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Aujourd'hui, dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des propos de la sénatrice Nathalie Goulet qui dénonce la fraude au système social français : « La France est le pays le plus généreux au monde, c'est un aimant à fraudeurs » et propose de renforcer les contrôles aux systèmes de soins.
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Aujourd'hui, dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des propos de la sénatrice Nathalie Goulet qui dénonce la fraude au système social français : « La France est le pays le plus généreux au monde, c'est un aimant à fraudeurs » et propose de renforcer les contrôles aux systèmes de soins.
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NewsTranscription
00:00Allez, on va passer à ça. Ça, ça me plaît, ça me plaît. Sur ces news, en plus, la sénatrice
00:07centriste Nathalie Goulet
00:08dénonce la fraude au système social français. La France est le pays le plus généreux au monde. C'est un aimant à fraudeurs.
00:15Alors que le projet de loi de financement de la sécurité sociale arrive au Sénat, la sénatrice de l'Ordre, bravo d'ailleurs à elle, bravo à Nathalie
00:22Goulet, propose de renforcer les contrôles de notre système de soins.
00:26Bravo. Selon elle, la France est le pays le plus généreux au monde. C'est un aimant à fraudeurs. Écoutez, c'était sur ces news.
00:33On est le pays le plus généreux du monde. Et ce sont des sommes énormes.
00:38Un aimant à fraudeurs. Est-ce que le système de contrôle est au niveau de ces sommes ?
00:43Non, il ne l'est pas. D'abord, si vous voulez, le système est déclaratif. Je préfère avoir 40 ans que 65. Déjà, c'est mathématique.
00:50Donc, comme le système est déclaratif, le contrôle se fait a posteriori et souvent trop tard pour récupérer des sommes induites.
00:56Alors, ça déjà, ça, ça, ça, c'est, j'aimerais que Valérie Bénalim nous donne quelques chiffres avant qu'on ait des auditeurs en lignes 01, 80, 20, 39, 21.
01:05Valérie Bénalim qui a enquêté toute la journée. Elle était avec son vieux pare-dessus rapé.
01:10Elle s'est en allée l'hiver, l'été. Elle était dans le petit matin frisé.
01:14Alors, la fraude sociale, elle est estimée à 13 milliards d'euros par an. C'est évidemment une estimation. C'est un chiffre qui est absolument théorique.
01:21Et les fraudes constatées sont à hauteur de 2,1 milliards.
01:25Donc, on a constaté 2,1 milliards de fraudes. On imagine qu'elles se montent à 13 milliards. C'est une supposition. C'est peut-être plus.
01:32Et les montants effectivement recouvrés sont évalués simplement à 600 millions d'euros.
01:36Voilà. Et en 2022, la France a versé tout de même 849 milliards de prestations sociales, soit 12 550 euros par habitant.
01:44Alors, moi, c'est ça qui me choque le plus.
01:45Alors, mais c'est ça. Exactement. Ça, on va rappeler. Rappelez-le, ce chiffre. Redonnez-le, Valérie.
01:49Par habitant, c'est incroyable.
01:50En 2022, la France a versé 849 milliards de prestations sociales. Ça représente environ 12 550 euros par habitant.
01:59Est-ce que vous vous rendez compte ? 12 550 euros par habitant. Plus de 1 000 euros, presque 1 000 euros par mois.
02:07Vous avez vu le débat en ce moment ? Le débat en ce moment, c'est de supprimer un jour férié aux Français qui travaillent.
02:13Le débat en ce moment, c'est de leur rajouter 7 heures de travail non payées pour faire des économies.
02:20Donc, en ce moment, c'est faire travailler plus les actifs. C'est s'en prendre aux actifs.
02:25Avec cette petite musique aussi qui tourne pas mal sur les fonctionnaires.
02:28Et manger du fonctionnaire matin, midi et soir.
02:30Mais s'en prendre à ceux qui ne travaillent pas, alors là non.
02:33S'en prendre aux prestations sociales qui coulent comme un robinet ouvert qu'on n'arrive jamais à fermer, ça non.
02:39Avant de s'en prendre aux actifs, avant de demander aux actifs de faire des efforts, il faut s'en prendre à ça.
02:44Aux 850 milliards de prestations sociales. C'est là qu'il faut aller faire des économies.
02:48Pas en supprimant un jour férié, que ce soit le 11 novembre ou le 1er mai.
02:52Vous me laisserez votre carte, j'ai très envie de travailler avec vous.
02:54Moi aussi.
02:55C'est Gauthier Lemoyne ?
02:56De plus en plus, c'est ça.
02:57Vous allez me laisser votre carte à la fin de l'émission. On va peut-être amener à se revoir.
03:00Avec plaisir.
03:01Oh non, regarde, t'igoles, moi j'ai pas envie d'entendre là-dessus.
03:03C'est insupportable. Je connais, c'est l'école Verdet, c'est l'école Guénolé.
03:07C'est l'école qu'on ne veut plus. Cette école, on ne veut plus y aller.
03:11On veut faire l'école buissonnière de Guénolé.
03:14Attention, il a dit qu'il allait vous surprendre.
03:15Non.
03:16Il est moins obtu que Guénolé.
03:18Il n'a rien à voir avec lui.
03:20Mais ça y est, lui, il est sorti de tout ça.
03:23C'est un centriste.
03:25Mais vous êtes fous, quoi.
03:27Il est plus à droite que Gauthier Lebré.
03:30D'abord, est-ce qu'il faut s'attaquer à la fraude sociale ? Oui.
03:34Donc là-dessus, il y en a un certain à gauche qui dit non, elle n'existe pas.
03:37Exactement, il y en a qui dit ça la marge.
03:39Bon, oui, il faut s'attaquer et c'est sur des sommes rondelettes.
03:43Ça fait longtemps que je ne l'avais pas entendu.
03:45Je l'adore, c'est rondelette.
03:47Vous m'aviez prévenu que vous alliez me surprendre, mais là, je ne m'attendais pas à ça.
03:51J'ai coupé le saucisseur en rondelette.
03:53C'est une somme conséquente, notamment dans un moment...
03:57Vous dites ça à votre meuf ?
03:59Comment ?
04:00J'ai envie que ce fasse une soirée rondelette.
04:02Ah oui, très rondelette.
04:04C'est vrai.
04:05Franchement, allez-y.
04:06Je peux continuer ?
04:07Oui, allez-y.
04:08Donc, c'est une somme importante, conséquente, notamment dans l'état des finances publiques actuelles.
04:13Ça, je ne le conteste pas.
04:15Première chose.
04:16Deuxième chose, il faut bien sûr s'attaquer à toutes les fraudes.
04:18J'aime bien donner, je ne le ferai pas aujourd'hui, la différence entre les fraudes sociales et la fraude fiscale,
04:23y compris l'optimisation fiscale qui est une forme...
04:26Vous parlez donc de toutes les fraudes ?
04:27De toutes les fraudes.
04:28L'optimisation, c'est légal ?
04:30Oui, mais je tiens à vous dire quelque chose.
04:33Vous allez le dire maintenant ?
04:34Vous, oui.
04:35Parce qu'il nous reste 30 secondes.
04:36Je vais le dire maintenant.
04:37Ou vous le dites bien dans un instant.
04:38Je peux le dire maintenant ?
04:39Non, parce qu'il nous reste 30 secondes.
04:41Ou vous le dites bien dans un instant, ou vous le sacrifiez maintenant.
04:45Attends, on le sacrifie maintenant ?
04:47Non, vous allez le dire dans un instant, on va le tiser.
04:49Parce que ça va lui mettre une pression.
04:51Il ne comprend pas.
04:52Je pense que je serai moins bon après.
04:55Ça va lui mettre une pression.
04:56Il se dit, si ce que je vais dire est complètement éclaté au sol...
04:59Il faut que ça soit fort.
05:00Franchement, c'est sûr.
05:01Vous restez avec nous sur Europe 1.
05:030, 1, 80, 20, 39, 21.
05:05On parle de la fraude sociale.
05:07Et ça encore, quand j'entends des gens qui me disent
05:09c'est à la marge, merci Valérie Benaym d'avoir travaillé
05:11avec vos petites mains magnifiques,
05:14avec cette frenchmanucure incroyable.
05:16Allez, à tout de suite sur Europe 1.
05:18Europe 1, 16h, 18h.
05:20On marche sur la tête.
05:21Cyril Hanouna.
05:22On marche sur la tête sur Europe 1.
05:24Alors, on va parler de la fraude dans un instant.
05:26La fraude au système social.
05:27Et en plus, apparemment, Olivier Dartigold a quelque chose
05:30de très très important à nous dire.
