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Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui 20/11/2024, il reçoit Maud Fontenoy, pour la série documentaire "Bleu : un océan de solutions : destination La Polynésie française" sur Canal +.

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Transcription
00:0011h-13h, Pascal Praud sur Europe 1.
00:04Documentaire inédit ce jeudi sur Canal+,
00:08et c'est pourquoi Maud Fontenoy est avec nous, bonjour !
00:11Bonjour !
00:12Avec ce documentaire, un océan bleu, un océan de solutions,
00:16c'est Destination, la Polynésie française,
00:20c'est une série documentaire proposée et incarnée par vous,
00:23c'est le quatrième épisode dans cette série documentaire,
00:26vous proposez de partir à la rencontre de ces hommes, de ces femmes,
00:29de consacrer leur vie à comprendre les océans,
00:32pour mieux les protéger, et cette fois-ci, c'est la Polynésie.
00:36Vous serez notamment avec des requins,
00:39on a parlé des requins blancs, d'ailleurs, hier,
00:42cher Laurent Tessier, il y avait un requin blanc, paraît-il,
00:45qui était du côté de Porquerolles.
00:47Oui, un grand requin blanc d'environ 4 mètres,
00:49qui a été observé début novembre à 600 mètres au large des îles Porquerolles.
00:52Mais alors, je sais que vous habitez dans le sud de la France,
00:55un requin à Porquerolles...
00:58C'est rare, un requin blanc.
01:00Le requin blanc avait plus ou moins disparu de la Méditerranée.
01:03Comment il est arrivé là ?
01:05C'est une bonne question, en vérité, la mer Méditerranée n'est pas une mer fermée,
01:08donc il est forcément arrivé par l'Atlantique,
01:10et s'il y en a un, il peut y en avoir plusieurs,
01:12mais il ne faut pas que ça nous affole,
01:14c'est vrai qu'on a tendance à avoir des images des dents de la mer.
01:16Je confirme !
01:18C'est exactement ces images que j'avais.
01:21Étonnamment, ce film a fait énormément de mal à tous les océans,
01:24et notamment à cette espèce-là,
01:26parce que vous avez beaucoup plus de morts avec des gens qui sont attaqués par des dauphins.
01:29Oui, mais les gens meurent attaqués par des dauphins,
01:32attaqués par des cocos qui tombent sur la plage
01:35quand ils sont allongés, ou des moustiques.
01:38La mortalité du requin est minime.
01:41Le requin blanc, qu'il soit au large de Porquerolles ou devant votre plage,
01:44il ne va pas vous attaquer.
01:46Il n'attaque pas les requins.
01:48Donc, bien sûr qu'il y a des accidents, parfois,
01:51quand ils sont dans un système de prédation,
01:53quand ils vont à un endroit pour se nourrir,
01:55un endroit où vous avez l'habitude de les nourrir.
01:57Il n'attaque pas, sauf quand il a faim !
02:00Il n'attaque pas, sauf quand il a envie de becqueter !
02:03Si il vient à un endroit pour manger,
02:05mais il ne s'intéresse pas à vous en tant qu'humain.
02:07Il ne mange jamais les humains.
02:09Ah bon ?
02:10Non, il ne mange pas les humains.
02:11Il va pincer un humain, se rendre compte que ce n'est pas vous.
02:14Il n'aime pas l'humain, parce que l'humain n'est pas assez gras pour lui.
02:16Donc, ce n'est pas sa nourriture.
02:17Mais alors, il faut lui dire avant !
02:19Je ne suis pas bon !
02:23C'est pas moi !
02:24Il mange quoi alors, le requin blanc ?
02:26Il va manger des thons, par exemple.
02:28Ça, il adore, c'est très gras.
02:30Il a plein de capteurs dans sa mâchoire,
02:32et à un simple bite, il sent exactement tout ce qu'il y a,
02:35et il ne va pas vouloir manger.
02:37Il va y avoir des accidents, parfois,
02:39mais ça arrive souvent avec des requins bulldog.
02:42C'est quoi un requin bulldog ?
02:43C'est une autre variété de requin,
02:45qui vient dans l'océan Indien,
02:49et parfois, il y a eu des accidents.
