ces personnes quittent X.
00:35:02Lorsque Karine Lemarchand
00:35:04a été insultée sur X
00:35:06et qu'elle a quitté X, j'aurais aimé que
00:35:08toutes ces personnes quittent X.
00:35:10Lorsque j'ai été menacée de mort,
00:35:12j'aurais aimé que toutes ces personnes quittent X.
00:35:14C'est là qu'on voit qu'il y a de l'idéologie.
00:35:16Dans ces cas-là, ils n'ont pas quitté X.
00:35:18On voit qu'ils ont une certaine...
00:35:20Que la censure devient
00:35:22justement...
00:35:24Au nom de la démocratie,
00:35:26au nom de la pureté
00:35:28de la pensée,
00:35:30on veut absolument censurer
00:35:32tous ceux qui ne pensent pas comme soi.
00:35:34Et ça, c'est un véritable danger
00:35:36pour la démocratie.
00:35:38Mais lorsqu'une personnalité souffre,
00:35:40lorsqu'une personnalité
00:35:42est victime, lorsqu'une personnalité
00:35:44est montrée du doigt, lorsqu'une personnalité
00:35:46est menacée de mort, elles étaient où ?
00:35:48On aurait aimé les envoyer.
00:35:50Vous n'êtes pas d'accord avec ce qu'elle dit ?
00:35:52Moi, je soustrais à 200%.
00:35:54Je ne suis pas d'accord parce qu'il y a
00:35:56deux cas de figure différents.
00:35:58Quand Karine Lemarchand
00:36:00a quitté Twitter
00:36:02et d'autres, c'est parce que
00:36:04justement, Twitter n'était pas
00:36:06modéré.
00:36:08Il n'y avait pas Elon Musk.
00:36:10Pourquoi il n'y a pas de solidarité
00:36:12autour d'elle ? C'est ce que vous dit Christine.
00:36:14Pourquoi il n'y a pas de solidarité ? Tout le monde a dit qu'il n'y a pas de modération.
00:36:16On s'en va.
00:36:18Justement, ce que je vous explique, c'est que la motivation
00:36:20aujourd'hui
00:36:22du fait de quitter X, c'est pas que
00:36:24X est détenue par Trump.
00:36:26Uniquement, c'est que
00:36:28les algorithmes
00:36:30ne sont pas neutres
00:36:32et mettent en valeur
00:36:34l'intérêt de ces arguments.
00:36:36C'est juste que la gauche a une envie de totalitarisme
00:36:38depuis toujours.
00:36:40C'est juste que les réseaux sociaux étaient maintenus
00:36:42par des modérateurs d'extrême-gauche, ça leur allait.
00:36:44Mais ils ne supportent pas qu'il y ait de la liberté.
00:36:46C'est même pas que ce soit de droite. Ils ne supportent pas
00:36:48la liberté. Les gens de gauche ne supportent
00:36:50pas les gens qui ne pensent pas exactement
00:36:52comme eux.
00:36:54Mais c'est la vérité. Et historiquement,
00:36:56les ministères de la vérité, c'était dans l'URSS.
00:36:58Tous les pays communistes
00:37:00ont toujours interdit la liberté d'expression.
00:37:02Tous les pays d'extrême-gauche
00:37:04ont toujours interdit la liberté d'expression.
00:37:06Aujourd'hui, les derniers pays d'extrême-gauche, que ce soit Cuba
00:37:08ou la Corée du Nord, interdisent la liberté d'expression.
00:37:10Parce que la gauche ne supporte pas
00:37:12aucune idée qui ne soit pas la sienne.
00:37:14Et d'ailleurs...
00:37:16La liberté d'expression,
00:37:18vous avez du mal à la tolérer
00:37:20quand elle ne va pas dans votre sens.
00:37:22J'adore la liberté d'expression.
00:37:24Oui, juste pour dire qu'au nom de la liberté d'expression,
00:37:26je remercie mes 366 000 followers.
00:37:28Non mais sur X... Non mais ça me fait
00:37:30pas rire, en plus. Ce sont des gens
00:37:32qui m'ont accompagnée lorsqu'on
00:37:34m'insultait. Ce sont des gens qui m'ont
00:37:36accompagnée lorsqu'on me menaçait de mort.
00:37:38Ce sont des gens qui m'ont accompagnée,
00:37:40qui m'ont soutenue lorsque j'interrogeais
00:37:42comme tout journaliste qui se doit
00:37:44quelqu'un comme Éric Zemmour. Parce que
00:37:46on voulait me tuer parce que
00:37:48j'interrogeais Zemmour. Donc merci
00:37:50à mes 366 000 followers.
00:37:52Alors qu'il y a d'autres, comme Mathias Leboeuf,
00:37:54je suis sûre qu'il ne m'aurait jamais soutenue.
00:37:56Ce qui me fait peur, Mathias, c'est que...
00:37:58Non mais Christine, on ne peut pas...
00:38:00Brûle pas bas !
00:38:02Mathias se confond dans cette idéologie d'extrême-gauche
00:38:04qui... Et encore une fois,
00:38:06comme il semble ne plus avoir la maîtrise,
00:38:08alors ce sont eux qui les utilisent.
00:38:10Moi je regarde l'Ix tous les jours, sans arrêt, sans arrêt.
00:38:12Ils les utilisent à une cadence
00:38:14qu'on n'imagine même pas. Donc effectivement,
00:38:16ça fait peur parce que la dictature, c'est comme ça
00:38:18que ça arrive.
00:38:20Un mot et ensuite on parle de vos amis
00:38:22de la télé belge parce que je suis sûr que c'est vos amis la télé belge.
00:38:24Je veux juste dire une chose.
00:38:26Bien évidemment que moi je suis très peu
00:38:28sous Twitter parce que ça ne m'intéresse pas beaucoup.
00:38:30Et quand il faut soutenir quelqu'un, je soutiens
00:38:32toujours quelqu'un contre les insultes.
00:38:34Et voilà. Je voulais juste dire une chose
00:38:36parce qu'à un moment donné...
00:38:38Je vais chercher votre soutien sur Ix.
00:38:40Christine, on ne peut pas dire
00:38:42que je ne suis pas là quand il y a besoin.
00:38:44C'est un mauvais principe.
00:38:46Je vous aime Mathias.
00:38:48Juste une chose.
00:38:50C'est bien sûr que lui vous aime.
00:38:52Il est gentil Mathias.
00:38:54Parce qu'on parle
00:38:56des insultes.
00:38:58Les insultes, elles ne proviennent pas que de la gauche.
00:39:00Je vais vous dire.
00:39:02Si vous saviez le tombeau
00:39:04d'insultes que je reçois chaque fois
00:39:06que je sors de cette émission.
00:39:08Et quand je parle d'insultes, c'est d'insultes et de menaces.
00:39:10Y compris des menaces de mort.
00:39:12J'ai fortes plaintes moi aussi.
00:39:14Relativisons. Ce n'est pas qu'à gauche.
00:39:16Qui a parlé de la gauche ?
00:39:18Je n'ai pas parlé de la gauche.
00:39:20Je n'ai pas parlé de haine.
00:39:22Ce sont vos fétiches.
00:39:24Justement on reste dans ce sujet
00:39:26sur la censure et la télé belge.
