En dépit de sa position centrale dans la géographie, les dynamiques de production et les systèmes d’échange de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, le pays de Paul BIYA se présente pourtant comme l’un des moins attractifs d’Afrique centrale, sur le plan de l’attrait des investissements directs étrangers. La conférence de financement, pris à la source des pays de l’OCI, récemment tenue à Yaoundé par les soins de l’Agence de promotion des investissements n’y changera hélas pas grand’chose. Car, tout le monde le sait, ce n’est pas dans les cénacles de ce type que l’on modifie la perception générale que se font les investisseurs d’un territoire donné, peu importe pour cela l’ampleur et la cosmétique des discours.
Faire venir l’argent de l’étranger, cela engage une dynamique de long cours, au sein de laquelle compte beaucoup la sécurité de l’investissement portant sur le droit de propriété, règle essentielle du développement du capitalisme. Ce qui veut dire, en première ligne, la domestication du risque politique, perçu pour être en Afrique un facteur de risque fondamental. Dans le cas du Cameroun, tout ce qui entoure de mystère la sortie du pouvoir de Paul BIYA, resté 42 ans au pouvoir et sans clarification d’aucune sorte sur les mécanismes de sa sortie.
Dans un tel contexte, les coûts dérivés deviennent exorbitants, où se trouve non seulement un puissant effet d’éviction sur les investissements internationaux, mais plus encore, avec une radicalisation de la corruption, tel que le reconnaissent les officiels même du pays.
Faire venir l’argent de l’étranger, cela engage une dynamique de long cours, au sein de laquelle compte beaucoup la sécurité de l’investissement portant sur le droit de propriété, règle essentielle du développement du capitalisme. Ce qui veut dire, en première ligne, la domestication du risque politique, perçu pour être en Afrique un facteur de risque fondamental. Dans le cas du Cameroun, tout ce qui entoure de mystère la sortie du pouvoir de Paul BIYA, resté 42 ans au pouvoir et sans clarification d’aucune sorte sur les mécanismes de sa sortie.
Dans un tel contexte, les coûts dérivés deviennent exorbitants, où se trouve non seulement un puissant effet d’éviction sur les investissements internationaux, mais plus encore, avec une radicalisation de la corruption, tel que le reconnaissent les officiels même du pays.
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00:00En dépit de sa position centrale dans la géographie, les dynamiques de production
00:14et les systèmes d'échange de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale,
00:18le pays de Polbya se présente pourtant comme l'un des moins attractifs de la sous-région
00:22sur le plan de l'attrait des investissements directs étrangers.
00:26La conférence de financement prise à la source des pays de l'OCI, récemment tenue
00:30à Yaoundé par les soins de l'agence de promotion des investissements, n'y changera
00:33hélas pas grand-chose.
00:35Car tout le monde le sait, ce n'est pas dans les sénacles de ce type que l'on modifie
00:39la perception générale que se font les investisseurs d'un territoire donné, peu importe pour
00:44cela l'ampleur et la cosmétique des discours.
00:47Dans le cadre de l'import substitution, nous avons beaucoup parlé ici au Cameroun
00:53Pour notre SND30, il y a pas mal d'investisseurs qui sont ici, j'ai vu des investisseurs
01:00qui sont dans le secteur de la pêche, les secteurs de l'agriculture, autant des secteurs
01:05qui nous intéressent dans le cadre de l'import substitution que nous avons toujours présé.
01:09Faire venir l'argent de l'étranger, cela engage une dynamique de long cours au sein
01:16de laquelle compte beaucoup la sécurité de l'investissement portant sur le droit
01:20de propriété, règle essentielle du développement du capitalisme.
01:24Ce qui veut dire en première ligne la domestication du risque politique perçu pour être en Afrique
01:30un facteur de risque fondamental.
01:31Dans le cas du Cameroun, tout ce qui entoure de mystère la sortie du pouvoir de Paul Biya,
01:48resté 42 ans au pouvoir et sans clarification d'aucune sorte sur les mécanismes de sa sortie.
01:53Dans un tel contexte, les coûts dérivés deviennent exorbitants où se trouve non seulement
01:59un puissant effet d'éviction sur les investissements internationaux mais plus encore avec une radicalisation
02:05de la corruption telle que le reconnaissent les officiels même du pays.
02:10En 2006-2009, le préjudice de la criminalité financière du pays Cameroun s'élève à
02:162631 milliards de français malgré la pression, souffrent de la même vie toujours, et prennent
02:25même de l'ampleur au jour le jour pour défier les dieux de l'amour.
02:36C'est dire à quel point il est inutile d'organiser ce genre de manifestation qui
02:47du reste ne trompe strictement personne derrière l'apparence des beaux costumes.