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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; François Degois, éditorialiste Sud Radio ; François Ouzilleau, maire de Vernon (DVD) ; Olivier Piton, avocat français aux USA et ancien député suppléant des français de l'Amérique du Nord ; et Jean de Glinisaty, ancien ambassadeur de France en Russie et directeur de recherche à l'Iris.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-11-06##

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Transcription
00:00:00— Bienvenue, merci d'être avec nous, merci de votre fidélité. On est mercredi aujourd'hui. Ça va, Philippe David ?
00:00:06— Ça va très bien, Cécile. Et aujourd'hui, vu l'actualité, je me dis qu'il faudrait donner un slogan aux vrais voix.
00:00:12— C'est-à-dire ? — « Make the true voices great again ». Vous trouvez pas ? Rendez aux vrais voix leur grandeur.
00:00:18Mais elles ont leur grandeur tous les soirs, non ? — Mais on l'a pas perdue. Pourquoi la rendre ?
00:00:21— Bah c'est ça. Non mais encore plus. — Mais vous êtes défaitis. C'est pas possible.
00:00:24— Mais absolument pas. — Ouais. — Il est 30 pistes, c'est tout.
00:00:27— Arrêtez, Kamala Harris. Arrêtez, arrêtez, arrêtez. Calmez-vous, calmez-vous. — Vous avez déjà offert votre onglet hier.
00:00:32— C'est vrai. On en faisait tous les jours. Exactement. En tout cas, vous souhaitez la bienvenue. 0 826 300 300 avec Aude,
00:00:40qui vous attend au standard. Je vous rappelle que vous nous regardez sur notre chaîne YouTube.
00:00:44Vous nous écoutez aussi sur Twitter, Facebook, Instagram, TikTok. On vous incite bien entendu à vous abonner.
00:00:50Allez, au sommaire de cette émission, on va revenir sur Donald Trump, le 45e président des États-Unis.
00:00:56Il devient donc aussi 47e. Donald Trump remporte donc l'élection présidentielle face à Kamala Harris.
00:01:02Et contrairement à 2016, il remporte le collège des grands électeurs mais aussi le scrutin populaire.
00:01:07— Alors parlons vrai. Est-ce que pour vous, c'est la revanche des classes populaires contre les élites ?
00:01:11Est-ce que c'est la seconde révolution conservatrice américaine, 44 ans après la première élection de Ronald Reagan ?
00:01:18Et à cette question, la victoire de Trump traduit quoi ? Vous dites à 10% un basculement à droite, à 52% une défaite du wokeisme.
00:01:26À 36% la revanche des classes populaires et à 2% le rejet d'une candidature féminine.
00:01:31Vous voulez réagir ? Ode attend vos appels au 0826-300-300.
00:01:35— Et notre invité, Olivier Piton, sera avec nous, avocat français aux USA, ancien député suppléant des Français d'Amérique du Nord.
00:01:41Et puis le coup de projecteur des vrais voix à 18h30. Pendant sa campagne, Donald Trump avait assuré
00:01:46pouvoir mettre fin à la guerre en Ukraine en moins de 24 heures. Sa victoire plonge donc Kiev dans l'incertitude
00:01:52vu l'opposition des Républicains aux aides à l'effort de guerre ukrainienne.
00:01:55Alors parlons vrai. Croyez-vous Trump capable de mettre fin au conflit en Ukraine en 24 heures comme il l'a dit en juillet 2023 ?
00:02:02Est-ce que cette paix serait par un bras de fer ou par une négociation avec Poutine ?
00:02:07Et à cette question, comment Donald Trump peut-il mettre fin à la guerre en Ukraine, vous dites à 51% par la fin de l'aide à l'Ukraine,
00:02:13à 12% par une capitulation ukrainienne, à 34% par une départition des territoires russophones
00:02:19et à 3% par un retrait total des russes ? Vous voulez réagir encore et toujours, Odo 0826 300 300.
00:02:26Et notre invité sera Jean de Glagnasty, ancien ambassadeur de France en Russie et directeur de recherche à l'IRIS.
00:02:31On vous souhaite la bienvenue, c'est les vrais voix jusqu'à 19h.
00:02:34Les vrais voix Sud Radio.
00:02:36Avec Philippe Bilger aujourd'hui. Bonsoir mon cher Philippe.
00:02:39Bonsoir mes chers animateurs.
00:02:41Chers animateurs, chers animateuses.
00:02:43Françoise Debois est avec nous.
00:02:45Coucou les loulous, comment ça va ?
00:02:46Très bien, très bien. Vous n'avez pas beaucoup dormi Françoise ?
00:02:48Je ne sais pas quelle est cette capacité que les Américains et les élections américaines
00:02:52a de nous happer comme ça jusqu'à 4h du matin.
00:02:55On a senti assez vite que ça sentait un peu le roussi hier,
00:02:58mais quand même j'ai regardé jusqu'au bout, c'était parce que c'est phénoménal tout simplement.
00:03:02Et notre petit nouveau dans la bande, François Oussignon, est avec nous, maire de Verneau.
00:03:07Bonsoir François.
00:03:08Bonsoir.
00:03:09Monsieur le maire, bonjour. Merci d'être avec nous.
00:03:12Ça va François ?
00:03:13Avec plaisir, très heureux d'être avec vous.
00:03:15Ça se voit pas.
00:03:17Je suis timide.
00:03:18Voilà c'est ça.
00:03:19Ne vous inquiétez pas, on s'en charge.
00:03:22Apprenez-le qui c'est qui qui l'a dit.
00:03:24Vous allez voir, une fois que vous l'aurez fait, ce sera terminé.
00:03:26Vous pouvez passer toutes les élections, j'oublie tout de suite mon petit bonhomme.
00:03:29Allez, le 0826-300-300 avec Jean-Pierre qui nous appelle, des Bouches du Rhône.
00:03:33Bonsoir Jean-Pierre.
00:03:34Bonsoir Jean-Pierre.
00:03:35Oui, bonsoir Cécile, bonsoir toute l'équipe.
00:03:37Comment ça va Jean-Pierre ?
00:03:39Ça va super bien.
00:03:40Bon, visiblement les tweets de Sandrine Rousseau vous agacent.
00:03:44Oh là là, ce qui m'agace encore plus c'est qu'on les commande sans cesse
00:03:47et qu'on lui donne un tel accès aux médias sans jamais la contredire
00:03:50même quand elle dit des stupidités et d'une évidence crasse.
00:03:53Donc ce que je peux reprocher ce sont ses ambiguïtés sur le port du voile
00:03:58et son soutien ambigu.
00:04:00C'est le moins qu'on puisse dire encore à cette pauvre iranienne.
00:04:04Récemment, je lui reproche de parler de racisme aussi.
00:04:10C'est un...
00:04:12Donc...
00:04:14Je...
00:04:16...
00:04:18...
00:04:20...
00:04:22...
00:04:24...
00:04:26...
00:04:28...
00:04:30...
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00:04:34...
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00:05:08...
00:05:10...
00:05:13...
00:05:15si on devait réagir à chaque propos discutable de Sandrine Rousseau
00:05:22je crois qu'on aurait plus de place pour une parole autonome.
00:05:26Au fond, elle a eu une réponse cinglante sur son tweet plus qu'équivoque de Marjane Satrapi
00:05:32qui a utilisé un terme qu'évidemment on ne peut pas utiliser ici, puisqu'il n'y a que des gens intelligents et pertinents.
00:05:39— D'accord. — Moi, évidemment, j'aimerais bien qu'il y ait des gens intelligents et pertinents.
00:05:46— Non, je vous en prie. Sérieusement, Sandrine Rousseau, je vous en prie. Sérieusement, j'aimerais bien qu'il y ait des gens intelligents et pertinents
00:05:54de vestales médiatiques qui ne seraient jamais bousculés alors que les pauvres hommes seraient, oh là là, terriblement maltraités.
00:06:00Sérieusement, vous n'êtes pas sérieux. Je pense que Sandrine... — On a eu la vie sur le service public. — Non, non, mais sérieusement, Sandrine Rousseau...
00:06:06— Allez-y, allez-y. — Non, non, mais Sandrine Rousseau, elle se fait bousculer. Elle se fait bousculer sur les réseaux sociaux.
00:06:10Et elle ne dit pas... En plus, elle ne dit pas que des conneries. C'est ce que je veux dire, même s'il marche à l'extrême.
00:06:14— Elle en dit quand même beaucoup. — Mais selon vous, c'est des conneries. — Attendez, attendez, attendez. Laissez répondre Jean-Pierre.
00:06:21— D'abord, je parlais pas d'hommes et de femmes. Je parle de personnel politique. — Un personnage, oui.
00:06:26— Et peu importe que ce soit des hommes ou des femmes... — Non, vous avez parlé des hommes, des hommes à qui on ne laisse pas terminer une phrase.
00:06:32— J'ai dit de personnes à qui on ne laisse pas terminer... — Non, vous avez dit des hommes. Vous avez dit un homme à qui on ne laisse pas...
00:06:38— On va pas chipoter. — Si, on chipote pas, c'est... — Allez, allez.
00:06:41— ...qui est un homme politique au sens large. — D'accord. — Bougez pas, Jean-Pierre.
00:06:45— S'il faut faire homme et femme politique... — C'est vous qui l'avez fait. C'est pas moi.
00:06:49— ...le féminin du masculin, on s'en sort pas. — C'est vous qui avez fait ça.
00:06:52— Stop, stop, stop. Allez, François. Écoutez, Jean-Pierre, écoutez, écoutez, Jean-Pierre.
00:06:55— Moi, j'ai peu de souvenirs de Sandrine Rousseau ayant dit des choses intelligentes, pour être tout à fait honnête avec vous.
00:07:00Je pense que, du coup, son tweet, notamment de ces derniers jours, est plus que douteux.
00:07:04Et je pense que ces gens traitent toujours un électorat, notamment un électorat wokiste, et qu'ils mettent à mal parfois des valeurs de la République. Voilà.
00:07:11— Je dirais, moi, en défense de Sandrine Rousseau, je le redis inlassablement, parce que la chose qui a mis le plus à mal les valeurs de la République,
00:07:17c'est l'attitude des insoumis et d'une partie... D'ailleurs, que des insoumis, le 7 octobre, et que Sandrine Rousseau a été une des rares.
00:07:24Et je le redis, et je le redirai éternellement. Mais si, c'est le sujet, parce que... Mais si, c'est le sujet.
00:07:30Écoutez, c'est le sujet, parce que ça veut dire que... J'entends notre ami le maire qui dit que je l'ai rarement vu entendre dire des choses...
00:07:36Mais bon, de le 7 octobre... Et pendant toute la période critique du 7 octobre, je l'ai entendu dire des choses très intelligentes.
00:07:42Et honnêtement, pour ça, elle est... Non, jamais ambiguë. Mais justement, vous ne lisez pas assez bien.
00:07:47— Sur le 7 octobre, non, elle n'a pas été ambigüe. — Jamais. Jamais ambigüe. Jamais. C'est pas la peine de...
00:07:51Le tweet sur la famille iranienne était très ambigüe. Ça, oui.
00:07:54— Allez. Rappelons-nous. Nous avions la gorge qui grattion, les yeux qui brillons. Voilà. Bon, ça va. On peut rire. Deux secondes.
00:08:01— On peut rire. C'est vrai. — On peut rigoler.
00:08:03— Ah bah oui, ça va. On s'en fout, Sandrine Rousseau. — On se moque de nous-mêmes.
00:08:06Non, on s'en fout pas. Mais on a le droit de rigoler. Jean-Pierre, en tout cas, vous êtes notre vrai voix.
00:08:10« Jusqu'au qui sait qui qui l'a dit » ou « Jusqu'au qui sait qui qui l'a dit ».
00:08:14Je vous incite à gagner pour faire taire Françoise de Gaulle. D'accord ?
00:08:19— C'est pas possible. J'ai rien suivi. — Non, ça va aller. Vous inquiétez pas.
00:08:25Vous inquiétez pas, Jean-Pierre. On est là avec Philippe.
00:08:28— Elle sera d'abord trichée pour vous. Vous inquiétez pas. — Mais bien sûr. Mais bien sûr. C'est bien connu.
00:08:31— Elle ne mange pas de ce pain-là. — Je vous demande de vous arrêter. Quelle dignité.
00:08:36Philippe Bigère, dans un instant, le réquisitoire du procureur.
00:08:39— Pourquoi, bizarrement, parfois, je suis en contradiction avec moi-même ?
00:08:46— J'adore ce teasing. Allez, on en parle dans un instant. Soyez les bienvenus.
00:08:49On est ensemble jusqu'à 19 h.
00:08:51— Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h. Philippe David, Cécile Dominicus.
00:08:57— Retour des vraies voix. Les débats sont déjà enflammés dans les vraies voix.
00:09:02Ce qu'il y a de bien, c'est que notre petit nouveau François Ouzio prend le pli et d'entrer.
00:09:06Pendant les pages de pub, il continue à débattre.
00:09:08— Il a raison. Il a raison. — J'ai besoin d'adaptation.
00:09:11— Oh, c'est sympa. Tu vois, t'as mis 3 minutes à t'adapter. J'adore.
00:09:15— En tout cas. — J'adore. C'est excellent. C'est excellent, ce petit.
00:09:18— La bienvenue. Philippe Bigère est avec nous, Françoise Deguas et François Ouzio, bien entendu, maire de Vernon.
00:09:24Dans un instant, Félix, les 3 mots dans l'actu. Bonsoir, Félix.
00:09:27— Bonsoir, Cécile. Bonsoir, Philippe. Bonsoir, tout le monde.
00:09:29— Et de quoi parle-t-on ?
00:09:30— Alors il paraît qu'il y a un nouveau président aux États-Unis. Enfin, un nouveau qui est aussi un ancien.
00:09:34Enfin bref, on va faire le... Il y a beaucoup de choses à dire sur le sujet.
00:09:36— En 3 mots, ça donne donc « come back Trump président ».
00:09:39— Eh ben ce sera dans un instant. En attendant, la parole est au procureur.