00:39:28C'est fantastique ce qui se passe
00:39:30à la télé belge.
00:39:32Parce qu'ils ont refusé de retransmettre
00:39:34le discours de Donald Trump en direct.
00:39:36Parce qu'ils estiment qu'il est d'extrême droite.
00:39:38Et que c'est dangereux de retransmettre
00:39:40le discours de Donald Trump en direct.
00:39:42Voilà la télé belge.
00:39:44Je pense que c'est d'ailleurs
00:39:46peut-être la Corée ou la Chine
00:39:48qui ne l'ont pas retransmis en direct.
00:39:50A part ça, je ne vois pas beaucoup d'autres pays.
00:39:52Cette jeune dame qui s'appelle Aurélie Didier
00:39:54qui est la directrice éditoriale
00:39:56de Radio Télévisions Belges
00:39:58qui explique pourquoi en Belgique
00:40:00on n'a pas pu entendre ce discours en direct.
00:40:02Si vous êtes là,
00:40:04c'est parce qu'il y a une particularité
00:40:06dans la diffusion de ce discours.
00:40:08Il va être en léger différé.
00:40:10Pourquoi Aurélie ?
00:40:12On a constaté à plusieurs reprises
00:40:14que Donald Trump a tenu des propos racistes
00:40:16d'extrême droite, xénophobe,
00:40:18d'incitation à la haine également.
00:40:20Et donc nous avons décidé
00:40:22de diffuser ce discours avec un léger différé
00:40:24pour prendre le temps de l'analyse
00:40:26du décryptage.
00:40:28C'est une pratique
00:40:30que nous appliquons depuis de nombreuses années
00:40:32à la RTBF en Belgique
00:40:34francophone avec d'autres médias
00:40:36et que nous appelons
00:40:38avec un terme technique qui s'appelle
00:40:40le cordon sanitaire médiatique
00:40:42et qui nous permet d'éviter
00:40:44de banaliser des propos
00:40:46d'extrême droite, des propos
00:40:48d'incitation à la haine, d'éviter
00:40:50de normaliser ces propos.
00:40:52Il ne s'agit certainement pas de censure.
00:40:54Evidemment que la RTBF ne pratique
00:40:56pas la censure mais nous ne diffusons
00:40:58pas ce type de propos en direct.
00:41:00Nous les analysons
00:41:02et nous prenons le temps de les décrypter,
00:41:04de les encadrer.
00:41:05Mais pourquoi l'avoir classé à l'extrême droite
00:41:07ce président Donald Trump ?
00:41:09Alors en fait on a croisé des analyses
00:41:11de plusieurs experts sur l'extrême droite,
00:41:13sur les radicalismes et ils se rejoignent
00:41:15sur plusieurs éléments d'analyse,
00:41:17notamment le racisme puisque Donald Trump
00:41:19a considéré par exemple
00:41:21que les migrants mangent des chiens
00:41:23ou mangent des chats
00:41:25puisqu'il s'est exprimé également
00:41:27sur le fait qu'il ne reconnaissait pas
00:41:29le résultat de la dernière élection
00:41:31présidentielle, ce qui est quand même une remise
00:41:33en question également
00:41:35du système démocratique
00:41:37américain. Il a également invité
00:41:39ses partisans en 2021, on s'en souvient,
00:41:41à prendre d'assaut le capital.
00:41:43Et puis il tient des propos régulièrement
00:41:45misogynes, notamment d'insultes
00:41:47à l'égard des femmes. Et donc tout cela
00:41:49fait que nous avons décidé de ne pas diffuser
00:41:51son discours en direct.
00:41:53Ce n'est pas pour autant, et je tiens vraiment
00:41:55à le préciser, que la RTB fait pro
00:41:57ou anti-Trump. Ah bah non, non, ils ne sont pas
00:41:59du tout pro ou anti-Trump. Christine Kelly,
00:42:01en tant que journaliste, c'est intéressant aussi d'avoir votre regard là-dessus.
00:42:03Oui c'est intéressant. La droite nationale
00:42:05n'a pas accès aux médias
00:42:07là-bas, c'est intéressant.
00:42:09C'est intéressant aussi de souligner que tous les Belges
00:42:11regardent ces news. C'est vrai.
00:42:13Et on les salue. Ils sont
00:42:15assoiffés. Il y a l'islamisme qui monte.
00:42:17Non mais c'est vrai, il soit fait d'autres choses.
00:42:19De vérité. De vérité.
00:42:21L'islamisme monte sur place, mais
00:42:23la droite nationale sur place
00:42:25n'a pas droit aux médias.
00:42:27C'est intéressant aussi de voir qu'on définit
00:42:29Donald Trump comme un raciste. Je veux bien
00:42:31l'entendre. Oui, vous applaudissez des deux mains
00:42:33Mathias, j'entends bien. Mais pourquoi est-ce qu'on n'entend
00:42:35pas aussi, lorsque Donald Trump dit dans son discours
00:42:37d'investiture, qu'il veut la méritocratie
00:42:39au-delà de la couleur de peau. Ça aussi
00:42:41ça s'entend. Ce n'est pas du racisme.
00:42:43C'est contre le racisme. Donc il faut mettre les choses
00:42:45de façon équilibrée et
00:42:47au niveau journalistique. Là
00:42:49on arrive effectivement dans la censure.
00:42:51Moi qui ai été au conseil supérieur de l'audiovisuel
00:42:53c'est tout ce que moi je pense
00:42:55qui est contre-productif. On est
00:42:57encore une fois en train
00:42:59de prendre le belge
00:43:01pour un imbécile. Le belge
00:43:03pour quelqu'un qui ne sait pas réfléchir.
00:43:05Le belge pour quelqu'un qui ne sait pas faire
00:43:07la part des choses. Alors attendez, on va
00:43:09vous mettre un petit cordon sanitaire
00:43:11parce que sinon votre esprit peut être
00:43:13choqué par certaines choses. Mais l'esprit n'est pas
00:43:15choqué par ce qu'il se passe dans la rue, au quotidien
00:43:17en Belgique. L'esprit n'est pas choqué par ce
00:43:19qu'il se passe... S'ils ne le montrent pas, non ?
00:43:21Oui, mais les gens vivent
00:43:23au quotidien, à Molenbeek
00:43:25par exemple, ils vivent leur quotidien
00:43:27et on ne leur montre pas. Je ne suis pas sûr que
00:43:29la télé le montre au quotidien. C'est ça.
00:43:31Mais juste, qui sont ces gens, pour se permettre
00:43:33de juger... Excusez-moi, mais les Etats-Unis
00:43:35c'est quand même une grande démocratie.
00:43:37C'est quand même une démocratie les Etats-Unis.
00:43:39Ce président a été élu par les Américains.
00:43:41Il a été élu largement en plus.
00:43:43Qui sont ces gens, excusez-moi, ces petits journalistes
00:43:45qui dans leur coin disent
00:43:47« Oh non, non, on ne peut pas le passer, vous vous rendez compte,
00:43:49on va mettre un décalage sur le président
00:43:51des Etats-Unis qui a été élu... »
00:43:53Enfin, excusez-moi, mais on est où ?
00:43:55Parce que ces journalistes...