02:51Mais il faut savoir que le requin, c'est un animal
02:53qui est indispensable à la survie des océans,
02:55et quand on dit ça, on dit que les océans,
02:57c'est la marmite de l'humanité,
02:59c'est l'oxygène que l'on respire,
03:00c'est 22 000 médicaments.
03:01Il faut comprendre ce que les océans nous apportent,
03:03et se dire que le requin,
03:05c'est grâce à lui que tout ça fonctionne.
03:07Évidemment, je voulais, comme on dit,
03:09introduire votre sujet,
03:11ce sujet qui nous passionne, d'ailleurs,
03:13parce qu'il y a des images très belles,
03:14mais on était avec Maître Antoine Reglet,
03:16qui est l'avocat spécialiste en droits routiers,
03:19pas en droits maritimes,
03:20et M. Reglet,
03:22il y a moins d'accidents, évidemment.
03:24Vous avez été très gentil, d'ailleurs, avec nous,
03:26en parlant de notre émission,
03:28qui a une certaine philosophie, disiez-vous.
03:30Mais il vous complimentait, c'est tout.
03:32Oui, bon,
03:34il voulait que je sois député.
03:36M. Reglet, peut-être le mot de conclusion
03:38sur le sujet qu'on a abordé,
03:40je disais qu'il faut être plus sévère,
03:42et vous n'êtes peut-être pas tout à fait
03:44sur cette ligne-là, si on veut conclure.
03:46La sévérité, on peut l'avoir autrement
03:48que par les peines que les juges
03:50ne pourront pas appliquer, par exemple,
03:52en faisant payer les dommages et intérêts
03:54aux auteurs d'accidents, quand il y a de l'alcool.
03:56Quand ils n'ont pas d'argent.
03:58Vous êtes très en forme,
04:00Pascal Promé.
04:02Je vous connais une bienséance
04:04qui fait que vous n'interrompez pas
04:06aussi souvent les gens.
04:08Pardonnez-moi, alors je vous interromps.
04:10Je vous disais donc,
04:12mon cher Pascal, que j'aime beaucoup,
04:14que les assurances
04:16avancent les sous
04:18aux victimes, et se retournent
04:20après contre les auteurs.
04:22Donc les victimes sont payées, les auteurs sont ruinés
04:24parfois à vie. C'est dissuasif,
04:26c'est répressif, et ce n'est pas
04:28au juge d'en décider. Donc finalement,
04:30nous nous retrouvons sur la sévérité.
04:32Je suis pragmatique,
04:34vous êtes théorique. Finalement,
04:36ce sera aux auditeurs de choisir
04:38leur camp.
04:40Eh bien écoutez, je vous remercie en tout cas,
04:42M. Reglet, et bonne journée à vous.
04:44Quand vous défendez, vous êtes
04:46des deux côtés, si j'ose dire. Vous pouvez défendre
04:48parfois celui qui a causé l'accident
04:50et celui qui en est la victime ?
04:52Oui, ça m'arrive. Moi, je suis d'abord avocat
04:54de la défense, et quand je défends un homme
04:56ou une femme, je ne défends pas une cause.
04:58Et lorsque je défends des victimes, je suis
05:00un peu contre l'auteur, mais je suis beaucoup
05:02contre les assureurs qui ne veulent pas indemniser.
05:04Donc il n'y a pas de problème
05:06à avoir cette double casquette. Au contraire,
05:08je crois qu'elle est favorable aux victimes,
05:10parce que de connaître toute la stratégie des auteurs
05:12me permet, quand je suis avocat de victime,
05:14de tout contrecarrer, comme je l'ai fait ce matin
05:16avec votre argumentation.
05:18Eh bien merci, et vous avez été vraiment remarquable,
05:20Monsieur Reglet. Je serai vous, je me présenterai
05:22à la députation.
05:24On fait un ticket. Allez, il faudra choisir
05:26la couleur politique, peut-être qu'on aura
05:28une dispute sur ce point-là. Je serai votre suppléant, bien évidemment.
05:30On sera vous le chef.
05:32Il est 11h37.
05:38Bon, mot de Fontenoy, qu'est-ce qu'on va voir
05:40dans ce quatrième documentaire ?
