• il y a 7 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité.

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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00 - Europain, Pascal Praud, avec vous de 11h à 13h sur Europe 1.
00:04 - C'est vrai que c'est difficile de parler d'autre chose avec ces drames qui nous touchent tous.
00:07 On pourra peut-être évoquer le festival de Cannes et Camille Cotin qui a taclé les Messieurs Tout-Puissant lors de l'ouverture.
00:15 Ça fait beaucoup réagir sur notre page Facebook, je pense qu'il y a eu 1000 messages paraît-il, monsieur Olivier Guenec ?
00:20 - Exactement, Pascal. - C'est beaucoup 1000 messages ?
00:23 - C'est en tout cas beaucoup plus que sur les autres publications que j'ai mises, exactement.
00:28 - C'est-à-dire que c'est une sorte de record ? - Oui, on peut parler de record, oui, c'est ça.
00:32 - Donc 1000 messages, c'est 1000 commentaires sur votre page Facebook de gens qui ont commenté la prise de parole de Camille Cotin ?
00:38 - Parfaitement, oui. On est au moins dans le top 3 de l'année, oui.
00:41 - Alors en même temps, quand il y avait moins de gens inscrits sur la page Facebook, par définition, il y avait moins de commentaires.
00:46 - Oui, je ne suis pas habitué là, c'est exponentiel évidemment.
00:49 - Je ne suis pas sûr que le mot soit... - Bah si, c'est totalement adapté, si, si, je vous l'affirme.
00:55 - C'est exponentiel, alors. On est à combien aujourd'hui d'abonnés sur la page Facebook ?
00:59 - Non mais là, vous allez tomber dans les pommes, on est à quasiment 31 000 abonnés !
01:04 - C'est plus par exemple que les pages concurrentes d'émissions qui pourraient ressembler à celles que nous faisons sur d'autres radios ?
01:10 - Oui, par exemple, exactement, une émission où les auditeurs prennent la parole sur une autre station,
01:14 ils sont à 30 000 et les pages existaient depuis 10 ans ! Voilà, je les ai battues !
01:17 - C'est vrai. - Voilà, allez, merci.
01:19 - Écoutez, bravo à vous. - Ah bah, pas de soucis, je suis là pour servir l'humanité, il n'y a pas de problème.
01:23 - Oui, c'est l'humanité.
01:26 - Dans le livre des records, j'aurais ma petite place.
01:29 - On a franchi un cap, si vous voulez, puisque M. Boubouc franchit et est là pour l'humanité.
01:34 - Je sers mon pays, désolé.
01:35 - D'ailleurs, comme il y a eu une actualité très dramatique, on était la semaine dernière,
01:39 il y a deux jours ou trois jours, M. Carasoumaillon n'était pas là.
01:43 Et on n'a pas eu l'occasion, évidemment, d'en parler, mais il était là pour le tournoi de la presse, je crois.
01:47 Il était à Clairefontaine, où il a joué au football.
01:51 - Exactement, oui. - Et il défendait les couleurs d'Europe 1.
01:54 - Bon, oui, du mieux qu'il ait pu, mais...
01:56 - Et pareil, on a terminé 8e, nous, Europe 1.
01:59 - Oui, 8e, et il a eu une coupe, hein. - 8e sur 8 ?
02:02 - Non, 8e sur 20, Pascal.
02:04 - Oui, mais alors, nous, on vous envoie pour défendre nos couleurs, et vous terminez 8e sur 20.
02:09 Moi, pardonnez-moi, si je vais avec Laurent Tessier, on est premiers.
02:12 - Nous, on a la gagne. - On ramène la coupe à la maison.
02:15 - Vu l'équipe que j'avais, c'est déjà pas mal.
02:17 Parce qu'en plus, vous allez dire du mal des joueurs avec qui vous avez joué.
02:21 Il y avait qui, par exemple ? - Cédric Chasseur, qui était au cage.
02:24 - Au cage ? - Oui, il était gardien.
02:26 - Oui, dans les cages. - Il s'est cassé de nous, à passage.
02:29 - Oui, il s'est cassé, il est revenu, on a failli l'amputer de la main,
02:33 donc c'est quand même très ennuyeux.
02:35 Si vous me permettez, il a des doigts en bois.
02:38 - Je crois qu'il a fait exprès pour ne plus écrire de flash-info.
02:40 Enfin, je le soupçonne, hein, mais je ne veux pas non plus.
02:43 - C'est agréable. Bon, et qui jouait dans l'équipe, encore ?
02:46 - Après, on avait des personnes du service politique, Alexandre Cheveau.
