Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui 04/11/2024, il est question des propos d'Antoine Armand, ministre de l'Économie, sur la comparaison du temps de travail des Français par rapport à ses voisins.
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00:00Europe 1, Pascal Praud.
00:0311h52, êtes-vous prêts à travailler plus ?
00:07Je ne parle pas, évidemment, à Fabrice Laffitte.
00:10Non, non, certainement pas.
00:11Parce que ça serait difficile pour lui de travailler plus.
00:14Travailler, c'est trop dur.
00:17Dévoler, c'est pas drôle.
00:21Demander ma charité,
00:24c'est quelque chose que je ne peux pas faire.
00:27Chaque jour que moi j'y vis,
00:31on me demande de quoi j'y vis.
00:34Je dis que je vis sur amour,
00:38et j'espère devenir vieux.
00:41Le ministre de l'économie, Antoine Armand.
00:43Vous savez, c'est drôle, parce que ça fait deux fois que je le lis,
00:45mais c'est AA ces initiales.
00:47Donc, il est bien noté par les agences.
00:50Antoine Armand.
00:53C'est AA, c'est drôle.
00:57Il est bien noté par Moody's, vous vous souvenez ?
01:00J'avais jamais entendu parler avant de ces agences,
01:03il y a 20 ans, on n'en parlait pas.
01:04Alors là, tout le monde connaît.
01:05Et qu'est-ce que va faire Moody's ?
01:07Je ne peux pas te dire.
01:08Je ne sais pas ce que va vraiment faire Moody's.
01:10Comment vous dites ?
01:11Standard and Fours.
01:13Vous le dites bien, en tout cas.
01:15Le ministre de l'économie, Antoine Armand.
01:17AA était l'invité ce matin de CNews et d'Europe 1.
01:21La quantité d'heures de travail ne suffit plus à financer notre modèle social.
01:25Tiens !
01:26Écoutez, il a découvert le Pérou.
01:27À Orléans, monsieur, il faudra travailler davantage collectivement.
01:30Tiens !
01:31Sinon, ce sont les déficits qui filent.
01:33Tiens !
01:34Effectivement qu'on ne travaille pas assez.
01:36Sur une année, un Français travaille nettement moins que ses voisins.
01:38Tiens !
01:39Moins de cotisations, donc moins de recettes.
01:41Travailler un petit peu plus, c'est indispensable.
01:44Évidemment qu'il faut travailler plus.
01:46Alors, tout le monde ne doit pas peut-être travailler plus.
01:48Un plaquiste, un travailleur manuel.
01:50Évidemment que tu n'as pas envie de voir quelqu'un à 65, 66 ans
01:54accroupi dans une maison en train de faire coup de la peinture ou que sais-je.
02:02Mais il y a certains métiers, et notamment dans les collectivités publiques,
02:06ça ne me paraît pas le métier le plus rude physiquement.
02:11Et peut-être que tu peux faire un an, deux ans ou trois ans de plus
02:14lorsque tu es, je ne sais pas, au passeport à la ville.
02:18Peut-être que tu peux continuer ton activité.
02:21Tu n'es pas épuisé.
02:22Il ne faut peut-être pas exagérer.
02:23Alors, écoutez, Antoine Armand, qui est ministre de l'économie,
02:26était invité ce matin sur CNews et Europe 1.
02:29Monsieur...
02:31Ce que je dis aujourd'hui, c'est que la quantité d'heures qui est travaillée dans ce pays,
02:35la quantité de travail qu'il y a en France,
02:37ne suffit plus aujourd'hui à financer notre modèle social.
02:40Et que si on veut le conserver, il faudra travailler davantage.
02:44C'est un constat.
02:45Il faut qu'on se réveille et il faut qu'on travaille davantage collectivement.
02:49Sinon, c'est la faillite de notre système social.
02:51Sinon, c'est un risque.
02:52Sinon, c'est les déficits qui filent.
02:55Évidemment.
02:56Bien sûr.
02:57Antoine Armand, écoutons-le une deuxième fois.
02:59Un Français a travaillé moins que ses voisins.
