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##VRAIES_VOIX_FOOT-2024-12-04##

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00Les vraies voies du foot, 20h21, Tonton Mauricio.
00:06Salut à tous, c'est Tonton Mauricio sur Sud Radio pour notre nouveau rendez-vous,
00:10les vraies voies du foot, l'incontournable émission du mercredi soir.
00:1320h21 sur Sud Radio, vous avez l'habitude où on vous parle vraiment de football.
00:17Je suis toujours accompagné de Farid Bouadela, alias Tonton Benozzo.
00:21Salut Mauricio.
00:22Il est en pleine bourre.
00:23Pierre Grégoire.
00:25Bonsoir tout le monde, content de vous retrouver.
00:27Ils sont motivés, ils sont au taquet.
00:28Toujours.
00:30Bonsoir, bonsoir tout le monde, bonsoir Maxime.
00:32Allez Bordeaux.
00:33Toujours, toujours.
00:34On est ensemble pour une heure et je vous annonce encore une émission exceptionnelle aujourd'hui.
00:38Restez bien avec nous parce que jusqu'au bout, on aura avec nous Pierre Samsonoff.
00:42Voilà, l'un des deux candidats à la présidence de la FFF qui aura lieu mardi 10 décembre prochain,
00:48si je ne dis pas de bêtises Toto.
00:49Exactement.
00:50Voilà.
00:51Et on commencera cette émission, on aura aussi notre partenaire Bastien Aubert
00:56de ButFootballClub.fr qui va nous parler de Kylian Mbappé du point de vue des Espagnols.
01:01Il va nous donner de l'autre côté, en bas de la France, en bas à gauche.
01:06Du côté des Pyrénées.
01:07Voilà, comment ça se passe.
01:09Au sommaire, on va bien sûr revenir sur Kylian Mbappé,
01:13on reviendra sur un dossier sur les entraîneurs
01:15et c'est la fin du règne des entraîneurs espagnols en Europe.
01:18Et bien sûr, on terminera avec Pierre Samsonoff.
01:21On revient tout de suite après ça.
01:24L'info du jour avec ButFootballClub.fr
01:28Alors, comment commencer cette émission sans avoir une pensée pour les victimes du drame survenu dimanche en Guinée ?
01:34Des heures entre supporters, un match de foot qui dégénère,
01:38une décision arbitrale et plus de 56 morts.
01:41On n'a pas le chiffre exact mais c'est une catastrophe.
01:44Ça rappelle Bastia, ça rappelle le ESL, ça rappelle en Angleterre, je ne sais plus le nom.
01:48Hisborough.
01:49Voilà, c'est dramatique.
01:51Pourquoi je parle de ça ?
01:53Bien sûr pour rendre hommage et surtout parce que plus proche de nous encore dimanche dernier,
01:58à Turin, les Napolitains ont été accueillis comme du bétail.
02:02On a frôlé la catastrophe.
02:04Il y avait à peu près 2000 supporters Napolitains, des personnes âgées,
02:07des enfants qui ont été parqués sur 10 mètres carrés
02:10et qui sortaient, qui étaient exfiltrés un par un,
02:14qui sont restés deux heures et demie debout, entassés.
02:16Il aurait pu y avoir aussi un drame.
02:18Voilà, on frôle, on frôle à chaque fois le drame.
02:21On a beau en parler, il y a un moment, il y a des problèmes de sécurité,
02:24des problèmes de pognon, j'en sais rien, mais c'est écœurant.
02:27Cette tragédie de la Guinée, ça nous rappelle à quel point le sport
02:32qui est normalement censé nous rassembler peut malheureusement
02:35devenir le théâtre de violences insensées.
02:38Farid, deux mots ?
02:40Deux mots.
02:41Forcément ému face à une telle catastrophe.
02:44Comme tu l'as souligné, ça nous rappelle des heures très sombres du football
02:49et c'est jamais normal d'aller au stade et de ne jamais revenir.
02:53On va voir un match de foot et d'un seul coup, on ne revient pas.
02:55C'est dramatique.
02:56Pierrot ?
02:57Oui, ça fait froid dans le dos.
02:58C'est vrai que les images parlaient d'elles-mêmes.
03:00Tu as parlé de l'exemple italien qui est proche de nous géographiquement
03:03il n'y a pas si longtemps.
03:04Toutes proportions gardées, mais les émeutes, ça peut arriver.
03:06On a l'impression que ça s'est banalisé un petit peu.
03:08Quand il y avait eu la finale de la Ligue des champions au Stade de France
03:11entre Liverpool et Real Madrid, on avait vu des supporters
03:14ne pas pouvoir rentrer et en plus se faire taper.
03:16C'est un exemple malheureusement trop fréquent.
03:18Il n'y a pas si longtemps, les supporters lillois se sont fait agresser
03:20dans les rues de Bologne à l'occasion du match entre Bologne et Lille
03:23en Ligue des champions alors qu'ils étaient dans un bar.
03:25Un vrai guet-apens.
03:26Exactement.
03:27Malheureusement, c'est un peu banalisé et on attend des instances
03:29d'une plus grande fermeté.
03:31C'est plus facile à dire qu'à faire sur mon siège.
03:33Malheureusement, ce sont des choses qui arrivent déjà trop souvent.
03:36Encore aujourd'hui.
03:38C'est clair.
03:39Si on regarde d'un point de vue purement logistique,
03:43c'est vrai qu'on parle souvent des stades vétustes, des stades anciens
03:47parce que justement maintenant, les nouveaux stades sont conçus
03:51pour essayer de drainer au mieux les mouvements de foule
03:55et éviter d'avoir ce type de drame.
03:58Je ne sais pas si on en parlait dans cette émission,
04:01mais c'est vrai que les stades italiens, les stades français
04:05pour certains sont des stades assez anciens
04:07et qu'il faut mettre aux normes pour éviter d'arriver peut-être
04:10à un drame parce que ça arrive bien plus vite qu'on ne l'imaginait.
04:13Quand je souligne, je ne rigole pas.
04:15Quand je parle de Turin, ce qui s'est passé à Turin,
04:17ça aurait pu être dramatique.
04:18Ne serait-ce qu'une personne qui décède, c'est dramatique.
04:20Quand il y en a plus de 56 en Guinée, on leur rend hommage.
04:24On va passer à quelque chose de plus grave.
04:26On a normalement Bastien Aubert avec nous par téléphone.
04:28Est-ce que tu es avec nous, Bastien ?
04:30Oui, bonjour à toute l'équipe. Je suis là, je suis présent.
04:32Bonjour, Bastien.
04:33Il nous ramène son accent.
04:35On l'a senti.
04:36Un petit coup de soleil.
04:37Alors, Bastien, on a tout de suite envie de savoir
04:39comment ça parle de Kylian du côté de l'Essoigne.
04:43Écoute, déjà, la bonne nouvelle, c'est que notre ami Kylian
04:45va être titulaire ce soir contre Bilbao.
04:47Il y a le match à 21h, donc ça va être très intéressant
04:49de suivre sa nouvelle titularisation.
04:52Je rappelle que Kylian reste sur un but plutôt pas mal,
04:56d'ailleurs, pour le coup, contre Retafé,
04:58lors de la dernière victoire du Réal.
05:00Il était toujours nettement en course pour rattraper
05:03un petit peu le Barça en tête de Ligue 1,
05:04donc c'est plutôt intéressant.
05:05Pour répondre à ta question, tonton,
05:07après, cette pannelle est un petit peu encore
05:09à l'attente de voir le gras Mbappé.
05:12Elle est un petit peu mitigée.
05:13Elle se pose pas mal de questions.
05:15C'est beaucoup de comparaisons avec ses anciens prédécesseurs,
05:18notamment Ronaldo, Michael Owen ou Van Nistelrooy.
05:22Donc c'est plutôt des comparatifs un petit peu pour voir
05:24qui était le meilleur à ce moment précis de la saison.
05:26Et on se rend compte quand même que Mbappé n'est pas si mal
05:29en termes de statistiques.
05:30Donc c'est plutôt intéressant.
05:32Notre but est de ne pas décider lundi du match.
05:34Ce n'est pas totalement ridicule.
05:36Évidemment, quand on entend le gras Mbappé sortir de sa boîte.
05:39Mais la presse espagnole est quand même plutôt mitigée,
05:42plutôt optimiste.
05:44Voilà, parce que nous, ici, on entend qu'il se fait cartonner
05:46d'un terme un peu plus modéré, toi.
05:49Franchement, ça dépend des jours.
05:51Ça dépend des jours.
05:52Contre Riberté, il a été eu homme du match.
