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Vendredi 29 novembre 2024, L'EFFET PATRIMOINE reçoit Jérôme Samuel (Associé et fondateur, Inkipit Finance) , Martin Alix (Directeur Développement Produits, PRIMONIAL) , Farah Fehaili (Directrice des Relations Investisseurs, Capza) et Maud-Kelly Crapeau (Spécialiste Investissement, Mercer Investissement)

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00:00Bonjour, bienvenue à tous, bienvenue dans l'Effet Patrimoine sur Décideur Patrimoine.
00:12Aujourd'hui, on parle de la dette privée, une classe d'actifs réservée autrefois
00:16aux institutionnels, mais ça c'était avant.
00:18Aujourd'hui, elle est accessible pratiquement à tout le monde, on va voir sous quelles
00:21conditions, pour quel rendement, quelle performance, quelles sont les compagnies qui la proposent.
00:26On va voir ça dans un instant avec nos experts, l'Effet Patrimoine, c'est parti !
00:36L'Effet Patrimoine spéciale dette privée, pour en parler, on est ravi d'accueillir
00:40sur ce plateau des experts, Martin Alix, bonjour.
00:43Bonjour Fabrice.
00:44Vous êtes Directeur du Développement Produits chez Primoneal, bienvenue à vous.
00:47Merci.
00:48A vos côtés, il y a Aïli, bonjour Farah.
00:50Bonjour Fabrice.
00:51Vous êtes Directrice des Relations Investisseurs chez Kabza.
00:54Je suis également en compagnie de Maud Kelly-Crapaud.
00:56Bonjour Maud Kelly.
00:57Bonjour.
00:58Vous êtes Spécialiste Investissement au sein de Mercer.
01:00Exactement.
01:01Investissement justement, bienvenue à vous.
01:03Et enfin, Jérôme Samuel, bonjour Jérôme.
01:04Bonjour.
01:05Vous êtes Associé Fondateur d'Inkipit Finance.
01:08Alors, on va démarrer tout de suite par une courte présentation.
01:12Martin, on va démarrer avec vous sur Primoneal, depuis quand vous faites de la dette privée ?
01:17C'est vrai que je le disais, c'est une classe d'actifs dont on entend parler de plus en plus en ce moment.
01:23Alors Fabrice, quand est-ce qu'on a commencé le projet de mettre à disposition
01:27une solution de dette privée auprès de nos partenaires CGP et clients ?
01:31Ça a commencé avec une rencontre, avec Farah notamment.
01:35Et ça date depuis un an qu'on travaille dessus.
01:38Et on a pu mettre à disposition cette unité de compte, ce FCPR, à partir de juin.
01:41Donc c'est assez récent effectivement, comme vous le disiez en introduction.
01:44Voilà, c'est pour ça qu'on vous a mis à côté.
01:46Un petit mot sur Kabza justement.
01:48Oui, bien sûr.
01:49Kabza, c'est un fonds spécialisé dans le non-coté, dans les investissements non-cotés,
01:53avec notamment un focus sur les PME et ETI européennes.
01:57On gère un peu plus de 9 milliards, ventilés à travers 6 expertises allant
02:03du capital à investissement jusqu'à la dette privée,
02:07dans lequel on est pionniers, étant donné qu'on a fait la deuxième unitranche sur le marché français.
02:12Deuxième unitranche, on reviendra un petit peu dans les détails tout à l'heure.
02:15On continue le tour de table.
02:16Un mot qui se rapproche, c'est Mercer.
02:18Mercer aussi, très bien implanté sur ce segment et cette classe d'actifs.
02:21Tout à fait, oui.
02:22Mercer, nous, on est un gérant d'actifs global qui travaille essentiellement en architecture ouverte.
02:29On sélectionne des stratégies, on va noter des stratégies pour après les implémenter
02:35pour nos clients, partenaires, investisseurs professionnels principalement.
02:40C'est à peu près 182 milliards d'actifs gérés en non-coté.
02:46Pour environ 25 milliards en dettes privées spécifiquement.
02:49On est sur le segment depuis environ 20 ans.
02:53Notre premier fonds multi-investisseur date de 2013.
02:57Donc, on travaille essentiellement en fonds de fonds,
02:59là où on va sélectionner les meilleurs gérants sur chacun des segments de dettes privées.
03:04Voilà, on verra dans un instant comment vous effectuez cette sélection.
03:08Enfin, Jérôme, salut, Samuel chez Inkipeat.
03:11Présentez-nous votre société.
03:13Donc, Inkipeat Finance, c'est un multi-family office qui accompagne des entrepreneurs et des investisseurs privés
03:17à la fois sur le volet patrimonial, fiscal et bien sûr sur les investissements.
03:21On a créé la structure il y a 7 ans avec mon associé, Arnaud Perrier.
03:25Et dès le départ, en fait, on proposait déjà de la dette privée à nos clients.
03:29Alors évidemment, ce n'était pas dans les mêmes proportions qu'aujourd'hui
03:31parce qu'aujourd'hui, il y a beaucoup plus d'intérêt à être sur de la dette privée.
