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Christine Kelly et ses chroniqueurs débattent de l'actualité dans #Facealinfo

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00:00Générique
00:1019h03, ravie de vous retrouver. On va parler évidemment de l'actualité du moment, l'accord entre Israël et le Hamas.
00:18D'abord, les infos avec Maureen Vidal.
00:21Bonsoir Christine, bonsoir à tous. Vous le disiez, l'accord d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza conclut entre Israël et le Hamas.
00:28Le texte porte sur une trêve de 6 semaines ainsi qu'un échange de prisonniers palestiniens contre 33 otages israéliens.
00:35Une information confirmée par les Etats-Unis.
00:37Le Premier ministre Qatari va tenir une conférence de presse pour fournir les détails.
00:41Face à cette annonce, des milliers de Palestiniens se sont réjouis ce mercredi soir.
00:46La sœur de Samuel Paty attaque en justice la ville de Conflans-Saint-Honorin.
00:50Une plainte déposée le 27 décembre dernier.
00:53Samuel Paty affirme que la mairie a manqué à ses obligations légales de sécurité sur son territoire.
00:57Le maire était au courant des menaces qui pesaient sur le collège et le professeur.
01:01Il n'a pas mobilisé la police municipale et a refusé d'escorter Samuel Paty pour se rendre sur son lieu de travail.
01:07Enfin, le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrault, prêt à se rendre à Alger pour calmer les tensions avec la France.
01:14Parmi elles, notamment l'incarcération de l'écrivain Boalem Sansal qui fait polémique dans l'Hexagone.
01:18Ni la France ni l'Algérie n'ont intérêt à ce que s'installe.
01:22Une tension durable a-t-il déclaré ?
01:24Emmanuel Macron et François Bayrou réuniront dans les prochains jours les ministres concernés.
01:31Merci beaucoup ma chère Maurene.
01:33Voilà pour l'essentiel de l'actualité.
01:35Édition particulière de Face à l'Info.
01:37Nous aborderons les chroniques de chacun de nos mousquetaires.
01:40Mais d'abord, l'actualité ce soir.
01:43Immense joie pour les familles israéliennes après 467 jours de guerre, 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas.
01:50Après des dizaines de milliers de morts, un accord de trêve a été annoncé aujourd'hui.
01:55Premier cessez-le-feu depuis novembre 2023 après une trêve d'une semaine.
02:0098 ou 100 otages à Gaza dont deux otages français.
02:04Certains sont morts.
02:06On reste très prudent sur les chiffres et sur les informations.
02:09Le Hamas devrait libérer 33 d'entre eux.
02:12Donc je dis qu'on reste prudent sur les informations.
02:15D'abord, on va rejoindre Julien Bahloul, qui est sur place en Israël,
02:20ancien porte-parole de Tsal.
02:22À l'heure qu'il est, cher Julien, quel est le contenu de cet accord ?
02:26Et quel est le calendrier de cet accord ?
02:29Alors, on n'a encore pas tous les détails.
02:32On sait d'ailleurs que le gouvernement israélien va se réunir, je vois l'information,
02:35demain à partir de 11h local, donc des heures de Paris, pour débattre.
02:39Puisque le gouvernement doit valider cet accord.
02:41A priori, Netanyahou est assuré d'avoir une majorité.
02:44On sait que 33 otages devraient être libérés sur l'espace de six semaines.
02:50Donc déjà, ça va être très très long.
02:52Ça va être épuisant nerveusement pour les familles de savoir
02:55est-ce que mon fils, ma mère, ma soeur, mon ami, mon français est le suivant ou non.
03:00C'est une première chose.
03:01Six semaines, ça va être très très long.
03:03Ensuite, 33, le compte n'y est pas.
03:06Il y a 98 otages israéliens dans la bande de Gaza.
03:08Certains sont morts, certains sont en vie.
03:10Dans tous les cas, 33 sur 98, le compte n'y est pas.
03:13Et ensuite, une fois que ces six semaines seront passées,
03:16il faudra arriver à un accord pour l'autre face,
03:21pour le reste des otages qui sont encore là-bas,
03:23et notamment ceux qui sont le plus cher dans les négociations,
03:28à savoir les soldats et les soldates de Tsaïl,
03:31pour lesquels le Hamas exige un prix plus élevé.
03:33C'est assez sordide.
03:34Rien qu'en le disant en haute voix, je réalise à quel point c'est sordide.
03:39Mais on en est là ce soir.
03:41On essaie de comprendre les détails.
03:42Et évidemment, la grande question va être de savoir qui sont les 33.
03:48Qui sont les 33 ?
03:49Est-ce que les Bibas en font partie ?
03:51Est-ce que les enfants Bibas sont en vie, oui ou non,
03:53après 15 mois en enfer ?
03:55Je rappelle que le bébé Judas n'a vécu que quelques mois.
03:59La question reste entière.
04:01On comprend effectivement un accord sordide.
04:04Quel est, selon vous, quelles seront les prochaines étapes ?
04:09Est-ce qu'on parle de la première libération des otages cette nuit,
04:13demain, ce week-end ?
04:15On a plusieurs approches à ce sujet.
04:18A priori dimanche.
04:19A priori ce dimanche, parce que déjà,
04:21le gouvernement israélien ne va se réunir que demain.
04:24Ensuite, je pense que légalement,
04:26à ce moment-là, il doit passer un laps de temps
04:29pour que les personnes dans le public qui souhaitent faire des recours
04:32à la Cour suprême puissent le faire.
04:34C'était le cas déjà la dernière fois.
04:36Historiquement, la Cour suprême n'a jamais brisé aucun accord
04:39dans ce type, notamment Guy Letchellit,
04:41ou celui de novembre 2023.
04:43Mais je crois que légalement,
04:45le gouvernement israélien est obligé de laisser ce laps de temps.
04:47Donc nous sommes jeudi, ensuite il y a le laps de temps,
04:49le shabbat, etc.
04:51Donc on arrive déjà à dimanche.
04:53Si vous avez en mémoire ces images
04:55de la libération des otages israéliens en novembre 2023,
04:58fin novembre 2023, après 50-55 jours,
05:01ça dépend pour lesquels, on a vu des enfants,
05:03des enfants réellement,
05:05des enfants israéliens de 8, 7, 4 ans,
05:07libérés, épaulés par des terroristes,
05:10surarmés.
05:12Donc on va voir ces mêmes images,
05:14sauf qu'on n'est pas à 50-57 jours,
05:16on est à 15 mois de guerre.
05:18On ne sait pas dans quel état on va les retrouver.
05:20Selon vous, ce cessez-le-feu
05:22pourrait durer combien de temps ?
05:25Le Hamas tient en otage toute Israël, finalement.
05:30Parce que là, il faut qu'on tienne six semaines
05:33si on veut avoir la libération de tous ces otages.
05:35Et il faut même tenir encore plus longtemps
05:38si on veut voir les autres sortir.
05:40Mais de toute façon, c'est le Hamas qui, jusqu'à présent,
05:42a refusé tous les accords de ce cessez-le-feu.
05:44Donc moi, j'ai bon espoir, si vous voulez,
05:47que ça tienne, pour une raison très simple,
05:49c'est que Donald Trump arrive à la Maison-Blanche,
05:51et qu'on sait très bien que Donald Trump avait dit
05:53« Fin de la partie ».
05:56C'était bien pas d'honneur à ce que la guerre soit terminée.
05:59Et donc je pense que nous nous dirigerons
06:03enfin vers la fin.
06:04Mais ça va être long.
06:06Ça va encore être long.
06:07Alors justement, restons sur Donald Trump.
06:09On a envie de savoir pourquoi l'accord est signé aujourd'hui.
06:11Est-ce que c'est réellement l'effet de Donald Trump
06:13qui n'a pas encore été investi,
06:15qui n'est pas encore réellement aux commandes ?
06:16Mais on sent qu'il y a comme un effet,
06:18Donald Trump, sur cet accord.
06:20Il y a un effet, Donald Trump.
06:22On le sait.
06:23Déjà, il y a 15 mois de guerre.
06:25On ne peut pas non plus isoler le fait
06:27qu'on ait pris 15 mois de guerre,
06:28que le Hamas militairement est pratiquement entièrement détruit,
06:31que la société israélienne aussi est fatiguée.
06:33Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses.
06:35Mais clairement, il y a un effet de Trump.
06:38En fait, clairement, ce qui est décidé en Israël,
06:41c'est de se focaliser sur l'Iran.
06:42Parce que si on regarde aujourd'hui la carte,
06:44le Hamas militairement a été quasiment détruit.
06:46Le Hezbollah a été décapité.
06:48Je ne me fais pas de soucis pour le Hezbollah.
06:49Ils vont se reformer très rapidement.
06:51La Syrie est tombée.
06:52Et donc, si vous voulez,
06:53c'était tout l'arc d'influence de l'Iran.
06:55Et maintenant, il faut se concentrer vraiment
06:56sur la tête du serpent, tel qu'on l'appelle ici.
06:58Et je pense que, d'un point de vue stratégique,
07:01Israël a besoin de soutien américain totalement
07:03sur la question iranienne
07:04et est prêt à faire des concessions sur le reste.
07:07Et à l'heure qu'il est,
07:08peut-être une dernière question,
07:09quitte à vous reprendre au fil de l'émission.
07:11Est-ce que, selon vous,
07:12lorsqu'on regarde cet accord,
07:14est-ce qu'on a envie de se demander
07:16qui a gagné la question un peu difficile à poser,
07:20mais qui est-ce qui gagne finalement dans cet accord ?