02:50 - Oui, enfin, si on vous demandait des joueurs du service politique de rap,
02:53 - Alexis de Lafontaine. - Il y avait des femmes avec vous ?
02:55 - Non, pas cette année, apparemment.
02:57 - Bon, Camille Cotin, justement, écoutons-la, elle est au Festival de Cannes.
03:00 - Dans ce monde, le jour et la nuit se confondent.
03:04 On part en projection très tôt le matin, sans avoir dormi,
03:08 et on donne ses rendez-vous professionnels en pleine nuit,
03:11 sur une plage qui porte le nom d'une marque.
03:13 C'est normal.
03:14 Ah oui, je précise que les rendez-vous professionnels nocturnes,
03:18 dans les chambres d'hôtels des messieurs tout-puissants,
03:21 ne font plus partie des justes et coutumes du vortex cannois,
03:24 suite à l'adoption de la loi #MeToo.
03:27 Et on s'en félicite.
03:29 - Bah, écoutez, moi, ça me choque pas ce qu'elle a dit.
03:32 Ecoutez, franchement, les messieurs...
03:34 Vraiment, alors, ça me choque pas du tout,
03:35 et c'est vrai qu'il y a des hommes qui se sont comportés n'importe comment,
03:39 dans tous les milieux, mais notamment dans le milieu du cinéma,
03:42 et de faire peser sur des femmes un rapport de ce type,
03:47 en disant "tu viens dans ma chambre et t'auras peut-être un rôle",
03:50 si ça n'existe plus, je trouve ça...
03:52 - C'est très bien.
03:53 - Bah voilà, je trouve ça très bien.
03:54 Qu'est-ce qui vous choque, Olivier Guenec ?
03:56 - Ah mais j'ai rien dit, pourquoi vous m'attaquez ?
03:58 - Bah, qu'est-ce que disaient les gens sur la page Facebook ?
04:00 - En gros, que c'était un peu une héroïne de pacotille.
04:02 Voilà, c'est ce qui ressortait le plus dans les commentaires.
04:04 Bon, Audrey est avec nous, en tout cas, pour en parler.
04:06 - Moi, je trouve ça très bien.
04:07 En tout cas, sur le fond, je trouve ça très bien.
04:09 C'est toujours pareil, là où je peux rejoindre les uns et les autres,
04:13 c'est parfois on peut être d'accord sur le fond avec quelqu'un,
04:15 mais on devine celui ou celle qui dit ça pour d'autres raisons,
04:20 et on décroche un peu.
04:22 Moi, je connais pas Camille Cotin,
04:24 mais je trouve qu'elle avait fait un film formidable, d'ailleurs,
04:26 à la rentrée dernière,
04:28 où elle jouait la mère de famille de cinq ou six enfants.
04:31 Vraiment, ce film est formidable,
04:33 vous allez retrouver le titre à l'instant.
04:35 - Dans 10% aussi, la série, elle était formidable.
04:37 - Exactement, c'est pas le titre que je cherchais.
04:39 - Merci, Jérémie.
04:40 - Je sais, je sais, je sais.
04:41 Je vais vous chercher le titre.
04:43 - Audrey, là, Audrey,
04:45 vous voulez intervenir là-dessus,
04:47 les messieurs tout-puissants, elle a raison !
04:49 - Mais oui ! Bonjour, Monsieur Proro.
04:51 - Bonjour, dame Audrey.
04:53 - Oui, moi, je trouve ça un peu...
04:56 Je trouve ces commentaires un peu déplacés pour vous, les hommes.
04:58 - C'est-à-dire ?
05:00 - C'est-à-dire qu'en gros,
05:02 elle oublie de préciser dans son beau discours
05:04 qu'il y a beaucoup d'actrices qui, pour réussir,
05:07 voulaient bien aller dans les chambres d'hôtel en pleine nuit.
05:10 - Ecoutez, ça, vous n'en savez rien.
05:12 - Non, mais on s'en doute un petit peu.
05:16 - On a eu quand même, les témoignages,
05:18 pour le moment, sont plus de femmes
05:22 qui ont raconté qu'elles avaient été abusées par des hommes,
05:24 je n'ai pas entendu d'hommes
05:27 témoigner qu'ils avaient été harcelés par des femmes
05:30 qui avaient frappé à leur porte à 3h du matin
05:32 pour absolument entrer dans leur chambre.
05:34 Je n'ai pas entendu ce témoignage.
05:36 C'est peut-être arrivé dans vos vies, messieurs, mais...
05:39 - Non, ils seraient peut-être flattés, d'ailleurs, les hommes,
05:42 d'être agressés par des femmes.