00:09:43Les vraies voix sud-radio, le réquisitoire du procureur Philippe Bigère.
00:09:49— Et c'est un réquisitoire quasi psychanalytique, M. le procureur, puisque vous allez poser cette question.
00:09:54« Pourquoi je tolère dans le comportement personnel de Trump des choses qui m'insupporteraient chez un président français ? »
00:10:00— Oui. En effet, je me suis interrogé en voyant le comportement de Trump depuis quelques mois.
00:10:09Et en écoutant ses propos, je ne parle pas du point de vue politique. L'attitude qu'il a est vulgaire.
00:10:19C'est un euphémisme. La manière dont il a traité sa rivale sur le plan du verbe est odieuse.
00:10:27En réalité, il était incapable, je crois. Et pourtant, il a démontré le contraire.
00:10:32J'avais l'impression qu'il était mal à l'aise face à une femme. Et je me suis dit mais au fond, pourquoi j'ai cette indulgence pour lui
00:10:40alors que j'ai été à mon niveau très très modeste, impitoyable face aux vulgarités de Nicolas Sarkozy et d'autres,
00:10:49s'il est possible de faire davantage ? Eh bien je me suis dit peut-être que derrière les vulgarités de Trump,
00:10:56à tort ou à raison, j'y vois un homme d'action dont à tort ou à raison, je pense que l'implication qu'il aura dans la vie nationale,
00:11:06américaine ou internationale aura de l'effet sur les autres. Alors ça n'est peut-être pas un argument décisif.
00:11:15Mais en tout cas, ça m'a permis de me donner une réponse à moi-même.
00:11:19– Françoise de Gaulle, pour conclure la psychanalyse de Philippe Bélier.
00:11:23– Oui, je ne peux pas être d'accord avec vous, je ne crois pas que la vulgarité cache autre chose que de la vulgarité,
00:11:32un sentiment de mal à l'aise, une volonté stratégique très déterminée de dégrader totalement le débat.
00:11:38Et la preuve, ça a marché, parce qu'il triomphe comme personne n'a jamais triomphé à part Barack Obama.
00:11:43– Et Reagan bien sûr, et donc voilà, moi j'entends vos doutes et vos questionnements,
00:11:48si ces doutes et ces questionnements sont faits pour dire que vous aimez bien Trump,
00:11:52vous pouvez le dire directement en fait.
00:11:54– Non, parce qu'en réalité, malgré cela, on peut l'apprécier.
00:12:00– C'est très simple, pareil, je n'ai pas d'action chez Trump,
00:12:03mais je pense qu'il a incarné sa candidature tout simplement comme il avait incarné celle de 2016.
00:12:08Et il y avait un cap, une ligne directrice, trois thèmes sur lesquels il a engrangé pendant des mois et des mois.
00:12:14Elle, elle a fait une session de rattrapage très courte, puisqu'elle arrivait en juillet.
00:12:17C'est compliqué de s'inscrire dans la poursuite de ce qu'avait fait Biden.
00:12:20Elle s'en est d'ailleurs peu inspirée, alors qu'il avait quand même des résultats sur certains sujets,
00:12:23notamment économiques, il avait créé 16 millions d'emplois.
00:12:26Mais néanmoins, il a eu des sorties médiatiques qui sont quand même juste en termes de coups de com'
00:12:30qui sont géniales, je juge sur la forme, pas sur le fond, mais le McDo, le camion poubelle,
00:12:35c'est exceptionnel, c'est du génie de communication.
00:12:38Or qu'elle, elle a été assez étriquée, elle a juste été aidée, je pense qu'on en reparlera tout à l'heure,
00:12:42par le star system hollywoodien, mais ça, les gens n'en veulent plus.
00:12:44C'est une catastrophe en réalité.
00:12:46Allez, tout de suite, merci beaucoup monsieur le procureur.
00:12:48Les trois mots dans l'actu, c'est Félix Mathieu.
00:12:53Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont come back, Trump et je ne sais pas s'il faut dire président ou president.
00:12:58Donald Trump est le président des Etats-Unis,
00:13:01quatre ans après avoir dû quitter la Maison-Blanche, un come back jamais vu depuis le XIXe siècle.
00:13:06Il remporte le collège des grands électeurs, mais aussi cette fois le vote populaire.
00:13:09Les félicitations affluent du monde entier, parfois de circonstances, de Kiev à Londres en passant par Paris.
00:13:15Emmanuel Macron se dit prêt à retravailler avec Donald Trump,
00:13:18parfois aussi de façon plus appuyée.
00:13:20Banyamin Netanyahou salue un réengagement puissant dans l'alliance entre Israël et l'Amérique.
00:13:31C'est Fox News qui a dégainé le résultat en premier.
00:13:39Donald Trump remporte l'élection présidentielle avec une série de victoires dans les Etats-pivots.
00:13:44Ils se sont colorés en rouge les uns après les autres.
00:13:47Un ancien président de retour à la Maison-Blanche après l'avoir quittée.
00:13:51C'est la deuxième fois seulement que ça se produit dans l'histoire de la démocratie américaine.
00:13:55La dernière fois c'était au XIXe siècle.
00:13:57Une victoire historique à saluer justement Donald Trump devant ses supporters en liesse.
00:14:01C'est une victoire politique comme notre pays n'en a jamais connue auparavant. Rien de tel.
00:14:07Je tiens à remercier le peuple américain pour l'honneur extraordinaire qu'il m'a fait en m'élisant 47e président et 45e président.
00:14:19Nous allons aider notre pays à guérir.
00:14:22Nous allons réparer nos frontières.
00:14:24Nous allons tout réparer dans notre pays.
00:14:27Nous avons surmonté des obstacles comme personne n'aurait cru possible.
00:14:31Et nous avons réalisé la chose politique la plus incroyable.
00:14:36Regardez ce qui s'est passé. C'est fou non ?
00:14:40Donald Trump et son discours de victoire traduit par Magid Deymat pour Sud Radio.
00:14:44Victory speech en semi voire total improuvant.
00:14:47Comme souvent discours avant même que le seuil des 270 grands électeurs n'ait officiellement été atteint.
00:14:52Une chose est sûre à entendre les réactions dans les rues en France.
00:14:55Eh bien le résultat aurait été forcément sans doute différent si les français avaient voté.
00:14:59C'est inquiétant et alors la première raison pour laquelle c'est inquiétant c'est que ce candidat sur son premier mandat me semble-t-il n'avait pas forcément fait que des bonnes choses.
00:15:06Ce qui est inquiétant c'est qu'on n'ait plus replacé cet homme au pouvoir.
00:15:09Je crois que c'est surtout ça qui est inquiétant qui montre qu'on est prêt à faire des folies aujourd'hui.
00:15:13Qu'est-ce qui m'inquiète le plus ? Son état d'esprit, son extrémisme, voilà.
00:15:19Moi oui je suis content pour les américains qu'ils puissent progresser.
00:15:24Maintenant il y a quand même un point positif c'est qu'il a dit qu'il allait arrêter la guerre en Ukraine.
00:15:28Alors j'attends pour voir parce que ça ça serait formidable.
00:15:30Pour l'instant j'en pense pas grand chose. Je ne suis pas de vin. Je verrai bien ce qui va se passer par la suite.
00:15:36Peut-être que ça se passera bien, peut-être que ça ne se passera pas bien, je ne sais pas.
00:15:39Des propos recueillis par Louis de Kergorlé pour Sud Radio.
00:15:42C'est assez mitigé Philippe Bilger, visiblement en France.
00:15:45Oui mais j'ai dit il y a quelques temps, me citant moi-même avec narcissisme, que les français se trompent régulièrement.
00:15:53Ils ne comprennent rien à la politique des autres.
00:15:57Et moi je trouve qu'à nouveau la haine anti-Trump en France et notamment sur le plan médiatique a dépassé les bornes.
00:16:06Cette fois-ci je trouve qu'il y a eu moins de... Je me souviens de 2016 où tout le monde a expliqué à quel point Donald Trump ne pouvait pas gagner.
00:16:15Je pense que vous êtes très injustes parce que je pense que cette fois-ci tout le monde a été extrêmement prudent.
00:16:21Je n'ai pas vu d'éditorialiste engagé expliquant pourquoi...
00:16:25J'écoute absolument tout.
00:16:27Les éditors.
00:16:28Mais oui mais ils n'ont jamais dit.
00:16:30J'ai vu l'émission France 5 R de Karim Rissouli.
00:16:34C'était hallucinant.
00:16:36Non mais écoutez, on a le droit, ce n'est pas un problème de service public.
00:16:39Ah non, on n'a pas le droit ?
00:16:41Les gens ont le droit d'être dans le service public ou pas.
00:16:44Les gens ont le droit de ne pas apprécier Trump.
00:16:46Enfin Philippe, si vous l'aimez tant mieux pour vous.
00:16:48Les citoyens ont le droit.
00:16:49Mais je ne crois pas du tout.
00:16:50Mais pas des émissions.
00:16:51Vous êtes trompés.
00:16:52Je pense que les analyses, toutes les analyses sont restées extrêmement prudentes cette fois-ci.
00:16:57Je vous trouve injustes.
00:16:58Mais en fait ne pas apprécier Trump ce n'est pas un programme.
00:17:01C'est juste une posture morale.
00:17:03Une posture morale.
00:17:04On a le droit de ne pas accepter son libéralisme économique.
00:17:06Mais qu'est-ce qui se passe ?
00:17:07Laissez parler les gens.
00:17:08Oui mais je vous laisse parler.
00:17:09Mais enfin on ne peut pas...
00:17:10Allez-y.
00:17:11Allez-y.
00:17:12Il faut être gentil avec le petit nouveau français.
00:17:13Non, non.
00:17:14Tu parles.
00:17:15En plus une des auditrices disait qu'il n'y avait pas eu de résultats sur le plan économique entre 2016 et 2020.
00:17:18C'est archi faux.
00:17:19Il y a eu de très bons résultats sur le plan économique.
00:17:21Donc en fait il y avait quand même une attente et une montée des populismes partout.
00:17:24Donc il n'y avait pas forcément de raison que les Etats-Unis de nouveau y échappent.
00:17:28Allez, cette victoire de Donald Trump provoque des réactions variées à travers le monde.
00:17:31Oui, les messages d'usage arrivent de toutes les capitales.
00:17:34Félicitations Président.
00:17:35Donald Trump a écrit Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux tôt ce matin.
00:17:38C'était l'un des premiers à réagir.
00:17:40Prédit-il à travailler ensemble comme nous avons su le faire durant quatre années.
00:17:44Avec vos convictions et avec les miennes.
00:17:46Avec respect et ambition pour plus de paix et de prospérité.
00:17:50C'est ce qu'a écrit le chef de l'Etat.
00:17:52Emmanuel Macron s'est ensuite exprimé sur le sujet ce matin au Conseil des ministres.
00:17:55Comme l'a rapporté ensuite la porte-parole du gouvernement Maude Bréjon.
00:17:58Le Président de la République a précisé lors de ce Conseil des ministres
00:18:02que notre rôle n'était pas de commenter le choix des peuples souverains.
00:18:06Mais qu'il fallait bien en revanche un réveil stratégique européen.
00:18:10Les Etats-Unis sont nos alliés et ils le resteront.
00:18:13Le Président de la République aura une relation exigeante évidemment avec le Président Trump.
00:18:19Mais vous l'avez dit, ils se connaissent.
00:18:21La France a travaillé avec une administration Trump pendant quatre ans.
00:18:24Nous allons donc le faire de nouveau.
00:18:26On sait le faire et on reprendra ce travail là.
00:18:30Je pense qu'on a deux chefs d'Etat qui ont des visions probablement différentes sur bon nombre de sujets.
00:18:36Mais qui ont déjà l'habitude de travailler ensemble.
00:18:40Emmanuel Macron a ensuite indiqué avoir échangé par téléphone avec le chancelier allemand
00:18:44pour justement coordonner la réponse européenne.
00:18:46Nous sommes plus forts ensemble à lancer Olaf Scholz à l'égard de Donald Trump.
00:18:51Autre réaction d'un leader lui aussi de gauche.
00:18:53Tiens le Premier ministre travailliste Keir Starmer au Royaume-Uni.
00:19:04Une victoire électorale historique lance le Premier ministre britannique du côté de Londres.
00:19:10D'ailleurs tiens l'ambassade des Etats-Unis pour l'anecdote a été aspergée de peinture orange aujourd'hui.
00:19:15Suite à cette victoire de Donald Trump.
00:19:17Invisiblement des militants plutôt mécontents de ce résultat.
00:19:20Autre réaction malgré l'aversion des républicains pour l'aide à l'Ukraine.
00:19:24Eh bien le président ukrainien Volodymyr Zelensky a voulu faire bonne figure ce matin.
00:19:28Il félicite Donald Trump je cite pour son impressionnante victoire électorale.
00:19:33Il dit aussi souhaiter que le désormais 47e président des Etats-Unis va aider l'Ukraine à obtenir une paix juste et durable.
00:19:40Et puis du côté de Gaza la nouvelle provoque l'inquiétude palestinienne.
00:19:43Quand au contraire le Premier ministre israélien se réjouit de façon appuyée.
00:19:47Cette élection marque un réengagement puissant dans la grande alliance entre Israël et l'Amérique écrit Benjamin Netanyahou.
00:19:53C'est bien moi j'aime bien la diplomatie.
00:19:55Non mais je plaisante pas quand je dis ça.
00:19:57Finalement on sent bien le Premier ministre travailliste.
00:19:59Imaginez comme il est heureux que ce soit Donald Trump.
00:20:02Mais j'aime bien même le message de Volodymyr Zelensky.
00:20:05C'est peut-être un exercice obligé mais tu vois on est quand même dans la civilisation.
00:20:10C'est ça qui m'intéresse.
00:20:11Ce qui est ultra intéressant c'est de voir comment tout le monde est en train de se repositionner face à Trump.
00:20:15Et que c'est lui qui est vraiment au centre du jeu.