05:42C'est le dernier ?
05:44Non, il y en a plein d'autres.
05:46Sur les océans ?
05:48C'est à chaque fois une destination du monde. On va aux quatre coins du monde
05:50à la rencontre de ces paysages à couper le souffle.
05:52Vous allez voir, les images sont sublimes, ça fait vraiment du bien,
05:54surtout en ce moment,
05:56et vu la densité de l'actualité.
05:58Et puis, on va à la rencontre de ceux qui y croient,
06:00des raisons d'y croire, de ceux qui travaillent,
06:02de ceux qui trouvent plaisir
06:04à sauvegarder nos océans.
06:06Et qu'est-ce qu'on va voir dans ce documentaire qui est diffusé demain,
06:08qui s'appelle Sur Canal,
06:10qui n'est pas accessible déjà sur My Canal ?
06:12Non, absolument pas.
06:14C'est à partir de demain qu'il sera accessible sur la plateforme,
06:16il sera diffusé en premium,
06:18si j'ose dire, à 23h, et puis après on pourra le revoir.
06:20Qu'est-ce qu'on va voir dedans ?
06:22L'idée, là, sur ce documentaire en Polynésie,
06:24c'est comme dans les autres,
06:26c'est d'aller à la rencontre d'une destination.
06:28La Polynésie, c'est français, ça paraît très loin,
06:30mais c'est un paysage
06:32incroyable, sublime,
06:34et puis des gens qui ont vraiment un lien charnel
06:36avec l'océan, qui ont un lien spirituel
06:38avec la mer. Les pêcheurs qui vont au large,
06:40ils vont s'arrêter au niveau de la barrière de Corail,
06:42stopper des bateaux de pêche, et prier
06:44pour que les océans puissent leur apporter la nourriture,
06:46préserver leurs bateaux, les sauvegarder.
06:48Donc il y a vraiment un lien très très fort,
06:50une force toute particulière dans cet océan,
06:52et puis on va à la rencontre
06:54de ceux qui étudient, par exemple,
06:56je pense à un scientifique dans ce numéro,
06:58qui étudie des petits coquillages
07:00qui ont un antidouleur plus puissant,
07:02mille fois plus puissant que la morphine,
07:04qui est applicable à l'humain, donc il faut savoir que c'est
07:0622 000 médicaments qui viennent du milieu marin,
07:08donc c'est la trousse à pharmacie de demain qui est dans l'océan,
07:10on comprend aussi que l'oxygène que l'on respire
07:12a un poumon sur deux, qui est fourni
07:14par l'océan, c'est le premier régulateur
07:16du climat, ce sont les énergies marines
07:18renouvelables, il y a les énergies qui viennent
07:20du fond de l'océan, avec les différences de température,
07:22les différences de salinité, et on va
07:24vraiment sur le terrain de l'application.
07:26C'est pas que de la théorie, c'est l'application,
07:28c'est exactement comment
07:30la nature, nous,
07:32et les océans en particulier, nous donnent des solutions
07:34pour répondre à nos problématiques actuelles.
07:36Et c'est comment le biomimétique, c'est comment on s'inspire de la nature,
07:38comment la mer vient au secours de la terre.
07:40Et donc ça donne
07:42déjà beaucoup de solutions, beaucoup de clés,
07:44on apprend beaucoup de choses, et puis
07:46ça vous fait voyager dans un pays vraiment
07:48magnifique.
07:50Et on a tous envie évidemment d'aller
07:52une fois en Polynésie française, même
07:54lorsque vous avez dit ça nous paraît loin,
07:56c'est loin, c'est-à-dire c'est 24
07:58heures pour y aller en avion,
08:00il y a le coût également, parce que c'est pas donné,
08:02forcément, c'est un certain prix,
08:04en plus vous ne partez pas tout seul, mais c'est peut-être
08:06à faire une fois dans sa vie.
08:08Un voyage, justement,
08:10on parlait tout à l'heure de la lettre au Père Noël.
08:12Peut-être un voyage en Polynésie, pourquoi pas ?
08:14Exactement, ou un cadeau de mariage,
08:16que sais-je. Une lune de miel, il y en a beaucoup qui partent
08:18en lune de miel, c'est vrai.