05:32C'est ce qu'il nous a vendu il y a un instant.
05:33Il a répété dans les coulisses.
05:34Il a répété dans les coulisses.
05:36Il arrive...
05:37Non mais il est remonté là, franchement.
05:39Je n'ai jamais vu comme ça.
05:40Je sens vraiment qu'Olivier Dartigold va nous dire
05:42quelque chose d'important.
05:43Et c'est vrai que...
05:44Alors, on est quel jour, on l'a dit ?
05:46On est le combien ?
05:47Mardi 19 novembre.
05:48Mardi 19 novembre.
05:49Cette date restera gravée dans l'histoire
05:51dont marche sur la tête.
05:52Puisque Olivier Dartigold va dire quelque chose
05:54d'extrêmement important.
05:55Restez avec nous sur Europe 1, bien sûr.
05:57Il y a Fabien Lecoeuvre qui va dire quelque chose.
06:00J'ai un mot à dire aussi sur les fraudes.
06:02D'accord, sur les fraudes.
06:03Sur la fraude.
06:04Oui, je prends l'accent, c'est cool.
06:05Merci, très bien.
06:06Ça va vous, sinon ?
06:07Vous passez une bonne émission ?
06:08Ben, excellent.
06:09Il fait assez chaud ici.
06:11C'est trop chaud.
06:12Ben écoutez, vous me demandez.
06:14Moi, si je peux vous faire plaisir...
06:15Mais j'adore, j'adore.
06:16Moi, je suis là pour ça.
06:17Il va parler un peu des people ou pas du tout ?
06:18Alors, si...
06:20Il va le faire là, comme ça au moins.
06:22J'adore, c'est l'horaire.
06:23À 17h05, on se détend un petit peu.
06:25Et après, on repart sur la fraude sociale.
06:28Et après, on repart en plus sur Olivier Dartigold
06:30qui a quelque chose de très important à nous dire.
06:31Quelque chose d'important.
06:32Valérie Benaymet avec nous.
06:33Toujours aussi heureuse.
06:34Oui, vraiment.
06:35Plus heureuse que jamais.
06:36Je vais vous dire, quand on est amoureux de deux hommes,
06:38amoureuse de deux hommes,
06:39on ne peut être qu'heureuse.
06:40Vous me faites passer pour une fille
06:42comme ça, qui a un cœur d'artichaut.
06:44Vous n'avez pas du tout un cœur d'artichaut.
06:45Pas du tout.
06:46Ça faisait bien longtemps
06:47que vous n'étiez pas tombée amoureuse.
06:49Mais vous plaisantez.
06:50Vous savez que j'ai un compagnon tout de même.
06:51Mais je sais.
06:52Que j'aime infiniment.
06:53Et que j'embrasse.
06:54Vous aviez un compagnon qu'on embrasse d'ailleurs.
06:55Non mais, pas d'imparfait.
06:56On le présente.
06:57Si, si, on l'embrasse d'ailleurs.
06:58Ah là là.
06:59Feu patoche.
07:01Merci.
07:02Et Gauthier Lebret est avec nous.
07:03Merci Gauthier Lebret.
07:04Bonheur, bonheur, bonheur.
07:05Allez, dans un instant,
07:06on va revenir sur ce qu'a dit cette sénatrice centriste
07:08Nathalie Goulet
07:09qui dénonce la fraude au système social français.
07:11Il y a énormément de gens qui réagissent à ces deux chiffres.
07:14La France a versé 848,9 milliards de prestations sociales
07:18soit 12 550 euros par habitant.
07:21Sachant que c'est une moyenne,
07:23ce qui veut dire qu'il y en a
07:25qui doivent être à 2500 euros par mois,
07:27sachez-le, de prestations sociales.
07:29Ça c'est sûr et certain.
07:30Il y en a qui doivent être entre 2500 et 3000 euros par mois
07:32parce que je pense qu'il y en a qui sont à presque rien.
07:35Et ça c'est légal.
07:36Tout ça c'est légal.
07:37C'est un chiffre légal.
07:38C'est ça qui est grave.
07:39Alors, juste avant qu'on parle de tout ça,
07:40Fabien Lequeu, en plus vous allez nous parler de la fraude aussi dans un instant.
07:43Ah oui, j'adore.
07:44Vous avez votre mot à dire.
07:45J'adore.
07:46J'ai adoré la fraude.
07:47Merci, ça fait plaisir d'avoir des mecs comme vous.
07:49Fabien Lequeu, vous vouliez nous dire 2-3 trucs sur des gens.
07:52Allez, il y a un anniversaire aujourd'hui.
07:54En tout cas c'est un super lancement.
07:562-3 trucs sur des gens.
07:57Vraiment, c'est...
07:58Je ne sais pas de qui il veut parler.
08:00Des gens qu'on adore.
08:01Demain, c'est qui ?
08:02Demain, ça fera 60 ans que Michel Drucker est apparu pour la première fois à la télévision.
08:06Non, c'est fou.
08:07Ça c'est un bel anniversaire.
08:10La première émission est datée du 20 novembre 1964.
08:13Il interviewait à Orly les entraîneurs et sportifs de retour des Jeux Olympiques de Tokyo.
08:17Putain, c'est ouf.
08:18Et puisqu'on parle de Michel, sachez que samedi soir, il sera sur scène.
08:21Michel...
08:22Oui, samedi soir, oui.
08:23Michel Drucker sera sur scène.
08:24Vous savez, je parlais de Michel Drucker.
08:26Je l'avais oublié.
08:27Je l'avais oublié en cours de chronique, ça je n'avais jamais vu.
08:29Il s'est dit peut-être qu'il y a un autre mec qui est arrivé dans la chronique à un moment.
08:32Non, non.
08:33Qu'est-ce que c'est, une mémoire ?
08:34Non, non, c'est bien Michel Drucker.
08:35Alors, il sera sur scène au Palais des Congrès parce qu'il va présenter le spectacle symphonique de Charles Aznavour.
08:40Je vous signale, ce spectacle, je lui avais demandé de présenter Charles Aznavour avant sa disparition
08:45puisqu'il lui avait dit à Michel Drucker, Charles, il lui avait dit
08:47« Surtout, ce sera toi qui présentera, j'espère, mon centième anniversaire à la TV. »
08:51C'est pas vrai.
08:52Et bien finalement, le rêve se fera malheureusement sans Charles.
08:54Mais quand même, je trouve que la symbolique est importante.
08:56Vous savez que moi, il y a Yanns de Clic-Clic-Pon-Pon-Pon qui fait la même chose.
08:59Et ça c'est Clic.
09:01Clic-Clic-Pon-Pon-Pon.
09:02Clic-Clic-Pon-Pon-Pon.
09:03J'espère que j'en serai en tout cas.
09:04J'adore Yanns.
09:05Merci.
09:06Oui, d'autres choses ?
09:07Ah tiens, j'ai Vita.
09:08Vous parlez tous sans réussir à Vita en ce moment.
09:09Vita, bien sûr.
09:10Vita, ah oui.
09:21J'adore, c'est une de mes chansons préférées.
09:23C'est magnifique d'avoir les deux retours avec un nouvel album qui se remporte déjà un franc succès.
09:26Mais la chanteuse enchaîne les autres projets concluant dès le 22 novembre prochain.
09:30Tenez-vous bien.
09:32L'artiste de 41 ans sera à l'affiche de son propre documentaire retraçant son parcours.
09:36C'est bon, c'est de l'intelligence artificielle qui écrit.
09:38Mais j'écris avant de venir.
09:40Donc, il y a un documentaire dont elle est à la fois l'inspiratrice et puis l'auteur de ce documentaire.
09:45Ça s'appelle Vita, je m'appelle Charlotte.
09:47Ça sort le 22 novembre.
09:50Et là, elle était à l'avant-première.
09:52Donc lundi 18 novembre, il y a quelques jours.
09:54Hier, même pas, il y a une journée.
09:55Oui, on était le 18 hier.
09:57Ça va ?
09:58Excusez-moi, mais c'est pas possible.
10:00Il perd la tête totalement, ce gars.
10:02Le mec, c'est pas sérieux.
10:04Il est en sur-régime, je pense.
10:06Et contre toute attente, son fidèle ami Slimane n'a pas fait le déplacement pour la soutenir.
10:10Ah bah non.
10:12Contre toute attente.
10:14Il y avait quand même une possibilité.
10:16Et il y a Eva Longoria qui est mon amie, vous savez Eva Longoria.
10:18Vous savez que c'est mon amie, on est très copains.
10:20Elle vous adore.
10:21Et moi, on s'adore.
