L'Assemblée nationale s'apprête ce mercredi 4 décembre, à partir de 16h30, à censurer le gouvernement de Michel Barnier, un geste inédit depuis 1962 qui plongerait le pays dans une grande incertitude politique et budgétaire. Boris Vallaud, président du groupe socialiste, s'exprime à la tribune de l'Assemblée nationale.
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00:00À aucun moment, aucun, vous n'êtes entré en dialogue avec l'opposition de la gauche et des écologistes,
00:07ni n'avez donné suite à aucune de nos propositions, que ce soit à l'occasion du débat parlementaire que vous avez déserté,
00:14ni à la suite des courriers que nous vous avons adressés et de nos récents réponses,
00:18ni lors de notre récente entrevue à votre invitation pourtant.
00:23Lors de cette entrevue, vous avez eu cette confidence saisissante.
00:27Je connais vos propositions, certaines sont intéressantes, mais je ne peux pas prendre le risque de fracturer mon socle commun.
00:36Toute votre énergie était donc consacrée à apaiser les ambitions de M. Attal, à contenter M. Wauquiez, à vous assurer de la bienveillance de Mme Le Pen.
00:48Je comprends que c'est d'abord entre eux et avec eux qu'il vous a fallu trouver des compromis.
00:56Cette motion de censure, c'est d'abord votre échec, l'échec de la méthode Barnier.
01:03Elle n'aurait été en définitive qu'un bruit qui court.