05:54Il a marqué un beau but.
05:55Donc forcément, la presse espagnole va être quand même
05:57plutôt dithyrambique.
05:58Mais elle reste quand même un petit peu sur ses réserves.
06:00Il y a des jours où c'est carrément cartonné.
06:02On a l'impression que c'est l'homme à battre.
06:04Il y a des jours, effectivement, où il y a un petit peu plus
06:06mis en avant.
06:07Il y a un petit peu sur le devant de la scène.
06:09Ce qui est son rôle, évidemment, puisqu'il a été recruté pour ça.
06:11Mais, effectivement, elle reste un petit peu mitigée.
06:13Alors, évidemment, la presse catalane s'en donne à cœur joie.
06:15C'est un boulet rouge sur le Real Madrid.
06:17Ce n'est pas une nouveauté.
06:18Et elle estime clairement que, depuis que Vinicius est absent,
06:22Mbappé revit.
06:23Donc, Mbappé revit.
06:25Et depuis que Vinicius est absent, Mbappé revit.
06:31Il y a une souhaite.
06:33Farid, vous voulez intervenir ?
06:37Moi, je pense qu'il faut être assez tempéré
06:40et pas tout de suite sortir la tête de l'eau de Guilhem Mbappé,
06:43qui, ces derniers temps, a quand même la tête sous l'eau.
06:47Moi, je suis un peu plus négatif.
06:51Il ne va pas garder la tête sous l'eau.
06:52Oui, il ne va pas garder la tête sous l'eau.
06:53On n'est pas d'accord sur ces phrases.
06:54Voilà, parce que Guilhem, moi...
06:56Guilhem, il faut que tu saches que je prends souvent les patates de Guilhem
06:59parce que ça monte du 93.
07:01Ça ne doit pas être facile.
07:03Je ne veux pas apporter toujours la note négative
07:07parce que je pensais que tu allais me dire que j'étais toujours négatif
07:09quand il s'agissait de Guilhem Mbappé.
07:11C'est un peu ce que j'ai sous-entendu.
07:12Tu l'as sous-entendu et je l'ai compris comme ça.
07:15En attendant, moi, j'estime que Guilhem Mbappé,
07:19si on devait parler, si on devait mettre un mot sur le mal
07:23que traverse Guilhem Mbappé,
07:25je le définirais comme l'effet Dunning-Kruger.
07:28Je ne sais pas si ça vous parle, Dunning-Kruger,
07:30c'est un duo de psychologues
07:32qui ont fait une étude qui disait que face à une compétence qu'on n'a pas,
07:38on est d'abord sur le mont de la stupidité
07:42avant de tomber dans la vallée de l'humilité.
07:44Et je ne dis pas que Guilhem Mbappé n'a pas les compétences d'un bon joueur,
07:49mais on l'a vendu comme une grande légende,
07:52peut-être un peu trop tôt.
07:54Ce qui l'a empêché finalement d'avoir une forme de progression,
08:01ce qui est très bien aujourd'hui,
08:03c'est que Guilhem Mbappé est dans cette vallée de l'humilité.
08:05Il ne faut pas oublier ce qu'il a déjà accompli aussi, Guilhem Mbappé.
08:08On n'oublie pas, je n'oublie absolument pas
08:11et je ne nie pas ce qu'a accompli Guilhem Mbappé.
08:14En attendant, entre accomplir de façon très précoce
08:18des choses qui le mettent comme un bon joueur,
08:23prometteur, sauf qu'on a écrit sa légende avant qu'elle ne se fasse.
08:29Et je pense que cette posture-là l'a empêché de réellement évoluer.
08:33Et aujourd'hui, il est face à ce constat,
08:35c'est qu'il n'est pas cette légende.
08:37Et ce qu'il est en train de traverser,
08:39cette période difficile qu'il est en train de traverser,
08:41justement le met dans cette vallée de l'humilité
08:43et va l'obliger à justement se mettre à la hauteur.
08:46Donc c'est pour ça que je suis content qu'il en arrive là.
08:48Si on avait continué à survendre Guilhem Mbappé
08:50comme on l'a toujours survendu,
08:52je ne pense pas qu'il aurait atteint ce qu'il doit atteindre.
08:55Là, c'est très positif.
08:57Je suis négatif, mais dans l'objectif qu'il soit...
08:59C'est parce qu'on n'oublie pas ce qu'il a fait avant,
09:01qu'on a envie d'être exigeant avec lui.
09:03Il n'a que 26 ans, si je ne dis pas de bêtises.
09:05Et moi je trouve que les Espagnols,
09:07au regard de ce qu'elle nous a dit Bastien,
09:10sont quand même bien indulgents.
09:11Parce qu'on se rappelle, il a mentionné à juste titre
09:13Cristiano Ronaldo quand il arrive en 2009.
09:15Alors il arrive au réolé déjà d'un ballon d'or et d'une Ligue des Jeux.
09:22Mais il a été très, très mal planté en 33 matchs, quelque chose comme ça.
09:33Il avait fait une première saison vraiment hors normes.
09:36Et les Espagnols ont vraiment attendu avant de le mener au rang de légende.
09:40D'ailleurs, il ne gagne une Ligue des Champions que 5 ans plus tard après son arrivée.
09:43Ce que je voulais dire, c'est que Mbappé, je suis d'accord pour tempérer.
09:47Je pense que pour les Espagnols, ils ont une bien meilleure vision d'Antoine Griezmann
09:50que d'Equilin Mbappé en termes de légende et d'aura.
09:54Et Mbappé, il faut qu'il rentre dans l'humilité.
10:01Et c'est ça qui va se faire apprécier des Espagnols.
10:04Mais on peut passer au travers de match, ça peut arriver.
10:07Il a vécu un cauchemar absolu à Liverpool.
10:09Au-delà du pénalty, il n'a vraiment pas été bon.
10:11Et l'image qu'il a rendue était mauvaise.
10:13Il a été un peu mieux contre Etafé.
10:15Il met certes un beau but, mais il a quand même croqué 2-3 belles occasions en 1 contre 1.
10:19Des occasions qu'il aurait mises, selon moi, il y a 5-6 ans.
10:22Donc voilà, c'est à lui vraiment de se remettre la tête sur les épaules.
10:25Ça te semble être un discours qu'on dit souvent, mais on a envie d'y croire quand même.
10:29Il essaie quand même de s'intégrer au groupe.
10:31De ce que je note, le dernier match de championnat, il aurait pu avoir un nouveau penalty gate
10:36avec ses coéquipiers du Real Madrid.
10:38Et au final, il a laissé le ballon.
10:39Il a laissé la Bellingham, oui, tout à fait.
10:41Ça peut être un manque de confiance.
10:43Bastien, on va te laisser terminer sur le sujet Mbappé.
10:46Mbappé, tu es confiant pour l'avenir ? Donne-nous ton opinion, ton avis.
10:51Moi, je suis plutôt confiant.
10:53Je reste un petit peu optimiste pour notre ami Kylian Mbappé.
10:55Ce n'est pas pour défendre la position de Tonton, mais je pense que ça reste un top joueur.
10:59Et je tenais à préciser quand même que la presse espagnole est plutôt clémente avec lui.
11:04Parce qu'il affiche quand même une attitude sur le terrain, en tout cas, très humble.
11:09C'est-à-dire qu'il va serrer la main des adversaires tout le temps.
11:12Les capitaines des adversaires sont très victimes des casses en égards.
11:15En termes d'attitude, c'est quand même assez important de signaler.
11:19Ce n'est pas quelqu'un qui va aller vers les autres pour les dénigrer, quoi que ce soit.
11:25Donc, son attitude est vraiment très appréciée par rapport à ça.
11:28Une sorte d'humilité qu'il doit retrouver pour atteindre le niveau qu'il espérait être le sien.
11:33Il a passé du temps, finalement.
11:34D'accord.
11:35Bastien, on te remercie d'avoir été avec nous.
11:37Toto, vous voulez rajouter un mot ?
11:39J'ai une petite précision.
11:40Si on a souvent targué le Real Madrid d'être un feuseur de stars, c'est aussi pour ça.
11:47C'est parce que, justement, quand on est au Réal, aussi grand qu'on puisse être avant d'arriver au Réal,
11:54finalement, on se retrouve tout petit.
11:56Le maillot est souvent lourd à porter.
11:58Très lourd à porter, mais il faut savoir faire ses preuves, même si on les a déjà faits avant.
12:03Quand on arrive au Réal, il faut encore faire ses preuves.
12:06C'est comme ça que, justement, certains arrivent à un dépassement d'eux-mêmes.