10:22Et le dimanche 17 novembre, Eva Longoria et Jean Reno ont illuminé la 164ème vente des vins des Hospices de Beaune,
10:28un événement caritatif de renommée mondiale, je précise.
10:31Alors, les bénéfices financés sont des causes importantes, notamment le Global Fundation.
10:35Excusez-moi, mais je sais, c'est la Fondation d'Eva Longoria.
10:38Mais surtout, je voulais vous parler d'une bouteille.
10:40Oui, mais la bouteille.
10:41Parce qu'il y a une bouteille qui s'est vendue 360 000 euros au profit de la Fondation.
10:45C'est une vente aux enchères.
10:47C'est important.
10:48Non, mais on l'ouvre pas.
10:49C'est produit, c'est produit, cette démission.
10:51Surtout que la bouteille a 360 000, on l'ouvre pas, généralement.
10:54Et c'est un record absolu.
10:56Et ils ont battu le record dans cette vente aux enchères de plus de 10 000 euros que l'année dernière.
11:00Donc, c'est formidable pour la Fondation d'Eva Longoria.
11:03Merci, Fabien Lequeuve.
11:14Yann, on l'embrasse.
11:15Yann, sur Europe 1, on n'a pas dû l'écouter.
11:21Merci, on se retrouve dans un instant, les chéries.
11:23On va parler, bien entendu, de cette fraude sociale.
11:25Et ça fait tellement de temps que j'en parle.
11:27Ça fait tellement plaisir qu'il y ait des sénateurs, des sénatrices qui en parlent.
11:3212 550 euros par habitant en 2022.
11:36Ça a dû augmenter depuis.
11:38Légal.
11:39Exactement.
11:40On en parle dans un instant sur Europe 1 0180 20 39 21.
11:43A tout de suite.
11:4416h, 18h.
11:45Serrez la nana sur Europe 1.
11:47Peugeot.
11:48Vous êtes un pro et vous voulez donner une nouvelle énergie à votre entreprise.
11:51Alors, avec Peugeot, le leader des utilitaires électriques en France,
11:54profitez des bénéfices de l'électrique.
11:56Économie à l'usage, silence et accès libre au centre-ville.
11:59Et en ce moment, chez Peugeot, nos utilitaires électriques sont au prix du diesel.
12:03Par exemple, le nouveau e-partner est à partir de 200 euros par mois.
12:06Exemple crédit by 60 mois, 75 000 kilomètres réservés aux professionnels
12:10pour un nouveau e-partner après un premier loyer de 8820 euros hors taxes bonus déduit.
12:14Sous réserve d'acceptation crédit par conditions sur Peugeot.fr.
12:17Carrefour.
12:18Quand vous me dites « Moi, je veux une télé avec une bonne qualité d'image et du bon son,
12:22comme au cinéma »,
12:23eh bien, ça me donne envie de vous dire que pour le Black Friday,
12:26avec 230 euros de remise immédiate,
12:28le téléviseur TCL 55 pouces est à 369,99 euros au lieu de 599,99 euros.
12:35Et c'est jusqu'au 2 décembre dans vos hypermarchés Carrefour et leur Drive.
12:39Carrefour, on a tous droit au meilleur.
12:41Quantité limitée à 2500 pièces, référence 55T7B, garantie illégale 2 ans.
12:45Détails sur carrefour.fr.
12:48Quand on parle du gaz, on entend parfois…
12:50Non mais le gaz, c'est 100% fossile.
12:52Eh bien, le gaz vert alors ?
12:54Car oui, nos agriculteurs produisent déjà un gaz local et renouvelable
12:57avec plus de 700 sites de méthanisation en France.
12:59Consommer mieux, c'est aussi consommer moins.
13:01Faites le grand saut de la décarbonation sur GRDF.fr.
13:03Quel que soit votre fournisseur, l'énergie est notre avenir.
13:06Économisons-la.
13:09On marche sur la tête.
13:10Cyril Hanouna.
13:12On marche sur la tête sur Europe 1, 17h11.
13:15On est en direct.
13:16Merci à vous de participer à cette émission.
13:180 1 80 20 39 21.
13:19On vous attend et on aimerait avoir votre avis sur la fraude sociale.
13:22Alors, Olivier d'Artigolle nous faisait une magnifique…
13:25Franchement, il nous a fait une magnifique démonstration il y a un instant.
13:29Une introduction à son propos.
13:31Je n'ai pas hyper bien écouté ce qu'il a dit, mais j'imaginais que c'était magnifique.
13:34Et là, il nous a dit qu'il avait quelque chose d'important à nous dire.
13:37Olivier d'Artigolle, le micro s'ouvre.
13:40Le rideau se lève.
13:42C'est votre show, c'est parti sur Europe 1.
13:44Alors, je suis d'accord avec les chiffres donnés par Valérie.
13:49C'est donc un très sérieux problème, le niveau de cette fraude sociale aujourd'hui dans notre pays.
13:53Premièrement.
13:54Deuxièmement, sur cette fraude sociale, il y a en effet les images qu'on peut avoir.
13:57C'est-à-dire des personnes, des fausses retraites versées pour des personnes qui sont décédées.
14:02Il peut y avoir de la fraude sur les cartes vitales.
14:05J'attire l'attention que cette fraude sociale, on y intègre tout.
14:09C'est-à-dire, par exemple, le travail au noir, le travail non déclaré,
14:12fait partie dans les calculs de la fraude sociale.
14:14Nous en avons pour 7 milliards d'euros de manque à gagner.
14:17Et j'attire l'attention que je suis allé...
14:20C'est pour donner la complexité à la fraude sociale.
14:22Sur l'assurance maladie, les chiffres officiels.
14:24La répartition des préjugés financiers totale en 2023, c'est 466 millions.
14:29Donc Valérie, cette fraude à l'assurance maladie, c'est un élément du grand bloc que tu as donné.
14:35Et sur cette fraude à l'assurance maladie,
14:3970% de ces 466 millions viennent des professionnels de santé.
14:44Je vais donner un exemple après.
14:4620% des assurés et 45% des établissements de santé.
14:50Par exemple, il y a aujourd'hui un problème dans notre pays sur les centres d'audioprothésistes.
14:56Tout le monde le sait.
14:57C'est-à-dire qu'il y a certains professionnels audioprothésistes qui se comportent très bien.
15:01Il y en a d'autres qui en font une vache allée pour aller prendre du financement de l'assurance maladie
15:06sur des actes qui n'ont pas été réalisés.
15:08Je demande donc à ce qu'on puisse élargir un peu notre regard sur la nature de ces fraudes-là.
15:15C'était important ce qu'il devait dire.
15:17C'est un exposé...
15:18Non, c'est pas mal.
15:19C'est important parce que c'est évidemment intéressant.
15:21C'est pas nul.
15:22C'est pas nul.
15:23Évidemment intéressant.
15:24Moi j'ai un truc plus court.
15:25Ah oui, on le savait ça.
15:26Non, c'est-à-dire qu'il y a un chiffre qui est significatif de tout ça.
15:31On est 67,5 millions d'habitants.
15:33Il y a 72 millions de cartes vitales.
15:35Mais il y a un problème.
15:36Il y a un vrai problème, c'est-à-dire qu'il y a au moins 5 millions de fraudeurs
15:40qui ont des cartes qui ne sont pas enregistrées auprès des assurances sociales.
15:44Après, le pourcentage dont vient de parler Olivier, c'est-à-dire 20% qui sont des particuliers
15:48et plus de 70% le professionnel de santé, ça c'est un sujet qui interroge.
15:54Exactement.
15:55Et vous nous interrogez d'ailleurs sur 018203921, d'un Macron en ligne.
15:59Bonjour Macron.
16:00Oui, salut Chéri, ça va ?
16:02Merci d'être avec nous.
16:03Merci d'Aujourd'hui de France, Macron qui est avec nous sur Europe 1.
16:07Merci d'être là.
16:08Macron, vous vouliez réagir à cette fraude sociale.
16:11Pour commencer, on a un point en commun.
16:13Vous et moi et Chéri, on est tous les Tunisiens déjà.
16:15Non, ça me fait bien plaisir.
16:16Vous êtes d'où ?
16:18Vous êtes d'où ?
16:19De Djerba.
16:20Ah, magnifique, j'adore.
16:21Djerba la douce, Djerba la fidèle.
16:22Djerba, exactement.
16:23La fidèle, la fidèle.
16:24Merci.
16:26Pour revenir au sujet, la fraude aujourd'hui, franchement, en France, c'est devenu
16:31porte ouverte à toutes les fenêtres.
16:33Alors là, c'est dans tous les domaines.
16:35Ah oui.
16:36À commencer par les politiciens.