03:01Une manière très simple de le dire, c'est qu'en moyenne,
03:03un Français travaille nettement moins que ses voisins.
03:06Sur une année.
03:07Et qu'est-ce que ça a comme conséquence ?
03:09Ça a comme conséquence moins de cotisations,
03:11donc moins de financement de notre modèle social,
03:13moins de recettes aussi,
03:14et puis, évidemment, moins d'emplois, moins de travail, moins de croissance.
03:18Or, c'est cette croissance qui crée de la richesse.
03:20Je veux le dire ici parce que, vous savez,
03:22quand vous discutez avec certains,
03:24notamment dans des oppositions d'extrême-gauche,
03:26vous avez le sentiment que tout est gratuit.
03:28Mais les cotisations, le modèle social qu'on a,
03:30c'est parce qu'il y a des gens qui, tous les jours, travaillent en France.
03:33Mais ça fait 40 ans qu'il y a un état d'esprit dans ce pays
03:37où tu as l'impression que l'argent est magique.
03:39Et le pire, ça a été le Covid.
03:41Vraiment, je suis content parce qu'au moment du Covid,
03:44j'ai passé mon temps à dire,
03:46à partir du moment où vous avez dit aux gens qu'il y avait de l'argent,
03:49ils ont eu le sentiment que c'était de l'argent magique.
03:51Si vous leur dites aujourd'hui qu'il n'y en a plus,
03:53ils ne le comprendront pas.
03:54Effectivement, ce qu'on a fait sur le Covid,
03:58ce n'est sans doute pas la bonne solution.
04:00Et ça a déréglé beaucoup de choses dans la société française.
04:02Alors, est-ce que vous êtes prête à travailler plus ?
04:04Par exemple, vous qui êtes jeune,
04:06Monsieur Olivier Guenec, est-ce que vous avez...
04:08Non, mais évidemment, moi ça ne compte pas.
04:10C'est un métier, comme on l'a déjà dit, passion.
04:12Bon, est-ce que, par exemple, vous qui avez été professeur,
04:14est-ce que vous imaginez qu'un prof doit peut-être aller...
04:17Aujourd'hui, c'est 62 ans.
04:19Un temps plein pour la retraite.
04:2162 ans, là, je dégage.
04:22Oui, c'est ça, exactement.
04:23Est-ce qu'on peut aller...
04:24Je vous signale qu'en 81,
04:26on allait tous jusqu'à 65 ans,
04:28et les gens vivaient beaucoup moins vieux qu'aujourd'hui.
04:31Il y a quand même une logique à cela.
04:34On est passé de 65 à 65 ans,
04:36à 60 ans, merci François Mitterrand,
04:38c'était il y a 40 ans.
04:39Mais aujourd'hui, les gens vivent infiniment plus vieux.
04:41Les profs allaient jusqu'à 65 ans.
04:44Ils n'en mourraient pas, que je sache.
04:46Donc on est avec Frédéric.
04:47Frédéric, bonjour.
04:48Vous êtes bouché.
04:49On le connaît.
04:50Bonjour Pascal.
04:51Vous êtes bouché, mais à la retraite.
04:52Voilà, depuis peu, depuis un mois.
04:54Ah.
04:55Et ça vous manque ?
04:56Très bien, très bien, très bien.
04:58Très bien, ça vous manque, vous dites très bien.
05:00C'est curieux comme réponse.
05:03D'abord, vous avez travaillé combien de temps ?
05:07Alors, moi j'ai travaillé de 17 ans à 60 ans.
05:10Il y a 17 ans, effectivement.
05:12Donc vous avez 43 ans de cotisation.
05:14De cotisation.
05:15Bon, le dernier emploi, c'était où ?
05:18Boucher.
05:19J'étais boucher, chef boucher, dans une petite supérette.
05:22D'accord.
05:23Donc là, est-ce que c'est indiscret de demander le dernier salaire que vous aviez ?
05:27Misérable, misérable.
05:29J'étais à 1 400 euros.
05:301 400 euros net ?
05:311 400 euros net.
05:32Les offres supplémentaires pas payées, on en avait déjà discuté une fois.