12:10Je suis assez d'accord avec toi sur le fait que...
12:28Il y a eu des joueurs pour qui le transfert au Real Madrid n'a pas fait que du bien.
12:31Julien Faubert.
12:32Entre autres, Julien Faubert.
12:34C'est pas facile.
12:36Kaka, quand il arrive au Real Madrid, ça montre un peu le déclin.
12:40À l'époque, il était arrivé en grande pompe.
12:42Ça avait un peu montré le déclin de sa carrière.
12:44C'est évidemment ce qu'on ne souhaite pas à Kylian Mbappé, un déclin de sa carrière aussi jeune.
12:48Mais je rejoins ce qu'il s'est dit, parce qu'en termes d'humilité, il faut faire bien mieux que ce qu'il a fait jusqu'à maintenant.
12:53Sa dernière saison au PSG, malheureusement, elle n'est pas retenue comme bonne en termes d'attitude.
12:58Alors, Bastien, on va te quitter. On te dit merci.
13:00Merci d'avoir été avec nous.
13:01Merci à tous.
13:02Il est toujours là.
13:03Oui, Bastien.
13:04Merci notre partenaire.
13:07On va essayer une courte page de pub.
13:10Et on revient tout de suite après ça.
13:18De retour sur les vraies voies du foot avec Farid Bouadela, alias Toto Melozzo.
13:22Maxime Magide, qui nous donne de la force, qui est dans le studio.
13:26Et Pierre Grégoire, qui va tout de suite nous donner sa minute très importante avec son tour d'Europe.
13:31Très précis surtout.
13:32C'est à toi, Pierre.
13:34Merci.
13:35Juste avant de faire un tour d'Europe, pour une fois, on parlait d'Mbappé avant,
13:39qui a souvent été exposé au tribunal médiatique et tribunal public.
13:43J'en profite pour saluer l'initiative du Red Star,
13:46qui a la forte décision du Red Star de se retirer officiellement de la plateforme X, anciennement Twitter.
13:53C'est le premier club professionnel français à le faire.
13:55Et pour cause, le club dénonce le passage d'un espace de débat,
13:59un catalyseur de haine de manière exponentielle et ininterrompue.
14:02Il parle même d'écosystèmes dédiés à la prolifération de contenus toxiques.
14:06C'est le club qui prend une forte décision, qui est 17e en Ligue 2, c'est un club professionnel,
14:10et qui marche dans les pattes du Verders de Brême et de San Paoli,
14:13club de Bundesliga, qui ont fait fi de tous leurs followers,
14:17et qui sont des Twitter, c'est fini.
14:18Il y en a marre de ce déferlement de haine,
14:20et qui est parfois un peu influencé par des idéologies radicales.
14:25Ça c'est de l'info, je n'y connais rien.
14:28En termes de réseaux sociaux, je ne suis pas un grand spécialiste,
14:30mais c'est vrai que la bienveillance et Twitter, c'est...
14:33On dirait que ça n'a pas de sens.
14:35Exactement, Twitter ça ne sert que pour suivre les vraies voies du foot sur Sud Radio,
14:38et pas pour faire des messages de haine.
14:41Et donc le Red Star a pris cette initiative.
14:43De toute manière, tout ce qu'on peut faire contre la haine, il faut valider.
14:47Exactement, il vaut mieux.
14:48Ça commence comme ça, on va espérer que ça donne.
14:50Ils suivent le Werder Bremen et San Paoli,
14:52c'est la transition toute trouvée avec ce week-end, ce qui s'est passé.
14:54Il y avait le classiqueur, le fameux Der Klassiker,
14:56entre le Borussia Dortmund et le Bayern Munich,
14:58qui a accouché d'un 1 partout.
15:001 partout où le Bayern a dominé en égalisé à la fin par Jamal Mousiala,
15:03mais c'est surtout bravo à Vincent Kompany,
15:05qui je trouve qu'il a bien son équipe en main.
15:07Après, moins d'un an, il est arrivé l'été dernier.
15:09On fait souvent le lien avec un entraîneur foilé, c'est du temps.
15:12Lui, il sait qu'il est arrivé dans un club, un mastodonte du football européen,
15:15et il est en tête de la Bundesliga.
15:17Zéro défaite. Zéro défaite après 12 matchs.
15:20San Neuer, ça va peut-être être différent.
15:22San Neuer a fait une faute quand même complètement dégueulasse.
15:25Hors football.
15:27Même plus sur une faute.
15:29Attentat, c'est peut-être un mot...
15:31C'est du Schumacher.
15:33Non, mais c'est hors football.
15:35On ne peut pas valider.
15:37En espérant que le Bayern ne passe au-dessus de ça.
15:39Mais en tout cas, but d'Olizé, place de Mousiala.
15:42La jeunesse municoise a fait mouche face à Dortmund.
15:46C'était un très beau match.
15:48Le Bayern s'inscrit dans un potentiel vainqueur de Ligue des Champions.
15:52Autre potentiel vainqueur, c'est le Barça, qui s'est bien repris hier.
15:55Ils ont joué hier une démonstration à Mallorca,
15:58qui a coïncidé comme par hasard avec le retour titulaire de Lamin Yamal.
16:02Lamin Yamal, il s'avère que quand il a démarré titulaire, le Barça a tout le temps gagné.
16:06Les seuls matchs où le Barça n'a pas gagné, il y a eu trois défaites à nul en championnat,
16:09il n'était pas titulaire.
16:12Les faits sont là. Yamal, c'est quelque chose.
16:15Il y a Rafinha et Saed.
16:18Saed, quand il y a Rafinha de l'autre côté aussi.
16:21Surtout que Lewandowski n'était pas titulaire hier.
16:23Pas de foot italien, en tout cas pas de résultat de l'Inter,
16:26parce que leur match a été interrompu.
16:28On pense à Eduardo Bové, qui va mieux.
16:30Les amis des vrais voies du foot hier en ont parlé.
16:33On a été à un médecin du sport.
16:35Il s'est écroulé en plein match lors du match sur Inter Milan.
16:38Le match est arrêté et on y reprendra.
16:40Il y a eu beaucoup de messages du Napoli envers les joueurs de la Fiorentina.
16:44Ce qui est normal, l'humain avant tout.
16:47Tu parles au tas de le Napoli, toujours en tête du calcio.
16:50C'est un petit club, non ?
16:53Victoire difficile au Torino, en dépit des problèmes de supporters,
16:56mais victoire 1-0.
16:58J'enchaîne avec l'Angleterre, parce que là aussi il s'est passé pas mal de choses
17:01et ça va ouvrir le débat assez important qu'on a juste après.
17:04Il y avait un autre choc entre Liverpool et Manchester City.
17:07J'ai pris beaucoup de plaisir à voir le match.
17:09Je voulais surtout voir la démonstration.
17:11Il y avait un match Arne Slott contre Guardiola.
17:13Guardiola qui enchaîne un septième match d'affilée sans victoire.
17:18Une sixième défaite en championnat.
17:20Il y avait eu le nul, le rocambolesque contre Feyenoord en Ligue des Champions.
17:23Arne Slott et son équipe de Liverpool vraiment très motivée et très entreprenante.
17:29Peu d'équipes peuvent se targuer d'avoir battu le Real Madrid dans la semaine 2-0
17:33et Manchester City le week-end qui suit également sur le même score.
17:36C'était une vraie démonstration.
17:37Liverpool qui s'envole en tête du championnat.
17:39C'était une vraie leçon et comme une passe d'armes avec Pep Guardiola dont la méthode s'est suivie.
17:44Candidat sérieux au titre Liverpool.
17:47L'après-club a été géré d'une main de maître par la team d'Arne Slott.
17:53Tu nous avais le lien.
17:55Est-ce qu'on est à la fin de Guardiola ?
17:58Est-ce qu'on est à la fin de Luis Henrique ?
18:00Est-ce qu'on est à la fin des entraîneurs espagnols ?
18:04Paradoxalement, je ne pense pas.
18:06Je ne pense pas mais par contre, on n'est pas sur le déclin de la méthode des entraîneurs de nationalité espagnole.
18:13Mais pour moi, on est sur le déclin des entraîneurs de nationalité barcelonaise.
18:16Quand je dis nationalité barcelonaise, c'est que quand on arrive...
18:19Ça y est, t'es indépendantiste déjà.
18:21On sent qu'il soutient les indépendantistes.
18:23Barcelonaise, c'est une nationalité.
18:26Je connaissais les origines cambodgiennes.
18:31Bizarrement, pas d'entraîneur cambodgien en Europe.