00:43:57Ces journalistes ne sont plus
00:43:59de véritables journalistes avec une espèce
00:44:01d'épanasse de recul, ce sont
00:44:03des militants. On le voit avec les
00:44:05journalistes de France Inter, etc.
00:44:07On pourrait peut-être même le dire avec les journalistes
00:44:09de Seine-Youssouf, pourquoi pas ?
00:44:11Pourquoi pas ?
00:44:13Mais à un moment donné, ça fait peur.
00:44:15Il faut que les journalistes gardent
00:44:17la même technicité.
00:44:19C'est un nom, il y a un très bon livre qui s'appelle
00:44:21« 1984 », ça s'appelle « Le ministère de la vérité ».
00:44:23Eux décident
00:44:25ce qui est autorisé ou non. La Belgique, c'est pas que
00:44:27la diffusion indifférente du discours
00:44:29de Trump qu'ils ont charcuté, qu'ils ont censuré.
00:44:31Ça s'appelle de la censure.
00:44:33Quand on coupe les discours politiques, ça s'appelle de la censure.
00:44:35C'est la définition même de la censure.
00:44:37Mais ils interdisent.
00:44:39Mais qui décide ?
00:44:41C'est le ministère de la vérité.
00:44:43C'est les journalistes d'extrême-gauche
00:44:45qui décident.
00:44:47C'est les fact-checkers de Libération
00:44:49qui décident.
00:44:51Quand on est à la tête d'un média, on a des responsabilités
00:44:53de ce qu'on diffuse.
00:44:55Ça s'appelle la loi.
00:44:57C'est pas le droit de décider ce qu'on a à dire.
00:44:59Ces responsabilités, on ne juge pas
00:45:01a priori. Dans le droit français,
00:45:03par exemple, on ne juge pas a priori.
00:45:05Il faut que quelqu'un ait tenu des propos
00:45:07pénalement répréhensible pour qu'il soit jugé.
00:45:09C'est pas aux journalistes de faire la censure,
00:45:11de décider qu'ils sont le ministère de la vérité,
00:45:13qu'ils ont la vérité actuelle
00:45:15et qu'ils ont le droit de décider.
00:45:17Sauf que dans un pays, aujourd'hui,
00:45:19la droite n'a pas le droit
00:45:21de parole en Belgique.
00:45:23La Belgique, c'est un pays à feu et à sang
00:45:25où il y a un islamisme qui s'est développé incroyable,
00:45:27où il y a des terroristes français.
00:45:29Après chaque attentat, on retrouve les terroristes français
00:45:31planqués en Belgique parce qu'ils savent qu'ils sont
00:45:33protégés en Belgique par les islamistes.
00:45:35Et en Belgique,
00:45:37le plus gros problème
00:45:39pour les médias de gauche belge,
00:45:41c'est l'extrême droite.
00:45:43C'est pas l'islamisme, c'est pas le terrorisme,
00:45:45c'est pas l'immigration délirante, c'est pas l'insécurité.
00:45:47C'est l'extrême droite.
00:45:49Sauf qu'en France, on a quand même des lois.
00:45:51Il y a un peu plus de liberté grâce à CNews.
00:45:53Il y a beaucoup d'autres médias,
00:45:55par exemple Sud Radio aussi, qui est excellent.
00:45:57Il y a des médias qui sont libres.
00:45:59Mais en Belgique, c'est délirant le niveau de censure.
00:46:01C'est pas un problème de liberté.
00:46:03C'est pas un problème de liberté.
00:46:05Et je sais que vous n'aimez pas la liberté d'expression à gauche.
00:46:07Non, non, je ne suis pas d'accord.
00:46:09Moi, je ne suis pas d'accord avec vous.
00:46:11Je ne serais pas là si ce n'était pas le cas.
00:46:13Juste, moi, je pense que
00:46:15contrairement à sans doute Garen,
00:46:17moi, je pense que par exemple, l'Ibée, c'est un média libre.
00:46:19Je pense que Télérama...
00:46:21Plus libre que CNews.
00:46:23Parce que tu ne suis pas d'accord lorsqu'il dit que CNews est libre.
00:46:25On a l'Arkom.
00:46:27Plus fric au monde.
00:46:29Je pense que ces médias sont libres.
00:46:31Simplement, ils ont une idéologie.
00:46:33Et nous, on ne veut pas les interdire.
00:46:35Alors qu'eux veulent interdire les médias de droite.
00:46:37Et les médias qui disent des choses...
00:46:39Des pétitions contre CNews.
00:46:41Médias de droite.
00:46:43Mathias, juste un mot quand même.
00:46:45Vous, en tant que journaliste, comment vous pouvez trouver normal
00:46:47que l'on décide que le président des Etats-Unis,
00:46:49on ne peut pas le passer en direct dans un discours.
00:46:51Juste...
00:46:53Mettez-vous en tant que journaliste,
00:46:55le président des Etats-Unis.
00:46:57Je ne vous parle pas du président de la Corée du Nord.
00:46:59Je vous parle du président des Etats-Unis.
00:47:01Comment vous pouvez décider ça ?
00:47:03Même Poutine, on le passe en direct.
00:47:05Il passe en direct partout quand il fait un discours.
00:47:07Ça reprend la question de Twitter.
00:47:11Trump a été banni de Twitter.
00:47:13Moi, ça m'a choqué.
00:47:15Je me suis dit que c'est quand même le président des Etats-Unis.
00:47:17Néanmoins, quand vous êtes...
00:47:19Moi, ça m'est arrivé
00:47:21d'interviewer des gens
00:47:23et des politiques de droite comme de gauche
00:47:25d'ailleurs, qui me disaient des trucs
00:47:27mais qui étaient des trucs dingues
00:47:29que je ne pouvais pas spontanément mettre
00:47:31dans mon papier
00:47:33ou à l'antenne.
00:47:35Forcément...
00:47:37Mais vous savez avec votre théorie...
00:47:39Vous êtes responsable de la parole que vous portez.
00:47:41Vous êtes responsable de la parole que vous portez.
00:47:43Mais vous savez ce qu'il va se passer avec votre discours, Mathias ?
00:47:45Ce qu'il va se passer, c'est qu'un jour,
00:47:47il y a quelqu'un, et dans pas longtemps,
00:47:49qui va surgir et qui va dire, c'est news maintenant,
00:47:51il faut 10 minutes de délai.
00:47:53On va couper tout ce qui est dit à l'antenne
00:47:55et on coupera tout ce qui ne peut pas être dit.
00:47:57La liberté, c'est le direct.
00:47:59Ici, on est en direct.
00:48:01Et si vous permettez, ça a été fait avec mon émission.
00:48:03Exactement.
00:48:05Ici, le responsable de ce qui est dit,
00:48:07c'est moi.
00:48:09C'est moi qui suis responsable
00:48:11parce que je suis chargé de contrôler ce qui se dit sur ce plateau
00:48:13et je l'assume. C'est mon rôle.
00:48:15C'est le rôle du journaliste.
00:48:17Mon rôle, ce n'est pas de dire
00:48:19vous allez avoir 10 minutes de décalage.
00:48:21Moi, le jour où vous avez 10 minutes de décalage,
00:48:23je me barre. Je vous promets que je me barre le jour où on dit
00:48:25il y a 10 minutes de décalage.