05:35Je suis d'accord avec vous, mais pourquoi vous étiez chef boucher ?
05:38Pourquoi vous étiez payé si bas ?
05:39Alors paraît-il qu'il est boucher au moment que...
05:41Donc on en revient à votre question finale.
05:43On n'a plus les patrons qu'on avait dans le temps.
05:45Vous savez, moi, je me souviens, j'ai travaillé pour un patron quand ma femme a accouché.
05:48J'ai conduit ma femme à la maternité et j'ai été travailler parce qu'il n'y avait personne pour me remplacer.
05:52Vous voyez ?
05:53Mais quand je suis revenu à midi, il y avait mon patron qui m'attendait.
05:56« Fred, je vous remercie pour ce que vous avez fait. »
05:58Il m'a payé le restaurant.
05:59Quand le petit est né, ils ont payé la poussette.
06:01Voilà, on était récompensés pour notre travail.
06:03Aujourd'hui, je ne vais pas faire une généralité des choses.
06:09Pour certains, ils veulent gagner en 20 ans.
06:12Certains employeurs veulent gagner en 20 ans.
06:14Qu'est-ce que les autres mettaient 40 pour gagner ?
06:16Vous voyez ?
06:17Et ça, ils tirent sur quoi ?
06:18Ils tirent sur les salaires.
06:19Ils tirent sur les modes de travail.
06:21Je suis d'accord avec vous.
06:22Alors, bon, ce n'est pas exactement...
06:24J'entends ce que vous dites, mais ce n'est pas exactement le sujet du jour.
06:26Le sujet, c'est est-ce qu'il faut travailler plus ?
06:28Non.
06:29Moi, je refuse de retravailler.
06:30Tant que ce soit les Pink Floyd qui nous commandent, qui dirigent le pays 160 ans.
06:34Les Pink Floyd...
06:36Mais la supérette, elle était dans un groupe ?
06:39Oui.
06:41Elle était dans un groupe, cette supérette ?
06:43Monsieur Proulx, vous parliez tout à l'heure des collectivités locales.
06:49D'accord, voilà.
06:50Juste un rapport de la Cour des comptes.
06:53Vous le direz après la pause, parce qu'il est 11h58.
06:56Autrement, on va être en retard.
06:57Bon, 11h59 même.
06:59Tout augmente.
07:01Émilie Dias, dans une seconde.
07:04Et puis, voilà.
07:05On est déjà en pub, pardon.
07:16Est-ce que vous avez remarqué que lorsqu'on entame ce sujet, êtes-vous prêts à travailler plus ?
07:21Qui vient en Belgique ?
07:23Dona Vidal-Revel.
07:26Il était en train de préparer les plannings de Noël.
07:30Et là, il est venu peut-être vous demander à travailler plus.
07:34Oui, c'est entendu.
07:37Bonjour Monsieur Dona Vidal-Revel.
07:39Ça va, Pascal ?
07:40Vous allez bien ?
07:41Êtes-vous prêts à travailler plus ?
07:42Il n'y a pas de question, en fait.
07:44C'est-à-dire ?
07:45Pas de point d'interrogation.
07:46Eh bien, êtes-vous prêts ?
07:47On est tous prêts à travailler plus.
07:48Mais c'est quoi travailler plus, par exemple, pour nous ?
07:51C'est de faire plus d'antennes ?
07:52Forcément, on pourrait venir le samedi.
07:53On pourrait faire l'émission en plus le samedi pour le même salaire.
07:56Oui.
07:58Oui, c'est une bonne idée.
08:00Oui, le samedi matin.
08:01Je crois qu'on n'a pas le droit, d'ailleurs.
08:02La législation n'a pas le droit de travailler 6 jours sur 7, me semble-t-il.
08:056 sur 7, mais pas 7 sur 7.
08:07On peut travailler 6 sur 7 ?
08:09Eh bien, écoutez, mettons cela en place.
08:12On donnerait à cette maison qui nous a tant donné, on lui rendrait la pareille.
08:17Mais vous serez payé en plus ou pas ?
08:18Non, c'est ce que j'ai dit.
08:19Ah oui, d'accord.