03:34C'est ce qu'on va voir lors de cette table ronde.
03:37Mais je pense qu'il y a encore plus de raisons qu'avant d'investir en dettes privées
03:41y compris pour les clients privés.
03:43Alors justement, tiens, on saute directement dans le sujet.
03:47C'est vrai qu'on a l'impression qu'on redécouvre cette classe d'actifs.
03:50La dette privée, c'est vrai que pour les entreprises cotées, il y a les obligations.
03:55Et puis pour les entreprises non cotées, il y a cette dette qui est distribuée
03:59et qui est très intéressante également.
04:01Mais c'est vrai que c'était un petit peu sous les radars
04:03ou plutôt réservé autrefois aux institutionnels.
04:05Comment ça se fait que ça ne soit pas démocratisé depuis quelques années ?
04:11Au même titre que le private equity, on a une démocratisation de la dette privée.
04:15C'est sûr que la classe d'actifs obligataires cotées a retrouvé un intérêt
04:20parce qu'on a des taux et des niveaux de taux qui sont beaucoup plus intéressants
04:23que par le passé.
04:24Et de la même façon, on a un intérêt grandissant sur la dette privée.
04:29Et quand on regarde les performances des acteurs en dette privée
04:34comparées à la dette cotée, on a une surperformance qui est assez criante
04:40au même titre que sur le private equity.
04:42On a une superférence dans la durée par rapport aux actions cotées.
04:45Jérôme parlait justement un instant de private equity.
04:48C'est vrai que c'est aussi une des classes d'actifs qui a fait floresce
04:51ces dernières années.
04:52Maud Kelly, on a l'impression là aussi que cette dette privée,
04:55elle rentre progressivement dans tous les portefeuilles finalement.
04:58On va voir peut-être pas tous parce qu'il y a quand même
05:00une certaine taille à avoir.
05:02Concrètement, oui.
05:03Nous, c'est vrai que la dette privée, vous parlez du private equity.
05:06C'est vrai qu'on le voit aussi au sein d'une allocation bien diversifiée.
05:09On active nos cotés.
05:10Et la dette privée, c'est vrai qu'elle a des caractéristiques
05:13qui lui sont intrinsèquement particulières avec un versement de coupons
05:17finalement qui va bien, que ce soit pour des investisseurs professionnels,
05:21mais aussi les investisseurs particuliers.
05:23On a une certaine visibilité du rendement avec ce versement de coupons,
05:27ce qui est assez intéressant pour des produits dédiés à une clientèle
05:30particulière, une visibilité de cette performance.
05:34C'est un peu aussi un outil de pilotage des cash flows futurs.
05:39Donc là, c'est plutôt pour les investisseurs professionnels.
05:42Mais c'est vrai qu'il y a des caractéristiques clés à la dette privée
05:45qui conviennent assez bien dans une allocation, soit patrimoniale
05:49ou alors un portefeuille d'un investisseur professionnel.
05:52D'accord.
05:53Effectivement, c'est de plus en plus intéressant.
05:56Il faut dire aussi qu'on était dans un environnement de taux extrêmement bas.
05:59Il fallait trouver des solutions.
06:01La dette privée en était peut-être une.
06:03Exactement.
06:04En fait, la dette privée, quand elle a démarré,
06:06on était dans des univers de taux négatifs.
06:08Et c'était une classe d'actifs pour justement aller chercher
06:12un rendement supplémentaire pour les institutionnels au départ
06:16qui cherchaient un rendement complémentaire
06:20à ce qu'ils pouvaient avoir sur de la dette bancaire
06:22ou tout simplement des emprunts d'Etat.
06:24Et donc, c'est comme ça que la dette privée a émergé
06:27et elle est venue justement se substituer ou en tout cas
06:31remplacer de plus en plus des banques qui disparaissaient
06:34du financement du marché des PME ETI.
06:37C'est quelque chose qui a démarré pendant la crise financière de 2008.
06:41La première unitranche a été faite en France en 2011
06:45et c'est vraiment à partir de 2011 qu'on a vu apparaître
06:48l'unitranche sur le marché français.
06:51Alors justement, stop à faux jargon,
06:53on va décrypter l'unitranche, qu'est-ce que c'est ?
06:55Oui, justement, parce que depuis tout à l'heure,
06:57on parle de dette privée, mais il y a plusieurs dettes privées en fait.
07:01Quand on parle de dette privée, il y a la dette privée senior
07:05au sein du monde du senior.
07:07Il y a soit les dettes bancaires, soit l'unitranche.
07:10Et ensuite, vous avez la dette privée subordonnée qui est la mezzanine.
07:14Dette bancaire, ça veut dire tout simplement un regroupement de banques
07:18qui finance une entreprise, une PME ETI européenne.
07:22Un fonds unitranche, c'est un seul prêteur
07:25qui va financer plutôt qu'un regroupement
07:28cette même entreprise avec toujours le même niveau de séniorité.