00:20:17Et qu'au final ça va réveiller l'Europe.
00:20:19C'est ça qui est quand même assez dingue.
00:20:20Et qu'au final ce matin Macron fait un appel du pied au chancelier allemand.
00:20:23Alors que la relation n'était pas au beau fixe ces derniers mois.
00:20:26Et que l'Europe va être obligée de se repositionner.
00:20:29Et surtout de faire bloc face aux deux autres gros blocs.
00:20:31Sous prétexte que peut-être elle peut se faire complètement aplatir dans cette histoire.
00:20:35Donc en fait ça a créé un électrochoc au niveau européen qui n'arrivait pas.
00:20:40Et cette élection va obliger tout le monde à se repositionner face à Trump.
00:20:44On en parlera en tout cas dans un instant.
00:20:46Donald Trump son retour donc à la maison blanche.
00:20:49Basculement à droite et rejet du wokeisme.
00:20:51Trump fait-il sa révolution ?
00:20:53Alors parlons vrai.
00:20:54Est-ce que pour vous c'est la revanche du peuple contre les élites ?
00:20:57Est-ce que c'est la seconde révolution conservatrice américaine ?
00:21:0044 ans après Ronald Reagan.
00:21:02Et à cette question la victoire de Trump traduit quoi ?
00:21:05Vous dites à 11% un basculement à droite.
00:21:07A 52% une défaite du wokeisme.
00:21:10A 36% la revanche des classes populaires.
00:21:12Et à 1% le rejet d'une candidature féminine.
00:21:15Vous voulez réagir ?
00:21:16On attend vos appels au 0826 300 300.
00:21:19Olivier Piton est avec nous, avocat français aux USA
00:21:21et ancien député suppléant des français d'Amérique du Nord.
00:21:23Bonsoir, merci d'être avec nous.
00:21:25Est-ce que finalement Trump réélu ?
00:21:27Est-ce qu'il devient fréquentable ?
00:21:31D'après les premières réactions on en doute.
00:21:33Maintenant comme toujours il va falloir juger la personne sur son second mandat.
00:21:38Il ne sera en fait président que le 21 janvier.
00:21:41Il est pour l'instant dans cette situation un petit peu typiquement américaine.
00:21:45Où il est le président élu.
00:21:47C'est comme ça qu'on l'appelle.
00:21:48Et donc on verra à partir du mois de janvier s'il appliquera ou non son agenda.
00:21:51Sachant qu'il faut quand même rappeler qu'il a gagné le vote populaire.
00:21:54Les républicains ont la majorité au Sénat.
00:21:57La majorité à la chambre des représentants.
00:21:59Et la majorité également à la cour suprême.
00:22:01Ce qui lui donne énormément de pouvoir.
00:22:03C'est incontestable.
00:22:04Allez petite pause.
00:22:05On revient dans un instant.
00:22:06A tout de suite c'est les vraies voix.
00:22:070826 300 300.
00:22:08Bienvenue sur Sud Radio.
00:22:11Les vraies voix Sud Radio.
00:22:1217h-19h.
00:22:14Philippe David.
00:22:15Cécile de Ménibus.
00:22:18Les vraies voix.
00:22:19On est ensemble tous les jours.
00:22:21De 17h à 19h.
00:22:23C'est bien ça Philippe David ?
00:22:24Absolument.
00:22:25Et vous on a le plaisir de jouer les prolongations.
00:22:27Mais vous n'en dites jamais déjà.
00:22:28Premier point.
00:22:29Et on a le plaisir de jouer les prolongations avec vous.
00:22:31De 19h à 21h au Salon Rente Cécile.
00:22:35Absolument.
00:22:36Porte de Versailles à Paris.
00:22:37J'avais une super soirée avec un acteur américain.
00:22:41Qui est-ce qui vous a loué ?
00:22:44En fait elle a cru que c'était Yul Brynner comme j'étais chauve.
00:22:48Il a un point, point, point, point.
00:22:51Elle aurait pu espérer mieux.
00:22:53Elle aurait pu espérer mieux.
00:22:54Et d'habitude c'est quand même du loin de meilleur niveau ce que vous faites d'habitude.
00:22:57Qu'est-ce qui vous arrive là ?
00:22:58Je ne sais pas ce qu'il a.
00:22:59Il est bizarre.
00:23:00Je ne sais pas ce qu'il a.
00:23:01Il doit être intimidé devant la présence de Monsieur Le Maire.
00:23:04Moi je ne juge pas, je viens d'arriver.
00:23:07Ne vous inquiétez pas Monsieur Le Maire ça va venir très vite.
00:23:09On s'y fait très bien à la bêtise de Philippe David.
00:23:12En tout cas François Osilliau est avec nous.
00:23:14François Sdeguas et Philippe Bilger.
00:23:16Et tout de suite c'est le grand débat du jour.
00:23:25Alors on l'a vu les choses évoluent.
00:23:28Tout à l'heure il n'y avait que la Caroline du Nord qui était passée du côté de Donald Trump.
00:23:33Maintenant il y a la Géorgie.
00:23:36Voilà Donald Trump qui vient de remporter la Pennsylvanie.
00:23:38Je vous le rappelle.
00:23:39Et qui va prendre la parole devant ses partisans qui l'attendent depuis des heures dans son quartier général de West Palm Springs.
00:23:48On a fait des choses que personne ne pouvait penser être possibles.
00:23:52On a effectué des réalisations extraordinaires politiques.
00:23:55Par exemple regardez ce qui s'est passé.
00:23:57C'est extraordinaire non ?
00:24:00Je pense que Kamala Harris a fait une nouvelle campagne.
00:24:02Ici c'est vraiment la douche froide pour les partisans de Kamala Harris
00:24:06qui s'étaient rassemblés ici dans le Castro.
00:24:08C'est le cœur du quartier gay de San Francisco.
00:24:13Et Donald Trump a réuni le président des Etats-Unis.
00:24:17Il devient donc le 47ème président face à Kamala Harris.
00:24:21Et contrairement à 2016 il remporte le collège des grands électeurs mais aussi du scrutin populaire.
00:24:27Alors parlons vrai.
00:24:28Est-on en train d'assister à une droitisation des opinions des deux côtés de l'Atlantique ?
00:24:32Est-ce que ces élections aux USA vont avoir des conséquences ?
00:24:35Sur les élections à venir en Europe ?
00:24:37Et à cette question du jour.
00:24:38La victoire de Trump traduit quoi ?
00:24:40Vous dites à 11% un basculement à droite.
00:24:42A 51% une défaite du wokeisme.
00:24:45A 36% la revanche des classes populaires.
00:24:47Et à 2% le rejet d'une candidature féminine.
00:24:49Vous voulez réagir ?
00:24:50C'est une voix féminine.
00:24:51Aude qui vous prendra au 0826 303.
00:24:54Et notre invité Olivier Piton est avec nous.
00:24:56Avocat français aux Etats-Unis et ancien député suppléant des Français d'Amérique du Nord.
00:25:00Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:25:02Merci à vous.
00:25:03Philippe Bilger sur cette victoire.
00:25:05Alors je vais essayer d'aller vite parce que c'est un sujet qui nous passionne.
00:25:10Et je ne voudrais pas déborder.
00:25:13Vous dites ça pour Françoise de Gaulle.
00:25:15Non mais parce que déjà lui son introduction et ses prolégomanes il y en a déjà pour deux minutes.
00:25:19Du côté de Kamala Harris on peut voir déjà un certain nombre de défauts et d'imperfections
00:25:26qui ont facilité la victoire excitante de Trump.
00:25:30Pour celle-ci je pourrais reprendre l'ensemble de l'énumération que vous avez faite avec Philippe David tout à l'heure.
00:25:38J'élimine simplement la cause de la nature féminine de la candidature.
00:25:46Ça elle n'a pas eu d'influence.
00:25:48C'est sa médiocrité politique qui a créé la différence.
00:25:52Mais pour le reste je cumulerai l'ensemble des éléments.
00:25:56Je mettrai en avant très rapidement la personnalité exceptionnelle, unique de Trump.
00:26:03Qu'on l'aime ou non c'est lui qui fait le succès.
00:26:07Deuxième élément et c'est très banal.
00:26:10Je crois beaucoup à la victoire du peuple républicain contre les élites démocrates
00:26:16et peut-être contre le wokisme, une sorte de snobisme en politique.
00:26:21Et dernier élément, je crois que les américains avaient envie d'une certaine manière de déjouer
00:26:29tous ces pronostics médiatiques et artistiques qui venaient leur faire croire
00:26:35que l'élection était faite d'avance et bien sûr en faveur de Kamala Harris.
00:26:40Moi je pense que Trump il gagne sur l'économie.
00:26:45Ce qui m'a frappé hier soir dans la soirée électorale
00:26:48c'est le nombre de gens qui ont dit je ne l'aime pas, je ne suis pas particulièrement républicain
00:26:51mais ma vie avant avec lui allait mieux que la vie sous Biden.
00:26:55Donc la première raison du vote pour Trump c'est l'économie.
00:26:59J'entends bien que vous balayiez le fait que Kamala Harris est une femme
00:27:02et qu'en plus une femme métisse ou racisée, même si j'aime pas ce mot, ça a énormément joué.
00:27:06On le verra d'ailleurs dans les retours d'enquête.
00:27:08Et troisième point, l'immigration.
00:27:10Et ce qui est assez intéressant c'est que contrairement à 2016, mais Olivier Piton peut-être m'arrêtera,
00:27:13Trump il a conquis de nouveaux électeurs.
00:27:16C'est-à-dire que 2016 c'était quand même les délaissés contre l'établissement, etc.
00:27:20Là c'est pas ça le sujet, il a conquis des latinos, il a conquis des afros,
00:27:24il a conquis la ville en Floride qu'il arrive à conquérir,
00:27:27Miami pardon, bien sûr, c'est incroyable,
00:27:30parce qu'il a conquis la classe moyenne, on n'est plus dans les pauvres
00:27:33qui sont contre l'établissement et Trump, Robin Desbois.
00:27:37Et le quatrième point c'est celui-là, donc le wokisme, tout ça.
00:27:40J'entends bien toutes les bêtises et les banalités qui vont fuser dans les jours qui viennent,
00:27:45mais pour moi il gagne d'abord, un, sur l'économie,
00:27:50deux, sur le fait qu'en face il a Kamala Harris mal entraînée,
00:27:53parce que 100 jours de campagne, et parce que c'est une femme,
00:27:56et parce qu'elle est métisse, et parce qu'il y a du racisme,
00:27:58bien sûr, chez les électeurs aussi, dans ce type d'électorat.
00:28:01Et la troisième chose c'est vraiment l'immigration.
00:28:03Voilà, avec des nouveaux électeurs, ce qui est nouveau.
00:28:05– François Osiyo.
00:28:06– Je pense qu'une fois n'est pas coutume, les gens se sont dressés
00:28:08contre l'histoire qu'on leur a racontée à l'avance.
00:28:10Ça devait être serré, contesté et violent, c'est pas vraiment serré,
00:28:14c'est peu contesté, et ça va pas forcément être violent,
00:28:17ça va plutôt bien se passer.
00:28:18En nombre de voix qu'on a en nombre d'États,
00:28:20ça fait vraiment pas un pli, et c'était pas du tout prévu comme ça.
00:28:23On nous a expliqué que Biden allait sans doute regagner,
00:28:26qu'il allait peut-être jusqu'au bout.
00:28:27Finalement on nous sort Kamala Harris au mois de juillet.
00:28:30On nous explique que les dons affluent, que ça va être vraiment incroyable.
00:28:34– Rats de marée.
00:28:35– Rats de marée, elle va vraiment prendre de l'avance.
00:28:37Au final c'est pas du tout ce qui se passe, lui il continue encore une fois sur sa ligne,
00:28:40l'économie, le régalien, l'autorité, il change pas sa ligne,
00:28:43et il a un afflux aussi de supporters,
00:28:46une organisation quand même de militants derrière lui qui est quand même assez importante.
00:28:50Au-delà de ça, la droitisation, j'y crois pas,
00:28:52il a déjà été président 4 ans,
00:28:54et la droitisation en général elle existe partout aujourd'hui,
00:28:57notamment aussi en Europe, et j'ai envie de vous dire,
00:28:59la montée du populisme, de la droite populiste en général,
00:29:02c'est pas ma droite, mais hélas, la droite populiste monte partout.
00:29:06Elle est montée en Italie,
00:29:07elle est montée première fois aux États-Unis, maintenant une deuxième,
00:29:09et dans d'autres pays européens.
00:29:11Donc en soi ça c'est pas forcément une surprise,
00:29:14la surprise c'est plutôt que, au final, tout ce qu'on nous a raconté a été déjoué,
00:29:18déjoué par un homme qui a été dans l'outrance très régulièrement,
00:29:22mais manifestement ça n'a pas gêné son camp, au contraire ça l'a renforcé.
00:29:25Olivier Piton, avocat français aux USA et ancien député suppliant des Français d'Amérique du Nord,
00:29:32petit état des lieux, de nos vraies voix,
00:29:35il y a du vrai, il y a du faux,
00:29:37si vous deviez faire une analyse de ce qui a été dit et de ce que vous avez vécu ?
00:29:42Alors effectivement, vu de sur place ici, ce qui était extrêmement frappant,
00:29:46c'est la focalisation, et je rejoins ce que disait Françoise,
00:29:49sur les problématiques économiques et sur le fait que c'était mieux avant.
00:29:52C'est-à-dire qu'effectivement, les gens gardaient dans leur esprit
00:29:56le fait qu'ils étaient infiniment plus heureux,
00:29:58qu'ils avaient un bien meilleur pouvoir d'achat
00:30:00que les produits de première nécessité.
00:30:02Et moi, qui fais le panier du ménager,
00:30:04puisque c'est moi qui fais les cours, je peux le dire,
00:30:06c'est effectivement, ça a considérablement augmenté.
00:30:09— Sur l'essence aussi, par exemple.
00:30:11— L'essence, les œufs, le lait, la farine, etc., etc.