07:24Est-ce que les buts de la guerre sont atteints
07:26avec cet accord ?
07:31Le but de la guerre,
07:32tel que déterminé par Netanyahou à l'époque,
07:34c'était donc de détruire le Hamas.
07:36Aujourd'hui, le Hamas n'est plus en mesure
07:37d'attaquer Israël.
07:38On le voit, il n'y a plus de tirs sporadiques
07:41depuis la bande de Gaza sur l'état d'Israël.
07:43Le Hamas n'a en rien capacité, évidemment,
07:46de mener une attaque telle qu'il a menée
07:48le 7 octobre.
07:49Donc le Hamas s'est complètement détruit.
07:51Le Hamas a mené uniquement désolation,
07:54destruction et misère à la bande de Gaza
07:55et aux Palestiniens de la bande de Gaza.
07:57Je vous rappelle qu'il y a des milliers de tonnes
08:00d'aides humanitaires qui rentrent dans la bande de Gaza
08:02et qui, souvent, n'arrivent même pas
08:03à la population palestinienne.
08:05Mais je crois que la vraie question,
08:07c'est « et après ? »
08:09Et après, qui va diriger la bande de Gaza ?
08:11Qui va gérer la bande de Gaza ?
08:12Qui va s'occuper de la population palestinienne ?
08:14Il y a des témoignages terribles,
08:16de Gazaouis, qui ont été massacrés,
08:18qui ont été amputés par le Hamas
08:21parce qu'ils ont voulu prendre à manger,
08:23parce qu'ils ont voulu s'opposer,
08:24ce genre de choses.
08:25Il faut que ce règne de la terreur
08:27dans la bande de Gaza se termine.
08:29Et moi, ça c'est ma grande inquiétude,
08:30c'est que je n'entends pas parler
08:32de la situation politique pour l'après.
08:34Parce que si c'est pour laisser le Hamas
08:37encore gérer la bande de Gaza demain,
08:38alors tout ça, tout ça.
08:40Absolument.
08:42C'est vrai que ce sont les questions
08:43qu'on se pose.
08:44Qui va gérer la bande de Gaza ?
08:45J'ai encore une petite question supplémentaire
08:47par rapport à cet accord.
08:48Quel est le rôle du Qatar ?
08:49Parce qu'on attend aussi d'un instant à l'autre
08:51une éventuelle conférence de presse à Qatar.
08:53Quel a été le rôle du Qatar dans cet accord ?
08:56Le Qatar, il a joué le rôle de médiateur.
08:59Il y a eu des relations compliquées avec Israël,
09:01mais ils ont joué le rôle de médiateur.
09:03Et c'est vrai que dans le passé,
09:05c'était l'Égypte qui jouait ce rôle.
09:07On l'a vu dans le passé,
09:09l'Égypte servait d'intermédiaire
09:12entre Israël et la bande de Gaza,
09:13Israël et le Hamas.
09:14Et là, c'est vrai que le Qatar,
09:16je vais vous citer un ministre israélien,
09:18alors c'est une citation de novembre 2023,
09:19il faudrait voir s'il y en a encore aujourd'hui,
09:21il avait dit en plateau,
09:23écoutez, on ne les aime pas,
09:25on parlait des Qataris,
09:26ils ne nous aiment pas,
09:27mais ils ont joué le jeu.
09:29Ils ont fait le job.
09:30Donc c'est un peu ça,
09:32et c'est aussi finalement une guerre d'influence
09:33dans le Moyen-Orient de demain.
09:34Israël préférerait évidemment voir les Emirats arabes unis,
09:37jouer un rôle dans la région,
09:38les Emirats arabes unis qui ont un rôle
09:39bien plus constructif dans la région.
09:42Mais c'est encore une fois la question
09:44du Moyen-Orient de demain.
09:46Le Qatar a tout de même accueilli sur son sol
09:48pendant toutes ces années les dirigeants du Hamas.
09:50Le Qatar est un sponsor aussi du Hamas.
09:52Donc le Qatar avait sur son sol
09:56les pires chefs terroristes ordinaires dans la région.
09:59Donc il faut aussi prendre ça en compte.
10:01Les Emirats arabes unis, ce n'est pas le Qatar.
10:03C'est vraiment deux choses différentes.
10:05C'est deux influences totalement différentes.
10:07Donc c'est un peu compliqué.
10:09Merci pour votre regard, Julien Bal.
10:11Je vais vous lancer un porte-parole d'autres salles.
10:13On vous reprendra peut-être au cours de l'émission
10:14en frein de table avec nos chroniqueurs.
10:17Mathieu Bocoté, qu'est-ce que ça vous évoque,
10:19cet accord après 15 mois de guerre ?
10:21Et puis rappelons aussi qu'on parle d'une centaine d'otages.
10:24On ne sait pas combien sont morts,
10:25combien sont vivants.
10:2633 seraient libérés au cours de cet accord.
10:29Mais à chaque libération d'otages,
10:3130 à 50 Palestiniens sont libérés.
10:34En fait, il y a plusieurs éléments.
10:35Le premier, je le note simplement,
10:37il y a quelques jours à peine,
10:38Joe Biden faisait le bilan de sa présidence
10:40en matière de politique étrangère.
10:42Quelques jours après, le bilan de sa présidence,
10:44qui globalement est considéré comme un échec, convenons-en,
10:47à tout le moins au Proche-Orient.
10:49Là, on voit ça.
10:50Donc la présidence Trump a déjà commencé avant de commencer.
10:53Et je crois que c'est la première chose qu'on doit noter.
10:55Et dans l'histoire américaine récente,
10:57on ne voit pas véritablement d'événements semblables.
10:59Premier élément.
11:00Deuxième élément, on voit la tentation,
11:02et probablement forte dans les médias occidentaux,
11:05de présenter ça comme presque le terme de la guerre.
11:08On attend depuis si longtemps la fin de ce conflit.
11:11On attend depuis si longtemps que cette séquence terrible
11:13ouverte avec le 7 octobre se ferme.
11:15Ce n'est pas de cela dont il est question ici.
11:17C'est une suspension.
11:18On ne parle pas de tous les otages,
11:20on parle d'une partie des otages.
11:21On parle de cessez-le-feu,
11:22on ne parle pas de trêve et encore moins de paix.
11:24Donc on entre dans une période suspendue.
11:27La question plusieurs fois, c'est que peut-on faire
11:29de cette période suspendue?
11:31Est-ce qu'on peut la transformer en occasion
11:32de faire une paix plus durable?
11:34La question des otages demeure entière.
11:36C'est ça l'élément central.
11:37C'est devenu l'élément de cristallisation
11:39dans la vie publique.
11:41C'était l'enjeu.
11:42On disait souvent, Israël peut accepter
11:44de cesser les opérations si tous les otages sont libérés.
11:47Ils ne le sont pas encore.
11:48On a noté par ailleurs, pour l'instant,
11:50ce sera d'abord les femmes, les enfants.
11:52Ensuite, on va progresser jusqu'aux soldats
11:55qui seront les derniers.
11:56Mais voyant la chose, je pense qu'il y a une joie légitime
12:00pour les 33 qui seront libérés dans les jours,
12:03semaines à venir.
12:04Mais ne nous comptons pas d'histoire.
12:06C'est une pause dans une guerre qui,
12:08apparemment ou manifestement, se poursuivra.
12:11Dans un instant, on sera en direct
12:13avec Arnaud Klaxfeld, avocat.
12:15D'abord, Gabrielle Cluzel.
12:16Quel est votre regard?
12:17On vous prend dans un instant.
12:19Gabrielle Cluzel, votre regard sur cet accord
12:21de cesser le feu ce soir?
12:23Moi, déjà, je pense aux petits-enfants.
12:25J'espère que...
12:26Je crois qu'on n'en sait rien,
12:28la famille de Kfir et Ariel.
12:30Mais j'aimerais bien que ce soit une fin heureuse.
12:33On les suit depuis un moment.
12:35Moi, ce que je vois,
12:37c'est que l'effet Trump a été majeur.
12:39Vous vous souvenez qu'il avait dit
12:41qu'il ferait éclater l'enfer
12:43si les otages n'étaient pas libérés
12:45avant son arrivée,
12:47avant son investiture.
12:49Ce n'est pas encore tout à fait ça.
12:51Ils ne sont pas tous libérés.
12:53Mais ça a un vrai effet.
12:55On voit que pour signer
12:57ce qui ressemble à un début
12:59de commencement, d'apaisement,
13:01il faut des chefs d'Etat qui disent ce qu'ils font
13:03et qui font ce qu'ils disent.
13:04Ce genre de déclaration a un côté
13:06Stallone, si on veut,
13:08mais ça établit un rapport de force qui est très efficace.
13:10Mais de fait, rien n'est résolu
13:12parce qu'on se souvient quand même que Sinoir,
13:14vous vous souvenez, Yaya Sinoir,
13:15il avait été libéré
13:17parmi d'autres
13:19contre...
13:20Dans de telles conditions.
13:21Voilà. Et c'était le même genre de marché.
13:23On voit le prix de la vie humaine d'un côté
13:25et le prix de la vie humaine de l'autre.
13:27Ça a quelque chose d'ailleurs de très troublant.
13:29Eh bien,
13:31c'est cette libération qui lui a permis
13:33finalement de devenir
13:35un chef de guerre à Gaza.
13:37C'est vrai
13:39que c'est parfois des victoires à l'apyrus.
13:41On s'en rend compte.
13:43Mathieu Bocoté a sans doute raison de dire
13:45que rien n'est résolu.
13:46On continue le tour de table avec Charlotte
13:48et Marc Menand dans un instant.