16:39Un petit exemple, la fraude, la fraude, enfin, la fraude sociale.
16:44Un petit exemple, par exemple, les lunettes.
16:47Vous savez, le...
16:48Les lunettes, c'est une catastrophe.
16:50Les lunettes.
16:51C'est une catastrophe, exactement.
16:52Vous voyez, en fait, alors, en France, 99% des gens, en fait, ils ont des problèmes
16:56des vues.
16:57Alors que ce n'est pas vrai.
16:58Vous voyez, en fait, il y a déjà ça.
17:00Vous regardez aussi la fraude aux médicaments, par exemple.
17:04Enfin, je ne citerai pas le pays, mais il y a un pays où, en fait, on voit...
17:07Alors, si vous regardez le flux de médicaments qui vont là-bas, c'est...
17:11Vous pétez un câble.
17:13C'est un truc de malade.
17:15C'est quoi ça ?
17:16Tout ça, ça contribue à l'allergisme du trou de la psychiatrie sociale.
17:19On parlait de la cause du genre avant.
17:21Maintenant, ça ne se passe plus.
17:22Mais je vais vous dire, aujourd'hui, c'est le principal problème qu'a la France.
17:27C'est le principal problème aujourd'hui.
17:29Le budget numéro un et qui plombe l'État, c'est ça.
17:33On va pas se raconter l'histoire.
17:35Et quand vous écoutez les débats actuellement, puisqu'on est en plein budget à l'Assemblée
17:38nationale, donc c'est important d'en parler maintenant, et c'est pourquoi cette sénatrice
17:41en parlait maintenant, on est plus occupé à trouver des économies sur ceux qui se
17:45lèvent tous les matins pour aller travailler, sur ceux qui font déjà vivre ce pays, qui
17:48enrichissent ce pays, plutôt que sur ceux qui ne se lèvent pas.
17:51Donc, c'est quand même un problème de vouloir faire des économies sur le dos des
17:55actifs plutôt que sur ceux qui vivent des prestations sociales.
17:58C'est un problème quand même.
17:5913 000 euros par habitant, c'est quand même un problème.
18:02C'est quand même beaucoup trop.
18:03Dans les auditeurs qui nous écoutent, je suis sûr qu'il y en a plein qui se disent
18:07moi, je n'ai pas les 13 000 euros par an.
18:09Alors comment ça se fait que d'autres les ont ?
18:11Il y en a qui doivent avoir 30 000.
18:13Voilà.
18:14Si vous croyez.
18:15Bien sûr.
18:16C'est sûr.
18:18Le problème, c'est quoi en fait ?
18:19On revient sur le laxisme.
18:20Bien sûr.
18:21Je vous laisse y aller.
18:22C'est le laxisme.
18:23Bien sûr.
18:24En fait, il n'y a pas assez de contrôleurs.
18:25Bien sûr, on ne va pas mettre un contrôleur fiscal derrière chaque personne.
18:28Mais voilà, c'est ça, il faut mettre des moyens.
18:30Il faut baisser les budgets des prestations sociales.
18:32Exactement.
18:33Il faut baisser les budgets.
18:34On est obligé aujourd'hui.
18:35On ne peut pas garder.
18:37Mais partout.
18:38Franchement, je n'ai pas envie de me faire des ennemis non plus.
18:41Mais chez les taxis, chez les ambulanciers, chez les infirmières libérales.
18:46Partout, il y a des fraudes.
18:47Mais partout, le pays est devenu un champ de mine de fraude.
18:51Mais aujourd'hui, pour moi, ça c'est une priorité.
18:55Aujourd'hui, on cherche.
18:56On cherche.
18:57On cherche l'argent.
18:58On ne va pas se mentir.
18:59Aujourd'hui, la dette, elle a atteint des niveaux qui sont historiques.
19:04Aujourd'hui, il va falloir se poser la question de cette fraude sociale.
19:08Parce qu'à un moment, c'est énormément d'argent.
19:10Et à un moment, on ne peut pas tout faire en France.
19:13À un moment, ils veulent tout garder comme avant.
19:15À un moment, on ne peut pas.
19:16À un moment donné, il faut dire stop.
19:18Bien sûr.
19:19À un moment, vous voyez bien que ça va exploser.
19:21On le voit bien.
19:22Mais on ne veut pas toucher à ça.
19:23Parce qu'il y a des mecs qui disent « Ah bah non, attention.
19:25Ça, il ne faut pas y toucher. »
19:26C'est ce que vous me direz tout à l'heure.
19:27Certainement, les…
19:29Vos amis ?
19:30Oui, mes amis.
19:31Parlons concrètement.
19:32Est-ce qu'on peut toucher ?
19:33Ce ne sera jamais mes amis.
19:34Tipo et Mario ?
19:35Oui.
19:36Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ?
19:37Allons dans le dur.
19:39Qu'est-ce qu'il faudrait…
19:40Si vous voulez aller dans le dur, il faut aller chez Fabien Lequeu.
19:42Moi, j'ai eu l'honneur de…
19:43Qu'est-ce qu'il faudrait normalement ?
19:44Les arbitrages vont être difficiles.
19:46Qu'est-ce qu'il faudrait taper ?
19:47Commençons par les cartes vitales.
19:49S'il y a 5 millions de cartes vitales…
19:50Ça, c'est autre chose.
19:51C'est un autre sujet.
19:52C'est quand même énorme.
19:53C'est la faute.
19:54C'est un autre sujet.
19:55Mais quelles sont aujourd'hui les allocations sociales
19:56disant qu'il faudrait réduire par l'ombre en termes…
19:58Je vais vous envoyer mon Premier ministre, Gauthier Lebrun.
20:01Déjà, tu sais qu'on n'a pas fait la réforme de l'assurance chômage
20:03voulue par Gabriel Attal,
20:05qui aurait rallongé le temps de travail pour toucher le chômage.
20:08Les exemples…
20:09Excuse-moi, mais il suffit d'aller parler un peu.
20:11Il y en a dans toutes les familles.
20:13De gens qui travaillent une période X dans un restaurant
20:17et qui après touchent le chômage
20:18et vont faire le tour du monde avec l'argent du chômage
20:21parce qu'ils ont travaillé une période X dans un restaurant.
20:23Tu n'en connais pas ?
20:24Alors, tu sais que la première réforme d'assurance chômage
20:26a bougé là-dessus.
20:27C'est moins simple de le faire aujourd'hui.
20:29Oui, ça existe encore.
20:30On en connaît tous.
20:31Ça existe encore.
20:32Ça existe encore.
20:33Un exemple hyper concret.
20:35Un exemple hyper concret.
20:36Une réforme de l'assurance chômage
20:37qui durcit les critères
20:39pour qu'on ne puisse pas
20:41travailler une période de temps
20:42et ensuite aller faire le tour du monde
20:43avec l'argent du chômage.
20:44Et ça existe dans la restauration notamment.
20:46J'ai vraiment des exemples.
20:47Après, je vais me fâcher avec ma propre famille.
20:49Mais…
20:50Fâchez-vous.
20:51Qu'est-ce qui vous reste aujourd'hui ?
20:54Il vous reste quoi aujourd'hui ?
20:57Vous Cyril.
20:58Oui, heureusement.
21:00C'est juste, me dit Fabien.
21:04Pas tous en même temps, s'il vous plaît.
21:06Laissez parler l'homme sans famille, Rémi.
21:08Oui, Rémi.
21:10Non, mais c'est une réalité.
21:11Ça existe dans de nombreuses familles.
21:14Combien de fois on a entendu cette anecdote ?
21:16Elle a travaillé dans un restaurant
21:18pendant 6, 7, 8, 9…
21:20Un an ?
21:219 mois ?
21:22Pour recharger ses droits.
21:23Et ensuite, elle est partie faire le tour du monde
21:25avec l'argent du chômage.
21:26Je suis désolé.
21:27Je ne sais pas si tu fais le tour du monde.
21:29C'est une façon de parler.
21:30C'est une expression.
21:31D'article.
21:32D'article.
21:33Mais ça, c'est exactement…
21:34Le tour du Béarn.
21:35Non, non, non.
21:36C'est dire des conneries.
21:37Elle est partie en Thaïlande avec l'argent du chômage, je préfère.
21:39Bien sûr, on connaît.
21:40Il a raison, Gauthier Lovré.
21:41Bravo, Gauthier.
21:42Heureusement que vous êtes là pour remettre
21:43les yeux en face des trous de certaines personnes.
21:45Merci, Makram.
21:46Merci d'avoir été avec nous, Makram.
21:48Je vous en prie, tout le monde.
21:49Bon courage et bonne journée.
21:50On vous fait de gros bisous, Makram.