00:30:14Et c'est véritablement violent au bout du compte quand on fait l'addition.
00:30:19Et ça, toutes les semaines, à chaque fois qu'on fait les courses.
00:30:21Et donc ça a joué.
00:30:23Et c'est un premier point.
00:30:24C'est-à-dire qu'au-delà des problématiques plus éthérées,
00:30:27la question des droits reproductifs ou des droits des femmes,
00:30:29qui étaient d'un test du chevau de bataille de Kamala Harris,
00:30:33la détestation supposée vis-à-vis de Trump,
00:30:35qui était l'autre cheval de bataille de Kamala Harris,
00:30:37qui au bout du compte est ressorti.
00:30:39C'est que d'abord, les gens s'intéressaient, c'est très américain,
00:30:41mais quand même à l'économie et à leur pouvoir d'achat.
00:30:44— Toujours. — Premier point.
00:30:45— Toujours. — Toujours.
00:30:46— C'est incroyable.
00:30:47— Deuxième point.
00:30:48Et ce que je trouve peut-être le plus intéressant,
00:30:49c'est que 45 % des Latinos ont voté en faveur de Donald Trump.
00:30:5245 %.
00:30:53— C'est ça.
00:30:54— Et pratiquement 35 % du vote afro-américain.
00:30:56Ça veut dire quoi ?
00:30:57J'étais à New York hier.
00:30:59J'ai pris le métro, comme je le prends à chaque fois que je vais aux États-Unis.
00:31:03C'était bourré de Latinos, parce que j'ai traversé le Queens.
00:31:06Et en particulier, ce sont des gens qui travaillent
00:31:09et qui ont peut-être envie qu'on les considère enfin comme des Américains,
00:31:12qui ont simplement envie de vivre normalement,
00:31:14qui ont les mêmes problématiques que les Américains
00:31:16et qui n'ont pas envie d'être spécialement victimisés
00:31:19ou mis de côté comme une espèce d'espèce à protéger absolument,
00:31:23ce qui était un tout petit peu quand même d'une certaine manière
00:31:26la vieille stratégie, la vieille idéologie des démocrates
00:31:29depuis Hillary Clinton.
00:31:31Ils souhaitent simplement être des Américains comme les autres.
00:31:33Et donc ils ont les mêmes problématiques que les Américains,
00:31:36en particulier ceux qui sont des classes moyennes ou inférieures.
00:31:38Ils ont besoin d'avoir du pouvoir d'achat.
00:31:40Ils ont besoin que leurs enfants gagnent mieux,
00:31:42soient dans une situation meilleure que eux le seront.
00:31:45Et au bout du compte, celui qui offrait la meilleure offre à ce niveau-là,
00:31:48c'est Donald Trump.
00:31:49On a une augmentation du vote républicain de 3 à 8 points absolument
00:31:53partout aux États-Unis.
00:31:55Donald Trump récupère Miami,
00:31:57ce qui n'avait pas été gagné depuis 50 ans.
00:32:00Et il réalise même des scores tout à fait étonnants à New York
00:32:04et dans des comtés qui étaient normalement perdus.
00:32:06Et c'est un peu cet ensemble-là qui explique aussi le boom du vote Trumpiste.
00:32:11Ça réagit énormément au 0,826, 300, 300.
00:32:14On va déjà commencer par notre vraie voix du jour,
00:32:16Jean-Pierre Desbouches-Duron.
00:32:17Alors vous, qu'est-ce que vous en pensez pour vous ?
00:32:19Est-ce que la victoire de Trump, ça traduit un basculement à droite,
00:32:21une défaite du wokeisme ?
00:32:23Allez-y, donnez-nous votre avis.
00:32:25Ça traduit tout, sauf le rejet d'une candidate métisse, en tout cas.
00:32:30Je suis d'accord avec le dernier intervenant, dont malheureusement je n'ai pas retenu.
00:32:34Olivier Pidon.
00:32:35Voilà, merci beaucoup.
00:32:37Il a surtout conquis les Américains.
00:32:39Il y en a qui en ont assez d'être montrés uniquement comme étant des métisses,
00:32:44des Latinos, des Puerto Ricains ou je ne sais quoi.
00:32:47Cette catégorisation, je dirais couleur par couleur des Américains,
00:32:52je crois qu'ils en ont marre eux aussi.
00:32:54J'ai un témoignage plus personnel.
00:32:56Ma soeur vit aux Etats-Unis depuis 35 ans.
00:32:59Elle vit en Floride en ce moment.
00:33:01Et quand je l'ai vue il y a quelques mois, elle m'a dit
00:33:03« Mais Kamala Harris, tu sais Jean-Pierre, on ne comprend rien à ce qu'elle dit depuis des années. »
00:33:08D'ailleurs, c'est pour ça qu'elle parle très peu.
00:33:10Et même quand un journaliste lui demande quel temps il fait,
00:33:12elle est incapable de répondre clairement.
00:33:14Donc elle ne peut pas être élue.
00:33:15Je ne la croyais pas.
00:33:17Et ce que j'ai entendu depuis m'a convaincu.
00:33:20Donc ce que je veux dire, c'est que les gens en ont marre des woke.
00:33:23Ils en ont marre des donneurs de leçons.
00:33:25Ils en ont marre des artistes qui leur expliquent comment voter, comment penser,
00:33:29comment lire, écrire et croire.
00:33:31Ils en ont marre d'entendre des messages toute la journée
00:33:33sur la fin du monde et sur les catastrophes climatiques.
00:33:36Ils en ont marre tout simplement d'être sacrifiés sur l'autel d'on ne sait quelle idéologie.
00:33:41Et c'est une réaction très forte à ça.
00:33:43Je pense que quelque soit ce qu'elle pouvait dire,
00:33:45elle était foutue d'avance.
00:33:47Les Américains avaient leur bouquet FICA avec Biden.
00:33:49Et ils ont refusé leur Sandrine Rousseau.
00:33:52Alors Jean-Pierre, ça réagit beaucoup.
00:33:54La direction Le Gers.
00:33:56Bonsoir Antoine.
00:33:57Bonsoir Antoine.
00:33:58Oui bonsoir.
00:33:59Je ne vais pas ajouter grand chose à votre auditeur l'instant.
00:34:03Moi je tiens à préciser que je suis quelqu'un qui est plutôt de gauche,
00:34:06voire d'extrême gauche.
00:34:07Et en fait, ce que je vois c'est que cette soi-disant gauche
00:34:14a complètement abandonné le peuple au profit de minorités.
00:34:19Et qu'en fait, on a l'impression que la candidate,
00:34:23elle vient parler avortement à des gens qui crèvent la dalle.
00:34:26Et c'est exactement ce qu'il se passe dans tous les pays occidentaux.
00:34:31La gauche est moralisatrice, et limite je vais dire discriminatoire, voire raciste.
00:34:37En fait, elle brosse le sens du poil des minorités en espérant gagner.
00:34:43Et qu'est-ce qu'il se passe ?
00:34:44C'est la droite qui arrive au pouvoir.
00:34:47Je voudrais répondre à ça parce que c'est tellement...
00:34:50En une minute, je vais réagir à ça.
00:34:53Sérieusement, vous n'êtes pas sérieux sur ce qu'a fait Kamala Harris.
00:34:57D'abord, j'entends tout à fait le mépris.
00:34:59Vous balayez l'idée que c'est une femme.
00:35:00Vous verrez dans toutes les études, et notamment chez les Latinos et Olivier Potin.
00:35:03Excusez-moi de vous le dire, je finis.
00:35:06Je vous dis que moi je n'ai rien dit.
00:35:08Je n'ai rien dit, mais dans le vote et le rejet du vote de Kamala Harris,
00:35:12vous verrez dans toutes les études qui vont être faites
00:35:14et qui commençaient déjà à sortir,
00:35:16que la notion de femme et de métisse est très importante,
00:35:18notamment chez les Latinos et les Afro-Américains.
00:35:21C'est le premier point.
00:35:22Deuxième point, vous ne pouvez pas dire que Kamala Harris...
00:35:24D'abord, c'est la gauche comme Schwarzweg, excusez-moi.
00:35:27La gauche aux Etats-Unis, c'est Bernie Sanders.
00:35:29Et Kamala Harris n'a pas fait que de la contraception.
00:35:32Le Obamacare qui a été prolongé.
00:35:34Biden, il a fait une politique très sociale.
00:35:36Vous êtes de gauche, vous êtes en train de m'expliquer qu'en réalité,
00:35:38elle ne s'est occupée que des femmes et des avocats.
00:35:45Vous êtes de gauche.
00:35:47Elle...
00:35:49Françoise...
00:35:51C'est bizarre.
00:35:53Je trouve que...
00:35:55Merci.
00:35:58Mais j'ai bien aimé la deuxième intervention de l'auditeur.
00:36:02Il voulait dire par là qu'en réalité, il y a une espèce de propension
00:36:07de ces candidats de gauche pour les Etats-Unis
00:36:11à choisir les sujets qui intéressent le moins l'électorat.
00:36:16C'est vrai que l'avortement est apparu au premier plan,
00:36:19alors qu'il y avait d'autres problèmes qui auraient dû les solliciter plus immédiatement.
00:36:25Qu'il reste un problème grave, bien entendu.
00:36:27Je reviens sur l'économie.
00:36:28Clairement, elle pâtit du bilan qu'elle a en commun avec Biden.
00:36:32Sous leur mandat, c'est plus de 20% l'inflation.
00:36:34Donc ça, ça fait vraiment mal aux candidatures.
00:36:36Oui, c'est après Covid, c'est terrible, bien sûr.
00:36:38Il ne faut pas oublier les sujets de sécurité et d'immigration qu'il a traités.
00:36:40Je suis certain que ça a eu un effet quand même assez important dans sa campagne.
00:36:43Deuxièmement, c'est aussi la revanche des rednecks, comme on dit là-bas.
00:36:47Ruralité vs les urbains.
00:36:50Je peux même faire un parallèle avec la France et ce qui s'est passé encore au mois de juin.
00:36:53C'est ruralité vs les grandes métropoles.
00:36:56Métropole wauquiste pour un certain nombre en France.
00:36:58Vous pouvez arrêter que je donne quelques chiffres.
00:36:59Washington DC, 90,4% pour Kamala Harris.
00:37:03Manhattan, le comté, 80,8%.
00:37:06San Francisco, 79,7%.
00:37:08C'est le conseil d'Emmanuel Macron qui a fait 87%.
00:37:10Non, mais c'est ce qu'on n'a pas dit.
00:37:12On est d'accord.
00:37:13Il nous reste 20 secondes.
00:37:14Le mot de la fin avec notre amitié.
00:37:18Olivier Piton.
00:37:20Moi, je ne taperai pas tellement sur Kamala Harris.
00:37:22Elle a fait ce qu'elle a pu.
00:37:24Elle débute une campagne au mois de juillet.
00:37:26C'était extrêmement compliqué.
00:37:27Elle avait le poids mort lourd de Joe Biden.
00:37:30Ceci étant, je crois qu'au-delà des candidats,
00:37:33ce qui est absolument incontestable,
00:37:35c'est qu'il y a probablement à gauche,
00:37:37et ça ne se limite pas à la gauche américaine,
00:37:39une vraie réflexion idéologique à porter.
00:37:41Puisque, en fait, cette espèce de mélange
00:37:43entre une gauche radicale et l'immigration ne fonctionne pas.
00:37:47Il va falloir trouver d'autres logiciels.
00:37:49Et ça, c'est un gros travail pour la gauche.
00:37:51En tout cas, incontestablement,
00:37:52c'est l'une des leçons à tirer de cette élection américaine.
00:37:54Merci beaucoup Olivier Piton d'avoir accepté
00:37:56notre invitation, avocat français aux USA
00:37:58et en société suppléant des Français d'Amérique du Nord.
00:38:01Il fait des courses pour Madame.
00:38:04Je vais vous envoyer ma liste, Olivier,
00:38:06si ça ne vous dérange pas.
00:38:07Vous avez deux minutes.
00:38:08Vous allez avoir de gros frais de port depuis Washington.
00:38:10Excusez-moi.
00:38:11Ou alors, ça va arriver périmé en bagnole.
00:38:13Quand on aime, on ne compte pas.
00:38:16Antoine, merci beaucoup de nous avoir appelés
00:38:19au 0826-300-300.
00:38:21Jean-Pierre, vous restez avec nous,
00:38:22puisque vous allez peut-être être le 47e président du...
00:38:28Qui c'est qui, qui l'a dit ?
00:38:29Le Hussein Ouaf Husseini.
00:38:31Voilà, c'est ça.
00:38:32On vous parle dans un instant.
00:38:33À tout de suite.
00:38:34Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h.
00:38:37Philippe David.
00:38:39Retour des Vraies Voix avec ce soir,
00:38:41Philippe Billiger, Françoise Degoy et un petit nouveau,
00:38:44François Ousillaud.
00:38:45Ça va, ça se passe bien ?
00:38:46François Ousillaud, moi j'adore.
00:38:48Je m'adapte.
00:38:49Non, non, je suis super bien adapté.
00:38:52On salue Cécile de Ménibus qui nous a laissés
00:38:54parce qu'elle va animer une émission spéciale
00:38:56lors du salon RENT.
00:38:57C'est sur le studio Sud Radio et dans le Hall 6
00:39:00au Parc des Expos de la Porte de Versailles.
00:39:02Ce sera 19h à 21h.
00:39:04Vous êtes évidemment les bienvenus.
00:39:06Est-ce que tu crois qu'elle nous écoute dans sa bagnole ?
00:39:07Parce que, alors, Cécile de Ménibus,
00:39:09si vous nous écoutez dans votre voiture,
00:39:11essayez de ne pas faire des demi-tours sur route
00:39:13comme vous aimez en faire.
00:39:14Tirer les freins à main, comme ça.
00:39:16Faire du rallye sur les Champs-Elysées.
00:39:18Je veux dire, vous êtes une super pilote,
00:39:20mais quand même, soyez prudente.
00:39:21C'est ce que je veux dire.