13:50D'abord Arnaud Clarchel, merci d'être en direct
13:52avec nous. Vous êtes avocat sur
13:54ce dossier. Est-ce que pour vous,
13:56selon vous, le cécile feu
13:58a un goût de victoire ou bien un goût
14:00amer ?
14:02Il n'y a pas de victoire
14:04ni de défaite.
14:06La guerre dure depuis 1948
14:08mais même avant.
14:10La guerre de 1948 a été remportée
14:12par Israël. La guerre de 1967
14:14a été remportée par Israël.
14:16La guerre de 1973 a été remportée
14:18in extremis par Israël.
14:20Les autres guerres ont plus ou moins été remportées
14:22par Israël et le problème reste
14:24quasiment entier.
14:26Mais en même temps,
14:28Israël était là
14:30au temps des papyrus
14:32et des pyramides
14:34et il est toujours là
14:36au temps d'Internet
14:38et des gratte-ciels.
14:40C'est une lutte
14:42qui est permanente
14:44et tant que les pays arabes,
14:46en général, n'accepteront pas Israël,
14:48tant qu'il y aura un islamisme
14:50radical,
14:52la guerre continuera
14:54et Israël sait très bien
14:56puisqu'elle a une armée puissante.
14:58Israël sait
15:00qu'il faut être fort
15:02et il faut être puissant
15:04dans cet univers qui est un univers hostile
15:06sinon Israël disparaîtra
15:08d'autant plus que
15:10l'Iran cherche à se doter
15:12de l'arme nucléaire.
15:14Mais aujourd'hui, je suis content, heureux
15:16pour les otages,
15:18les enfants, les jeunes filles
15:20qui ont dû vivre l'enfer,
15:22les parents qui vont retrouver
15:24ceux, en tous les cas, qui vont retrouver
15:26leurs enfants.
15:28Je pense aussi
15:30à mon cousin Dorsadé
15:32qui était commandant de bataillon
15:34et qui est mort
15:36le 9 octobre en libérant
15:38le kiboutz de Khwaraza.
15:40Il était chef de commando
15:42et il se battait contre les terroristes.
15:44C'est le premier à rentrer dans la dernière
15:46maison du kiboutz de Khwaraza
15:48et il a été tué d'une balle
15:50dans le ventre. Je pense à lui
15:52et je me souviens aussi
15:54que j'avais 9 ans
15:56en 1976, ou 10 ans,
15:58et j'étais
16:00en Israël en juillet
16:02quand les otages ont été
16:04libérés de NTB.
16:06Et je suis encore vivant
16:08aujourd'hui quand les otages
16:10sont libérés, vont être libérés
16:12de Gaza.
16:14Mais
16:16je crains fort qu'il y ait de nombreux
16:18morts. Quand j'étais soldat
16:20en Israël dans une unité
16:22de combat, je me souviens aussi que
16:24on échangeait
16:26des terroristes
16:28contre des bouts de corps.
16:30C'est ce qui va se passer aussi aujourd'hui.
16:32Il y aura sans doute parmi les
16:3433, pas simplement des vivants
16:36mais aussi des morts.
16:38Mais comme je crois que
16:40c'est Gabriel qui l'a dit tout à l'heure,
16:42cela montre à quel prix
16:44les juifs
16:46chérissent la vie humaine.
16:48Et vous
16:50qui vivez en France,
16:52qui avez subi aussi les conséquences
16:54de cette guerre en France, vous l'avez témoigné
16:56à plusieurs reprises sur nos plateaux
16:58sur CNews, quel effet selon
17:00vous cet accord pourrait avoir
17:02en France ?
17:04Est-ce que ça va apaiser les choses ?
17:06Peut-être que ça apaisera
17:08les choses.
17:10Mais l'islamisme
17:12radical a quand même
17:14comme fondement
17:16la haine des juifs.
17:18C'est quand même un de ses ciments.
17:20Il en a d'autres, la charia, l'expansion.
17:22Mais il a aussi
17:24comme ciment la haine des juifs.
17:26Donc ça ne faiblira pas
17:28du côté de l'islamisme
17:30radical. Et je ne crois pas que ça
17:32faiblisse trop du côté
17:34de la France insoumise,
17:36puisque la France insoumise a quand même
17:38dans ses fondements
17:40je les mets un peu en parallèle
17:42qu'ils m'en excusent,
17:44mais ils ont aussi dans leurs fondements
17:46la haine de la
17:48ploutocratie internationale
17:50qu'ils associent consciemment
17:52ou non aux juifs.
17:54Et ils ont la haine d'Israël
17:56puisqu'ils pensent qu'une partie de leur électorat
17:58déteste Israël.
18:00Donc je crois que la haine
18:02continuera à souffler
18:04du côté de la France insoumise
18:06et du côté de l'islamisme
18:08radical envers Israël.
18:10Merci Arnaud Clarkhead
18:12pour votre regard et pour
18:14ce regard sur cet
18:16accord de cesser le feu qui a
18:18donc plutôt un goût
18:20d'humilité et un goût
18:22de beaucoup d'interrogations
18:24et un goût amer finalement
18:26avec peut-être pas forcément des conséquences
18:28positives.
18:30Pour les parents, c'est un bon goût quand même.
18:32Pour les parents de ceux qui vont voir
18:34leur village, ce ne sera pas un goût amer.
18:36Bien sûr, absolument.
18:38Merci infiniment.
18:40Merci à vous.
18:42Avec vous, pour ce temps de table,
18:44quel est votre regard sur
18:46cet accord de cesser le feu ?
18:48A la fois, on a le regard, cette joie
18:50des palestiniens, des Israéliens,
18:52des Israéliens
18:54qui demandaient et qui réclamaient
18:56à Benhamin Netanyahou depuis
18:58si longtemps cet accord de cesser le feu.
19:00Est-ce que c'est un goût d'espoir véritablement
19:02selon vous ? Je pense qu'il y a
19:04plusieurs degrés de lecture de cette nouvelle.
19:06Il y a un degré de lecture familial,
19:08humain, individuel
19:10ou même à l'échelle de la société,
19:12qui est celui de la joie
19:14évidemment des familles.
19:16Ça doit être une joie teintée de cauchemars
19:18en ce moment.
19:20Qui va rentrer ? En effet, dans quel
19:22état ? Vivant ou mort ?
19:24En effet, comme le disait Arnold
19:26Klarsfeld,
19:28il doit y avoir énormément
19:30d'angoisse, mais une joie profonde
19:32à cette échelle-là. A l'échelle
19:34des populations, d'un côté comme
19:36de l'autre, un soulagement
19:38que la guerre est un cauchemar,
19:40surtout pour ceux qui la font ou qui la subissent
19:42et pour tous ceux qui la font et qui la subissent.
19:44Il doit y avoir un soulagement.
19:46En effet, ensuite, il y a le
19:48terrain politique et là,
19:50c'est évidemment
19:52le flou qui demeure, comme depuis
19:54des années, voire des décennies,
19:56dans cette région et sur ce conflit en particulier.
19:58Oui, j'entends. Il y a un combat
20:00tellement existentiel
20:02et un refus existentiel
20:04que là, la question
20:06n'est évidemment pas réglée par un cessez-le-feu
20:08même si, évidemment, on ne peut que
20:10se réjouir d'un cessez-le-feu
20:12factuellement ce soir. Mais l'inquiétude
20:14pour la région demeure
20:16réelle, forcément.
20:18Complètement. Dans un instant,
20:20on ne pourra peut-être pas faire nos chroniques, mais dans un instant,
20:22on va suivre l'actualité. Peut-être une conférence
20:24de presse à Doha,
20:26au Qatar, dans le contexte
20:28de cet accord. On va
20:30avoir Lise Benkemon dans un instant
20:32qui est notre envoyée spéciale
20:34sur place. D'abord, votre regard
20:36Marc Menon avant de rejoindre Lise Benkemon.
20:38Bien, je vais oser
20:40un mot qui risque de fusquer,
20:42mais c'est un sinistre loto
20:44auquel on assiste là pour le moment.
20:46Imaginez ces populations
20:48qui, depuis des mois, sont en souffrance.
20:50Depuis 15 mois.
20:52Est-ce qu'il est vivant ? Est-ce qu'il a été blessé ?
20:54Qu'a-t-il enduré ?
20:56Et j'espère, moi, à titre
20:58individuel, dans ma famille,
21:00qu'enfin, il échappe
21:02au cauchemar. Mais en sachant
21:04qu'il y en a
21:06deux tiers qui vont rester dans
21:08l'abomination. Donc, à la fois,
21:10vous ne pouvez qu'avoir
21:12cet espoir,
21:14cette jubilation,
21:16tout en restant dans la
21:18douleur. Et là, on est pour le factuel.
21:20Et tout à l'heure, quand on
21:22évoquait les six semaines,
21:24ces longues six semaines, c'est-à-dire que
21:26là, on va compter les uns
21:28derrière les autres. Dans quel
21:30état est-il ? Et n'oublions
21:32pas que selon
21:34un individu, soit vous
21:36arrivez à trouver les forces pour émerger
21:38d'un tel cauchemar,
21:40soit, à la limite, toute votre
21:42vie, vous restez
21:44imprégné de cette
21:46destruction qui a été
21:48induite en vous. Et comment
21:50arriver à surmonter
21:52le quotidien
21:54en évitant que la haine vous
21:56ronge ? Ça, c'est pour le factuel.