08:20Exactement.
08:22Il est 11h40,
08:24Michel Drucker,
08:26magnifique,
08:28rentrez M. Drucker, M. Drucker rentre,
08:3011h40.
08:32Alors, M. Drucker
08:34est en train de rentrer, mais rentrez
08:36M. Drucker, vous savez, on parle de vous depuis ce matin.
08:38Quand on marche. Oui, mais il faut parler
08:40dans le micro, il faut parler dans le micro.
08:42On sent que les sondages ont été bons, ça se sent quand
08:44on marche. Moi, je vous aime.
08:46Moi aussi, je l'aime. Et pourquoi
08:48Michel est là aujourd'hui ? Parce que vous vous rendez compte,
08:50le 20 novembre, on est le 20 novembre aujourd'hui,
08:52le 20 novembre 1964,
08:54il intervenait pour la première fois à la télévision.
08:56Alors, vous n'étiez pas né, bien sûr, Géraldine
08:58n'était pas née, en régie, personne n'était née,
09:00Maud n'était pas née, personne n'était née, et moi,
09:02j'avais deux mois. Donc, c'est vous dire
09:0460 ans de télévision, 60 ans
09:06de radio. Et j'ai parlé de vous de ce matin,
09:08j'ai parlé de... J'ai tout écouté.
09:10Sur Studio 1, vous avez entendu quand j'en ai en parlé ?
09:12J'écoute tout, je zappe sur tout le monde,
09:14j'écoute tout, comme Pascal, car je suis journaliste.
09:16Je suis d'accord avec vous. Comme Pascal.
09:18Alors, assiez-vous, enlevez votre parka.
09:20Non, non, je vous laisse avec moi.
09:22Mais non, vous êtes rentrés !
09:24Il est rentré,
09:26et puis maintenant, il va faire...
09:28Allez, Michel Drucker,
09:30mais, oui,
09:32mais arrête, parlez dans le micro !
09:34Allez, on la pose et on revient dans une seconde.
09:36Dans une seconde !
09:38Michel Drucker, magnifique, formidable, vous aimez les chiens.
09:4011h41, à tout de suite.
09:42Et avant la pause sur Europe 1,
09:44je vous rappelle que ce soir, de 16h à 18h,
09:46vous avez rendez-vous avec Cyril Hanouna
09:48pour son émission On marche sur la tête.
09:50C'est votre émission aussi, vous pourrez participer, bien sûr,
09:52en appelant le 01 80 20 39 21.
09:54A tout de suite,
09:56avec Pascal Praud, sur Europe 1.
09:58Europe 1, Pascal Praud.
10:00Et nous sommes donc
10:02avec Maude Fontenoy, et puis avec
10:04Michel Drucker qui est entré,
10:06on parlera tout à l'heure de sa carrière,
10:08de ce qui se passait il y a pile 60 ans.
10:10Maude Fontenoy, bleu, un océan
10:12de solutions. On va être avec un auditeur
10:14dans une seconde, mais je voulais qu'on écoute
10:16peut-être la bande-annonce de cet épisode.
10:18Alors, c'est l'épisode numéro 4,
10:20nous sommes d'accord, et l'idée, c'est de parcourir
10:22le monde entier, bien sûr.
10:24Le prochain, ce sera ?
10:26Le prochain, ce sera aux îles Fidji, au Tonga, c'est celui
10:28qu'on vient de terminer de tourner.
10:30Quelle chance vous avez quand même, c'est un pays merveilleux,
10:32de pouvoir voyager dans le monde
10:34entier, et de faire des documentaires.
10:36Parce qu'à chaque fois, vous restez combien de temps ?
10:38La vérité, c'est que comme j'ai 5 enfants,
10:40et qu'on compte en nombre de dodo, il faut que je fasse
10:42hyper, hyper, hyper vite, et que je promets
10:44à chaque fois, je ne fais pas plus que 14 dodos.
10:46Donc, je tourne de très,
10:48très tôt, jusqu'à très, très tard,
10:50non-stop, et Michel connaît mon énergie.
10:52Donc, l'équipe,
10:54elle suit derrière, mais il faut y aller.
