Avec Arlette Chabot et Jean-François Achilli
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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2025-03-14##
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04On en parle avec Benjamin Gleize. Benjamin qui a toujours un petit sourire avec ses on en parle parce que ça nous surprend toujours.
00:10Il ne nous dit pas ce qu'il va traiter, mais c'est ça qui est bien.
00:157h20, 8h20, tous les matins sur l'antenne de Sud Radio, vous avez Benjamin Gleize qui arrive avec un on en parle et on ne sait pas de quoi il va parler.
00:24Je garde ça pour moi avant de vous le livrer.
00:27Bon, sujet sérieux quand même sur ce qu'on en parle, le clash hier à l'Assemblée Nationale entre Sandrine Rousseau et Dominique Besnéard,
00:35le producteur de cinéma qui a auditionné, qui était auditionné hier dans le cadre de la commission d'enquête relative aux violences commises dans le monde du cinéma.
00:43Il a tenu des propos plutôt cash, notamment lorsqu'il a semblé, vous allez l'entendre, mettre en cause Charlotte Arnoux qui accuse Gérard Depardieu de l'avoir violée à son domicile.
00:51Bon, moi, généralement, les cours de théâtre, on les fait dans des cours de théâtre.
00:54On ne va pas à domicile chez un acteur.
00:57En plus, comme on connaît Gérard Depardieu, il y a des bruits quand j'étais agent.
01:03Moi, j'ai quand même vu des actrices un peu, un peu dépasser les bornes.
01:08On ne va pas dans un hôtel avec un metteur en scène.
01:12Excusez-moi, Weinstein qui allait à Cannes et toutes les actrices quand même, certaines actrices allaient dans sa chambre pour peut-être faire une carrière américaine.
01:22Je l'ai vu ça.
01:24Voilà, c'est ce qu'il a dit dans cette commission d'enquête sur les violences commises dans le monde du cinéma.
01:29Commission d'enquête présidée par une certaine Sandrine Rousseau qui n'a pas apprécié ses propos.
01:36Selon elle, le producteur décrédibilise la parole des femmes.
01:39Quand vous avez des propos dénigrants sur les personnes qui parlent, et bien derrière, vous envoyez un message à l'ensemble.
01:45C'est quoi les propos dénigrants ? Dites-moi.
01:47Il y a un moment donné, ça va.
01:48Non, mais là, vous venez parler, par exemple.
01:49Si c'est mon procès, je me taille tout de suite.
01:51Mais déjà, vous êtes dans une commission d'enquête, M. Kastner.
01:54Non, non, mais une commission d'enquête, on a l'impression que vous voulez me faire dire quoi ?
01:58Que Gérard Depardieu, je ne dois pas dire que je l'ai apprécié à une époque.
02:02Non, non, non.
02:03Qu'est-ce que vous voulez savoir ?
02:04La question, en plus, vous avez le droit encore de l'apprécier.
02:06Et j'ai le droit d'avoir mon opinion.
02:08Vous n'êtes pas là pour me faire la morale.
02:10Je suis désolé, madame.
02:12Et vous arrêtez de faire la morale à tout le monde.
02:15Voilà le ton qui est monté, effectivement, hier, entre Sandrine Rousseau et Dominique Bessner.
02:19Qu'est-ce que vous en pensez ?
02:21Cela dit, ce n'est pas faux ce que dit Dominique Bessner concernant les actrices qui montent dans les chambres.
02:26Pardon, pour prendre des cours de théâtre, on n'est pas obligé d'aller dans une chambre.
02:30C'est pas faux, effectivement, de dire que certaines n'auraient jamais dû y aller.
02:35Y aller ?
02:36Oui, y aller.
02:37Enfin, on ne va pas rejeter non plus la vote sur elle.
02:40Non, non, ça n'enlève rien.
02:42Le fait d'inviter, entre guillemets, dans sa chambre, ça pose toujours un problème.
02:47Quand on est une femme, quel que soit le métier qu'on exerce,
02:50si quelqu'un vient vous dire, viens dans ma chambre d'hôtel…
02:52Ça se fait en politique, ça, Arlette ?
02:54En politique, je ne sais pas, mais non.
02:56Peut-être qu'il y a une certaine époque, il y a quelques dizaines d'années, ça s'est fait aussi.
03:01Bien sûr.
03:02Bon, voilà, on n'y va pas, quoi.
03:05C'est vrai qu'il y a aussi un principe de précaution,
03:09ce qui n'enlève rien au fait que ces gens se comportent comme des porcs, évidemment.
03:14Les extraits sont excellents.
03:17Ils racontent cette audition.
03:19C'est bien ce que nous fait Benjamin Aiglès, toujours.
03:21Il faut écouter, c'est accessible sur le net, l'audition dans sa globalité,
03:27parce que c'est très intéressant ce qu'explique Dominique Besnéard.
03:32Parce qu'il raconte ce processus, et en aucune façon,
03:36il n'apporte l'absolution aux éventuelles coupables de violences faites aux femmes.
03:42Il raconte ce processus, c'est un jeu d'influence en réalité.
03:46C'est même un abus de pouvoir de la part de certains producteurs, il le dit d'ailleurs.
03:50Et ce qu'il reproche à Sandrine Rousseau, c'est qu'elle l'accuse d'affaiblir la parole des femmes.
03:56Non, ce n'est pas ce qu'il dit en réalité.
03:58Il le reproche d'une sorte de prêt-à-penser qu'il réfute.
04:01Il est venu témoigner, il apporte un témoignage d'une forme de réalité,
04:04de pression sociale à l'intérieur du monde du cinéma,
04:07qui va sans doute aujourd'hui, et c'est tant mieux, disparaître.
04:11C'est ce qu'il explique aussi, Dominique Besnéard, dans ses mots.
04:14Audition très intéressante, parce qu'elle raconte un univers,
04:17un milieu dans lequel les femmes subissent des dépressions manifestes.
04:21Et Sandrine Rousseau a peut-être tort de lui reprocher un franc parlé,
04:25un témoignage est fait aussi pour donner la réalité des choses.
04:29On ne peut pas être maniqué d'interménance.
04:31Les faits.
04:32Oui, ce qui n'empêche pas de penser dans ce qu'il raconte,
04:35que les femmes sont victimes d'un pouvoir abusif de certains producteurs.
04:38Bien sûr, bien sûr.
04:39Rien de plus à ajouter, Arlette, non ?
04:41Non, parce que j'espère que la commission va bien travailler,
04:45qu'il y aura un rapport intéressant au bout du compte,
04:48qu'on ne s'arrêtera pas sur ce genre d'échanges.
04:52Merci, il est 28.
04:54Nous allons recevoir Véronique Louvagie dans un instant,
04:56ministre déléguée au commerce, à l'artisanat, au PME,
04:59à l'économie sociale et solidaire.
05:01Il y a une information qui circule,
05:04le gouvernement voudrait vendre le magazine 60 millions de consommateurs.
05:10C'est intéressant parce que c'est une privatisation,
05:13une forme de privatisation,
05:15et je vais en parler à Véronique Louvagie,
05:17personne n'en a parlé jusqu'à maintenant,
05:19je vais lui poser la question,
05:21puisqu'elle est en charge de la consommation.
05:23Je vais lui poser la question entre 8h30 et 9h.
05:26Le rappel des titres de l'actualité, Laurie Leclerc.