05:44 - Ils seraient peut-être comment ?
05:45 - Flattés.
05:46 - Je pense que l'homme a une capacité à être flatté assez rapide,
05:49 de ce point de vue-là, si vous parlez.
05:51 La humanité des hommes est assez grande de ce point de vue-là.
05:54 Quand on les regarde un peu, ils font le "pam", le "pam".
05:58 - Non, mais c'est pas...
06:00 Je vais vous dire, monsieur, pour moi, mon avis personnel.
06:04 - Oui, bah c'est...
06:05 - Je pense qu'un employeur...
06:07 - Je doute que ce soit Olivier Guedec.
06:08 - On va parler très sérieusement.
06:10 Un homme qui invite une femme en pleine nuit à l'hôtel,
06:13 ce n'est pas pour faire de la broderie à mon lèvre.
06:15 - Je suis d'accord avec vous et ce n'est pas convenable.
06:17 Moi, je trouve que ce n'est pas convenable.
06:18 - Voilà, et je pense que la femme, les hommes tout-puissants,
06:22 non, vous n'êtes pas tout-puissant.
06:23 Le problème, c'est l'importance qu'elle leur donne.
06:26 En y allant, elles savent à quoi ils viennent.
06:29 - Non, mais parfois c'est gênant, vous savez bien.
06:31 En fait, c'est toujours pareil,
06:32 quand un homme extrêmement important demande à quelqu'un
06:36 qui l'est moins de passer, c'est très compliqué,
06:39 parfois où ça l'était, de dire non.
06:41 Donc, j'imagine que ces jeunes femmes,
06:43 elles étaient en disant "je vais y aller
06:45 et je veux en même temps faire comprendre les choses avec délicatesse".
06:50 Et c'était...
06:51 On ne peut pas dire parce qu'elle est allée dans la chambre,
06:53 elle est consentante.
06:54 Ça, je n'entends pas ça et je n'admets pas ça.
06:57 - Non, mais ce n'est pas ce que je vous dis non plus, attention.
06:59 - C'est un petit peu ça.
07:00 C'est genre, elles l'ont bien cherchée,
07:03 elles sont allées dans la chambre.
07:04 - Non, parce que...
07:05 - Dis-moi, j'entends ça.
07:06 - Quand on y va à minuit,
07:08 je pense qu'on peut avoir un rendez-vous professionnel
07:11 autre que la nuit, autre que dans un hôtel.
07:14 - Mais je suis bien d'accord avec vous,
07:16 mais tout ça, comment vous dire ?
07:18 Elles savent évidemment que l'homme leur a demandé de passer,
07:24 pas pour signer un contrat,
07:28 mais elles se font confiance sans doute,
07:33 en disant "il va comprendre par mon attitude,
07:36 avec délicatesse, je vais pouvoir m'en sortir, que sais-je".
07:38 - Oui, mais on refuse.
07:39 - Mais c'est très compliqué, ou ça l'était en tout cas.
07:43 Et puis, je vais vous dire, c'est indigne de proposer ça
07:45 quand tu es un homme puissant, c'est indigne de trouver ça.
07:48 - Ah mais alors là-dessus, on est bien d'accord.
07:51 - Que dites-vous Géraldine ?
07:52 - Non mais c'est dégueulasse de la part du mec de faire ça, excusez-moi.
07:56 Franchement c'est irrespectueux.
07:58 - Et écoutez, qui est des hommes qui se soient mal conduits pendant des années ?
08:03 Je vous assure.
08:05 Sur ce sujet, je dis toujours la même chose.
08:07 Moi je suis un homme, et j'ai découvert moi-même,
08:10 alors que je vis avec les hommes depuis toujours,
08:12 dans les vestiaires de foot et tout ça,
08:13 j'ai découvert des comportements que je n'imaginais même pas.
08:17 Et de gens très haut placés parfois,
08:20 avec des personnalités très importantes, des gens qui avaient du succès.
08:23 Pourquoi ça ?
08:24 Parce que par définition, moi je ne sais pas comment les hommes se conduisent avec vous Audrey.
08:28 Je ne le sais pas.
08:30 Je n'ai jamais été dans l'intimité
08:33 pour voir comment les hommes qui vous ont invité à dîner,
08:37 qui vous ont accompagné au bas de votre escalier,
08:41 qui sont entrés dans votre chambre,
08:43 je ne sais pas ce qu'ils vous disent.
08:45 Je n'étais jamais présent.
08:46 Je sais moi ce que j'ai dit.
08:47 Je sais ce que j'ai dit moi.
08:49 Il y a des hommes qui sont très incorrects et on est bien d'accord.