21:53Et si vous allez à Djerbaladou sous la Fidèle,
21:56vous m'appelez.
21:58Sans problème, ça marche.
21:59Je ne manquerai pas.
22:00J'ai sévi là-bas.
22:01Salut, Makram.
22:02Merci.
22:03C'est vrai que j'étais animateur dans les cases.
22:04Chez vous ?
22:05Les cases.
22:06Animateur sport, c'est ça ?
22:08Terrestre.
22:09Sport terrestre.
22:10Oui.
22:11Vous, sur l'eau, c'est moins.
22:12Non, ça va.
22:13C'est vrai que sport terrestre, voilà.
22:15Vous faisiez quoi ?
22:16Tir à l'arc ?
22:17Je fais tout.
22:18Je fais tout.
22:19Tennis ?
22:20Je fais tout.
22:21Foot, tennis, handball, basket.
22:22Voilà.
22:23Tir à l'arc.
22:24Vous accueillez les bus avec les personnes qui descendent ?
22:26J'étais prof de tennis aussi.
22:27Ah oui ?
22:28Oui, prof de tennis.
22:29C'est vrai.
22:30Prof de tennis, le problème, c'est que vous êtes celui qui se lève le plus tôt.
22:32Ah ben oui.
22:33Bien sûr.
22:34Parce que les cours de tennis, c'est très tôt.
22:35Quand vous couchez très tard, je peux vous dire que vous avez la gueule oubliée quand
22:37vous faites un cours.
22:38Je peux vous dire que vous faites un revers, c'est pas bon.
22:40Alors, on est avec Daniel.
22:43Daniel qui est avec nous.
22:44Daniel de Besançon.
22:45Merci, Daniel.
22:46Bonjour, Daniel.
22:47Bonjour.
22:48Merci, Daniel.
22:49Merci d'être avec nous.
22:51Merci d'être avec nous sur Europe 1.
22:53C'est Valérie Bédahim qui me fait rire, je suis désolé.
22:55Pardonnez-moi, mais les auditeurs qui ont la chance de vous regarder sur europe1.fr
22:59voient ce...
23:00J'avais l'impression d'avoir Bebel dans Le Magnifique.
23:02Vous avez retiré vos lunettes de soleil.
23:04D'ailleurs, vous avez conservé vos lunettes depuis 16 heures dans ce studio.
23:07Et vous avez retiré vos lunettes d'un geste un peu magistral comme ça.
23:11Ça m'a fait rire, pardon.
23:12Merci, Daniel, d'être avec nous.
23:13Daniel de Besançon.
23:14J'adore.
23:15On s'en est déjà parlé, Daniel, mais je vais revenir à Besançon très vite.
23:17Vous le savez.
23:19Ouais, ok.
23:22Il y a un enthousiasme très puissant.
23:25Vous êtes attentifs, en tout cas.
23:26Vous êtes attentifs à Besançon.
23:28Il y a des banderoles, de la musique, un comité d'accueil.
23:35J'ai adoré la réaction de Daniel.
23:38Ouais, ok.
23:39Merci.
23:40Ok, on passe à autre chose.
23:41Merci, Daniel.
23:42C'est incroyable.
23:43Je serai à Besançon vers juin, mais je n'ai pas l'impression que ça vous intéresse.
23:46Je vous le dis quand même.
23:47Si vous voulez me claquer la bise, vous êtes le bienvenu, bien entendu.
23:50Non, non.
23:51Ce n'est pas ça du tout.
23:52Simplement, je suis au travail et je conduis.
23:53Ah, désolé, Daniel.
23:54J'ai des patients avec moi.
23:55Désolé, Daniel.
23:57Vous êtes ambulancier.
23:58C'est important de dire que vous êtes ambulancier.
24:00Voilà, comme ça, les gens comprennent bien.
24:01Ouais, c'est ça.
24:02Merci.
24:03Voilà.
24:04En fait, j'appelais concernant ces histoires de cartes vitales, justement, de fraude.
24:07Et en fait, je me suis aperçu, ça fait 5 ans que je fais de l'ambulance, et je m'aperçois
24:11qu'en fait, au niveau des cartes vitales, il n'y a aucun contrôle.
24:13C'est ça.
24:14C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on emmène un patient à l'hôpital.
24:16Nous, on les emmène en tant que professionnels, donc forcément, on sait qui c'est et on
24:20sait que c'est les bons.
24:21Mais aujourd'hui, il n'y a pas de contrôle.
24:22C'est-à-dire que vous prenez une carte vitale, si la photo correspond à peu près,
24:26puis le linge aussi, vous donnez la date de naissance et puis c'est parti.
24:29Vous faites vos soins et puis on n'en parle plus.
24:31Il n'y a personne qui va vous demander quoi que ce soit.
24:33Alors, contrairement à ce que je disais à votre collègue tout à l'heure, aujourd'hui,
24:37vous faites une carte d'identité ou un passeport, on vous demande vos empreintes
24:42digitales, vous êtes obligé de les donner.
24:44Et pourquoi aujourd'hui, dans un hôpital, le patient qui va, on ne lui demande pas,
24:47en plus d'une carte vitale, de mettre ses doigts sur un lecteur d'empreintes digitales ?
24:51Mais le problème est même au niveau des cartes vitales.
24:53Alors, je ne sais pas comment ça coûterait, mais il faudrait le faire une fois pour toutes.
24:57J'ai oublié la carte d'identité et la carte vitale.
24:59Exactement, j'ai oublié la carte d'identité et la carte vitale.
25:01Vous avez vu, Daniel, ce que vous nous dites, ça c'est bien.
25:04C'est quelqu'un du terrain qui nous le dit.
25:06Les gens font ce qu'ils veulent avec la carte vitale.
25:08Il l'a dit, le Coeuvre, il y a 67 millions de français.
25:1272 millions de cartes.
25:14Il y a 5 millions de cartes.
25:15Il y a un problème.
25:16Et puis, sans compter les autres fraudes.
25:18À mon avis, sans compter qu'il y a des cartes vitales qui doivent se passer.
25:22Oui, à mon avis.
25:24Bien sûr.
25:25Est-ce que, Daniel, vous pouvez rester un petit peu avec nous sur Europe 1 ?
25:29Oui, je peux, mais je vais être obligé de mettre sur le téléphone pour la voiture.
25:33Non, c'est pas grave.
25:34Sinon, on vous rappelle dans 5 minutes, Daniel, pour qu'on continue à discuter avec vous.
25:38Parce que c'est extrêmement intéressant.
25:39Vous continuez à nous appeler, vous.
25:400180 20 39 21 sur Europe 1.
25:42On continue de parler de la fraude sociale.
25:44C'est vrai que c'est incroyable.
25:45Il y a énormément de gens qui veulent réagir.
25:46À tout de suite sur Europe 1.
25:54Daniel, auditeur d'Europe 1, est avec nous.
25:56Daniel est notre ambulancier qui nous a raconté comment ça se passe avec les cartes vitales.
26:00Il y a un instant, Daniel qui conduit, le pauvre qui bosse.
26:02Il faut bien qu'il y en ait qui bossent.
26:03Donc, forcément, merci, Daniel, en tout cas, d'être avec nous.
26:06Et désolé de vous déranger pendant votre travail.
26:10Pas de soucis, c'est moi qui ai appelé.
26:12Oui, mais bon, quand même.
26:13Daniel, c'est vrai que les cartes vitales, comme on le disait il y a un instant, il n'y a aucun contrôle.
26:17Donc, forcément, ça passe déjà par là.
26:20On est d'accord, ça passe déjà par là.
26:21C'est tout simple.
26:22Il faut coupler, comme l'a dit Gauthier Lebray, l'excellent Gauthier Lebray.
26:25Carte d'identité, carte vitale.
26:26C'est clair.
26:27C'était une réforme qui était proposée, en plus.
26:29C'était proposée, ça.
26:31Exactement.
26:32Pourquoi on ne le fait pas ?
26:33Parce que ça dort.
26:34Toujours pareil.
26:35Ça dort, ça dort.
26:36Alors, Daniel, est-ce que vous avez quelque chose à rajouter ?
26:38Parce qu'on voulait en discuter avec vous.
26:39Simplement que nous, en fait, en tant que professionnels de santé,
26:43de transport, je veux dire, quand on emmène un patient,
26:46on le fait une entrée à l'hôpital,
26:47on se présente avec une carte vitale,
26:49on se présente avec une pièce d'identité
26:51et on se présente avec une mutuelle.
26:53C'est-à-dire que c'est quasi obligatoire.
26:55Mais à 80%, on ne les demande même pas.