10:56Alors, écoutons cet extrait, cette bande-annonce,
10:58et je rappelle que c'est programmé
11:00demain soir, sur Canal, à 23h.
11:02Nouvelle étape du tour du monde
11:04des océans de Maud Fontenoy,
11:06la Polynésie.
11:08On est vraiment petit devant l'immensité
11:10de cet océan.
11:12Notre avenir à tous
11:14dépend du royaume des mers.
11:18Aventurons-nous, dans ce grand bleu,
11:20cet océan de solutions.
11:22Gros plan sur les innovations écologiques et environnementales,
11:24à la rencontre de ceux qui cherchent à faire
11:26bouger les lignes. Création documentaire,
11:28bleu, un océan de solutions,
11:30la Polynésie. Seulement sur
11:32Canal+.
11:34Il est 11h47, je crois que
11:36nous sommes avec Didier, qui voulait
11:38interroger. Bonjour, Didier.
11:40Bonjour, Pascal.
11:42Didier, vous êtes traiteur ?
11:44C'est ça, oui. Vous êtes le traiteur de Saint-Nazaire,
11:46qui nous appelle de temps en temps ?
11:48Non, je suis de Chartres, moi, monsieur.
11:50Ah, parce que nous avons plusieurs traiteurs.
11:52Il faut dire les choses comme elles sont.
11:54Oui, ils sont les traiteurs.
11:56Alors là, vous entrez d'ailleurs dans une période
11:58qui va être plutôt florissante,
12:00c'est Noël. Donc, traiteur
12:02Noël, c'est la fête.
12:04C'est le cas de le dire, mais
12:06je vais vous dire sincèrement, quand on voit
12:08le poisson,
12:10la surpêche
12:12qu'il y a en ce moment de partout,
12:14et quand je vois que les océans ne sont pas protégés,
12:16et quand je vois le prix
12:18où on vend le poisson aujourd'hui,
12:20je vais vous dire sincèrement,
12:22c'est ce foot de la gueule du monde.
12:24Parce que je pars du principe.
12:26Un filet de saumon,
12:28je parle de chez le grossiste,
12:30un filet de saumon
12:32qui vous dit
12:34un kilo, ça vaut
12:3619 ou presque 20 euros
12:38le kilo, ce qui veut dire
12:40qu'il s'arrange de manière que le filet
12:42soit à 2,5 kilos, ce qui veut dire
12:44que vous arrivez à 50 euros le kilo.
12:46Vous avez...
12:48Comment dirais-je ?
12:50Vous arrivez à 50 euros le filet, pardon.
12:52Vous m'avez un peu perdu
12:54pour te dire, ça on parle
12:56du grossiste. Bon, vous trouvez
12:58que le prix du saumon, le prix du kilo
13:00est trop cher, c'est cela ?
13:02Bien sûr, Pascal, il faut
13:04être sérieux, il y a 3-4 ans
13:06on n'a rien, on l'avait à 8 euros le kilo.
13:08Et au-delà
13:10de ça, parce que je ne suis pas sûr
13:12que Maud Fontenoy
13:14elle s'intéresse à l'océan
13:16mais pas tant de la consommation
13:18gel poissonnier.
13:20Je vais vous dire
13:22Pascal, c'est comme les filets
13:24de limande, c'est comme les singes
13:26qui sont gelés, c'est comme tout ça.
13:28J'entends bien, mais la question
13:30pour Maud Fontenoy, qu'est-ce qui vous intéressait ?
13:32Il voulait parler du gaspillage.
13:34Voilà.
13:36Vous voulez dire qu'on empêche
13:38trop, qu'il y a une surpêche ? Bien sûr,
13:40Pascal, on empêche trop parce qu'il y a
13:42un gaspillage énorme. Alors Maud Fontenoy peut répondre peut-être là-dessus
13:44qui connaît bien les océans.
13:46Bonjour,
13:48on a surexploité nos océans
13:50et on a énormément de gaspillage
13:52parce qu'il y a 7 millions de tonnes de poissons
13:54qui sont malheureusement rejetés à la mer parce qu'ils ne correspondent
13:56pas au quota, parce qu'ils ont été écrasés par les filets.
