• il y a 13 heures
Ce mardi 3 décembre à la télévision depuis l'Hôtel Matignon, Michel Barnier a pointé les attaques de la gauche contre le Rassemblement national. L'extrême droite compte voter la motion de censure contre Michel Barnier, positionnant le Premier ministre sur un siège éjectable.

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Transcription
00:00Mathieu Croissando, franchement, est-ce que Michel Barnier croit sincèrement, comme il a laissé paraître hier soir, qu'il peut encore à la fois sauver sa tête et son gouvernement ?
00:08Non, il sait que les jeux sont faits si chacun fait ce qu'il a dit. Le Rassemblement national a dit qu'il voterait la motion de censure déposée par le Nouveau Front Populaire.
00:17Il n'y a pas de suspense du coup puisqu'on sait qu'en additionnant les voix, ça dépasse largement le seuil de la majorité absolue, c'est-à-dire 289 voix.
00:24Alors pourquoi il le fait ? Pour prendre l'opinion en témoin, pour mettre le Rassemblement national face à ses responsabilités, expliquer aux gens, selon lui, l'absurdité de ce vote commun entre la gauche et l'extrême-droite et, d'une certaine façon, de jouer sa dernière carte.
00:39Mais c'est une dernière carte qui est un peu de trêve, si je puis dire.
00:43Il y a un petit détail technique, c'est que ce sera 288 voix parce qu'il y a une législative partielle qui fait que la majorité ne sera pas 289 mais 288.
00:50Donc le début des débats c'est à 16h cet après-midi, ensuite il y aura un vote. Et ce n'est pas un vote qui se déroule dans l'hémicycle d'ailleurs, Mathieu ?
00:58Non, c'est un vote qui se fait par chaque député voté.
01:04Chaque député voté, ça ne se fait pas dans l'hémicycle, ça se fait à l'ancienne, j'allais dire, avec méthode papier. Et on saura qui a voté quoi.
01:14C'est un vote public de toute façon.
01:16Mais ce n'est pas un vote à bulletin secret.

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