08:20Sinon, je ne sais pas comment on va faire.
08:22Vous videz déjà les caisses d'Europe 1.
08:24Frédéric est là, bouché à la retraite.
08:26Frédéric, il y a des métiers qui sont plus pénibles que d'autres.
08:31Convenez quand même.
08:33Vous, vous n'étiez pas cadre, par exemple.
08:35Non, non, non.
08:36Et puis moi, je voudrais mettre un point.
08:38Moi, je suis contre travailler plus, parce qu'on va toujours nous demander de travailler plus.
08:43Et alors, quand on voit des sommes qui sont des casse-pieds, c'est des collectivités locales.
08:47Vous savez, moi, je suis du bassin de la Sambre.
08:50On a une communauté de communes.
08:52Et là, il y a eu un rapport d'accords des comptes concernant le transport urbain de la Sambre.
08:57Où là, on s'aperçoit qu'il y a eu des véhicules de location qui n'étaient pas toujours à la nécessité absolue de service,
09:05qui étaient faits au président et à son directeur,
09:08qu'aucun carnet de bord retraite sans l'utilisation des véhicules n'a été présenté.
09:12Il se faisait rembourser des frais d'essence, des frais d'autoroute, des frais de lavage de voiture.
09:18Sans jamais fournir le moindre justificatif.
09:21Et même en période normale.
09:23J'entends, mais là, c'est des exemples.
09:25Je suis d'accord avec vous, mais ce qui nous intéresse dans la conversation, c'est
09:29est-ce que vous pensez que les Français, en général, doivent travailler plus ?
09:35Et si oui, quel type de Français ?
09:37Et c'est pour ça que je vous ai demandé, est-ce que vous, vous étiez cadre ?
09:40Non.
09:41Alors, on pourrait imaginer, par exemple, faire une distinction qui n'est pas stupide,
09:44entre les cadres et les non-cadres.
09:46On peut, à grands traits, souligner que les non-cadres, c'est souvent des métiers un peu plus difficiles,
09:51physiquement, bien évidemment, et que les cadres, peut-être, bénéficient, sur le plan physique,
09:57d'une qualité de travail qui est plus agréable.
10:00Alors après, on va dire, oui, il y a des problèmes psychologiques, des problèmes moraux,
10:03on peut être dans le travail, avoir du stress, etc.
10:06Bon, j'entends.
10:08Le problème, on serait tous d'accord pour travailler plus, si on serait sûr que notre argent serait bien utilisé.
10:13Ah oui, mais ça, vous n'aurez pas cette certitude.
10:18Donc, ce que je vous disais au début, qu'est-ce qu'on nous demande de travailler plus aujourd'hui,
10:22on nous le redemandera demain, parce qu'il n'y a aucun contrôle sur l'utilisation de l'argent.
10:26Mais oui, mais il faut travailler plus, votre père, par exemple, il était retraité à quel âge ?
10:29Oh mon Dieu, moi j'ai perdu mon père, j'avais 5 ans, donc...
10:32Ah oui, donc il n'a jamais été retraité.
10:34J'avais une chance sur deux, là vous êtes mal tombé.
10:37Alors, votre retraite est de combien, Frédéric ?
10:41Alors, moi j'ai une retraite de 1600... 1689.
10:46Ah oui, donc vous, effectivement, vous gagnez plus en retraite que quand vous travaillez,
10:48donc je comprends que vous ayez envie de retraiter.
10:50Parce que vous avez eu des meilleures années, manifestement, que les dernières.
10:53Voilà, voilà.
10:54Bon, 1600 euros, vous avez acheté votre maison ?
10:56Oui, la maison est à moi.
10:58Bon, donc, il n'y a pas trop de... Vous avez une voiture ?
11:02J'ai une voiture.
11:04Donc, en frais fixe, vous avez la voiture, vous avez évidemment électricité, gaz, ces choses comme ça.
11:09Mais, votre épouse, vous êtes peut-être mariée ?
11:13Oui, oui, mariée, mon épouse travaille.
11:15Elle fait les ménages dans une usine.
11:17Bon, et donc...
11:19Moi, personnellement, je suis content, mais...