18:34Je vise forcément Pep Guardiola.
18:37On ne va pas occulter ce qu'il a fait avec Manchester City.
18:40On sait que c'est lui qui nous a procuré beaucoup de bonheur ces temps-ci.
18:43Mais on en a parlé la semaine dernière, comme quoi il aurait fait autant de mal que de bien au football européen.
18:49C'est à discuter.
18:50Là, c'est vrai que la méthode s'essouffle.
18:52Et quand je parle des entraîneurs barcelonais, je mets évidemment Luis Henrique dans le même panier.
18:55Xavi, qui n'est plus en poste mais faisait ça l'année dernière.
18:58Ce sont des entraîneurs qui ont vraiment en tête des idées arrêtées.
19:02Qui ne s'adaptent pas.
19:03Qui veulent vraiment imposer leurs idées.
19:05Avoir un groupe de joueurs qui est à leurs mains.
19:07Personne qui dépase.
19:08On fait ce que je dis.
19:09C'est moi qui ai raison.
19:10Et ça, par contre, c'est très grave.
19:12Il faut avoir le talent pour le faire.
19:14Et moi, je pense qu'ils ne l'ont plus.
19:15Parce qu'à l'inverse...
19:17Parce qu'à l'inverse, il y a...
19:23Et c'est là que je dis que ce n'est pas totalement le déclin.
19:25C'est qu'il y a d'autres entraîneurs espagnols.
19:27Xavi Alonso, par exemple.
19:28Xavi Alonso.
19:29Oui, qui n'est pas barcelonais.
19:31D'où ma théorie.
19:32Il se rejoint aussi Unai Emery.
19:34Unai Emery qui a ramené Aston Villa en Ligue des Champions.
19:37Une première depuis la fois où il l'avait remportée.
19:40Au début des années 80, notamment.
19:41La phase de poule.
19:42Il y a également Mikel Arteta.
19:44Qui on laisse du temps.
19:45Ce qui est assez rare aujourd'hui dans un grand club.
19:47Regardez ce qu'il fait aujourd'hui.
19:48C'est très beau à voir jouer.
19:49Il a insufflé.
19:50Il fait quelque chose.
19:51Et surtout, il s'adapte.
19:52Et alors, pourquoi nous on a Luis Enrique?
19:54Arteta qui est quand même un fils spirituel de Pep Guardiola.
19:57Alors oui.
19:58Dans l'idée, Pep Guardiola et Arteta, on n'est pas si loin.
20:02Qui s'adapte et surtout qui n'a pas joué au Barça dans une grande équipe.
20:06Ce que je veux dire, c'est que quand je prends le point commun entre Luis Enrique, Guardiola et Xavi.
20:10Ils ont tous connu.
20:11Ils se sont tous servis de leur passé de joueurs.
20:14De très grands joueurs.
20:15Ils ont tous été plus ou moins à des degrés moindres.
20:18Pour les diplômes, il faut le rappeler.
20:20Ça peut aider pour les diplômes.
20:21Je pense qu'Arteta, lui, contrairement aux trois que j'ai cités, a eu plus d'humilité.
20:25Plus d'humilité que les autres.
20:27Ce qui fait qu'il a réussi.
20:28Alors, il n'a pas réussi tout de suite.
20:29Il a assumé l'après Wenger.
20:31Il est même passé après Emery.
20:32Les Espagnols se sont succédés sur le banc d'Arsenal.
20:34Il y a eu Xabi Alonso, Unai Emery.
20:36Je ne suis pas fermé à l'avenir des entraîneurs espagnols.
20:40À Bound Moves, Andoni Raola, qui est totalement méconnu.
20:43Un ancien joueur secondaire de l'Athlétique Bilbao.
20:45Il fait des miracles à ce moment.
20:47Même l'Olimpiakos a remporté son premier titre européen l'année dernière.
20:49Avec un entraîneur espagnol, José Luis Mendilibar.
20:52Farid, t'attends au tournant ?
20:53Non, absolument pas.
20:55Après, c'est vrai que si tu regardes à travers le prisme barcelonais,
21:00avec un déclin des entraîneurs qui y sont passés, pourquoi pas ?
21:04Maintenant, l'école de jeu espagnole ne se calque pas qu'autour du FC Barcelone.
21:11Le FC Barcelone était la tête de proue d'un football.
21:15Et ça a été peut-être même la tête de proue du plus beau football qu'on ait vu
21:19dans les 50 dernières années, en termes de qualité de jeu, en termes de tactique, de pensée de jeu.
21:26Maintenant, il n'y a pas que ça en Espagne.
21:28Et justement, on le voit à travers les autres entraîneurs.
21:31Ce qu'est en train de faire Xabi Alonso, c'est extraordinaire.
21:34En championnat, ils n'ont perdu qu'un match depuis l'année dernière.
21:36C'est-à-dire que l'année dernière, ils ne perdent pas un match.
21:38Depuis le début de saison, ils n'ont perdu qu'un seul match.
21:40Ils perdent juste la finale de Coupe d'Europe l'année dernière.
21:43Le seul match qu'ils perdent.
21:45Donc, on voit bien à travers Arteta, on voit bien à travers Unai Emery.
21:50Même des entraîneurs qui ont mauvaise presse en France.
21:53Moi, je suivais Marcelinho avant qu'il n'arrive à l'Olympique de Marseille.
21:56Ce sont de très grands entraîneurs qui ont des vraies idées de jeu.
22:00Et ce n'est non pas une école barcelonaise, mais une pensée espagnole.
22:03Et on le voit même à travers l'équipe nationale.
22:06Le style de jeu espagnol reste toujours présent.
22:09Maintenant, ce jeu-là, dont l'Espagne est dépositaire.
22:12Il ne faut pas oublier que l'Espagne, pendant longtemps,
22:15avant qu'on parle d'un championnat très joueur,
22:19c'était un championnat qui était connu pour sa boucherie.
22:22C'était la dureté, oui.
22:24Diego Maradona en avait les vrais.
22:26Voilà, exactement.
22:27Entre autres.
22:28On se souvient de son match contre l'Atletic Bilbao.
22:31Maintenant, si on devait faire l'historique, c'est vrai que le football en règle générale,
22:36et c'est pour ça qu'il n'y aura pas de déclin espagnol,
22:38mais peut-être une transmission avec des idées de jeux qui iront ailleurs.
22:43Si on fait l'historique du beau jeu, du jeu offensif, du jeu de possession,
22:47du jeu qui est défendu par l'Espagne,
22:50c'est né avec Gustave Sebb, à l'époque de la Grande Hongrie,
22:53qui a inspiré Rhenus Mitchell et le football total en Hollande,
22:58qui a inspiré Arrigo Sacchi avec le Grand Milan.
23:02Parce que si on se souvient bien, Arrigo Sacchi, qui ramène...
23:05Parce qu'avant l'arrêt Bosman, c'était que trois étrangers.
23:08C'était les trois néerlandais.
23:10Les trois néerlandais.
23:11Van Basten, Richecard et Lullet.
23:13Les trois néerlandais.
23:14Qui a suivi ensuite Johan Cruyff à emmener ces idées-là à Barcelone,
23:18dont Pep Guardiola a hérité.
23:20Et c'est pour ça que je ne parlerai pas de la fin d'un cycle,
23:23parce que ce football-là va continuer à perdurer.
23:26Je ne sais pas où il ira.
23:27Il est passé en France, à l'époque d'Albert Batteux.
23:29Le Grand Reims, le Grand Stade de Reims,
23:31c'était un football basé sur le collectif,
23:34non pas l'individualité, mais le collectif.
23:37Il est passé au FC Nantes aussi,
23:39avec des gens comme Arribas, qui était d'origine espagnole aussi.
23:43Donc voilà.
23:44Moi, je ne suis pas...
23:46Oui, mais ce sont des gens qui se sont adaptés à leur époque, encore une fois.
23:49Oui, voilà.
23:50Là, on va avoir un petit peu de remise en question.
23:52Moi, si je pouvais leur jeter la pierre, c'est un peu la remise en question.
23:55Louis Sénériqué, c'est le modèle.
23:57On est en plein dedans.
23:58Voilà.
23:59On va revenir tout de suite pour finir ce débat.
24:01On va essayer encore une courte pause
24:03et on vient finir ce débat.
24:04On l'essuie ?
24:05Oui, on l'essuie.
24:07Les vraies voix du foot, 20h21, Tonton Mauricio.
24:11De retour sur les vraies voix du foot,
24:13toujours avec Pierre Grégoire, Farid Boued,
24:15la magie qui nous donne de la force maxime à la réalisation.