00:48:27On est là pour montrer la réalité. La réalité, c'est le direct.
00:48:29Sauf que vous choisissez vos intervenants
00:48:31et vous savez à peu près
00:48:33le cadre dans lequel...
00:48:35Garène, je ne sais pas ce qu'il va dire.
00:48:37Et Garène, je le reprends plusieurs fois en direct.
00:48:39Vous le savez.
00:48:41Mais je n'ai jamais procédé.
00:48:43Vous le savez.
00:48:45Jean-Marc, vous avez un cadre.
00:48:47Mathias non plus, on ne sait pas ce qu'il va dire.
00:48:49Comment est-ce qu'on peut expliquer
00:48:51et justement revenons à X
00:48:53et revenons à Éric Zemmour.
00:48:55Comment est-ce qu'on peut expliquer que sur une chaîne info
00:48:57qu'on appelle CNews
00:48:59le 14 octobre 2019
00:49:01on commence cette émission face à l'info
00:49:03avec qui Éric Zemmour.
00:49:05Et qu'est-ce qui est demandé ?
00:49:07Demandé de le diffuser
00:49:09en différé.
00:49:11Laissez-moi parler Mathias.
00:49:13Il n'y en a pas d'autres qui ont été condamnés ?
00:49:15Il n'y en a pas d'autres qui ont été condamnés ?
00:49:17Mathias, Mathias, pardon.
00:49:19Plusieurs personnes ont été condamnées.
00:49:21Plusieurs personnes ont été condamnées.
00:49:23Vous vous victimisez en permanence ?
00:49:25Je victimise qui ?
00:49:27Moi je me victimise.
00:49:29Moi si je me victimisais, j'aurais quitté X
00:49:31de plus longtemps.
00:49:33Et je peux vous dire, venez
00:49:35avec mes gardes du corps qui m'ont subi.
00:49:37Et demandez à Bruno Pommard
00:49:39toutes les fois où lui il envoie des gardes du corps pour me protéger.
00:49:41Vous allez voir si je me victimise.
00:49:43Parce que je ne dis pas tout.
00:49:45Et je dis que lorsqu'on est en 2025,
00:49:47on est dans un pays de liberté d'expression.
00:49:49Que le premier amendement même
00:49:51de l'organisme de l'audiovisuel
00:49:53c'est le respect de la liberté d'expression.
00:49:55Et que lorsqu'on met Éric Zemmour,
00:49:57qu'on soit d'accord ou pas,
00:49:59laissez-moi parler.
00:50:01Personne ne sait si j'ai voté Éric Zemmour ou pas.
00:50:03Personne ne sait si j'aime les idées d'Éric Zemmour ou pas.
00:50:05Il a le droit de parler. Pardonnez-moi, je continue.
00:50:07Il était sur Paris Première.
00:50:09Il n'y avait pas de cordon sanitaire.
00:50:11Il était sur
00:50:13Monsieur Le Figaro.
00:50:15Il n'y avait pas de cordon sanitaire.
00:50:17Il était sur RTL.
00:50:19Pendant des dizaines d'années, il n'y avait pas de cordon sanitaire.
00:50:21Je termine. Mais lorsqu'il est sur CNews
00:50:23avec moi, il y a un cordon sanitaire
00:50:25avec Éric Zemmour.
00:50:27Je suis désolée. Ce n'est pas normal.
00:50:29Et ça, c'est complètement aller contre la liberté d'expression.
00:50:31Et contre le travail du journaliste.
00:50:33Vous oubliez une chose, Christine.
00:50:35Et ce n'est pas vous que je mets en cause.
00:50:37En l'occurrence, ça serait plutôt Éric Zemmour.
00:50:39C'est que la haine et la discrimination
00:50:41ne relèvent pas de la liberté d'expression.
00:50:43Mais c'est à la justice de trancher.
00:50:45C'est à la justice de trancher.
00:50:47Mais oui, mais bien sûr que c'est à la justice de trancher.
00:50:49La haine est de quel côté ?
00:50:51Vous rigolez ou quoi ?
00:50:53Les menaces de mort sont de quel côté ?
00:50:55Mais c'est à la justice de trancher.
00:50:57Est-ce qu'il a purgé sa peine ?
00:50:59Est-ce qu'il a purgé sa peine ?
00:51:01Il a été condamné à du sursis.
00:51:03Pardonnez-moi.
00:51:05Une fois qu'on a été condamné, c'est fini. On doit se suicider.
00:51:07Ce n'est pas ce que je dis.
00:51:09Ne me dites pas ça à moi.
00:51:11Vous vous victimisez Mathias.
00:51:13Vous ne pouvez pas me faire dire ce que je ne pense pas.
00:51:15Une fois qu'on a été condamné,
00:51:17on a le droit de parler.
00:51:19On a le droit de s'exprimer.
00:51:21Est-ce qu'on peut faire confiance à un journaliste
00:51:23qui puisse laisser s'exprimer quelqu'un
00:51:25et lui dire attention, là on modère.
00:51:27Et là on se dit, là vous allez trop loin.
00:51:29C'est ça le rôle d'un journaliste.
00:51:31Raconter n'importe quoi.
00:51:33C'est à la justice de trancher.
00:51:35C'est à la justice de trancher.
00:51:37C'est à la justice. Ce n'est pas vous Mathias Lebesque
00:51:39qui allez décider qui peut parler en direct
00:51:41et qui ne peut pas parler en direct.
00:51:43C'est vos amis.
00:51:45Ce que je vous dis, c'est que je comprends
00:51:47cette décision.
00:51:49Ce n'est pas aux journalistes de décider qui a le droit
00:51:51de s'exprimer ou non. C'est ce que fait la Belgique.
00:51:53La Belgique a dit,
00:51:55les journaux belges, tous les médias belges ont décidé.
00:51:57Il y a des gens qui ont le droit de s'exprimer, d'autres non.
00:51:59C'est à la justice de décider si quelque chose
00:52:01d'illégal a été dit a posteriori
00:52:03et non pas a priori.
00:52:05Et aujourd'hui, c'est un rôle de
00:52:07censeur que de vouloir
00:52:09interdire à des gens de s'exprimer.
00:52:11Tout le monde doit avoir le droit
00:52:13de s'exprimer. Même les idées qu'on n'aime pas.
00:52:15Surtout les idées qu'on n'aime pas.
00:52:17Surtout les idées qu'on n'aime pas.
00:52:19La liberté d'expression,
00:52:21c'est pas de parler
00:52:23des après-ski et des téléphones portables.
00:52:25C'est de parler des sujets qui fâchent.
00:52:27C'est pas de parler des sujets où on est tous d'accord
00:52:29sinon ça s'appelle la dictature.
00:52:31Et donc, que la Belgique
00:52:33interdise à des hommes politiques
00:52:35de droit de s'exprimer aux présidents
00:52:37des Etats-Unis de s'exprimer en direct,
00:52:39c'est délirant.
00:52:41Ça s'appelle la dictature.
00:52:43Ça s'appelle la dictature.
00:52:45Quand les journalistes décident
00:52:47et que les politiques décident,
00:52:49vous vous rendez compte qu'on dit que Donald Trump
00:52:51ne peut pas parler en direct à la télé belge ?