11:22C'est leur leçon de morale qui me fait...
11:24J'entends bien, mais dans la journée, vous faites quoi aujourd'hui ?
11:27Aujourd'hui, qu'est-ce que vous allez faire ?
11:29On bricole toujours, on bricole toujours.
11:30Vous bricolez quoi ?
11:32Soit à la maison des enfants, soit ici.
11:34Ah, ça c'est bien.
11:35Promener les chiens.
11:37On meurt peu de temps après.
11:38Non, mais moi, je suis d'accord avec vous, parce que...
11:40Vous avez combien d'enfants ?
11:41Deux.
11:42Oui, donc ça, c'est super, si vous pouvez en plus les aider, faire un peu de bricolage.
11:45Moi, j'ai deux ou trois...
11:46Par exemple, moi, je suis tellement nul bricoleur,
11:49c'est que j'ai un tableau chez moi qui est posé par terre,
11:51et il faudrait le monter sur la paroi.
11:54Eh ben, je ne sais pas le faire.
11:57Un clou ?
11:58Comment ?
11:59Un clou et un marteau, monsieur ?
12:00Non, parce qu'en fait, c'est un peu plus compliqué que ça.
12:03Je voulais revenir aussi sur les collectivités locales.
12:05Oui, vous en foutez de mon tableau.
12:08C'est des millions...
12:10Oui, j'entends bien, mais on le dit sans arrêt.
12:13Je suis d'accord avec vous.
12:15À ce moment-là, il ne manque pas à nous de travailler dessus.
12:17Mais je sais.
12:18Mais il faut tout réformer, il faut tout changer.
12:21Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
12:22Là, on est d'accord.
12:23Et surtout, c'est pour suivre.
12:25Regardez l'histoire de la cour des comptes.
12:27Tout le monde est au courant.
12:28Personne ne saisit la justice.
12:29Personne ne saisit la justice.
12:31Le procureur est au courant,
12:32parce que c'est pas sans branche sur la voie du Nord.
12:34Aucune justice n'est saisie.
12:35Il y aura peut-être l'exemple que vous citiez tout à l'heure.
12:38Il est 12h11.
12:40Vous avez combien de chiens ?
12:42J'ai un chien et trois chats.
12:44Un chien et trois chats.
12:46Les chats, on les sent pas.
12:47Je vais bientôt payer, parce que là, j'ai dit que j'ai bu.
12:49Ils allaient nous faire payer ça aussi, pour les chiens.
12:51Ah bah oui, il y a une taxe sur les chiens.
12:53Pourquoi vous dites trois chauds ?
12:54J'ai entendu un chien et trois chats.
12:56C'est pas un chaud, c'est un chat.
12:58Comment il s'appelle le chien ?
13:00Pete.
13:01Pete ?
13:02Et les chats ?
13:03Les chats, c'est...
13:05Sœur, Chipie et Gaston.
13:07Sœur, Chipie et Gaston ?
13:12Vous avez trois chats chez vous ?
13:14Oui, bah oui, à chaque fois.
13:16Voilà, c'est des chats qui sont errants,
13:18qu'on retrouve dans un mauvais état, on les enlève pas.
13:20Ah, vous êtes gentil.
13:21Frédéric, vous êtes gentil.
13:23Et un chat qui rentre à la maison,
13:24il reste à la maison et c'est tout, terminé.
13:26Ah bah, c'est un peu comme un guedec.
13:28Un guedec qui rentre chez vous, il ressort vu.
13:30C'est pareil.
13:31J'ai des exemples.
13:32J'ai des exemples.
13:34M. Proulx, en tout cas, mettez le point là-dessus.
13:36Les collectivités locales.
13:38Je vais vous donner un dernier exemple, M. Proulx.
13:40Un dernier exemple.
13:42Frédéric, on marque une pause.
13:44On marque une pause et on vous dit au revoir après la pause.
13:46Voilà, ça vous a plu.
13:48Et comme Frédéric, vous pouvez aussi réagir au 01.80.20.39,
13:5121.00, 11.00, 13.00, c'est Pascal Proulx sur Europe 1.