07:32Et enfin, la dette mezzanine, c'est tout simplement
07:35la dette subordonnée à la dette senior qui est la dette unitranche.
07:39Et nous, CAFSA, on est présents sur l'unitranche,
07:43on est spécialistes de l'unitranche.
07:45Comme je le mentionnais tout à l'heure,
07:47on a fait la deuxième unitranche sur le marché français.
07:50La deuxième, ça veut dire qui a fait la première ?
07:52On ne peut pas citer d'autres noms,
07:54mais la première n'avait pas été très réussie,
07:56donc on peut dire qu'on a fait la première qui a bien fonctionné.
07:59Et donc depuis, on a financé un peu plus de 140 entreprises,
08:02ça représente un peu plus de 5 milliards
08:05et avec un historique de transactions très réussi.
08:09Voilà, on va y revenir tout à l'heure justement sur le risque que ça représente
08:12et est-ce qu'il y a de la casse ? On verra ça.
08:14Martin dit que chez Primonea, justement, vous avez décidé,
08:17c'est un peu la marque de fabrique, d'ouvrir une fois de plus
08:20cette classe d'actifs à un public plus large.
08:22Puisqu'on disait, c'était vraiment réserver une clientèle,
08:25on va dire, assez fortunée, peut-être des femmes ni aux filles,
08:28c'était de la gestion de fortune.
08:30Là, vous avez décidé de le mettre dans des contrats d'assurance-vie.
08:33Effectivement, nous, on s'est servi des travaux qu'on a faits
08:36pour démocratiser les classes d'actifs qui étaient dites alternatives à ce moment-là.
08:39Donc, on a fait avec le capital investissement à partir de 2019
08:42et après, on s'est penché sur les autres classes d'actifs dites alternatives
08:45mais qui ont vocation peut-être à moins le devenir.
08:47En tout cas, on espère que ce soit l'infrastructure et la dette privée.
08:50Et c'est vrai qu'une des solutions qu'on voyait pour mettre à disposition
08:53cette classe d'actifs au plus grand nombre, c'était de passer par le biais de l'assurance-vie.
08:56Déjà parce que c'est le placement préféré des Français
08:58mais aussi pour avoir des assureurs institutionnels derrière
09:03qui viennent valider le produit et la solution d'investissement qu'on propose aux clients
09:06et aussi avoir une liquidité.
09:08Alors là, c'est un peu contre-nature, c'est même carrément contre-nature
09:10par rapport à la classe d'actifs.
09:12Mais on trouve que cette liquidité, elle permet de donner du confort à l'épargnant
09:16pour aller découvrir cette classe d'actifs
09:18et peut-être aller prendre des produits un peu plus pointus dans un second temps.
09:21Fonctionnellement, comment vous avez fait, comment vous avez fabriqué ce produit ?
09:24Vous vous êtes associé ?
09:26Effectivement, on s'est associé avec Phara
09:28et on a été voir nos partenaires assureurs sur Avenir et Auradéavie.
09:31On leur a expliqué le projet, l'ADN qu'on souhaitait mettre dans cette solution d'investissement
09:35et avec la partie liquidité.
09:37Et grâce à la qualité des investissements réalisés par Kabza,
09:39on a ces deux assureurs qui assurent cette liquidité pour le compte de le rassurer.
09:43Très bien. Alors justement, un petit mot tout de suite de cette liquidité
09:47parce que c'est la question qui vient immédiatement après.
09:49Quand on est dans un contrat d'assurance-vie, vous pouvez avoir un aléa.
09:53La mort.
09:54Ou bien voilà, est-ce qu'on peut justement récupérer ces fonds ?
09:58Comment va être assurée cette liquidité ?
10:00Alors on a deux assureurs, donc deux écoles.
10:02Donc effectivement, il y a une partie chez un assureur où il y a une pénalité en cas de sortie,
10:06mais elle ne s'applique pas en cas de décès ou pour les contrats les plus anciens.
10:09Donc on a une sorte de récompense à la fidélité.
10:11Je ne parle pas du décès, mais par rapport à l'ancienneté du contrat.
10:14Et on a un autre assureur.
10:16Là, pour le coup, c'est une liquidité sans barrière, sans contrainte, tous les 15 jours,
10:20même si, encore une fois, la durée d'investissement recommandée sur ce FCPR, c'est plus de 7 ans.
10:24Donc on parle effectivement d'aléas de la vie, que ça soit le décès,
10:27mais on peut avoir des cas un peu moins critiques pour lesquels on a des besoins de liquidité.
10:31Et c'est ce à quoi on s'est attaché à répondre avec cette solution d'investissement.
10:34Très bien, c'est très clair.
10:35Alors on va faire une toute petite pause.
10:37On va se retrouver dans un instant justement pour ce débat,
10:39les nouvelles façons d'investir sur la dette privée avec nos spécialistes.
10:45L'effet patrimoine spécial, dette privée.
10:48On passe au débat, les nouvelles façons d'investir sur la dette privée.