21:58Et puis après, je vais reprendre
22:00ce que Mathieu,
22:02Gabriel et Charlotte évoquaient,
22:04et puis également Arnaud Carleford,
22:06et l'ancien
22:08porte-parole
22:10de l'armée
22:12israélienne, c'est
22:14quid de l'avenir ? C'est-à-dire
22:16que là, on dit
22:18que s'arrête-t-il ?
22:20Quel pouvoir sera en place ?
22:22Il n'y a même pas une unité
22:24capable de gérer le
22:26quotidien dans cette bande
22:28de Gaza. Quels seront les gens
22:30qui feront en sorte
22:32qu'il n'y ait pas des accaparateurs,
22:34des éléments
22:36de secours qui sont arrivés et qui
22:38attendent d'être distribués ?
22:40Quelles sont les capacités
22:42de certains groupuscules
22:44à se regrouper ? Et dans
22:46cette logique
22:48de groupuscules, est-ce qu'il
22:50n'y a pas, au-delà du Hamas,
22:52des petits
22:54groupes qui détiennent
22:56aujourd'hui des otages et qui ne
22:58voudront pas entendre parler
23:00de libération ? Et cela,
23:02quel chantage oseront-ils ?
23:04Donc vous imaginez,
23:06oui, ça fait du bien de se dire
23:08il y a une petite étincelle,
23:10mais on est plus avec la flamèche
23:12qu'avec véritablement
23:14le phare, celui qui se dit
23:16qu'un jour, il y aura une
23:18possibilité de calme
23:20dans ce Proche-Orient qui connaît la
23:22destruction depuis si longtemps.
23:24Merci pour votre regard. Mathieu Bocoté,
23:26on fera quand même votre chronique dans un instant, puisqu'il y avait
23:28quand même un lien avec ce qui se passe
23:30ici en France, le
23:32communautarisme politique. On en parle dans un instant.
23:34On demandera aussi à Olivier Benkémoun
23:36de nous rejoindre pour parler de cet accord.
23:38Donc on fera un mixte de tout. Direction
23:40maintenant Israël, avec notre
23:42correspondante Lise Benkémoun.
23:44Lise Benkémoun, pourquoi
23:46selon vous, l'accord est-il
23:48signé aujourd'hui ?
23:50Je pense que
23:52ça a déjà été dit, Christine, sur
23:54cette antenne. Il y a effectivement
23:56l'arrivée de Donald Trump lundi
23:58prochain, et ça a beaucoup
24:00joué. Les médias arabes hier disaient
24:02que Steve Witkoff,
24:04qui est l'envoyé spécial pour le Moyen-Orient
24:06de Donald Trump, qui a rencontré
24:08Benjamin Netanyahou la semaine
24:10dernière, ce week-end
24:12en Israël, selon eux
24:14aurait fait plus en une seule
24:16rencontre que tout ce que l'administration
24:18Biden avait fait depuis
24:20des mois. Donc c'est vrai que
24:22Steve Witkoff, il était
24:24encore aujourd'hui à Doha
24:26en réunion avec les
24:28responsables américains, israéliens,
24:30qataris, égyptiens
24:32pour vraiment toutes ces
24:34négociations. Et
24:36les menaces de Donald Trump
24:38de déchaîner l'enfer
24:40sur le Moyen-Orient si les
24:42otages n'étaient pas libérés, ont
24:44évidemment joué. Après,
24:46il y a aussi d'autres facteurs.
24:48En Israël, on pense que la pression
24:50militaire que Dessahal exerçait
24:52sur le Hamas était devenue
24:54suffisamment intense pour que
24:56le Hamas se dise qu'il n'avait pas
24:58intérêt à continuer dans cette
25:00voie-là, sinon l'aide humanitaire
25:02allait se tarir et ça lui permet
25:04tout de même de se maintenir. Et puis
25:06d'un autre côté, si c'est pour prendre des coups
25:08alors qu'ils veulent un peu
25:10reprendre leur souffle pendant ce
25:12cessez-le-feu, c'est pour ça qu'il y a
25:14des manifestations de joie
25:16en ce moment même dans
25:18la bande de Gaza et
25:20un sentiment de victoire de la part
25:22des terroristes palestiniens.
25:24Donc,
25:26même s'il n'y avait pas d'échange
25:28global, chacun avait en tête
25:30que le Hamas d'aujourd'hui
25:32ce n'est pas celui du 7 octobre
25:34et que donc, il lui fallait
25:36une pause, il lui fallait un cessez-le-feu
25:38peut-être pour se
25:40réarmer et c'est bien ça
25:42qui inquiète aussi les Israéliens
25:44malgré l'espoir ce soir
25:46d'envisager que 33
25:48otages vont être libérés.
25:50Il y a toujours en fond cette pensée
25:52que non seulement en face
25:54ce sont des terroristes
25:56et dont beaucoup avec du sang sur les mains
25:58des attentats déjà faits, des gens qui
26:00étaient condamnés normalement à une prison
26:02à perpétuité qui vont sortir
26:04et qui vont sortir sans aucun doute
26:06avec l'idée de recommencer
26:08de vouloir tuer des Juifs
26:10et des Israéliens s'ils le peuvent
26:12donc on ne peut pas être soulagé
26:14par cet accord
26:16mais c'est logique que quelque part
26:18pour tout le monde et pour les Israéliens
26:20qui n'en pouvaient plus d'attendre
26:22la libération des otages
26:24pour les Américains qui voulaient une victoire
26:26rapide pour cet arrivé
26:28de Donald Trump
26:30pour le Moyen-Orient en général
26:32qui a beaucoup changé aussi depuis le début
26:34de cette guerre, notamment avec la Syrie
26:36notamment avec l'influence de la Turquie
26:38beaucoup de changements
26:40en géopolitique dans cette région
26:42depuis lors et puis pour
26:44le Hamas qui
26:46comprenait bien que c'était la dernière carte
26:48à jouer et qu'il fallait la jouer maintenant
26:50Merci infiniment Alice Benkemon
26:52pour cette carte effectivement
26:54cette carte à jouer et qu'il fallait
26:56la jouer maintenant. Dans un instant
26:58nous accueillons Olivier Benkemon
27:00vous pouvez vous installer, on va revenir
27:02dans un instant sur ce sujet
27:04on fait un peu la chronique de Mathieu
27:06comme prévu, ensuite on
27:08parle avec vous
27:10mon cher Olivier, merci de nous avoir rejoints
27:12Ce dont on devait parler
27:14avant de savoir tout cela, Mathieu Bocoté
27:16c'est une polémique qui prend un peu d'ampleur
27:18ces derniers jours avec la journaliste
27:20et militante Sabrina Vaz
27:22qui a affirmé sur le média
27:24Parole d'Honneur que LFI
27:26était bien le parti des Arabes
27:28et la question qu'on a envie de se poser ce soir
27:30même à la lumière de ce qu'on voit là
27:32et à la lumière des conséquences de cette guerre
27:34heureusement en France
27:36quelle est la place du communautarisme politique
27:38en France ?
27:40C'est ce qu'évoquait M. Klarsfeld
27:42il y a quelques instants, lorsqu'il disait
27:44il y a des échos de tout cela en France
27:46mais de quels échos parle-t-on
27:48et cette
27:50petite polémique qui dans
27:52un contexte normal aurait dû prendre beaucoup plus
27:54de place, mérite qu'on s'y attarde
27:56point de départ c'est donc
27:58la militante Sabrina Vaz
28:00qui nous raconte
28:02lors d'une table ronde
28:04elle raconte qu'un
28:06militant ou un électeur RN est venu la voir
28:08en disant vous savez LFI, la France Insoumise
28:10c'est le parti des Arabes
28:12et elle voit, elle raconte
28:14il dit qu'il s'attend à ce que le militant
28:16le militant s'attend à ce qu'elle réponde
28:18non mais non pas du tout, on est le parti de la justice sociale
28:20et on est le parti
28:22l'universel, elle a dit non pas du tout
28:24effectivement on est le parti
28:26des Arabes, puis elle ajoute
28:28il s'attendait à ce que je réponde comme une gauchiste
28:30comme une gauchiste, c'est le parti
28:32de la justice sociale, et bien non pas du tout
28:34c'est le parti des Arabes
28:36et nous en sommes fiers
28:38et cette réponse est assez intéressante à cause
28:40de tous les éléments qui s'y trouvaient
28:42le premier élément
28:44elle ajoute aussi, il y a des formes fondamentales
28:46pour son combat contre le racisme et contre l'islamophobie
28:48comme quoi ce qui se passe là-bas
28:50a des échos ici
28:52le premier élément qui est intéressant
28:54le mépris de cette militante
28:56pour les gauchistes qui est vu véritablement comme une forme
28:58de maladie mentale de blanc
29:00ce ne sont pas ses mots, mais c'est ce qu'on comprend
29:02de ce qu'elle dit, c'est-à-dire nous avons ici
29:04des gauchistes qui ont des réponses universalistes
29:06qui cherchent à ne pas poser la question
29:08ethnique, la question culturelle, la question
29:10raciale peut-être, la question
29:12civilisationnelle, et là elle en parle
29:14comme si c'était finalement des dégénérés
29:16une petite réponse de gauchistes
29:18sur le monde très condescendant
29:20donc elle nous présente finalement les gauchistes
29:22comme des blancs
29:24entre guillemets, des conquicontants
29:26des conquicontants
29:28qui sont trop heureux finalement de fournir
29:30un langage dont s'emparent
29:32les décoloniaux pour faire
29:34la promotion de leur projet
29:36deuxième élément, elle parle des arabes
29:38c'est très particulier, les arabes
29:40c'est une conscience ethnique revendiquée
29:42c'est très particulier parce que
29:44en Occident depuis
29:46la deuxième guerre mondiale, nous avons
29:48cessé de penser la culture
29:50en termes de conscience
29:52ethnique ou de conscience raciale
29:54on ne pense plus comme ça, et on peut en être fier
29:56mais on ne doit pas faire l'erreur de croire
29:58que l'ensemble de la planète nous suit
30:00là-dedans, et la conscience ethnique
30:02la conscience raciale, la conscience ethno-raciale
30:04demeure une conscience vivante
30:06aujourd'hui ailleurs dans le monde
30:08et lorsqu'on nous dit que finalement
30:10LFI de son point de vue est le parti des
30:12arabes, qu'est-ce que ça veut dire? ça veut dire
30:14que c'est le véhicule politique de cette
30:16cause en France aujourd'hui
30:18de son point de vue évidemment
30:20je me contente d'analyser ce qu'elle dit
30:22Troisième élément, elle ajoute
30:24et c'est effectivement vrai sur le plan électoral
30:26les chiffres le prouvent, dit-elle
30:28donc effectivement sur le plan électoral
30:30ce parti est le véhicule
30:32des arabes, toujours selon ses mots
30:34c'est le véhicule, on sait que le vote musulman
30:36était très majoritaire pour LFI
30:38au moment des élections
30:40les dernières élections, donc qu'est-ce qu'on voit
30:42à travers tout ça? c'est une stratégie consciente
30:44et assumée, qui fait écho, si je peux
30:46me permettre, à une déclaration de Rima
30:48Hassan au moment des
30:50élections européennes, si je ne me trompe pas
30:52quand elle disait, à côté de Mathilde
30:54Pannot, l'antiracisme
30:56a besoin de voix et de visage incarnés
30:58pas de porte-parole éloigné
31:00de ses réalités. Autrement dit, elle disait
31:02les élites à la Mathilde Pannot, dégagez
31:04c'est notre tour de prendre la place
31:06dans ce combat, le combat antiraciste
31:08entre guillemets, ne peut être mené que par
31:10des racisés, donc pas par des
31:12blancs, entre guillemets. Faut voir à quel point cet
31:14élément de conscience ethnique nous saute au visage
31:16aujourd'hui, alors qu'on ne veut pas le voir
31:18Troisième élément, ça remonte encore plus loin
31:202021, quand Uriah
31:22Boutelja dit de
31:24Jean-Luc Mélenchon que c'est un butin
31:26de guerre, dans la guerre menée
31:28par les décoloniaux, contre
31:30la République ou la France. Donc on était capables
31:32de conquérir Jean-Luc Mélenchon
31:34qui était autrefois un laïcard convaincu
31:36et on l'a retourné au service
31:38de notre cause, dit-elle.
