Anne Genetet, ministre de l'Éducation nationale, était l'invitée de BFMTV ce mardi soir. Elle s'est exprimée sur la motion de censure du gouvernement déposée par la gauche après le déclenchement de l'article 49.3 par le Premier ministre, Michel Barnier, pour tenter de faire adopter, sans vote, le budget 2025 de la Sécurité sociale.
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00:00On reçoit donc, bonsoir madame, une ministre en sursis ?
00:03Une ministre aujourd'hui en exercice, sous la conduite et sous l'autorité du Premier ministre Michel Barnier.
00:09Si demain le gouvernement Barnier est censuré, vous ne serez plus ministre à la fin de la semaine ?
00:14J'entends qu'il y a un texte qui sera débattu demain, qui donnera lieu à une réflexion, et j'espère à la responsabilité d'un grand nombre d'acteurs, de députés,
00:25parce que demain, ce qui se joue, c'est aussi l'avion des Français, c'est ce qu'on va leur proposer.
00:29Et franchement, aujourd'hui, vous croyez vraiment que les Français ont envie d'aller, vous parliez d'un saut dans l'inconnu, d'aller vers l'inconnu ?
00:34Ils ont surtout envie qu'on leur parle, qu'on réponde.
00:36Ils n'ont pas forcément envie de ce budget.
00:37Ils nous ont demandé en juillet 2024, il y a quelques mois, l'été dernier, ils ont envoyé une assemblée multiple, diverse, qui nous a demandé,
00:44écoutez, débrouillez-vous pour vous parler, mettez-vous d'accord sur le budget.
00:47Mais vous n'avez pas parlé avec tout le monde, vous avez parlé entre vous.
00:49Ah non, écoutez, je ne suis pas d'accord.
00:51La gauche ne cesse de dire qu'à aucun moment, Michel Barnier s'est tourné vers eux.
00:56C'est trop facile de dire ça quand on sait qu'Olivier Faure, le 5 septembre, n'a même pas répondu à l'appel, à la demande,
01:03proposition de rencontre de Michel Barnier. C'est ça la réalité.
01:06Olivier Faure ment quand il dit qu'il était prêt à discuter avec Michel Barnier.
01:12C'est ce qu'il disait ce matin encore sur notre antenne.
01:15Michel Barnier a toujours dit, le Premier ministre a toujours dit que sa porte était ouverte et qu'il discutait et qu'il était prêt au compromis.
01:21Et aujourd'hui, franchement, ce que les Français nous demandent, c'est de répondre à leurs attentes.
01:24Ils ont des doutes, ils ont des craintes, ils l'expriment tous.
01:26De toute façon, là, maintenant, les dés sont jetés.
01:28Oui, mais...
01:29Qu'est-ce que vous avez loupé ? Madame Jeunetet, qu'est-ce qui n'a pas fonctionné ?
01:32Parce que quand on arrive à une situation où il y a une motion de censure demain qui sera adoptée,
01:39sauf miracle, enfin a priori, les miracles, ça n'existe pas en République.
01:43Qu'est-ce que vous avez raté, en fait, dans la méthode ?
01:47Je vois surtout que demain, ce qui peut se passer, c'est une alliance de la carpe et du lapin.
01:53C'est une alliance dans laquelle on va voir le RN, le Rassemblement national,
01:57qui est prêt à donner ses voix à la France insoumise,
02:00qui elle-même a déposé il y a quelques jours une proposition de loi qui demande d'abroger le délit d'apologie du terrorisme.
02:07Alors, excusez-moi, je ne comprends pas la logique.
02:09Et c'est ça qu'on est en train de dire aux Français.
02:11Les Français qui nous ont demandé de nous parler et de nous entendre,
02:13on leur répond avec une alliance absurde, qui n'a ni queue ni tête.
02:16Cette alliance, elle était aussi absurde lorsque vous avez fait un front républicain avec les Insoumis.
02:20Je peux vous renvoyer la balle en disant, Madame Jeunetet,
02:22vous étiez avec les Insoumis contre le RN en juillet dernier, c'était aussi une alliance improbable.