27:00C'est-à-dire que je donne le nom, une date de naissance
27:04et je fais mon entrée et puis c'est terminé.
27:06On n'en parle plus.
27:07Je pars dans le service et j'emmène la personne.
27:09En plus, moi, le patient n'est pas avec moi.
27:11À 80% du temps, le patient m'attend à l'entrée de l'hôpital.
27:14C'est moi qui fais les entrées.
27:15Voilà, c'est ça.
27:16Donc, voilà.
27:17Mais ça, c'est en tant que pro.
27:19Nous, on ne fait pas rentrer n'importe qui dans l'hôpital.
27:21On sait qui on fait rentrer.
27:22Bien sûr.
27:23J'imagine que celui qui prend une carte vitale,
27:26avec une photo qui me ressemble en gros,
27:28qui montre la carte vitale,
27:29voilà.
27:30Après, celui qui a des traitements très lourds,
27:32à un moment, il va se faire avoir
27:34parce que les traitements ne correspondent pas à la personne
27:36et ainsi de suite.
27:37Mais j'imagine sur des urgences, par exemple,
27:39que vous pouvez avoir des soins.
27:41Sur les autres, n'importe qui.
27:42Que vous allez n'importe où avec une carte vitale,
27:44vous faites ce que vous voulez.
27:46Et puis voilà, il n'y a aucun contrôle.
27:47Mais bien sûr.
27:48Ça coûterait sûrement moins cher d'équiper les hôpitaux
27:51avec des lecteurs d'empreintes digitales
27:52que l'approche fiscale où on en est.
27:54Au moins, Daniel, on ferait ça une fois pour toutes.
27:57Au moins, ça coûterait une première fois.
28:00Et puis après, c'est réglé.
28:01Mais là, c'est chaque année.
28:03C'est catastrophique.
28:04Merci, Daniel, d'avoir été avec nous.
28:06Je vous fais de gros bisous
28:07et merci de nous avoir appelés pendant votre travail
28:09et continuez.
28:10On a besoin de vous, Daniel.
28:12Merci.
28:13En ce qui me concerne,
28:14si vous en avez besoin,
28:15vous serez bien accueillis.
28:17Ça me fait plaisir.
28:18Je rigole, Daniel.
28:19C'était une vanne.
28:20Merci beaucoup, Daniel.
28:21Merci d'avoir été avec nous.
28:22Merci beaucoup.
28:23Merci.
28:24On a Dominique en ligne avec nous.
28:26Dominique du Vaucluse
28:27qui était avec nous tout à l'heure.
28:28Dominique qui est de retour
28:29parce que Dominique,
28:30je peux vous dire qu'il connaît très bien
28:32cette affaire de fraude sociale.
28:33Donc, il va nous en parler dans un instant.
28:35Dominique.
28:36On a Zach aussi qui est là.
28:37On a Danny.
28:38Et on a Valérie Bénahim
28:39qui a tapé avec ses petits doigts musclés
28:42sur son Bebop
28:44et qui a de nouvelles informations à nous donner.
28:46Apparemment, Valérie Bénahim, elle est sur...
28:48Merci.
28:49Sur son Minitel.
28:50Je cherchais à revenir sur cette histoire
28:52de 5 millions de cartes digitales.
28:553615 Bénahim.
28:56Parce qu'effectivement,
28:58on a même parlé de jusqu'à 7 millions
29:00de cartes vitales.
29:01Mais ça, c'était en 2013.
29:03C'était les chiffres qui circulaient.
29:04En 2021, le rapport de la Direction
29:06de la Sécurité Sociale
29:07n'évoquait plus que 3 834 cartes
29:11en surnombre au 31 décembre 2021.
29:14Donc, eux, officiellement,
29:15disent qu'il n'y a plus que 3 834 cartes.
29:18Alors, donc,
29:19Fabien Lecoeuvre avait les vieux chiffres.
29:21Mais ça, c'est normal.
29:22Tout à l'heure, il aura un scoop
29:23sur Marie Myriam
29:24qui va peut-être faire l'Eurovision.
29:26Mais ici, apparemment,
29:27elle aurait écrit un titre
29:28qui s'appellerait
29:29« L'oiseau et l'enfant,
29:30c'est à prendre conditionnel ».
29:31Je ne suis pas sûr qu'elle soit,
29:32bien sûr, sélectionnée.
29:33Bien sûr, toutes ces informations
29:35sont à prendre, bien sûr,
29:36avec des pincettes.
29:37À vérifier, bien entendu.
29:39Gauthier Lebray,
29:40c'est de ça que vous voulez parler également ?
29:42Des fraudes de la fraude ?
29:43Non, vous avez montré un truc
29:44à Valérie Bénahim.
29:45Non, ça, c'est privé.
29:46Oh, ils se montrent
29:47des petites choses privées,
29:48les deux.
29:49Ah là là, c'est d'Artigone.
29:50Et le vin me tourne.
29:51D'Artigone.
29:52Tremble, Bénahim Lacougar
29:54va encore frapper.
29:55Ah là là, ça y est,
29:56elle a préféré.
29:57Mais rien ne vous échappe,
29:58vous avez un œil de lingue.
29:59Rien ne m'échappe.
30:00Il me couvre,
30:01il me surveille
30:02comme le lait sur le feu.
30:03L'herbe est plus verte ailleurs, déjà.
30:05Exactement.
30:06Je la surveille
30:07comme une côtelette
30:08sur le barbecue.
30:09On va se retrouver dans un instant.
30:11Il y a Azak
30:12qui est avec nous de Marseille.
30:13Il y a Dani de Nancy.
30:14Vous nous appelez
30:1501-80-20-39-21.
30:16On est là,
30:17on est sur Europe 1
30:18et on parle bien entendu
30:19de ce pays,
30:21de le nôtre,
30:22la France,
30:23qui est le pays le plus généreux
30:24au monde.
30:25C'est un aimant à fraudeurs.
30:27C'est la sénatrice centriste
30:28Nathalie Goulet
30:29qui a jeté cette,
30:31j'ai envie de dire,
30:32c'est vraiment,
30:33elle a jeté un pavé dans la mare.
30:34Elle est forte.
30:35C'est l'expression pour ça.
30:36Elle est forte.
30:37Et surtout au bon moment.
30:38Au bon moment,
30:39on parle du budget.
30:40Allez, on se retrouve dans un instant
30:41sur Europe 1, tout de suite.
30:42Europe 1,
30:4316h-18h.
30:44On marche sur la tête.
30:4717h39 sur Europe 1.
30:49Merci d'être avec nous.
30:50Merci de nous écouter
30:51un peu plus nombreux
30:52tous les jours
30:53sur l'antenne d'Europe 1.
30:54Vous pouvez nous écouter également
30:55et nous regarder
30:56sur europe1.fr.
30:57En tout cas, merci à vous
30:58d'être fidèles à ce rendez-vous
30:59entre 16h et 18h
31:00sur Europe 1.
31:01Vous nous appelez
31:0201-80-20-39-21.
31:03Et on parle bien entendu
31:05de cette fraude sociale
31:06qui coûte énormément d'argent
31:08à la France.
31:10Et c'est vrai que les prestations sociales
31:11aussi,
31:12on décompte
31:13849 milliards
31:15de prestations sociales
31:16en 2022.
31:17C'est beaucoup plus.
31:18Maintenant, j'aimerais bien avoir
31:19les derniers chiffres,
31:20d'ailleurs en 2024,
31:21parce que je ne sais pas
31:22pourquoi on donne des chiffres
31:23en 2022.
31:24Parce qu'elle a fait un rapport,
31:25elle a enquêté,
31:26donc ça doit être
31:27les derniers chiffres disponibles.
31:28Exactement, oui.
31:29Mais ça fait 12 550 euros
31:30par habitant.
31:31Moi, c'est ça qui me dérange.
31:32Ce n'est pas au-delà de la fraude.
31:33C'est ça qui me dérange,
31:34moi, excusez-moi,
31:35parce que ça,
31:36comme vous l'avez dit
31:37Gauthier Lebray,
31:38ce sont des chiffres
31:39qui ne sont pas
31:40des chiffres de fraude.
31:4112 550 euros par habitant,
31:44c'est presque un SMIC
31:46par personne.
31:47Les aides au logement.
31:48Non, mais vous vous rendez compte,
31:49mais ça, ça,
31:50oui, c'est important.
31:52Mais à un moment,
31:53comment on fait ?
31:55Comment fait aujourd'hui la France
31:57pour pouvoir avoir
31:59ce train de vie
32:00encore alors qu'on est dans
32:01une situation catastrophique ?
32:03Donc, on ne peut plus.