08:51 Mais bien sûr, mais j'ai quand même été surpris.
08:53 On est au-delà de l'incorrection.
08:55 Moi j'ai été surpris.
08:56 Je ne peux pas vous dire autre chose.
08:57 Pourquoi ?
08:58 Parce que d'abord je ne les voyais pas,
08:59 et puis je n'en connaissais pas, me semble-t-il.
09:01 Voilà.
09:02 Après, le problème c'est que je trouve que le discours qu'elle a eu,
09:06 en plus, dessert la femme.
09:08 Très honnêtement, ça nous dessert, nous les femmes.
09:10 Ça je n'en sais rien.
09:12 Pourquoi vous trouvez que ça vous dessert ?
09:13 Parce qu'elle nous victimise.
09:15 Moi je pense qu'un homme qui met la main aux fesses à une femme,
09:18 c'est assez grand pour lui mettre une claque.
09:20 Oui, enfin...
09:22 Sans pour autant crier à un monde du coin.
09:25 Donner une claque à quelqu'un...
09:27 C'est ce qu'on faisait à l'époque.
09:29 Oui, enfin donner une claque à un homme important
09:31 quand vous êtes dans le même secteur que lui
09:33 et que vous allez le revoir régulièrement...
09:35 Après c'est pas facile.
09:37 Ben c'est pas facile, croyez-moi.
09:39 Je pense que c'est pas facile et c'est bien.
09:40 C'est pour ça d'ailleurs que, en général,
09:43 profiter d'un poids hiérarchique ou de son statut
09:48 pour obtenir quelque chose,
09:50 pas forcément sexuel d'ailleurs,
09:52 mais même dans plein d'autres domaines,
09:54 je trouve que c'est moralement condamnable.
09:56 Voilà.
09:57 Quand t'es en position de force justement,
10:00 tu as l'élégance de ne pas abuser de ça.
10:05 Voilà ce que je modestement pense.
10:07 Mais moi je vous dis honnêtement,
10:09 son discours, je vais vous dire ce que j'en pense...
10:11 Non, vous n'avez pas aimé.
10:13 Non, c'est vrai que je n'ai pas aimé
10:15 parce que je pense qu'il y a des causes...
10:17 Bon, elle parle des actrices...
10:19 On n'a rien entendu pendant 30 ans
10:21 et puis aujourd'hui, il y a le mouvement #MeToo,
10:23 tout le monde dérifait langue et compagnie...
10:25 Vous marmonnez Géraldine !
10:27 Géraldine elle marmonne !
10:29 Parlez dans le micro !
10:31 Mais vous marmonnez !
10:33 Si, la raison, vous marmonnez.
10:35 Elle n'est pas contente Géraldine.
10:37 Moi je pense très honnêtement,
10:39 que leur parole,
10:41 elle pourrait être entendable
10:43 si elle parlait pour toutes les femmes.
10:45 C'est-à-dire qu'on ne les a pas entendues
10:47 pour les femmes victimes du 7 octobre.
10:49 Moi c'est ça qui me dérange profondément.
10:51 On n'a pas entendu ces gens-là...
10:53 Ça c'est autre chose.
10:55 On n'a pas entendu toutes ces actrices...
10:57 Vous avez raison.
10:59 Et c'est les indignations à géométrie variable.
11:01 Et ce qui se passe parfois dans les cités,
11:03 on ne les entend pas non plus beaucoup.
11:05 Vous avez parfaitement raison.
11:07 Les femmes qui meurent tous les jours
11:09 sous les coups de leur mari partout dans le monde.
11:11 Personne ne s'indigne pour ça.
11:13 Moi c'est ça qui me traumatise un peu.
11:15 En tout cas, il faut intervenir
11:17 dans tous les sujets, notamment ce qui se passe
11:19 parfois dans les cités, dans les quartiers difficiles
11:21 où les femmes, on le sait, ne peuvent pas vivre
11:23 leur vie de femmes comme elles l'entendent
11:25 parce qu'elles sont sous le joux,
11:27 l'influence ou même la crainte
11:29 de jeunes gens
11:31 qui imposent des règles
11:33 dont elles ne veulent pas.
11:35 Et je pense que ça serait plus utile
11:37 pour les femmes qui ont du pouvoir
11:39 et donc de la notoriété
11:41 qu'elles mettent à profit
11:43 leur parole pour ces femmes-là.
11:45 - Ok.
11:47 Vous nous avez appelé plusieurs fois déjà, non ?
11:49 - Oui, je vous ai appelé
11:51 trois fois déjà.
11:53 - Vous êtes en Gironde ?
