L'Assemblée nationale s'apprête ce mercredi 4 décembre, à partir de 16 heures, à censurer le gouvernement de Michel Barnier. La dernière motion de censure votée date de 1962.
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00:00Oui, je vous confirme, Maxime, que dans les équipes de Michel Barnier, on ne s'avoue pas vaincu et on continue d'y croire,
00:08croire que Michel Barnier pourrait échapper à cette censure. Je vous donne un peu la tonalité, ici, rue de Varennes, depuis ce matin.
00:15Le principal espoir, ce serait effectivement un sursaut de certains députés. Il suffit d'une quarantaine de députés raisonnables
00:22qui ont écouté le terrain pour que Michel Barnier reste, voilà ce que me disait un membre de son équipe,
00:27ou bien des députés qui ont piscine, me faisait-il remarquer, en souriant, ce membre de l'équipe du Premier ministre
00:33qui compte plus sur des absents dans l'hémicycle que sur des abstentions ou des votes contre.
00:39Un autre confirme que des contacts ont lieu, en ce moment, entre membres du gouvernement et députés de tous bords,
00:45en particulier des députés liottes, socialistes, ou même du côté d'Éric Ciotti, pour, jusqu'au bout, tenter de les faire changer d'avis.
00:54Autre option possible pour échapper à la censure, un énième revirement de Marine Le Pen qui aurait pu changer d'avis
01:00à cause, notamment, du comportement de LFI. Le Premier ministre continue d'appeler à la responsabilité.
01:06Il y a toujours un trou de souris et tant que ça n'est pas voté, ça n'est pas fini. Voilà ce qu'explique un conseiller
01:12avec un optimisme tout de même relatif. D'ailleurs, à ce propos, un participant à une réunion qui était maintenue ce matin à Matignon,
01:19à 8 heures, me disait à la sortie « il y a un signe qui ne trompe pas, il a compris, il parle déjà au passé ».