32:04À un moment, il va falloir
32:05se pencher là-dessus.
32:06Mais le problème,
32:07il faudra faire des arbitrages,
32:08mais ce sera douloureux, Cyril.
32:09Oui, mais c'est maintenant
32:1060 milliards d'économies.
32:11Obligé, Valéry Benhaim.
32:12Et donc, on veut augmenter
32:13les impôts,
32:14on veut augmenter
32:15le temps de travail
32:16des actifs
32:17par tel ou tel bien
32:18en supprimant un jour
32:19férié,
32:20en faisant travailler
32:217 heures de plus,
32:22mais on ne parle jamais
32:23des prestations sociales.
32:24Est-ce que vous avez entendu ?
32:25Là, les débats
32:26ont eu lieu depuis un mois
32:27à Assemblée Sénat
32:28sur le budget.
32:29Est-ce que vous avez entendu
32:30quelqu'un dire
32:31bon, bah ça,
32:32les prestations sociales
32:33de cette catégorie-là
32:34vont baisser ?
32:35C'est ça.
32:36J'ai pas entendu
32:37quelqu'un le dire.
32:38Parce que non,
32:40vous allez dire quoi ?
32:41Mais à un moment,
32:42c'est nous mentir.
32:43C'est nous mentir,
32:44c'est mentir aux Français
32:45de faire semblant de rien.
32:46Je vous le dis,
32:47parce qu'aujourd'hui,
32:48la manne financière,
32:49elle est là.
32:50C'est clair.
32:51Aujourd'hui,
32:52on a plus de 3 000 milliards
32:53de dettes.
32:54On est d'accord ?
32:55Absolument, 3 200.
32:56Exactement.
32:57Eh bien, aujourd'hui,
32:58on ne peut plus.
32:59On ne peut plus.
33:00Il va falloir faire des choix.
33:01Même si ça va être douloureux,
33:02il va falloir faire des choix.
33:03Alors, je le sais,
33:04c'est pas facile,
33:05mais à un moment,
33:06il faut qu'ils nous disent
33:08Personne n'en parle.
33:09Il a raison, Gauthier Lebray.
33:10Personne n'en parle.
33:11Mais à un moment,
33:12il faut en parler.
33:13Je vais même aller plus loin.
33:14Je suis sûr que si vous expliquez
33:15aux Français,
33:16est-ce que vous voulez cotiser
33:17moins,
33:18donc avoir un salaire net
33:19plus important
33:20avec moins de prestations sociales,
33:21ils vous répondent oui.
33:22Parce que là,
33:23tous les Français
33:24auxquels vous parlez
33:25trouvent qu'ils cotisent trop
33:26et ils trouvent que la différence
33:27entre le brut et le net
33:28est beaucoup trop importante
33:29entre ce que vous coûtez
33:30à votre entreprise
33:31et ce que vous avez
33:32dans votre poche à la fin.
33:33Et le différentiel
33:34est beaucoup trop important.
33:35On cotise trop.
33:36On cotise trop.
33:37Il répondrait d'autant plus oui
33:38s'ils ont des petits salaires.
33:39C'est-à-dire que les gens
33:40qui veulent gagner plus,
33:41c'est parce qu'aussi
33:42le net qu'ils reçoivent
33:43est faible.
33:44Vous avez un salarié sur deux
33:45dans le pays
33:46qui gagne moins de 1800 net.
33:47On a un problème aussi
33:48de bas salaire.
33:49C'est pas possible.
33:50C'est pas possible.
33:51Il va falloir,
33:52il faut faire,
33:53il faut justement,
33:54peut-être que ça ne s'adresserait pas
33:55aux plus petits salaires,
33:56ça justement.
33:57Il faudrait peut-être justement
33:58essayer de voir
33:59les petits salaires.
34:00On les augmente,
34:01mais qu'est-ce qu'il y a
34:02de plus important
34:06qui garde
34:07les prestations sociales ?
34:08Parce qu'il y aura
34:09des petites retraites.
34:10Ça commence, c'est ça.
34:11Mais pour les autres,
34:12il faudrait peut-être voir,
34:13essayer de trouver quand même
34:16des solutions
34:18pour qu'on ne soit plus,
34:19on ne donne pas
34:2012 550 euros par habitant
34:22par an.
34:23Mais quand vous voyez
34:24votre bulletin de salaire,
34:25quand vous êtes salarié,
34:26le nombre de lignes,
34:27parce qu'il n'y a pas que
34:28les cotisations pour la retraite
34:29ou pour la sécu,
34:30le nombre de lignes
34:31avec des cotisations qui partent,
34:32c'est absolument dément.
34:33C'est absolument dément.
34:34Donc si vous aviez
34:35la possibilité de dire
34:36je cotise un peu moins,
34:37j'ai un salaire net
34:38un peu plus important
34:39et potentiellement
34:40un peu moins
34:41de prestations sociales,
34:42je suis sûr qu'il y aura
34:43des demandeurs.
34:44Alors Dominique
34:45qui est avec nous,
34:46Dominique du Vaucluse
34:47qui nous a raconté
34:48son histoire tout à l'heure
34:49qui était incroyable.
34:50Une histoire de fou.
34:51L'histoire de son fils.
34:52Merci Dominique
34:53d'être de retour
34:54sur Europe 1.
34:55Les auditeurs,
34:56d'autres auditeurs
34:57peuvent nous appeler
34:58à 0180 20 39 21
34:59pour parler
35:00de cette fraude
35:01au système social
35:02mais pour parler
35:03également des prestations sociales
35:04ce chiffre de 12 550 euros
35:05par habitant par an
35:06il a quand même
35:07fait frémir
35:08beaucoup beaucoup de monde
35:09notamment dans le studio.
35:10Dominique,
35:11vous en plus
35:12alors on va rappeler
35:13on va rappeler
35:14que vous connaissez
35:15bien le sujet.
35:16Oui.
35:17Oui, je connais bien
35:18le sujet.
35:19Pourquoi ?
35:20Parce que j'étais
35:21d'abord je me suis penché
35:22depuis très longtemps
35:23sur le sujet
35:24et j'ai rencontré
35:25mon ami Charles Prats
35:26qui était le juge
35:27à Bercy en charge
35:28de la fraude sociale
35:29qui a été extrêmement
35:30pointu sur le sujet.
35:31Il a écrit
35:32un livre
35:33dans lequel
35:34il parle justement
35:35de la fraude sociale.
35:36D'ailleurs,
35:37j'entends
35:38tous les chiffres
35:39qui sont évoqués
35:40sont très intéressants
35:41et sont très effrayants
35:42mais ils ne sont absolument
35:43pas en correspondance
35:44avec la réalité
35:45parce que vous êtes
35:46bien en deçà de la réalité.
35:47Je vais faire juste
35:48un petit quiz.
35:49La réalité,
35:50c'est un peu plus
35:51de 6 %.
35:52La fraude sociale,
35:53c'est un petit peu plus
35:54de 6 %
35:55des prestations sociales.
35:56Elle est dure à évaluer
35:57parce que c'est de la fraude
35:58donc par définition
35:59on ne sait pas exactement
36:00ce que ça représente.
36:01Oui, mais Charles,
36:02il a plus que les chiffres
36:03qui se rapprochent,
36:04il a les chiffres de Bercy
36:05qui sont les chiffres officiels.
36:06Les chiffres officiels
36:07sont tous à Bercy
36:08et c'est 6 %
36:09de la fraude sociale.
36:106 fois 8, 48,
36:11on est à 50 milliards
36:12depuis pratiquement 20 ans.
36:13Donc,
36:14faites le calcul
36:15de ce que ça représente
36:16sur 20 ans.
36:17Vous appelez Charles Pratt,
36:18vous lui demandez
36:19qu'il corrobore
36:20ou qu'il affirme
36:21ce que je viens de dire
36:22mais on a travaillé ensemble
36:23je crois savoir
36:24de quoi je parle.
36:25Ensuite,
36:26il faut savoir
36:27que la carte vitale
36:28c'est juste le point d'entrée
36:29de la fraude sociale.
36:30Donc,
36:31la carte vitale
36:32c'est juste le point d'entrée
36:33de la fraude sociale.
36:34Ça permet
36:35d'ouvrir des droits,
36:36ça permet d'ouvrir,
36:37de créer des fausses fiches
36:38de paye aussi,
36:39ça permet d'avoir
36:40des adresses de partout,
36:41ça permet de faire,
36:42se faire opérer
36:43des gens en France
36:44qui ne vivent pas en France,
36:45ça permet aussi,
36:46par exemple,
36:47de créer des,
36:48comment dire,
36:49des retraités furtifs.