00:39:22Je ne l'ai jamais vu faire ça.
00:39:23Je veux dire, en voiture avec elle,
00:39:24elle n'a jamais fait ça.
00:39:25Vous savez que c'est une reine de la route.
00:39:27C'est une reine de la conduite.
00:39:28Elle a été pilote automobile.
00:39:29Elle est exceptionnelle, oui.
00:39:30Tout de suite, le répondeur du jour.
00:39:34Oui, bravo Sud Radio.
00:39:36J'aime bien cette radio.
00:39:37On peut s'exprimer au moins.
00:39:39Je suis content que Trump ait gagné.
00:39:41On aurait dû le laisser gagner aux dernières élections.
00:39:44On n'en serait pas là maintenant
00:39:46pour les chers bobos de plateau
00:39:48genre Patrick Cohen et tout
00:39:50qui ont toujours de la bien-pensance au coin de la bouche.
00:39:54Ce sont des gens qui ne vivent pas en Amérique.
00:39:56Ils ne voient pas dans quel état est l'Amérique.
00:39:58Donc, ils s'occupent déjà de leurs problèmes en France.
00:40:00Et c'est très bien.
00:40:02Si on avait laissé gagner Trump la dernière fois,
00:40:05on aurait évité la guerre en Ukraine
00:40:07qui a fait 500 000 morts
00:40:08avec l'imbécile qui gouverne ce pays.
00:40:10Merci.
00:40:11Alors, propos cash,
00:40:13est-ce que vous pensez qu'on aurait évité la guerre en Ukraine
00:40:16si Trump avait été président ?
00:40:18Peut-être.
00:40:19Je n'en sais rien.
00:40:20Je trouve que le ton, je n'aime pas.
00:40:22Ça n'est pas un imbécile, celui qui dirige le pays.
00:40:26Et évidemment, on peut prêter beaucoup à Trump,
00:40:30mais il n'est pas un magicien international non plus.
00:40:33Non, et ce n'est pas en faisant de miracles.
00:40:35Vladimir Poutine a décidé d'envahir l'Ukraine.
00:40:37C'est quand même incroyable la version de la charge.
00:40:39Les Ukrainiens sont des victimes pures.
00:40:41Moi, je n'aime pas la victimologie.
00:40:43Mais là, dans le cas, c'est ça.
00:40:44Et puis, si ma grand-mère avait des roues,
00:40:46ça serait un autobus.
00:40:47Si Trump avait été élu,
00:40:48il aurait multiplié les pains.
00:40:49Il aurait marché sur le feu.
00:40:50Arrêtez.
00:40:51Par ailleurs, on vit beaucoup de gens de nos familles
00:40:53qui vivent aux États-Unis.
00:40:54N'exagérez pas non plus.
00:40:56Bien sûr que l'inflation est terrible.
00:40:58Mais Biden a créé 16 millions d'emplois.
00:41:00Et Biden a distribué beaucoup de chèques aussi.
00:41:02Tout comme Donald Trump.
00:41:04Et par ailleurs, je rappelle que 2020,
00:41:06il faut arrêter avec ce fantasme
00:41:08dont lui a volé l'élection.
00:41:09L'élection n'a pas été volée.
00:41:10Il a été battu à la loyale.
00:41:11Il est réélu à la loyale.
00:41:12Tout va bien.
00:41:13Tout va bien.
00:41:14Je pense que le rapport de force n'est pas le même
00:41:16et ne sera pas le même.
00:41:17Et je pense que Vladimir Poutine est faible avec les forts
00:41:20et fort avec les faibles.
00:41:21Et donc à mon avis, il s'est permis des choses
00:41:23qui ne se permettraient peut-être pas avec Trump.
00:41:25Donc ça va quand même rééquilibrer la relation.
00:41:27On se retrouve tout de suite pour la suite des vrais voix
00:41:30avec mon coup de gueule.
00:41:31On va parler d'Hollywood et des tours de table
00:41:33de l'actualité de Philippe Bilger,
00:41:35de Françoise de Goy et de François Ziaud.
00:41:37Votre tour de table, Philippe Bilger, ce serait quoi ?
00:41:39Le procès des assistants du RN, une déroute,
00:41:41point d'interrogation, peut-être même une affirmation.
00:41:45Le vote Françoise de Goy.
00:41:46La défaite de Kamala Harris, en réalité,
00:41:48100% de responsabilité à Joe Biden.
00:41:51Et pour vous Françoise Ziaud ?
00:41:52Je n'ai pas forcément un thème précis,
00:41:55enfin une explication précise,
00:41:57mais c'est cette capacité que le système médiatique
00:41:59nous prête à penser des candidats.
00:42:02Du fait de derrière, on est obligé de quelque part
00:42:05s'opposer à ça et c'est très détestable
00:42:07de la part d'un certain nombre d'électeurs
00:42:08qui ne supportent pas qu'on leur fabrique une histoire d'avance.
00:42:11Vous voulez réagir, vous connaissez le numéro,
00:42:14on se retrouve tout de suite avec Les Vraies Voix.
00:42:16Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h,
00:42:19Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:42:22Retour des Vraies Voix avec Philippe Bilger,
00:42:25Françoise de Goy, François Ozillaud,
00:42:27un petit coup de gueule comme d'habitude, ça vous va ?
00:42:29Un petit clin d'oeil à votre fils quand même
00:42:31qui nous écoute dans la voiture en allant.
00:42:33Allez, bonjour fiston !
00:42:34On embrasse Mathieu, absolument.
00:42:35Mathieu, je comprends à quel point ça peut être difficile
00:42:38d'avoir un père comme ça,
00:42:40mais dites-vous que c'est les 30 premières années
00:42:41les plus dures, après ça ira.
00:42:42Ça tombe bien, il n'en a que 29.
00:42:44Allez, c'est parti.
00:42:49Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu
00:42:51non pas du village, mais des villages.
00:42:53Deux grands villages qui s'appellent
00:42:55Washington et Los Angeles.
00:42:57Pourquoi Washington et Los Angeles ?
00:42:59Parce qu'à mon avis, une des raisons de la défaite
00:43:01de Kamala Harris a été, pour tenter de gagner Washington,
00:43:04de s'attirer, d'ailleurs avec succès,
00:43:06les bonnes grâces d'Hollywood et de tout le show business américain
00:43:09sous les crises admiratives des médias
00:43:11qui pensent encore pour certains
00:43:13que les déclarations de soutien des artistes
00:43:15ont une quelconque influence sur le vote des citoyens.
00:43:18Flashback le 11 septembre dernier,
00:43:20lorsque Taylor Swift, au soir du premier débat Trump-Paris,
00:43:23apporta son soutien à la candidate démocrate.
00:43:25Un soutien résumé par ces mots dans Libération.
00:43:28Je cite,
00:43:29« À coup sûr, du côté des équipes de la campagne démocrate,
00:43:32les coupes de champagne ont dû s'entrechoquer. »
00:43:34Fin de citation.
00:43:35J'espère simplement que le champagne était bon,
00:43:37mais pour revenir aux basiques dans la langue de Shakespeare,
00:43:40un mois et demi plus tard,
00:43:41Kamala Stellar is not rich.
00:43:43Continuons avec le soutien apporté le 25 octobre dernier
00:43:46par une star parmi les stars d'Hollywood,
00:43:48à Kamala Harris, Leonardo DiCaprio.
00:43:51Un Leonardo DiCaprio qui s'en prenait à Donald Trump par ces mots,
00:43:54je cite,
00:43:55« Le changement climatique est en train de détruire la Terre
00:43:58et de ruiner notre économie.
00:43:59Nous avons besoin d'un courageux pas en avant
00:44:01pour sauver notre économie, notre planète et nous-mêmes.
00:44:04C'est pourquoi je vais voter pour Kamala Harris. »
00:44:06Un Leonardo DiCaprio qui est en première ligne
00:44:09pour défendre l'environnement
00:44:10lorsqu'il voyage dans son jet privé
00:44:12ou part en vacances sur son yacht.
00:44:14Un soutien qui n'a pas empêché Kamala Harris
00:44:16de suivre le destin de Leonardo DiCaprio,
00:44:19alias Jack Dawson dans le film Titanic,
00:44:21sa candidature faisant naufrage.
00:44:23Alors c'est vrai,
00:44:24Trump a eu tout Hollywood et le monde de la culture
00:44:26ou presque contre lui.
00:44:27Peu lui importe,
00:44:28il n'est pas allé parler aux acteurs d'Hollywood
00:44:30mais aux sidérurgistes de la Rust Belt,
00:44:32aux agriculteurs de la Corn Belt
00:44:34et aux ouvriers de l'automobile de la région des Grands Lacs.
00:44:36Des déplorables, pour citer Hillary Clinton,
00:44:38mais qui ont un bulletin de vote
00:44:40et qui s'en sont servis
00:44:41pour le plus grand malheur de Kamala Harris
00:44:43et d'Hollywood.
00:44:44Hollywood qui ne représente en rien le peuple américain.
00:44:47Philippe Bilger.
00:44:48Vous avez raison Philippe,
00:44:49j'ai toujours considéré en France
00:44:52comme aux Etats-Unis,
00:44:53comme dans d'autres pays,
00:44:54que la liberté des artistes,
00:44:57évidemment,
00:44:58de faire part de leur choix politique
00:45:01est totalement contre-productive
00:45:03sur les lecteurs de base.
00:45:05Parce qu'ils se disent au fond
00:45:07« Quelle est la légitimité de ces êtres
00:45:10pour nous conseiller de voter
00:45:13selon leurs propres désirs ? »
00:45:15Et ça entraîne des catastrophes.
00:45:17Je ne pense pas du tout que c'est contre-productif.
00:45:19Je pense que ça aurait été une campagne
00:45:21mieux emmanchée avec un autre candidat.
00:45:23Ça fait toujours partie.
00:45:25C'est toujours une question que se posent
00:45:26tous les candidats à la présidentielle,
00:45:27y compris en France.
00:45:28Qu'est-ce qu'on fait avec les artistes ?
00:45:29Et chaque artiste,
00:45:30Nicolas Sarkozy a eu des artistes
00:45:32qui l'ont soutenu en 2007,
00:45:33il ne s'en est pas privé.
00:45:34Et des philosophes,
00:45:35je me souviens d'André Glucksmann,
00:45:37je me souviens de Christian Clavier.
00:45:39Ça l'a aidé.
00:45:40On peut post-théoriser et dire
00:45:42que ça n'a servi à rien.
00:45:44Taylor Swift, pourquoi ?
00:45:46Parce que Kamala Harris a expliqué aussi,
00:45:48ce n'est pas par goût forcément des paillettes,
00:45:51c'est simplement que ces gens-là
00:45:52parlent à un acteur rare
00:45:53qu'elle voulait aller chercher,
00:45:54c'est-à-dire la jeunesse.
00:45:55Et cet électorat-là, de fait,
00:45:56personne ne l'a eu,
00:45:57pas plus Donald Trump que Kamala Harris.
00:45:59Rendez-vous compte quand même
00:46:00qu'il y a 40% des Américains
00:46:02qui n'ont pas été votés hier.
00:46:04Comme toujours.
00:46:05Et même 60%, c'est déjà énorme
00:46:06comme taux de participation pour les Etats-Unis.
00:46:08Je suis assez raide sur le sujet.
00:46:10J'ai envie de leur dire,
00:46:11faites votre métier
00:46:12et ne vous mêlez pas de politique.
00:46:13Votre avis ne nous intéresse pas.
00:46:15Si vous êtes candidat à la présidentielle un jour,
00:46:17vous ferez comme les copains.
00:46:18Je trouve pour le coup qu'en France,
00:46:20les stars ont été toujours
00:46:21beaucoup plus prudentes qu'aux Etats-Unis.
00:46:22Ah non, pas du tout.
00:46:23Elles se sont vachement engagées,
00:46:24souvenez-vous.
00:46:25À part ceux qui n'avaient plus grand-chose à perdre
00:46:26ou à gagner.
00:46:27Non, souvenez-vous.
00:46:28Charles Hétty pour Ségolène et Glucksmann.
00:46:30C'était il y a déjà 15 ans.
00:46:31Non, mais je parle de 2007.
00:46:32C'était il y a 15 ans.
00:46:33C'est pas ce que je dis.
00:46:34C'était il y a 15 ans.
00:46:35Et pour certains,
00:46:36ça a plutôt ruiné leur carrière.
00:46:38Faudel, par exemple, pour Nicolas Sarkozy.
00:46:40Il est le premier à dire
00:46:41que ça a été un vrai handicap.
00:46:42Non, peut-être.
00:46:43Mais Clavier...
00:46:44Quand il est sorti...
00:46:45Mais Clavier n'avait plus rien à prouver.
00:46:47C'est comme deux pardus.
00:46:48Malheureusement.
00:46:49Parfois, on n'a pas forcément envie
00:46:50de ce genre de soutien.
00:46:51Allez, on passe au tour de table de l'actualité.
00:46:53Oh, dites, je vais envoyer les actualités.
00:46:55Vous venez les voir dans la cabine ?
00:46:56Je vais vous raconter une histoire pas banale.
00:46:58Et vous, vous me racontez pas votre petite journée ?
00:47:01On a assez perdu le temps comme ça.
00:47:03Le tour de table de l'actualité.
00:47:05Philippe Bidigerre voulait parler du procès
00:47:07des assistants du RN
00:47:08qui est pour vous, a priori, une déroute.
00:47:10Oui, enfin, en lisant les comptes rendus sur le procès
00:47:14et notamment sur l'épuisement volubile de Marine Le Pen
00:47:19puisqu'elle a tout de même hier ou avant-hier
00:47:21parlé une heure et demie
00:47:23avec une forme de lassitude résignée.
00:47:26Valéron de Saint-Just, Louis Galliot.
00:47:30Ces gens-là tentent désespérément
00:47:33d'imposer au tribunal une version
00:47:36qui ne correspond pas à la réalité des faits
00:47:39et à la qualification juridique.
00:47:41Je ne raffole pas de la présidente
00:47:43dont le modèle judiciaire est Eva Jolie.