31:40Donc qu'est-ce que ça veut dire tout ça, c'est que
31:42dans l'esprit de cette mouvance
31:44LFI, c'est pas seulement un parti comme un autre
31:46c'est un parti conquis
31:48c'est un parti dont on s'est emparé
31:50c'est un parti qui est parvenu finalement
31:52qui sert aujourd'hui les intérêts
31:54d'un certain communautarisme, dans leur
31:56logique. Alors quel est le destin
31:58c'est pas mon vocabulaire, j'insiste, mais c'est
32:00leur analyse, quel est le destin des
32:02insoumis blancs, entre guillemets, là-dedans
32:04ben ce seront les démis de LFI
32:06ils auront cette triste vocation dans leur
32:08camp, quoi qu'il en soit, je résume en un mot
32:10eh bien, ce qui se passe là-bas aura des
32:12échos en France, surtout qu'on est dans un parti qui a
32:14cherché explicitement à miser sur les
32:16sentiments mobilisés par le 7 octobre
32:18dans certaines communautés, pour faire leur promotion
32:20politique. On essaie de faire
32:22nos chroniques, on parle avec
32:24Olivier dans un instant, et sachez
32:26que d'un instant à l'autre
32:28le Président, pour encore
32:303-4 jours, Biden
32:32doit s'exprimer sur
32:34cet accord du cessez-le-faire, alors
32:36Olivier, c'est bon pour votre chronique ?
32:38Oui, bien sûr, on a résumé
32:40on a résumé, on a
32:42on a beaucoup de choses à dire ce soir
32:44on essaie de tout dire
32:46alors Olivier, on a appris là
32:48que Donald Trump dit qu'il ne
32:50laissera pas Gaza
32:52devenir un refuge pour
32:54terroristes, comment analyser tout ça ?
32:56Écoutez, il faut regarder les images
32:58de ce qui se passe ce soir, vous avez des images
33:00de Tel Aviv en ce moment, et
33:02vous regardez ces gens
33:04que vous voyez, ce sont des gens qui sont réunis
33:06tous les soirs devant le ministère de
33:08la Défense, ils réclament la libération
33:10des otages, et qui ce soir
33:12sont au mieux
33:14sidérés
33:16de ces annonces
33:18en tout cas sont très inquiets, en réalité
33:20parce que
33:22ils ne font absolument pas confiance aux terroristes
33:24du Hamas
33:26de l'autre côté, vous avez diffusé tout à l'heure
33:28les images de ce qui se passe dans la bande de Gaza
33:30c'est une joie intense, c'est des drapeaux
33:32palestiniens, ce sont aussi des kalachnikovs
33:34ce sont des tirs, les brigades Al-Qassam
33:36sont dans la rue, ce soir, en disant
33:38on est sur le terrain, et on va y rester
33:40et c'est à ça que répond ce soir
33:42de mon point de vue Donald Trump
33:44il dit, ne vous trompez pas, d'ailleurs son
33:46conseiller diplomatique dit absolument la même chose
33:48ne vous trompez pas, on ne laissera pas
33:50les terroristes rester à Gaza
33:52on ne laissera pas le Hamas continuer
33:54à être à Gaza
33:56c'est très important ces déclarations, parce que
33:58on a un cessez-le-feu, on a un accord
34:00qui va durer six semaines
34:02et pendant ces six semaines, l'important, ce sont
34:04les otages, et ce qu'avaient demandé et réclamé
34:06Donald Trump, la libération des otages
34:08on est très loin du compte, Julien Baillul
34:10vous l'a dit, il y a 98 otages
34:12il y en a 33 qui vont être libérés
34:14et on n'est pas sûr que sur ces 33, tous
34:16soient en vie, très important, on n'est pas sûr
34:18donc, on est loin
34:20du compte, ces six semaines
34:22vont être absolument infernales
34:24pour les familles des otages qui manifestent d'ailleurs
34:26ce soir, et c'est sans doute pour ça que
34:28il y a cette sidération, pendant six semaines, ça va être l'enfer
34:30de ne pas savoir, chaque jour
34:32d'attente, la liste qui va être donnée par le Hamas
34:34de savoir si votre nom y est
34:36ou y est pas, etc, ça va être terrible
34:38et ça va durer, durer, durer
34:40bon, donc, après ça
34:42que va-t-il se passer ? Après ça
34:44est-ce que ça va mettre fin à la guerre ? Pas du tout
34:46donc, il va falloir reprendre
34:48des négociations, arriver à
34:50comment faire dans cette
34:52bande de Gaza, pour
34:54revenir au calme, pour éviter que la guerre
34:56reparte, c'est la grande question, parce que
34:58ces derniers jours, ça ne s'est pas arrêté
35:00ça a été encore plus intense, on s'est bien aperçu
35:02que, contrairement à ce que
35:04tout le monde pensait, le Hamas avait repris
35:06ses positions à Gaza, et partout
35:08à chaque fois que
35:10l'armée israélienne avance dans Gaza
35:12ils ont des résultats
35:14mais dès qu'ils
35:16se retirent, dès qu'ils changent de position
35:18à nouveau les terroristes reviennent
35:20donc la guerre n'est pas finie, et encore une fois
35:22d'où la déclaration
35:24de Donald Trump, de dire
35:26on ne laissera pas le Hamas
35:28à nouveau reprendre Gaza, très important
35:30Restez avec nous, on essaie de continuer
35:32nos chroniques, on s'attend
35:34à une intervention de Joe Biden
35:36d'un instant à l'autre sur le sujet
35:38on apprend que le bureau du premier
35:40ministre israélien
35:42pour en souligner ce que vous disiez, Olivier
35:44a annoncé que des questions restaient
35:46à régler dans l'accord de ce
35:48qu'il fait avec le Hamas, mais qu'il espérait
35:50conclure cette nuit
35:52donc restons vraiment prudents
35:54sur toutes ces informations
35:56revenons un petit peu en France
35:58en gardant un oeil sur ce qui se passe
36:00évidemment sur place
36:02nous en parlons hier, Gabrielle Cluzel
36:04de ces naissances
36:06et on tenait à cette chute
36:08des naissances en France, on tenait à revenir
36:10sur le sujet ce soir, parce que
36:12cette chute de naissances qui continue
36:14pour la deuxième année en dessous des 700 000
36:16par an est capitale
36:18et grave pour la France
36:20d'autant plus grave qu'aucun
36:22quasiment aucun politique ne se saisit
36:24de la question
36:26je suis très frappée par le silence
36:28le silence de nos politiques
36:30le silence même des analystes
36:32dans l'actualité, finalement c'est quelque chose
36:34qui passe tout à fait inaperçu
36:36Emmanuel Macron, vous vous souvenez, il nous avait dit de penser
36:38printemps, et bien nous connaissons un hiver démographique
36:40très net
36:42et si comme Auguste Comte le disait
36:44la démographie c'est le destin
36:46vous vous souvenez que ça avait été repris
36:48par Éric Zemmour, par Jordan Bardella
36:50ensuite, et bien on peut dire
36:52qu'on est quand même dans le pétrin, voyez
36:54on est quand même très
36:56mal barré, et personne n'ose
36:58s'attaquer à cette question, pourtant, on l'a dit hier
37:00on est en plein dans la réforme
37:02des retraites, c'est le nœud gordien
37:04et bien
37:06M. Béroud avait dit... Donc directement lié à cette actualité
37:08Exactement, il avait dit, je me souviens
37:10il avait dit quand il était nommé Premier ministre, je suis devant
37:12l'Himalaya, mais il n'est pas devant l'Himalaya, il est devant une pyramide
37:14qui s'appelle la pyramide de Ponzi, c'est-à-dire que
37:16la retraite par répartition
37:18ne pourra pas perdurer
37:20s'il n'y a pas d'enfants, et encore ce n'est
37:22qu'un aspect de
37:24cette baisse de la démographie
37:26ce n'est qu'un aspect matériel
37:28très court, moi ce qui me
37:30frappe énormément
37:32c'est que
37:34l'enfant, enfin la démographie
37:36ne devrait pas être un sujet politique
37:38on est ni de gauche ni de droite
37:40en principe, vous vous souvenez
37:42Victor Hugo quand on disait de gauche, c'était lui qui disait
37:44préservez-moi, préservez
37:46ce que j'aime, de voir
37:48la cage sans oiseaux, la rue
37:50sans abeilles et la maison sans enfants
37:52à l'époque, tout le monde
37:54vantait la natalité
37:56et aujourd'hui c'est devenu un sujet de
37:58droite, c'est ça qui est terrible
38:00c'est qu'il faut être de droite pour défendre la démographie
38:02et encore on n'ose pas, parce que comme c'est devenu
38:04un tabou établi par la gauche
38:06et bien la droite, comme à son habitude
38:08elle reste soumise au magistère de la gauche
38:10donc elle n'ose pas en parler, c'est-à-dire qu'on a