24:18Et petite parenthèse politique avec l'actu,
24:23l'actu qui est hyper chaude.
24:25Et cette nouvelle qui nous vient de l'Assemblée nationale, Félix ?
24:27Oui, c'est fait.
24:28Le gouvernement est renversé par l'Assemblée nationale.
24:30Une majorité de députés, NFP plus CRN,
24:32a donc adopté la motion de censure présentée par la gauche.
24:35Autrement dit, Michel Barnier va devoir partir.
24:38Il avait engagé hier la responsabilité avant-hier,
24:40la responsabilité de son gouvernement
24:42sur le projet de budget de la Sécurité sociale.
24:44Michel Barnier sur le départ.
24:46C'est la deuxième fois seulement dans l'histoire
24:48que cette disposition de l'article 50
24:50va servir celui qui suit le 49.3.
24:52Je vous le lis.
24:53Lorsque l'Assemblée nationale adopte une motion de censure,
24:55le Premier ministre doit remettre au Président de la République
24:58la démission de son gouvernement.
25:00Alors Michel Barnier sentait visiblement sa tissue venir.
25:02Juste avant la mise au vote des motions de censure,
25:05tout à l'heure, ces derniers mots avaient un petit air de au revoir
25:08à la tribune de l'Assemblée nationale.
25:10Je ressens comme un honneur
25:12d'avoir été depuis trois mois
25:15et d'être encore le Premier ministre des Français,
25:17de tous les Français.
25:19Et au moment où cette mission se terminera,
25:22peut-être bientôt,
25:24je veux vous dire que cela restera,
25:26pour moi, un honneur
25:28d'avoir servi avec dignité
25:30la France et les Français.
25:32Le gouvernement renversé par l'Assemblée nationale ce soir.
25:36Première fois que ça arrive depuis la chute du gouvernement Pompidou en 1962.
25:40Que va-t-il se passer maintenant, évidemment ?
25:42C'est la grande question.
25:43Le grand saut dans l'inconnu pour former un nouveau gouvernement,
25:45adopter un budget.
25:46On rappelle que l'Assemblée, dans sa composition actuelle,
25:48devra s'entendre pour fonctionner au moins jusqu'à l'été prochain.
25:51Comme ça, pas de nouvelle dissolution possible,
25:53moins d'un an après la précédente.
25:55Incroyable.
25:56Merci, Félix, pour l'info.
25:58Il n'est pas resté un peu longtemps, Bernier ?
26:00Non, je déconne.
26:01Trois mois.
26:02Trois mois.
26:03Félix, je pense que tu reviens la prochaine fois.
26:05C'est pour nous dire que Deschamps s'est fait fuérer ?
26:07Après ça, écoutez...
26:08Motion de censure.
26:09S'il te plaît, Félix.
26:10Motion de censure.
26:11S'il vous plaît, monsieur De Félix.
26:12Avec le mot de gentiment.
26:14On revient à notre débat.
26:15Merci, Félix.
26:16On revient à notre débat sur les entraîneurs espagnols.
26:18Donc, Luis Enrique.
26:19On parlait de Luis Enrique avant la pause.
26:21On termine là-dessus.
26:23Enfin, on termine.
26:24Luis Enrique, pour moi, c'est fané.
26:27Il n'y a aucune remise en question.
26:28On s'ennuie.
26:29On le dit toutes les semaines.
26:30On se répète.
26:31Moi, je n'en ai pas assez de me répéter.
26:33Je peux le faire.
26:34Mais à un moment, on va dans le mur.
26:36Les matchs s'enchaînent.
26:37On écoute tous les confrères.
26:38Tout le monde y va de son discours.
26:39C'est la faute d'Agui.
26:40C'est la faute d'Agui.
26:41C'est la faute d'Agui.
26:42En fait, la faute, maintenant, on le sait.
26:44Il n'y a aucune évolution, aucune remise en question.
26:46Rien ne change.
26:47On s'ennuie avec le PSG.
26:49Malheureusement.
26:50Le fan club du Paris Saint-Germain est assez tiraillé, finalement,
26:55entre la volonté de lui laisser du temps et la volonté de le voir partir.
26:59De le voir partir et d'être vraiment très, très borné sur ses idées.
27:03Après, comme je l'ai dit, les entraîneurs espagnols
27:06ont joui d'une grande reconnaissance par ce qu'est ce Tempier espagnol.
27:10Mais c'est marrant que récemment, ça a été la marque de fabrique des entraîneurs
27:14dont on croyait vraiment au projet.
27:16Il y a eu comme une vague d'entraîneurs espagnols,
27:17une vague d'engouement grâce à la sélection nationale.
27:19C'est marrant de savoir qu'il y a quelques années,
27:21c'était plutôt les Allemands qui avaient le vent en poupe.
27:23Notamment, sur les cinq dernières éditions de la Ligue des champions,
27:27il y avait quatre Allemands en finale.
27:29Il y avait eu Flick avec le Bayern Munich, Tuchel, Chelsea, Klopp l'avaient atteint
27:32et Edin Terzic qui avait fait exploit avec Dortmund l'année dernière.
27:35C'est un peu par vague.
27:36Donc, ça a été les Allemands.
27:37Maintenant, c'est un peu les Espagnols.
27:38A voir quelle sera la prochaine vague.
27:41Peut-être les Néerlandais, si on revient à ce qu'avait fait Cruyff
27:44quand il avait révolutionné à la fois en tant que joueur
27:46et surtout quand il était arrivé au Barça avec sa team de rêve.
27:49Maintenant, on ne sait pas trop.
27:51Les entraîneurs références, ils ne sont plus si nombreux que ça.
27:54Est-ce qu'il n'y a pas une question à se poser aussi avec les joueurs,
27:57la nouvelle génération de joueurs qui arrive ?
27:59Est-ce qu'il n'y a pas forcément cette fin de génération à partir de 2010 ?
28:03Un nouveau management ? Une nouvelle façon de manager ?
28:06C'est ça ta question ?
28:07Non, c'est plus la fin de la génération 2010 avec les Griezmanns
28:10et toute sa génération qui sont en train de partir.
28:12Et on voit arriver la génération Mbappé qui ne joue pas forcément ce jeu-là.
28:15Je suis entièrement d'accord et ça corrobore ce que je disais sur Guardiola.
28:20Le déclin de ses résultats coïncidait avec l'absence de Rodry.
28:24Vraiment, un seul mouvement qui est tout est dépeuplé.
28:27Il a commencé à mettre de bord et sur le vent
28:29et ça n'a pas eu l'effet escompté.
28:31C'est vrai que la nouvelle vague d'entraîneurs,
28:33on leur demande d'appréhender mieux que ça les nouveaux joueurs
28:35qui sont peut-être moins à l'esprit club par exemple
28:38ou qui sont moins attachés à l'effort défensif.
28:40Je suis entièrement d'accord, ce serait un débat à faire en entier.
28:43Surtout qu'il faudrait voir...
28:45On va clôturer ce débat.
28:48Pour terminer et réallergir le sujet sur le spectre des entraîneurs espagnols,
28:53c'est vrai que si on regarde bien les entraîneurs espagnols,
28:55ça fait quand même pas mal de temps qu'on n'a pas d'entraîneurs espagnols
28:58qui ont gagné la Liga.
29:00Ça fait plus de six ans qu'on n'a pas d'entraîneurs espagnols.
29:03Il y a eu bien pire en première ligue, je crois que c'est en 1992,
29:07la dernière fois qu'on a un entraîneur anglais qui a travaillé...
29:09Il faut les trouver les bons entraîneurs anglais.
29:11Oui, il faut les trouver.
29:13On a pris souvent Ferguson pour un anglais, mais il était écossais.
29:16Il est britannique, mais pas anglais.
29:20En tout cas, c'est vrai que les entraîneurs espagnols...
29:22Je crois que le dernier, c'est Valverde qui a gagné la Liga.
29:26Force est de constater que c'est un peu des conquistadors.
29:31C'est Chavis avec le Barça.
29:33Il y a eu Chavis avec le Barça, mais avant ça,
29:35il y a eu rarement, ces dernières années, un entraîneur espagnol
29:39qui s'est vraiment démarqué en Liga.
29:41Ils se sont plus démarqués quand ils s'exportent.
29:43C'est plus une posture conquérante, conquistador des entraîneurs espagnols.
29:47On va terminer sur cette parole espagnole de Farid.
29:51On va revenir tout de suite, on fait une dernière pause.
29:53Restez bien avec nous.
29:54On a monsieur Samsonov.
29:56Je n'ai pas déformé son nom ?