00:47:46Mais peu importe.
00:47:47Elle est obligée, lorsqu'elle entend les dénégations du RN
00:47:52de dire mais ça n'est pas ça le problème.
00:47:54Est-ce que oui ou non vous avez commis les infractions ?
00:47:57Et ils sont obligés non pas de les reconnaître
00:48:01mais de tenter de trouver des biens
00:48:05par lesquels ils ne parviennent pas à démontrer
00:48:08même le doute qui devrait exister à leur bénéfice.
00:48:12C'est dramatique de ne pas comprendre
00:48:14que parfois on a intérêt à dire la vérité
00:48:17et à l'expliquer plutôt qu'à mentir.
00:48:20Je suis d'accord avec Philippe
00:48:22d'autant que je suis ce procès.
00:48:24J'ai notamment l'audition de Louis Alliot
00:48:26qui a été une catastrophe.
00:48:27Julien Audoul également.
00:48:28Je n'ai pas vu Valéran de Saint-Just.
00:48:30Je n'ai pas lu.
00:48:31Mais la réalité c'est que c'est très dur pour Marine Le Pen.
00:48:34Comment dire la vérité ou pas ?
00:48:37En attendant que ce soit jugé
00:48:39quand vous êtes attaqué pour détournement de fonds.
00:48:43Je rappelle que François Bayrou c'était un système
00:48:46mais lui n'était pas accusé de détournement de fonds directement
00:48:49car à l'époque en plus il n'était pas député européen.
00:48:52Là la charge est très lourde sur Marine Le Pen
00:48:55parce qu'elle était en exercice également à cette époque-là.
00:48:58Et Marine Le Pen, je comprends bien
00:49:00dans quelle tourmente intérieure elle peut être
00:49:02parce que la réalité c'est que quand vous regardez le calendrier
00:49:05je parle sous le contrôle de mon ami Philippe
00:49:07mais si vous regardez le calendrier
00:49:08s'il y avait condamnation, s'il y avait inéligibilité
00:49:11appel plus cour de cassation
00:49:14la cour de cassation peut tranquillement arriver au printemps 2027.
00:49:18Donc Marine Le Pen d'une certaine manière
00:49:20elle joue aussi sa peau politique dans ce procès.
00:49:22Ça passe sous les radars
00:49:24mais ce qui se passe, c'est très bien que vous en ayez parlé
00:49:26c'est assez grave en fait.
00:49:28Je suis assez d'accord, ça passe trop sous les radars.
00:49:30On en parle peu.
00:49:31Je pense que d'ailleurs la petite manip
00:49:33de sortir le livre de Jordane Bardella au même moment
00:49:35est totalement téléguidée.
00:49:36C'est totalement volontaire de la part de Marine Le Pen.
00:49:38Elle fait elle-même sa propre défense au tribunal.
00:49:41Ben oui, elle est avocate en plus.
00:49:43Elle est plutôt bonne avocate.
00:49:45Il y a beaucoup de choses à dire sur ce dossier
00:49:47sans doute beaucoup plus que dans celui du Modem.
00:49:49Moi je me sens un peu plus concerné en plus
00:49:51parce que j'ai été candidat contre un député RN
00:49:55qui est celui de ma circonscription
00:49:56qui a été l'assistant parlementaire de Nicolas B.
00:49:58Il est deux sièges au conseil régional avec moi
00:50:00aujourd'hui en Normandie depuis 2015.
00:50:02Je vois bien que manifestement
00:50:05il pourrait, j'ai bien dit il pourrait, je m'utilise du conditionnel
00:50:08effectivement y avoir eu un système à une époque.
00:50:10Mais je ne suis pas juge.
00:50:12Mais je trouve que malheureusement
00:50:13régionalement dans la PQR comme nationalement
00:50:15dans les médias traditionnels
00:50:17on parle peu de cette histoire
00:50:18et pourtant il y a quand même des choses lourdes qui sont sorties
00:50:20notamment sur des agendas qui avaient été trafiqués
00:50:22potentiellement aussi.
00:50:23Pour Jordan Bardel, oui.
00:50:24Qui étaient sortis sur le service public pour le coup.
00:50:27Votre tour de table Françoise de Gouin, pour vous
00:50:29c'est la faute non pas à Voltaire mais à Biden
00:50:31la décenne de Kamala Harris.
00:50:32Je pense que c'est compliqué de régler les comptes
00:50:34avec quelqu'un qui est dans un état aussi pitoyable.
00:50:37Et d'ailleurs j'attends de voir comment ça va se passer
00:50:40pendant les deux mois de transition
00:50:42avant que Donald Trump prête ses rebonds début janvier.
00:50:44Est-ce qu'il va y avoir une double commande ?
00:50:46Qu'est-ce qui va se passer entre ces deux hommes qui se détestent ?
00:50:49En plus, est-ce que vous imaginez Donald Trump
00:50:51rester dans son coin à attendre sagement
00:50:53la passation de pouvoir ?
00:50:55Ça c'est le premier point.
00:50:56Pourquoi je dis que c'est une responsabilité immense de Joe Biden ?
00:50:58Parce que Joe Biden, d'abord pendant quatre ans
00:51:01un vice-président, en l'occurrence Kamala Harris
00:51:04n'existe que par la bonne volonté du président des Etats-Unis.
00:51:07Sinon vous n'existez pas.
00:51:08Évidemment, Joe Biden, sous ses airs de vieillard gentil
00:51:12a tout verrouillé, vissé autour de sa personne
00:51:15pour être lui-même son propre successeur.
00:51:17Il y a forcément un moment, un an ou un an et demi avant
00:51:20quand il voit que sa centrée se dégrade
00:51:22et ses facultés cognitives, il sait très bien
00:51:24mais il s'accroche jusqu'au bout.
00:51:26Il s'accroche jusqu'au bout.
00:51:27Il n'organise pas sa succession.
00:51:29Déjà il ne l'organise pas en tant que président des Etats-Unis
00:51:32avec son VP, son vice-président
00:51:34parce qu'il n'aime pas forcément Kamala Harris
00:51:36mais il ne l'organise pas au moment de l'investiture.
00:51:39Et d'un seul coup, il s'accroche tellement
00:51:41qu'à un moment donné, il est obligé bien sûr
00:51:43de jeter l'éponge parce qu'il ne fait pas de miracle.
00:51:45Et la réalité, c'est qu'il précipite Kamala Harris.
00:51:49Donald Trump a fait campagne 500 jours.
00:51:51Kamala Harris a fait campagne 100 jours.
00:51:54Je n'en enlève rien.
00:51:56Je pense qu'elle a eu tort de ne pas revendiquer
00:51:58le bilan économique de Biden.
00:51:59Je suis d'accord avec François là-dessus
00:52:00parce qu'il n'était pas aussi désastreux.
00:52:02Elle n'a pas assez parlé d'économie
00:52:04mais véritablement, la responsabilité
00:52:07est écrasante de la part de Joe Biden
00:52:09dans cette affaire et la façon dont elle s'est goupillée.
00:52:12Vous imaginez un candidat investi
00:52:14qui jette l'éponge, qui est président des Etats-Unis
00:52:16en exercice et qui balance
00:52:18la République, la démocrate probablement
00:52:20la moins aimée du parti.
00:52:21Il ne faut pas exagérer.
00:52:22Je trouve qu'à ce titre, Kamala Harris,
00:52:24finalement, elle a quand même vraiment limité la casse.
00:52:26On peut discuter la qualité politique
00:52:29et intellectuelle de Kamala Harris
00:52:31mais tout de même, elle a été projetée
00:52:33dans un univers extrêmement difficile pour elle.
00:52:36Biden avait tout fait d'origine
00:52:39pour lui donner un rôle limité
00:52:42et tout à coup, elle est projetée en pleine lumière
00:52:45dans des conditions de précipitation
00:52:47face à un monstre politique.
00:52:49Ce n'est pas évident.
00:52:50François Ziaud.
00:52:51Effectivement, elle a eu son jour.
00:52:53Je pense qu'ils auraient dû prendre
00:52:54cette décision bien avant.
00:52:55Je pense que ce n'est pas seulement
00:52:56la responsabilité de Joe Biden,
00:52:57c'est la responsabilité du parti.
00:52:58Non, non, c'est Joe Biden.
00:52:59Le parti voulait dégager.
00:53:01Il y a des instances.
00:53:02Non, c'est parce qu'Obama et Michelle Obama
00:53:04insistent qu'ils dégagent.
00:53:05Je ne suis pas certain qu'ils soient totalement
00:53:07en capacité de décider quoi que ce soit à ce moment-là.
00:53:09Mais bon, bref.
00:53:10En tout cas, ça aurait dû être fait bien avant.
00:53:12Ils ne l'ont pas fait.
00:53:13Du coup, ils ne l'ont pas aidé
00:53:14pour lancer sa candidature.
00:53:15Et derrière, elle n'a pas été une bonne candidate.
00:53:17Il ne faut pas raconter d'histoire.
00:53:18Elle n'a pas été foutue
00:53:19de mener des thèmes de front.
00:53:21Elle a été très mauvaise
00:53:22dans un certain nombre d'émissions
00:53:23ou de débats ou de talk show.
00:53:25Elle est très bonne dans le débat face à Trump.
00:53:26D'ailleurs, elle le gagne.
00:53:27Selon tous les...
00:53:28Ça se discute.
00:53:29Non, non, ça se discute.
00:53:30On ne peut pas faire la posture.
00:53:31Et derrière, sur les émissions
00:53:32dans lesquelles elle passe,
00:53:33elle n'égrène aucune proposition programmatique.
00:53:35Et du coup, on ne sait pas vraiment
00:53:36ce qu'elle pense.
00:53:37Je suis d'accord avec vous.
00:53:38Dans quelques instants,
00:53:39le tour de table de François Houziot sur ?
00:53:41Cette espèce de récit
00:53:43qu'on nous raconte à l'avance
00:53:44et ce sur quoi, au final,
00:53:45les classes populaires
00:53:46déjouent en France
00:53:48ou dans d'autres pays
00:53:49et manifestement aux États-Unis.
00:53:50Et juste après,
00:53:51ce sera le coup de projecteur.
00:53:52Comment Donald Trump
00:53:53peut-il mettre fin à la guerre en Ukraine ?
00:53:55On sera avec Jean de Glignacy,
00:53:56ancien ambassadeur de France en Russie.
00:53:58Les Vraies Voix Sud Radio,
00:54:0017h-19h, Philippe David.
00:54:03Retour des Vraies Voix avec un trio
00:54:05qui se fait pour la première fois
00:54:07avec une intégration parfaite,
00:54:08celle de François Houziot,
00:54:09maire de Vernon,
00:54:10Françoise de Gouin
00:54:11et Philippe Bilger,
00:54:12des historiques.
00:54:14Dans quelques instants,
00:54:15Félix Mathieu, l'info en plus,
00:54:16nous emmènera du côté
00:54:17des Alpes-Maritimes.
00:54:18C'est ça ?
00:54:19Tout à fait.
00:54:20Avec le micro allumé,
00:54:21le décalage.
00:54:22Le décalage,
00:54:23mais dans les Alpes-Maritimes.
00:54:24Écoutez tout de suite
00:54:25le tour de table
00:54:26de notre ami François Houziot.
00:54:28Vous voulez parler
00:54:29des élections américaines.
00:54:30Oui, des élections américaines.
00:54:31Je ferai aussi un parallèle
00:54:32avec, vous en avez parlé d'ailleurs
00:54:34dans vos interventions,
00:54:35les récits médiatiques
00:54:36que l'on nous raconte à l'avance.
00:54:38Et au final,
00:54:39cette matraque médiatique
00:54:40qui aujourd'hui rebondit.
00:54:41Et c'est le fait de marginaliser
00:54:43des opinions
00:54:44qui est fondamentalement incompatible
00:54:46au final avec
00:54:47l'exercice sain de la démocratie.
00:54:48On dit aux gens ce qu'ils doivent penser.
00:54:49On dit presque aux gens
00:54:50ce qu'ils doivent voter à l'avance.
00:54:52Et ça, au final,
00:54:53je pense que
00:54:54ces classes populaires
00:54:55ne le supportent plus.
00:54:56Et au final,
00:54:57quelque part,
00:54:58se rebellent
00:54:59et vont voter en masse
00:55:00pour ces candidats populistes.
00:55:01Et quelque part,
00:55:02de Taylor Swift
00:55:03à Leonardo DiCaprio
00:55:04en passant par
00:55:05un certain nombre de chaînes
00:55:06françaises, américaines,
00:55:07ils sont bassinés
00:55:08à longueur de temps
00:55:09avec ce prêt-à-penser,
00:55:10ce gospel de la bien-pensance
00:55:11où on dit,
00:55:12quelque part,
00:55:13qu'un tel ou une telle
00:55:14est mieux que l'autre
00:55:15ou on n'a pas le droit
00:55:16d'avoir cette opinion,
00:55:17on n'a pas le droit
00:55:18de faire cette proposition.
00:55:19Au final,
00:55:20ça rend, je pense,
00:55:21les lecteurs,
00:55:22encore une fois,
00:55:23populaires,
00:55:24dingues.
00:55:25Et il a envie
00:55:26d'en mettre deux
00:55:27dans l'urne à la fin.
00:55:28Et je pense qu'au final,
00:55:29c'est dangereux.
00:55:30Et quelque part,
00:55:31nous aussi,
00:55:32on a eu ce problème
00:55:33avec le Rassemblement National.
00:55:34On l'a diabolisé
00:55:35pendant très longtemps.
00:55:36Mais on a pris le problème
00:55:37à l'envers.
00:55:38On s'est inquiétés
00:55:39de sa dédiabolisation.
00:55:40Mais au final,
00:55:41le problème,
00:55:42c'est qu'il était un jour
00:55:43diabolisé.
00:55:44On ne s'est pas occupé
00:55:45des thèmes
00:55:46qu'il a pris en main, lui,
00:55:47alors que d'autres parties
00:55:48ne l'ont pas fait.
