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Désormais habitué aux promesses en tous genres à l’endroit de sa population, le moins que l’on puisse dire est que le 31 décembre dernier, Paul BIYA a encore pris un risque sur le problème de son interminable et humiliante autoroute.
Cela, avant même que ses Collaborateurs aient pu lui proposer un schéma de financement crédible pour cette deuxième phase, désormais envisagée en PPP. Douze mois donc de course, pour conjurer le mauvais sort de tant de promesses non-tenues et de tant d’espérances brisées.
Au ministère des Travaux publics, maître d’ouvrage de ce projet dont Emmanuel NGANOU DJOUMESSI visitait encore le chantier il y a peu, l’on est persuadé que tout recommencera bientôt, malgré ces incertitudes et ces doutes. D’autant qu’un choix de principe a finalement été porté sur la China First Highway Engineering pour la réalisation des 160 kilomètres restants.
Une entreprise chinoise qui avait déjà réalisé le premier tronçon de l’autoroute de 60 km, ouvert à la circulation de façon subreptice, sur une jonction en direction de Boumnyebel. Le Cameroun essaie ainsi de sauver de pâles apparences, sur un chantier donné pour être une illustration achevée de l’incapacité – malgré ses déclarations généralement non vérifiées – du Gouvernement en place, à faire advenir des réalisations palpables pour la population.
Une incapacité, objet d’interrogations, y compris dans la bouche de leur Président.
Pas sûr que l’année 2024 épuise la portée de cette interrogation qui résume à elle-seule une grande partie des malentendus et du sentiment de malheur des Camerounais, quels qu’ils soient.

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Transcription
00:00Le président de la République a dit
00:02Les projets autoroutiers nationales
00:04ne sont pas des projets
00:06qui se déroulent
00:08mais des projets
00:10qui se déroulent
00:12et qui ne sont pas
00:14des projets
00:16qui se déroulent
00:18mais des projets
00:20qui se déroulent
00:22et qui ne sont pas
00:24des projets
00:26qui se déroulent
00:28Les projets autoroutiers
00:30ne seront pas en reste
00:32au cours de l'année qui s'annonce
00:34avec notamment
00:36le débarrage de la construction
00:38de la section urbaine
00:40de l'autoroute
00:42Yaounde et Simalem
00:44et celui de la phase 2
00:46de l'autoroute
00:48Yaounde et Douala
00:50Cela, avant même que ses collaborateurs
00:52aient pu lui proposer
00:54un schéma de financement crédible
00:56pour la deuxième phase
00:58désormais envisagée
01:00en partenariat public-privé
01:0212 mois donc de course
01:04pour conjurer le mauvais sort
01:06de tant de promesses non tenues
01:08et de tant d'espérances brisées
01:10Au ministère des Travaux publics
01:12maître d'ouvrage de ce projet
01:14Emmanuel Gannou Ndioumessi
01:16visitait encore le chantier
01:18il y a peu
01:20l'on est persuadé
01:22que tout recommencera bientôt
01:24pour la réalisation
01:26des 160 kilomètres restants
01:28Troisième chose
01:30à dire concernant
01:32toujours cette autoroute
01:34alors vous pouvez voir l'environnement
01:36géographique
01:38de sa construction
01:40il est bel et bien accidenté
01:42nous avons des déblairs
01:44et certains déblairs chauds
01:46vont jusqu'à 42 mètres
01:48tout cela a entraîné
01:50des travaux de terrassement
01:52extrêmement important
01:54je donne là des données d'entrée
01:56qui peuvent permettre
01:58à qui que ce soit
02:00et qui se tente dans les exercices
02:02de comparaison
02:04à voir pourquoi l'autoroute
02:06Yaouné Douala peut coûter
02:08X et non Y
02:10par rapport à une autoroute
02:12de tel ou tel autre pays
02:14et qui coûterait Z et non W
02:18Une entreprise chinoise
02:20avait déjà réalisé le premier tronçon
02:22de l'autoroute de 60 kilomètres
02:24ouverte à la circulation
02:26de façon subreptice
02:28sur une jonction en direction de Boumniébelle
02:30Le Cameroun essaie ainsi
02:32de sauver les pâles apparences
02:34sur un chantier donné pour être
02:36une illustration achevée de l'incapacité
02:38malgré ces déclarations généralement non vérifiées
02:40du gouvernement en place
02:42à faire advenir des réalisations palpables
02:44pour la population
02:46Une incapacité objet d'interrogation
02:48y compris dans la bouche
02:50de leur président
02:52Serions-nous incapables
02:54de faire ce que d'autres pays
02:56comparables au nôtre ont fait
02:58ou sont en train de faire ?
03:00Je ne le crois pas
03:02Nous avons des hommes
03:04des femmes
03:06et des jeunes
03:08talentueux et ingénieux
03:10bien formés et entreprenants
03:12capables de relever
03:14ces défis
03:16Nous avons des ressources naturelles
03:18abondantes et variées
03:20Nous avons des institutions
03:22modernes et démocratiques
03:26Notre pays connaît la paix
03:28et la stabilité
03:30Alors, que nous manque-t-il ?
03:32Pas sûr que l'année 2024
03:34épuise la portée de cette interrogation
03:36qui résume à elle seule
03:38une grande partie des malentendus
03:40et du sentiment de malheur des Camerounais
03:42quels qu'ils soient

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