29:57De toute façon, je vais lui dire bonjour, je vais m'excuser.
29:59Je n'ai pas déformé son nom.
30:01Je vais l'appeler Pierre.
30:03A tout de suite, restez bien avec nous.
30:04Il est candidat à l'élection du président de la Fédération française de football
30:08qui est avec nous dans deux minutes.
30:15De retour sur les vraies voies du foot, toujours avec Pierre Grégoire, Farid Bouadela,
30:19Maxime Sénat et Magide qui est dans le studio qui nous donne de la force.
30:23Merci d'être là.
30:24On a monsieur, je vous l'ai promis, on a monsieur Samsonov au téléphone.
30:28Est-ce que vous êtes avec nous ?
30:30Je suis là.
30:31Bonjour monsieur Samsonov.
30:33Tout de suite, je vous présente mes excuses.
30:35Je n'arrête pas de déformer votre nom.
30:37Est-ce qu'on peut vous appeler Pierre ?
30:40Vous pouvez m'appeler Pierre avec grand plaisir.
30:43Vous avez parfaitement prononcé mon nom.
30:45Il n'y a aucun problème.
30:46Vous n'étiez pas à l'antenne il y a une heure.
30:51Je me suis voté complet.
30:53Donc bienvenue.
30:54Merci de nous répondre.
30:56Vous avez le bonsoir de toute l'équipe.
30:58Je vous fais juste un aparté.
31:00On a vraiment eu du mal.
31:02On voulait vous avoir en ligne.
31:03On est hyper contents.
31:04Vous allez avoir une interview exclusive de Farid Bouedela.
31:08Mais on a essayé d'avoir monsieur Diallo pendant plusieurs jours.
31:12Et vous, vous avez répondu présent tout de suite, rapidement.
31:15Vous êtes d'une accessibilité.
31:17Je veux que les auditeurs le sachent.
31:18On vous appelle.
31:19Vous dites oui.
31:20Et vous êtes là.
31:21Vous êtes quelqu'un de parole.
31:23Comment ?
31:24J'ai la même difficulté avec Philippe Diallo.
31:26Parce que je voulais qu'on fasse un débat ensemble.
31:28Il n'a pas voulu.
31:29Donc vous voyez, on est confronté au même problème.
31:32Il sera demain avec nos amis de But Football Club.
31:35L'émission du jeudi soir, 20h-21h.
31:37Avec Lionel Rousseau.
31:38Par téléphone.
31:39Mais on a vraiment eu du mal à l'avoir.
31:40Je ne vais pas vous mettre en avant par rapport à lui.
31:42Mais j'ai un petit coup de cœur.
31:44Parce que vous, on vous a appelé.
31:45Moi, je suis à cheval sur ces vieux principes.
31:47Que la parole vaut l'homme ou l'homme ne vaut rien.
31:49Et vous faites partie de ces gens-là.
31:50Je tenais à vous le dire.
31:52Pierre, je vais vous laisser avec Farid.
31:56Il y a beaucoup de questions à vous poser.
31:58Alors, beaucoup, oui.
31:59On a peu de temps.
32:01Bonjour.
32:02Bonjour, Pierre Samsonoff.
32:03Justement, moi, j'ai envie de tout de suite rentrer dans le vif du sujet avec vous.
32:07Étant donné qu'on n'a pas beaucoup de temps.
32:09Attention, interview.
32:10Parlons vrai.
32:11Exactement.
32:12C'est le slogan de la radio.
32:13Et c'est aussi l'axe de cette interview.
32:16Et pour vous avoir un petit peu découvert ces derniers temps,
32:19je sais qu'il n'y a pas de langue de bois chez vous.
32:22La première question que j'ai envie de vous poser,
32:26de façon très directe,
32:28qu'est-ce qui vous a poussé à vouloir prétendre à la présidence de la FFF ?
32:33Quel est l'élément déclencheur ?
32:36L'envie de faire bouger les choses
32:38et le travail qu'on mène depuis quelques mois maintenant
32:40avec des gens du monde du foot,
32:43des présidents de clubs pros, amateurs,
32:45des présidents de ligues, de districts.
32:47On a fait un constat commun sur le fait
32:50qu'on n'était pas forcément satisfait
32:52de la manière dont la CD était gérée aujourd'hui,
32:54de son éloignement vis-à-vis des clubs
32:56et qu'il fallait faire bouger ça.
32:58Donc c'est un projet collectif
33:00qui vise à faire modifier le positionnement de la CD
33:05par rapport aux clubs.
33:06Donc vous êtes finalement la tête de proue
33:09d'une dynamique et envie de rupture.
33:12Exactement.
33:14C'est un projet avant tout
33:17et puis des personnes qui se sont mises ensemble pour le porter.
33:20Moi je me définis plus comme chef d'orchestre
33:22que comme tête de liste.
33:23Ce n'est pas un projet personnel.
33:25C'est l'envie de faire bouger une institution
33:27qu'on trouve formidable par ailleurs
33:29mais qui s'est éloignée de ses fondamentaux.
33:31C'est ce qui revient toujours,
33:33Pierre vous avez toujours à la bouche
33:36deux mots qui moi me plaisent.
33:38C'est équipe et amateur.
33:41On va y venir sur le côté amateur.
33:43Ok.
33:45Alors moi justement,
33:48cette volonté de rupture,
33:50j'aimerais qu'on soit le plus précis possible.
33:52Quand vous parlez de volonté de rupture,
33:54c'est sur quelle rupture exactement ?
33:57Quelles seront les choses que vous voulez faire changer ?
34:01Trois choses principalement.
34:03La première c'est la possibilité pour les clubs amateurs
34:05de s'exprimer dans le cadre de la fédération.
34:08Demain ils vont avoir la chance de voter
34:10parce que le législateur a décidé que ça se passerait comme ça
34:13et pas parce que la fédé le voulait.
34:15Nous ce qu'on veut c'est aller beaucoup plus loin
34:17dans le pouvoir qu'on donne au club
34:18pour orienter l'action de la fédé
34:20en leur donnant le droit de vote
34:22sur tout ce qui les concerne.
34:24Les finances fédérales, les aides qui sont votées,
34:26les règlements fédéraux qui devront appliquer demain.
34:29Il faut que les clubs amateurs aient la possibilité
34:31de s'exprimer là-dessus
34:33et de choisir les règles qui s'appliqueront à eux.
34:35Donc ça c'est vraiment un premier point de rupture
34:37qui est hyper important
34:38parce que finalement c'est ce qui conditionnera toute la suite.
34:40Le fait que les clubs votent,
34:42le fait que les clubs puissent interpeller directement la fédération
34:45obligera la fédé à être au contact quotidien avec eux.
34:49Donc ça c'est un point qui est très important.
34:51La deuxième idée c'est de décentraliser davantage la fédé,
34:55d'avoir des décisions qui sont...
35:01On a eu une petite coupure.
35:03Est-ce que vous pouvez revenir trois secondes en arrière ?
35:05Je disais de rapprocher la fédé du terrain,
35:08de décentraliser les décisions,
35:10de faire confiance aux ligues et aux districts
35:12pour s'adapter aux demandes des clubs
35:14et d'avoir un système qui fonctionne
35:16de manière moins autocratique
35:18ou moins centralisée
35:20pour s'adapter davantage à ce que veulent les clubs.
35:22Et puis le troisième axe du projet
35:24c'est de remettre au cœur du jeu
35:26les valeurs du foot,
35:27de lutter contre les violences,
35:29de lutter contre les infériorités.
35:31Le foot c'est un sport formidable
35:33qui est critiqué aujourd'hui
35:35parce qu'il se passe sur les bords de terrain
35:37des choses qui ne sont pas admissibles.
35:38Ça aussi la fédé doit s'en emparer
35:40beaucoup plus fortement qu'elle ne le fait aujourd'hui.
35:42Dans ce droit...
35:44Alors aujourd'hui justement
35:46cette forme démocratique,
35:48il faut rappeler quand même que chose inédite,
35:50ce scrutin aujourd'hui
35:52a ouvert les portes
35:54aux milieux amateurs,
35:56c'est-à-dire que les clubs amateurs aujourd'hui peuvent voter
35:58donc il y a déjà ce type de changement en place
36:00dans la mesure
36:02que vous voulez prendre,
36:04c'est-à-dire d'investir les clubs dans les prises de décisions.
36:06Est-ce que finalement
36:08c'est une utopie ou est-ce que c'est réellement réalisable ?