00:52:53Mais vous, comment ?
00:52:55Vous êtes trop intelligent, Mathias, pour défendre ça.
00:52:57C'est indéfendable.
00:52:59C'est indéfendable.
00:53:01C'est les propos que tient Donald Trump.
00:53:03Mais c'est autre chose.
00:53:05Vous voulez les interdire.
00:53:07C'est le pire du problème.
00:53:09C'est juste l'allocution
00:53:11du président américain
00:53:13qui dirige 350 millions de personnes.
00:53:15C'est tout. Il faut arrêter.
00:53:17Il faut que le journalisme revienne
00:53:19à sa nature même, c'est-à-dire
00:53:21laisser s'exprimer les gens et ensuite condamner
00:53:23les journalistes.
00:53:25Les propos de LFI modérés,
00:53:27cette dame n'aurait jamais dû
00:53:29dire ce qu'elle a dit.
00:53:31C'est scandaleux, ça fait peur.
00:53:33La dictature n'est pas loin là-bas aussi.
00:53:35Les propos de la gauche...
00:53:37C'est une forme de dictature.
00:53:39La gauche et l'extrême gauche
00:53:41tiennent des propos qui me choquent
00:53:43énormément tous les jours, et bien pire
00:53:45que les mots de Donald Trump. Pourtant,
00:53:47j'ai jamais de ma vie eu envie
00:53:49de censurer des gens. Jamais je me suis dit
00:53:51qu'ils ne devraient pas avoir le droit de s'exprimer.
00:53:53Vous donnez la parole à les gens de gauche.
00:53:55Vous donnez la parole à les gens de gauche.
00:53:57Vous êtes bienvenus !
00:53:59Vous rigolez !
00:54:03On a reçu Julien Dré, on a reçu Laurent Alexandre,
00:54:05on a reçu plein de gens de gauche.
00:54:07Laurent Alexandre, c'est un dangereux gauchiste.
00:54:09Bien sûr, il est de gauche, c'est un libertarien.
00:54:11Mais Julien Dré, voilà, on a reçu Julien Dré.
00:54:13On a invité...
00:54:15On a invité Jean-Michel Apathy.
00:54:17Oh, il ne veut pas venir ! C'est ma faute s'il ne veut pas venir !
00:54:19C'est ma faute s'il ne veut pas venir !
00:54:21On l'a invité, il avait dit oui au débat,
00:54:23après je n'aurais pas pu dire complètement...
00:54:25Moi, que les gens de gauche ne veulent pas venir ici,
00:54:27alors qu'ici, effectivement,
00:54:29la liberté d'expression est totale,
00:54:31ça, ça me choque,
00:54:33et je pense que c'est une grossière erreur.
00:54:35Parce qu'effectivement,
00:54:37les gens de gauche qui viennent ici
00:54:39ont la chance et l'opportunité de défendre leurs idées.
00:54:41Donc ça, quand on dit
00:54:43moi je ne vais pas sur ces news, et moi je peux vous dire
00:54:45qu'il y a des tas de gens de gauche qui m'ont dit
00:54:47mais pourquoi tu vas là-bas, c'est des fachos,
00:54:49j'ai toujours dit, et Jean-Marc le sait,
00:54:51moi je dis ce que je veux et on ne m'a jamais dit
00:54:53tu ne dois pas dire ça, tu ne dois pas dire ça.
00:54:55Donc ça, effectivement, vous avez entièrement raison sur ce point-là.
00:54:57Mais vous assumez quand même de dire que vos copains
00:54:59de gauche disent pourquoi tu vas
00:55:01chez Morandini parce que c'est des fachos.
00:55:03Mais c'est hyper dangereux
00:55:05ce que disent vos amis.
00:55:07C'est scandaleux !
00:55:09Mais c'est scandaleux !
00:55:11Ne soyez pas merci,
00:55:13je ne suis pas un soutien...
00:55:15Vous avez dit que vous êtes trahi.
00:55:17Vos copains de gauche, n'allez pas chez Morandini
00:55:19parce que c'est très à droite.
00:55:21Effectivement, moi je ne suis pas...
00:55:23Vous savez, moi j'appartiens...
00:55:25J'appartiens pas, j'appartiens pas.
00:55:27Je n'aime surtout pas l'extrême droite.
00:55:29On va faire la bub, on va faire le C2impro,
00:55:31on va se retrouver après, on vous parlera
00:55:33de la RATP qui refuse les photos
00:55:35des otages israéliens, ça aussi,
00:55:37c'est pas mal. Et puis on va regarder
00:55:39un extrait d'un doc que vous avez fait, Bruno,
00:55:41parce que moi, il y a un extrait qui m'a intéressé,
00:55:43c'est les jeunes des cités qui parlent de l'image
00:55:45qu'ils ont de la police. Et c'est intéressant parce que
00:55:47ce n'est pas tendre. Les propos qu'ils tiennent
00:55:49ne sont pas tendres et on va vous en montrer un extrait
00:55:51et c'est très intéressant d'en parler. On fait une pause,
00:55:53le CNews Info vous reste avec nous. On est en direct !
00:55:55Oui, 11h33 !
00:55:57On a encore cette chance !
00:56:05L'éducation, la vie affective et sexuelle
00:56:07est indispensable, déclaration
00:56:09ce matin de la ministre de l'Éducation
00:56:11Elisabeth Borne, alors que ce programme
00:56:13devait être mis en oeuvre
00:56:15dans tous les établissements scolaires à la prochaine rentrée
00:56:17a déjà connu plusieurs
00:56:19contretemps. Après
00:56:21une série de dégradations dans la basilique
00:56:23Saint-Aubin-de-Rennes en Ille-et-Vilaine,
00:56:25la paroisse a décidé de fermer cette église
00:56:27jusqu'à nouvel ordre pour, je cite,
00:56:29« apaiser les choses et voir un peu
00:56:31comment on peut s'organiser », a expliqué
00:56:33le prêtre-renais Nicolas Guillot.
00:56:35Et puis, c'est un anniversaire
00:56:37pas comme les autres. Il y a 5 ans,
00:56:39jour pour jour, le centre de la Chine se confinait
00:56:41pour la première fois face à la pandémie de Covid.
00:56:43Un confinement qui a signé
00:56:45les débuts d'une crise sanitaire
00:56:47mondiale sans précédent et dont l'humanité
00:56:49entière se souvient encore.
00:56:5311h36 sur CNews,
00:56:55merci d'être en direct avec nous. On continue
00:56:57ces débats qui sont passionnants et on part,
00:56:59tiens, justement, on continue à parler
00:57:01sans doute de la liberté d'expression.
00:57:03Je vous propose de regarder cette enquête
00:57:05sur la RATP. La RATP qui refuse
00:57:07de diffuser les photos des
00:57:09otages du 7 octobre. Elle estime
00:57:11que c'est un engagement politique
00:57:13que de mettre les photos des otages.
00:57:15Vous vous rendez compte ? Voilà où on en est.
00:57:17Et n'oublions pas qu'il y a deux otages français.
00:57:19Mais elle refuse que ces photos
00:57:21soient diffusées dans le métro. Regardez.
00:57:23Le métro parisien
00:57:25ne veut pas de photos
00:57:27d'otages étrangers dans ses couloirs.
