Il y a quarante ans, le sida décimait toute une génération. Alors que le virus tue encore aujourd’hui, chronique d’une lutte collective contre la maladie, la stigmatisation, le silence et l’oubli.
C’est en 1981, au sein de la communauté homosexuelle californienne, qu’apparaissent les premiers cas d’une maladie inconnue. S’attaquant au système immunitaire, elle affaiblit l’organisme, qui devient la cible d’infections à l’issue mortelle. Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) n’est identifié que trois ans plus tard, alors que la pandémie a déjà largement gagné l’Europe et se propage dans les pays en voie de développement. Touchant massivement les hommes gays, mais aussi les hémophiles, les toxicomanes et les prostituées, le sida devient l’ennemi insaisissable d’une guerre à mener sur tous les fronts : médical, social et politique. Car la maladie amplifie la stigmatisation – parfois institutionnelle – dont souffrent ces groupes à risque, et le tabou qui l’entoure, isolant les malades, freine l’avancée des recherches.
Pouvoir de la parole
Depuis les débuts de la pandémie, 32 millions de personnes sont mortes du sida, et la maladie continue de tuer aujourd'hui. Si les antirétroviraux, complétés récemment par la PREP, un traitement préventif, permettent désormais à de nombreux séropositifs de vivre normalement, le VIH fait toujours des ravages – notamment sur le continent africain ou encore en Russie. En France, 6 500 personnes sont, chaque année, infectées par le virus. Ce documentaire déroule quarante ans d’histoire du sida, racontés par les personnes qui ont été et sont encore aux premières lignes d’une lutte sans relâche : ceux qui avaient 20 ans dans les années noires et ont vu leur communauté décimée, les chercheurs et les militants engagés, mais aussi des personnes diagnostiquées plus récemment, qui évoquent la difficulté et la honte de vivre avec cette maladie chronique encore taboue. Tous soulignent le pouvoir crucial de la parole, qui permet d’informer et de déstigmatiser pour offrir à chacun le contrôle de sa propre vie.
C’est en 1981, au sein de la communauté homosexuelle californienne, qu’apparaissent les premiers cas d’une maladie inconnue. S’attaquant au système immunitaire, elle affaiblit l’organisme, qui devient la cible d’infections à l’issue mortelle. Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) n’est identifié que trois ans plus tard, alors que la pandémie a déjà largement gagné l’Europe et se propage dans les pays en voie de développement. Touchant massivement les hommes gays, mais aussi les hémophiles, les toxicomanes et les prostituées, le sida devient l’ennemi insaisissable d’une guerre à mener sur tous les fronts : médical, social et politique. Car la maladie amplifie la stigmatisation – parfois institutionnelle – dont souffrent ces groupes à risque, et le tabou qui l’entoure, isolant les malades, freine l’avancée des recherches.
Pouvoir de la parole
Depuis les débuts de la pandémie, 32 millions de personnes sont mortes du sida, et la maladie continue de tuer aujourd'hui. Si les antirétroviraux, complétés récemment par la PREP, un traitement préventif, permettent désormais à de nombreux séropositifs de vivre normalement, le VIH fait toujours des ravages – notamment sur le continent africain ou encore en Russie. En France, 6 500 personnes sont, chaque année, infectées par le virus. Ce documentaire déroule quarante ans d’histoire du sida, racontés par les personnes qui ont été et sont encore aux premières lignes d’une lutte sans relâche : ceux qui avaient 20 ans dans les années noires et ont vu leur communauté décimée, les chercheurs et les militants engagés, mais aussi des personnes diagnostiquées plus récemment, qui évoquent la difficulté et la honte de vivre avec cette maladie chronique encore taboue. Tous soulignent le pouvoir crucial de la parole, qui permet d’informer et de déstigmatiser pour offrir à chacun le contrôle de sa propre vie.
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