02:26Mais pour le moment, nous avons un gouvernement qui a été nommé,
02:29qui essaye de travailler, qui a fait des propositions avec des choses qui ont été amendées.
02:32Ça ne vous aura pas échappé dans les discussions sur le projet de loi de finances.
02:35Là, moi, j'étais au Sénat il y a quelques jours, s'agissant de l'école, justement.
02:38Il y avait une unanimité à un moment sur une partie du budget
02:41pour laquelle au début, on demandait de supprimer 4 000 postes.
02:44Unanimité transpartisane, 2 000 postes en moins seulement et non pas 4 000.
02:48Donc voilà, c'est ça l'unanimité avec les sénateurs socialistes.
02:51Donc on voit bien qu'il y a des sujets sur lesquels on peut se retrouver.
02:54Donc les socialistes n'ont pas voulu discuter.
02:55Donc on peut se trouver.
02:56Je note qu'en tout cas, la porte a été souvent ouverte et ils n'ont pas répondu à l'appel.
03:00Je trouvais qu'à travers cela, ils ont vraiment manqué de responsabilité aussi.
03:04Parce que derrière, concrètement, si je prends l'exemple de mon budget,
03:07c'est tout simplement là pour 2025, des enfants qui sont en situation de handicap.
03:11Moi, j'avais prévu d'embaucher 2 000 personnes supplémentaires pour les aider.
03:14Mais ils ne les auront pas.
03:15C'était au ministère de l'Intérieur, des policiers qu'on devait embaucher,
03:19qu'on n'aura pas en plus.
03:20C'était des gendarmeries en plus qui devaient ouvrir.
03:22Ils auront notre prochain budget avec la prochaine pseudo majorité.
03:25Et c'est quoi le prochain budget ? C'est dans un an ?
03:27Non, il y a encore un délai jusqu'à fin décembre.
03:29Elle est où la majorité en ce moment à l'Assemblée ?
03:31Ce sera le budget 2024 qui sera adopté.
03:33Elle est où ? Dans le budget 2024, il n'y a pas 200 gendarmeries en plus.
03:36Il n'y a pas 10 000 policiers en plus.
03:38Vous savez très bien que…
03:40Mais avec quelle majorité ?
03:41Vous ne l'avez pas non plus.
03:42Avec quelle majorité ?
03:43On est toujours dans une impasse, c'est sûr.
03:45Donc, ceux qui nous prétendent qu'ils vont pouvoir demain avoir de l'argent magique
03:48et répondre à tous les problèmes du français, c'est faux, c'est un mensonge.
03:51Ce que dit Marine Le Pen, c'est que grâce à ça,
03:53il n'y aura pas les augmentations d'impôts, de cotisations que vous aviez prévues.
03:56Parce que c'était ça aussi le budget Barnier.
03:58C'était quand même une dizaine d'impôts et de cotisations supplémentaires.
04:00Oui, mais la réalité, madame Le Pen l'a oublié,
04:03c'est que l'année dernière, notamment dans son programme législatif,
04:06c'était 100 milliards d'euros d'impôts supplémentaires.
04:08Et là, le fait de ne pas avoir de budget pour 2025,
04:11ça veut dire qu'on repart, vous l'avez dit, sur 2024.
04:13Concrètement, c'est quoi ?
04:14Ça veut dire qu'il n'y a pas de correctif de l'impôt sur le revenu.
04:19On ne peut pas l'ajuster sur l'inflation.
04:20Ça veut dire que pour 17 millions de Français, l'impôt sur le revenu va augmenter.
04:25Ça veut dire aussi qu'il y avait 400 000 Français qui ne payaient pas d'impôt sur le revenu
04:29et qui vont le payer à cause de cette impossibilité.
04:32Pardon, mais ce budget-là, si vous l'aviez voté l'année dernière, ça m'abuse.
04:34Parce que ce budget-là, c'était le budget de madame Borne,
04:36qui paraît être terrible, alors que c'est un budget que vous avez défendu.