00:57:29Tout commence l'automne dernier.
00:57:31L'association Tout 7 octobre souhaite acheter
00:57:33une dizaine d'écrans digitaux pour diffuser
00:57:35les visages des 101 personnes retenues
00:57:37dans la bande de Gaza. Média Transport,
00:57:39la régie publicitaire du métro parisien,
00:57:41refuse, à une exception près.
00:57:43Nous ce qu'on s'est dit c'est comment on peut faire
00:57:45pour faire un affichage qui soit
00:57:47légal et qu'on ne puisse pas
00:57:49les arracher ces visages. Conversation a tourné
00:57:51court, on nous a expliqué que soit on affichait
00:57:53les otages français uniquement, soit on ne pourrait pas
00:57:55faire cette campagne. On s'est aperçu que
00:57:57à l'époque d'Ingrid Bettencourt, les campagnes
00:57:59qui avaient lieu dans le métro ne concernaient
00:58:01pas que Ingrid Bettencourt, qui était
00:58:03elle effectivement aussi française, mais
00:58:05aussi les otages colombiens.
00:58:07Pour justifier sa décision, la régie publicitaire
00:58:09du métro parisien invoque le principe
00:58:11de neutralité, mais aussi celui de
00:58:13risque de trouble à l'ordre public.
00:58:15Un écran de fumée selon l'avocat de l'association.
00:58:17Sur le principe de neutralité,
00:58:19d'abord de rappeler que Média Transport
00:58:21n'est pas une société de droit public, c'est un groupement
00:58:23d'intérêt économique, donc ils n'y sont pas
00:58:25pleinement assujettis, et j'ajoute d'ailleurs que
00:58:27quand on regarde les historiques d'affichage
00:58:29de Média Transport, il peut être politique.
00:58:31J'en viens sur le risque de trouble à l'ordre public,
00:58:33alors je crois que c'est le critère
00:58:35qui est le plus hypocrite de tous, c'est de dire que
00:58:37le fait que les otages sont étrangers et seraient à risque
00:58:39de trouble à l'ordre public est une discrimination.
00:58:41Contacté par téléphone, la régie
00:58:43Média Transport n'a pas souhaité faire de
00:58:45commentaire sur le sujet.
00:58:47Donc en fait il y a les bons otages, elle peut
00:58:49afficher les otages français, mais pas les autres
00:58:51otages, parce qu'ils ne sont pas français.
00:58:53C'est dingue Garen, c'est dingue.
00:58:55On va pas se mentir, je pense que c'est pas
00:58:57la RATP ou Média Transport
00:58:59qui sont contre eux-mêmes, c'est juste
00:59:01qu'ils ont peur. Ils ont peur d'une partie
00:59:03des passagers qui pourraient casser toutes les vies,
00:59:05et une partie de leurs employés, parce qu'il y a énormément
00:59:07de problèmes d'islamisme au sein de la RATP.
00:59:09On l'a vu par exemple
00:59:11sur les conducteurs de bus
00:59:13qui refusaient de conduire
00:59:15un bus après qu'une femme les conduit.
00:59:17Il y a énormément de problèmes avec des islamismes au sein
00:59:19de la RATP. La RATP ne veut pas
00:59:21prendre de risque de voir les vitrines cassées
00:59:23et de voir ses employés tout cassés aussi à l'intérieur.
00:59:25Vous vous rendez compte ?
00:59:27C'est-à-dire qu'on cède, Christine Kelly,
00:59:29c'est-à-dire que la RATP cède à la
00:59:31pression. Cède à la pression et on voit
00:59:33qu'on ne veut pas
00:59:35prendre de position politique,
00:59:37on prend une décision politique.
00:59:39Et c'est là où c'est toute
00:59:41l'inversion des valeurs
00:59:43systématiques. Et c'est vrai qu'on est
00:59:45gouverné maintenant par la peur. La RATP
00:59:47se met à genoux devant
00:59:49la pression de
00:59:51ceux qui ne veulent pas voir les otages.
00:59:53Alors que les otages israéliens, rappelons
00:59:55que ce sont des victimes. Pardon.
00:59:57Il faut juste les rappeler. Mais pourquoi est-ce que la RATP
00:59:59se couche ? Parce qu'ils savent que la puissance publique
01:00:01ne peut rien faire. Normalement,
01:00:03si la puissance publique faisait son travail, c'est-à-dire assurer
01:00:05la sécurité et l'ordre, ils pourraient faire
01:00:07afficher ces images. Le premier qui casse,
01:00:09le premier, il prend de la taule.
01:00:11C'est pas ce qui va arriver. Il n'y a pas rien qui va se passer.
01:00:13Il y a eu l'affaire avec Mardela, avec le bouquin de Mardela.
01:00:15Mais je pense que, oui,
01:00:17c'était un peu différent.
01:00:19C'est déjà un peu politique.
01:00:21Non mais là, on est sur des otages.
01:00:23Et c'était déjà désultat. Il y a le risque
01:00:25de trouble à l'ordre public, et tu l'as très bien
01:00:27dit. Moi, je pense aux policiers,
01:00:29tout ce que ça peut, derrière,
01:00:31influencer en termes de violence, etc.
01:00:33Il faut être prudent sur ce sujet-là.
01:00:35Non, non, non, non, non.
01:00:37Excusez-moi. Non, non, non, non.
01:00:39Non, il ne faut pas s'aider à ça.
01:00:41Moi, je pense à la tranquillité de notre pays
01:00:43et de ce qu'il peut se passer. Moi, je ne vais pas dans le métro.
01:00:45Mais il faut se battre dans la vie.
01:00:47Vous êtes un ancien policier. Ce n'est pas à vous que je vais dire qu'il faut se battre.
01:00:49Non, il faut se...
01:00:51Pour affronter les images des otages,
01:00:53je ne suis pas d'accord.
01:00:55Vous êtes par terre. Bruno Pauvard, je suis d'accord.
01:00:57Excusez-moi, vous êtes par terre et vous me décevez.
01:00:59On ne peut pas se coucher
01:01:01quand on refuse qu'on affiche
01:01:03les photos des otages israéliens.
01:01:05Je suis désolé, c'est une honte. Vous vous couchez, Bruno Pauvard.
01:01:07Écoutez.
01:01:09Vous êtes par terre. Vous le prenez, le métro, moi, non.
01:01:11Et alors ?
01:01:13Vous faites ça.
01:01:15C'est affiché sur un écran.
01:01:17Ça peut déclencher des émeutes.
01:01:19Donc, vous vous couchez.
01:01:21Non, ce n'est pas se coucher.
01:01:23Mais oui, c'est se coucher.
01:01:25Non, non, non.
01:01:27Bruno, si on continue,
01:01:29ça veut dire qu'un influenceur algérien,
01:01:31on ne le met pas dehors, parce que si on le met dehors,
01:01:33ça peut déclencher des émeutes.
01:01:35Je continue. Quel que soit ce qui se passe en France,
01:01:37le président Macron, il a raison
01:01:39lorsqu'il parle, justement,
01:01:41plus des Palestiniens, des Israéliens,
01:01:43parce que ça peut déclencher des émeutes. Je continue.