10:51On a vu il y a un instant avec nos invités, Martin Alix et Farah Faily,
10:57Primonial et Kabza, qu'on a pu monter un produit pratiquement pour le grand public,
11:02du côté de l'assurance-vie.
11:04On va se tourner maintenant vers Jérôme Samuel.
11:06On parlait à l'instant, Jérôme, de liquidité.
11:08Effectivement, ce sont les assureurs qui font la liquidité.
11:11En cas d'incident, d'accident, par exemple un accident de la vie,
11:14bien évidemment dans une assurance-vie.
11:16Pour vous, quelles sont justement les conséquences,
11:21vous vouliez rebondir justement sur cette notion ?
11:24Oui, je pense que l'aspect semi-liquide est très important.
11:27Pas seulement à la sortie et il ne faut pas se tromper.
11:30Dans semi-liquide, il y a un risque de déliquidité puisqu'on peut être guetté
11:35si jamais le gérant a besoin de guetter le fonds.
11:38Ça, c'est très important.
11:39Guetter, c'est gate, ce sont les portes de sortie.
11:42Et donc, de limiter les sorties.
11:44Mais ce qui est aussi très intéressant pour les investisseurs privés,
11:46c'est d'être investi dès le premier jour sur le fonds
11:51et de ne pas avoir des appels différés et d'avoir la frustration
11:55d'être appelé sur plusieurs années.
11:58Donc ça, c'est très important.
12:00Vous-même, comment vous vous sentez ?
12:02Au sein d'Inkipit, on est très diversifié dans les actifs qu'on propose à nos clients.
12:09On n'est pas nous-mêmes gérants.
12:10On fait de la sélection de gérants au conflit des mandats de gestion
12:14où on sélectionne des fonds.
12:16Et la partie alternative est très importante pour nos clients.
12:19Elle peut représenter jusqu'à un tiers de leurs actifs.
12:22Donc, on est très diversifié dans les actifs qu'on propose à nos clients.
12:27La partie alternative est très importante pour nos clients.
12:29Elle peut représenter jusqu'à un tiers de leurs actifs.
12:32Quand on dit alternative, ça peut être des stratégies liquides
12:35type performances absolues.
12:38Mais évidemment, tout ce qui est non coté,
12:40dans le non coté, on inclut la dette privée.
12:43Et ce qu'on disait, c'est qu'aujourd'hui,
12:45compte tenu du niveau de taux d'intérêt,
12:49on est sur des niveaux qui sont très intéressants.
12:51Et ajouté aux marges des gérants,
12:54on arrive à avoir des rendements qui sont beaucoup plus intéressants
12:57que par le passé, autour de 8 à 10 %,
12:59sans prendre des risques trop importants.
13:02Et ça, c'est très important,
13:03puisqu'il faut aller sur des risques qui sont mesurés.
13:06On n'est pas là pour prendre des risques de défaut inconsidérés.
13:11Voilà. Effectivement, Maud Kelly, dès qu'on parle de dette,
13:15le job du gérant, ça va être d'assurer que cette dette va être remboursée.
13:19Chez Mercer, justement, comment on fait cette sélection ?
13:23Chez Mercer, un peu comme chez Linkipit,
13:25on est présent sur l'ensemble des segments de la dette privée.
13:27Comme l'a dit Farah, on parle de dette privée,
13:30mais finalement, c'est un monde très large.
13:32Il y a énormément de sous-segments.
13:34Chez Mercer, on est présent sur l'ensemble de tous ces segments de dette privée,
13:38ce qui permet aussi un peu d'apporter de la flexibilité au sein des portefeuilles,
13:42en fonction des cycles de marché,
13:44de pouvoir naviguer au travers de toutes ces classes d'actifs,
13:47finalement, dans un contexte économique un peu plus porteur,
13:50d'aller chercher un peu plus de juniorité.
13:52Et à l'inverse, dans un cycle un petit peu plutôt restrictif économique,
13:56d'aller chercher un peu plus de seniorité.
13:58Donc, c'est justement aller chercher cette flexibilité
14:01pour gérer un peu les risques au sein de la classe d'actifs, d'aides privées.
14:06Et puis, pour revenir aussi un petit peu sur tous les sujets de liquidité,
14:10c'est vrai qu'il y a la typologie de la classe d'actifs
14:13qui fonctionne bien, la dette privée, au sein d'un portefeuille.
14:16Mais il y a surtout la structure d'investissement,
14:19comme on a parlé, primoniale, incipite.
14:22C'est intéressant d'avoir la structure,
14:25et juridique et d'investissement,
14:27qui fonctionne bien au sein d'un portefeuille.
14:30On parle beaucoup aussi des structures evergreen.
14:32Ça, c'est quelque chose qu'on a développé aussi chez Mercer,
14:35de travailler avec des gérants spécialisés
14:38et, justement, construire une structure evergreen,
14:41qui va, finalement,
14:43il n'y aura pas cette finalité de capital à la fin,
14:47pour pouvoir, justement, être investi tout de suite
14:50et ne pas avoir cet effet fin de fond.