38:12François Hollande qui a détricoté la politique
38:14familiale, pensez-vous qu'elle aurait
38:16pu être retricotée
38:18et bien pas du tout, c'est quelque chose
38:20qui reste de profondément
38:22tabou, et pourquoi la gauche
38:24autrefois n'avait pas la même
38:26aversion finalement
38:28pour la natalité, parce que c'est
38:30de cela dont il s'agit, on n'a vraiment
38:32pas le droit d'en parler, dès qu'on commence
38:34à aborder le sujet, on est renvoyé
38:36aux heures les plus sombres de notre histoire
38:38c'est vichy, vous voulez renvoyer
38:40les femmes à la cuisine etc
38:42et bien parce que je crois que la gauche autrefois
38:44ne se détestait pas, elle ne
38:46détestait pas ce que nous étions
38:48alors qu'aujourd'hui
38:50elle déteste
38:52ce que nous sommes
38:54donc c'est vrai qu'un poupon c'est un
38:56maillon de la civilisation
38:58si nous voulons transmettre
39:00il faut évidemment passer vers ce biais-là
39:02alors moi
39:04ce que je remarque du RET c'est que qui défend
39:06aujourd'hui la natalité et la démographie
39:08c'est Elon Musk
39:10alors Elon Musk il a même joint les actes
39:12à la parole de façon
39:14très massive parce que je crois qu'il a une douzaine d'enfants
39:18et puis
39:20Giorgia Meloni et Victor Orban
39:22alors c'est pas une affaire individuelle du reste
39:24ils ont pas spécialement beaucoup d'enfants
39:26tous les deux c'est pas le sujet, c'est pas un regard individuel
39:28c'est un regard collectif sur un pays
39:30et tous les deux
39:32évidemment cherchent à
39:34augmenter cette démographie
39:36et c'est nous en France qui en a parlé
39:38et bien c'est Reconquête
39:40et l'URN alors moi je suis
39:42frappée aussi, c'est un sujet que je voulais aborder
39:44alors évidemment on n'aura pas le temps de tout dire ce soir
39:46mais on dit
39:48souvent que les femmes sont conditionnées
39:50par la société pour ne pas avoir
39:52pour avoir des enfants
39:54voilà il y a une pression sociale qui font qu'elles sont
39:56forcées à avoir des enfants
39:58aujourd'hui je crois qu'il y a un conditionnement social
40:00qui fait que
40:02on incite la femme à ne plus
40:04avoir d'enfants pour une double raison
40:06contradictoire du reste parce que
40:08la première c'est le féminisme qui lui
40:10dit vous n'allez pas
40:12vous sacrifier pour la société
40:14avoir des enfants comme si on excluait toute
40:16idée que ça puisse être une joie pour la femme
40:18et qu'elle ait envie de tout concilier
40:20sa vie de famille, sa vie matérielle etc
40:22un féminisme bien compris devrait l'aider à ça
40:24donc on lui dit ne vous sacrifiez pas
40:26et en même temps il y a l'écologie qui lui dit
40:28sacrifiez votre désir de maternité
40:30sur l'autel de la planète
40:32puisque
40:34c'est polluant donc cette double injonction
40:36fait qu'aujourd'hui, je vais vous apporter la preuve
40:38que c'est un conditionnement
40:40et bien les petites filles en école maternelle
40:42vous leur demandez qui veut un bébé
40:44quand vous serez grande
40:46elles lèvent tous le doigt et puis
40:4820 ans plus tard quand vous leur demandez
40:50elles n'ont plus le même avis
40:52qui est le plus proche de l'état de nature et qui n'a pas été conditionné
40:54c'est la petite fille en maternelle
40:56et qui a pu être conditionné par la société
40:58par un bourrage de crâne permanent
41:00et bien c'est la jeune fille
41:02donc je crois qu'il faut avoir le courage
41:04de renouer avec
41:06un vrai
41:08amour de la natalité
41:10donc amour de la France
41:12on parle de votre chronique
41:14Marc, Charlotte dans un instant
41:16Charlotte on parlera de l'Algérie quand même
41:18qui a signé un record historique d'expulsion
41:20c'est intéressant, on en parle dans un instant
41:22d'abord on risque d'avoir
41:24Joe Biden d'un instant à l'autre, Olivier Benkemoun
41:26on va rejoindre
41:28notre correspondante
41:30à New York, Elisabeth Guédel
41:32correspondante pour CNews, Elisabeth Guédel
41:34on voit la marque de Donald Trump
41:36et c'est Joe Biden qui va s'exprimer
41:42Oui ça faisait des mois
41:44que l'administration Biden s'activait
41:46avec les Qataris
41:48et les Égyptiens, les médiateurs
41:50de ces négociations pour trouver un accord
41:52des négociations, on le sait, très difficile
41:54très politique, mais depuis le mois de novembre
41:56et l'élection de Donald Trump
41:58et bien les diplomates américains
42:00ont reçu le soutien
42:02d'une équipe de transition
42:04du président élu républicain
42:06son envoyé au Moyen-Orient, Steve Whitkoff
42:08ou encore celui que Donald Trump a choisi
42:10pour être son conseiller à la sécurité nationale
42:12un poste clé, Mike Wallace
42:14ils ont participé aux négociations
42:16ces dernières semaines
42:18et bien ce double effort a permis
42:20vraisemblablement cet accord
42:22trouvé aujourd'hui
42:24alors il est possible, c'est ce que disent les analystes politiques
42:26ici, que le Hamas finalement n'avait pas
42:28d'autre choix que d'accepter
42:30un accord juste avant que Donald Trump
42:32ne prête serment lundi prochain
42:34parce que Donald Trump a promis
42:36tout simplement l'enfer
42:38si les otages n'étaient pas
42:40libérés, il y avait cette pression très
42:42forte, une pression qui a très certainement
42:44participé donc
42:46à trouver cet accord
42:48à se cesser le feu, Donald Trump avait été
42:50très clair, il veut que ça soit fait
42:52juste avant qu'il arrive à la maison
42:54blanche, il en tira évidemment
42:56les bénéfices politiques, tout comme Joe Biden
42:58on va l'entendre incertainement, il va dire que
43:00c'est grâce à son administration
43:02mais Donald Trump
43:04voulait que ça soit fait et là
43:06ces pressions ont très certainement
43:08activé cet accord de cesser le feu
43:12OK Del, pour ces précisions, on attend
43:14d'un instant à l'autre
43:16le discours de Joe Biden sur cet accord
43:18de cesser le feu, en attendant
43:20restons un peu en France, c'est important
43:22de garder aussi les pieds en France
43:24avec cette information, vous ne voulez pas passer à côté
43:26Marc Menand, d'un million
43:28cent mille personnes qui ont
43:30consommé de la cocaïne en France en 2023
43:32un chiffre alarmant
43:34inédit qui explique la dernière
43:36étude de l'observatoire français
43:38des drogues et des tendances addictives
43:40qui a été publiée aujourd'hui
43:42comment l'expliquer, quelles sont les conséquences au quotidien
43:44dans la délinquance, dans l'agressivité
43:46les accidents de la route, quel avenir
43:48pour la France avec ces chiffres croissants
43:50je ne raconte pas ma vie mais
43:52ma cousine Germaine a échappé à un accident
43:54de justesse lundi soir
43:56quelqu'un qui vit en face d'elle, il était juste drogué
43:58et ça c'est très souvent
44:00par exemple en Guadeloupe, c'est très très très fréquent
44:02on a vu l'histoire de Pierre Palma
44:04donc les conséquences au quotidien
44:06sont dramatiques
44:08ne pas oublier également
44:10Andy Kerbra, qui en tant que
44:12député lessis, qui devrait
44:14participer à la lutte
44:16contre la drogue, étant donné ce que
44:18nous subissons, et on a plutôt un état
44:20qui malheureusement commence à être mité
44:22comme les narco-états
44:24vous avez dit 1 100 000 personnes
44:26consommant de la cocaïne
44:28c'est un chiffre énorme comme ça
44:30mais il faut savoir qu'il y a 1 adulte
44:32sur 10
44:34qui a au moins
44:36une fois
44:38consommé de la cocaïne
44:401 sur 12 qui a au moins
44:42une fois pris une drogue
44:44de MDMA
44:46l'héroïne, l'héroïne c'est
44:48terrifiant l'héroïne
44:50on a
44:52350 000 tonnes
44:54en plus de consommation
44:56on est à 850 000 tonnes
44:58l'ecstasy
45:00on a une progression
45:02de 400 000 tonnes, on est maintenant
45:04à 750 000 tonnes
45:06c'est à dire que les gens
45:08sont dans un mal-être profond
45:10on pourrait rallier ça à la chronique
45:12de Gabriel, quand on va