00:55:50On ne s'est pas occupé
00:55:51des classes populaires
00:55:52en 2007.
00:55:53Et qu'ensuite,
00:55:54on les a perdus.
00:55:55Et donc, au final,
00:55:56je trouve ça dommage
00:55:57que, enfin,
00:55:58pourquoi un Bob De Niro
00:55:59s'accoude à un bar
00:56:00avec Élise Lucet
00:56:01pour expliquer
00:56:02que Donald Trump
00:56:03est un bâtard ?
00:56:04Je pense qu'au final,
00:56:05ça renforce le vote
00:56:06de l'électeur de Donald Trump.
00:56:07Et ça attire
00:56:08des foules de militants
00:56:09et de gens
00:56:10qui vont aller convaincre
00:56:11encore plus
00:56:12de voter Donald Trump.
00:56:13– Philippe Bilger.
00:56:14– Vous n'iriez pas
00:56:15jusqu'à dire, François,
00:56:16que l'électeur
00:56:17vote contre eux
00:56:18à cause de ses soutiens ?
00:56:19– Je pense que ça les encourage.
00:56:20Je pense que ça les encourage.
00:56:21Je pense que c'est
00:56:22des machines à voter, en fait.
00:56:23C'est que cette bien-pensance
00:56:24devient une machine à voter.
00:56:25– On est agacés.
00:56:26– On est agacés.
00:56:27Et moi-même,
00:56:28d'ailleurs,
00:56:29j'ai la conscience
00:56:30très tranquille.
00:56:31Je me suis battu
00:56:32plusieurs fois
00:56:33contre le Rassemblement national.
00:56:34J'ai été candidat
00:56:35contre le Rassemblement national.
00:56:36Mais je les combats
00:56:37sur le fond,
00:56:38pas sur la forme.
00:56:39La gauche,
00:56:40désolé Françoise,
00:56:41m'a reproché
00:56:42il y a quelques temps
00:56:43d'avoir co-signé
00:56:44des courriers
00:56:45pour avancer
00:56:46sur des projets
00:56:47d'intérêt général
00:56:48dans ma région.
00:56:49La gauche m'a reproché
00:56:50d'avoir co-signé
00:56:51d'un projet.
00:56:52– Mais elle a bien fait.
00:56:53– Non, mais non.
00:56:54– Les projets
00:56:55n'ont pas de couleur politique.
00:56:56– Non, non, mais bien sûr,
00:56:57si, si, ils ont des couleurs politiques.
00:56:58– Non, les projets
00:56:59n'ont pas de couleur politique.
00:57:00– Je ne suis pas d'accord avec ça.
00:57:01– Moi non plus.
00:57:02– Et quelque part,
00:57:03de nouveau,
00:57:04vous êtes une machine
00:57:05à faire voter
00:57:06pour les populistes.
00:57:07– Mais n'importe quoi.
00:57:08La preuve que non,
00:57:09c'est que les populistes
00:57:10ont perdu,
00:57:11ont été défaits
00:57:12au législatif dernier.
00:57:13Donc racontez pas
00:57:14n'importe quoi.
00:57:17Personne n'a mis
00:57:18un fusil sur la tempe
00:57:19aux électeurs
00:57:20pour faire le franc républicain.
00:57:21Ils l'ont fait tout seul.
00:57:22Alors moi, ça me fait bien marrer,
00:57:23bien bidonner,
00:57:24ce que vous me racontez
00:57:25en disant le récit médiatique
00:57:26qu'on impose.
00:57:27Oui, ça me fait marrer
00:57:28parce que vous êtes incohérent.
00:57:29Vous avez participé vous-même,
00:57:30là où vous êtes,
00:57:31dans votre majorité
00:57:32ou dans vos alliances
00:57:33avec Emmanuel Macron,
00:57:34à cet immense récit
00:57:35et cette immense
00:57:36numéro d'hypnose
00:57:37depuis 2017
00:57:38avec le candidat Macron.
00:57:39S'il y a bien quelqu'un
00:57:40qu'on a vendu…
00:57:41– Mais moi, je…
00:57:42– Laissez-moi finir,
00:57:43soyez sympa.
00:57:44S'il y a bien quelqu'un
00:57:45qu'on a vendu
00:57:46et lancé comme une savonnette
00:57:47dans une sorte de récit
00:57:48et ce récit,
00:57:49en plus de ça,
00:57:50il a marché une fois
00:57:51mais il a marché deux fois,
00:57:52c'est bien Emmanuel Macron
00:57:53et vous faites partie
00:57:54des gens qui participent
00:57:55de cette majorité-là.
00:57:56Bien sûr que si.
00:57:57– Je n'y deux cartes nulle part.
00:57:58J'ai certes voulu aller
00:57:59dans sa majorité
00:58:00parce que globalement…
00:58:01– La deuxième, arrêtez.
00:58:02– Globalement, je le soutiens.
00:58:03– Avec Sébastien Lecornu
00:58:04qui est à gauche.
00:58:05– Globalement, je le soutiens.
00:58:06Sébastien Lecornu n'a rien à voir
00:58:07dans cette histoire.
00:58:09Et c'est pour ça aussi,
00:58:10finalement,
00:58:11que le RN a regrignoté
00:58:12les parts
00:58:13que Nicolas Sarkozy
00:58:14avait réussi à récupérer en 2007.
00:58:15– Probablement.
00:58:16Nicolas Sarkozy a échoué sur tout,
00:58:17excusez-moi de vous le dire mon ami.
00:58:18– Pas en 2007.
00:58:19– Moi je me souviens de…
00:58:20– Pas en 2007.
00:58:21Pas en 2007,
00:58:22on convainquant les classes populaires.
00:58:23– Mais est-ce que je peux finir
00:58:24en vous disant que,
00:58:25bien sûr,
00:58:26il a réinventé
00:58:27la droite populaire
00:58:28à son honneur
00:58:29mais il n'en a rien fait.
00:58:30– La droite populaire
00:58:31ce n'est pas la droite populiste.
00:58:32– Bien sûr, je suis d'accord avec vous.
00:58:33Nicolas Sarkozy,
00:58:34il a joué des muscles,
00:58:35musclator,
00:58:36sur la dalle d'Argentin.
00:58:37– Musclant.
00:58:38– Je vais nettoyer au Karcher,
00:58:39il n'a rien fait.
00:58:40On a terminé
00:58:41avec une situation dramatique
00:58:42financière et économique
00:58:43à cause de la crise,
00:58:44bien sûr,
00:58:45mais pas que.
00:58:46Donc soyez sympas,
00:58:47tout le monde a échoué en fait.
00:58:48– Merci beaucoup.
00:58:49– Je n'ai pas dit que certains
00:58:50avaient forcément plus gagné que d'autres.
00:58:51Je dis qu'il fallait se remettre en question
00:58:52sur ce qui s'était passé
00:58:53à travers ces élections.
00:58:54– En tout cas,
00:58:55je veux juste terminer en disant
00:58:56que j'en ai un peu marre
00:58:57de cette idée
00:58:58qui consiste à dire,
00:58:59Marine Le Pen,
00:59:00elle a été battue quatre fois.
00:59:01Elle ou Jordane Bardella.
00:59:032017, 2022,
00:59:04elle est battue aux régionales.
00:59:05Écoutez,
00:59:06arrêtez maintenant,
00:59:07seul l'effet compte.
00:59:08Et Bardella est battue
00:59:09aux législatives.
00:59:10– Mais je vous dis
00:59:11que si on ne traite pas
00:59:12une bonne fois
00:59:13pour toutes les sujets…
00:59:14– La prochaine fois,
00:59:15je connais absolument l'histoire.
00:59:16Je pense qu'il faut les traiter
00:59:17mais arrêtons d'en faire…
00:59:18– Et mettre un voile pudique dessus.
00:59:19– Mais personne ne met
00:59:20un voile pudique,
00:59:21je vous dis juste
00:59:22que dans ce pays…
00:59:23– Surtout à gauche.
00:59:24– Non, je dis juste
00:59:25que dans ce pays,
00:59:26à un moment donné,
00:59:27il va y avoir
00:59:28une guerre.
00:59:29– Merci François Ousillaud.
00:59:30Tout de suite, l'info en plus.
00:59:31– Les vraies voix Sud Radio.
00:59:32– Bonsoir Félix Mathieu.
00:59:33– Ah bon ?
00:59:34– Oui, une commune
00:59:35des Alpes-Maritimes
00:59:36dénonce la triple peine
00:59:37suite aux inondations.
00:59:38Après avoir engagé
00:59:39des frais pour renforcer
00:59:40ses protections,
00:59:41elle se retrouve
00:59:42privée d'assurance.
00:59:43– Oui, la commune
00:59:44de Breil-sur-Roya.
00:59:45Elle avait été cruellement
00:59:46sinistrée lors de la tempête
00:59:47Alex en 2020.
00:59:48La commune de Breil-sur-Roya
00:59:49est désormais,
00:59:50elle va se retrouver
00:59:51donc sans assurance.
00:59:52Aucun organisme
00:59:53ne souhaite prendre en charge
00:59:55le maire Sébastien Laron.
00:59:56– En fait, un mois après
00:59:57avoir touché enfin
00:59:58notre indemnité d'assurance
00:59:59de la tempête Alex,
01:00:00notre assurance nous a signifié
01:00:01qu'elle mettait un terme
01:00:02à tous nos contrats
01:00:03au 31 décembre 2024
01:00:04sous prétexte que ce serait
01:00:05un vieux contrat
01:00:06qui ne serait plus
01:00:07dans les clous,
01:00:08qu'il faut repartir
01:00:09sur de bonnes bases.
01:00:10Donc, nous avons lancé
01:00:11une consultation
01:00:12pour sélectionner
01:00:13une nouvelle assurance.
01:00:14Notre assureur historique
01:00:15n'a pas répondu
01:00:16et n'a pas fait d'offres
01:00:17et aucune autre assurance
01:00:18n'en a fait.
01:00:19– Aucun bâtiment
01:00:20communal assurable
01:00:21ne déclenche
01:00:22– Aucun bâtiment
01:00:23communal assurable
01:00:24nous dit le maire
01:00:25de Breil-sur-Roya
01:00:26joint par Amélie Béguin.
01:00:27Une triple peine
01:00:28avec d'abord
01:00:29les dégâts de la tempête
01:00:30puis les coûts humains,
01:00:31matériels et financiers
01:00:32pour une construction résiliente
01:00:33et puis désormais
01:00:34donc ce risque financier
01:00:35encouru,
01:00:36un risque qui
01:00:37en plus de ça
01:00:38n'en est pas vraiment
01:00:39un nous explique-t-il.
01:00:40– La commune de Breil-sur-Roya
01:00:41finalement est un client
01:00:42moins à risque
01:00:43pour un assureur
01:00:44que beaucoup d'autres communes
01:00:45qui n'ont jamais eu de catastrophes
01:00:46parce que nous
01:00:47on n'a pas reconstruit
01:00:48certains équipements
01:00:49qui ont été détruits
01:00:51dans des zones
01:00:52qui sont moins à risque
01:00:53parce qu'on a fait en sorte
01:00:54de s'équiper pour protéger
01:00:55nos bâtiments
01:00:56notamment contre les inondations
01:00:57donc on est moins…
01:00:58c'est moins risqué
01:00:59d'assurer la commune de Breil
01:01:00aujourd'hui
01:01:01que de l'assurer
01:01:025 ans en arrière
01:01:03et c'est moins risqué
01:01:04d'assurer Breil
01:01:05que beaucoup d'autres communes
01:01:06qui n'ont pas fait
01:01:07tout ce travail de résilience.
01:01:08– Sébastien Olaron
01:01:09qui espère désormais
01:01:10trouver une assurance
01:01:11in extremis
01:01:12pour sa commune de Breil-sur-Roya
01:01:13le bureau central
01:01:14de tarification
01:01:15pourrait obliger une compagnie
01:01:16à la couvrir
01:01:17un an de plus
01:01:18le temps de continuer
01:01:19à s'assurer
01:01:20mais au risque
01:01:21nous dit-il évidemment
01:01:22de seulement décaler
01:01:23en fait le problème
01:01:24dans le temps.
01:01:25– Je rappelle que
01:01:26Cécile de Ménibus
01:01:27est au Salon Rennes
01:01:28au Salon 6
01:01:29ce soir sur le studio
01:01:30Sud Radio
01:01:31nous on sera au Salon des Mers
01:01:32dans une quinzaine de jours
01:01:33vous y serez certainement
01:01:34– Si vous m'invitez
01:01:35– Quand vous entendez ça
01:01:36François Vosilliot
01:01:37vous dites pas qu'on est
01:01:38– Vous y serez
01:01:39– Quand vous entendez ça
01:01:40François Vosilliot
01:01:41vous dites pas qu'on est
01:01:42– Vous y serez
01:01:43– François Vosilliot
01:01:44vous dites pas qu'on est
01:01:45– François Vosilliot
01:01:46vous dites pas qu'on est
01:01:48– … sur moi
01:01:54on a relancé
01:01:55on a eu une seule réponse
01:01:57donc on l'a prise
01:01:58évidemment
01:01:59mais c'est quand même
01:02:00assez lamentable
01:02:01de la part des assureurs
01:02:02de ne plus vouloir assurer
01:02:03les collectivités territoriales
01:02:04– Comment vous expliquez ça
01:02:05François ?
01:02:06par exemple
01:02:07vous vous avez eu
01:02:08une réponse
01:02:09apparemment
01:02:10le maire de Brail-sur-Roya
01:02:11n'en a pas eu une seule
01:02:12si vous n'aviez pas eu de réponse
01:02:13comment une commune agit
01:02:14dans un cas comme ça ?
01:02:15– Alors je ne me suis pas
01:02:16mais on m'a expliqué que, grosso modo, il fallait que je m'assure moi-même, donc je gérais moi-même mon risque.
01:02:20C'est délirant, non mais c'est incroyable.
01:02:22Il y a un vrai flou sur le sujet.
01:02:24Il n'y a aucune institution qui peut obliger une assurance à assurer.