14:53Donc ça, c'est des structures aussi qu'on aime bien,
14:55qu'on aime bien implémenter dans les portefeuilles.
14:57C'est ce que vous proposez aujourd'hui à vos clients ?
14:59Oui, on a développé des structures evergreen,
15:02pour l'instant, qui sont réservées à des investisseurs professionnels.
15:05Mais ces structures evergreen, on les utilise vraiment comme outils
15:08de gestion de pilotage des cash flows,
15:11de la liquidité, justement, pour permettre à un investisseur
15:14d'avoir le capital qui travaille day one,
15:18dès le lancement d'un portefeuille.
15:20Et quand, justement, on s'intéresse à la dette payée dans l'entreprise,
15:23parce qu'évidemment, il y en a des milliers,
15:25est-ce qu'il y a des secteurs ou des types d'entreprises
15:28que vous suivez ou sélectionnez en particulier ?
15:31On n'a pas forcément de biais de sélection.
15:35On va regarder tout le marché
15:37pour pouvoir être en mesure, justement,
15:40d'avoir cette flexibilité en fonction des cycles de marché.
15:43Donc on va à la fois couvrir la dette
15:46beaucoup plus junior du direct lending.
15:49On va aussi avoir une sélection sur les CLO.
15:52C'est vrai que c'est une classe d'actifs
15:54qu'on entend aussi actuellement un peu parler.
15:56Donc voilà, on va justement pouvoir gagner cette flexibilité
16:00entre tous les segments de marché.
16:02Et c'est vrai qu'actuellement,
16:04on parle beaucoup de direct lending.
16:06Là où, finalement, les banques sont un peu moins présentes,
16:09finalement, c'est là où il y a peut-être
16:11un petit peu plus d'attractivité actuellement.
16:14Oui, Farah nous le disait à l'instant.
16:16C'est vrai que les banques se sont peut-être retirées de ce marché
16:19pour des questions réglementaires, bien évidemment.
16:21Et voilà, certains en ont profité.
16:23Parce qu'il faut dire aussi que le spread
16:25par rapport au taux sans risque est assez important.
16:27On parle de trois, quatre points au-dessus de l'horizontal.
16:30Même au-dessus.
16:31Alors déjà, peut-être pour revenir sur les propos de Mod Kelly,
16:34quand on dit direct lending,
16:36ça veut dire la même chose que Unitrans,
16:38pour qu'on se raccroche tous sur les termes utilisés.
16:41Et donc, effectivement, en fait, aujourd'hui,
16:43comment se décompose le rendement de Unitrans ?
16:46Vous avez le taux variable.
16:48Vous avez les marges qui sont de l'ordre de 5 à 6 %.
16:51Et vous avez les commissions d'arrangement
16:53qui sont de l'ordre de 2,5 à 3 %.
16:55Et donc, indépendamment du taux variable,
16:58quand vous additionnez les marges aux commissions d'arrangement,
17:02vous êtes déjà bien au-dessus de ce qu'offre aujourd'hui le marché
17:05en termes de primes vis-à-vis des emprunts d'État
17:08ou, encore une fois, tout simplement de la dette bancaire syndiquée.
17:11Donc, indépendamment de le fait Euribor,
17:14c'est une classe d'actifs qui a beaucoup de sens,
17:16qui est diversifiante,
17:17qui offre des rendements qui sont contractuels
17:19parce que, justement, les intérêts sont contractualisés
17:22sur un pas trimestriel ou semestriel.
17:24Et au-delà de ça, c'est extrêmement décorrélant
17:27de ce qui se passe sur les marchés boursiers
17:29parce que la réalité, c'est que,
17:31indépendamment de ce qui se passe sur ces marchés-là,
17:34vous avez un intérêt qui va tomber quoi qu'il arrive.
17:36Le seul risque ou le seul facteur
17:38qui ferait que ces rendements ne seront plus réguliers,
17:41c'est tout simplement le risque de perte,
17:44en fait, le risque de défaut des entreprises.
17:46Mais alors, justement, pour contrer ce risque,
17:48la sélection est extrêmement importante.
17:50On se dit, en plus, que si l'entreprise
17:52est prête à s'endetter à ses nouveaux,
17:55c'est peut-être que c'est plus risqué, en général.
17:57C'est le fameux couple risque-rendement.
17:59Comment vous l'évaluez et quels sont peut-être les secteurs
18:02sur lesquels vous aussi vous vous focalisez ?
18:04Oui, alors, nous, justement, on a une approche un peu différente
18:07de Mercer sur la sélection, justement,
18:10en nous disant qu'il y a plusieurs aspects de la sélection.
18:13Il y a un premier aspect qui est tout simplement
18:15un aspect sectoriel, c'est de se dire qu'on va aller
18:18sur des secteurs qui sont contracycliques,
18:20qui sont résilients et qui ne sont pas dépendants
18:22d'un consommateur final.