01:01:45Le président Macron, il a raison lorsqu'il ne va pas
01:01:47dans une marche contre l'antisémitisme
01:01:49pour ne pas déclencher des émeutes.
01:01:51Il y a plus de politique possible.
01:01:53Dans ces métros,
01:01:55il y a toutes les nationalités qui se croisent.
01:01:57C'est un risque considérable
01:01:59pour la tranquillité des gens.
01:02:01Attendez, attendez.
01:02:03Juste un instant. Bruno Pommard,
01:02:05il est où votre honneur ?
01:02:07Il est où votre honneur ?
01:02:09Vous jetez tout à terre.
01:02:11Vous pétinez tout.
01:02:13Est-ce que ce n'est pas une fierté de défendre des otages ?
01:02:15Mais oui, vous dites
01:02:17on se couche, on ne les montre pas.
01:02:19Au nom du risque,
01:02:21vous dites on n'affiche pas
01:02:23les photos des otages.
01:02:25Alors qu'il y a la réalité de la violence.
01:02:27Vous êtes par terre.
01:02:29Vous savez, Charlie Hebdo avait fait
01:02:31une deuxième une.
01:02:33C'est dans l'air chez Calvi d'ailleurs.
01:02:35J'avais dit, est-ce que c'est vraiment utile
01:02:37de refaire ?
01:02:39Il faut arrêter les caricatures.
01:02:41Il faut arrêter les caricatures
01:02:43parce qu'il y a des gens qui pourraient nous tuer.
01:02:45Donc ça veut dire qu'on se couche entièrement.
01:02:47Mais les otages,
01:02:49c'est des gens qui sont en train de souffrir.
01:02:51Avec Bruno, la charia c'est demain.
01:02:53Mais non !
01:02:55Petit à petit,
01:02:57un bon bon libertinaire.
01:02:59Je trouve que
01:03:01déjà, première chose, qu'on ne devrait pas interdire ça.
01:03:03Après, ça dépend s'il y a un message
01:03:05politique ou pas.
01:03:07Libérez les otages.
01:03:09C'est pas politique.
01:03:11Vous dites que
01:03:13c'est pas politique.
01:03:15C'est politique, libérer les otages ?
01:03:17Jean-Marc, j'ai une question
01:03:19à vous poser.
01:03:21Une association aurait demandé
01:03:23à afficher dans le métro
01:03:25des photos d'enfants palestiniens
01:03:27blessés ou morts ?
01:03:29Je l'attendrais ça là.
01:03:31Comment auriez-vous réagi ?
01:03:33Comment auriez-vous réagi ?
01:03:35Comment auriez-vous réagi ?
01:03:37Et est-ce que vous n'auriez pas...
01:03:39Ecoutez-moi, là le message c'est
01:03:41libérez les otages.
01:03:43Est-ce que c'est indécent
01:03:45de dire libérez les otages ?
01:03:47Est-ce que c'est politique de libérer les otages ?
01:03:49Est-ce que vous allez vous coucher comme Bruno Pommard ?
01:03:51C'est ce que j'ai dit
01:03:53après.
01:03:55C'est ce que j'ai dit après.
01:03:57C'est du pragmatisme.
01:03:59C'est du pragmatisme.
01:04:01Bruno, je peux
01:04:03l'entendre, la sécurité, mais il y a un moment, il faut avoir
01:04:05un honneur dans la vie. Il faut avoir
01:04:07un honneur. Il faut se regarder dans une glace.
01:04:09On le dit partout.
01:04:11Tout le monde le dit. Effectivement qu'il y a des otages.
01:04:13Non, non, non.
01:04:15Moi c'est du bon sens. Je parle
01:04:17de sécurité, c'est tout.
01:04:19Je ne dis pas que je suis contre le fait
01:04:21que vous proposez
01:04:23les accommodements raisonnables.
01:04:25Non, je dis que vous vous couchez en osant pas l'afficher.
01:04:27Mais c'est pas se coucher.
01:04:29C'est se coucher.
01:04:31Bruno, vous êtes...
01:04:33C'est ouvrir la porte à la sécurité.
01:04:35Vous êtes Alain Juppé.
01:04:37Vous êtes Alain Juppé qui proposait
01:04:39Il a même coiffure d'ailleurs.
01:04:41Il proposait les accommodements raisonnables
01:04:43avec l'islam.
01:04:45Mais si. Parce que vous vous dites
01:04:47Oh, mais non, il ne faut pas le faire parce que ça risque de faire des émeutes.
01:04:49Dans ce cas-là, il faut arrêter toute caricature de l'islam
01:04:51parce que ça peut faire des morts. Et dans ce cas-là,
01:04:53on va se coucher étape par étape.
01:04:55Clique-tip par clique-tip.
01:04:57Vous allez vous coucher devant l'islamisme qui lui est
01:04:59conquérant. C'est le projet de l'islamisme.
01:05:01Il est d'être conquérant.
01:05:03Christiane Kelly.
01:05:05Il ne faut rien lâcher.
01:05:07Un mot, Christine.
01:05:09Moi aussi.
01:05:11Parce qu'au nom d'un risque
01:05:13potentiel.
01:05:15Je peux parler ?
01:05:17Au nom d'un risque potentiel, d'éventuels,
01:05:19peut-être un jour d'éventuels émeutes
01:05:21parce qu'il y a des affiches.
01:05:23Vous supprimez les affiches.
01:05:25Alors que la réalité du terrain,
01:05:27c'est la drogue,
01:05:29la violence,
01:05:31la pornographie,
01:05:33des enfants, des jeunes
01:05:35qui se font tuer au couteau en sortant des boîtes de nuit.
01:05:37Ça c'est la réalité.
01:05:39Mais Gaza Israël, c'est pas un sujet ?
01:05:41On parle des otages.
01:05:43Bruno, concentrons-nous
01:05:45sur la réalité de ce qui se passe
01:05:47et arrêtons
01:05:49d'extrapoler sur ce qui pourrait
01:05:51se passer. Et sur ce qui pourrait
01:05:53se passer, c'est exactement
01:05:55l'anesthésie, la définition
01:05:57de l'anesthésie de la politique aujourd'hui.
01:05:59Et à partir du moment
01:06:01où potentiellement on se dit
01:06:03qu'on a perdu le combat.
01:06:05Dans ce cas-là, rendons les clés
01:06:07à ceux qui veulent conquérir la France.
01:06:09Je peux défendre Bruno ?
01:06:11Parce que Bruno a quand même dit une chose,
01:06:13il a dit, les otages, on en parle,
01:06:15à quoi ça sert de faire ça
01:06:17dans le métro ?
01:06:19À quoi ça sert d'afficher les visages des otages ?
01:06:21Quand on répète tous les jours
01:06:23qu'il y a des otages français dans le métro,
01:06:25à quoi ça sert ?
01:06:27Qui décide
01:06:29de quoi sert à quoi ?
01:06:31C'est contre-productif.
01:06:33C'est contre-productif.
01:06:35C'est contre-productif.
01:06:37Vous savez,
01:06:39le problème c'est qu'avec ce manque de courage,
01:06:41ce manque de...
01:06:43À un moment donné, vous vous trouvez des excuses.
01:06:45Vous vous trouvez des excuses.
01:06:47Vous vous dites à quoi ça sert ?