45:14aussi mal dans sa tête, il est évident
45:16qu'on n'y envisage certainement pas
45:18des enfants, on est là
45:20on ne sait plus où on va
45:22et alors le cannabis
45:24vous avez 5 millions
45:26de consommateurs
45:28réguliers de cannabis
45:30900 000 par jour
45:32et 1 400 000
45:34personnes qui prennent
45:36au moins 10 fois
45:38du cannabis dans le mois
45:40voilà le bilan tel qu'il est
45:42alors ça ce sont des chiffres épouvantables
45:44c'est comment arriver à
45:46responsabiliser les uns et les autres
45:48c'est pas parce que vous allez prendre de la drogue
45:50que soudain, miracle, les petites fées
45:52sont là en jaillissement, votre quotidien
45:54devient lumineux, vous restez dans
45:56l'horreur et ce n'est qu'une fausse fuite
45:58une fuite qui vous détruit
46:00et une fuite qui malheureusement
46:02entraînera des problèmes sanitaires
46:04et un peu comme l'alcool et le tabac
46:06vous savez que l'alcool
46:08nous coûte 102 millions
46:10102 milliards pardon
46:12par an dans le budget
46:14pour des gens qui sont hospitalisés
46:16156 milliards
46:18pour le tabac
46:20il y a 115 000 morts du tabac
46:22et de l'alcool, ça montre bien
46:24dans quel délabrement mental
46:26on se trouve aujourd'hui en cher
46:28le moins d'herzade pour donner un sens
46:30à son existence et alors
46:32le grand drame, c'est que vous avez
46:34et bien une lèpre qui gagne
46:36les services de l'Etat
46:38et vous connaissez François Molins
46:40qui est le procureur
46:42général à la Cour de Cassation
46:44et qui a mis en évidence
46:46tout ce qui se passait dans
46:48les administrations, même si
46:50aujourd'hui par exemple du côté
46:52de l'administration
46:54pénitentiaire, on essaie de former
46:56certains agents parce qu'on
46:58sent bien qu'ils sont au contact de la corruption
47:00ces organisations criminelles
47:02ont de tels moyens qu'à tout moment
47:04vous pouvez faire tomber
47:06dans votre giron ceux qui
47:08sont en faiblesse financière
47:10et qui vont accepter une petite prime
47:12en ayant l'impression de ne pas commettre
47:14l'abjecte
47:16or par exemple, on se retrouve avec
47:18une secrétaire au Havre
47:20elle est là sur le port
47:22et elle accepte de mettre une clé
47:24USB dans son ordinateur
47:26et grâce à cela
47:28et bien les trafiquants savent
47:30quels seront les
47:32containers qui contiendront
47:34la drogue et pour ça
47:36elle touche 10 000 euros
47:38on lui dit
47:40tu fais pas grand chose, tu laisses tomber ton badge
47:42tu laisses tomber ton badge
47:4460 000 euros
47:46c'est à dire que donc
47:48au quotidien, il y a comme ça
47:50des petites filières
47:52qui permettent à ces mondes
47:54des stupéfiants
47:56de s'installer
47:58et d'avoir toutes les informations
48:00requises pour par exemple
48:02il y avait aussi une opération à Rennes
48:04les policiers devaient déferler
48:06dans un quartier
48:08et bien les magistrats n'ont donné
48:10l'information qu'au dernier moment
48:12de peur qu'il y ait
48:14une fuite et que l'opération
48:16tombe à l'eau
48:18voilà où nous en sommes
48:20et il y a aussi
48:22cette capacité de blanchiment
48:24d'argent
48:26et là on n'a pas véritablement les moyens
48:28c'est à dire qu'il faudrait avoir des filières
48:30qui puissent aller pister pour voir comment
48:32l'argent passe par différents
48:34canaux
48:36pour pouvoir ressortir blanchi
48:38alors que c'est de l'argent qui vient
48:40de cette saloperie qu'est
48:42la drogue. Voilà où nous en sommes aujourd'hui
48:44et ça s'installe petit à petit
48:46et vous avez un député
48:48qui devrait représenter
48:50je dirais l'intégrité
48:52et la lutte contre
48:54le trafic de drogue
48:56il a avoué
48:58avoir cette serville de
49:0025 000 euros
49:02il a remboursé
49:0425 000 euros pour acheter de la drogue
49:06et bien il est toujours député aujourd'hui
49:08il n'y a pas de pression de la part de ses collègues
49:10pour lui demander d'avoir la dignité
49:12de se retirer
49:14Merci beaucoup, c'est important
49:16de s'arrêter sur ces sujets
49:18Olivier Benkamou dans un instant on va résumer
49:20la situation et savoir un peu où on en est
49:22Joe Biden devrait s'exprimer
49:24d'un instant à l'autre
49:26sur cet accord de cesser le feu
49:28après 15 mois de guerre
49:30après 467 jours de guerre
49:32entre le Hamas et Israël
49:34d'abord Charlotte Dornelas
49:36l'agence européenne de garde frontière
49:38Frontex a publié des données
49:40qui permettent d'affirmer que l'immigration illégale
49:42a baissé en Europe
49:44en 2024, qu'en est-il réellement
49:46comment l'expliquer, est-ce que les politiques
49:48menées ont donc des conséquences
49:50concrètes et puis après
49:52dans un deuxième temps je vous demanderai
49:54le rapport avec l'Algérie qui a signé aussi
49:56un record d'expulsions
49:58refusant à les expulser
50:00Alors pour répondre à votre première
50:02question donc qui concerne uniquement
50:04l'immigration illégale
50:06le gros de l'immigration en Europe reste
50:08l'immigration légale mais là Frontex
50:10s'occupe vous savez d'empêcher
50:12les franchissements illégaux et
50:14elle note une baisse de 38% des arrivées
50:16clandestines ce qui revient
50:18quand même à 239 000
50:20entrées illégales détectées par Frontex
50:22mais c'est le chiffre le plus bas depuis
50:242021, vous savez que 2020 et 2021
50:26l'immigration illégale
50:28est évidemment stoppée par la fermeture
50:30des frontières en raison du
50:32Covid. Alors il y a principalement deux
50:34routes qui baissent, la première
50:36c'est la Méditerranée centrale, 59%
50:38de chute des arrivées
50:40notamment en raison du manque
50:42de départ entre guillemets de la Tunisie et de la Libye
50:44et là c'est merci Georgia
50:46et Mélanie. Alors il reste 67 000
50:48passages mais c'est évidemment les accords
50:50passés par Georgia et Mélanie avec ces pays
50:52de transit qui expliquent
50:54ce chiffre. Ensuite il y a la route
50:56des Balkans occidentaux, là on a une chute de
50:5878%
51:00cette fois-ci
51:02et là Frontex attribue
51:04cela aux efforts considérables déployés par
51:06les pays de la région pour endiguer le flux
51:08il y a deux sortes de pays, les pays comme la Hongrie
51:10par exemple qui refusent catégoriquement
51:12de laisser passer cette immigration
51:14et également les pays qui sont hors
51:16Union Européenne mais qui sont en
51:18vous savez qui essayent d'adhérer
51:20à l'Europe et qui ont
51:22passé un accord avec l'Union Européenne
51:24précisément pour stopper
51:26ces départs. Les autres routes
51:28d'immigration, elles, elles constatent une augmentation
51:30notamment la route des Canaries
51:32vous savez par le biais de l'Espagne
51:34évidemment avec un gouvernement espagnol qui
51:36a rebours de beaucoup d'autres pays européens
51:38a annoncé une régulation
51:40massive et un accueil inconditionnel
51:42en Espagne. Les passeurs
51:44s'adaptent, nous expliquent encore
51:46Frontex et les routes des frontières orientales
51:48et cette fois-ci l'agence souligne
51:50une multiplication par 3 du nombre
51:52de passages, notamment entre la Pologne
51:54et la Biélorussie.
51:56Alors on constate finalement, Charlotte Dornelas
51:58dans ses résultats que les politiques
52:00menées ont des conséquences en fait, contrairement
52:02à ce qu'affirme Sarkozy.
52:04Et depuis quelques années on voit
52:06d'abord il y a la pression des peuples qui se retrouvent
52:08dans les gouvernements par le biais des élections, assez
52:10naturellement, et un nombre croissant de
52:12ministres de l'intérieur qui se saisissent de cette question
52:14auprès de la Commission Européenne
52:16la question migratoire est considérée
52:18parce qu'il n'y a pas le choix. C'est l'exemple
52:20évidemment de Giorgia Meloni qui est le plus frappant
52:22ces dernières années, outre les petits
52:24pays d'Europe de l'Est qui eux géraient
52:26dans leurs frontières
52:28cette question depuis longtemps.