18:23Et donc, c'est pour cette raison-là
18:25qu'on focalise sur la technologie,
18:27les services aux entreprises et la santé
18:29parce qu'il s'agit là de secteurs où, indépendamment
18:33de ce qui va se passer sur les marchés,
18:35inflation, récession, tous ces éléments-là,
18:38c'est des secteurs qui sont, comme on aime bien les appeler
18:40en bon français, mission critical,
18:42ils présentent une forte criticité qui fait que le consommateur,
18:46quoi qu'il arrive, a toujours besoin de les utiliser.
18:48Donc ça, c'est le premier biais ou en tout cas
18:51le premier garde-fou qui fait qu'on est en termes de sélection.
18:55Le deuxième élément, c'est tout simplement
18:57la solidité de la société, la solidité financière.
19:00Passer beaucoup de temps sur les due diligence,
19:03vérifier que les cash flows sont résilients.
19:06Donc, on a une visibilité sur toute la future profitabilité
19:10de cette société.
19:11Et le troisième élément, qui n'est pas des moindres,
19:13on est présent sur le marché depuis 20 ans.
19:16On est présent sur le direct lending,
19:18une étrange depuis tout le début.
19:20Et grâce à cette présence-là, on a bâti en fait
19:23ce qu'on appelle un deal flow propriétaire.
19:25Donc tout simplement, un réseau, un écosystème d'entreprises
19:29qu'on finance depuis très longtemps,
19:31qu'on connaît par cœur et qu'on moniteure extrêmement bien
19:34par l'obtention d'un siège d'administrateur
19:37au sein du board de l'entreprise.
19:39Ce qui fait qu'avant même qu'il y ait potentiellement
19:42un problème au sein de l'entreprise,
19:43on l'a anticipé parce qu'on est informé.
19:46Et pour finir, une documentation juridique
19:48qui est extrêmement protectrice.
19:50Aujourd'hui, chaque fois qu'on décide de financer
19:52une entreprise, on demande à ce qu'on ait
19:54des lentissements, des sûretés et une documentation
19:57qui garantit que l'entreprise ne va pas faire n'importe quoi
20:00avec l'argent qu'on lui aura prêté.
20:02D'accord, c'est plutôt bien.
20:04Jérôme ?
20:05C'est effectivement un point très important.
20:06C'est sûr que les défauts ne sont pas forcément
20:08liés à la taille de l'entreprise,
20:09mais bien à la santé financière,
20:12à la récurrence des cash flows.
20:14Et effectivement, le principe de pouvoir mettre
20:16des covenants, donc des garanties financières en place,
20:20c'est une barrière de protection
20:22qui est très importante.
20:24Bien sûr.
20:25Martin, on a l'impression, quand on entend ça,
20:28que c'est sécure, c'est rentable.
20:31Finalement, il n'y a pas beaucoup de risques,
20:32mais on va y venir dans un instant.
20:34C'est un peu la panacée pour celui qui a un temps long,
20:37comme on a en général sur l'assurance-vie ?
20:39Effectivement, on est ravis de pouvoir proposer
20:41cette solution à nos clients et nos partenaires.
20:42On a parlé de récurrence de cash flow,
20:44mais pour l'investisseur, ça veut dire aussi
20:46des revenus réguliers, puisque l'entreprise va payer
20:48souvent trimestriellement des intérêts.
20:50C'est ces intérêts qui vont venir incrémenter
20:52la solution d'investissement.
20:53Donc, on a un rendement qui se fait au fil de l'eau.
20:55Et ça, c'est toujours intéressant quand on est investisseur.
20:57En tout cas, c'est toujours agréable de voir une courbe
20:59qui monte sur ses rendements.
21:00Et ça, c'est vraiment ce qu'on va voir
21:01avec cette classe d'actifs.
21:03L'autre point, c'est la volatilité.
21:05Farah a un peu effleuré le sujet.
21:07On va avoir une volatilité maîtrisée tant que,
21:09encore une fois, le défaut de l'entreprise est maîtrisé.
21:11On n'a pas des à-coups de valorisation
21:13comme on peut avoir sur les marchés cotés.
21:14On sait que, parfois, ça, pour l'investisseur particulier,
21:16c'est difficile à vivre.
21:17Ça l'est pour moi d'ailleurs aussi.
21:18Oui, oui.
21:19Pour nous tous.
21:20Pour tout le monde.
21:21C'est vrai que cette volatilité,
21:22elle est parfois pénible à supporter.
21:23Puis, on a pas mal de crise en crise.
21:25On a l'impression qu'on est sur
21:26pratiquement un long fleuve tranquille,
21:28à condition, on l'a compris,
21:29de bien choisir ses investissements.
21:31Maud Kelly, est-ce que, justement,
21:32on a des statistiques sur…
21:33Voilà.
21:34Parlons aussi des choses qui flashent, les risques.
21:36Est-ce qu'il y a de la casse ?
21:37Est-ce qu'il y a des défauts, justement,
21:39sur certaines entreprises ?
21:41On a vu, globalement, alors,
21:42pour revenir un peu au contexte de marché,
21:44on a vu un pic un peu de défauts
21:46sur l'année 2023,
21:49taux d'intérêt, contexte inflationniste.
