Le Chinois China First Highway Engineering Corporation a donc finalement été choisi pour exécuter la phase 2 du projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala. Le ministre des Travaux publics, Emmanuel NGANOU DJOUMESSI, et le directeur général de CFHEC, Du Siyon, ont signé, le 12 janvier dernier, un accord-cadre devant aboutir à la réalisation des deux lots de cet immense marché public annoncé par Paul Biya, lors du message à la nation de fin d’année 2023.
L’on apprend de bonne source que le choix de l’entreprise chinoise et du mode de financement a été décidé sous la forme de gré-à-gré par Etoudi. En clair, par le Président de la République lui-même, en violation – pour ainsi dire – donc du Code des marchés publics.
En d’autres termes, le Gouvernement a renoncé à la réalisation du projet sous la forme d’un partenariat public-privé, en s’engageant pour cette infrastructure d’un coût supplémentaire de 1 000 milliards de F. CFA. Ce qui devrait, à terme, porter l’ensemble du projet à une proximité de 1 300, voire 1 500 milliards de F. CFA.
Epilogue donc pour une infrastructure qui mobilise le pays, de part en part, depuis son lancement en 2011. Projet totémique des années « grandes réalisations », dont la non-livraison à ce jour et ses coûts non-maîtrisés sont devenus symptomatiques des errances managériales du gouvernement sur la question des grandes infrastructures.
Pour financer la suite de ces travaux, le Cameroun espère ainsi contracter un prêt concessionnel auprès d’Eximbank Chine et un prêt commercial auprès d’une autre banque, dont l’identité n’est pas encore connue. Façon de porter encore plus haut la montagne de dettes d’un pays, déjà chiffrée à ce jour à plus de 15 000 milliards de Francs.
L’on apprend de bonne source que le choix de l’entreprise chinoise et du mode de financement a été décidé sous la forme de gré-à-gré par Etoudi. En clair, par le Président de la République lui-même, en violation – pour ainsi dire – donc du Code des marchés publics.
En d’autres termes, le Gouvernement a renoncé à la réalisation du projet sous la forme d’un partenariat public-privé, en s’engageant pour cette infrastructure d’un coût supplémentaire de 1 000 milliards de F. CFA. Ce qui devrait, à terme, porter l’ensemble du projet à une proximité de 1 300, voire 1 500 milliards de F. CFA.
Epilogue donc pour une infrastructure qui mobilise le pays, de part en part, depuis son lancement en 2011. Projet totémique des années « grandes réalisations », dont la non-livraison à ce jour et ses coûts non-maîtrisés sont devenus symptomatiques des errances managériales du gouvernement sur la question des grandes infrastructures.
Pour financer la suite de ces travaux, le Cameroun espère ainsi contracter un prêt concessionnel auprès d’Eximbank Chine et un prêt commercial auprès d’une autre banque, dont l’identité n’est pas encore connue. Façon de porter encore plus haut la montagne de dettes d’un pays, déjà chiffrée à ce jour à plus de 15 000 milliards de Francs.
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00:00Le chinois China First Highway Engineering Corporation a donc finalement été choisi
00:15pour exécuter la phase 2 du projet de construction de l'autoroute Yaoundé-Dwala.
00:19Le ministre des Travaux publics Emmanuel Ngannou Ndjoumessi et le directeur général
00:24de China First Highway Engineering Corporation du Sion ont signé le 12 janvier dernier
00:30un accord cadre devant aboutir à la réalisation des deux lots de cet immense marché public
00:36annoncé par Paul Biya lors du message à la Nation de fin d'année 2023.
00:40Les projets autoroutiers ne seront pas en reste au cours de l'année qui s'annonce avec
00:48notamment le débarrage de la construction de la section urbaine de l'autoroute Yaoundé-Simalem
00:57et celui de la phase 2 de l'autoroute Yaoundé-Dwala.
01:02L'on apprend de bonne source que le choix de l'entreprise chinoise et du mode de financement
01:07a été décidé sous la forme de gris à gris par étudie, en clair, par le président
01:12de la République lui-même en violation pour ainsi dire donc du coût des marchés publics.
01:17En d'autres thèmes, le gouvernement a renoncé à la réalisation du projet sous la forme
01:21d'un partenariat public-privé en s'engageant pour cette infrastructure d'un coût supplémentaire
01:26de 1 000 milliards de francs CFA, ce qui devrait à terme porter l'ensemble du projet à une
01:31proximité de 1 300 voire 1 500 milliards de francs CFA.
01:35Troisième chose à dire concernant toujours cette autoroute, alors vous pouvez voir l'environnement
01:43géographique de sa construction.
01:47Il est bel et bien accidenté.
01:50Nous avons des déblairs et certains déblairs chauds vont jusqu'à 42 mètres.
01:55Tout cela a entraîné des travaux de terrassement extrêmement importants.
02:02Je donne là des données d'entrée qui peuvent permettre à qui que ce soit et qui se tente
02:08dans les exercices de comparaison à voir pourquoi l'autoroute Yaoune-et-Douala peut
02:15coûter X et non Y par rapport à une autoroute de tel ou tel autre pays et qui coûterait
02:22Z et non W.
02:25Et puis l'orgue donc pour une infrastructure qui mobilise le pays de part en part depuis
02:31son lancement en 2011, projet totémique des années grandes réalisations dont la non-livraison
02:37à ce jour et ses coûts non méprisés sont devenus symptomatiques des errances managériales
02:42du gouvernement sur la question des grandes infrastructures.
02:45Pour financer la suite de ces travaux, le Cameroun espère ainsi concréter un prêt
02:51concessionnel auprès d'Eximbank Chine et un prêt commercial auprès d'une autre banque
02:57dont l'identité n'est pas encore connue, façon de porter encore plus haut la montagne
03:02des décès d'un pays déjà chiffré à ce jour à plus de 15 000 milliards de francs
03:06CFA.