13:58Il y a beaucoup de pêche accessoire aussi,
14:00vous savez qu'on pêche des poissons qui n'ont rien à faire
14:02et qui sont malheureusement rejetés morts.
14:04Et puis c'est vrai qu'il va falloir qu'on consomme
14:06un peu différemment, c'est-à-dire qu'il va falloir qu'on arrête
14:08un peu le thon rouge, l'espadon,
14:10le marlin, qui sont des poissons de fin de chaîne alimentaire
14:12qui sont souvent plus chargés en métaux
14:14lourds, et prendre des poissons de début,
14:16c'est-à-dire des poissons plus petits comme
14:18le macro, la sardine, le haran.
14:20Et puis il va falloir qu'on aille vers un
14:22nettoyage un peu plus raisonné, un peu plus
14:24intelligent peut-être, parce que quand on prend son thon rouge,
14:26eh bien il va falloir faire, pour un kilo
14:28de thon rouge, tu dois environ utiliser
14:308 à 10 kilos
14:32d'une farine d'un autre poisson pour nourrir ton kilo
14:34de thon rouge, donc au final
14:36c'est absolument pas
14:38durable, on va dire,
14:40et puis il va falloir qu'on aille vers les algues
14:42et c'est le produit d'avenir.
14:43Dans ce documentaire, évidemment, il y a les sujets
14:45dont on vient de parler, mais il y a aussi, et moi j'aime
14:47beaucoup cela, les rencontres avec les
14:49hommes, les femmes, c'est ça quand même
14:51qui est aussi intéressant. Et vous partez à la rencontre
14:53par exemple d'une femme qui a la mémoire vivante
14:55des traditions orales de ses ancêtres,
14:57elle se bat pour transmettre les langues, les légendes
14:59et la culture polynésienne aux jeunes générations.
15:01Et j'ai l'impression effectivement
15:03qu'il y a quelque chose, lorsqu'on va en Polynésie,
15:05on voit une vie d'avant.
15:07Alors que lorsqu'on est ici,
15:09en France, des témoignages
15:11de la vie d'avant, il y en a peu.
15:13Beaucoup se sont mis au goût du jour.
15:15Non, non, c'est vrai qu'il y a
15:17cet attachement au territoire
15:19qui est très fort, avec des traditions
15:21qui perdurent aujourd'hui. Je vous disais que j'avais accouché
15:23d'autres de mes enfants là-bas, et que là-bas la tradition
15:25c'est de te donner ton placenta quand tu sors
15:27de l'hôpital. Pourquoi ? Parce que pour eux c'est très
15:29important d'avoir un contact avec
15:31la terre, et donc tu vas planter
15:33sous un arbre si tu veux qu'il ait un lien avec la terre
15:35et tu vas le mettre derrière la barrière de corail
15:37si tu veux que ton enfant ait un lien éternel avec l'océan.
15:39Mais il y a toujours ces
15:41croyances avec des zones, vous savez, qui sont encore
15:43taboues. Enfin, c'est pas pour rien que Brel et Gauguin
15:45sont allés sur ces îles
15:47des Marquises, à Hivawa,
15:49où j'ai eu la chance d'arriver à La Hame. Enfin, il y a
15:51quelque chose. On peut écouter d'ailleurs la chanson
15:53Les Marquises, qui est dans le dernier
15:55je pense, 33 tours
15:57de Brel,
15:59qu'il a été sorti en 77-78.
16:01J'ai mis en épatte de mise aux Marquises.
16:03Exactement, aux Marquises,
16:05qui est une chanson formidable.
16:07Alors Michel Drucker est là. Là où j'en vis,
16:09Drucker, monsieur Drucker, maître Drucker,
16:11c'est que moi je parle de Brel de loin.
16:13Lui, il l'a interrogé, il l'a connu.
16:15Mais je pilotais avec lui.
16:17Mais oui, c'est ça qui est fou.
16:19Il avait tous ses diplômes de pilote,
16:21et à la fin de sa vie, il allait
16:23d'île en île déposer le courrier avec son bimoteur.
16:25Qui est toujours exposé sur l'île de Hivawa,
16:27dans le petit musée, il y a le petit avion de Brel.