04:40Non, non, non, c'est pas ça.
04:41Non, non, l'année dernière, le budget a été adapté à la situation de 2024.
04:44Ce que je dis simplement, s'agissant des impôts,
04:48comme il n'y a pas d'ajustement sur l'inflation, on est obligés.
04:51Oui, mais c'était votre budget l'année dernière.
04:53Je ne le conteste pas.
04:54Je vous dis simplement qu'on peut prendre les règles.
04:56Les règles de 2024 étaient bonnes pour 2024.
04:58Sauf qu'aujourd'hui, il y a une inflation qui n'est pas la même.
05:01Et donc ne pas l'ajuster, c'est des impôts en plus pour les classes moyennes.
05:04C'est ça la réalité.
05:05Ce sont des classes moyennes qui vont payer très cher
05:08l'irresponsabilité de cette alliance de la carpe et du lapin.
05:11Dans tous les cas, vous allez quitter votre ministère sur un mouvement de grève demain
05:15avec 60 %, 65 % d'enseignants jeudi.
05:18Effectivement, et le droit de grève, encore une fois, qui est protégé par la Constitution,
05:23je le respecte.
05:24Je veux dire aussi que dans mon ministère, le dialogue social est très important.
05:28J'ai reçu les syndicats dès mon arrivée.
05:30Il y a 65 % de grévistes.
05:31On ne l'a pas vu aussi fort depuis deux ans.
05:33J'entends qu'il y a une grève et je le respecte.
05:35Mais le dialogue social, encore aujourd'hui,
05:37l'ensemble des syndicats du monde enseignant a été reçu à mon ministère.
05:41Je les ai reçus à plusieurs reprises.
05:43Nous avons prévu d'ouvrir des chantiers,
05:46notamment sur la revalorisation des milieux de carrière,
05:48notamment sur les conditions de travail.
05:50Nous avons aujourd'hui des enseignants qui enseignent dans des conditions très difficiles
05:53auxquelles j'appelle tout mon soutien en permanence.
05:55C'est ça sur quoi je veux travailler,
05:57leur permettre de travailler avec beaucoup plus de sérénité.
05:59– Est-ce que vous avez envie de rester à votre poste,
06:00c'est-à-dire de continuer votre mission ?
06:02Ça fait quelques mois, quelques semaines que vous êtes en poste.
06:06Certes, Michel Barnier va peut-être être remplacé,
06:08mais derrière, si c'est un gouvernement constitué de centristes,
06:13de macronistes et de PCTLR,
06:15est-ce que vous avez envie d'en faire partie, de continuer votre mission ?
06:18– Depuis 2017, je suis au service des Français.
06:21Je sais grâce à qui je le suis, je le suis grâce au président Emmanuel Macron.
06:25Je le suis aujourd'hui, je suis ministre,
06:28notamment grâce à Gabriel Attal,
06:30dont j'ai pris la succession indirectement au ministère de l'Éducation nationale
06:34et je m'inscris dans ses pas.
06:35Il y a donc une continuité, notamment pour ce ministère,
06:37je pense pour d'autres également,
06:39et c'est ça que nous devons apporter aux Français.
06:41Je suis là pour servir les Français,
06:42je serai toujours là pour servir les Français.
06:43– Donc ça veut dire que s'il y a un nouveau gouvernement
06:45qui vous demande de rester à votre poste, vous le ferez ?
06:48– Ce n'est pas le sujet, le sujet pour le moment…
06:51– Ça doit être le sujet quand même.
06:53– Vous savez, il y a du travail tous les jours au ministère,
06:56et rien qu'aujourd'hui, j'avais un travail à faire
06:58sur notamment la situation de professeurs détachés
07:01qu'on envoie dans des lycées à l'étranger.
07:02Ça c'est un sujet qui est sur la table aujourd'hui.
07:04Il faut continuer à travailler, quelles que soient les circonstances,
07:07tant que je suis dans ce ministère,
07:08je travaillerai aux missions qui m'ont été confiées par le Premier ministre.