21:52C'est vrai qu'on a observé un pic
21:54de taux de défaut sur l'année 2023,
21:57mais, finalement,
21:58qui reste assez éloigné de la moyenne
22:01sur ces mêmes cinq dernières années.
22:03Donc, finalement,
22:04on voit que ça reste une classe d'actifs
22:06qui reste défensive.
22:10On a parlé aussi de la structure de coupons,
22:12d'aides privées,
22:13qui est, finalement,
22:15structurée autour de taux d'intérêts variables.
22:17Ça aussi, c'est quand même
22:18une caractéristique clé de la dette privée,
22:22qui est très importante à mentionner.
22:24Finalement, c'est une classe d'actifs
22:26qui a profité d'un contexte de taux
22:28très haussier.
22:30Et, finalement, là, on le voit
22:31dans un contexte un peu plus incertain
22:33de politique monétaire,
22:34où on voit que les banques centrales
22:35commencent à réduire progressivement leurs taux.
22:39Finalement, ça va permettre aux entreprises,
22:42donc là, on parle de risque,
22:43peut-être de diminuer un petit peu
22:46cette pression, cet effet de levier.
22:49Les entreprises vont pouvoir aussi
22:51s'endetter à des taux un petit peu moins...
22:54Elles vont pouvoir rouler leur dette
22:55à moins cher ?
22:56Complètement.
22:57Elles vont pouvoir s'endetter
22:58avec des taux un peu moins élevés.
22:59Donc, on va venir un petit peu
23:00diminuer ce risque d'endettement,
23:01d'un point de vue, là,
23:02c'est d'un point de vue entreprise.
23:03Donc, finalement, ce contexte de taux
23:05qui va un peu baisser,
23:07finalement, peut être aussi porteur
23:09pour la classe d'actifs d'aides privées.
23:11Oui. Farah, vous nous avez dit
23:12que vous suivez étroitement
23:13vos investissements.
23:14Tant mieux.
23:15Tant mieux pour vos investisseurs aussi.
23:17Est-ce qu'il y a une intégration,
23:19justement, de certains critères ESG ?
23:20Est-ce que vous pesez,
23:22puisque vous êtes au bord
23:24et, en plus, avec votre argent,
23:26vous demandez à certains entreprises
23:28de respecter les critères ESG ?
23:30Oui, exactement.
23:31En fait, ça pourrait paraître
23:32contre-intuitif quand notre position
23:34de prêteur, on est quand même
23:36le droit de peser dans ce genre
23:38de décision.
23:39Mais comme on est seul prêteur,
23:41souvent, au sein de la structure,
23:42donc, on a un pouvoir d'achat
23:44qui est un pouvoir de négociation
23:46qui est accru, et notamment
23:48sur des intégrations de critères ESG
23:51au sein des contrats de prêts
23:53que nous structurons.
23:54Donc, à savoir, on va incentiver,
23:57on va pousser les entreprises
24:00à s'améliorer sur des critères
24:02environnementaux, sociaux,
24:04ou tout simplement à travers
24:05la gouvernance, en mettant en place
24:07soit des bonus, soit des malus,
24:09qu'on appelle en anglais
24:10des « ratchet down » ou « up »,
24:11sur les marches pour les pousser,
24:13justement, à s'améliorer.
24:15Donc, typiquement, ces marches
24:16peuvent aller jusqu'à 10 BP
24:18sur la diminution de l'utilisation
24:21de l'eau au sein d'une entreprise
24:23qui est spécialisée dans la santé,
24:24ou, par exemple, au niveau
24:25des emballages.
24:26Donc, nous calibrons également
24:28ces critères-là au secteur
24:31de chaque entreprise.
24:32D'accord.
24:33Donc, c'est vertueux, finalement ?
24:34C'est très vertueux.
24:35Ce n'est pas une obligation,
24:37mais ce sera, comme vous l'avez dit ?
24:39Alors, ça l'est quand même un peu
24:40pour nous, pour les équipes
24:42d'investissement, étant donné
24:43qu'à minimum 75% de nos portefeuilles
24:46doivent intégrer ces critères ESG.
24:49Et si jamais ces critères-là
24:51et ces objectifs ne sont pas respectés,
24:54la performance et la, quelque part,
24:56la rémunération de nos équipes
24:57d'investissement en sont impactées.
24:59Oui.
25:00Et d'ailleurs, nous avons un label ESG,
25:04Luxflag, sur notre expertise
25:07en assurance-vie.
25:08Alors, on sait que les investisseurs
25:10en particulier sont de plus en plus
25:11sensibles à donner du sens
25:13à leur investissement,
25:14à ces critères ESG.
25:16Est-ce que ça a été le cas
25:17dans votre décision, justement,
25:19de travailler avec Capsa ?
25:20Effectivement, on est très vigilant à ça.
25:21Donc, Farah l'a évoqué,
25:22il y a une lisibilité sur les secteurs
25:23qui sont ciblés par ce SPR Evergreen.