16:39C'est vrai que la Polynésie, le temps s'arrête
16:41d'une certaine façon, et c'est pour ça que c'est une
16:43quiétude, c'est loin, c'est vrai,
16:45encore plus quand on y va à la rame, parce qu'on met 5 mois,
16:47mais néanmoins, c'est vraiment 5 mois à la rame.
16:49Parce que vous, vous êtes allé à la rame.
16:51Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
16:53Mais en l'occurrence, c'est vrai que t'apprécies d'autant plus
16:55quand t'arrives sur Hivawa, après avoir ramé
16:57pendant 5 mois, je peux te dire que...
16:59C'est vrai que je connais des gens qui rament depuis plus de 5 mois,
17:01en même temps, mais...
17:03Vous me regardez, non ?
17:05Mais vous êtes, comment dire,
17:07un bébé de Rucker.
17:09Il vous a regardé avec amour.
17:11Vous êtes au début, vous allez ramer 60 ans maintenant.
17:13C'est une des fées
17:15qui s'est penchée sur votre berceau
17:17et qui a dit, tu seras
17:19fantaisiste.
17:21En tout cas, Michel m'a accueilli très gentiment
17:23lors d'un tournage de Vivement Dimanche.
17:25J'ai beaucoup appris en le regardant.
17:27Je le dis à chaque fois parce qu'il y a
17:29plusieurs Drucker, il y a le Drucker journaliste
17:31de sport, il y a le Drucker
17:33grand metteur en scène des soirées
17:35que vous connaissez, mais il y a un Drucker
17:37très novateur dans
17:39les rendez-vous du dimanche, dans une émission
17:41qu'il faisait ici sur Europe qui s'appelait
17:43Studio 1
17:45où il est incroyablement
17:47journaliste, où il annonce le Grand Journal
17:49avant le Grand Journal, où il reçoit
17:51tous les témoins de l'actualité
17:53et c'est dans les années
17:5575, où souvent je vous en parle
17:57des rendez-vous du dimanche, vous êtes
17:59avec Simone de Beauvoir, vous êtes avec tout le cinéma
18:01français, vous êtes avec toute la
18:03variété française.
18:05Et c'est
18:07ni plus ni moins qu'un grand journal de la culture
18:09que vous faites.
18:10C'est bien que vous ayez cette mémoire
18:12des vieux.
18:16Vous savez l'affection que j'ai pour vous,
18:18c'est que vous avez la mémoire.
18:20Ça se perd.
18:22Comme dirait Ferré, avec le temps, tout s'en va.
18:24Et vous, vous avez cette mémoire.
18:26Mais parce qu'en même temps, à l'époque, il y avait une, deux chaînes
18:28et qu'on la regardait, et que modestement, vous avez
18:30donné sans doute, beaucoup de gens de ma génération doivent
18:32vous dire ça, vous avez donné envie
18:34de faire ce métier. Je crois que Laurent Ruquier
18:36regardait beaucoup la télévision aussi,
18:38et qui doit vous dire la même chose, parce qu'on
18:40vous regardait, vous regardait Chancel, on regardait
18:42Pivot, et puis on avait envie d'appartenir
18:44disons-le, à ce monde.
18:46Ce qui me fait plaisir, c'est que ça continue.
18:48Vous savez quel cadeau d'anniversaire je me suis fait ?
18:50Non.
18:52Il passe dimanche, et c'est pour vous.
18:54Oui mais vous dites ça à tout le monde que c'est pour vous !
18:56Je me connais !
18:58A chaque fois, dès que vous voyez quelqu'un,
19:00vous lui dites c'est pour vous !
19:02C'est Lelouch !
19:04Voilà, vous lui avez consacré toute votre chronique du JDD.
19:06Deux heures avec Lelouch,
19:08avec Françoise Fabian, 90 ans,
19:10avec Barbelivien que vous aimez beaucoup,
19:12et on va rendre hommage à Lino Ventura.
19:14Voilà, c'est mon cadeau d'anniversaire de dimanche.
19:16Bon, Montfontenoy, en tout cas,
19:18vous êtes une aventurière, vous pourriez vivre en Polynésie ?
19:20Largement.
19:22C'est vrai que ça fait loin de
19:24le reste de la famille, mais si tu emmènes tous tes enfants...