07:11– Ce soir, Michel Barnier prend la parole,
07:12mais qu'est-ce qu'il peut dire de plus ?
07:14– Je pense que… – Les dés sont jetés ?
07:15– Le Premier ministre l'a d'ailleurs déjà évoqué tout à l'heure
07:17à l'Assemblée nationale aux questions d'actualité.
07:19Il s'agit d'appeler, vous savez, il y a trois mots je crois
07:21qui doivent nous conduire aujourd'hui, tous collectivement,
07:23les 577 députés qui vont participer demain au débat sur les motions de censure.
07:28C'est responsabilité, stabilité, sérénité.
07:31C'est ça, responsabilité, stabilité, sérénité.
07:34Parce que s'il y a bien une chose dont la France n'a vraiment pas besoin
07:36en ce moment, c'est de l'instabilité.
07:38– C'est le jeu démocratique aussi que l'opposition ne soit pas d'accord
07:41avec l'opposition, si on fait se tomber le gouvernement.
07:43– Mais la Constitution est là pour ça,
07:45mais la Constitution est là aussi pour nous protéger.
07:47Je crois que là aussi, j'ai bien entendu qu'il y avait des députés
07:51qui hésitaient et qui avaient envisagé de ne pas voter ces motions de censure.
07:54Il y en a.
07:55Mais je veux aussi faire appel à la responsabilité de se demander
07:57de quoi avez-vous envie ?
07:58Vous avez vraiment envie que demain…
07:59On peut ne pas s'être d'accord sur tout.
08:01Vous avez vraiment envie que demain, la France n'ait pas son budget pour 2025 ?
08:05Vous avez vraiment envie que demain, les Français soient encore plus en colère
08:08sur des réponses, certes pas forcément parfaites,
08:10mais en tout cas, il y avait déjà des réponses.
08:12– Est-ce qu'il n'y a pas eu une erreur dès le départ ?
08:14Parce que si on reprend les résultats de juillet, certes,
08:16il n'y a pas eu de gagnant, mais il y a eu quand même un perdant,
08:19c'est le camp macroniste.
08:21Et tout d'un coup, on retrouve un gouvernement avec des personnalités
08:26issus de ce camp-là, Antoine Armand, vous-même, c'était peut-être ça l'erreur.
08:30C'est-à-dire qu'on ne voit pas de changement.
08:32Et finalement, Michel Barnier, pour les Français,
08:34d'ailleurs un sondage élable le disait,
08:36il ne voit pas de différence entre Michel Barnier et Emmanuel Macron.
08:39Donc c'était voie à l'échec, dans le contexte politique actuel.
08:42– Dans le contexte politique, avec une assemblée,
08:44dans laquelle la majorité que représente cette alliance
08:48qui va du bloc central jusqu'à la droite républicaine,
08:51c'est la seule majorité relative qui permettait d'avancer.
08:54Et moi aujourd'hui, ce que je redoute surtout,
08:56c'est l'échec de notre pays, c'est l'échec de notre pays.
08:58Parce que derrière, c'est encore une fois…
09:00– Non, c'est l'échec de Michel Barnier, c'est pas l'échec de Michel Barnier.
09:02– Non, nous mettons notre pays en difficulté, le Premier ministre l'a redit aussi tard.
09:04– Non mais là, vous jouez à faire peur.
09:06Aujourd'hui par exemple, la bourse de Paris a fini en hausse.
09:09On avait prévu une tempête financière, elle n'est pas là cette tempête financière.
09:11– Je ne suis là pour simplement appeler à la responsabilité.
09:14Car encore une fois, il y a des choses très concrètes pour les Français.
09:17Je vous parlais tout à l'heure, toujours pour vous parler de l'école,
09:20c'est simplement, on a 3 000 places d'internats supplémentaires qui sont prévues.
09:24Je ne peux pas les mettre en œuvre.