36:10Je pense que c'est très simple
36:12à réaliser, c'est juste une question
36:14de volonté politique. La preuve,
36:16la fédé a expliqué
36:18pendant des années et des années que ce n'était pas possible
36:20de faire voter les clubs pour l'élection
36:22du président et puis quand la loi
36:24a décidé qu'eux, la fédé a appliqué
36:26donc c'est tout à fait possible.
36:28Alors ça veut dire qu'on ne va pas demander
36:30aux clubs tous les quatre matins de se prononcer
36:32sur un texte ou sur
36:34un aspect financier,
36:36mais qu'on les associe deux fois par an aux
36:38assemblées fédérales et qu'on fasse voter plus de
36:40personnes sur une assemblée avec du vote
36:42à distance, ça ne me paraît pas très compliqué
36:44à mettre en oeuvre.
36:46Vous parlez
36:48du football amateur
36:50et à ma plus grande joie,
36:52enfin des
36:54futures instances
36:56qui vont s'intéresser
36:58justement à ce football-là.
37:00Dans les faits
37:02ou d'un point de vue budgétaire,
37:04que peuvent
37:06attendre les clubs amateurs
37:08d'un Pierre Samsonoff
37:10président de la Fédération française de football ?
37:12Des aides qui sont beaucoup plus
37:14connectées au terrain. Aujourd'hui
37:16il y a des cahiers de charge très stricts
37:18pour obtenir des aides fédérales qui sont
37:20fixées depuis Paris
37:22où ce qu'on veut c'est deux choses,
37:24c'est d'une que les districts aient la possibilité
37:26de décider de la nature des aides qu'ils veulent
37:28accorder au club et qu'on ne soit plus
37:30à regarder s'il y a un mètre carré
37:32de vestiaire en plus ou au moins
37:34dans un projet pour accorder ou ne pas accorder
37:36l'aide. Et puis
37:38des aides qui sont décidées
37:40au niveau local et donc de manière réactive
37:42par rapport aux besoins des clubs. Ce n'est pas normal
37:44quand vous avez un club qui est confronté
37:46à une inondation, un incendie
37:48du clubhouse qui doivent attendre
37:50des mois et des mois pour savoir si la FED
37:52va aider ou pas. On a besoin
37:54de s'emparer de ces sujets-là.
37:56Et puis il y a un sujet qui nous tient
37:58vraiment à cœur aussi, c'est les aides
38:00à l'emploi et à la formation.
38:02Avoir des éducateurs, des dirigeants
38:04bien formés dans les clubs,
38:06c'est la condition de base
38:08de la qualité de l'accueil des licenciés.
38:10On doit nécessairement
38:12développer cette action-là.
38:14Donc, concernant
38:16les difficultés financières,
38:18elles ne touchent pas que le football amateur aujourd'hui.
38:20On voit bien que
38:22le football professionnel, la Ligue 1,
38:24connaît un épisode très difficile
38:26à travers les droits télé,
38:28la LFP. Est-ce que vous
38:30avez aussi des
38:32solutions à proposer concernant
38:34ce football d'élite ?
38:36Alors, on est une candidature
38:38qui est une candidature
38:40du football amateur, mais on n'est surtout pas
38:42une candidature contre le football professionnel.
38:44Et nous, notre conviction, c'est qu'on a
38:46intérêt les uns et les autres
38:48à ce que les deux versants de ce football-là
38:50fonctionnent bien et dialoguent ensemble.
38:52Donc oui, on a plein d'idées
38:54à porter pour le football professionnel.
38:56Vous le savez peut-être, mais on s'est
38:58engagé pour aider les clubs pendant une période
39:00de deux ans à prendre en charge
39:02une partie des frais d'arbitrage qui leur sont facturés
39:04aujourd'hui et à les assumer
39:06sur le budget de la FED,
39:08notamment pour permettre de déployer la VAR en Ligue 2,
39:10ce qui nous semble être important
39:12pour que la compétition soit équitable.
39:14On veut aussi faciliter
39:16le développement
39:18économique des ligues,
39:20de la Ligue de Football Pro.
39:22On a un diffuseur qui est aujourd'hui
39:24en difficulté pour trouver
39:26son public. On a des licenciés de foot
39:28qui sont des passionnés
39:30de cette discipline et pourtant
39:32personne ne va les chercher avec des offres
39:34attractives pour faire en sorte
39:36qu'ils s'abonnent aux compétitions
39:38de Ligue 1 ou Ligue 2.
39:40Ce n'est pas normal. La FED doit
39:42proposer ce type d'offres-là et on pense
39:44que c'est l'intérêt du diffuseur, des licenciés
39:46et des clubs pros.
39:48Quand je vous écoute, Pierre,
39:50il y a des mots tout de suite qui me viennent.
39:52Si vous voulez vraiment rééquilibrer,
39:54vous parlez aussi,
39:56vous parlez de transparence.
39:58Vous voulez vraiment revenir
40:00à remettre l'église
40:02au centre du village, si je peux me permettre ?
40:04Oui.
40:06La transparence est naturelle.
40:08La FED est une mission de service public
40:10et elle s'intéresse à des sujets qui concernent
40:12au moins 2,5 millions
40:14de Français qui sont licenciés.
40:16On ne peut pas fonctionner en vase clos.
40:18C'est indispensable et c'est aussi
40:20pour ça qu'on pense que
40:22les listes qui font un certain
40:24pourcentage aux élections fédérales
40:26doivent être représentées dans les instances.
40:28Aujourd'hui, si vous faites
40:3050,01% des voix au
40:32Comex, vous avez l'intégralité
40:34des sièges. Ça ne peut pas fonctionner
40:36de manière transparente, démocratique, dans un système
40:38comme celui-là. Il faut ouvrir les portes et les fenêtres.
40:40D'accord. Pierre ?
40:42Moi, j'aurais deux questions. Bonsoir, Pierre. Bonsoir.
40:44Déjà, parlons
40:46vrai. Qui êtes-vous, Pierre Samsonov ?
40:48Parce qu'on sait que la FFF, c'est souvent vu comme
40:50un milieu opaque. Je veux juste savoir, pour les auditeurs,
40:52qui êtes-vous ? Comment vous vous êtes retrouvés dans le foot ?
40:54Ce que vous allez apporter ?
40:56Le plus que j'espère que vous allez apporter.
40:58Dans un second temps, vous avez abordé
41:00le foot amateur. J'aurais peut-être d'autres questions sur le côté pro,
41:02mais le foot amateur, ce week-end, avait lieu
41:04le huitième tour de la Coupe de France entre un mythe
41:06du football français, les Girondins de Bordeaux
41:08et les Herbiers, finalistes de l'édition
41:102018. Un match, surtout qu'on sait que maintenant
41:12les supporters désertent de plus en plus les gros
41:14stades, les matchs pros, au profit
41:16de leur petite équipe locale. Et la FFF
41:18a eu la bonne idée de faire jouer ce match à huis clos
41:20parce que le mat' mut' atlantique n'était pas
41:22accessible pour des raisons financières. Les Herbiers auraient pu
41:24recevoir le match ou le jouer ailleurs,
41:26tout simplement, devant des gens. Les gens se seraient déplacés
41:28pour voir ce match. Et la FFF a eu la bonne idée
41:30de faire un huis clos, tout triste.
41:32Victoire de Bordeaux, mais match tout triste.
41:34Que pensez-vous de cette décision ?
41:36Vous avez deux questions en une de Pierre, qui demande
41:38à Pierre.
41:40Les deux questions appellent des réponses
41:42en plus, donc c'est mi-athlé.
41:44Alors, qui suis-je ?
41:46Moi, je suis un passionné de foot avant tout.
41:48J'ai été quasiment
41:50toute ma vie dirigeant de club
41:52bénévole.
41:54Je suis aujourd'hui dirigeant à l'U.S. Saint-Malo,
41:56qui est un club de National 2, c'est les garçons,
41:58et de seconde ligne, c'est les filles,
42:00qui est un club amateur de haut niveau,
42:02on va dire.
42:04Dans ma vie professionnelle, je suis chef
42:06d'entreprise. Je dirige une petite
42:08société de conseil de 4 personnes.
42:10Et,
42:12j'ai travaillé pendant 5 ans
42:14à la CD, c'est la partie de ma vie professionnelle
42:16qui a été consacrée au foot,
42:18où j'étais directeur général adjoint,
42:20et où je m'occupais, justement, de la ligue de football
42:22amateur.
42:24Ça, c'est sur le premier volet.
42:26Sur le deuxième, c'est
42:28d'une tristesse absolue. Alors, en plus, ce que j'ai
42:30compris, c'est que
42:32la décision était liée au fait qu'il ne fallait
42:34pas partager la recette pour ne pas engendrer
42:36de coûts supplémentaires pour les Girondins
42:38s'il y avait l'occasion
42:40du Mat-Mut Atlantique.