19:26Bien sûr, mais est-ce que vous pourriez vivre avec tous les enfants ?
19:28Est-ce qu'il y a une vie ?
19:30Est-ce qu'il y a une vie possible pour des jeunes gens ?
19:32Avant qu'ils habitaient tout le temps sur des bateaux,
19:34la vérité c'est que...
19:36Kersauson a une vie là-bas.
19:38Vos enfants, par exemple, l'aîné a 16 ans ?
19:40Oui, mais c'est vrai que là-bas,
19:42les enfants plus grands vont faire leurs études, du coup en Nouvelle-Zélande,
19:44en Australie, parfois...
19:46Qu'est-ce qu'on peut faire en Polynésie
19:48si on veut y rester ? Quelle est l'activité
19:50professionnelle qu'un jeune peut avoir ?
19:52Eh bien, il y a des professeurs
19:54qui vont se mettre là-bas, des médecins qui vont se mettre là-bas,
19:56après il y a tout ce qui concerne
19:58la mer, les ports...
20:00Non, il y a des activités exceptionnelles,
20:02et c'est surtout un cadre de vie incroyable.
20:04Je remercie Michel vraiment de s'être arrêté sur le bateau,
20:06parce que moi, Michel, il m'a donné ma chance en télévision,
20:08j'ai commencé la télévision grâce à Michel Drucker,
20:10donc vous disiez, il y a plusieurs Michel Drucker,
20:12il y a aussi le Michel Drucker qui donnait sa chance
20:14à des petits jeunes,
20:16et moi j'arrivais à la rame, et Michel Drucker
20:18il m'a dit, si tu veux, tu viens t'asseoir toutes les semaines
20:20sur le canapé rouge, et j'ai
20:22jamais été aussi stressée de ma vie que quand je rentrais
20:24sur le plateau de Michel Drucker pour faire ma petite
20:26chronique sur l'environnement.
20:27Mais Michel, vous savez que nous,
20:29on a une chanson fétiche ici,
20:31avec Monsieur Olivier Guenec, et cette chanson
20:33fétiche, c'est d'amour et d'amitié.
20:35Et régulièrement, nous l'écoutons.
20:37La première fois qu'elle a été
20:39entendue sur le sol de France,
20:41c'était dans Champs-Elysées.
20:43Et c'était absolument
20:45formidable.
20:47Et on peut l'écouter, peut-être,
20:49cette chanson d'amour et d'amitié.
20:51Je remercie évidemment Maude Fontenoy,
20:53parce que votre énergie est sans égale,
20:55mais de la même manière que Michel est
20:57venu parler quand vous étiez là, vous pouvez
20:59rester là quand Michel est arrivé.
21:01Je vais chez notre ami William Lémergie.
21:03C'est vrai ? Vous l'embrassez.
21:05Mais merci en tout cas pour votre énergie,
21:07merci pour ce que
21:09ces documentaires
21:11régulièrement diffusés sur Canal,
21:13et puis de
21:15nous faire voyager.
21:17Vous pourriez aller faire de la plongée avec Maude, peut-être, non ?
21:19Oui, j'aimerais bien Pascal l'emmener.
21:21J'y propose à chaque fois.
21:23Il y a toujours une piscine ou autre chose.
21:2511h57,
21:27cher Michel.
21:29Si on te faisait un vivement dimanche en 2025 ?
21:31Attends, attends, c'est une proposition
21:33qu'il me fait, là ?
21:35Magnifique.
21:37Ça serait extraordinaire, Michel.
21:39Est-ce que vous aimez les requins ?
21:41Magnifique.
21:43C'est fini les guignols, Pascal.
21:45C'est là, Pascal, si je fais un vivement dimanche.
21:47Je viens vous voir.
21:49Pascal, il n'a plus le temps, il va se présenter
21:51à la présidentielle.
21:53C'était une invitation !
21:55Maintenant, c'est la présidentielle !
21:57Merci, Maude Fontenoy.
21:59Et Michel Zucker dans une seconde.
22:01Appelez-nous.
22:03Au 01.80.20.39.21.
22:05A tout de suite avec Pascal Praud sur Europe.

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