09:25– Il faut supprimer 4 000 postes…
09:27– Je viens de vous dire qu'au Sénat, il y a unanimité,
09:29non, la crèche générale était pour d'autres sujets.
09:31Il y a unanimité au Sénat pour réduire à 2 000 postes seulement les suppressions.
09:34Dans un contexte de baisse démographique, il faut aussi dire la vérité aux Français.
09:37Il ne faut pas non plus leur faire croire que tout est possible, que tout est magique.
09:39Ils ne sont pas idiots les Français, ils comprennent très bien ce qui se passe.
09:42Aujourd'hui, moi je veux leur dire, il y a un certain nombre de dispositifs,
09:44de mesures, d'outils dont on a besoin.
09:46On peut peut-être aller plus loin, je l'entends, mais déjà il faut avancer.
09:49Car si en tout cas, on bloque tout en essayant de dire pas de budget pour le moment,
09:53là c'est certain, ils auront des impôts en plus, ils auront des aides en moins,
09:56ils auront des policiers en moins dans la rue, ça c'est une réalité.
09:59Il y en aura encore, je n'ai pas dit qu'il y en aurait plus.
10:01Mais pour sortir de l'impasse.
10:02Non, non, non, s'il n'y a pas de budget 2025, je suis désolée,
10:04il y a des impôts qui vont augmenter pour la classe moyenne.
10:06Oui, mais il y a des impôts qui vont augmenter, qui ne vont pas augmenter.
10:08Il y a des taxes que vous aviez votées qui ne vont pas être votées.
10:10En attendant, la classe moyenne va payer très cher.
10:12Il y a 400 000 foyers qui vont rentrer dans l'impôt sur le revenu.
10:14Et oui, des retraités par exemple, ils vont pouvoir toucher une pension collée à l'inflation,
10:18ce qui n'était pas prévu par votre budget.
10:20Si on part des plus âgés, c'est 6 500 places d'embauche qui étaient prévues dans les EHPAD.
10:26Le 1er janvier, des retraités vont toucher la retraite qu'ils auraient dû toucher
10:29si vous n'aviez pas décidé de changer la règle.
10:31Je l'entends, mais ils vont aussi peut-être rentrer dans l'impôt sur le revenu,
10:34avec un impôt sur le revenu qui va augmenter.
10:36C'est ça la réalité.
10:37Je crois qu'il faut dire la vérité.
10:38Tout ce qui se passe est derrière un pays qui n'avance pas dans des conditions difficiles.
10:42Mais justement, est-ce que pour sortir de cette impasse politique,
10:44aujourd'hui, ce n'est pas la démission ou une élection présidentielle anticipée
10:48qui se pose et qui pourrait permettre d'avancer, madame la ministre ?
10:52Je vais être très claire.
10:53Le président de la République a été, ça ne nous a pas échappé, élu en 2017.
10:56Réélu et très bien réélu en 2022.
10:58Alors à quoi bon ?
11:00Aujourd'hui, il a été réélu.
11:03Il est élu pour un mandat de 5 ans.
11:05La constitution est très claire.
11:06La constitution est très claire.
11:08Il a un mandat de 5 ans.
11:09Et à quoi bon derrière ?
11:10Qu'est-ce qu'on y gagnerait ?
11:12De l'instabilité encore ?
11:13De l'incertitude ?
11:14Peut-être au contraire.
11:15Avec une assemblée qui sera toujours la même ?
11:18L'assemblée ne changera pas.
11:19Vous le savez très bien, elle ne peut pas changer.
11:21Il faut au moins attendre jusqu'à juillet 2025.
11:23Alors à quoi bon ?
11:24Franchement, c'est vraiment ça.
11:25Et puis je vais vous dire, je ne suis pas sûre que ceux qui appellent à sa démission en ce moment,
11:29je voudrais juste rappeler qu'ils ont perdu trois fois l'élection présidentielle.
11:31Ce n'est pas eux qui ont fixé le calendrier de la prochaine.
11:34Merci madame la ministre de l'Éducation nationale,
11:36madame Anne Gentay qui était l'invité de BFM Story.