11:55 - Oui. - Vous êtes où en Gironde ?
11:57 - A Cazignac, près de Saint-André-de-Civzac et Blay
11:59 si vous connaissez un peu.
12:01 - Je connais un peu mais pas aussi précisément.
12:03 - Mais pourquoi vous dites...
12:05 - En gros, je suis à 20 minutes de Bordeaux.
12:07 - Voilà, vous savez ce qui est connu à Blay ?
12:09 - Moi je dis que non, mais j'assume, je ne sais pas.
12:11 - Est-ce que vous savez ce qui est connu à Blay ?
12:13 - Non.
12:15 - On a la magnifique citadelle Vaudan de Blay.
12:17 - Bien sûr, la Côte de Blay,
12:19 c'est un vin, la Côte de Blay.
12:21 - C'est vrai, Audrey, il a raison ?
12:23 - Oui, Côte de Blay et Côte de Bourg, qui est excellente,
12:25 je vous le recommande.
12:27 - Côte de Blay, vous me prenez pour qui ?
12:29 - C'est un vin ? - Oui, c'est un vin.
12:31 - Ah oui, forcément, il connaît tous les vins de France.
12:33 - Avec une bonne saucisse d'entrecôte.
12:35 - Ou des salotes.
12:37 - Exactement, Côte de Blay, c'est très bon.
12:39 - J'imagine que je n'en ai jamais mangé,
12:41 mais j'imagine que c'est très bon.
12:43 - Vous n'avez jamais mangé d'entrecôte ?
12:45 - D'entrecôte, si, peut-être une fois avec vous.
12:47 Mais non, très très peu.
12:49 - Vous n'avez jamais mangé d'entrecôte ?
12:51 - De bonnes entrecôtes, vraiment une fois,
12:53 oui, avec vous, au restaurant, il me semble.
12:55 - Vous êtes complètement fou.
12:57 - Vous n'avez jamais mangé d'entrecôte de votre vie ?
12:59 - Vous avez mangé des steaks hachés ?
13:01 - Oui, des steaks hachés, je ne veux pas citer la marque.
13:03 - Que du poulet ?
13:05 - Oui, beaucoup de poulet.
13:07 - Ah oui, monsieur, la masse musculaire.
13:09 - Il prépare son sonnerie.
13:11 - Il est 12h46, qu'est-ce qu'on fait ?
13:13 - Un petit point Facebook, parce que moi je m'appelle Monsieur Boubou.
13:15 - Ça marche, au fait, le road-stop ou pas ?
13:17 - Oui.
13:19 (Rires)
13:21 - Qu'est-ce que je dois répondre ?
13:23 - Ça marche ou pas ?
13:25 - Non, pas du tout.
13:27 - Non, pourquoi ils vont croire que non ?
13:29 - Allez, Monsieur Liberty et tout, il faut aller le voir.
13:31 Non mais attendez, allez-y.
13:33 - Non mais, oh là là, bon.
13:35 Non mais bon, allez, bon, Julien !
13:37 Qu'est-ce que je dis, moi, derrière ?
13:39 Julien nous écrit,
13:41 parmi les milliers de commentaires, là j'en ai pris deux,
13:43 c'est pour moi, c'est cadeau, "être à la mode,
13:45 prendre des positions sans risque et passer pour
13:47 une héroïne auprès du petit milieu privilégié
13:49 du cinéma, quel courage !
13:51 Et on finit avec Antoine, Camille Cotin,
13:53 "Aurait mieux fait de dire un mot
13:55 pour l'attaque du fourgon, ça, ça aurait été
13:57 vraiment courageux." - La pause, 12h47,
13:59 et on salue Alain Liberty, il y a longtemps
14:01 qu'on ne l'avait pas salué, Monsieur Liberty.
14:03 D'ailleurs, on n'entend plus le petit slogan que j'ai bien,
14:05 "Liberty !" - On peut dire un mini-truc ou pas ?
14:07 - Oui. - Hier, un auditeur...
14:09 - Je suis Liberty ! - Ah, pourtant.
14:11 - Je m'appelle Alain !
14:13 - Oui. - Oui, ce que je voulais dire, c'est qu'hier,
14:15 un auditeur est venu nous voir au régi, qui nous écoute
14:17 tous les jours, et nous a dit, "Il est où, Monsieur Liberty,
14:19 avec ses claquettes ?"
14:21 (rires)
14:23 - Le débrief
14:25 de Laurent est dévastateur !
14:27 - Il est 12h47, à tout de suite.
14:29 - Vous écoutez "Facegirl" pendant 12h à 13h,
14:31 sur Europe 1.

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