52:30Donc il ne faut pas s'étonner
52:32des résultats électoraux croissants
52:34pour tous les partis qui s'opposent, quel que soit le reste
52:36de leur programme, je le note parce qu'ils sont
52:38parfois très différents, à
52:40l'immigration, c'est vrai dans absolument
52:42tous les pays. Alors on peut s'entêter
52:44à relever d'autres raisons, à diaboliser, à ne pas voir
52:46mais c'est une réalité absolument
52:48évidente dans les
52:50comportements électoraux ces dernières années.
52:52Mais sur les frontières orientales
52:54puisque je vous disais il y a une augmentation, une multiplication
52:56par trois du nombre de passages
52:58la Commission Européenne a fait
53:00une réponse très intéressante et très
53:02incohérente par rapport à ce qu'elle dit d'habitude
53:04parce qu'en gros les pays demandaient
53:06à la Commission de traiter différemment
53:08les demandes d'asile
53:10en accusant Moscou et Minsk
53:12d'organiser une campagne de déstabilisation
53:14de l'Europe en envoyant des milliers de migrants
53:16et la Commission a annoncé
53:18en décembre, on l'avait évoqué, que
53:20les Etats membres pouvaient limiter le droit
53:22des demandeurs d'asile à condition qu'ils soient
53:24instrumentalisés par ces pays
53:26parce que leur nombre en effet risquait
53:28de déstabiliser l'Europe.
53:30Or la plupart de ces migrants ne sont
53:32ni russes ni biélorusses
53:34mais originaires du Moyen-Orient et d'Afrique
53:36ce sont donc des pays de transit.
53:38Donc j'aimerais savoir
53:40en quoi seul le fait
53:42qu'on les laisse passer ou pas,
53:44le pays qui les laisse passer ou pas génère
53:46une déstabilisation ou non.
53:48C'est-à-dire que soit des milliers de migrants
53:50qui arrivent en même temps sont un facteur
53:52de déstabilisation, notamment sur le terrain
53:54de la sécurité puisque c'est la commissaire en charge
53:56de la sécurité qui avait pris la parole
53:58soit ils ne le sont pas
54:00mais celui qui ouvre les frontières ou non
54:02n'y change pas grand-chose. Or les opposants
54:04à cette immigration massive ne disent pas
54:06autre chose.
54:08C'est un risque de déstabilisation
54:10sociale, économique
54:12et parfois sécuritaire.
54:14Prenez une petite gorgée d'eau
54:16pendant que je pose ma dernière question
54:18avant de faire un petit point sur ce qui se passe
54:20avec l'accord
54:22de cesser le feu.
54:24Nous avons appris que l'Algérie
54:26avait procédé à de nombreuses
54:28expulsions,
54:30un record même en 2024.
54:32Comment faut-il le comprendre ?
54:34Des expulsions vers le Niger
54:36pour être plus précise.
54:38Certains disent qu'il s'agirait
54:40de racisme anti-noir.
54:42Si vous pouvez répondre avec votre tous.
54:44Il y a une question
54:46de racisme à l'égard des noirs
54:48en Algérie et dans les pays du Maghreb
54:50qui a été régulièrement dénoncée par des
54:52Algériens eux-mêmes, notamment ces dernières années.
54:54Mais là, en l'occurrence, ces décisions
54:56concernent un débat sur la
54:58question migratoire et ses conséquences
55:00au sein de la société algérienne
55:02comme dans tous les pays du monde
55:04en réalité.
55:06Mais il faut voir la manière d'agir de l'Algérie
55:08notamment avec les leçons de morale qu'elle nous fait
55:10en retour. Ces 30 000 personnes
55:12vous l'avez dit, elles ne sont pas placées
55:14en crâ, il n'y a pas d'exercice des droits, il n'y a pas de
55:16contradictoire, il n'y a pas de recours
55:18et il n'y a pas non plus
55:20de laisser passer consulaires, c'est très pratique.
55:22On les attrape, on les met dans des camions
55:24et on les met à la frontière dans
55:26le désert, à la frontière avec le Niger
55:28peu importe d'où ils viennent, peu importe
55:30la manière dont ils sont considérés.
55:32Ça c'est pour l'Algérie
55:34mais il faut voir
55:36je vais y arriver
55:38il faut voir que là aussi
55:40il y a des décisions politiques
55:42aux conséquences migratoires réelles
55:44puisque les mêmes ONG expliquent le phénomène
55:46elles expliquent qu'en novembre
55:482023, il y avait eu
55:50un coup d'état au Niger
55:52et une des décisions du nouveau pouvoir au Niger
55:54c'était de supprimer la loi qui
55:56criminalisait le trafic de migrants
55:58et l'ONG de répondre, résultat, de nombreuses
56:00personnes se déplacent librement
56:02à la crainte des représailles avec une augmentation
56:04considérable des flux vers les pays
56:06du Maghreb avec une réponse
56:08de l'Algérie qui est bien loin de celle
56:10qu'elle reproche à la France.
56:12Merci beaucoup, soignez-vous ma petite chérie
56:14soignez-vous, soignez-vous
56:16m'en faites quelque chose
56:18Non mais ça devient nerveux aussi
56:20c'est-à-dire là il y a une partie psychique
56:22ça peut être un peu propre
56:24Olivier qui ne me touche jamais
56:26ça va Gabriel pour l'instant
56:28on a un petit cluster
56:30on a un petit cluster
56:32on va rester entre nous
56:34on va reparler
56:36de cette situation avec vous Olivier Benkemoun
56:38sur cet accord
56:40de cesser le feu
56:42alors à l'instant le premier ministre
56:44du Qatar a rappelé
56:46que la trêve
56:48l'accord entrera en vigueur
56:50dimanche prochain
56:52le 19 janvier avec la libération
56:54de 33 otages, c'est ça ?
56:56On résume ce qui s'est passé
56:58aujourd'hui c'est une information
57:00très importante
57:02c'est sans doute la conséquence
57:04du fait que Donald Trump
57:06a tapé très fort
57:08sur la table en prévenant
57:10qu'il y aurait un enfer
57:12absolu sur le Hamas
57:14si lorsqu'il
57:16arrivait à la Maison Blanche le lundi prochain
57:18des otages
57:20et un accord de cesser le feu n'étaient pas trouvés
57:22c'est très important parce que c'est lui qui a donné
57:24l'information ce soir, le premier, qui a dit
57:26si on l'a fait et des otages seront
57:28libérés. Donc
57:30il y a quelques minutes effectivement
57:32le porte parole
57:34du Qatari ministère des affaires
57:36étrangères a détaillé, a donné
57:38quelques points de détail sur le calendrier
57:40de cet accord de cesser
57:42le feu, ça commence donc dimanche
57:44c'est normal, dès demain
57:46le cabinet de Benjamin Netanyahou
57:48va se retrouver, va discuter
57:50il y a toujours des discussions et des recours possibles
57:52en Israël avant que des accords soient validés
57:54donc ça va prendre du temps, ensuite vous savez
57:56c'est Shabbat, donc effectivement
57:58ça ne pouvait pas commencer avant
58:00dimanche. Donc dimanche, début
58:02de cet accord de cesser le feu
58:04qui va durer six semaines, qui va se
58:06faire en trois phases
58:08pendant ces trois phases vont être
58:10libérés au compte-goutte
58:12au compte-goutte les otages
58:14c'est pour ça que ce soir, vous regardez les images
58:16à Tel Aviv, c'est pas des
58:18manifestations absolues de joie, évidemment
58:20que les familles des victimes sont heureuses
58:22mais elles savent, parce qu'il y a déjà eu
58:24une libération d'otages, que ça va être aussi
58:26un enfer. Six semaines
58:28pendant six semaines, chaque jour, on va
58:30leur donner un nom, deux noms
58:32trois noms et pas plus
58:34il y a 98 otages aujourd'hui
58:36en Israël, l'accord
58:38porte sur 33
58:40otages, 33 otages, des hommes, des
58:42femmes, contre un millier
58:44peut-être plus, de palestiniens
58:46voyez le ratio, et le ratio il est pire que ça
58:48bon, d'abord on ne sait pas si ces
58:5033 sont tous vivants
58:52mais par ailleurs, on va
58:54libérer, si vous voulez
58:56les femmes et les hommes n'ont pas le même poids
58:58dans cet échange
59:00ça c'est absolument
59:02terrible, je crois que c'est 30
59:04palestiniens libérés pour
59:06un israélien, 50
59:08libérés pour
59:10une femme, c'est abominable
59:12donc tout ça va être un enfer pendant
59:14six semaines, par ailleurs
59:16ce soir c'est très important de le dire
59:18c'est
59:20une sorte de fête absolue
59:22à Gaza et puis également en
59:24Cisjordanie, on a des images
59:26des brigades Al Aqsam qui sont
59:28là, qui sont dans la rue avec les
59:30kagouls, avec les kalachnikovs
59:32qui sont en train de dire on a gagné
59:34on va reprendre le terrain, non, non
59:36dit ce soir Donald Trump, absolument pas
59:38ça sera pas le bastion
59:40des terroristes Gaza
59:42ça va pas devenir cet endroit là, c'est pas ce qu'on veut
59:44vous n'avez pas compris, si vous le comprenez dans ce sens là
59:46c'est pas vrai, donc six semaines de trêve
59:48ce n'est pas la fin de la guerre
59:50la guerre n'est pas terminée
59:52peut-être que les choses vont évoluer pendant
59:54ces six semaines de trêve

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