42:42Se retrouver avec ce type
42:44de match-là, huis clos,
42:46c'est l'aboutissement d'un système absurde.
42:48Je vous le disais, moi, je suis dirigeant à Saint-Malo.
42:50Saint-Malo a
42:52« la chance » de jouer en seconde ligue
42:54féminine, qui est une compétition qui se joue
42:56en nombre impair cette année,
42:58puisque les filles, les Girondins de Bordeaux,
43:00ont dû
43:02renoncer à la compétition, compte tenu
43:04de tout ce qui s'est passé au club.
43:06Donc, il y a quand même une succession,
43:08dans le traitement de ces
43:10Girondins de Bordeaux, de choses qui sont
43:12pas très positives pour le football
43:14en règle générale et pour le football amateur en particulier.
43:16Et on peut se demander ce qu'est la responsabilité
43:18de la fédération là-dedans aussi.
43:20Ok.
43:22Je vais continuer
43:24justement avec cette
43:26posture concernant, vous savez,
43:28le clivage. Alors, c'est vrai qu'on a été un peu
43:30bi-bronné à travers ces dernières
43:32années sur un football
43:34très bipolaire, avec le football amateur
43:36d'un côté et le football
43:38pro de l'autre. Maintenant,
43:40comment vous, alors ça va être une question
43:42un peu à tiroir, comment vous, vous allez réussir
43:44à la fois
43:46être une fédération fédératrice
43:48entre le football pro et le football amateur,
43:50mais en même temps de protéger
43:52le football amateur
43:54des dérives du football pro, parce qu'aujourd'hui,
43:56on s'en rend compte
43:58avec beaucoup de problématiques
44:00dans le football amateur, du fait
44:02de l'éventualité du professionnalisme
44:04des jeunes et ainsi de suite.
44:06Comment vous allez arriver
44:08à la fois à fédérer et à protéger
44:10le football amateur ?
44:12Fédérer
44:14d'abord, comme je vous le disais tout à l'heure,
44:16en représentant tous les footballs au sein
44:18du comité exécutif. Nous, on a sur la liste
44:20des gens qui viennent
44:22de tous les horizons, y compris des gens qui viennent
44:24du football professionnel
44:26et on est sensible
44:28à ce que la FED aide le football
44:30professionnel à se relever de la crise
44:32qu'il a connue. Je disais hier
44:34au Club Pompe, on a eu l'occasion d'essayer
44:36ensemble, le rôle de la FED
44:38c'est d'être un partenaire et un garant.
44:40Garant, ça veut dire s'assurer que les règles
44:42sont respectées, ça veut dire s'assurer
44:44qu'on est dans
44:46un système dans lequel on peut avoir confiance
44:48et c'est ce rôle-là qu'il faut que la FED retrouve
44:50vis-à-vis du foot pro.
44:52Ça ne veut absolument pas dire se substituer au club pro
44:54pour savoir ce que sont les bonnes
44:56décisions en termes de stratégies économiques
44:58ou sportives, ce n'est pas le boulot de la FED
45:00mais en revanche, il faut que
45:02quand il y a des décisions à prendre,
45:04tout le monde soit sûr que les règles
45:06qui encadrent la prise de décision
45:08sont respectées. Donc ça, c'est vraiment
45:10le rôle de garant de la FED vis-à-vis du foot pro.
45:12Ensuite, c'est des accords
45:14à trouver et je pense que
45:16le foot pro le sait parfaitement.
45:18Il y a un lien...
45:20...
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47:44...
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47:48...
47:50...
47:52C'est justement quand on parle d'ombre, votre proximité avec Noël Legrette,
47:59alors proximité géographique, on sait que vous venez de Guingamp tous les deux,
48:03que vous avez travaillé ensemble, qu'aujourd'hui il vous soutient.
48:06Est-ce que vous comprenez que beaucoup vous voient comme le prolongement d'une page qu'on pensait être tournée ?
48:15— Alors, le prolongement de la page qu'on pensait être tournée, c'est devenu tout.
48:21Le prolongement de la page qu'on pensait être tournée, c'est devenu la proximité pour les Noël-Legrettes,
48:29qui se représentent dans le dialogue entre eux, et qu'on vous laisse maintenir au pouvoir quand est arrivé ce qu'il est arrivé.
48:38Moi, c'est une fois assez différent. Je cache pas ma proximité avec Noël Legrette,
48:43mais quand on a été en désaccord... Je suis parti de la CD en 2021.
48:47Et justement parce que je trouvais que la CD s'éloignait de ce que devaient être ses fondamentaux,
48:50parce que son management par ailleurs me convenait pas, on a eu une discussion.
48:54Je lui ai dit qu'on arrêtait. Je vais pas vous dire qu'il l'a bien pris.
48:59Et donc moi, j'ai eu le courage de mes opinions à ce moment-là.
49:02Aujourd'hui, on a reparlé. Et j'ai des points d'accord avec lui parce que c'est l'intérêt général de la fédération
49:10de porter un autre projet que celui de Philippe Diallo. Mais je pense pas du tout que ma candidature
49:15soit celle de la continuité de ce qui se passait à l'époque, puisque justement, moi, je suis parti.
49:19— Voilà. La seule question... Enfin une petite question, Pierre. Je vous ai trouvé... Je vous ai vu sur un plateau télé,
49:26je sais plus, chez des confrères, où je vous ai trouvé très tolérant avec Philippe Diallo.
49:31On a l'impression que vous êtes pas si loin que ça. Je sais pas ce qui vous différencie vraiment.
49:36Vous pouvez nous éclairer un peu là-dessus ? Qu'est-ce qui vous différencie ?
49:40— Déjà, le goût du débat, puisque comme je vous le disais, il l'évite. Et puis le goût de la démocratie, parce que...
49:46Je vous donne un exemple. Là où nous, on propose de légitimiser la démocratie, c'est un exemple.
49:54Je pense que c'est une différence assez fondamentale et que ça révèle bien le fait
50:09que ce que veut Philippe Diallo, c'est continuer comme ça se passe aujourd'hui, qu'il est dans le déni total
50:16par rapport au dysfonctionnement de la fédération et qu'on a besoin d'une nouvelle équipe.
50:20— D'accord. Eh ben je suis très content de vous l'entendre dire, parce que sur le plateau que je vous avais vu,
50:23je vous trouvais vraiment coulos. J'avais pas bien compris qu'il y avait vraiment, vraiment un point de désaccord.
50:28Vous avez dit le mot « démocratie ». C'est hyper important. Et puis surtout, refuser un débat, c'est la dernière chose
50:35qu'il faut mettre en place. Donc voilà. On va vous remercier, M. Samson... M. Pierre Samsonoff.
50:43Ben non, ben ça y est. Votre nom, je l'ai. On vous souhaite... — J'espère que vous aurez l'occasion de le prononcer encore.
50:49— Oui. Ben nous, on espère que vous viendrez sur le plateau si vous êtes élu président. Et puis même si vous ne l'êtes pas élu,
50:53on espère vous recevoir. Ben Farid, allez-vous le proposer. J'ai aucune vitesse. — Non, mais tu l'as très bien fait.
50:58C'est ton rôle d'invité. — Voilà. Merci. Merci, Pierre. Merci d'avoir passé du temps avec nous.
51:03On vous souhaite bon courage. Demain, il y aura M. Diallo avec nos potes de But football club, l'émission de 20 heures, 21 heures.
51:11Comme ça, on a une équité parfaite. On est dans le respect total. On vous souhaite bon courage et on espère vous recevoir bientôt.
51:17— Merci. Merci à Pierre. Merci à Vendale. On vous souhaite bon courage et on espère vous recevoir bientôt. Merci, M. Diallo.
51:25On vous souhaite bon courage et on espère vous recevoir bientôt. Merci, M. Diallo. On vous souhaite bon courage et on espère vous recevoir bientôt.
51:29On vous souhaite bon courage et on espère vous recevoir bientôt. Merci, M. Diallo. On vous souhaite bon courage et on espère vous recevoir bientôt.
51:33Merci de nous suivre. Vous êtes de plus en plus nombreux. Vous nous suivez sur nos réseaux. Je vais pas donner le mien.
51:39Mais bon, je suis sur TikTok, Tonton Borisseau. Vous retrouvez toutes les émissions sur l'application Sud Radio et sur YouTube.
51:46Voilà. Merci à tous. Et à mercredi prochain, à 20 h, 21 h.

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