36:50Vous savez que
36:51vous avez des milliers,
36:52des dizaines de milliers
36:53de centenaires
36:54mais largement dépassés
36:55en Algérie
36:56qui sont là-bas
36:57et qui vivent très bien.
36:58Mais en fait,
36:59il y a des gens
37:00qui sont morts.
37:01Mais en fait,
37:02on continue de leur verser
37:03leur retraite,
37:04ce qui est tout à fait normal
37:05parce qu'ils ont travaillé
37:06sur le territoire français
37:07et puis ensuite
37:08ils sont retournés
37:09dans leur famille
37:10sauf qu'ils sont morts
37:11depuis des années et des années
37:12mais que personne
37:13n'a déclaré le décès
37:14et on continue de verser.
37:15On a des centenaires
37:16qui ont 110 ans,
37:17112 ans,
37:18115 ans
37:19mais par dizaines de milliers
37:20et quand Charles
37:21fait une commission,
37:22se rend en Algérie,
37:23étudie le sujet
37:24et demande à rencontrer
37:25ses centenaires,
37:26et bien immédiatement
37:27on leur dit
37:28il est mort la semaine dernière,
37:29sa dernière femme en date
37:30elle a 22 ans.
37:31Donc on va devoir
37:32verser des pensions
37:33de reversion
37:34à des gens
37:35tout à fait organisés.
37:36C'est un système mafieux.
37:37C'est un système
37:38absolument mafieux.
37:39Alors maintenant,
37:40il faut se pencher
37:41sur les vrais chiffres.
37:42Mais maintenant,
37:43on connaît le comment,
37:44Charles sait comment
37:45résoudre ce problème
37:46très rapidement.
37:47Charles Pratt,
37:48il a évoqué
37:49le couplage
37:50de la carte d'identité
37:51avec la carte vitale,
37:52ça coûte 50 millions d'euros,
37:53Gauthier a posé la question
37:54tout à l'heure.
37:55Ça coûte 50 millions d'euros ?
37:56Bien sûr,
37:57c'est rien 50 millions d'euros,
37:58c'est que dalle.
37:59Mais maintenant,
38:00posons-nous la question
38:01du pourquoi
38:02est-ce que ça ne sort pas ?
38:03Moi, je vais vous donner
38:04la question,
38:05c'est un scoop.
38:06Écoutez bien,
38:07mes chers amis d'Europe 1,
38:08je vais vous poser la question
38:09et je vais vous donner
38:10la réponse à la vraie question
38:11du pourquoi.
38:12Parce que,
38:13en fait,
38:14ce qui se passe,
38:15c'est que si c'est dénoncé,
38:16si les vrais chiffres
38:17sont annoncés,
38:18je dis bien les vrais chiffres,
38:19pas ceux qu'on entend
38:20de ci, de là,
38:21de journalistes
38:22qui n'ont pas vraiment
38:23cherché à corroborer
38:24les vrais chiffres.
38:25Si ça sort,
38:27parce que demain,
38:28les retraités vont plus jamais
38:29vouloir qu'on touche
38:30à leur retraite,
38:31les salariés vont plus jamais
38:32vouloir qu'on prenne
38:33de leur cotisation,
38:34tellement c'est un scandale
38:35monstrueux.
38:36Et ça ne sort pas
38:37parce que c'est du détournement
38:38de fonds publics
38:39par négligence.
38:40Et là,
38:41j'appelle Olivier Dardigolle
38:42pour qu'il tape sur son Minitel
38:43et qu'il regarde un petit peu
38:44ce que ça coûte
38:45un fonctionnaire d'État
38:46de faire du détournement
38:47de fonds publics
38:48par négligence.
38:49C'est très cher.
38:50Et qui seraient les responsables
38:51de ce détournement
38:52de fonds publics
38:53par négligence ?
38:54L'excellentissime assureur
38:55Xavier Bertrand
38:56et tant d'autres.
38:57Parce qu'on pourrait même dire
38:58qu'on a jeté un pavé
38:59dans le maire
39:00parce que Bruno Le Maire
39:01pourrait être devant
39:02les tribunaux
39:03pour détournement
39:04de fonds publics
39:05par négligence
39:06parce qu'ils le savent tous.
39:07Mais ils achètent
39:08une forme de paix sociale ici.
39:09Ils achètent une repentance
39:10là-bas.
39:11Et du coup,
39:12on ne dit rien.
39:13Mais en off,
39:14ils sont capables
39:15de vous le dire.
39:16Ouais, mais tu comprends.
39:17Si jamais on fait
39:18quelque chose,
39:19on sait,
39:20ça nous coûte
39:2150 milliards par an,
39:22mais ça permet
39:23d'aller dans les rouages
39:24avec certains
39:25accords internationaux
39:26qu'on peut avoir
39:27avec ces pays.
39:28Voilà la réalité.
39:29Donc, on procède
39:30pour ça.
39:31Mais oui !
39:32Mais Dominique,
39:33vous savez que c'est
39:34ce qu'on dit ici en fait.
39:35C'est ce qu'on a dit ici
39:36déjà dans cette émission.
39:37Et Dominique ne fait que
39:38confirmer ce qu'on disait
39:39sur beaucoup de sujets
39:40puisque c'est
39:41un petit peu
39:42la même chose
39:43sur énormément de sujets
39:44et c'est incroyable.
39:45Donc, c'est vrai
39:46qu'on se dit
39:47ça nous coûte
39:4850 milliards,
39:49mais on achète la paix.
39:50Et puis surtout,
39:51on ne veut pas mettre
39:52les vrais responsables
39:53devant les tribunaux
39:54parce qu'on serait très ennuyé
39:55de voir ces belles têtes
39:56qui étaient soi-disant
39:57des têtes bien faites,
39:58intelligentes,
39:59responsables,
40:00qui demain seraient responsables
40:01de tant d'argent
40:02dépensé indûment
40:03qui manque aujourd'hui
40:04à toute la société.
40:05Elle manque
40:06du plus petit salarié
40:07à l'entreprise.
40:08Cet argent nous a été
40:09spolié,
40:10volé
40:11et on continuera
40:12parce que faites le calcul
40:13de ce que coûte
40:14par jour
40:1550 milliards aujourd'hui.
40:16On devrait l'arrêter
40:17aujourd'hui,
40:18mardi.
40:19On devrait dire
40:20c'est fini.
40:21Il n'y a plus
40:22un transfert.
40:23Il y a certaines personnes
40:24qui voulaient arrêter
40:25les transferts internationaux.
40:26Vous savez,
40:27les transferts suisses.
40:28Ce n'est pas pour rien.
40:29Ce n'est pas pour rien
40:30que ce n'est pas arrêté
40:31parce que c'est par là
40:32qu'ils transitent
40:33ces 50 milliards.
40:34Mais c'est grave
40:35ce que vous dites là
40:36parce que ça veut dire
40:37que vous dites
40:38tout le monde sait,
40:39voire encourage
40:40et ferme les yeux
40:41pour acheter une paix sociale.
40:42Mais oui,
40:43mais oui,
40:44mais oui,
40:45vous savez,
40:46prenez le cartel des fraudes,
40:47c'est un très beau bouquin jaune.
40:48Tout est expliqué dedans.
40:49Il n'a jamais été attaqué
40:50par personne.
40:51Il sait très bien
40:52ce qu'il a écrit.
40:53Ses chiffres sont vrais,
40:54ils sont véridiques,
40:55ils sont vérifiables.
40:56Mais aujourd'hui,
40:57ça fait tellement mal.
40:58J'ai entendu d'ailleurs
40:59une nana qui disait
41:00ça me ferait très mal
41:01de vous absoudre,
41:02mais voilà,
41:03je vais quand même
41:04vous condamner.
41:05Là,
41:06moi je serais prêt
41:07à absoudre
41:08tous les gens
41:09que j'ai cités
41:10en leur disant
41:11ok,
41:12on ne vous envoie pas
41:13au tribunal,
41:14mais on arrête
41:15ce bordel
41:16tout de suite.
41:17Incroyable.
41:18C'est vrai.
41:19C'est vrai.
41:20C'est vrai.
41:21C'est vrai.
41:22C'est vrai.
41:23C'est vrai.
41:24C'est vrai.
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41:26C'est vrai.
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41:28C'est vrai.
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41:41C'est vrai.
41:42C'est vrai.
41:43C'est vrai.
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41:45C'est vrai.
41:46C'est vrai.
41:47C'est vrai.
41:48C'est vrai.
41:49C'est vrai.
41:50C'est vrai.
41:51C'est vrai.
41:52C'est vrai.
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41:55C'est vrai.
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42:00C'est vrai.
42:01C'est vrai.
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