01:06:49Bruno,
01:06:51Bruno,
01:06:53écoutez-moi Bruno.
01:06:55Je vais vous dire une chose.
01:06:57Il a raison.
01:06:59C'est factuel, il parle de sécurité.
01:07:01Écoutez-moi Bruno.
01:07:03Écoutez-moi.
01:07:05Bruno, avec votre discours,
01:07:07ici, on ne parle pas
01:07:09des otages.
01:07:11Le lieu, c'est l'endroit.
01:07:13Le métro n'est pas là pour ça.
01:07:15Avec votre discours, on ne parle pas des otages.
01:07:17Parce que moi, chaque fois que je parle des otages israéliens,
01:07:19je me prends 25 menaces de mort.
01:07:21Au nom de la sécurité, je vais me taire sur les otages.
01:07:23Au nom de la sécurité, je ne vais pas dire
01:07:25que le Hamas est un groupe terroriste
01:07:27parce qu'autrement je vais encore me prendre 200 menaces
01:07:29de mort sur les réseaux sociaux.
01:07:31C'est la même logique.
01:07:33C'est le même raisonnement.
01:07:35Au nom de la sécurité, je veux se coucher.
01:07:37Une fois, je vous pose une question.
01:07:39Une association pro-palestinienne aurait décidé
01:07:41Mais ça n'a rien à voir.
01:07:43Au nom de la sécurité,
01:07:45je ne dis pas que le Hamas est un groupe terroriste.
01:07:47Au nom de la sécurité, je ne dis pas qu'il y a eu un massacre de gamins.
01:07:49Ça n'a rien à voir.
01:07:51Parce que je me prends des menaces de mort.
01:07:53Le métro n'est pas un média.
01:07:55Vous, vous êtes un média.
01:07:57Le métro est public, le média est public.
01:07:59Mais d'accord, j'entends bien.
01:08:01Mais encore une fois, ce que disait Bruno,
01:08:03c'est ça sert à quoi ? Est-ce que c'est utile à la cause ?
01:08:05Quand je vois un bébé
01:08:07Quand je vois un bébé
01:08:09Quand je vois un bébé
01:08:11Quand je vois un bébé de 15 mois qui est détenu
01:08:13je me dis oui, ça sert à quelque chose.
01:08:15Pardon, moi j'ai mes tripes qui me font mal.
01:08:17Ah bon, ça fait deux accès durs à l'affaire et alors ?
01:08:19Et alors Bruno ?
01:08:21Vous êtes insensible ?
01:08:23Bruno, vous êtes insensible à un enfant
01:08:25qui a été pris en otage ?
01:08:27Et vous m'habitez alors ?
01:08:29C'est un être humain.
01:08:31Mais Christine, arrêtez de me faire passer
01:08:33pour un système hyper
01:08:35parce que là,
01:08:37personne n'a dit ça.
01:08:43Je parle de bon sens.
01:08:45De bon sens citoyen.
01:08:47Et je considère...
01:08:49Ce bon sens, j'aurais aimé l'entendre
01:08:51lorsque les CRT envahissent Sciences Po.
01:08:53Pour ce bon sens, j'aurais aimé l'entendre
01:08:55lorsqu'on empêche
01:08:57des conférences
01:08:59sur les otages palestiniens.
01:09:01J'aimerais aimer
01:09:03l'entendre régulièrement.
01:09:05Le métro, il est public.
01:09:07Pourquoi est-ce que des enfants victimes,
01:09:09on ne peut pas les afficher ?
01:09:11Et vous répondre à votre question,
01:09:13comme si personne ne va répondre à votre question
01:09:15et comme si on dira que non,
01:09:17un enfant palestinien, on ne peut pas l'afficher.
01:09:19De la même façon, si un enfant palestinien
01:09:21est pris en otage, pour moi,
01:09:23il faut aussi afficher sa photo.
01:09:25Permettez-moi de vous répondre.
01:09:27Permettez-moi de vous répondre.
01:09:29Ce sont les mêmes qui aujourd'hui s'indignent
01:09:31et qui voulaient enlever tous les drapeaux palestiniens
01:09:33qui étaient à la mairie de Paris
01:09:35ou à Sciences Po.
01:09:37Là, quand c'était un drapeau palestinien qui était affiché,
01:09:39ça vous choquait ? C'était scandaleux ?
01:09:41C'est pareil, on n'affiche pas.
01:09:43Donc il n'y a pas de poids, de mesure.
01:09:45Si vous êtes...
01:09:47Hésitez-moi, je pense qu'on ne met pas sur le même plan
01:09:49un drapeau et un gamin
01:09:51qui a 6 mois, qui a 1 an,
01:09:53qui a 2 ans et qui a enlevé
01:09:55par des salopards qui sont prêts
01:09:57et je suis ici, encore vivant.
01:09:59On ne sait même pas s'il est encore vivant, excusez-moi.
01:10:01Donc je crois que ce n'est pas du tout sur le même plan
01:10:03un drapeau et le visage d'un enfant
01:10:05qui est en train de souffrir
01:10:07s'il est encore vivant
01:10:09et encore une fois, hélas, on l'espère tous.
01:10:11En tout cas, moi, je l'espère.
01:10:13Moi aussi, bien évidemment, ne me faites pas dire
01:10:15que j'ai un doute là-dessus.
01:10:17Non, je ne sais pas.
01:10:19Et Mathias, vous répondez.
01:10:21Vous n'osez pas le dire de peur des représailles ?
01:10:23Mais enfin, arrêtez.
01:10:25Bien évidemment que je suis pour la dignité des auteurs.
01:10:27Ça m'énerve, ça m'énerve qu'on se couche.
01:10:29J'en ai marre des gens qui se couchent.
01:10:31J'en ai marre, Bruno.
01:10:33Bruno, j'en ai marre des gens qui se couchent
01:10:35et qui n'osent plus.
01:10:37Moi, Jean-Marc, je me couche.
01:10:39On en a la sécurité, oui.
01:10:41Sur ce sujet, majoritairement...
01:10:43Allez-y, répondez, je vous laisse répondre.
01:10:45Vous ne pouvez pas dire que je me couche.
01:10:47Sur ce sujet-là, oui, Bruno.
01:10:49J'espère, à 65 ans, être quelqu'un de bon sens.
01:10:51C'est tout.
01:10:53C'est le pas de vague qu'on fait à l'école.
01:10:55C'est que je le sens, mais je veux éviter le pire.
01:10:57Dans la métro, je n'y suis pas.
01:10:59On n'y est pas.
01:11:01Bruno, Bruno, Bruno.
01:11:03Votre réaction fait partie
01:11:05de la stratégie de l'ennemi.
01:11:07Bien sûr.
01:11:09Bien sûr.
01:11:11Le fait de ne pas vouloir faire de vague,
01:11:13ça fait partie de la stratégie.
01:11:15Merci à tous.
01:11:17Dans un instant, c'est Sonia Mabrouk.
01:11:19Je vous retrouve, n'oubliez pas,
01:11:21ce soir, 21h20, sur C8,
01:11:23une nouvelle émission qui s'appelle Victime.
01:11:25Bruno, vous, ce sera samedi soir.
01:11:27Et bon anniversaire à la maman de Karen Chong.
01:11:29Au revoir.