01:02:28A priori non.
01:02:30Mais c'est complètement délirant.
01:02:32J'ai dit on est chez les fous.
01:02:34Écoutez, je découvre un trou dans la raquette.
01:02:36Merci beaucoup Félix Mathieu. Dans un instant, Trump réélu avec pour promesse de résoudre la guerre en Ukraine en 24 heures.
01:02:42Oui, alors parlons vrai. Est-ce que vous croyez Trump capable de mettre fin au conflit en Ukraine en 24 heures comme il l'avait dit en juillet 2023 ?
01:02:48Est-ce que cette paix passerait par un bras de fer ou une négociation avec Poutine ?
01:02:52Et à cette question, comment Donald Trump peut-il mettre fin à la guerre en Ukraine,
01:02:56vous dites à 52% avec la fin de l'aide à l'Ukraine, 12% par une capitulation ukrainienne,
01:03:0232% par une partition des territoires russophones, et 4% par un retrait total des Russes.
01:03:06Nous sommes en France, une diplomatie déboussolée publiée aux éditions L'Inventaire.
01:03:26Bonsoir M. l'ambassadeur.
01:03:28Une réponse cash pour une réponse courte. Est-ce que Trump est capable de dire sa promesse d'une paix en 24 heures ?
01:03:34Non. Non, c'est clair.
01:03:36Eh bien Soros, c'est court, c'est net, c'est précis. On se retrouve tout de suite pour le débat.
01:03:40Voici le coup de projecteur des vraies voies.
01:03:46Retour des vraies voies avec Philippe Billiger, Françoise de Gouin et François Ouziaud. C'est l'heure du coup de projecteur des vraies voies.
01:03:54Les vraies voies Sud Radio. Le coup de projecteur des vraies voies.
01:03:58Voilà ce qui s'est passé aux Etats-Unis aujourd'hui. Le reste du monde en s'en fout un peu.
01:04:02Donald Trump est réélu président des Etats-Unis.
01:04:06Je vous l'avais dit qu'on y arriverait. On a fait mentir tous les pronostics et sondages mensongers.
01:04:11Le président ukrainien a félicité déjà Donald Trump. Quelles conséquences aura cette victoire sur le front ukrainien ?
01:04:19On va make America great again.
01:04:22Je peux faire en sorte que cette guerre soit arrêtée et stoppée.
01:04:26Vladimir Zelensky qui espère que cette élection aidera son pays.
01:04:30Je pense que je peux régler cette guerre pendant que je suis président et même avant d'entrer en fonction.
01:04:35D'accord. Faisons comme ça.
01:04:38Pendant sa campagne, Donald Trump avait assuré mettre fin à la guerre en Ukraine en moins de 24 heures.
01:04:44Sa victoire plonge Kiev dans l'incertitude vu l'opposition des Républicains osent aider à l'effort de guerre ukrainien.
01:04:49Vladimir Zelensky a d'ailleurs voulu faire bonne figure ce matin. Félicitons Donald Trump, je cite, pour son impressionnante victoire.
01:04:56Alors parlons vrai. Est-ce que Trump risque de surprendre en politique internationale comme lors de sa rencontre avec Kim Jong-un lors de son premier mandat ?
01:05:03Est-il pour vous plutôt un homme de paix ou un béliciste ?
01:05:06Et à cette question, comment Donald Trump peut-il mettre fin à la guerre en Ukraine, vous dites à 52% grâce à la fin de l'aide à l'Ukraine,
01:05:1312% par une capitulation ukrainienne, 32% par une piépartition des territoires russophones
01:05:18et 4% par un retrait total des Russes, avec nous Jean de Glignasti, ancien ambassadeur de France en Russie,
01:05:24directeur de recherche à l'IRIS et auteur du livre « France, une diplomatie déboussolée »
01:05:28tout lié aux éditions alimentaires, un tour de table rapide des vrais voix.
01:05:31Philippe Bilger, vous vous en pensez quoi de la guerre en 24 heures ?
01:05:35J'ai une première certitude, c'est que Donald Trump, le président Trump, fera évidemment quelque chose pour l'Ukraine et dans sa relation avec Poutine.
01:05:50De la même manière qu'il a en permanence invoqué ses bonnes relations avec Poutine, j'imagine mal la mise en œuvre d'un rapport de force
01:06:01où il chercherait à dominer Poutine et je crois plutôt dans le fait, et ça m'inquiète un petit peu, que pour régler le problème,
01:06:10non pas en 24 heures, c'est évident, mais assez rapidement, il aura tendance à lâcher du lest au détriment de l'Ukraine.
01:06:19Oui, ça paraît évident que le désengagement est en marche et c'est un secret pour personne.
01:06:23Après, il y a aussi une marge entre ce que déclare Donald Trump et ce qu'il va faire dans le réel.
01:06:31On verra bien, il y a aussi un problème sur l'OTAN, mais là, sur la question de l'Ukraine,
01:06:35moi je pense que ce que je vois de la réaction des Européens, des élus français,
01:06:39mais même des élus d'autres pays depuis qu'on sait que Donald Trump est président,
01:06:43il y a quand même eu l'idée que maintenant l'Europe doit prendre les devants et s'engager pour tenter de compenser
01:06:48ce que les Américains ne donneront plus.
01:06:50Ça va être ça le vrai sujet. Est-ce que l'Europe peut compenser l'aide à l'Ukraine que donnait les États-Unis ?
01:06:55Il a fait beaucoup campagne sur le fait que ça coûtait de l'argent et les gens qui votent pour lui,
01:06:59ça les rendait un peu malades, tout cet argent qu'on envoyait en Ukraine.
01:07:02Je pense qu'il est malin sur le sujet, c'est un homme d'affaires, donc il va faire des deals.
01:07:07C'est pour ça qu'il s'entendait bien avec Macron, d'ailleurs, lors du premier mandat,
01:07:10lui, banquier, entre hommes qui savent faire des deals, ça matchait plutôt bien,
01:07:14même si la relation s'est assombrie derrière, effectivement.
01:07:17Mais je pense qu'il va ouvrir et refermer le robinet des aides
01:07:22en fonction de la capacité de Zelensky et de Poutine à se parler.
01:07:25J'ai bien dit se parler, pas se mettre d'accord.
01:07:27Et donc il va les obliger à se mettre au-dessous d'une table,
01:07:29à sans doute relancer des négociations et voir quel territoire, peut-être, certains vont lâcher.
01:07:34Jean de Glignasti, vous êtes l'ancien ambassadeur de France en Russie.
01:07:38À votre avis, quel type de relation pourraient avoir Trump et Poutine ?
01:07:42Parce qu'il faudra évidemment parler avec Poutine pour la guerre en Ukraine.
01:07:45Est-ce qu'il va faire ça au-dessus de Zelensky ou d'abord rencontrer Zelensky ?
01:07:51Est-ce qu'il faudra parler avec Poutine pour la guerre en Ukraine ou d'abord rencontrer Zelensky ?
01:08:07Je crois en tout cas à ce qui a été dit, qui est tout à fait exact.
01:08:11Je pense qu'effectivement, il va chercher à prendre contact avec Poutine.
01:08:17La différence des dirigeants occidentaux précédents, c'est que lui n'aura pas peur de parler à Poutine, c'est déjà important.
01:08:26Ensuite, une fois qu'il aura parlé, c'est difficile de dire ce qui va sortir de là, parce qu'il faut se souvenir que c'est sous Trump
01:08:37qu'on a pris le maximum de sanctions contre la Russie, donc on a beau se comprendre, mais on a quand même des intérêts qu'on défend.
01:08:44Et Trump a parfaitement joué le jeu du soutien à l'Ukraine, parce qu'il a trouvé sans doute que les Russes n'étaient pas assez souples.
01:08:52Or, je ne suis pas sûr du tout que ces contacts avec Poutine soient fructueux. Poutine, actuellement, il a un objectif,
01:09:01c'est de gagner le maximum de terrain dans le cadre des annexions qu'il a commises, si j'ose dire, pour Zaporizhia et pour Carson,
01:09:10et pour finir le Donets. Et donc, lui, sa ligne rouge, en tout cas celle qu'il a édictée, c'est l'annexion des quatre oblastes et de la Crimée,
01:09:24et la neutralité de l'Ukraine, en plus, par rapport à l'OTAN. Donc c'est ça, la position de départ russe, et on voit, disons,
01:09:32les conséquences sont difficiles pour la Russie, à partir de ce niveau-là. Du côté ukrainien, c'est le point faible, évidemment,
01:09:41parce que l'Ukraine, comme Emmanuel Lecce l'a dit par un de vos interlocuteurs, l'Ukraine est sensible à l'aide, et l'aide, c'est un levier,
01:09:51et Trump se rend à mesure de faire pression sur l'Ukraine. Mais il ne faut pas oublier qu'il y a aussi un enjeu pour l'Amérique,
01:09:59il y a aussi un enjeu de France. Après avoir investi pratiquement 200 milliards de dollars, Trump voudra un retour. Et ce retour,
01:10:08je ne sais pas ce que ça peut être. Est-ce que ça peut être des investissements en Ukraine ? Est-ce que ça peut être peut-être du gaz ou du pétrole ?
01:10:22Je ne sais pas. Mais il voudra un retour. Donc c'est une négociation. Comme vous l'avez dit, c'est un négociateur. C'est un négociateur de contrats civils.
01:10:31— Et en peu. — Je vous en prie. — Jean de Guignard, si Philippe Bélger vous posez une question. — M. l'ambassadeur, en allant au bout du pire,
01:10:39est-ce que vous imaginez possible que Donald Trump, pour remplir cet engagement sur sa possibilité de régler les affaires ukrainiennes
01:10:50en 24 heures, puisse tout concéder à Poutine, même au détriment total de l'Ukraine ?
01:10:58— Je crois que c'est difficile. Je crois que c'est difficile parce que... Alors on sait jamais. Trump est effectivement imprévisible.
01:11:08Mais ça serait quand même une défaite en race campagne des États-Unis. Donc la clientèle même républicaine n'est pas désireuse de ça.
01:11:19Elle veut qu'on paye moins. Elle veut faire des économies. L'Ukraine n'est pas un dossier fondamental par rapport au Moyen-Orient
01:11:27ou la rivalité avec la Chine. Mais quand même, de la capituler en race campagne après avoir investi tellement d'argent, j'ai des doutes. J'ai des doutes.
01:11:38— Je suis d'accord. M. l'ambassadeur, oui, une confirmation. Je suis assez d'accord en fait avec votre analyse. Et encore une fois,
01:11:43on en revient à la façon de faire de Donald Trump, qui peut être extrêmement déclaratif et extrêmement même bousculant et qui,
01:11:53dans les faits, finalement... J'ai le souvenir avec le dirigeant nord-coréen. Vous vous souvenez ?
01:11:59— Kim Jong-un. — Kim Jong-un s'était allé très très loin. Et en réalité, à la fin, on avait passé un accord.
01:12:04Donc je suis d'accord avec vous. Je ne partage pas l'angoisse des gens qui pensent que ça va être un retrait en race campagne.
01:12:11On a eu... Je ne... L'angoisse... Ce qui m'inquiète le plus, à mon avis, moi, c'est la question de l'OTAN derrière.
01:12:30C'est ça que vous voulez poser comme question. C'est peut-être ça, le dossier le plus important.
01:12:33— Jean-Luc Mignaci. — Alors par rapport à l'OTAN, Trump est moins catégorique qu'il ne l'avait été dans le passé.
01:12:42— C'est vrai. C'est vrai. — Il a été débriefé, comme on dit. Donc en fait, il va insister – c'est la politique constante des États-Unis –
01:12:51pour que la contribution des pays européens à l'OTAN soit plus importante, pour qu'ils assument une part plus grande
01:12:58et pour qu'ils achètent du matériel américain. Ça, c'est du concret. Il se retire de l'OTAN. Il va assédir de toute façon l'OTAN,
01:13:05parce que son engagement n'est pas le même que celui qui aurait été camélaré. Mais je ne pense pas qu'il s'en retire.
01:13:16Il va faire paradoxalement de l'OTAN une inserte plus européenne.
01:13:21— Un mot en 30 secondes, François Osiyo. — Le désengagement total, je n'y crois pas un seul instant. Il n'a aucun intérêt à faire ça.
01:13:28— D'accord. — Il vient de gagner de manière assez large. Il est dans une posture de rassembleur. Et donc il va jouer le négociateur.
01:13:35Il va vouloir jouer entre guillemets le prénoble de la paix à Donald Trump. Je dis ça en plaisantant.
01:13:39Mais mettre... — Il est foutu de l'avoir, quand même, un jour. On en a vu des pires que lui.
01:13:43— Barak Obama l'a eu. — Non, mais bien sûr. Mais on a quand même eu Rabin et Arafat, qui étaient deux grands guerriers.
01:13:48Non, mais je veux dire... Voilà. — Mais je pense qu'il va s'occuper quand même du sujet et que ça va faire bouger les lignes
01:13:52sans faire de mauvais jeu de mots, et qu'il va être en capacité quand même de faire en sorte que les deux se parlent.
01:13:56C'est Lenski et Poutine. — Merci à tous. Merci, Jean de Glignasti, ancien ambassadeur de France en Russie,
01:14:01directeur de Le Cherche à l'IRIS et auteur du livre « France, une diplomatie déboussolée » publié aux éditions de l'Inventaire.
01:14:07Merci beaucoup, Philippe Bilger, Françoise Devoy. — C'était super. — François Osiyo, content de votre première.
01:14:11— Et moi, je reviens avec plaisir. — Ah ouais, parce qu'on l'a bien aimé. Il a été bien bisuté. On a été cool quand même sur le bisutage.
01:14:17— On a été cool. Alors tout de suite, vous avez droit à une double ration de Cécile de Vénibus en direct depuis le studio Sud Radio
01:14:23au salon Rent Hall 6 au parc des Expos de la Porte de Versailles. C'est tout de suite en attendant les incontournables
01:14:29de la gestion de patrimoine.

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