25:26Il y a aussi l'aspect labellisation.
25:29Et le point aussi,
25:30et Jérôme l'a un peu évoqué,
25:32c'est qu'en travaillant avec des assureurs,
25:33on a eu des fonds dès l'amorçage du FCPR.
25:35Donc ça, ça a permis de faire
25:36des investissements,
25:37en tout cas des prêts,
25:38de mettre en place des prêts
25:40dès le début du FCPR.
25:41Donc, on a déjà une dizaine
25:42d'entreprises en portefeuille.
25:43Et là, on va travailler
25:44dans les prochaines semaines,
25:45justement, à rendre tangibles
25:46ces investissements
25:47pour montrer à l'investisseur final
25:49le type d'investissement
25:50qui sont faits dans les trois secteurs
25:51évoqués par Farah.
25:52D'accord.
25:53Chez Mercer, on regarde aussi
25:55ces critères ESG,
25:56ils sont intégrés ?
25:57Oui, complètement.
25:58Justement, nous,
25:59en sélection de fonds,
26:00on va justement s'intéresser
26:02dans chacune de nos due diligence.
26:04On fait une analyse financière
26:06et une extra financière
26:08qui est complètement intégrée
26:09au sein de la due diligence.
26:11Et justement,
26:12on va s'intéresser
26:13à comment l'ESG est intégré
26:15à la fois dans les fonds,
26:16mais aussi au sein
26:17de la société de gestion.
26:18C'est très important
26:19de voir finalement
26:20que tous ces critères ESG,
26:22toute cette politique
26:24d'investissement responsable
26:25soit bien intégrée
26:26au sein de toute la structure
26:28et l'organisation
26:29de la société de gestion
26:30et que ce ne soit pas juste
26:31des objectifs au niveau du fonds.
26:33Ce qui est intéressant,
26:34c'est aussi que la société de gestion
26:36est un vrai ADN,
26:37ESG, ISR.
26:39Pour nous,
26:40c'est un peu un critère clé
26:42et un critère finalement
26:44de réussite,
26:45de la mise en place
26:46de cette politique
26:47d'investissement responsable.
26:48Donc, l'ESG, pour nous,
26:49on le regarde au niveau du fonds,
26:51évidemment, des critères
26:52qui sont mis en place
26:53dans les financements,
26:54mais aussi au niveau
26:55de la société de gestion.
26:56Clairement,
26:57on partage cette vue.
26:58C'est un peu le lead by example.
26:59On ne peut pas demander
27:00aux entreprises
27:01que nous finançons
27:02des choses
27:03que nous ne nous appliquons pas
27:04nous-mêmes.
27:05Jérôme Sagnon,
27:06on en met combien
27:07dans les portefeuilles
27:08des clients de la dette privée
27:09parce que ça paraît,
27:10voilà, c'est rentable,
27:11il y a un risque maîtrisé,
27:12il y a des critères ESG
27:13qui sont remplis ?
27:14Aujourd'hui,
27:15on peut avoir
27:16certains portefeuilles
27:17où on a jusqu'à 8% d'exposition
27:19en dette privée.
27:20C'est pas du tout choquant.
27:21Et c'est sûr que,
27:22pour revenir sur la notion
27:23des fonds semi-liquides,
27:24donc évidemment,
27:25il y a la possibilité
27:26d'avoir des distributions
27:27trimestrielles,
27:28mais ce n'est pas
27:29ce que recherchent
27:30forcément nos clients.
27:31C'est là.
27:32Et donc,
27:33on a quelques clients
27:34qui vont aller
27:35sur des parts distribuantes,
27:36mais on a l'essentiel
27:37de nos clients
27:38qui vont sur des parts
27:39qui capitalisent.
27:40Et là,
27:41on retrouve, en fait,
27:42toute la puissance
27:43de composer les intérêts
27:44et d'avoir
27:45des fonds
27:46qui sont
27:47disponibles
27:48de composer
27:49les intérêts.
27:50Et donc,
27:51aujourd'hui,
27:52sur un fonds ouvert,
27:53réaliser 12% de TRI,
27:54ça équivaut probablement
27:55à plus de 20%
27:56sur un fonds fermé.
27:57Donc...
27:58Voilà.
27:59Jusqu'à 12%.
28:00On ne va pas le promettre,
28:01évidemment.
28:02Les performances passées,
28:03c'est toujours pareil.
28:04On prend les précautions
28:05d'usage.
28:06En tout cas,
28:07on en sait un petit peu plus
28:08sur cette bêterie,
28:09grâce à vous.
28:10Un grand merci
28:11à nos experts.
28:12Martin Lix,
28:13directeur de développement
28:14produit chez Primonia.
28:15Merci.
28:16Farah Ferragli,
28:18spécialiste d'investissement.
28:19Et Jérôme Samuel,
28:20associé fondateur d'Inkipit.
28:21Merci.
28:22Je vous donne rendez-vous
28:23très bientôt
28:24pour un nouveau numéro
28:25de l'Effet Patrimoine.

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